wagdoox Posté(e) le 3 octobre 2022 Share Posté(e) le 3 octobre 2022 il y a une heure, Patrick a dit : En quoi? On vient de voir que Naval Group avait ramassé 550 millions d'€! Les études préliminaires non remboursées? Mais voyons, tu vis à une époque où pondre un powerpoint et un CGI c'est suffisant pour raconter à la terre entière que tu sais fabriquer des Goldorak porte-avions... Pour Naval Group c'était une bonne idée en tout cas, mais ils ne doivent pas savoir faire de sous-marins... Et je pense de même qu'il y a un marché pour ce genre de navires. Quant aux systèmes US sur des coques non-US désolé mais l'acier n'a pas de nationalité. C’est une succession de nous reponse en effet de manche. Tu crois vraiement que l’annulation etait indolore ? ng n’a jamais pensé que c’etait une bonne idee. La difference c’est ng s’en moque tant que le client paie, tout est faisaible jusqu’au jour ou le client ne peut ou veut plus payer ses propres delires. La coque tu fais a nouveau semblant de pas comprendre, mettre un rond dans un trou carré n’est pas un probleme ou une solution en fonction de la nationalité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 C'st pas un problème de nationalité en tant que tel, mais de bonne volonté du partenaire étranger à faire le boulot qui lui revient quand il sait très bien que s'il foire, c'est pas lui mais toi qui sera blâmé. Lockheed Martin, par exemple, a annoncé que l'intégration d'un canon de 40 mm était très au delà de ses compétences et qu'ils n'y arriveraient jamais. Apparemment c'est crédible... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SLT Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 (modifié) "Aukus alliance: Australia on track to unveil nuclear submarine plan in early 2023 | South China Morning Post" https://www.scmp.com/news/world/united-states-canada/article/3194678/aukus-alliance-australia-track-unveil-nuclear?module=perpetual_scroll_0&pgtype=article&campaign=3194678 Il devrait y avoir une annonce officielle dans la première moitié de 2024, soit en cohérence avec la période de 18 mois initialement annoncée. On a un peu l'impression qu'ils se rendent compte que c'est difficile, compliqué et long à construire, et qu'ils vont avoir un trou dans leur "raquette capacitaire défensive". L'annonce devrait répondre à toutes les questions sur le sujet (ouh, j'ai hâte pour le coup ) L'article (en caché même s'il est disponible intégralement et gratuitement sur le site pour le moment) Spoiler Aukus alliance: Australia on track to unveil nuclear submarine plan in early 2023 - Australia’s announcement will include a timeline for the arrival of the nuclear-powered submarines and how to bridge any capability gaps - It is part of its project with the US, UK under the Aukus security agreement for closer collaboration on defence, research Australia is on track to make an announcement “in the first part of next year” on the path to acquiring nuclear-powered submarines under its project with the US and the UK, Defence Minister Richard Marles said. “You don’t build a nuclear-powered submarine quickly, and so the question of when we would be able to have the first submarine in the water is one that is very pertinent to us,” Marles said on Saturday at a joint news conference with US Defence Secretary Lloyd Austin after talks in Honolulu. Australia, the UK and the US announced a security agreement known as Aukus on September 15, 2021, pledging to cooperate more closely on defence and research. Under the deal, the US and the UK will work with Australia to help construct and maintain a fleet of nuclear-powered submarines, expanding Australia’s military reach in the Asia-Pacific region. “It was great with Secretary Austin to affirm the progress there,” Marles said. While extending the life of its existing, non-nuclear subs, Australia is seeking to “minimise and plug any capability gap,” Marles said. The announcement will involve a timeline for the arrival of the nuclear-powered models and how to bridge any capability gap, he said. Austin renewed US warnings of China’s expanding role, citing “a growing challenge from autocratic countries” in the region and globally. “We’re deeply concerned by China’s aggressive, escalatory and destabilising military activities in the Taiwan Strait and else where in the region,” he said. Marles said China is seeking “to shape the world around it a way that we have not seen before”, posing a challenge for countries seeking “seeking to uphold the global rules-based order”, including freedom of the seas. The Aukus agreement has been criticised by some of Australia’s neighbours, with China in particular escalating its concerns to the International Atomic Energy Agency (IAEA). Beijing argued that the agreement to give Australia nuclear submarine technology breached international non-proliferation treaties. After IAEA Director General Rafael Mariano Grossi said he was satisfied with the Aukus partners’ engagement so far, Chinese Foreign Ministry spokesperson Mao Ning accused the agency of turning “a blind eye” to international concerns. Et une traduction DeepL Quote L'alliance Aukus : L'Australie est en bonne voie pour dévoiler son plan de sous-marins nucléaires début 2023 - L'annonce de l'Australie comprendra un calendrier pour l'arrivée des sous-marins à propulsion nucléaire et la manière de combler les éventuelles lacunes en matière de capacités. - Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'accord de sécurité Aukus conclu avec les États-Unis et le Royaume-Uni en vue d'une collaboration plus étroite en matière de défense et de recherche. L'Australie est en bonne voie pour faire une annonce "dans la première partie de l'année prochaine" sur la voie de l'acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire dans le cadre de son projet avec les États-Unis et le Royaume-Uni, a déclaré le ministre de la défense Richard Marles. "On ne construit pas rapidement un sous-marin à propulsion nucléaire, et la question de savoir quand nous pourrions avoir le premier sous-marin à l'eau est donc très pertinente pour nous", a déclaré M. Marles samedi lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, après des entretiens à Honolulu. L'Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis ont annoncé un accord de sécurité connu sous le nom d'Aukus le 15 septembre 2021, s'engageant à coopérer plus étroitement en matière de défense et de recherche. Dans le cadre de cet accord, les États-Unis et le Royaume-Uni travailleront avec l'Australie pour l'aider à construire et à entretenir une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire, élargissant ainsi la portée militaire de l'Australie dans la région Asie-Pacifique. "C'était formidable avec le secrétaire Austin d'affirmer les progrès réalisés là-bas", a déclaré M. Marles. Tout en prolongeant la durée de vie de ses sous-marins non nucléaires existants, l'Australie cherche à "minimiser et à combler toute lacune en matière de capacité", a ajouté M. Marles. L'annonce comprendra un calendrier pour l'arrivée des modèles à propulsion nucléaire et la manière de combler tout écart de capacité, a-t-il ajouté. M. Austin