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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

selon TWZ les ukrainiens ont développé leur propre version de FAB avec UPMK porté sur MIG29. Le développement ne serait pas totalement terminé, mais s'annonce prometteur selon les ukrainiens. 

https://www.twz.com/air/first-look-at-ukraines-new-glide-bomb-on-a-mig-29

Il n'y a en effet aucune raison que les ukrainiens ne puissent pas imiter une recette russe efficace.

Les ukrainiens n'ont pas beaucoup d'avions, néanmoins j'imagine qu'ils pourraient développer un drone porteur très rustique. Le front comporte des points chauds sur lesquels de grosses quantités de munitions sont délivrés, on l'a vu sur Pokroskv par les russes. Dans ces conditions, un drone avec une portée relativement limitée serait suffisante, sans risquer de pilotes et des avions couteux

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Il y a 9 heures, Akilius G. a dit :

selon TWZ les ukrainiens ont développé leur propre version de FAB avec UPMK porté sur MIG29. Le développement ne serait pas totalement terminé, mais s'annonce prometteur selon les ukrainiens. 

https://www.twz.com/air/first-look-at-ukraines-new-glide-bomb-on-a-mig-29

Il n'y a en effet aucune raison que les ukrainiens ne puissent pas imiter une recette russe efficace.

Les ukrainiens n'ont pas beaucoup d'avions, néanmoins j'imagine qu'ils pourraient développer un drone porteur très rustique. Le front comporte des points chauds sur lesquels de grosses quantités de munitions sont délivrés, on l'a vu sur Pokroskv par les russes. Dans ces conditions, un drone avec une portée relativement limitée serait suffisante, sans risquer de pilotes et des avions couteux

????

Aucun intérêt

Un drone bombardier dans l'idée de remplacer un chasseur bombardier comme décris n'a d'intérêt que si il peut revenir, or sur ce champ de bataille ça parait très compliqué. Sinon autant mettre la charge sur un drone suicide/simili missile de croisière (ce que font déjà les 2 bords)

Ensuite les avions ont des rôles qui les maintiennent intéressants (c'est bien pour cela qu'ils ne sont pas complétement remplacés par des drones) : charge utile, panachage des charges militaires sur le même appareil, permanence en l'air, réactivité et champ de décision du pilote (plus fine que celle d'un opérateur de drone via un casque VR), possibilité d'agir en dehors des paramètres de mission (cibles d'opportunités -ce qui est vrai aussi pour les drones mais à un degré moindre en raison de la charge utile en général moindre et moins diverse), adaptabilité de l'emport à la mission sur le même véhicule....etc....

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Il y a 13 heures, Banzinou a dit :

MiG-29 azéri devenu ukrainien

Gz8UzutXMAAksd9?format=jpg&name=large

 

Ils étaient en cours de modernisation à Lviv avant la guerre

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La question est avec bénédiction Azéris ou vole pure est simple comme les tanks Indiens envoyé contre les mines et atgm en 2023 ?

En ce moment c'est fébrile entre les deux pays

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Des sources ukrainiennes affirment que les premières frappes avec leur Flamingo ont eu lieu il y a quelques  jours et ont touché une base du FSB et des hovercraft situés à proximité. 

Si c'est la cas ça semblerait montrer une bonne précision de l'engin (à moins d'un gros coup de chance...). 

 

 

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Il y a 6 heures, Poivre62 a dit :

Des sources ukrainiennes affirment que les premières frappes avec leur Flamingo ont eu lieu il y a quelques  jours et ont touché une base du FSB et des hovercraft situés à proximité. 

Si c'est la cas ça semblerait montrer une bonne précision de l'engin (à moins d'un gros coup de chance...). 

 

 

Euh, j'en appelle aux spécialistes, vous trouvez que les dégâts apparents sur ces photos correspondent à l'impact de plusieurs 2 charges d' 1 tonne, ce qui reste du bâtiment (toit rouge) ne devrait il pas être en miettes ?

 

Modifié par Yorys
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Il y a 14 heures, Akhilleus a dit :

????

