gustave Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures Le 27/07/2025 à 21:15, herciv a dit : Je croyais qu'il n'y avait pas de plan B ? Pour ma part j'attends toujours qu'on me décrive ce fantasmatique plan B qui permettra à l'Europe de pallier la disparition du soutien US à Israel... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures https://www.lemonde.fr/international/live/2025/07/28/en-direct-gaza-l-allemagne-annonce-organiser-un-pont-aerien-humanitaire-vers-l-enclave_6624772_3210.html Gaza : l’Allemagne annonce organiser un « pont aérien » humanitaire vers l’enclave. Avec la Jordanie apparemment. De plus en plus de pays différent commence à se mobiliser. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures « Il faut appeler un génocide par son nom » : deux ONG israéliennes se prononcent sur l’opération de l’armée à Gaza B’Tselem et Physicians for Human Rights sont deux organisations phares de la société civile israélienne, à la pointe de la défense des droits humains. Elles publient conjointement, lundi 28 juillet, deux rapports qui concluent que l’armée poursuit à Gaza une politique intentionnelle de destruction de la société palestinienne. Yuli Novak et Guy Shalev, directeurs respectifs des organisations israéliennes de défense des droits de l’Homme B’Tselem et Physicians for Human Rights Israel (PHRI), dans les bureaux de PHRI, à Tel-Aviv, le 24 juillet 2025. B’Tselem et Physicians for Human Rights Israel (PHRI, Médecins pour les droits humains) sont deux piliers de la société civile israélienne, au premier rang de la lutte contre l’occupation des territoires palestiniens. Fondée en 1989, dans le contexte de la première Intifada, B’Tselem est la plus prestigieuse organisation de défense des droits humains du pays. Elle a reçu en 2018 le Prix des droits de l’homme de la République française. Créée en 1988, PHRI est à l’avant-garde de la défense des droits humains dans le domaine de la santé. Lundi 28 juillet, ces deux ONG ont rendu publics deux rapports consacrés à la guerre lancée à Gaza en réaction à l’attaque terroriste du 7-Octobre. L’un et l’autre concluent qu’« Israël mène des actions coordonnées pour intentionnellement détruire la société palestinienne à Gaza. En d’autres mots, qu’Israël commet un génocide ». Yuli Novak, directrice de B’Tselem, et Guy Shalev, son homologue pour PHRI, expliquent leur démarche. Comment êtes-vous parvenus à la conclusion que l’armée israélienne commet un génocide à Gaza ? Yuli Novak : Nous avons collecté toutes les informations disponibles sur les actions de l’armée à Gaza. Cela nous a amenés à la conclusion qu’Israël mène de façon coordonnée et intentionnelle une politique destinée à détruire la société palestinienne dans la bande de Gaza. Tout ce dont les êtres humains ont besoin pour vivre est ciblé, tout ce sur quoi repose la société, en commençant par les habitations, les infrastructures, etc. Un génocide, ce n’est pas seulement des tueries de masse. Ce qui s’observe à Gaza s’inscrit dans un processus de destructions, coordonné et cohérent. Guy Shalev : En examinant les actions de l’armée israélienne à Gaza, le côté systématique de ses attaques contre le secteur de la santé nous a instantanément frappés. La liste est vertigineuse. Depuis octobre 2023, 300 employés du secteur de la santé de Gaza ont été tués, plus de 1 500 ont été placés en détention. Les premiers ordres d’évacuation d’hôpitaux surviennent dès le début de la guerre, en octobre 2023. C’est le début d’une longue série de destructions, semaine après semaine, avec des établissements attaqués, du matériel détruit, jusqu’à ce que le système de santé s’effondre. L’armée israélienne assure que ces attaques visaient des positions du Hamas, au sein des hôpitaux… G. S. : Alors pourquoi dans ce cas détruire tout le système de soins et mettre en danger la vie de la population ? Il y a eu 57 000 morts à Gaza en vingt et un mois, dont 70 % de femmes et d’enfants. Près de 100 000 personnes ont été blessées et près de 5 000 ont été amputées, dont un cinquième sont des enfants. Il y a 25 000 Palestiniens qui attendent désespérément de sortir de Gaza pour être soignés. Plus de 600 patients sont morts en attendant cette évacuation. Et n’oublions pas la famine, résultat du blocus partiel ou total imposé à l’aide humanitaire pendant des mois. Un système qui fonctionnait avec 400 points de distribution a été anéanti et remplacé par une caricature, la Gaza Humanitarian Foundation, qui n’a ouvert qu’une poignée de centres, où les gens affamés se font tirer dessus. Qu’est-ce qui vous pousse à penser que ces pratiques, si terribles soient-elles, entrent dans la catégorie du génocide ? G. S. : D’abord, le fait que la vie des Gazaouis n’a aucun poids dans les décisions prises par les dirigeants israéliens. Constatant cela, nous avons consulté des experts de la question des génocides et du droit international, ou encore des spécialistes des droits de l’homme. Cela a donné lieu à de nombreuses réflexions, à des discussions difficiles, jusqu’à ce que nous arrivions à cette conclusion. Les