a renouvelé les mises en garde américaines contre le rôle croissant de la Chine, citant "un défi croissant de la part des pays autocratiques" dans la région et dans le monde. "Nous sommes profondément préoccupés par l'agressivité, l'escalade et les activités militaires déstabilisantes de la Chine dans le détroit de Taiwan et ailleurs dans la région", a-t-il déclaré. M. Marles a déclaré que la Chine cherche "à façonner le monde qui l'entoure d'une manière que nous n'avons jamais vue auparavant", ce qui constitue un défi pour les pays qui "cherchent à faire respecter l'ordre mondial fondé sur des règles", notamment la liberté des mers. L'accord Aukus a été critiqué par certains des voisins de l'Australie, la Chine en particulier ayant fait part de ses inquiétudes à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Pékin a fait valoir que l'accord visant à donner à l'Australie la technologie des sous-marins nucléaires violait les traités internationaux de non-prolifération. Après que le directeur général de l'AIEA, Rafael Mariano Grossi, se soit déclaré satisfait de l'engagement des partenaires Aukus jusqu'à présent, le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Mao Ning, a accusé l'agence de fermer les yeux sur les préoccupations internationales. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Une petite synthèse plutôt factuelle à mon avis sur l'état du programme, et l'annonce de l'annonce officielle ;) Rien de bien neuf mais curieusement factuel je trouve, comme si c'était un assez bon journaliste qui avait rédigé cet article. Modifié le 5 octobre 2022 par SLT Rajout article et traduction 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 Ils sont dans les délais au niveau de leur powerpoint qui expliquera comment tenir sans nouveau sous-marin avant 2045. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 il y a une heure, SLT a dit : On a un peu l'impression qu'ils se rendent compte que c'est difficile, compliqué et long à construire, et qu'ils vont avoir un trou dans leur "raquette capacitaire défensive". On a aussi l'impression que la France sert encore une fois de lièvre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 il y a 56 minutes, herciv a dit : On a aussi l'impression que la France sert encore une fois de lièvre. Communiqué de la Fédération Australienne des Leporides qui proteste contre AUKUS #balancetonbaton Révélation 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cazadores de montaña Posté(e) le 16 octobre 2022 Share Posté(e) le 16 octobre 2022 BAE Systems s'est vu attribuer le cycle de vie des trois destroyers Hobart sur les 6 prochaines années. Je ne sais pas s'il y a eu un vol de personnel de Navantia-Australie vers BAE Systems, puisque ce dernier a signalé qu'il dispose de 100 personnes ayant le niveau et l'expérience nécessaires pour entretenir les Hobarts. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 17 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 octobre 2022 Selon le Figaro : Sous-marins australiens: la France se repositionne On notera que le sous-marin proposé est quelque peu surprenant ... puisqu'il est russe ! Bon, soit la politique commerciale de Naval Group est très créative, soit le Figaro fait portnawak. Hmmm... 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 18 octobre 2022 Share Posté(e) le 18 octobre 2022 Ou alors... Vous savez si le neveu de Valentin Zhukovsky est arrivé à Toulon ou pas encore ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 20 octobre 2022 Share Posté(e) le 20 octobre 2022 Le 03/10/2022 à 09:07, ARMEN56 a dit : « New Delhi, le 1er octobre Alors que la Chine a retiré un projet de résolution à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) contre l'AUKUS (Australie-Royaume-Uni-États-Unis) cherchant à fournir à l'Australie des sous-marins à propulsion nucléaire, l'Inde a revendiqué le mérite du lobbying en coulisses pour contrecarrer tentative. « L'Inde a adopté une vision objective de l'initiative, reconnaissant la justesse de l'évaluation technique de l'AIEA. La mission indienne auprès de l'AIEA à Vienne a travaillé en étroite collaboration avec de nombreux États membres de l'AIEA à cet égard », a déclaré une source qui a souligné que les sous-marins pourraient être à propulsion nucléaire, mais qu'ils seraient armés d'armes conventionnelles. « Le rôle réfléchi de l'Inde a aidé de nombreux petits pays à adopter une position claire sur la proposition chinoise. Réalisant que sa résolution n'obtiendrait pas le soutien de la majorité, la Chine a retiré son projet de résolution le 30 septembre », a déclaré la source, tout en évoquant le drame qui s'est déroulé lors de la Conférence générale de l'AIEA qui s'est terminée vendredi à Vienne. La Chine avait fait valoir que l'initiative AUKUS était en violation du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Le représentant permanent de la Chine auprès de l'ONU à Vienne, Wang Qun, a déclaré : « Les trois pays ne seront pas en mesure de contraindre l'AIEA à s'engager dans des activités de prolifération, à kidnapper le secrétariat et à bloquer le processus d'examen intergouvernemental, qui a été convenu par consensus au sein du conseil d'administration. de l'agence à quatre reprises. Au grand dam de l'AUKUS, la Chine a réussi à inclure à l'ordre du jour de l'AIEA, le "transfert des matières nucléaires dans le cadre de l'AUKUS et ses garanties sous tous les aspects dans le cadre du TNP". Alors que plusieurs rounds de discussions ont eu lieu entre une équipe de l'AIEA et l'AUKUS sur la question de la surveillance, la Chine veut transformer ces discussions techniques en un processus intergouvernemental. » https://www.tribuneindia.com/news/nation/india-foils-chinas-bid-on-resolution-against-aukus-437288 Pardon, je reviens un peu en arrière Ce papier de tribuneindia n'est absolument pas sourcé. Le seul contenu analogue que j'ai pu trouver, c'est https://www.indianewsnetwork.com/20221001/india-thwarted-china-s-bid-to-pass-resolution-against-aukus-in-iaea également non sourcé. A prendre avec de grooooooosses pincettes, à mon avis. Quelqu'un a-t-il lu quelque part une déclaration indienne officielle concernant la propulsion nuke des soums AUKUS? Pas moi. Le 03/10/2022 à 10:47, SLT a dit : Pour une fois que la vision chinoise n'est pas totalement en inadéquation avec la position française, et que l'Inde milite dans le même sens... C'est pas commun. Je ne vois pas qui ça surprend vraiment : du matériel fissible, Uranium hautement enrichi, c'est du potentiel pour une arme nucléaire. Toutes les belles promesses ne changeront pas cet état de fait. Et peut importe qui les fait. Si ça passe pour cette fois ci, c'est un précédent historique et dangereux, comme on le dit sur ce fil depuis l'annonce du projet en gros. On est donc soit en face de personnes ignorantes et incompétentes, soit de sérieux hypocrites... (à tous les niveaux d'ailleurs, du politiques au civil sur internet qui milite pour la solution US) Là pour le coup, tu contresenses. Le papier en question prétend au contraire que l'Inde a contrecarré la Chine (mais pour ce que vaut ce papier, de toutes façons...) Mais pour le reste de ton propos, j'abonde: "UHE", "prolifération", "précédent historique", ... Sauf qu'à l'AIEA, ça leur en touche une sans faire bouger les deux autres: https://www.iaea.org/sites/default/files/22/09/govinf2022-20.pdf (...) 