pascal Posté(e) le 31 août 2022 Share Posté(e) le 31 août 2022 Analyse fort intéressante ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 31 août 2022 Share Posté(e) le 31 août 2022 Il y a 8 heures, jojo (lo savoyârd) a dit : Pas une surprise ... "Armement : le miroir aux alouettes du Fonds spécial allemand La France attend beaucoup trop de ce pays, qui ne peut plus être considéré comme un partenaire... Il faut être opportuniste avec l'Allemagne, prend un peu si c'est OK, sinon MIEUX VAUT NE RIEN ATTENDRE J'espère que VAUBAN va être entendu en hauts lieux 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 31 août 2022 Share Posté(e) le 31 août 2022 Le 31/08/2022 à 01:38, jojo (lo savoyârd) a dit : Pas une surprise ... "Armement : le miroir aux alouettes du Fonds spécial allemand A contre-courant des analyses françaises sur le fonds spécial allemand de 100 milliard d'euros, le groupe Vauban estime que ce fonds temporaire n'est qu'un miroir aux alouettes. Son montant sera essentiellement investi dans des plateformes de remplacement, principalement américaines. Loin, très loin de la stratégie cohérente de la France en matière de défense. Par le groupe Vauban." =>À lire, .... https://www.latribune.fr/opinions/armement-le-miroir-aux-alouettes-du-fonds-special-allemand-928675.html Bonjour Jojo, je pense qu'il s'agit du document auquel l'article de presse fait référence. L'idée principale est que le financement incertain à long terme rendra difficile pour l'industrie de la défense allemande de développer les capacités souhaitées. Tu dois savoir que ce document provient de l'IW, un institut de recherche économique libéral qui travaille pour l'industrie allemande. https://www.iwkoeln.de/studien/klaus-heiner-roehl-hubertus-bardt-barbara-engels-sicherheitspolitik-und-verteidigungsfaehigkeit-nach-der-russischen-invasion-der-ukraine.html Quelques teasers : En comparaison avec d'autres grands pays européens, l'Allemagne a suivi une voie particulière. En la phase finale de la guerre froide dans les années 1980, les dépenses absolues de l'Allemagne (en 2020 dollars US) se situaient à un niveau similaire à celui du Royaume-Uni et nettement supérieur à celui de la France (figure 2-2). Avec l'évolution de la situation en matière de sécurité, il y a eu des économies, surtout au Royaume-Uni et en Allemagne ont réalisé de fortes économies. Depuis 1993, l'Allemagne a les dépenses de défense les plus faibles des trois pays. pays. Alors que la France et surtout la Grande-Bretagne ont stoppé la tendance au début des années 2000 et ont augmenté leurs budgets, parfois considérablement, l'Allemagne a poursuivi sa politique de baisse des dépenses de défense. s'est poursuivie. En France, le budget était entre-temps supérieur d'un quart à celui de l'Allemagne, dans les îles britanniques, il était supérieur de la moitié. était même supérieur de moitié. Cette situation n'a changé qu'avec l'augmentation des dépenses de défense en Allemagne. Allemagne à partir de 2014, le niveau français a été atteint en 2019. ---- La phase qui a suivi la fin de la Guerre froide a été synonyme d'économies considérables pour l'Allemagne. Ces dividendes fiscaux de la paix, mesurés par la réduction des dépenses de défense par rapport à par rapport au niveau moyen des années 1980, s'élève à 394 milliards d'euros pour l'Allemagne. La Grande-Bretagne n'a économisé que 111 milliards d'euros depuis 1990 et la France seulement 25 milliards. Par rapport à l'objectif des deux pour cent, l'économie réalisée par l'Allemagne est de 600 milliards, tandis que la France et la Grande-Bretagne ont dépassé ce seuil de 67 et 315 milliards respectivement (figure 2-3). Contrairement aux autres pays européens, l'Allemagne a engrangé des dividendes de la paix particulièrement importants et s'est désengagée du financement des charges de la défense et a accumulé un capital correspondant. rattrapage (IW, 2021). ---------- Conclusion et recommandations L'invasion de l'Ukraine par la Russie marque un tournant pour le budget de la défense et l'armée allemande, mais aussi pour l'industrie de la défense. L'amélioration de la dotation financière de la Bundeswehr à l'aide du fonds spécial de 100 milliards d'euros est au premier plan. Compte tenu des déficits d'équipement accumulés, d'une part, et de l'engagement en faveur de l'objectif des deux pour cent, d'autre part une augmentation à long terme des dépenses de défense est nécessaire, notamment pour maintenir les capacités industrielles de défense encore étendues en Allemagne. La planification financière actuelle ne tient pas compte de ces ne prend pas en compte ce besoin, mais définit un seuil de rupture à la fin de la législature. Une pérennisation des L'augmentation des dépenses pour le budget de la défense est plus importante à long terme pour la sécurité de la planification et le maintien d'un bon niveau d'équipement que le fonds spécial unique de 100 milliards d'euros. Les déficits actuels de la Bundeswehr, en tant que fournisseur de la sécurité extérieure, résident en particulier dans l'équipement. équipement avec une dotation adéquate. Les faibles dépenses du passé pour les équipements personnels équipement et du matériel ont fait apparaître un besoin de rattrapage important. Par ailleurs, il est devenu plus difficile pour la Bundeswehr d'attirer le personnel qualifié et les spécialistes nécessaires - un problème pour presque toutes les armées. un problème croissant pour tous les employeurs. Un service militaire ne compenserait guère la formation de spécialistes qui doivent travailler avec des systèmes technologiques complexes et interconnectés. Ce type d'impôt en