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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

Voilà ce qu'en dit Merchet :

https://www.lopinion.fr/international/le-kremlin-attaque-verite-ou-pretexte-a-lescalade (3 mai 2023)

Véritable opération ou fake news de la Russie ? Au fond, peu importe, le mal est fait. Qu’il s’agisse, ou non, d’un prétexte, l’annonce, ce mercredi à Moscou, que le Kremlin aurait été attaqué par deux drones ukrainiens dans le but d’assassiner Vladimir Poutine, constitue une escalade dans la guerre. En réaction, la Russie « se réserve le droit de répondre à cette attaque terroriste », qui aurait été déjouée par les défenses russes. L’Ukraine a aussitôt nié en être à l’origine.

Ce nouvel épisode intervient à moins d’une semaine du défilé militaire du 9 mai – maintenu – sur la place Rouge pour commémorer la victoire soviétique de 1945. Il témoigne de l’extrême nervosité des autorités russes à la veille de ces cérémonies.

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Un chasseur russe Sukhoï Su-35 a intercepté vendredi un avion polonais en mission pour Frontex au-dessus de la mer Noire, provoquant "une perte de contrôle" temporaire de appareil par les pilotes, selon un communiqué publié dimanche à Varsovie. Samedi soir, la Roumanie, qui avait été la première à évoquer l'incident, a dénoncé "un comportement agressif totalement inacceptable" de Moscou.

https://www.lorientlejour.com/article/1336715/un-avion-polonais-intercepte-par-la-russie-en-mer-noire.html

 

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il y a 20 minutes, Paschi a dit :

En Ukraine, une course contre-la-montre a commencé pour les agriculteurs dans les zones libérées par l'armée. C'est la période des semences, mais les terres entre Izioum et Kharkiv sont parsemées de mines et d'obus qui n'ont pas explosé.

https://www.rts.ch/info/monde/13989186-les-agriculteurs-ukrainiens-obliges-de-simproviser-demineurs-pour-semer.html

En lien indirect :

Guerre en Ukraine : six démineurs ukrainiens ont été tués par des tirs russes

https://mobile.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/direct-ukraine-le-patron-du-groupe-wagner-menace-de-quitter-bakhmout-et-ereinte-l-etat-major-russe_5810549.html#xtref=acc_dir

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Il y a 22 heures, Wallaby a dit :

Voilà ce qu'en dit Merchet :

https://www.lopinion.fr/international/le-kremlin-attaque-verite-ou-pretexte-a-lescalade (3 mai 2023)

Véritable opération ou fake news de la Russie ? Au fond, peu importe, le mal est fait. Qu’il s’agisse, ou non, d’un prétexte, l’annonce, ce mercredi à Moscou, que le Kremlin aurait été attaqué par deux drones ukrainiens dans le but d’assassiner Vladimir Poutine, constitue une escalade dans la guerre. En réaction, la Russie « se réserve le droit de répondre à cette attaque terroriste », qui aurait été déjouée par les défenses russes. L’Ukraine a aussitôt nié en être à l’origine.

Ce nouvel épisode intervient à moins d’une semaine du défilé militaire du 9 mai – maintenu – sur la place Rouge pour commémorer la victoire soviétique de 1945. Il témoigne de l’extrême nervosité des autorités russes à la veille de ces cérémonies.

... Ce peut-être aussi (?) une opération pour se créer une possibilité au besoin, d'annuler au dernier moment le défilé du 09 mai en mettant en cause le risque d'actions "terroristes" ukrainien ... 

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Il y a 19 heures, Wallaby a dit :

https://www.science.org/content/article/we-are-cut-tensions-russia-are-hobbling-arctic-research (3 mai 2023)

En 2010, le président russe Vladimir Poutine, alors premier ministre, a visité une station de recherche isolée sur l'île de Samoylov, dans l'extrême nord de la Sibérie. Depuis les années 1990, cette installation située sur le fleuve Lena est devenue un centre de collaboration entre l'Allemagne et la Russie sur l'évolution du pergélisol dans la région. "Je vois ici un bon exemple de coopération internationale", a déclaré M. Poutine à un groupe de scientifiques.