Aucun intérêt

Un drone bombardier dans l'idée de remplacer un chasseur bombardier comme décris n'a d'intérêt que si il peut revenir, or sur ce champ de bataille ça parait très compliqué. Sinon autant mettre la charge sur un drone suicide/simili missile de croisière (ce que font déjà les 2 bords)

Ensuite les avions ont des rôles qui les maintiennent intéressants (c'est bien pour cela qu'ils ne sont pas complétement remplacés par des drones) : charge utile, panachage des charges militaires sur le même appareil, permanence en l'air, réactivité et champ de décision du pilote (plus fine que celle d'un opérateur de drone via un casque VR), possibilité d'agir en dehors des paramètres de mission (cibles d'opportunités -ce qui est vrai aussi pour les drones mais à un degré moindre en raison de la charge utile en général moindre et moins diverse), adaptabilité de l'emport à la mission sur le même véhicule....etc....

J'y ai vu un double intérêt :

- si les ukrainiens peuvent produire des bombes équivalentes aux FAB avec UMPK russes - une munition avec un bon équilibre entre cout, sécurité d'emploi et efficacité - il leur faut des porteurs aériens. Comme il n'ont pas beaucoup de MIG29 et que former des pilotes est très long, un (gros) drone porteur assez basique me semble possible 

- pour les points chauds comme Pokrovsk les russes balancent des centaines de bombes par mois sur un front large de 50 km. Ce sont des missions routinières sur les mêmes axes. Un drone porteur me semble une bonne idée pour ce type de front : mission en copier coller, pas de risque de pertes de pilotes, réduction du coût unitaire de vol 

Certes l'avion de combat n'est pas mort - ni l'hélico d'ailleurs.

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Le 05/09/2025 à 00:22, Akilius G. a dit :

pour les points chauds comme Pokrovsk les russes balancent des centaines de bombes par mois sur un front large de 50 km. Ce sont des missions routinières sur les mêmes axes. Un drone porteur me semble une bonne idée pour ce type de front : mission en copier coller, pas de risque de pertes de pilotes, réduction du coût unitaire de vol

Des centaines de bombes tu es loin du compte actuellement les Russes balancent 500 FAB/semaine. Et le nombre de frappe ne fait que augmenter avec une forte concentration sur la zone Pokrovsk 

Un drone porteur aura quand même un coût non négligeable. Si c'est pour balancer 500 kg d'explosif à 50 km autant développer des grosses rockets comme les Hezbollah a contre Israël... 

 

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Il y a 2 heures, Vince88370 a dit :

Des centaines de bombes tu es loin du compte actuellement les Russes balances 500 FAB/semaine. Et le nombre de frappe ne fait que augmenter avec une forte concentration sur la zone Pokrovsk 

Un drone porteur aura quand même un coup non négligeable. Si c'est pour balancer 500 kg d'explosif à 50 km autant développer des grosses rockets comme les Hezbollah a contre Israël... 

 

Donc faut que Provosk soit conservé car sur quelle localité tomberaient ensuite tout ces drones ?

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Il y a 3 heures, Vince88370 a dit :

Des centaines de bombes tu es loin du compte actuellement les Russes balances 500 FAB/semaine. Et le nombre de frappe ne fait que augmenter avec une forte concentration sur la zone Pokrovsk 

Un drone porteur aura quand même un coup non négligeable. Si c'est pour balancer 500 kg d'explosif à 50 km autant développer des grosses rockets comme les Hezbollah a contre Israël... 

si les ukrainiens veulent en balancer autant - je pense que leur industrie peut en produire suffisamment à terme - alors il leur faut de nouveaux porteurs.

Entièrement d'accord sur le fait qu'un drone porteur aurait un coût, mais nécessairement moindre que la production d'un nouvel avion. Si bien sur ils trouvent un stock de MIG29 d'occasion pas cher, le débat est différent. C'est un peu le même débat pour les russes, car ces missions quotidiennes doivent user les avions.

il faudrait effectivement comparer roquette guidée et FAB avec UMPK en terme d'efficacité et de coût. Il me semble que c'est en faveur de la bombe planante si l'on est sur des charges d'explosif importantes, mais je peux me tromper.