19. Depuis novembre 2021, l'Agence a engagé et tenu des consultations techniques avec l'Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis pour discuter des implications possibles de la propulsion nucléaire navale dans le cadre d'AUKUS sur la mise en œuvre des garanties de l'Agence. Ces consultations techniques se poursuivront dans un avenir prévisible. L'Agence reconnaît que l'AUKUS en est à ses débuts et que les parties concernées n'ont pas encore décidé de la manière précise dont il se développera. 20. Le Directeur général se félicite de l'engagement des parties à l'AUKUS avec l'Agence à ce jour et s'attend à ce qu'il se poursuive afin qu'elles respectent leur engagement déclaré de veiller à ce que les normes les plus élevées en matière de non-prolifération et de garanties soient respectées. Élément de langage: "(...) Les parties à l'AUKUS se sont engagées auprès de l'Agence et je m'attends [Grossi, patron de l'AIEA] à ce que cela continue afin qu'elles respectent leur engagement déclaré de veiller à ce que les normes les plus élevées en matière de non-prolifération et de garanties soient respectées." La formule est ressortie à chaque déclaration de l'agence lorsqu'il s'agit de l'aukus. Les garanties australiennes (le .pdf): 15. Dans une lettre adressée au Directeur général le 21 juillet 2022, l'Australie, au nom des parties à l'AUKUS, a déclaré, entre autres, que les parties à l'AUKUS recherchaient une voie optimale pour fournir à l'Australie une capacité de sous-marin à propulsion nucléaire et à armement conventionnel. Selon l'Australie, leur approche s'articule autour de quatre éléments clés : (i) en ce qui concerne le cycle du combustible nucléaire, l'Australie a déclaré qu'elle "ne poursuivra pas l'enrichissement ou le retraitement de l'uranium dans le cadre de cette initiative" et n'a "aucun projet de fabrication de combustible nucléaire dans le cadre de cet effort" ; (ii) "il est proposé que l'Australie reçoive des unités de puissance complètes et soudées. Ces groupes moteurs sont conçus de telle sorte que l'extraction de toute matière nucléaire serait extrêmement difficile et rendrait le groupe moteur, et le sous-marin, inopérants. En outre, la matière nucléaire à l'intérieur de ces réacteurs ne serait pas sous une forme pouvant être utilisée directement dans des armes nucléaires sans traitement chimique supplémentaire, ce qui nécessiterait des installations que l'Australie ne possède pas et ne cherchera pas à obtenir" ; (iii)L'Australie a déclaré qu'elle "s'engageait déjà régulièrement auprès de l'AIEA dans l'élaboration d'une méthode de vérification appropriée pour confirmer le non-détournement de matières nucléaires des sous-marins australiens à propulsion nucléaire. L'élaboration des détails du processus de vérification prendra un certain temps, mais nous avons déjà confirmé que notre approche fonctionnera dans le cadre du CSA et du PA de l'Australie " ; et (iv) "L'Australie travaillera avec l'AIEA pour continuer à mettre en œuvre et à approfondir des mesures de garanties supplémentaires en dehors du programme de sous-marins à propulsion nucléaire afin de maintenir la confiance internationale dans l'absence de matières ou d'activités nucléaires non déclarées en Australie. Ces mesures peuvent inclure un recours accru à la transparence et à l'accès dans le cadre de la CSA et du AP de l'Australie et, le cas échéant, l'élaboration volontaire de nouvelles mesures avec l'AIEA. Pour l'instant ça passe crème. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SLT Posté(e) le 20 octobre 2022 Share Posté(e) le 20 octobre 2022 42 minutes ago, fraisedesbois said: Là pour le coup, tu contresenses. Le papier en question prétend au contraire que l'Inde a contrecarré la Chine (mais pour ce que vaut ce papier, de toutes façons...) Exact, merci. J'avais effectivement compris de travers. (Pour moi l'Inde avait œuvré pour éviter l'autorisation de cette vente, mais en fait non, ils ont contré la Chine qui dénonçait justement le non respect du traité de prolifération... ) Si je comprends bien on est seuls avec les chinois sur ce point, pour essayer de limiter le risque nucléaire mondial ? C'est original comme position... et pas quelque-chose que je m'attendais à dire de si tôt (Bon, la France seule contre ses "alliés" on a un peu l'habitude à force. Mais la France avec la Chine, contre le reste du monde occidental... On est dans quel multivers Marvel là ? ) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 1 novembre 2022 Share Posté(e) le 1 novembre 2022 Les patrouilleurs Arafura australiens ont aussi des problématiques de surcoût et de sous armements ; https://www.brave-veterans.com/post/les-opv-australiens-de-classe-arafura-sont-en-retard-hors-budget-et-mal-équipés 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 5 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 novembre 2022 Exercice naval mais du vieux.. Lors d’un exercice naval (avia) de nuit , le porte avions Melbourne , coupe en deux son escorte le destroyer Voyager le 10 février 1964 ; 88 victimes. Les différents témoignages et enquêtes divers ont considéré que le Porte avions n’était pas en faute et ce sans expliquer pourquoi le « Voyager » plus manoeuvrant et rapide faisant route sur le tribord du Pa , d’abord vire légèrement sur son tribord pour ensuite entamer une giration catastrophique sur bâbord venant ainsi couper la route du PA en trajectoire collision…. Le rapport d’enquête https://parlinfo.aph.gov.au/parlInfo/download/publications/tabledpapers/HPP032016007746_19/upload_pdf/HPP032016007746_19.pdf;fileType=application%2Fpdf#search="publications/tabledpapers/HPP032016007746_19" annexe 6 rapport qqes extraits traduits du rapport « Je suis maintenant arrivé à un stade où il est possible d'énoncer mes conclusions quant à la cause première de la collision. On peut dire, je pense, que la collision a été causée par le fait que le Voyager a fait une giration de plus de 20°. Il n'est pas possible de tirer des conclusions définitives sur la raison pour laquelle le Voyager a fait cela. Ce n'était pas dû à d'une quelconque faute de la part d'une personne à bord du Melbourne. Il n'est pas non plus possible d'identifier la ou les personnes à bord du Voyager qui étaient responsables. Il n'est pas facile de comprendre comment la collision aurait pu se produire si une veille efficace avait été maintenue à bord du Voyager et si une action d'évitement appropriée avait été prise dès qu'une possibilité de danger avait été observée. Aucun des avocats qui ont comparu devant moi n'a contesté que le Melbourne avait la priorité et que le Voyager avait l'obligation de se tenir à l'écart. En outre, j'adopte sans hésitation l'opinion selon laquelle, si le Voyager était engagé ou pensait être engagé dans une opération au cours de laquelle les navires viraient ensemble, alors il était du devoir de ceux qui se trouvaient dans le Voyager de surveiller de près