Aujourd'hui, alors que les chercheurs de l'Arctique se préparent pour leurs travaux d'été sur le terrain, la station de Samoylov met plutôt en évidence l'effondrement de la coopération internationale. Les scientifiques allemands ne se sont pas rendus à Samoylov depuis 2021, et le flux régulier de données sur le pergélisol s'est tari. Après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, l'Allemagne et d'autres pays européens ont rejoint les États-Unis et le Canada en interdisant à leurs scientifiques de collaborer à la plupart des projets avec la Russie, qui contrôle la moitié du littoral arctique. "Nous sommes coupés de cette partie de l'Arctique", déclare Anne Morgenstern, spécialiste du pergélisol à l'Institut Alfred Wegener (Allemagne), qui a coordonné la présence allemande à Samoylov. "C'est une véritable tragédie, et tout le monde espère que cette horrible guerre se terminera bientôt.

Cette rupture brutale met en péril des données sur le changement climatique, l'océanographie et l'écologie qui remontent à plusieurs décennies. Sur l'île de Samoylov, les capteurs qui mesurent les émissions de dioxyde de carbone et de méthane provenant du permafrost en cours de réchauffement fonctionnent probablement encore, selon M. Morgenstern. Mais aucune des données ne parvient aux scientifiques allemands, et elle se demande combien de temps les observations pourront être maintenues sans pièces détachées ou connaissances spécialisées en provenance d'Allemagne. "Nous pensons qu'il sera très difficile pour eux de maintenir les mesures à long terme", dit-elle.

Alors que les scientifiques et les institutions tentent d'aller de l'avant, le Conseil de l'Arctique, organe intergouvernemental chargé d'élaborer les politiques, reste dans l'impasse. Composé de représentants des huit nations arctiques, le Conseil ne finance pas directement la recherche. Mais il fixe les priorités en matière de recherche et coordonne les activités scientifiques. Après l'invasion, la plupart des travaux ont été gelés lorsque les représentants des sept pays occidentaux ont refusé de rencontrer leurs homologues russes, alors même que la Russie assurait la présidence du Conseil.

La Norvège prendra la présidence le 11 mai. Selon Jennifer Spence, experte en politique arctique à l'université de Harvard, qui a récemment siégé au sein du groupe de travail sur le développement durable du Conseil, elle pourrait tenter d'obtenir l'accord de tous les pays sur des règles de base qui permettraient aux comités de niveau inférieur du Conseil de reprendre les activités qui nécessitent la participation de la Russie.

Dans la mer de Barents, la Norvège et la Russie continuent d'échanger des données sur les pêcheries qu'elles géraient ensemble. Mais il ne s'agit que d'une infime partie de la coopération passée sur cette masse d'eau partagée, déclare Ole Arve Misund, directeur exécutif de l'Institut polaire norvégien. "Il s'agit du seul contact officiel", précise-t-il.

Les chercheurs s'efforcent également de maintenir les lignes de communication ouvertes. L'année dernière, les organisateurs norvégiens de la plus grande conférence scientifique sur l'Arctique, l'Arctic Science Summit Week, ont interdit aux Russes d'y participer. Cette année, les organisateurs autrichiens de l'événement ont autorisé les Russes à participer à condition qu'ils n'affichent aucune affiliation officielle avec une institution russe, par exemple en la mentionnant sur un badge. Mais seuls six scientifiques russes ont finalement participé à un rassemblement qui a attiré plus de 800 personnes, et cinq d'entre eux étaient en ligne.

Vladimir Romanovsky, expert en pergélisol à l'université d'Alaska Fairbanks, d'origine russe et détenteur de passeports américain et russe, est passé par la Turquie pour se rendre cet hiver à une conférence dans la région de Yakutsk, en Sibérie, où un bon ami dirige un programme de recherche sur le pergélisol. Il se dit heureux d'y être allé, notamment pour encourager les jeunes chercheurs qu'il a rencontrés. "Je continuerai à soutenir ces relations, simplement pour que ces jeunes gens aient un peu d'espoir.