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Il y a 3 heures, Alexis a dit :

Article détaillé très intéressant sur l'infanterie ukrainienne dans le contexte de la crise ukrainienne des effectifs, extrait du Kyiv Independent

L'article est très long, je conseille la lecture de l'ensemble très informative à la fois sur le plan des opérations et sur le plan humain, je ne traduis qu'une partie

Derrière la crise des effectifs en Ukraine se cache une sombre nouvelle réalité sur le champ de bataille pour l'infanterie

(...) Parmi les centaines de milliers de soldats qui servent dans l'armée ukrainienne, le métier de fantassin est aussi peu enviable qu'important. « L'Ukraine tient debout parce que l'infanterie tient debout », peut-on lire dans un message diffusé par le commandement des forces terrestres à l'occasion de la Journée de l'infanterie, le 6 mai, dans toute l'Ukraine, des réseaux sociaux aux panneaux d'affichage. Mais à la mi-2025, alors que la guerre totale menée par la Russie contre l'Ukraine entre dans son quatrième automne, l'armée ukrainienne est en proie à une grave crise de main-d'œuvre, particulièrement aiguë dans les rangs de son infanterie. (...)

Alors que les drones russes envahissent le ciel avec une densité et une létalité croissantes, ces processus parallèles — l'incapacité à remplir les brigades ukrainiennes avec des fantassins aptes et motivés, et la détérioration des conditions sur la ligne de front — se renforcent mutuellement et entraînent non seulement d'importantes brèches dans la défense ukrainienne, mais aussi la nécessité de repenser la manière dont la guerre peut être menée dans son ensemble. (...)

DSCF4981.webp

« D'abord, ils nous assaillent avec des drones FPV et des bombes, parfois ils utilisent aussi des gaz », explique Khani « Khokhol », un autre fantassin du bataillon de prisonniers de la 93e brigade, plus connu sous le nom d'« Alcatraz ». « Ensuite, quand tout est calme et qu'ils pensent qu'il ne reste plus personne, ils viennent nettoyer la position. Nous entendons leurs voix, ils sont généralement deux, et les échanges de tirs commencent. » Cette routine quotidienne, où la tension est permanente, se prolonge pendant toutes les semaines ou tous les mois pendant lesquels les fantassins doivent tenir leur position. (...)

Depuis le printemps 2025, grâce à la portée et à la couverture croissantes des équipes de drones russes, presque tous les approvisionnements essentiels, qu'il s'agisse de nourriture, d'eau, de carburant ou de munitions, sont acheminés vers les positions de l'infanterie par des drones : soit des bombardiers lourds, soit des véhicules terrestres sans pilote. Selon Ruslan et Khani, le fait que les forces russes parviennent à détruire même ces drones logistiques signifie que les pénuries de fournitures de base telles que la nourriture et l'eau sont courantes sur les positions. « Psychologiquement, oui, cela affecte les personnes », a déclaré Valentyn « Validol », commandant du bataillon Alcatraz. « Tout le monde n'est pas prêt à passer autant de temps sur les positions, surtout lorsque le seul moyen de communication est la radio. Les personnes sont coupées de la civilisation. Elles ne deviennent pas sauvages, mais elles perçoivent le monde différemment lorsqu'elles reviennent de leur rotation. » (...)

Dans le contexte de la crise générale de l'infanterie à Kiev, l'existence du bataillon Alcatraz offre à la 93e brigade le luxe rare de pouvoir doter ses lignes défensives d'effectifs suffisants. Bien qu'il ait refusé de divulguer les chiffres officiels, Valentyn a déclaré que grâce à la réputation excellente du bataillon et à l'afflux constant de prisonniers volontaires, la 93e brigade dispose d'une infanterie plus efficace au combat que presque toutes les autres brigades mécanisées standard du pays. « Notre brigade est généralement considérée comme l'une des meilleures des forces armées en termes de résilience défensive, car nous disposons des effectifs nécessaires — l'infanterie — soutenus par les décisions compétentes et mûrement réfléchies de nos commandants », a-t-il déclaré. Presque toutes les autres brigades de l'armée, même les unités aguerries jouissant d'une excellente réputation, sont toutefois beaucoup moins chanceuses. (...)

Autrement dit, la seule brigade de l'armée ukrainienne qui a des effectifs d'infanterie suffisants est celle peuplée de prisonniers volontaires en échange de la fin de leur peine (le système Prigoiine)... Ca en dit long, très long... 