nature pour les jeunes adultes ne semble pas approprié pour résoudre les problèmes actuels. Un changement d'époque dans la politique de défense allemande n'est pas possible sans un renforcement de la cyberdéfense. La guerre se déroule toujours aussi - et de plus en plus - dans l'espace numérique. La cyberdéfense allemande doit être être renforcée financièrement et en termes de personnel, les compétences doivent être clarifiées. Au niveau national et international la cybersécurité doit être mieux coordonnée. Outre la cyberdéfense, il est également essentiel de créer une cyberrésilience. Les cyberattaques ne peuvent pas être totalement évitées. Il est donc d'autant plus important que les systèmes informatiques puissent puissent bien absorber les attaques et s'en remettre rapidement. La sécurité extérieure peut être mieux assurée au niveau européen qu'au niveau national. Une politique de défense européenne commune est d'autant plus urgente que les États-Unis ne sont pas prêts à assumer la charge principale de la défense. de porter la charge principale de la sécurité européenne. Sans les États-Unis, l'Europe serait incapable de faire face à la crise actuelle. ne serait guère en mesure d'agir. La coopération européenne doit être conçue de manière à ne pas concurrencer l'OTAN, sans quoi la capacité de défense de l'Europe s'affaiblirait plutôt que de se renforcer. Une plus grande coopération européenne s'impose également pour l'industrie de la défense. Les obstacles liés aux différentes politiques nationales d'exportation restrictives doivent être éliminés. Mais la proportionnalité dans l'attribution des contrats n'est pas non plus compatible avec une politique de défense moderne. De même, la La taxonomie européenne pour le secteur financier ne doit pas devenir un obstacle à la production de biens de défense nécessaires. Il semble contre-productif que l'État, qui est le seul demandeur de biens d'équipement militaire et qui considère le maintien de la capacité de défense comme essentiel, puisse en même temps - par l'intermédiaire de l'Union européenne - faire pression sur l'Union européenne pour qu'elle se charge de la production de biens d'équipement militaire. le niveau supranational de l'UE - élabore une taxonomie qui rend les possibilités de financement plus difficiles pour les producteurs de l'industrie de la défense en raison d'une prétendue absence de critères de durabilité. Les entreprises de taille moyenne, souvent hautement spécialisées, sont particulièrement touchées dans les chaînes d'approvisionnement (Prem, 2022). En revanche, les entreprises dont moins de 20 % du chiffre d'affaires est lié à l'armement sont exclues de la réglementation, de sorte que les conglomérats l'emportent sur les petites entreprises spécialisées. ce qui est en outre contraire à la stratégie européenne en faveur des PME. 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 31 août 2022 Share Posté(e) le 31 août 2022 La CDU et la CSU demandent un nouveau renforcement de la Bundeswehr https://www.spiegel.de/politik/deutschland/cdu-und-csu-fordern-weitere-staerkung-der-bundeswehr-a-b1104d78-1b30-42bb-8209-14cd0e497ffb Document de décision du groupe parlementaire de l'Union au Bundestag La CDU et la CSU demandent un nouveau renforcement de la Bundeswehr Le groupe parlementaire de l'Union définit des lignes en matière de politique étrangère : le SPIEGEL s'est procuré un document selon lequel l'armée allemande doit recevoir plus d'argent et l'Ukraine des armes lourdes. En outre, la CDU et la CSU prennent leurs distances avec la Chine. 30.08.2022, 10h15 Le groupe parlementaire de l'Union au Bundestag demande que les dépenses pour la Bundeswehr et la défense soient encore augmentées. "La Bundeswehr doit être développée le plus rapidement possible pour devenir la force armée conventionnelle la plus puissante des partenaires européens de l'OTAN", peut-on lire dans un document de décision intitulé "La clarté en des temps incertains", dans lequel le groupe parlementaire de l'Union fixe des lignes en matière de politique étrangère et de défense. Le SPIEGEL l'a obtenu en exclusivité. Les dirigeants du groupe veulent adopter ce document lors de leur réunion à huis clos à la fin de la semaine. Selon le document, le groupe CDU/CSU estime que le fonds spécial de 100 milliards d'euros décidé pour l'armée allemande n'est pas suffisant. Le gouvernement fédéral ne parvient toutefois pas à "investir dans la défense les plus de deux pour cent du produit intérieur brut promis", peut-on lire. Il faut une augmentation à long terme du budget de la défense. "Ce n'est qu'ainsi que les investissements nécessaires dans la Bundeswehr pourront être poursuivis, même après la suppression du fonds spécial. Le chancelier fédéral doit enfin faire suivre ses annonces et nos accords communs par des actes", peut-on lire dans le document. "Du matériel lourd de la Bundeswehr" pour l'Ukraine Outre une augmentation du budget de la défense, la CDU et la CSU veulent en outre s'engager pour la livraison de "systèmes d'armes modernes" à l'Ukraine. "Jusqu'à présent, le projet d'échange circulaire n'a guère dépassé le stade des annonces et a au contraire suscité frustration et amertume chez nos alliés". Il faut surtout maintenant livrer "du matériel lourd de la Bundeswehr qui n'est pas nécessaire de toute urgence à court et moyen terme". En outre, l'industrie devrait être autorisée à "pouvoir exporter des équipements lourds de son stock", peut-on lire dans le document. Concurrence stratégique et rivalité systémique croissante avec la Chine Le groupe parlementaire de l'Union formule en outre d'autres lignes en matière de politique étrangère et de défense. Il faut par exemple un "bouclier antimissile à capacité opérationnelle maximale" comme en Israël. Selon le document, les relations entre l'Allemagne et la Chine doivent également changer. "L'Allemagne et l'Europe ne doivent plus jamais se retrouver dans une situation de dépendance stratégique vis-à-vis d'un régime autoritaire et imprévisible", peut-on lire dans le document. Les futures relations avec la Chine ne seraient plus marquées par le "changement par le commerce", mais par la concurrence stratégique et une rivalité systémique croissante. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. jean-françois Posté(e) le 31 août 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 31 août 2022 ironique de lire cela quand on voit comment ils ont sous financé l'armée allemande quand ils étaient au pouvoir 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kelkin Posté(e) le 31 août 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 31 août 2022 Il y a 1 heure, Manuel77 a dit : Le groupe parlementaire de l'Union au Bundestag demande que les dépenses pour la Bundeswehr et la défense soient encore augmentées. "La Bundeswehr doit être développée le plus rapidement possible pour devenir la force armée conventionnelle la plus puissante des partenaires européens de l'OTAN" C'est pas la modestie qui les étouffe ! Il leur reste maintenant à convaincre l'opinion publique allemande de s'enrôler en masse pour le plaisir de savoir que la Bundeswehr est über alles les autres. Je sais pas si ça va marcher. Il y a 1 heure, Manuel77 a dit : Selon le document, le groupe CDU/CSU estime que le fonds spécial de 100 milliards d'euros décidé pour l'armée allemande n'est pas suffisant. Le gouvernement fédéral ne parvient toutefois pas à "investir dans la défense les plus de deux pour cent du produit intérieur brut promis", peut-on lire. Bien sûr que c'est pas suffisant. Bâtir une défense puissante ne se fait pas avec une dépense ponctuelle de temps en temps, même si elle est de grande ampleur. C'est un investissement constant sur des décennies et des décennies. Il ne suffit pas d'acheter du matériel du dernier modèle de chez l'Oncle Sam, il faut d'abord et avant tout former des gens à se battre, à se battre pour de vrai, pas simplement à faire semblant avec des balais, et élaborer une doctrine de combat qui s'appuie sur les compétences et les capacités des troupes, et là on peut élaborer du matériel qui soit adapté à cette doctrine. C'est ce que fait la France, unique en Europe. Les autres se contentent d'acheter le dernier modèle du catalogue américain, qui a été conçu par les Américains pour la docrine américaine qui est adaptée aux capacités de l'armée américaine. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 31 août 2022 Share Posté(e) le 31 août 2022 Il y a 17 heures, Kelkin a dit : Les autres se contentent d'acheter le dernier modèle du catalogue américain, qui a été conçu par les Américains pour la docrine américaine qui est adaptée aux capacités de l'armée américaine. Les autres se contentent d'acheter le dernier modèle du catalogue américain, qui a été conçu par les Américains : oui pour la doctrine américaine : oui mais elle est adaptable puisque l'armée US fonctionne beaucoup en coalition Le bémol n'est pas là. Le problème c'est que la(les) doctrine US change tous les 10 ans largement en deçà de la durée de vie des f-35. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 31 août 2022 Share Posté(e) le 31 août 2022 Il y a 17 heures, herciv a dit : Les autres se contentent d'acheter le dernier modèle du catalogue américain, qui a été conçu par les Américains : oui pour la doctrine américaine : oui mais elle est adaptable puisque l'armée US fonctionne beaucoup en coalition Le bémol n'est pas là. Le problème c'est que la(les) doctrine US change tous les 10 ans largement en deçà de la durée de vie des f-35. L'armée US ne fonctionne pas en coalition, ce sont les autres qui ont besoin d'elle pour faire quoi que ce soit, et donc souhaitent une coalition avec les US. Les militaires US s'en passent très bien! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 31 août 2022 Auteur Share Posté(e) le 31 août 2022 (modifié) https://www.welt.de/politik/ausland/article240775057/Michail-Gorbatschow-Merz-empfiehlt-Bundesregierung-an-Begraebnis-teilzunehmen.html (31 août 2022) Le chef de la CDU Friedrich Merz veut que les dirigeants allemands se rendent en Russie pour les funérailles de Gorbatchev. L'expert en sécurité Wolfgang Ischinger estime que c'est une mauvaise idée. Merz a qualifié Gorbatchev de "coup de chance pour la République fédérale d'Allemagne". Evoquant la situation politique actuelle et la guerre d'agression russe contre l'Ukraine, Merz a poursuivi : "Imaginons un instant que nous ayons aujourd'hui un homme comme Gorbatchev comme président en Russie. Le monde serait différent". Merz est certain qu'il n'y aurait alors pas de guerre. Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a rendu hommage à Gorbatchev en tant que "grand homme d'État". "L'Allemagne reste liée à lui par la reconnaissance pour sa contribution décisive à l'unité allemande, par le respect pour son courage en faveur de l'ouverture démocratique et de la construction de ponts entre l'Est et l'Ouest, et par le souvenir de sa grande vision d'une maison européenne commune et pacifique", a déclaré Steinmeier. Selon lui, Gorbatchev a souffert ces dernières années du fait que son rêve s'éloignait de plus en plus. "Aujourd'hui, le rêve est en ruines, détruit par l'attaque brutale de la Russie contre l'Ukraine", a souligné Steinmeier. Détruit par l'expansion de l'OTAN à l'Est qui s'est faite au détriment également de la vision de Mitterrand de "Confédération européenne" : Le 30/08/2017 à 12:17, Wallaby a dit : François Mitterrand avait proposé une "confédération européenne", disant notamment ceci en 1990 : http://www.persee.fr/doc/polit_0032-342x_2001_num_66_3_5109 cité par Roland Dumas, Politique Etrangère, N°3, 2001 : Mitterrand : « Il faut organiser une perspective pour tous les pays qui adhéreront à la démocratie et qui ne pourront pas pour une raison ou pour une autre adhérer à la CEE, qui ne peut s'enfler indéfiniment ». Dumas : Confédérale, différente mais complémentaire de la CEE, voilà quels étaient les grands traits de la future institution qu'il avait en tête. À travers elle, il s'agissait d'habituer les pays d'Europe de l'Est à travailler ensemble, politiquement aussi bien qu'économiquement. Il espérait, par exemple, que la Confédération aurait pu être le pendant politique d'organismes techniques tels que la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD) ou encore d'Eurêka, le grand projet de coopération scientifique à l'échelle européenne que nous avions lancé en 1985. Tout d'abord, les Soviétiques notèrent bien les similitudes entre la Confédération européenne de François Mitterrand et l'idée de Maison commune de Mikhaïl Gorbatchev. Similitudes que nous n'hésitions pas, d'ailleurs, à souligner. Surtout, le Kremlin avait compris que dans l'esprit du président français, et il le répétait devant tous ses hôtes étrangers, l'Union soviétique devait pleinement participer à la Confédération. Là aussi, il faut revenir sur ce qui motivait, à l'époque, notre position et sur ce qui sera, finalement, une des principales causes de l'échec de la Confédération. Où fallait-il arrêter la Confédération dans cette Europe qui retrouvait ses frontières ? À l'ouest de l'Union soviétique, « cela paraissait raisonnable. » Mais pourrait-on longtemps ignorer la puissance russe ? Nul doute, en 1990, que celle-ci continuerait de se démocratiser et que, ce faisant, elle se rapprocherait de l'Europe. Elle continuerait donc d'y jouer un rôle important. Dans ces conditions, le président français estimait dangereux de l'exclure a priori, car une autre de ses obsessions était d'éviter que la Russie n'en revînt à son vieux complexe d'encerclement. « Tout ce qui ne se fait pas avec eux sera vu par eux comme conçu contre eux », expliquait-il. Pourquoi créer une Confédération qui divise alors que tout dans cette période nous poussait à chercher le rassemblement, la coopération ? Et puis, pouvions-nous oublier qu'il y avait encore 400 000 soldats soviétiques en Europe de l'Est à l'été 1990 ? Naturellement, cette position ne fut pas entendue par nos partenaires : - à l'Ouest, on voyait d'un mauvais œil la participation de l'Union soviétique et non celle des États-Unis - j'y reviendrai ; - à l'Est, c'était l'incompréhension la plus totale. Pourquoi la France cherchait-elle à dessiner les nouvelles frontières de l'Europe en y ajoutant l'URSS à laquelle ces pays-là venaient précisément d'échapper ? Modifié le 31 août 2022 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 31 août 2022 Share Posté(e) le 31 août 2022 il y a 17 minutes, gustave a dit : Les militaires US s'en passent très bien! Non bien au contraire, les alliés font nombre: 6 F-16 belges par-ci, une frégate hollandaise par là, le GAN français relevant un TG de la Navy ... C'est pour cela que tout le monde parle anglais et que les procédures sont identiques. Les Américains nous aident mais l'inverse est aussi vrai. Ils y ont intérêt militairement (leurs moyens ont bien fondu depuis 30 ans) mais aussi politiquement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 31 août 2022 Share Posté(e) le 31 août 2022 (modifié) il y a 16 minutes, pascal a dit : Non bien au contraire, les alliés font nombre: 6 F-16 belges par-ci, une frégate hollandaise par là, le GAN français relevant un TG de la Navy ... C'est pour cela que tout le monde parle anglais et que les procédures sont identiques. Les Américains nous aident mais l'inverse est aussi vrai. Ils y ont intérêt militairement (leurs moyens ont bien fondu depuis 30 ans) mais aussi politiquement. Intérêt politique, sans aucun doute, mais militairement absolument pas. Je te garantis que la plupart des officiers US ne sont absolument pas des fans de l'OTAN. C'est pour eux le moyen de s'assurer que les petits ne perturbent pas trop leur guerre et ne soient pas totalement inutiles. Effectivement cela leur rend bien service de temps en temps, mais ce n'est absolument pas leur tasse de thé et cela ne leur facilite pas forcément les choses militairement... Modifié le 31 août 2022 par gustave 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 31 août 2022 Share Posté(e) le 31 août 2022 il y a 31 minutes, Wallaby a dit : Le 30/08/2017 à 12:17, Wallaby a dit : François Mitterrand avait proposé une "confédération européenne", disant notamment ceci en 1990 : http://www.persee.fr/doc/polit_0032-342x_2001_num_66_3_5109 cité par Roland Dumas, Politique Etrangère, N°3, 2001 : Mitterrand : « Il faut organiser une perspective pour tous les pays qui adhéreront à la démocratie et qui ne pourront pas pour une raison ou pour une autre adhérer à la CEE, qui ne peut s'enfler indéfiniment ». Dumas : Confédérale, différente mais complémentaire de la CEE, voilà quels étaient les grands traits de la future institution qu'il avait en tête. À travers elle, il s'agissait d'habituer les pays d'Europe de l'Est à travailler ensemble, politiquement aussi bien qu'économiquement. Il espérait, par exemple, que la Confédération aurait pu