Il s'inquiète toutefois de la mise en péril du programme qu'il coordonne pour suivre les températures du pergélisol dans l'ensemble de l'Arctique. Il a dû renoncer à envoyer de l'argent à ses collègues russes pour les aider dans leur travail. Il explique que ces derniers sont réticents à accepter des fonds de recherche provenant de l'étranger, craignant d'être qualifiés d'"agents étrangers", ce qui pourrait les exposer à un contrôle gouvernemental ou à une arrestation. "La prochaine saison de terrain est remise en question", déclare-t-il.

Que les scientifiques soient inquiets, je le conçois volontiers mais je m'interroge sur la volonté affichée des dirigeants Russes comme ceux d'autres nations concernées par le réchauffement accéléré dans l’Arctique quand je lis ce genre d'article :

https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=3126

L' Ambivalence semble de rigueur, l’appât de gains territoriaux et leurs exploitations sont déjà planifiés.
Bref, c'est pas l'absence ou le rétablissement des communications entre scientifiques qui y changera quelque chose.
Qu'en pensent les experts sur le conflit actuel entre Russes et Ukrainiens et l'impact sur le réchauffement climatique tant décrié pendant que l'on demande au monde entier de faire des efforts ?
 

Modifié par MIC_A
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il y a une heure, MIC_A a dit :

Que les scientifiques soient inquiets, je le conçois volontiers mais je m'interroge sur la volonté affichée des dirigeants Russes comme ceux d'autres nations concernées par le réchauffement accéléré dans l’Arctique quand je lis ce genre d'article :

https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=3126

L' Ambivalence semble de rigueur, l’appât de gains territoriaux et leurs exploitations sont déjà planifiés.
Bref, c'est pas l'absence ou le rétablissement des communications entre scientifiques qui y changera quelque chose.
Qu'en pensent les experts sur le conflit actuel entre Russes et Ukrainiens et l'impact sur le réchauffement climatique tant décrié pendant que l'on demande au monde entier de faire des efforts ?
 

Ça fait très longtemps que la perception du réchauffement climatique est ambivalente en Russie. D'un côté, le risque qu'une grande partie du pays s'assèche se transforme en désert, de l'autre le vieux rêve de la conquête du Grand Nord et son exploitation. 

Il y a un réel courant idéologique en Russie considérant le changement climatique comme une opportunité pour le pays, qui y obtiendrait de nombreuses terres fertiles, riches et plus faciles d'accès et d'exploitation.

Le hic, c'est que les études sur le sujet en Russie n'ont pas montré les grands profits espérés : les terres embaclées depuis des millénaires ne sont pas riches, les ressources dans le coin sont certes nombreuses mais pas très intéressantes comparées à celles déjà disponibles, et de toute manière la Russie n'a pas les réserves humaines pour coloniser ces terres alors que le pays est en déclin demographique et connaît toujours de surcroît un exode rural.

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Le vers est dans le fruit en Allemagne.

Image sans contexte et sans possibilités d'y voir plus qu'une cinquantaine d'individus. 

C'est plus que personne ne disent rien qui est affligeant bien que dans le contexte allemand c'est délicat. ( c'est l'utilisation du drapeau russe moderne dans le contexte du 8 mai que je ne comprends pas.)

 

https://twitter.com/TheDeadDistrict/status/1655273340720775170?s=20

 

Préparatifs défilé du 9 mai à Volgograd seulement 2 chars dont 1 T90S modèle pas sensé être rentré en service dans l'armée russe.

Modifié par Connorfra
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Il y a 4 heures, olivier lsb a dit :

Un fil très intéressant sur la Pobedobesie, à savoir le culte et la fétichisation du fait militaire soviétique de la 2nde GM, dans le contexte de la Russie d'aujourd'hui.

Le culte des morts est aussi ancien que l'homme préhistorique. Vouloir supprimer le culte des morts, c'est vouloir nous renvoyer à ce qui précède l'homme préhistorique, donc à l'animalité. Donc l'idéologie qui nous dit ou qui dit aux Russes de supprimer le culte des morts est une idéologie monstrueuse. Le culte est une étape importante du processus d'hominisation.