En fin de compte, l'infanterie ukrainienne est une force composée principalement d'hommes mobilisés de force, dont beaucoup sont âgés de 40 à 50 ans et moins aptes à supporter la charge physique de la guerre des tranchées. « Si vous avez été élevé dans une famille ukrainienne respectant les traditions ukrainiennes, dans un foyer spirituel, alors ces personnes sont parties se battre le 24 février (2022) », a déclaré Andrii à propos de la vague initiale de combattants volontaires au début de la guerre totale.

Le sous-entendu sur ce qui est arrivé à ces volontaires est clair. La grande majorité probablement hors de combat, mort ou blessé avec séquelles

« Mais aujourd'hui, en 2025, beaucoup de ceux qui arrivent sont ce que nous appelons des « bussifiés » (emmenés de force dans des bus par des agents de recrutement) — ils n'ont pas la volonté de se battre, ils n'ont aucun but. » (...) Selon les chiffres du bureau du procureur général ukrainien obtenus par Ukrainska Pravda, plus de 110 000 cas de soldats déserteurs ont été enregistrés au cours des sept premiers mois de 2025 seulement, soit plus de la moitié du total des 202 997 cas ouverts depuis l'invasion à grande échelle de la Russie. (...)

Plus de désertions en sept mois que dans les trois ans de 2022 à 2024, une moyenne de 500 par jour. La plupart des nouveaux arrivants sont des recrutés de force

Parsemées de larges brèches, les lignes défensives ukrainiennes ne peuvent souvent plus être qualifiées de lignes, ressemblant plutôt à une série de trous clairsemés dans le sol. Selon les commandants interrogés, il est courant de ne disposer que d'une douzaine, voire moins, de fantassins pour couvrir un kilomètre de ligne de front. Les positions individuelles n'étant généralement occupées que par deux ou trois personnes, cela signifie qu'il y a souvent des centaines de mètres entre deux positions adjacentes. (...)

En raison du danger permanent d'être repérés et pris pour cible depuis les airs, les fantassins ont souvent reçu l'ordre de ne pas tirer à moins que l'ennemi ne soit presque au-dessus d'eux. « Les troupes restent aussi silencieuses que possible ; leur tâche principale est de repérer nos propres drones. Elles agissent, pour ainsi dire, comme des observateurs », a déclaré Taras. La guerre de 2025 en Ukraine est marquée par un paradoxe fondamental : les commandants restent attachés à l'idée que l'infanterie ne peut être complètement remplacée par des drones, mais dans le même temps, de nombreux secteurs du front sont déjà tenus avec des positions de première ligne effectivement vides. « Les drones nous ont vaincus », a écrit Serhii Churikov, officier d'infanterie de la 100e brigade mécanisée ukrainienne, sur Facebook en juin. « Il est temps de l'admettre : l'infanterie (officiellement les forces mécanisées) cesse d'être la branche principale des forces armées. » (...)

Les fantassins servant avant tout d'assistants et d'observateurs aux robots ! Soit dit en passant, les conséquences pour les forces ne disposant que de très peu de drones, au hasard les forces françaises, sont... dérangeantes. Valables aussi pour les autres pays européens ainsi que pour les Américains, d'ailleurs

« Le principe consistant à « ne pas reculer d'un pouce », c'est-à-dire à tenir ses positions à tout prix et à placer l'infanterie dans la zone de tir juste pour marquer le territoire comme contrôlé, conduit à des résultats discutables et à de lourdes pertes dans les unités de première ligne, en particulier dans l'infanterie », écrit Churikov. « En défendant des lignes défavorables « jusqu'au dernier homme », nous n'avons tout simplement plus les effectifs nécessaires pour tenir les lignes avantageuses. Au final, nous perdons à la fois des hommes et des positions. » (...)

C'est le fameux "Ordre N°227" de Staline, "Pas un pas en arrière !". Qui avait du sens à ce moment-là, mais semble avoir été transformé en principe universel...

« Un militaire qui a été constamment attaqué — disons pendant 40, voire 90 jours sur ses positions — et qui en ressort, c'est un héros », a déclaré Shatalov. « Mais il est peu probable qu'il y retourne. Soyons honnêtes à ce sujet. Même s'il n'a subi que des blessures légères, voire aucune, il n'est tout simplement pas prêt, moralement ou physiquement, à revivre cela une fois de plus. » (...)

 

C'est un vrai sujet de fond en effet , qui dépasse largement la guerre d'Ukraine, même si les conditions tactiques qui y règnent ne seront pas exactement identiques partout ailleurs.