le Melbourne. Le site obligations des officiers respectifs à cet égard sont définies dans les règlements et instructions de la Royal Australian Navy. Au cours de son témoignage, le contre-amiral Gatacre m'a demandé pourquoi il avait exclu la possibilité que le message « giration » ait été mal compris lorsqu'il a été reçu. Sa réponse a été la suivante : " Parce que l'ensemble du schéma des événements aurait été différent. Si Voyager devait continuer à faire demi-tour à 200°, le capitaine aurait regardé Melbourne. Tout le monde l'aurait fait. Et il est tout à fait évident qu'il n'y aurait pas eu de collision". J'ai fait remarquer que sur les 40 premiers degrés, les navires auraient fait le tour ensemble. Le contre-amiral était d'accord pour dire que jusqu'à ce stade, tout allait bien : " Qu'en est-il des 100 degrés suivants ? Je ne pense pas que cela puisse se produire ". Au cours de son témoignage, on a demandé au capitaine, maintenant contre-amiral, Peek, ce qu'il pensait de la possibilité que le cap de 020° ait été mal interprété par le Voyager pour 270° ou 220° ou quelque chose de cet ordre. On lui a demandé : " Pensez-vous que c'est une possibilité ? "et il a répondu par la négative. Je lui ai alors demandé de nous dire pourquoi il disait cela. Sa réponse a été la suivante : " En supposant que le capitaine du Voyager était un capitaine compétent (et je pense que cela est confirmé par ses états de service), je ne peux pas croire qu'il n'aurait pas surveillé Melbourne constamment pendant la rotation ensemble ". Il a également dit plus tard : " Je ne peux pas concevoir que le capitaine d'un destroyer de garde d'avion ou de tout autre destroyer change de cap avec un porte-avions sans surveiller constamment le porte-avions lui-même ". Cette nuit-là, il y avait des raisons particulières pour lesquelles le capitaine du Voyager devait faire preuve de la plus grande prudence et maintenir une surveillance constante. Il avait un officier de quart dont l'expérience de la veille sur un destroyer était très limitée, notamment en ce qui concerne les virages effectués de nuit avec un porte-avions. Sa vigie de bâbord au moment des faits était le matelot de 3e classe Sumpter, un jeune homme de 18 ans qui s'était engagé dans la marine en juillet 1963 et qui avait très peu d'expérience en mer. Par souci d'équité envers les responsables des mouvements du Voyager, il convient, je pense, de souligner que les deux navires étaient engagés dans une manœuvre qui, bien que relativement élémentaire, présentait un danger si l'un des deux navires s'écartait sensiblement de sa route. Les navires étaient en train de tourner ensemble à des vitesses supérieures à 20 nœuds à une distance l'un de l'autre de 1 000 à 1 500 mètres, une distance qui, à cette vitesse, serait couverte en moins de trois minutes. Si le Voyager a commencé son dernier virage à la réception du dernier signal de virage, les deux navires ont viré ensemble du cap 060° au cap 020° et donc, pendant une période d'environ 90 secondes, le mouvement a été conforme à l'ordre donné. Si le Melbourne s'est ensuite stabilisé sur le cap de 020° et que le Voyager a continué à tourner en croyant que les deux navires tournaient à 270° ou 220°, il est difficile de s'attendre à ce que cela soit perçu instantanément. T La difficulté de déterminer la distance et le cap du porte avions de nuit sont des éléments à ne pas négliger dans une situation dangereuse qui se transforme en un désastre inévitable en l'espace de quelque 90 secondes. Cette nuit-là, il est prouvé que peu avant la collision, au moment où le dernier signal a été reçu de Melbourne, l'attention du capitaine Stevens a été détournée par quelque chose qui l'a amené à regarder une carte ou un livre de signaux. L'opérateur tactique Evans mentionne que l'officier de quart a accusé réception du signal de route de vol, puis il poursuit : "J'ai alors posé mon radiotéléphone sur la table, j'ai regardé l'horloge et j'ai noté l'heure à laquelle le message a été reçu. J'ai vu le capitaine regarder soit une carte, soit un signal. Il était à la table à cartes ". Il a ajouté qu'il se souvenait clairement avoir vu le capitaine regarder des papiers. Deux possibilités me viennent à l'esprit comme raisons qui pourraient détourner l'attention du capitaine à ce moment-là. En l'absence de preuves, il peut bien sûr y en avoir d'autres. Si, en fait, le Voyager a entrepris son dernier virage après avoir reçu le dernier signal de virage en croyant que le signal exigeait qu'il dépasse le cap 020°, il se peut que le capitaine ait été intrigué par un signal indiquant un cap de 020° et qu'il ait été occupé à faire une sorte de vérification. L'autre possibilité est qu'il y avait des divergences d'opinion sur le Voyager quant à savoir si le signal de route de vol exigeait qu'il prenne son poste de garde par rapport à la nouvelle route de vol et que le capitaine consultait le livre des signaux pour régler la question. Je ne peux pas conclure qu'il n'existe aucune circonstance dans laquelle le capitaine, même lors d'une opération de giration , ne serait pas excusé si, son attention étant détournée par une question de grande importance, il laissait momentanément la navigation immédiate du navire entre les mains de son officier de quart et de son officier de navigation. J'ai déjà indiqué qu'une telle différence d'opinion quant à l'effet du signal est une possibilité. En ce qui concerne l'officier de quart, il apparaît qu'immédiatement avant la collision, il était occupé à regarder le Melbourne à travers ses jumelles. Le témoignage est celui du matelot de 3e classe Sumpter qui était la vigie de bâbord sur le Voyager au moment des faits. Il dit : " Je l'ai regardé pendant quelques minutes et j'ai appelé "Bridge", mais il n'y avait pas de réponse de la passerelle. J'ai regardé autour de moi et j'ai vu l'officier de quart qui regardait le Melbourne".Il regardait le Melbourne avec quoi ? À l'œil nu ? Avec des jumelles. Il a donné l'ordre "En avant toute, les deux moteurs". A un stade ultérieur de la procédure, le témoignage a continué :" Et vous avez vu l'officier de quart regarder à travers des jumelles dans la direction où se trouvait Melbourne ? En vous tournant, vous vous êtes tourné un peu vers la droite pour regarder vers l'officier de quart ? Oui. Et dans quelle direction regardait-il, devant ou derrière vous ? Devant moi. Un peu plus en avant que vous ? Oui. Et vous l'avez regardé pendant qu'il regardait dans les jumelles ? Oui. Que s'est-il passé ensuite ? Il a lâché les jumelles. Pouvez-vous dire combien de temps il a regardé avant de les lâcher ? Non. Il les a lâchées et après, que s'est-il passé ? Il a donné l'ordre "En avant toute, les deux moteurs". Vous ne savez pas si les jumelles sont tombées sur le pont ou sur le cordon ; tout ce que vous savez, c'est qu'il les a lâchées ? Je pense qu'elles étaient attachées à un cordon. Vous ne les avez pas entendues heurter le pont, n'est-ce pas ? Bien qu'il n'y ait pas de preuve concernant l'officier de navigation, cela indique qu'une surveillance étroite était maintenue par l'officier de quart quelques instants avant la collision. Les