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il y a 54 minutes, Wallaby a dit :

Le culte des morts est aussi ancien que l'homme préhistorique. Vouloir supprimer le culte des morts, c'est vouloir nous renvoyer à ce qui précède l'homme préhistorique, donc à l'animalité. Donc l'idéologie qui nous dit ou qui dit aux Russes de supprimer le culte des morts est une idéologie monstrueuse. Le culte est une étape importante du processus d'hominisation.

Oui mais pour ce qui est d'actualité en Russie, le culte des morts (défilé des héros de familles) risque de télescoper ceux des guerres patriotiques avec ceux tués en Ukraine, et suivant l'ampleur ça peut être embarrassant pour le Kremlin ...

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il y a 29 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

Oui mais pour ce qui est d'actualité en Russie, le culte des morts (défilé des héros de familles) risque de télescoper ceux des guerres patriotiques avec ceux tués en Ukraine, et suivant l'ampleur ça peut être embarrassant pour le Kremlin ...

Je doute que ce soit gênant pour le Kremlin, au contraire ce parallèle est cultivé dans de larges pans de la société russe...

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

Le culte des morts est aussi ancien que l'homme préhistorique. Vouloir supprimer le culte des morts, c'est vouloir nous renvoyer à ce qui précède l'homme préhistorique, donc à l'animalité. Donc l'idéologie qui nous dit ou qui dit aux Russes de supprimer le culte des morts est une idéologie monstrueuse. Le culte est une étape importante du processus d'hominisation.

Nous, Homo sapiens, relevons du règne animal. De le classe des mammifères et de l'ordre des primates. À ceci près que nous sommes les seuls animaux à tuer pour des concepts, pour l'intérêt ou simplement pour le plaisir. La guerre en Ukraine en est la triste illustration, parmi bien d'autres auparavant. Pas de quoi se vanter d'être un homme.

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il y a 18 minutes, Hibernatus a dit :

Nous, Homo sapiens, relevons du règne animal. De le classe des mammifères et de l'ordre des primates. À ceci près que nous sommes les seuls animaux à tuer pour des concepts, pour l'intérêt ou simplement pour le plaisir. La guerre en Ukraine en est la triste illustration, parmi bien d'autres auparavant. Pas de quoi se vanter d'être un homme.

Merci d'en finir avec ce lamento philosophique et inexact (cf the besieged fortress).

 

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il y a une heure, FATac a dit :

Mais le faire tourner au fétichisme, le brandir comme un totem et un tabou, est une négation de l'acte de conscience qu'il représente. C'est le degré zéro de l'élévation et un retour cinglant vers l'obscurantisme et à une forme d'animalité : celle des moutons obéissant servilement et sans conscience à l'objet (et l'animateur) du culte.

Il vaudrait la peine d'étudier comment ce culte des morts russe se situe par rapport à la tradition judéo-chrétienne. La commémoration des morts existe partout, mais vouloir les faire revivre dans ce monde pourrait être condamné, si l'on était de mauvaise foi, comme païen. 

On pourrait par exemple prendre comme comparaison le défilé du 14 juillet, où des uniformes historiques sont également utilisés. Mais jamais d'enfants dans ces costumes, une nuance importante.
Il me semble aussi qu'en France, on évite plutôt, à l'échelle nationale, de représenter à nouveau avec des uniformes de la Grande Guerre, qui est la plus propice au culte des morts. Mais je ne sais pas si cela a été différent dans le passé. 

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il y a 12 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

Moi, ce genre de truc débile ...

1psihika_ne_postradala.jpg

ça me fait gerber.

Pauvre enfants, pauvre génération perdue ...

Et encore : ceux-ci protestent manifestement en exprimant leur désaccord (langage universel : gradation ouin ouAAA whAaa kof kof).

Les sinistres défilés de collégiens bien manipulables sont encore d'un autre niveau dans l'abject.

Modifié par Boule75
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12 hours ago, olivier lsb said:

Un fil très intéressant sur la Pobedobesie, à savoir le culte et la fétichisation du fait militaire soviétique de la 2nde GM, dans le contexte de la Russie d'aujourd'hui.