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Le mirage 2000 en Ukraine. Le nombre pourrait monter à plus de 20 en fonction des livraisons de Rafale à l'Adlae.

https://euromaidanpress.com/2025/09/07/more-mirage-2000s/

L'Ukraine pourrait obtenir beaucoup plus de combattants français Mirage 2000

Davantage d'ex-Français Mirage 2000 signifie une capacité de brouillage aérien plus critique pour la force aérienne ukrainienne plus nombreuse.

par David Axe

07/09/2025

L'armée de l'air ukrainienne a perdu une importante capacité de brouillage aérien lorsque l'un de ses rares chasseurs ex-Français Dassault Mirage 2000 s'est écrasé le 22 juillet. Heureusement pour l'armée de l'air, la France devrait au moins doubler le nombre de Mirage supersoniques, l'aile delta des années 2000 qu'elle donne à l'Ukraine.

« La France annoncera qu’elle donne 20 Mirages au lieu de 10 », a récemment déclaré à Le Monde, l’ancien ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba. Au moins un observateur pense que la France finira par donner à l'Ukraine plus de deux douzaines d'avions à réaction, mais fortement améliorés dans les années 1980.

L'armée de l'air française vole toujours deux escadrons de Mirage 2000 autour de 26 cellules. Mais les nouveaux Dassault Rafales remplacent progressivement les Mirage 2000, libérant les avions excédentaires pour les transferts ultérieurs vers l'Ukraine.

Les avions supplémentaires mentionnés par Kuleba adouciraient le coup de l'accident de juillet. Une « défaillance de l'équipement d'avion » s'est produite pendant un vol d'entraînement en soirée, l'armée de l'air a signalé à l'époque. Le pilote s'est éjecté - et une équipe de recherche l'a rapidement attrapé. « Il n'y a pas eu de victimes sur le sol », selon l'armée de l'air.

C’était un autre autre d’une série d’incidents qui ont épuisé l’inventaire ukrainien de nouveaux avions de guerre de fabrication occidentale. Le service a également perdu quatre de ses anciens F-16 européens Lockheed Martin depuis que les combattants ont commencé à effectuer des sorties de combat en août. Trois pilotes sont morts.

Plus de Mirage 2000 et de F-16 arrivent, mais nous ne savons pas encore exactement combien - ni quand. La France peut faire un don de quelques dizaines de Mirage 2000. Pendant ce temps, la Belgique, le Danemark, les Pays-Bas et la Norvège ont annoncé au moins 87 F-16 tombants. Il est possible qu'une cinquantaine de F-16 se trouvent déjà en Ukraine ou en Roumanie, où les instructeurs de l'OTAN forment des pilotes ukrainiens.

Jets sans brouilleurs

Entre ses ex-Sukhoi Su-24s, Su-25 et Su-27 survivants, les MiG-29 Mikoyan et les Mirage 2000 et les F-16, l'armée de l'air ukrainienne exploite encore environ 125 combattants - soit environ autant qu'avant la Russie a élargi sa guerre contre l'Ukraine en février 2022.

Au total, les Ukrainiens ont passé par profits et pertes près de 100 jets. Pour maintenir sa flotte de l'ère soviétique, l'armée de l'air ukrainienne a pris livraison de MiG-29 excédentaires en Slovaquie, en Pologne, en Azerbaidjan, et en excès de Su-25 de Croatie. Les techniciens ukrainiens ont également restauré de nombreuses abomasies au sol et les ont remises en service de première ligne.

Avec l'aide de leurs alliés, les Ukrainiens ont amélioré les anciens jets soviétiques pour transporter de nouvelles munitions de précision, y compris des missiles de croisière et des bombes glissantes. Mais les avions d'avions occidentaux sont encore mieux équipés, surtout en ce qui concerne les systèmes défensifs.

Les Américains ont équipé les F-16 ukrainiens de la fausse contre-mesures électroniques AN/ALQ-131. L'AN/ALQ-131 est une nouvelle capacité critique pour l'armée de l'air ukrainienne, qui est entrée dans la guerre plus large en 2022 sans capacité de brouillage aérien. Cela a révélé les avions d'avions ukrainiens au feu de missiles russes et a entraîné de lourdes pertes dans les premiers mois de la guerre au sens large.