actions de l’armée à Gaza correspondent à la définition de trois des cinq actes, qui, commis dans l’intention de détruire totalement ou partiellement un groupe national, ethnique, racial ou religieux, sont constitutifs, pour chacun d’eux, du crime de génocide : meurtres de membres du groupe, atteinte grave à leur intégrité physique ou mentale, soumission intentionnelle à des conditions d’existence menant à la destruction physique. La question de l’intention est cruciale dans la détermination d’un génocide. Sur quoi vous basez-vous pour l’établir ? Y. N. : Les déclarations de responsables israéliens, aussi bien politiques que militaires, concernant les objectifs de l’opération à Gaza vont dans ce sens depuis le début de la guerre. Nous avons des quantités énormes de témoignages, de vidéos, depuis les hauts responsables jusqu’aux commandants de terrain et leurs hommes. Ils disent qu’il n’y a pas d’innocents et ils parlent de façon claire de détruire Gaza. Certains experts doutent du caractère indiscutable de cette intention. Que leur répondez-vous ? G. S. : Je pense qu’il y aura de la place, dans le futur, pour débattre de ces questions devant une juridiction. Il sera possible ce jour-là, j’en suis convaincu, de démontrer le caractère indiscutablement génocidaire des décisions prises par les responsables israéliens. Y. N. : Dans l’histoire, lorsque des génocides sont accomplis, ceux qui les perpètrent ou y sont associés ne comprennent pas la portée de ce qu’ils font et en nient généralement l’essence même. Il y a toujours des explications, des motifs pour tout justifier, à commencer par le besoin d’assurer son autodéfense. Cela va être très difficile pour notre société de prendre la mesure de ce que nous avons infligé à Gaza. C’est ce que nous expliquons avec soin dans nos rapports. C’est notre responsabilité de le faire. Le but de la guerre consistait en premier lieu à détruire le Hamas, qui venait de commettre des actes d’une violence inouïe en Israël. Comment les qualifiez-vous ? Y. N. : Je n’ai aucune hésitation à ce sujet. Le Hamas a commis des actes relevant de crimes de guerre innombrables et de crimes contre l’humanité. Ils ont mené des massacres contre des gens qui étaient, dans leur vaste majorité, des civils innocents. Mais cela ne change rien à la façon dont agit l’armée israélienne depuis près de deux ans maintenant. Au sein d’une société israélienne toujours sous le choc du 7-Octobre, vos rapports risquent de déclencher une tempête, plutôt qu’une discussion… Y. N. : Le 7-Octobre, la société israélienne a subi une attaque d’une horreur incommensurable. Cela a créé un sentiment de menace existentielle pour tous les Israéliens. Je le ressens moi-même de manière très forte. Mais cela a aussi constitué un élément déclencheur. Le régime d’occupation est intrinsèquement violent, mais il obéissait à certaines limites. Le 7-Octobre, ces digues ont lâché. Ce n’est pas, malheureusement, une particularité. Dans l’histoire des génocides, on retrouve souvent une peur existentielle chez ceux qui les commettent. Tout à coup, l’illusion que nous étions en sécurité s’est brisée. Nous avons réalisé que la violence qui avait été cantonnée à Gaza ou en Cisjordanie, derrière les murs, invisible ou presque, nous menaçait désormais. Cela a engendré le sentiment chez beaucoup d’Israéliens que les Palestiniens, notamment ceux de Gaza, sont des ennemis et n’ont, au fond, pas le droit de vivre là. G. S. : La société israélienne doit avoir la possibilité de se rendre compte de ce qui est en train d’être fait à Gaza. Des spécialistes de la question des génocides, notamment de la Shoah – Omer Bartov et Amos Goldberg, par exemple –, sont arrivés à la même conclusion que nous, et ils ont eu le courage de le dire. J’ajouterais que notre propre expérience nous oblige à parler ainsi. Tous les jours, nous communiquons avec des gens, dont des médecins, à Gaza, qui nous décrivent les horreurs autour d’eux, tout ce qui leur manque, les enfants affamés, les amputations sans anesthésie. Il y a une dimension théorique dans notre approche, mais elle est nourrie de cette fréquentation au quotidien de l’horreur à Gaza. Avez-vous réussi à convaincre les gens autour de vous de la validité de votre lecture de la situation ? G. S. : Il est difficile de parler de ce sujet en Israël. Depuis le 7-Octobre, j’ai perdu des amis. Certains ne veulent rien entendre des faits auxquels je suis confronté tous les jours. Pour ce qui est des conclusions de nos rapports, c’est encore une autre histoire. Je ne peux pas en parler sereinement avec ma propre famille. Il y a quelques jours, certains proches ont même tenté de me convaincre de renoncer à publier ce texte. Ce n’est pas tant qu’ils sont en désaccord profond avec notre conclusion, mais ils ont peur. Peur des conséquences, des mesures de rétorsion, ou pire. Cela ne change rien à la nécessité de rendre ces conclusions publiques. Y. N. : Cela n’enlève rien à notre responsabilité, c’est même une raison supplémentaire d’agir ainsi. Que faire face à un génocide ? D’abord en parler ouvertement, le dénoncer, l’appeler par son nom. Des sondages récents établissent que 70 % à 80 % de la population israélienne souhaite que les habitants de Gaza soient expulsés vers d’autres pays. Est-ce que ce point de vue peut l’emporter ? Y. N. : Je crois qu’un changement a commencé à se produire au sein de la société. C’est assez neuf. Les Israéliens voient des enfants qui meurent de faim. Cela entraîne une inflexion dans les mentalités. Mais cela n’aura pas, en soi, le pouvoir de stopper les choses. Voilà où nous en sommes. C’est si triste. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Yves Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures il y a une heure, nemo a dit : https://www.lemonde.fr/international/live/2025/07/28/en-direct-gaza-l-allemagne-annonce-organiser-un-pont-aerien-humanitaire-vers-l-enclave_6624772_3210.html Gaza : l’Allemagne annonce organiser un « pont aérien » humanitaire vers l’enclave. Avec la Jordanie apparemment. De plus en plus de pays différent commence à se mobiliser. J'ai honte pour la France, patrie des droits de l'homme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures il y a 28 minutes, Jean-Yves a dit : J'ai honte pour la France, patrie des droits de l'homme. Pourquoi, quel est le rapport avec le pont aérien ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) il y a 17 heures Share Posté(e) il y a 17 heures Il y a 2 heures, nemo a dit : https://www.lemonde.fr/international/live/2025/07/28/en-direct-gaza-l-allemagne-annonce-organiser-un-pont-aerien-humanitaire-vers-l-enclave_6624772_3210.html Gaza : l’Allemagne annonce organiser un « pont aérien » humanitaire vers l’enclave. Avec la Jordanie apparemment. De plus en plus de pays différent commence à se mobiliser. La bonne nouvelle, c'est que si l'Allemagne veut un truc plus utile que flashy, pour un équivalent de 250 semi par jour à Gaza, ça va faire un paquet d'A/R en A400M, et elle atteindra donc vite les 5% de PIB militaire (heures de vols + achat de nouveaux avions). il y a une heure, Jean-Yves a dit : J'ai honte pour la France, patrie des droits de l'homme. on l'a fait, sans grande annonce l'année dernière, et je crois qu'on a arrêté parce que si Israel dit non au survol de son territoire ou même une approche de Gaza par la mer.... ça plus le cout astronomique associé pour un faible tonnage (6tonnes dans le reportage) d'aide dispensée : 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures Il y a 4 heures, Jean-Yves a dit : J'ai honte pour la France, patrie des droits de l'homme. L’Allemagne annonce organiser un « pont aérien » humanitaire vers Gaza L’Allemagne va organiser avec la Jordanie un « pont aérien de biens humanitaires vers Gaza », a annoncé le chancelier, Friedrich Merz, afin de venir en aide à la population du territoire enclavé. « Le ministre de la défense, Boris Pistorus, travaillera en étroite collaboration avec la France et la Grande-Bretagne, qui sont également prêtes à mettre en place un tel pont aérien pour acheminer des denrées alimentaires et des fournitures médicales », a ajouté le chancelier allemand, lors d’un point presse à Berlin. Ils vont faire comment depuis la Jordanie? Contourner Israel par avions? Meme comme ca Israel considéré Gaza et le large de Gaza comme son espace aérien?! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures Il y a 10 heures, gustave a dit : Pour ma part j'attends toujours qu'on me décrive ce fantasmatique plan B qui permettra à l'Europe de pallier la disparition du soutien US à Israel... Qui a dit pallier ? Le plan B répond à la question "A défaut des US qu'est-ce qu'il reste ?" On n'a jamais dit que çà devait être aussi bien. Evidemment il y a à la clef des renoncements qui devront être accepté par les israéliens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures EN gros on a attendu d'avoir le feu vert israélien .. La livraison par la mer par TCD aurait été bien plus efficace. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures ça a des vibes de pont aérien vers Berlin tout ça Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures Il y a 3 heures, Shorr kan a dit : ça a des vibes de pont aérien vers Berlin tout ça et oui boomer, on cultive la nostalgie par la com' : après la new beetle, la new 4L (etc) le new Berlin Bridge ! 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures il y a 1 minute, rendbo a dit : et oui boomer, on cultive la nostalgie par la com' : après la new beetle, la new 4L (etc) le new Berlin Bridge ! Ich bin ein gazoui 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 40 minutes Share Posté(e) il y a 40 minutes Il y a 4 heures, nemo a dit : Ich bin ein gazoui La d'un coup j'ai comme un doute... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) il y a 37 minutes Share Posté(e) il y a 37 minutes (modifié) Citation il y a 3 minutes, g4lly a dit : La d'un coup j'ai comme un doute... Bah je le suis bien plus que Kennedy était berliner tu crois pas? Modifié il y a 37 minutes par nemo Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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