 

 

 

 

C'est donc un peu comme la Corée du Nord. Ce serait simplement amusant s'il n'y avait pas le sang versé par tous ces Ukrainiens au nom de ce qu'on appelle cette stupidité. Molotov-Ribbentrop, opportunément effacé de l'histoire, sans doute. Tout le monde (d'après ce que nous voyons) est tellement prêt à se déguiser et à faire semblant comme des enfants (et comme leurs propres enfants), ce doit être une belle époque pour être Russe, rien ne peut aller mal quand on pervertit l'histoire de cette façon.

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Je signale un post de @g4lly  dans le fil opérations militaires qui fait état de manœuvres diplomatiques impliquant sans doute la Chine une fois que l'offensive de Printemps ukrainienne aura amené ce qu'elle peut amener en terme de gains territoriaux et visant à  obtenir un cessez-le-feu.

Révélation

U.S. and Allies Look at Potential China Role in Ending Ukraine War

Bojan Pancevski and Laurence Norman in Berlin and Vivian Salama in Washington

An expected offensive by Ukraine is seen as paving way for negotiations with Russia

Updated May 7, 2023 2:45 pm ET

Some U.S. and European officials said they believe that Ukraine’s planned spring offensive could pave the way for negotiations between Kyiv and Moscow by the end of the year, and that China could help bring Russia to the table.

The willingness to encourage negotiations and seek out a role for China in talks represents a shift in Western thinking, particularly in the U.S., which has been highly skeptical of any involvement for Beijing given China’s longstanding support for Moscow. Secretary of State Antony Blinken publicly expressed cautious optimism recently that Beijing could help defuse the conflict. 

The approach is based on the belief that neither side has the ability to continue fighting indefinitely, and that Beijing’s willingness to play a role in international peace talks should be tested, the officials said. Still, they remain uncertain about Russia’s willingness to negotiate a cease-fire under Russian President Vladimir Putin.

The interest in negotiations brings Washington in closer alignment with some European countries, which are eager to see the conflict end, or at the very least moderate in intensity, and have been the most intent on discussing some resolution this year. The U.S., the U.K. and other countries have been publicly saying that Ukraine should be supported as long as it takes to defeat Russia. 

“We have been clear that we will continue to support Ukraine as they defend their country from Russia’s unprovoked invasion, and that support will continue,” said Adam Hodge, a spokesman for the National Security Council. “Unfortunately, we see no signs that Russia is preparing to stop its attacks on the Ukrainian people. That’s why we are committed to continuing to help Ukraine protect its people against Russian aggression.”

French President Emmanuel Macron has been the most explicit in pushing Ukraine to seek negotiations with the Kremlin after the spring offensive. Officials at the White House and State Department have long maintained that all wars end at the negotiating table, but said that it will require a genuine interest on the part of Russia to approach any talks in good faith. The military aid dispatched to Ukraine is designed to put Kyiv in a stronger negotiating position.

Key U.S. officials on the National Security Council are in favor of negotiations, according to European officials, while the State Department and the Central Intelligence Agency have been more skeptical, eager to see how the offensive goes before pitching for a diplomatic off-ramp.

An NSC spokesperson disputed European accounts that there is division within the administration. The State Department and the CIA didn’t respond to a request for comment.

Senior officials in Paris and Berlin who are familiar with their leaders’ discussions with President Biden

say they expect the White House to attempt to facilitate talks following the Ukrainian offensive’s anticipated gains.

The aim is for Ukraine to regain important territory in the south, a development that could be interpreted as a success even if Russia retains chunks of territory its forces have occupied.  

Olaf Scholz, the German chancellor, will host Ukrainian President Volodymyr Zelensky in Berlin this month on what is set to be his first trip to Germany since Russia invaded in February 2022. While Mr. Scholz won’t pressure Mr. Zelensky into talks, Mr. Biden is expected to signal to the Ukrainian leader that cease-fire talks might be opportune in the coming months, European officials said.

The push to negotiate comes in the midst of concern on both sides of the Atlantic that the scale of support provided by allies to Ukraine for the coming push will be hard to match in the future if the war grinds into a stalemate. The supply of ammunition is a key problem because Western industrial capacity has proven unable to meet its own demands while supporting Ukraine, several officials and industry leaders said.

A number of senior officials across European governments expressed concern about the high attrition rates of troops and materiel in Ukraine, whose population is less than one-third of Russia’s.

