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Allemagne


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Il y a 1 heure, FAFA a dit :

 lorsque l'économie va bien il faut rembourser une partie de la dette alors que lorsque l'économie va mal ou en cas de situation extrême (par exemple le COVID), l'état peut faire de la dette. Par contre sur la durée le budget doit être équilibré.

Il suffit donc pousser l'équilibre long terme à 50 ans, comme çà tu as droit à 20 ans de crises continue devant toi pour avoir le droit de t'endetter.:chirolp_iei:

Je rejoins Desty sur le coté cocasse, entre s'évaluer soi même et évaluer les voisins.

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il y a une heure, ksimodo a dit :

Il suffit donc pousser l'équilibre long terme à 50 ans, comme çà tu as droit à 20 ans de crises continue devant toi pour avoir le droit de t'endetter.:chirolp_iei:

Il est possible de le voir comme ça, mais si tu regardes le résultat dans le fichier que j'ai joint tu verras sur les graphiques qui s'y trouvent que le résultat est plutôt positif. D'ailleurs de nombreux politiciens souhaiteraient dépenser plus mais la loi les en empêche.

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C'est possible que ça ait joué, je veux bien te croire. Des règles mêmes bafouées induisent en général plus de contraintes que pas de règles du tout.

Mais tu sais, l'austérité relative c"est plus facile pour les "riches". Le sens des remarques plus haut, c'est que l'Allemagne change sa posture sur l'endettement car la nécessité fait loi, et quand c'était moins nécessaire il était plus facile de faire la leçon.

 

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Je persiste à croire que la grande vertu budgétaire teutonne n'a pas résisté longtemps face à quelques difficultés bassement matérielles: 

Citation

La coalition tripartite au pouvoir en Allemagne, composée du Parti social-démocrate (SPD), des Verts et du Parti libéral-démocrate (FDP), a adopté lundi (27 novembre) un budget supplémentaire pour 2023 tout en déclarant l’état d’urgence pour la période, ce qui permettrait de suspendre le « frein à l’endettement », un mécanisme inscrit dans la constitution du pays.

Entre-temps, une modification plus fondamentale du frein à l’endettement a été évoquée, ce qui nécessiterait une modification de la constitution et par conséquent une majorité des deux tiers au parlement allemand.

https://www.euractiv.fr/section/economie/news/budget-allemand-le-gouvernement-declare-une-situation-durgence-pour-2023-et-propose-de-suspendre-le-frein-a-lendettement/?_ga=2.51996329.1621760346.1701080255-1425319831.1700660061 

Révélation

« Avec le frein à l’endettement tel qu’il est, nous nous sommes volontairement lié les mains dans le dos et nous entrons dans un match de boxe », a déclaré le ministre de l’Économie, Robert Habeck (Verts), jeudi dernier (23 novembre). « Les autres ont mis des fers à cheval dans leurs gants […] On verra bien comment cela se termine », a-t-il poursuivi, faisant référence aux subventions industrielles massives dépensées par des rivaux mondiaux comme les États-Unis et la Chine.

Des commentaires similaires ont été faits par les représentants du SPD de M. Scholz, avec entre autres Saskia Esken, co-dirigeante du parti, pour qui une réforme du frein à l’endettement est « inévitable » en raison des investissements nécessaires dans la transformation numérique et la transition écologique au cours des prochaines années.

« Nous sommes les seuls à défendre sans compromis le frein à l’endettement tel qu’il est inscrit dans la constitution, et nous continuerons à le défendre », a écrit pour sa part Christoph Meyer, chef adjoint du groupe du FDP au parlement, dans un article d’opinion paru dans le quotidien Die Welt lundi (27 novembre).

« Le frein à l’endettement garantit la confiance internationale dans les finances publiques allemandes », a-t-il écrit, ajoutant que « notre notation AAA est menacée si l’État continue à s’endetter de manière incontrôlée ».  (...)

Pour obtenir une majorité des deux tiers au Bundestag — le parlement allemand — afin de modifier la constitution, les voix de la coalition gouvernementale composée de trois partis ne suffiraient pas. Le gouvernement devra donc trouver un accord avec les partis d’opposition conservateurs CDU/CSU (Parti populaire européen).

Si la CDU et son pendant bavarois, la CSU, ont défendu le frein à l’endettement, certains responsables politiques au sein du parti ont également commencé à remettre en question ce mécanisme.

Kai Wegner (CDU), maire de Berlin, l’un des 16 États fédérés d’Allemagne, a averti dans le magazine Stern que « le frein à l’endettement deviendra de plus en plus un frein à l’avenir ».