preuves sont insuffisantes pour permettre de conclure qu'une veille constante a été maintenue à partir du moment où la giration final a été amorcée. On hésite à tirer des conclusions contre des hommes qui, malheureusement, ne sont pas disponibles pour donner leur version des incidents qui ont conduit au désastre, et j'espère que j'ai énoncé de façon juste tout ce que je pense pouvoir être avancé pour expliquer l'absence de toute action de la part du Voyager pour éviter la collision. Néanmoins, je suis obligé de conclure que ce désastre n'aurait pas pu se produire si une surveillance constante et efficace avait été maintenue sur le Voyager pendant son dernier mouvement et si des mesures avaient été prises sur le Voyager pour le détourner de la trajectoire de collision que cette surveillance aurait dû révéler à temps, je pense, pour éviter une collision ou en atténuer les effets. Il n'est pas possible de déterminer entre les officiers concernés qui était réellement responsable de ce qui s'est produit, ni si un ou plusieurs autres membres de l'équipage du navire ont, par erreur ou par négligence, contribué au désastre. Le capitaine Robertson a préparé trois reconstitutions des événements qui ont conduit à la collision. Dans chacune d'elles, il commence par le point d'impact et remonte le temps. Il ne tient pas compte du temps en ce sens qu'il considère le point d'impact comme le temps zéro et remonte à partir de ce point. Il considère que l'angle d'impact est de l'ordre de 90° et accepte le fait que Voyager a mis le cap à droite toute environ vingt secondes avant l'impact. Il accepte également comme un fait les preuves qui mèneraient à la conclusion que le Voyager, immédiatement avant l'application de l'aileron dur, était dans un virage continu à bâbord avec 10° de roue sur bâbord, et qu'avant le virage à bâbord, il s'est engagé dans un virage à tribord en utilisant !5° de barre.. La première reconstitution était le diagramme annexé à son rapport du 5 mars 1964 (annexe 4). La deuxième était un diagramme présenté au cours de son témoignage principal à la page (annexe 5) ; et la troisième (annexe 6) était un diagramme présenté lorsque le capitaine Robertson a été rappelé après qu'un architecte naval, M. Herd, ait témoigné. L'annexe 5 a été préparée après que le capitaine Robertson ait obtenu de trois sources navales différentes des diagrammes illustrant des opinions sur les cercles de giration du Voyager en supposant 10° de barre à une allure de 21 nœuds. Ces trois cercles de rotation ont été traduits sur un seul diagramme et le capitaine Robertson a fait la moyenne des trois résultats qui lui avaient été donnés. Dans son témoignage, M. Herd a considéré que les cercles de giration utilisés par le capitaine Robertson dans l'annexe 5 n'étaient pas assez serrés. Il a été contre-interrogé par M. Hicks qui a fait référence aux trois cercles de rotation susmentionnés. M. Herd a considéré que le cercle de virage le plus serré était le plus proche de la réalité. Même dans ce cas, M. Herd considérait qu'il était plus grand de 40 mètres que ce que le cercle de virage aurait dû être. L'annexe 6 a été préparée après que ce témoignage ait été donné. À la page 3378, le capitaine Robertson a déclaré qu'il avait été dessiné en utilisant le cercle de virage le plus étroit. La différence substantielle entre les appendices 5 et 6 est que les virages de ce dernier sont plus serrés que ceux du premier. Sur l'appendice 5, le virage final à bâbord commence entre moins 3 ! minutes et moins 3 minutes, tandis que sur l'appendice 6, il commence à un point légèrement antérieur à moins 2-2- minutes. L'annexe 6 a été préparée sur la base de cercles de rotation essentiellement conformes aux vues de M. Herd et constitue, je pense, la reconstruction la plus précise si l'on accepte les hypothèses de base sur lesquelles elle a été préparée. Trois de ces hypothèses, à savoir 15° de barre à tribord, 10° de barre à bâbord et un virage continu à bâbord jusqu'à ce qu'un virage serré à tribord prenne effet, proviennent de la compréhension par le capitaine Robertson d'une déclaration faite par le matelot de 3e classe Degenhardt à Melbourne le lendemain de la collision. Au moment de la collision, Degenhardt s'occupait du télégraphe de bâbord dans la timonerie du Voyager et était le seul survivant de cette partie du navire. Il était dans la marine depuis un peu moins de sept mois et avait 17 ans. La déclaration, omettant, pour des raisons de sécurité, certains tours de moteur, était la suivante:- " Télégraphiste dans la timonerie, avec L. S. Sharkey (Q.M.) A. B. Hale autre tel. et 0.0. W. Lt. Price. Vers 20 h 45, A. B. Hale a pris la barre et a modifié le cap et les révolutions toutes les minutes. Vers 2050, 15 tribord commandés presque immédiatement 10 bâbord commandés. Rien pendant 2 ou 3 minutes. Environ 10 secondes avant la collision, le 0.0 . W. Lt. Price a crié : "En avant toute, les deux machines ", presque immédiatement après la collision s'est produite. Les lumières se sont éteintes, le compartiment a été noyé. Je me suis échappé par une cloison ou une porte détruite. Affecté à bord depuis près de quatre mois et je ne me suis jamais entraîné à un exercice collision . Exercice d'incendie dans le VOYAGER. Je ne suis pas sûr de l'exercice pour les postes de secours. L'Alfa Gyro était parfait en service. Le Bravo et le sperry mineur n'étaient pas à plus de 3 degrés près. Les indicateurs de gouvernail ne coïncidaient pas tout à fait. L'appareil à gouverner, pour autant que je sache, était en bon état. Tous les ordres ont été donnés par le Lt . Price (O.O.W.)". Lorsque Degenhardt a témoigné, il a dit que les ordres 15 ° de barre à tribord et 10 ° de barre à bâbord ont été donnés, mais il a ajouté qu'après ce dernier ordre, l'ordre " barre au milieu du navire " a été reçu, suivi d'un cap à suivre. Il n'a pas été en mesure de se rappeler le cap Un reportage et modélisation des trajectoires https://www.youtube.com/watch?v=_CnTM_YqqUs Un témoignage tardif d’un marin du Melbourne, évoquant la présence de projecteurs rouges qui auraient pu tromper la vigilance de la passerelle du « Voyager » "At least one of the red filtered floodlights was facing to starboard — it overshone the green navigation light, being mistaken on Voyager's bridge as the port navigation light," Mr Werner said. https://www.abc.net.au/news/2021-06-25/john-werner-hmas-melbourne-hmas-voyager-theory/100220710 pour mémoire aussi Notre MN a également connu ce genre d’accident lors d’exercice naval de nuit le 7 février 1939 ; collision entre le croiseur Georges Leygues et le contre torpilleur Bison dont l’avant fût cisaillé a hauteur du bloc passerelle, 18 victimes. https://envelopmer.blogspot.com/2021/02/labordage-du-bison-par-le-georges.html 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 5 novembre 2022 Share Posté(e) le 5 novembre 2022 Il y a 2 heures, ARMEN56 a dit : et le contre torpilleur Bison dont l’avant fût cisaillé a hauteur du bloc passerelle La pièce n°1 s'était retrouvée sur la plage avant du croiseur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 13 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 