Outre les AN/ALQ-131, les F-16 ont la possibilité de porter le système de distribution intégré de pneus et les systèmes de pylônes intégrés de combat électronique: PIDS et ECIPS.

PIDS éjecte les éjecteurs de la paille métallique et les fusées éclairantes à chaud pour parodier des radars entrants et des missiles antiaériens à guidage infrarouge. L'ECIPS abrite des défenses passives pour compléter la paille active et les fusées éclairantes, y compris le brouilleur AN/ALQ-162 pour vaincre les radars au sol et un système d'avertissement de missile AN/AAR-60 pour déclencher les défenses.

L’AN/ALQ-131, en particulier, peut « vous donner une poche de supériorité aérienne pour un moment donné pour atteindre un objectif qui a une importance stratégique et un impact », a expliqué un responsable américain.

Étudier davantage

Les missiles ukrainiens pourraient couper les 9 milliards de dollars utilisés par Poutine pour payer les soldats

Les Mirage 2000 sont également équipés d'une combinaison de récepteurs d'avertissement radar Serval, de brouilleurs de sabre et de paillettes Eclair. Cette suite de contre-mesures électroniques était à la pointe de la guerre aérienne dans les années 1980, mais a commencé à prendre du retard par rapport à une génération plus tard.

Reconnaissant cela et appréciant la gravité de la menace des missiles russes à propos de l'Ukraine, le ministère français de la Défense a promis d'installer de nouvelles contre-mesures électroniques dans les Mirage 2000 avant de les transférer en Ukraine. Il est probable que le ministère faisait référence à la suite de contre-mesures intégrées, principalement analogique, Mark 2, ou de la suite de contre-mesures intégrées entièrement numériques, Mark 3.

L'armée de l'air ukrainienne a tiré pleinement parti de la capacité des F-16 et des Mirage 2000 à remplir les écrans radar russes avec un bruit électronique. Les F-16 « agissent comme « défense aérienne volante » avec une technologie avancée d’alerte aux missiles », a noté le groupe d’analyse de l’équipe de renseignement sur les conflits pro-Ukraine.

L'arrivée des premiers F-16 en août, et des premiers Mirage 2000 six mois plus tard, ont permis à l'armée de l'air d'organiser des forfaits de frappe complexes mélangeant des avions ex-soviétiques et d'ex-avions européens combinant différentes capacités offensives et défensives.

"Parfois quand nous arrivons, il y a déjà des F-16 qui y attendent, ou parfois Mirages", a déclaré un pilote de chasse ukrainien dans une vidéo officielle de mars. Les F-16 et Mirage 2000 « couvrent l’ensemble du paquet qui y est envoyé pour frapper nos ennemis, soit ils se frappent eux-mêmes », a déclaré le pilote.

Tout cela, c'est-à-dire que chaque F-16 ou Mirage 2000 Ukraine perd des coûts plus qu'une seule cellule. Sans la capacité critique de brouillage fournie par les anciens jets occidentaux, les paquets de frappe complexes de l'Ukraine pourraient se défaire.

Il est donc heureux que la France soit sur le point de remettre plus de Mirage 2000.

Modifié par herciv
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Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Intéressant l'attaque des ponts. Il n'y en a pas tant que ça sur le Dniepr.

Une preuve que les négociations sous l'égide de Witkoff avancent bien...

il y a 10 minutes, Colstudent a dit :

Si tout les ponts sur le Dniepr étaient détruits ça aurait un impact ?

Pareil que si on détruisait tous les ponts sur le Rhône, avec l'armée italienne en train de forcer les cols des Alpes.

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il y a 1 minute, Colstudent a dit :

Si tout les ponts sur le Dniepr étaient détruits ça aurait un impact ?

La logistique ukrainienne, autant civil que militaire vient exclusivement de l'ouest. A priori les frontière Biélorusse et Russe sont fermées de fait.

Une carte pour illustrer :

Pologne, Slovaquie, Hongrie, Roumanie ... débouche sur la partie rive occcidentale ukrainienne du Dniepr. Toutes ces marchandise il faut bien les acheminer rive orientale, ne serait ce que pour les civils qui y vivent. Et bien sur pour les militaire qui y combattent aussi.

S'il n'y a plus de pont ... le débit logistique risque d'etre perturber notablement. Les solutions par bateau débitent beaucoup moins, nécessitent des rives adapté donc des travaux etc.