Il a appelé à l’introduction d’une « règle d’or », qui verrait les investissements exemptés de ce plafond sur la dette. Des commentaires similaires ont été faits par les ministres-présidents CDU des États de Saxe et de Saxe-Anhalt, dans l’est de l’Allemagne.

Friedrich Merz, chef de file de la CDU, a toutefois réfuté ces déclarations, défendant la règle du frein à l’endettement actuelle.

« La révolte contre le frein à l’endettement tend à ignorer les raisons qui ont conduit à cette modification de la constitution il y a 15 ans, à savoir la réinterprétation de toutes les dépenses publiques possibles en tant qu’“investissements”, qui, en vertu de l’ancienne règlementation, devaient toujours être supérieurs à la dette contractée », a écrit M. Merz dans un courriel adressé à ses partisans.

« Au fur et à mesure que la dette atteignait de nouveaux sommets, en particulier sous les gouvernements dirigés par le SPD, le concept d’investissement a dû être étendu de plus en plus, comme c’est encore le cas aujourd’hui », a-t-il ajouté.

Markus Söder, dirigeant de la CSU et ministre-président de l’État de Bavière, a quant à lui appelé le gouvernement à déclencher des élections anticipées en même temps que les élections du Parlement européen le 9 juin 2024.

Selon lui, la coalition tripartite composée des sociaux-démocrates, des Verts et du FDP n’aurait pas « la force de surmonter les problèmes actuels ».

 

 

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https://www.zeit.de/gesellschaft/schule/2023-12/pisa-studie-ergebnisse-schule-bildung-deutschland (5 décembre 2023)

Les élèves allemands n'ont jamais été aussi mal classés dans l'étude Pisa

De nombreux jeunes de 15 ans n'atteignent même pas les compétences de base en mathématiques, en lecture ou en sciences naturelles, révèle l'étude comparative. Les différences sociales se creusent

Le recul des compétences par rapport à 2018 équivaut au progrès d'apprentissage typique d'une année scolaire entière.

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il y a 33 minutes, Wallaby a dit :

https://www.zeit.de/gesellschaft/schule/2023-12/pisa-studie-ergebnisse-schule-bildung-deutschland (5 décembre 2023)

Les élèves allemands n'ont jamais été aussi mal classés dans l'étude Pisa

De nombreux jeunes de 15 ans n'atteignent même pas les compétences de base en mathématiques, en lecture ou en sciences naturelles, révèle l'étude comparative. Les différences sociales se creusent

Le recul des compétences par rapport à 2018 équivaut au progrès d'apprentissage typique d'une année scolaire entière.

Bon ben, ils accompagnent les jeunes français...

Modifié par Claudio Lopez
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il y a 28 minutes, Claudio Lopez a dit :

Bon ben, ils accompagnent les français...

Maigre consolation !
Tout part en sucette mais parmi ceux qui ont dirigé ou aux manettes actuellement et ceux des milieux concernés aucunes volontés réelles (ou très peu) que ça change !
Des OS à profusion pour appuyer sur des boutons cantonnés à la surveillances de machines numérisées, une élite et une pléthore de cas social, voilà l'échéance si on continu et c'est peut être le but !

Après avoir sabrée l’apprentissage pendant des lustres car tous ne pouvaient devenir ingénieurs pour "X" raisons mais permettait la "continuité" dans certains secteurs avant de les détruire et le nouvel Eldorado du tertiaire, société de services bla, bla et bla, bla. LA chine pourvoirait à nos besoin en lui distillant le savoir uniquement de précédente génération.
Comme si ces derniers pouvaient se contenter de ce mythe et non content d'avoir rattrapé le retard, il sont depuis à la pointe des technologies de demain tout en n'abandonnant pas les filières qui ont fait leurs succès.
Combien d'ingénieurs sortent des meilleures universités Chinoise comparé à nous ?
Comment ce mensonge à pu être vendu et bu par le bon peuple ?
La facilité et l'achat facile dans nos supermarchés envahis de produits Made in China et avec l'avènement du commerce en ligne, c'est déjà perdu !

Et voilà que certains songent à nouveau à l'apprentissage après un sectarisme imposé trop longtemps (le travail manuel c'est mal) devant les défis immenses à relever reste à savoir si nos jeunes sont encore motivés en France ou ailleurs, abreuvés au tout techno/lobotomisant et ne sachant même plus se divertir sans se shooter à n'importe quoi. 

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il y a 30 minutes, rendbo a dit :

le fameux couple franco-allemand. :sleep:

Réjouissons nous, ( ou pas ) la marre de merde s'agrandit. Les pays nordiques ne tarderont pas à sauter dedans, le PISA 2028 consacrera leur chute vers le cul de basse fausse.