novembre 2022 SOUS-MARINS À PROPULSION NUCLÉAIRE - RAMENER LES FRANÇAIS Lorsque la création de l'AUKUS a été annoncée il y a un peu plus d'un an, le 15 septembre 2021, on nous a dit que le chemin vers l'acquisition d'un sous-marin à propulsion nucléaire serait conceptuellement simple. Plus important encore, il a été décidé très tôt, "en principe", qu'il ne s'agirait pas d'une conception sur mesure, mais plutôt d'un choix simple entre la classe Virginia américaine et les SSN Astute plus petits du Royaume-Uni. Comme de nombreuses personnes l'ont écrit, mais que le groupe de travail australien sur les sous-marins nucléaires n'a pas reconnu - du moins pas publiquement - il est probable que ce ne sera ni l'un ni l'autre. Le seul qui peut être définitivement exclu est l'Astute. Comme les Britanniques eux-mêmes l'ont déclaré, après la livraison du septième et dernier navire - à une date qui reste à déterminer - c'est fini. Plus de classe Astute, d'autant plus que leur réacteur PWR2 a été retiré de la production il y a plus de dix ans, en partie à cause de problèmes de sécurité liés à sa conception. La situation de la ligne de production de la classe Virginia de l'USN est un peu plus claire, mais cela n'aide pas nécessairement l'Australie. Le programme officiel prévoit la construction de 66 de ces navires, mais le nombre réel sera probablement inférieur à ce chiffre, car l'USN passera au SSN(X), qui n'a pas encore été nommé, dans les années 2030. En raison de la complexité de l'introduction d'un sous-marin en service, même si la construction de la nouvelle classe commence en 2035, il est peu probable qu'elle entre en service avant le début des années 2040. À ce jour, 22 Virginias, qui nécessitent un équipage de 132 officiers et marins, ont été livrés par deux chantiers navals - Electric Boat (EB) dans le Connecticut et Huntington Ingalls (HI) en Virginie. Le premier de la classe, l'USS Virginia, a été construit par le chantier principal EB et lancé en août 2003. Depuis lors, la production a été échelonnée, les sous-marins étant livrés au rythme d'un ou deux par an. La conception a été progressivement mise à jour et la configuration actuelle est la variante Block V, dont le premier exemplaire est encore en construction. Le système industriel américain semble chargé à bloc et on ne voit pas du tout comment on pourrait trouver la capacité de construire des sous-marins supplémentaires de classe Virginia pour l'Australie - sans parler du transfert de la technologie et de la supervision nécessaire à leur construction à Osborn, à Adélaïde. Pour des choses complexes comme les sous-marins, les articles à long délai de livraison - par exemple les réacteurs nucléaires - sont souvent commandés une décennie à l'avance. Il convient de rappeler que la taille de la base industrielle américaine a diminué depuis 1990, lorsqu'elle représentait environ 35 % de l'économie, pour s'établir aujourd'hui à environ 11 %. Cela peut sembler alarmant, mais cela fait partie de ce qui semble être une progression naturelle de l'agriculture et des matières premières à l'industrialisation, puis aux économies avancées basées sur les services. L'Australie semble avoir entièrement sauté la phase d'industrialisation. La gestion des risques peut être délicate car, pendant ce long intervalle, la technologie progresse et personne ne veut prendre livraison d'un produit déjà obsolète - en particulier un produit destiné aux militaires de première ligne. Cela signifie que le produit final peut être différent de celui qui a été commandé à l'origine et que la gestion de ce processus est une compétence exigeante et rare qui ne peut être facilement reproduite. Dans cette optique, il a parfois été suggéré que l'Australie pourrait financer - en tout ou en partie - l'ouverture d'une troisième chaîne de production de sous-marins quelque part aux États-Unis. Le dernier rapport sur cette idée a été publié dans le Wall Street Journal le 23 septembre, avec un article bien documenté de Michael R Gordon, qui affirme que l'administration Biden étudie activement cette idée. Les responsables ont apparemment averti que la voie à suivre n'est pas simple car elle coûterait des milliards de dollars supplémentaires - et l'Australie devrait y contribuer. Le professeur Alan Kuperman, d'Austin, au Texas, est un observateur attentif du processus AUKUS - et un critique de celui-ci, principalement pour des raisons de non-prolifération nucléaire. Visiteur régulier de l'Australie et expert en matière de propulsion nucléaire, nous lui avons demandé de réagir à l'article du WSJ : "Cela signifie que les contribuables australiens paieraient des dizaines de milliards de dollars australiens pour développer les chantiers navals américains, avec des travailleurs américains, pour construire des sous-marins américains, avec un personnel composé en grande partie de marins américains. Je suis sûr que mes compatriotes américains apprécieront cette aide étrangère ! "Richard Marles et Anthony Albanese pourraient essayer de convaincre les électeurs australiens en promettant que les sous-marins suivants seraient fabriqués en Australie, mais après avoir dépensé des milliards pour développer les chantiers navals américains, la probabilité que cela se produise est quasi nulle. "En outre, en achetant la classe actuelle de sous-marins nucléaires américains, l'Australie créerait un terrible précédent en important du combustible naval à base d'uranium de qualité militaire, établissant ainsi un précédent que l'Iran et d'autres pays citeraient pour produire leur propre uranium de qualité militaire pour le "combustible naval". "Le plan final de l'AUKUS n'est pas prévu avant mars 2023, il est donc encore temps pour les citoyens australiens d'exiger mieux de leur gouvernement. Une alternative serait les sous-marins nucléaires français, qui pourraient être construits conjointement en Australie, sont suffisamment petits pour que leur personnel soit principalement composé de marins australiens plutôt que d'étrangers et sont alimentés par de l'uranium faiblement enrichi qui ne convient pas aux armes nucléaires - de sorte que l'Australie pourrait soutenir plutôt que saper le régime mondial de non-prolifération." Le problème auquel le professeur Kuperman fait référence est que la classe Virginia utilise de l'uranium 235 hautement enrichi de qualité militaire comme source d'énergie, qui est concentré à environ 95 % dans le sous-marin. Cet uranium peut être converti, avec une relative facilité, en ogives nucléaires. Les réacteurs navals français utilisent de l'uranium 238 de qualité commerciale qui devrait être enrichi pour fabriquer des armes - un processus très complexe, long et coûteux. L'achat d'un navire de classe Virginia directement à partir de la chaîne de production américaine - si une telle chose était possible - coûterait au moins 5 milliards de dollars, auxquels il faudrait ajouter tous les coûts de soutien australiens tels que les installations et la formation. Ces 5 milliards de dollars ne comprennent pas un certain nombre d'éléments tels que les armes, qui sont généralement achetées séparément. Si l'on met tout cela