Je n'ai jamais compris pourquoi la Russie n'avait pas entamer sa campagne par là. couper le pays en deux. Probablement parce qu'ils comptaient bien se servir des ponts en question rapidement après.

Si aujourd'hui il les détruisent c'est peu etre qu'ils commencent à capituler concernant l'occupation de la rive orientale.

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il y a 4 minutes, Colstudent a dit :

Si tout les ponts sur le Dniepr étaient détruits ça aurait un impact ?

Le truc c'est que de nombreux "ponts" sont aussi des barrages qu'il n'est pas simple de détruire de manière définitive.

L'effet est naturellement logistique, ça perturbe grandement le flux normal de circulations. Mais c'est comme du côté de Kherson, pour véritablement "détruire" un pont il faut y aller avec plus qu'un drone ou même un missile. Souvent la destruction efficace d'un pont passe par la pose de charges explosives sur des endroits clés.

Comme le pont de Crimée, un camion bourré de 23 tonnes d'explosifs, le pont a été reconstruit. Alors un drone Shahed, c'est du genre à endommager le revêtement, mettre le pont sous restauration quelques jours et puis ça repart ensuite. 

Pour les russes il faudrait frapper l'ensemble des ponts sur le Dniepr de manière permanente et quotidienne pour en tirer véritablement l'effet de "rupture" logistique sur eux. Car derrière les ukrainiens vont réparer (même de manière rapide en attendant des travaux plus lourd, comme avec les voies de chemin de fer. Les occidentaux pourraient donner des équipements comme des ponts flottants, des ponts Bailey qui pourraient être suffisant sur certains points réduit comme au niveau des barrages, il y aura un renforcement de la défense aérienne sur ces zones.

Dans la situation actuelle, même si sur une carte on se dit qu'il suffit de les frapper pour que l'Ukraine soit coupé en deux, dans les faits c'est un peu plus complexe que ça. Pour Moscou une attaque massive sur les ponts doit servir pour un moment donné, c'est le genre de truc justement qu'ils auraient pût faire au début du conflit, sauf que leur objectif était de prendre toute l'Ukraine et non seulement la partie Est du fleuve et encore moins juste de 4 oblasts. Le faire aujourd'hui serait un signe qu'ils abandonnent définitivement l'idée un jour de passer à l'Ouest du fleuve. Je pense que du côté du Kremlin l'idée reste présente, si les ponts peuvent perturber la logistique militaire dans un sens (même si aujourd'hui on n'est plus trop dans l'idée d'envoyer des milliers de blindés) ils sont également très "utile" pour permettre l'évacuation des civils. Il ne faut pas s'en cacher, le dépeuplement de l'Est de l'Ukraine est également une stratégie à défaut d'avoir réussi sa capture en 2022. Les russes aujourd'hui ne sont plus à sauver des russophones en Ukraine, planter des drapeaux sur des villes et villages sans habitants est pour eux la même chose, révélant de facto la vraie nature territoriale de cette opération militaire spéciale.

Par contre ces ponts doivent également être regardé dans l'autre sens. Pour les ukrainiens c'est la ligne ou ils pourront bloquer les russes dans l'hypothèse d'un effondrement militaire (ce qui est très peu probable). Les ukrainiens pèteront ces ponts s'il le faut, les russes sauf à envisager de nouveau une incursion depuis la Biélorussie, resteront sur cette frontière naturelle, l'Ukraine ne cessera pas d'exister. Mais l'effet de surprise de 2022 n'est plus d'actualité, masser à nouveau des forces bien plus conséquentes qu'en février 2022 en Biélorussie, repasser par des zones complexes ou l'on sait qu'ils ont déjà été mis en grosses difficultés logistiques (par des ponts, des marécages, forêts...) avec cette fois-ci des ukrainiens "prêts" sur cette zone avec du minage et autres , faut pas trop rêver. Il y a plus de chances de voir avant cela une conquête russe de la Biélorussie (chose qui est très certainement sur la table de Poutine).

Mais revenons sur les réalités du moment, la Russie est dans une très grande difficulté pour ne serait-ce prendre ses 4 oblasts. On est loin de voir les ukrainiens s'effondrer et laisser le pays à l'Est du fleuve aux russes. 

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