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il y a une heure, MIC_A a dit :

Maigre consolation !
Tout part en sucette mais parmi ceux qui ont dirigé ou aux manettes actuellement et ceux des milieux concernés aucunes volontés réelles (ou très peu) que ça change !
Des OS à profusion pour appuyer sur des boutons cantonnés à la surveillances de machines numérisées, une élite et une pléthore de cas social, voilà l'échéance si on continu et c'est peut être le but !

Après avoir sabrée l’apprentissage pendant des lustres car tous ne pouvaient devenir ingénieurs pour "X" raisons mais permettait la "continuité" dans certains secteurs avant de les détruire et le nouvel Eldorado du tertiaire, société de services bla, bla et bla, bla. LA chine pourvoirait à nos besoin en lui distillant le savoir uniquement de précédente génération.
Comme si ces derniers pouvaient se contenter de ce mythe et non content d'avoir rattrapé le retard, il sont depuis à la pointe des technologies de demain tout en n'abandonnant pas les filières qui ont fait leurs succès.
Combien d'ingénieurs sortent des meilleures universités Chinoise comparé à nous ?
Comment ce mensonge à pu être vendu et bu par le bon peuple ?
La facilité et l'achat facile dans nos supermarchés envahis de produits Made in China et avec l'avènement du commerce en ligne, c'est déjà perdu !

Et voilà que certains songent à nouveau à l'apprentissage après un sectarisme imposé trop longtemps (le travail manuel c'est mal) devant les défis immenses à relever reste à savoir si nos jeunes sont encore motivés en France ou ailleurs, abreuvés au tout techno/lobotomisant et ne sachant même plus se divertir sans se shooter à n'importe quoi. 

Pas clair pour moi : tu parles de la France ou de l'Allemagne ( ici fil Allemagne )

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il y a une heure, Bechar06 a dit :

Pas clair pour moi : tu parles de la France ou de l'Allemagne ( ici fil Allemagne )

Les deux, avec un effet plus prononcé pour la France qui est allée encore plus loin dans sa destruction industrielle, en comparaison !

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L'attractivité est un problème très partiel et même pas secondaire  ( Ciders ne manquera pas d'intervenir sur un sujet qui le chatouille facilement ).

La sélection est faite avant tout ( depuis qq décennies ) sur un profil plus académique que pédagogique. 

Le savoir est toujours suffisant, même pour le prof le plus burne de la création.  Un enseignant de matière X même au niveau lycée en terminale et en Spé, de s matière, qui a au strict minimum un niveau licence ( 3 ) sur le sujet  ça revient à un lycéen d'enseigner les tables de multiplication à un primaire. Le recul est plus que suffisant, mais ça ne fait pas la volonté de transmission de savoir et la pédagogie.

Pédagogisme de l' EN de mes roustons, de quoi écrire des tomes entiers, qui ne manquent pas sur le sujet. Les profs sont des pions, aussi et surtout.

La sélectivité fait que maintenant, si un prof de lettre reste un job attractif ( ou en HG ) , on aura effectivement soit un passionné absolu en math ou en physique chimie, soit une burne. Le salaire est une chose, mais le budget par élève en est un autre. Et là dessus, en France, ça coute cher, trés cher. Donc l'éduc nat est trés trés peu efficiente. Pour ce qui est de comparer le salaire début carrière avec le SMIC, c'est surtout que le SMIC ne cesse d'être ré évalué à la hausse et ne cesse de rattrapper la classe dite moyenne. En plus le prof, il peut et doit compter sur la linéarité de sa carrière, le privé étant un chemin pavé d'accidents.

Il est clair que quand il il y a qq non locuteur natifs dans la classe, avec un nivellement par le bas, ça appauvrit vite l'ensemble. En rythme, en avancée dans le programme, etc...

 

On peut voir aussi les choses avec l'œil d'oncle Picsous, ou l'oeil du président de la World Company. Dans tous les systèmes, pour que ça fonctionne,  il suffit de 1% d'élite dirigeante, de 4% de comité de direction ( la sous élite ), de 15% d'encadrants et de 80% de masse laborieuse. C'était vrai avant la révo industrielle, et ça l'est toujours. Que la masse laborieuse soit constituée de BTS diplômé 2023 ( moitié analphabète et en déprime devant une règle de 3 ) ou un brevet de 1980 ( trés à l'aise sur les notions pré citées ) ne changent rien à l'affaire.Il y a une place pour chaque tranche de la pyramide.