être le pendant politique d'organismes techniques tels que la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD) ou encore d'Eurêka, le grand projet de coopération scientifique à l'échelle européenne que nous avions lancé en 1985. Expand Tout d'abord, les Soviétiques notèrent bien les similitudes entre la Confédération européenne de François Mitterrand et l'idée de Maison commune de Mikhaïl Gorbatchev. Similitudes que nous n'hésitions pas, d'ailleurs, à souligner. Surtout, le Kremlin avait compris que dans l'esprit du président français, et il le répétait devant tous ses hôtes étrangers, l'Union soviétique devait pleinement participer à la Confédération. Là aussi, il faut revenir sur ce qui motivait, à l'époque, notre position et sur ce qui sera, finalement, une des principales causes de l'échec de la Confédération. Où fallait-il arrêter la Confédération dans cette Europe qui retrouvait ses frontières ? À l'ouest de l'Union soviétique, « cela paraissait raisonnable. » Mais pourrait-on longtemps ignorer la puissance russe ? Nul doute, en 1990, que celle-ci continuerait de se démocratiser et que, ce faisant, elle se rapprocherait de l'Europe. Elle continuerait donc d'y jouer un rôle important. Dans ces conditions, le président français estimait dangereux de l'exclure a priori, car une autre de ses obsessions était d'éviter que la Russie n'en revînt à son vieux complexe d'encerclement. « Tout ce qui ne se fait pas avec eux sera vu par eux comme conçu contre eux », expliquait-il. Pourquoi créer une Confédération qui divise alors que tout dans cette période nous poussait à chercher le rassemblement, la coopération ? Et puis, pouvions-nous oublier qu'il y avait encore 400 000 soldats soviétiques en Europe de l'Est à l'été 1990 ? Naturellement, cette position ne fut pas entendue par nos partenaires : - à l'Ouest, on voyait d'un mauvais œil la participation de l'Union soviétique et non celle des États-Unis - j'y reviendrai ; - à l'Est, c'était l'incompréhension la plus totale. Pourquoi la France cherchait-elle à dessiner les nouvelles frontières de l'Europe en y ajoutant l'URSS à laquelle ces pays-là venaient précisément d'échapper ? GRAND MERCI pour ce rappel contextualisé ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 31 août 2022 Share Posté(e) le 31 août 2022 Il y a 3 heures, gustave a dit : L'armée US ne fonctionne pas en coalition, ce sont les autres qui ont besoin d'elle pour faire quoi que ce soit, et donc souhaitent une coalition avec les US. Les militaires US s'en passent très bien! Sans compter que nos participations leur donne une assise "morale" à défaut d'être parfois légale, ce fameux monde libre qui se lève comme un contre la barbarie, dans les sanctions comme dans les guerres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 1 septembre 2022 Share Posté(e) le 1 septembre 2022 Oui, c’est un intérêt essentiellement politique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alberas Posté(e) le 1 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 septembre 2022 Cet article est une bombe. C'est le retour du "Deutsch Land uber alles". Non contente d'être le leader économique de l'UE, l'Allemagne se veut aussi être le leader de la défense européenne et marginaliser la France. Macron, le chantre de l'Europe unie, est isolé plus que jamais. Révélation Coopérations dans la défense : comment l'Allemagne s'éloigne de la France Le discours prononcé par Olaf Scholz à Prague ne contribue pas à rapprocher les positions entre l'Allemagne et la France dans le domaine de l'armement. Bien au contraire. Berlin semble vouloir marginaliser Paris dans des domaines cruciaux comme la défense aérienne et surtout en matière d'exportations. Prononcé lundi à Prague, le discours du chancelier allemand est doublement important pour la défense européenne. Important pour ce qu'Olaf Scholz propose mais aussi tout aussi important - sinon plus - sur ce qu'il ne dit pas (volontairement ?). Le chancelier appelle à une rationalisation des acquisitions d'armement en Europe. « Nous avons besoin d'une meilleure synergie en Europe en ce qui concerne nos capacités de défense. Nous devons renforcer notre interopérabilité », a-t-il expliqué à Prague. Pourquoi ? « Par rapport aux États-Unis, il y a beaucoup plus de systèmes d'armes différents dans l'UE. C'est inefficace, car cela signifie que nos troupes doivent s'entraîner sur des systèmes différents. L'entretien et les réparations sont également plus coûteux et difficiles », a-t-il précisé. Les outils pour mettre en musique cette rationalisation existent déjà comme l'Agence européenne de défense (AED), le Fonds de défense (FED), qui a pris son envol cette année, et surtout l'OCCAr (Organisation conjointe de coopération en matière d'armement) appelé, selon les vœux d'Olaf Scholz à « devenir le noyau d'une Europe de la défense et de l'armement communs ». Mais le chancelier allemand souhaite également aller plus loin dans la coordination de la politique de défense des États membres. « Nous avons besoin d'un Conseil des ministres de la défense » pour développer et mettre en œuvre « une coordination encore plus étroite au niveau européen ». Ce vœu englobe aussi le niveau opérationnel. Ce qui est une vraie évolution de Berlin, qui depuis la guerre en Ukraine fait tomber les tabous. « L'Allemagne travaillera avec d'autres États membres pour faire en sorte que la force de réaction rapide de l'UE soit prête à être projetée en 2025 - et fournira les troupes nécessaires à son déploiement. Cela nécessitera une structure de commandement et de contrôle claire. Nous devons donc doter la capacité militaire de planification et de