The European push for negotiations isn’t a consensus. Poland, the Baltic states, other smaller nations and some officials from the U.K. believe that Ukraine should be given the time it needs to make gains—even if the coming spring offensive doesn’t reshape the battlefield.

Russia faces challenges sustaining its war effort, which some believe could force it to the negotiating table. Testifying May 4 on Capitol Hill, Director of National Intelligence Avril Haines

said U.S. intelligence agencies assess that Mr. Putin has little interest in negotiating a definitive settlement of the conflict and is still assuming that the West’s will to support Ukraine will erode over time. 

“We continue to assess that Putin most likely calculates that time works in his favor,” said Ms. Haines. 

She added that the Russian leader has probably scaled back his near-term goals in Ukraine of consolidating control in the east and south of the country and ensuring that Kyiv never joins the North Atlantic Treaty Organization. If Mr. Putin accedes to a “negotiated pause” in the conflict, she said, his goal might be to use the time to rebuild Russia’s forces for future offensive operations.

It couldn’t be determined what any sort of negotiations would look like, but officials in Paris and Berlin said they are interested in a broadly framed cease-fire agreement that would potentially involve China among its guarantors.

In February, China called for peace talks to end the war in Ukraine, outlining its plan in a 12-point document, and casting itself as a neutral mediator. 

That same month, Mr. Macron offered in private to Mr. Zelensky to host a peace conference in Paris to negotiate a cease-fire when Kyiv decides the time is right. Mr. Zelensky said he would only participate if Mr. Biden and Chinese leader Xi Jinping attended. 

“China will continue to promote negotiations for peace and make its own efforts for an early cease-fire and restoration of peace,” the Chinese Embassy in Washington said in a statement.

Mr. Macron and his officials, as well as other Europeans officials, have since prodded Beijing to play a constructive role in diplomacy. Those efforts culminated in Mr. Xi calling Mr. Zelensky in April for the first time since the war began, although officials briefed on the conversation said the call deflated hopes that the Chinese leader would shift away from supporting Russia and contained no clear commitments to uphold Ukraine’s demands. 

Mr. Xi, who made a high-profile visit in March to the Kremlin, where he expressed support for Mr. Putin, will soon dispatch an envoy to Kyiv. 

“It is too early to be able to say anything, and we are now waiting for Xi’s representative to arrive in Kyiv,” said a senior member of the Ukrainian government.

Nonetheless, key European leaders are now confident that China is eager to remain involved in eventual cease-fire negotiations, several European officials said.

That sentiment was echoed by Mr. Blinken. “In principle, there’s nothing wrong with that,” he said last week at a Washington Post forum. He added that if there are countries with significant influence “that are prepared to pursue a just and durable peace, we would welcome that. And it’s certainly possible that China would have a role to play in that effort.” Mr. Blinken also said he wasn’t sure that Beijing accepted the proposition that Moscow was the aggressor.

Until recently, a number of U.S. and European officials were saying that China’s open support for Russia since the war began made Beijing unpalatable as a negotiating partner for ending the war.

Kyiv welcomes any country that can play a constructive role in their pursuit of peace, but didn’t believe Beijing was crucial, Ukraine’s ambassador to the U.S., Oksana Markarova, said recently.

Western leaders are now slowly moving toward a consensus that halting the conflict might be the best option, said Fiona Hill, a former National Security Council official responsible for Russian policy, now with the Brookings Institution.

“This seems to be where we are trending,” she said. “Freeze the conflict and stop the slaughter, because everybody would like this to stop.” 

Mr. Putin has shown no public sign of winding down the war or his objectives, despite mounting losses. Any durable arrangement will most likely involve Mr. Zelensky’s acceptance of occupation of Ukrainian territory by Russia, Ms. Hill said.

“Is it sufficient for Ukraine to have effectively given up territory and countless lives and to say, ‘OK, this is what we died for?’ ” Ms. Hill asked.

—Warren P. Strobel contributed to this article.

Write to Bojan Pancevski at bojan.pancevski@wsj.com, Laurence Norman at laurence.norman@wsj.com and Vivian Salama at vivian.salama@wsj.com

 

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