 

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il y a 51 minutes, Ciders a dit :

Non, je m'en fous. Le diagnostic est connu : y'a pas d'argent, y'a pas de filières spécialisées pour les élèves à handicap, y'a trop de réformes bâclées, y'a trop de haut fonctionnaires incompétents, trop de pantouflage et trop de "les profs sont des cons". Le reste, c'est de l'idéologie et de la désinformation, mais ça on a l'habitude. 

La nouveauté, c'est que maintenant vous ne pouvez plus ignorer que le bateau coule. On a perdu 3 000 profs l'an dernier en démission et rupture conventionnelle. Plus les suppressions de postes. Mais le privé avale ses subventions et peut accueillir les gamins des plus fortunés, donc ça va. Le reste, vous le verrez dans les années à venir parce que les générations post-Covid... c'est particulier. Au moins vous saurez qui accuser : les syndicats, les pédagogues et les profs. Ça aussi, on a l'habitude.

- pour l'argent effectivement c'est la misère en pratique... rien que l'état des bâtiments. A part les établissement neuf, le reste c'est dégueulasse. Et tout est à l'avenant. Et pendant ce temps là on finance des plans à la con en distribuant des tablette et des laptop aux gamins, alors qu'il y a rien de plus antipédagogique.

- Pour les élèves à handicap c'est "compliqué" ... Parce qu'à un moment il faut arrêter de dire aux parents ce qu'ils ont envie d'entendre, que le petit "autiste" - en vrai c'est un psychotique ... - sera très heureux en sixième. Mais dire la vérité on est incapable de faire à tel point qu'on avait même une ministre chantre de cette pensée magique. C'est pas pour rien d'ailleurs qu'il y a des établissements spécialisé pour scolariser les handicapés - on parle surtout de handicap mental ici -. Pour l'accueil des handicap physique ou cognitif plus léger ... genre multidys, mal voyant etc. les profs n'en veulent juste pas. Non seulement il ne savent pas faire, souvent il ne sont pas du tout sensibilisé au problème - même la problématique basique de dyschromatopsie n'est jamais prise en compte, mais vraiment jamais même après des dossier mdph, pap, des relances rectorat etc. rien à foutre, mais poliment -, mais souvent ils sont déjà débordé par leur classe normale. Donc à moins d'ajouter du personnel spécialisé en appui c'est le parcours du combattant, ou tu fais comme moi tu mets tes gosses ailleurs.

- les réformes par nature c'est une connerie ça déstabilise tout alors que la précédente n'est ni stabilisée, ni évaluée, encore moins ajustée.

...

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il y a 12 minutes, g4lly a dit :

- pour l'argent effectivement c'est la misère en pratique... rien que l'état des bâtiments. A part les établissement neuf, le reste c'est dégueulasse. Et tout est à l'avenant. Et pendant ce temps là on finance des plans à la con en distribuant des tablette et des laptop aux gamins, alors qu'il y a rien de plus antipédagogique.

Alors tiens, une anecdote en relations.

Mon département va investir pour l'informatique. Disques durs neufs pour tous les collèges. Supaire. Bon évidemment, ils ont choisi de n'acheter QUE des disques durs et de garder les bécanes (chez nous, elles ne sont plus garanties depuis octobre 2021). Donc ils vont devoir démonter les unités centrales, enlever les vieux disques (dont personne ne semble savoir ce qu'ils vont devenir) et mettre les neufs à la place. Paraît que tout est compatible.

il y a 14 minutes, g4lly a dit :

- Pour les élèves à handicap c'est "compliqué" ... Parce qu'à un moment il faut arrêter de dire aux parents ce qu'ils ont envie d'entendre, que le petit "autiste" - en vrai c'est un psychotique ... - sera très heureux en sixième. Mais dire la vérité on est incapable de faire à tel point qu'on avait même une ministre chantre de cette pensée magique. C'est pas pour rien d'ailleurs qu'il y a des établissements spécialisé pour scolariser les handicapés - on parle surtout de handicap mental ici -. Pour l'accueil des handicap physique ou cognitif plus léger ... genre multidys, mal voyant etc. les profs n'en veulent juste pas. Non seulement il ne savent pas faire, souvent il ne sont pas du tout sensibilisé au problème - même la problématique basique de dyschromatopsie n'est jamais prise en compte, mais vraiment jamais même après des dossier mdph, pap, des relances rectorat etc. rien à foutre, mais poliment -, mais souvent ils sont déjà débordé par leur classe normale. Donc à moins d'ajouter du personnel spécialisé en appui c'est le parcours du combattant, ou tu fais comme moi tu mets tes gosses ailleurs.