conduite de l'UE - et, à moyen terme, un véritable quartier général de l'UE - de tous les moyens financiers, personnels et technologiques nécessaires », a-t-il expliqué. Exportations : le dessous des cartes Une fois ces évidences énoncées - ce que demande pourtant la France depuis de très longues années sans aucun écho -, certains axes proposés par Olaf Scholz, ont de quoi hérisser les Français. Logiquement. Car Berlin tente d'imposer certaines réglementations limitant la souveraineté des États membres de l'Union européenne (UE) et s'arroge le leadership de certaines filières où la France possède un savoir-faire et une expertise de très longue date. « Je suis ici (à Prague, ndlr), dans la capitale de la présidence du Conseil de l'Union européenne, pour vous présenter, ainsi qu'à nos amis européens, quelques-unes de mes idées pour l'avenir de notre Union. Ce sont des idées, des propositions, des pistes de réflexion, pas des solutions allemandes toutes faites » a-t-il souligné. Pour rationaliser la filière européenne de défense, Olaf Scholz demande notamment aux pays membres de l'UE de « revoir toutes nos réglementations nationales, notamment celles qui concernent l'utilisation et l'exportation de systèmes fabriqués en partenariat ». Cette proposition est une arme contre les pays qui exportent en leur âme et conscience des équipements militaires à l'international, dont la France. La proposition d'harmoniser l'exportation d'armement en Europe, une antienne en Allemagne, a encore été rappelée dans le contrat de coalition (SPD, Verts et FPD) présenté en novembre 2021. Elle va d'ailleurs faire l'objet d'une loi allemande, qui sera restrictive et gênera probablement les intérêts français puisqu'elle pourrait remettre en cause l'accord de minimis de 2019 (pas de droit de veto allemand quand la valeur de composants allemands ne dépasse pas les 20%). Cette nouvelle loi pourrait donc à terme fermer certains marchés aux industriels français, principalement dans les pays du Moyen-Orient, où la France exporte. Et quand on sait que le modèle économique de l'industrie de l'armement française n'est viable que si elle exporte... En revanche, cette loi favorisera les exportations allemandes au sein des pays de l'OTAN, où la France n'a eu jusqu'ici que peu de succès. Et ce que l'Allemagne va mettre en œuvre chez elle, elle souhaite aussi le mettre en place au niveau de l'UE. Ce qui serait une machine de guerre mortelle pour les industriels français. D'autant que ces décisions pourraient être prises à la majorité dans l'UE (et non plus à l'unanimité), comme le préconise Olaf Scholz : « Je pourrais imaginer, par exemple, d'instaurer le vote à la majorité dans les domaines où il est particulièrement important que nous parlions d'une seule voix. Dans notre politique de sanctions, par exemple, ou sur les questions relatives aux droits de l'homme », a-t-il expliqué. Défense aérienne : Paris mis sur la touche par Berlin « Outre la fabrication et l'achat en commun, nos entreprises devront coopérer encore plus étroitement sur les projets d'armement », a souligné Olaf Scholz. Mais là encore, il ne ménage vraiment pas la France quand il évoque des futures coopérations européennes. A commencer dans les systèmes de défense aérienne. « L'Allemagne concevra cette future défense aérienne de manière à ce que nos voisins européens puissent être impliqués si nécessaire - comme les Polonais, les Baltes, les Néerlandais, les Tchèques, les Slovaques ou nos partenaires scandinaves », a-t-il lancé. Curieusement, ni la France, ni l'Italie ne sont mentionnées alors que ces deux pays ont de sérieuses références dans le domaine avec le système SAMP/T, dont le champ d'action est supérieur à 100 km et armé de huit missiles supersoniques Aster 30. C'est donc sacrément culotté d'avancer un tel argument en expliquant en outre que l'Europe a « beaucoup de retard à rattraper en matière de défense contre les menaces aériennes et spatiales ». Et c'est d'autant plus culotté que l'Allemagne a claqué la porte à MBDA (Allemagne et Italie) et son partenaire américain Lockheed Martin. Les deux industriels proposaient à Berlin le programme le MEADS pour servir de base à un futur système de défense aérienne sol-air allemand : German Taktisches Luftverteidigungssystem (TLVS). In fine, Berlin a choisi un système de défense antimissiles israélien Arrow 3 Iron Dome. « En Allemagne, nous allons investir de manière très significative dans notre défense aérienne au cours des prochaines années. Toutes ces capacités pourront être déployées dans le cadre de l'OTAN », a-t-il fait valoir à Prague. C'est enfin encore plus que culotté quand Olaf Scholz estime que « non seulement un système de défense aérienne développé conjointement en Europe serait plus efficace et plus rentable que si chacun d'entre nous construisait ses propres systèmes coûteux et très complexes, mais il constituerait également un gain de sécurité pour l'Europe dans son ensemble et un exemple remarquable de ce que nous entendons par renforcement du pilier européen au sein de l'OTAN ». Coopérations : quelle exemplarité de l'Allemagne ? En matière de coopérations européennes, notamment avec la France, l'Allemagne se révèle être un partenaire très... versatile. En dépit des promesses du conseil franco-allemand de Toulouse en juillet 2017, Berlin a renoncé à plusieurs projets lancés en coopération avec Paris (missile MHT, programme de modernisation du Tigre, projet d'un avion de patrouille maritime...). D'ailleurs, Olaf Scholz n'a cité à Prague aucun des programmes lancés en coopération avec la France comme le char du futur (MGCS) ou encore le SCAF (système de