ensemble, les estimations du coût pour l'Australie de l'acquisition de huit d'entre eux dépassent largement les 100 milliards de dollars. Cela représente plus de deux fois le budget annuel actuel de la défense et dix fois les dépenses annuelles pour l'achat de nouveaux équipements. On ne sait pas comment l'Australie pourra se permettre cela - même si, heureusement, il faudra encore attendre une dizaine d'années avant d'atteindre de tels niveaux de dépenses. Malgré l'importance de cette somme, il n'y a pratiquement pas eu de débat public sur la justification stratégique de la décision de s'engager dans la voie de la propulsion nucléaire - on s'est contenté de dire qu'il s'agissait d'une capacité absolument vitale à acquérir pour la RAN. Cette décision semble à son tour fondée sur le postulat - que personne n'a remis en question - que l'Australie a intérêt à pouvoir mener des opérations sous-marines prolongées près des côtes chinoises dans les années 2040. Il n'est pas certain qu'il s'agisse d'un meilleur moyen de protéger l'Australie que d'autres acquisitions plus rapides et moins coûteuses, comme l'acquisition de bombardiers B-21 ou l'accélération de la production locale de missiles à longue portée. Dans les années 2040, un sous-marin avec équipage ne voudra probablement pas s'approcher de la mer de Chine méridionale, car les fonds marins seront alors recouverts d'une grande variété de capteurs. L'APL(N) disposera d'une flotte de grands systèmes autonomes de surface et sous-marins sans équipage pour chasser les sous-marins, qui existent déjà sous forme de prototypes. Même l'Australie commence à s'engager sur la voie des systèmes sans équipage - voir l'interview du fondateur d'Anduril, Palmer Luckey, dans cette édition pour avoir un aperçu de ce à quoi ressemblera la guerre sous-marine. Tout le monde se demande à quoi ressemblera un sous-marin australien à propulsion nucléaire. Le groupe de travail sur le nucléaire fera sans doute la lumière sur ce sujet lorsqu'il présentera son rapport, mais on ignore dans quelle mesure il sera rendu public. Il a été question d'un futur modèle hybride USN-RN-RAN, mais cela ressemble à un véritable cauchemar si l'on veut harmoniser les budgets et les exigences. Peut-être l'Australie participera-t-elle au programme SSN(X), mais avec des premières livraisons dans 45 ans. Le rôle éventuel du Royaume-Uni dans un tel arrangement n'est pas clair - ce qui semble aller à l'encontre de l'esprit de l'AUKUS. Une autre possibilité serait de faire comme le suggère le professeur Kuperman et de se réengager avec la France pour acquérir des sous-marins Barracuda à propulsion nucléaire. En attendant, l'Australie devra se contenter de sous-marins conventionnels pendant un certain temps - et la RAN résiste avec toute sa force d'obstruction à la nécessité d'une capacité provisoire entre la fin de vie du Collins et la livraison éventuelle d'un navire à propulsion nucléaire. Cela semble n'être rien de plus que la pire sorte d'inertie bureaucratique : après avoir transféré la responsabilité de l'avenir des sous-marins australiens à AUKUS, cela semble être la fin de la question. L'une des ironies de la situation actuelle est que presque tous les problèmes de capacité de guerre sous-marine de l'Australie pourraient être résolus en construisant une base de réapprovisionnement de sous-marins sur l'île Christmas. Cela permettrait aux sous-marins conventionnels à propulsion indépendante de l'air d'effectuer des patrouilles prolongées dans la mer de Chine méridionale, car cela réduirait considérablement les temps de transit vers les zones opérationnelles. L'île Christmas se trouve à 2 500 km au nord de Freemantle et un sous-marin qui y serait ravitaillé bénéficierait de 10 jours supplémentaires en station, ce qui annule en grande partie la justification d'un sous-marin nucléaire. Cependant, la RAN a une longue et inexplicable histoire de résistance aux changements des arrangements de base. Dans les années 1980, elle s'est battue bec et ongles pour résister au déplacement de la moitié de la flotte vers l'Australie occidentale, tout comme elle a résisté aux propositions antérieures de relocalisation à Jervis Bay. Beaucoup plus récemment, elle a réduit la conception de la base commune US-PNG sur l'île de Manus, de sorte qu'au lieu d'être un atout majeur pour les déploiements avancés, le quai a été réduit au point de ne pouvoir accueillir qu'un patrouilleur. Il est dommage que l'AUKUS ait été exclu de la révision stratégique de la défense, car il aurait besoin d'un examen plus approfondi. On a le sentiment désagréable - sans mauvais jeu de mots - qu'il faudra attendre des décennies avant de pouvoir remplacer efficacement la classe Collins, en raison d'un manque de clarté et de réalisme quant aux besoins de l'Australie et à ce que nous pouvons nous permettre. 7 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 13 novembre 2022 Share Posté(e) le 13 novembre 2022 il y a une heure, ywaDceBw4zY3tq a dit : J'avoue ne sincèrement pas comprendre les déclarations de certains australiens sur le "retour vers la France". Les problèmes de BITD sont exactement les mêmes, voire encore pire: au fond, il serait envisageable pour les USA de dévier des Virginias de leur production actuelle vers la RAN, parce que les objectifs dans le Pacifique semblent plutôt alignés, mais c'est complètement impossible pour nous. La capacité excédentaire de construction de SNA n'existe pas dans le monde occidental, ni au USA, ni au RU, ni en France, c'est le fond de leur problème. Mais j'ai cru comprendre que le chantier naval de Bohai avait reçu des extensions très significatives récemment par contre. Nous on est en début de série, et notre série est microscopique, on peut la prolonger, et en plus on utilise un combustible nucléaire beaucoup moins proliférant que les US et les UK. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 13 novembre 2022 Share Posté(e) le 13 novembre 2022 Il y a 1 heure, ywaDceBw4zY3tq a dit : NG est occupé a faire les SNLE 3G après les SNA. Construire 6 / 8 SNA en même temps que les SNLE c'est doubler les capacités de production, ça voudrait dire qu'on décide d'une expansion capacitaire en terme de SNA sans précédent (à ma connaissance, mais a part Bohai en Chine ces dernières années je vois pas trop), avec un préavis très court, et avec quelle utilisation de ces capacités après un hypothétique contrat australien ? Même au USA ça commence a grogner en disant que ça va être très compliquer, qu'il faudrait ouvrir un nouveau chantier et que ça va coûter très cher. Le combustible je pense qu'ils s'en foutent / qu'ils voient surtout les avantages (pas besoin de construire les capacités de rechargement de coeur). Les short fin Barracuda devaient bien être construit en Australie, alors passer à la version Nucléaire devrait coûter moins cher ! Il n'y a pas de modifications à faire. Ils devraient importer les réacteurs nucléaires de France et faire le reste eux même. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 13 novembre 2022 Share Posté(e) le 13 novembre 2022 il y a 42 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Les short fin Barracuda devaient bien être construit en Australie, alors passer à la version Nucléaire devrait coûter moins cher ! Il n'y a pas de modifications à faire. Ils devraient importer les réacteurs nucléaires de France et faire le reste eux même. Et il y a certainement des synergies à développer avec le nucléaire civil, ne serait-ce que sur les personnels et les filières de formation : du point de vue industriel français, ça pourrait avoir beaucoup de sens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 14 novembre 2022 Share Posté(e) le 14 novembre 2022 Il y a 13 heures, Picdelamirand-oil a dit : Les short fin Barracuda devaient bien être construit en Australie, alors passer à la version Nucléaire devrait coûter moins cher ! Il n'y a pas de modifications à faire. Ils devraient importer les réacteurs nucléaires de France et faire le reste eux même. Les coques ont beau être les mêmes ce n'est pas aussi simple justement. Et on a pas non plus le droit d'en faire trop: voir le cas brésilien avec lesquels on amène une expertise pour leur permettre justement d'aboutir à un sous-marin nucléaire, mais où ils conçoivent le réacteur et l'intègrent eux-mêmes. Ce programme est devenu un serpent de mer et on en voit pas la fin. Comment justifier d'en faire plus pour l'Australie? Même en imaginant que l'exportation d'un réacteur à U235 faiblement enrichi puisse passer pour une transaction civile, ce qui est déjà passablement douteux, intégrer un réacteur nucléaire à un sous-marin est l'une des prouesses d'ingénierie les plus ardues au monde, surtout si on veut des performances state of the art en discrétion notamment. Il y a 12 heures, Boule75 a dit : Et il y a certainement des synergies à développer avec le nucléaire civil, ne serait-ce que sur les personnels et les filières de formation : du point de vue industriel français, ça pourrait avoir beaucoup de sens. Lesquelles??? L'Australie n'a quasiment aucune filière nucléaire civile. Tu veux leur vendre des EPR2 ou des Nuward avec? Je ne suis évidemment pas contre, mais bonne chance quand même. La seule chose intéressante en Australie du point de vue nucléaire, même si c'est déjà beaucoup, c'est son industrie du minage d'uranium naturel. Mais pour aller plus loin il faudrait tout développer. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 14 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 novembre 2022 Il y a 5 heures, Patrick a dit : intégrer un réacteur nucléaire à un sous-marin est l'une des prouesses d'ingénierie les plus ardues au monde, surtout si on veut des performances state of the art en discrétion notamment. Mais c'est déjà fait, ça s'appelle le Suffren. 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 14 novembre 2022 Share Posté(e) le 14 novembre 2022 Il y a 23 heures, ywaDceBw4zY3tq a dit : Même au USA ça commence a grogner en disant que ça va être très compliquer, qu'il faudrait ouvrir un nouveau chantier et que ça va coûter très cher Exact a priori chez GD Electric Boat à Groton ils sont déjà au taquet avec les Virginia pour l'USN 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 14 novembre 2022 Share Posté(e) le 14 novembre 2022 Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit : Mais c'est déjà fait, ça s'appelle le Suffren. Oui, sauf que si ils doivent l'intégrer eux-mêmes pour qu'on soit raccords avec le TNP, je doute que la livraison par la France d'un plan style IKEA avec notice pas-à-pas et consignes précises permettant de dire "regardez c'est pas nous qu'on a intégré le réacteur les australiens l'ont fait tout seuls parce qu'ils sont super forts!" suffise à apaiser les froncements de sourcils qui ne manqueront pas de survenir ailleurs dans le monde, notamment en Chine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 14 novembre 2022 Share Posté(e) le 14 novembre 2022 il y a 31 minutes, ywaDceBw4zY3tq a dit : si ils le voulaient, les chantiers navals US pourraient commencer à livrer dès cette année. Je penche pour l'hypothèse de Pascal Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 14 novembre 2022 Share Posté(e) le 14 novembre 2022 Il y a 8 heures, Patrick a dit : Il y a 21 heures, Boule75 a dit : Et il y a certainement des synergies à développer avec le nucléaire civil, ne serait-ce que sur les personnels et les filières de formation : du point de vue industriel français, ça pourrait avoir beaucoup de sens. Lesquelles??? L'Australie n'a quasiment aucune filière nucléaire civile. Tu veux leur vendre des EPR2 ou des Nuward avec? Je ne suis évidemment pas contre, mais bonne chance quand même. La seule chose intéressante en Australie du point de vue nucléaire, même si c'est déjà beaucoup, c'est son industrie du minage d'uranium naturel. Mais pour aller plus loin il faudrait tout développer. Beaucoup de sens pour la France : les filières de formation des soudeurs, des atomiciens, si on doit re-développer le parc, doit être étoffée, et ensuite on aura besoin de bras. Comme les deux métiers - au moins, parce qu'il doit y en avoir d'autres qui tournent autour des mêmes technologies - seront essentiels pour la remontée en puissance de la filière nucléaire civile, former les techniciens et ingénieurs chez nous, puis les employer en France, serait de bon aloi, n'est-il pas ?. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 14 novembre 2022 Share Posté(e) le 14 novembre 2022 (modifié) Dans tous les cas les Australiens devront monter une chaîne de production chez eux car la capacité de production disponible n’est pas suffisante dans les pays constructeurs de SNA. Ce dont il est question c’est: 1) Produire le(s) premier(s) de série a l’étranger pour accélérer les livraisons. Cela ne peut se faire qu’en détournant un SNA déjà en construction (très difficile) ou alors en jouant à la marge sur les capacités de production pour une livraison dans 8-10 ans. A priori Naval Group ont encore qqs capacités disponibles à Cherbourg car ils continuent de proposer des Scorpene à l’export, mais on ne sait pas combien de marge il leur reste. Du côté US la situation est plus tendue, même s’ils ont intrinsèquement un gros potentiel industriel à condition que l’Australie sorte son chéquier. 2) Produire les modules réacteurs à l’étranger. Impossible de dire à ce stade si les filières nuke US ou FR seraient en capacité de livrer. Mais à priori là aussi les Français pourraient avoir un petit avantage car TechnicAtome travaille aussi dans le civil donc à peut être qqs capacités inutilisées. 3) Assurer le soutien sur tout le cycle de vie (y compris rechargement, démantèlement etc). Difficile de dire qui a l’avantage car les réacteurs US n’ont pas besoin de rechargement mais l’uranium enrichi pose des questions de prolifération (qui peuvent apparement être résolus… encore faut il que les US acceptent de reprendre les déchets australiens hautement irradiés). Le rechargement des réacteurs français et leur démantèlement est relativement « facile » en comparaison, mais il faudra construire qqs infrastructures en Australie. Modifié le 14 novembre 2022 par HK 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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