Pas formés aussi. On rappellera que la formation "votre première semaine en tant qu'enseignant" intervient généralement selon les académies vers octobre-novembre. Voire plus tard.

Alors les formations dys, tu penses bien que hein c'est pas prioritaire. De toute façon, les formateurs se barrent tous eux aussi.

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Il y a 10 heures, Ciders a dit :

Alors tiens, une anecdote en relations.

Mon département va investir pour l'informatique. Disques durs neufs pour tous les collèges. Supaire. Bon évidemment, ils ont choisi de n'acheter QUE des disques durs et de garder les bécanes (chez nous, elles ne sont plus garanties depuis octobre 2021). Donc ils vont devoir démonter les unités centrales, enlever les vieux disques (dont personne ne semble savoir ce qu'ils vont devenir) et mettre les neufs à la place. Paraît que tout est compatible.

C'est marrant, ca me rappelle ma propre expérience de pion dans un collège il y a bientôt 15 ans quand j'étais étudiant. Mes collègues disaient qu'après les vols de souris d'ordinateur, on allait avoir les vols de tablettes, avec un air désabusé, quand il a été annoncé que les élèves en seront bientôt tous pourvus. Et effectivement ca n'a pas manqué... rien de nouveau. Je vois que rien ne change :dry:

A mon avis, l'argent manque autant qu'il est aussi mal employé, pour celui qui est affecté, à cause de la structure de la hiérarchie. Beaucoup de trappes de grignotages tout le long de la redescente de cet argent aux échelons du bas, pour le peu que j'en ai vu à l'époque. Les personnels perdent trop de temps à faire la police aussi, pas seulement les profs. C'est une vraie attrition, énergivore sur la journée de 8 heures typique. Et fin des années 2000, les parents d'élèves étaient moins dans la remise en question du personnel, j'ai l'impression. Cela n'arrange rien. 

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il y a 49 minutes, MIC_A a dit :

Devant ce constat, ou va réellement l'argent ?

Pas dans la rénovation des bâtiments, pas dans les purificateurs, pas dans les masques, pas dans les salaires des personnels, pas dans le recrutement des AED ou des AESH, pas dans les projets pédagogiques autres que ceux à la mode au ministère.

C'est un mystère.

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il y a 24 minutes, Ciders a dit :

Pas dans la rénovation des bâtiments, pas dans les purificateurs, pas dans les masques, pas dans les salaires des personnels, pas dans le recrutement des AED ou des AESH, pas dans les projets pédagogiques autres que ceux à la mode au ministère.

C'est un mystère.

63 600 000 000 d'euros de budget pour 2024 divisé par 1 202 900 personnes (enseignants et autres personnels) donne 52 872 euros par personne.

J'ai souvenir que mon ancien président d'agglomération  de communes il y a 9 ans annonçait que ses agents (du public) lui coutaient tout compris 50 000* euros par an (salaires, charges, équipements, bâtiments, etc..).

Les deux semblent comparables, en bref, ca part dans tout çà.


Budgets Panorama statistique des personnels de l'enseignement scolaire 2021-2022 https://www.education.gouv.fr/panorama-statistique-des-personnels-de-l-enseignement-scolaire-2021-2022-343054


PLF 2024 : 3,9 milliards d'euros d'augmentation du budget du ministère de l'Éducation nationale
https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/plf-2024-3-9-milliards-deuros-daugmentation-du-budget-du-ministere-de-leducation-nationale.html

 

*soit 61069 euros en 2023 avec l'inflation.

Modifié par Benoitleg
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il y a 1 minute, jean-françois a dit :

pour les bâtiments, il me semble que la responsabilité et les coûts ont été transférés aux régions ( et peut-être aux villes/villages )

Ecoles : villes

Collèges : départements

Lycées : régions

Universités : état

 

https://www.education.gouv.fr/repartition-de-competences-entre-les-communes-les-departements-les-regions-et-l-etat-1700

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il y a 3 minutes, jean-françois a dit :

pour les bâtiments, il me semble que la responsabilité et les coûts ont été transférés aux régions ( et peut-être aux villes/villages )

Oui. Vachement pratique pour se défausser.

il y a 1 minute, Benoitleg a dit :

Ecoles : villes

Collèges : départements

Lycées : régions

Universités : état

https://www.education.gouv.fr/repartition-de-competences-entre-les-communes-les-departements-les-regions-et-l-etat-1700

A noter la mise en état de faillite imminente de la très grosse université UPEC (ex-Paris 12 Creteil), faute de dotations.

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