combat aérien du futur), programme dans lequel est également monté l'Espagne. Il semble lointain le temps où le chancelier expliquait en février dernier qu'« il est important pour moi (...) que nous construisions la prochaine génération d'avions de combat et de chars d'assaut en collaboration avec des partenaires européens ». Enfin, l'Allemagne a prévu, grâce à son fonds de 100 milliards d'euros, de réarmer la Bundeswehr en achetant des équipements sur étagère, notamment américains très coûteux : 35 F-35 (8,4 milliards de dollars), 60 hélicoptères CH-53 (5,6 milliards d'euros), jusqu'à huit avions de patrouille maritime P-8, modernisation du système antimissiles Patriot. « Les 100 milliards d'euros avec lesquels nous allons moderniser la Bundeswehr en Allemagne dans les années à venir renforceront également la sécurité européenne et transatlantique », a-t-il expliqué. Il est vrai que l'Allemagne ne jure que par l'OTAN : elle "reste le garant de notre sécurité". Soit l'alpha et l'oméga de Berlin et d'Olaf Scholz, qui a oublié volontairement (?) de citer dans son discours la dissuasion nucléaire française. Pour mieux diminuer son rôle de protection de l'Europe alors que l'Allemagne a acheté des F-35 pour continuer la mission nucléaire (bombes B61) de l'OTAN ? Michel Cabirol 4 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 1 septembre 2022 Share Posté(e) le 1 septembre 2022 Quelle surprise l'Union sera allemande ou ne sera pas ça a toujours été comme ça... C'est bien de finir enfin par réaliser ... Un peu trop tard. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 1 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 septembre 2022 il y a 43 minutes, g4lly a dit : Quelle surprise l'Union sera allemande ou ne sera pas ça a toujours été comme ça... C'est bien de finir enfin par réaliser ... Un peu trop tard. Le tout interprété avec une malveillance maximale. C'est un discours en Europe de l'Est pour les Européens de l'Est. Encore une fois, la peur de Poutine est dix fois plus élevée en Allemagne qu'en France, et cent fois plus en Pologne. "Il ne parle pas de l'Italie, de la France et de l'Aster !" Bien sûr que non. Personne là-bas ne s'intéresse aux projets. Ils veulent des armes dans la cour. Maintenant. "Il parle de réserves nationales qui doivent être surmontées ! Il veut limiter les exportations de la France" ! Ce pourrait être un point valable. J'interprète exactement l'inverse. Il s'adresse aux Allemands. Nous devons normaliser l'industrie de l'armement et supprimer les réticences allemandes. "Il ne mentionne pas la dissuasion nucléaire française !" Sinon, les Allemands se font toujours insulter sur ce forum lorsqu'ils veulent instrumentaliser les armes nucléaires françaises. On ne peut jamais faire les choses correctement. J'espère qu'il est clair pour tout le monde que l'axe Paris-Berlin est presque perçu comme un traître en Europe de l'Est dans cette guerre. C'est pourquoi il faut acheter immédiatement des armes sur les étagères. Accélérer les projets européens à long terme. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 1 septembre 2022 Share Posté(e) le 1 septembre 2022 il y a 23 minutes, g4lly a dit : Quelle surprise l'Union sera allemande ou ne sera pas ça a toujours été comme ça... C'est bien de finir enfin pase réaliser ... Un peu trop tard. L'UE est déjà allemande. Le "couple" franco allemand s'est séparé au fur et à mesure de notre dégringolade économique, et il n'y a plus que nous à en parler pour faire illusion. La défense était le seul domaine où on pouvait se considérer comme leader. Mais attendons la suite, parce que dans ce domaine, les autres pays ne voudront pas plus l'Allemagne comme leader qu'ils n'ont accepté la France. il y a 59 minutes, Manuel77 a dit : 'est pourquoi il faut acheter immédiatement des armes sur les étagères Sur les étagères, il n'y a en a nulle part. En revanche, acheter des armes dont ma production est en cours, Oui! il y a une heure, Manuel77 a dit : Accélérer les projets européens à long terme. Pour les projets déjà en cours, d'accord. Mais pour les projets à l'état de fantasme (SCAF ou MGCS) il y a 2 problèmes à résoudre pour répondre à cette ambition: - celui de vouloir faire des sauts technologiques trop ambitieux - la complexité de l'organisation 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. SLT Posté(e) le 1 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 septembre 2022 Ce qui est frustrant avec l'Allemagne, ce que quand la France (via son gouvernement ou son peuple parfois) la prévient de faire attention à quelque chose (la quasi dépendance à un unique fournisseur énergétique, le manque d'investissement dans l'industrie de la défense sur le long terme, la réduction des moyens et budgets pour son armée depuis longtemps...) Et à chaque fois, elle nous envoie plus ou moins gentiment balader, sous prétexte qu'elle est la plus grosse économie européenne et qu'on ferait mieux de s'occuper de nos problèmes. Puis elle se réveille brutalement, se rend compte que oui, elle a un problème, et fait une belle déclaration sur la façon dont elle va gérer ses problèmes toute seule (alors qu'on lui en parle depuis plusieurs décennies parfois et qu'on lui dit qu'il faudrait agir avant que la situation ne dégénère). Et tout le monde applaudit la sagesse de ce grand pays. Parfois, une petite accolade ou une reconnaissance qu'on avait un peu raison, ça serait suffisant pour nous faire accepter ce qui passe, pour nous, pour une espèce d'arrogance égocentrique très allemande (et qui existe au niveau de la population d'ailleurs) Et la France ne devrait pas être coupé des échanges avec l'Europe de l'Est sous prétexte qu'elle est plus à l'Ouest que l'Allemagne. C'est justement ce genre de "non discussion" qui fait que l'image de la France à l'Est n'est pas aussi bonne et crée une séparation de l'Europe. Là c'est un peu la faute de l'Allemagne si l'Europe est scindée par elle : elle est historiquement l'ancienne frontière (littéralement) mais a préféré garder les pays de l'Ouest loin de son "terrain de jeu économique" qu'elle se réservait, plutôt que d'inclure les uns et les autres dans des discussions communes. (Ça ne fait que 30 ans que le mur entre "les deux Europes" est tombé, mais ça fait déjà 30 ans... l'impression que l'Allemagne sert encore de "frontière" est encore présente et un peu intrigante. Nous verrons comment cela évoluera plus tard) 1 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 1 septembre 2022 Share Posté(e) le 1 septembre 2022 L'Allemagne va se prendre une double claque : son industrie automobile va souffrir de la contraction des ventes et de l'électrification des véhicules qui va leur enlever de la VA. Et de sa dépendance énergétique à la Russie. Je travaille dans un groupe Suisse Allemand, et ai eu la visite du Directeur industriel pour l'Europe, un allemand pur jus. Il s'en montré inquiet pour le tissus industriel européen, mais tout spécialement allemand. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 1 septembre 2022 Share Posté(e) le 1 septembre 2022 Il y a 4 heures, Alberas a dit : Cet article est une bombe. SI tu pouvais le mettre en caché çà serait bien. Ca évitera que la tribune se mette à mieux protéger ses articles. @herciv Fait à l'instant. Collectionneur 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 1 septembre 2022 Share Posté(e) le 1 septembre 2022 (modifié) La Pologne demande à l'Allemagne des réparations de guerre d'une valeur de 1.300 milliards d'euros (latribune.fr) La Pologne demande à l'Allemagne des réparations de guerre d'une valeur de 1.300 milliards d'euros (latribune.fr) https://www.rtbf.be/article/deuxieme-guerre-mondiale-la-pologne-compte-redemander-1300-milliards-d-euros-de-reparations-de-guerre-a-l-allemagne-selon-le-parti-au-pouvoir-11058102 https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-pologne-demande-a-l-allemagne-des-reparations-de-guerre-d-une-valeur-de-1-300-milliards-d-euros-929025.html Oh les polonais ! Ils ont osé l'impensable ! Modifié le 1 septembre 2022 par Claudio Lopez 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 1 septembre 2022 Share Posté(e) le 1 septembre 2022 il y a 7 minutes, Claudio Lopez a dit : La Pologne demande à l'Allemagne des réparations de guerre d'une valeur de 1.300 milliards d'euros (latribune.fr) https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-pologne-demande-a-l-allemagne-des-reparations-de-guerre-d-une-valeur-de-1-300-milliards-d-euros-929025.html Oh les polonais ! Ils ont osé l'impensable ! Je n'ose pas croire qu'on parle de réparation de guerre de la WW2 en 2022. Si ? 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 1 septembre 2022 Share Posté(e) le 1 septembre 2022 il y a 7 minutes, Teenytoon a dit : Je n'ose pas croire qu'on parle de réparation de guerre de la WW2 en 2022. Si ? Si les russes décident de faire pareil ça pourrait les rapprocher des polonais. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 1 septembre 2022 Share Posté(e) le 1 septembre 2022 Un petit problème de backup à venir ? Zonebourse Le test de stress montre que l'Allemagne devrait prolonger la durée de vie de 2 centrales nucléaires - document 01/09/2022 | 20:30 Les résultats préliminaires d'un test de résistance du réseau électrique montrent que l'Allemagne devrait prolonger la durée de vie de deux de ses trois réacteurs nucléaires restants au-delà de la fin de l'année, a rapporté jeudi le journal allemand Handelsblatt, citant des sources industrielles. Les opérateurs du réseau ont procédé à des tests de résistance du système de transmission afin d'évaluer les risques d'une escalade de la crise de l'approvisionnement en gaz russe sur le réseau à l'approche de l'hiver, ainsi que l'utilité de prolonger la durée de vie des réacteurs nucléaires. La combustion du gaz a représenté 15,3 % de la production d'électricité allemande l'année dernière. Une source industrielle a confirmé à Reuters que deux des trois scénarios testés suggéraient qu'il était judicieux de prolonger la durée de vie des réacteurs nucléaires Isar II et Neckarwestheim II en Bavière et dans le Bade-Wurtemberg. Un porte-parole du ministère de l'économie a déclaré que les résultats finaux n'étaient pas encore connus, de sorte qu'aucune conclusion ne pouvait être tirée sur la question sur laquelle la coalition gouvernementale allemande est divisée. L'ancienne chancelière Angela Merkel a initié une législation visant à mettre fin à l'utilisation de l'énergie nucléaire d'ici la fin 2022 après la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011, avec une majorité d'électeurs en faveur. Mais les attitudes changent en raison des craintes d'une crise énergétique cet hiver suite à une baisse des livraisons de gaz russe - la coalition tripartite étant elle-même divisée sur la question. Les Verts en particulier ont résisté à la prolongation de la durée de vie des réacteurs nucléaires, le ministre de l'économie Robert Habeck affirmant que cette prolongation permettrait d'économiser tout au plus 2 % de la consommation de gaz. Mais les Libres Démocrates en particulier ont déclaré qu'il valait mieux prolonger la durée de vie pour une période limitée que de remettre en service des centrales au charbon. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant