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il y a 13 minutes, Alexis a dit :

L'explication proposée par le Telegraph est nouvelle pour moi (bon, peut-être que ça a déjà été dit et je l'avais juste manqué :happy:)

Sous couvert d'anonymat, un fonctionnaire français a déclaré que Paris craignait, en se joignant aux frappes menées par les États-Unis, de perdre tout moyen de pression dans les pourparlers visant à désamorcer les tensions entre le Hezbollah et Israël. Ces dernières semaines, la France a concentré une grande partie de sa diplomatie sur la prévention d'une escalade au Liban.

C'est vraisemblable, la France ayant une longue tradition d'appuyer le Liban, lequel serait la première victime en cas d'escalade supplémentaire entre Hezbollah et Israël. Si vraiment Paris a la possibilité d'en diminuer le risque - et comment le savoir sans essayer ! - c'est certainement pour nous un enjeu plus important que de rajouter quelques AASM ou MdCN aux frappes américaines comme le Royaume-Uni l'a fait.

Le souci de rester en capacité de parler à la fois au gouvernement israélien et aux djihadistes hezbollahis, afin de tenter de préserver les Libanais, justifierait alors à mon avis de laisser la responsabilité de tenter d'empêcher les Houthis de continuer à troubler le trafic maritime en Mer Rouge aux Etats-Unis, qui en ont la volonté et les moyens.

Ce qui n'empêcherait pas d'approuver l'action de Washington bien entendu... mais en silence :smile: Une sorte de répartition des rôles.

La relation Franco-US est ainsi. Nous n'avons pas n'ont plus toujours les mêmes intérêts et les mêmes priorités. La relation FR/Liban est forte et c'est vrai que le Liban est dans au bord du chaos total et il manquerait plus que ça. Et puis le fameux non alignement que certains prennent pour de l'anti américanisme primaire. Mais lorsque la situation l'exige, elle est présente. Les US, mais comme les autres, ne sont pas des enfants de coeurs (AUKUS/Afghanistan 2021, sanctions douanières 2020, lâchage Syrie 2014, boycott 2003..). Comme tous, ils ont leurs intérêts, leur fonctionnement interne propre notamment dans cette région et chacun fait ce qu'il a à faire. Enfin il y a le devant de la scène et aussi les coulisses...

Résumé de la France envers les US: Alliés, non aligné et solidaire quand il le faut...

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il y a une heure, Claudio Lopez a dit :

Nouvelle salve de missiles de l'US Navy contre les Houtis cette nuit. 

Petite attaque pour finir d'achever une cible apparemment. 

Sûrement en représailles du missile houthis qui est parti après les frappes de hier.

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https://www.theguardian.com/commentisfree/2024/jan/12/the-guardian-view-on-strikes-on-the-houthis-action-to-contain-this-crisis-might-fuel-it

Éditorial

L'avis du Guardian sur les attaques contre les Houthis : Les mesures visant à endiguer la crise pourraient l'alimenter

Les attaques de navires en mer Rouge ne sont que l'une des manifestations d'un conflit régional auquel il ne sera pas facile de mettre fin.

En réalité, la guerre à Gaza s'est déjà étendue à toute la région. La question est de savoir jusqu'où elle s'étend et quelle est son intensité. Les personnes impliquées calculent et calibrent ; elles ont à l'esprit de petites flambées, plutôt qu'une conflagration régionale. Mais leur confiance en leur capacité à prendre des risques maîtrisables pourrait s'avérer déplacée. Les crises se nourrissent les unes des autres et la probabilité de faux pas augmente.

La crise de la mer Rouge ne peut être dissociée de la guerre à Gaza. Les Houthis affirment - d'autres ne sont pas d'accord - qu'ils n'attaquent que les navires ayant des liens avec Israël. Ils se positionnent comme les premiers défenseurs des Palestiniens. Au Yémen et dans la région, nombreux sont ceux qui détestent leur comportement impitoyable et autoritaire, mais qui continueront à considérer que les États-Unis et le Royaume-Uni se battent pour Israël - ou du moins qu'ils sont prêts à ignorer (et même à fournir des armes) les frappes israéliennes qui tuent des milliers d'enfants à Gaza, tout en s'empressant de défendre leurs propres intérêts économiques.

La confrontation directe avec les États-Unis consolide le pouvoir des Houthis sur le plan intérieur et stimule le recrutement, tout en améliorant leur statut dans la région. Il n'est donc pas surprenant qu'ils aient déjà promis des représailles, qui pourraient viser des installations militaires américaines. Les États-Unis et le Royaume-Uni, à leur tour, se sentiront certainement obligés de riposter. Lorsque le Parlement débattra de cette action, les questions essentielles seront de savoir jusqu'où le Royaume-Uni est prêt à aller et quels moyens alternatifs il peut mettre en œuvre.

Les Houthis semblent avoir été renforcés par les longues années de guerre au cours desquelles l'Arabie saoudite a largué des milliards de kilos de bombes sur le Yémen. Ils ont été accusés d'être au mieux indifférents aux coûts civils. Il est difficile de croire que ces frappes beaucoup plus limitées auront réduit de manière significative leur capacité ou leur volonté de se battre. Sur le point de légitimer leur autorité politique de facto, ils ne voudront pas risquer les progrès qu'ils ont réalisés dans leur pays. Mais leur succès contre Riyad pourrait bien avoir engendré de l'hybris.

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https://www.theguardian.com/commentisfree/2024/jan/12/yemen-houthi-militia-israel-gaza-red-sea

Au lieu de riposter contre la milice Houthi, les États-Unis et leurs alliés devraient faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à son invasion de Gaza et accepte un cessez-le-feu.

Au lieu d'éviter une guerre plus large, les États-Unis et leurs alliés intensifient les tensions régionales et alimentent un conflit qui s'est déjà étendu au Liban, à la Syrie, à l'Irak, au Yémen et à la mer Rouge. La conflagration pourrait devenir incontrôlable, peut-être plus par accident que par dessein.

M. Biden est devenu le quatrième président américain consécutif à ordonner des frappes militaires au Yémen, poursuivant ainsi deux décennies de politiques américaines et occidentales infructueuses centrées sur les bombardements, les opérations de lutte contre le terrorisme et le soutien à un dictateur dans le pays le plus pauvre du Moyen-Orient. Washington semble presque désireux de répéter ses erreurs : des années de bombardements par les alliés des États-Unis pendant la longue guerre civile au Yémen n'ont pas réussi à déloger les Houthis ou à les persuader de changer de cap. En fait, les Houthis se sont renforcés après chaque confrontation militaire.

Les Houthis, qui perdaient des soutiens au Yémen avant la guerre de Gaza, ne sont guère incités à changer de tactique puisque le conflit a renforcé leur popularité dans tout le Moyen-Orient. La milice est considérée comme l'un des rares acteurs de la région capable d'imposer un coût stratégique aux États-Unis et à leurs alliés occidentaux pour leur soutien à Israël, contrairement aux gouvernements arabes qui n'ont pas réussi à persuader Washington de faire pression sur Israël.

Depuis le 7 octobre, le Hezbollah et les forces israéliennes se livrent à des échanges de tirs quasi quotidiens de part et d'autre de la frontière israélo-libanaise, le Hezbollah affirmant qu'il tente de retenir certaines ressources militaires israéliennes loin du front de Gaza. Avant les frappes américano-britanniques sur des cibles houthies au Yémen, l'administration Biden s'inquiétait surtout de l'éclatement d'une véritable guerre entre Israël et le Hezbollah. Entre-temps, les milices soutenues par l'Iran en Irak et en Syrie ont mené 130 attaques de drones, de roquettes et de missiles contre les troupes américaines dans ces deux pays depuis la mi-octobre, blessant 66 soldats. Le 4 janvier, les États-Unis ont tué le commandant d'une milice irakienne lors d'une frappe aérienne à Bagdad, affirmant qu'il était impliqué dans la planification d'attaques contre les troupes américaines. Cette frappe aérienne a suscité la colère du gouvernement irakien et a accéléré les appels des factions irakiennes à expulser les quelque 2 500 soldats américains qui sont toujours basés en Irak pour aider à combattre l'État islamique.

Le soutien indéfectible de Washington et les milliards de dollars de livraisons d'armes à Israël mettent à rude épreuve les autres alliances américaines dans la région. Il est remarquable que deux des plus proches alliés des États-Unis dans le monde arabe, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, aient refusé de se joindre à une coalition navale internationale, réunie par l'administration Biden le mois dernier, pour affronter les Houthis et protéger le trafic maritime dans la mer Rouge. Les dirigeants saoudiens sont désireux de préserver une trêve précaire avec les Houthis et sont conscients du large soutien dont bénéficient les Palestiniens et de la colère que suscitent les actions israéliennes à Gaza dans le monde arabe. Les Yéménites, en particulier, soutiennent depuis longtemps les aspirations palestiniennes.

Malgré un blocus et des milliers de frappes aériennes, l'alliance dirigée par l'Arabie saoudite n'a pas réussi à forcer les Houthis à quitter Sanaa. Les Houthis ont essentiellement gagné la guerre et ont conclu avec l'Arabie saoudite un cessez-le-feu sous l'égide de l'ONU en 2022, bien que les deux parties négocient toujours une trêve permanente. En mars dernier, à l'issue de négociations facilitées par la Chine, l'Iran et l'Arabie saoudite ont accepté de rétablir leurs relations diplomatiques et de désamorcer les tensions. Cet accord a ouvert la voie à un accord plus large sur le Yémen.

Pour les États-Unis et le Royaume-Uni, cette histoire devrait servir d'avertissement : la puissance régionale qu'ils soutenaient a passé des années à essayer de détruire les Houthis, avant d'être réduite à néant et contrainte de négocier un accord.

Mohamad Bazzi est directeur du centre Hagop Kevorkian pour les études sur le Proche-Orient et professeur de journalisme à l'université de New York.

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Il y a 6 heures, Ronfly a dit :

La Russie dénonce une "agression flagrante" sur le Yémen et "l'escalade destructrice" de la part des États Unis.

La Russie il est vrai doit faire face de son côté à l'escalade destructrice de l'armée ukrainienne, par exemple dans l'attentat terroriste à Belgorod.

Attentat terroriste dont il est permis d'ailleurs de se demander comment l'idée en est venue aux forces ukrainiennes ? Enfin ce n'est pas comme si le gouvernement russe avait quoi que ce soit de provocant :huh: ?

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il y a 41 minutes, Alexis a dit :

La Russie il est vrai doit faire face de son côté à l'escalade destructrice de l'armée ukrainienne, par exemple dans l'attentat terroriste à Belgorod.

Attentat terroriste dont il est permis d'ailleurs de se demander comment l'idée en est venue aux forces ukrainiennes ? Enfin ce n'est pas comme si le gouvernement russe avait quoi que ce soit de provocant :huh: ?

La prochaine fois, les missiles russes tirés contre des drones ukrainiens tomberont dans les champs. Le Parti vous en fait la promesse. En attendant, veillez à bien vous abriter dès que la PVO entrera en action. Des fois qu'une bombe ukrainienne percuterait volontairement un missile pour le pousser vers une cour d'école bourrée d'orphelins, un hôpital rempli de victimes de frappes précédentes ou le Congrès annuel des babouchkas du quartier.

Modifié par Ciders
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La grande frégate Hessen devrait partir en mer Rouge le 1er février, dans le cadre d'une mission de l'UE. 

https://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/rotes-meer-fregatte-hessen-soll-sich-wohl-an-eu-mission-beteiligen-19446165.html

Cette frégate fait partie de la classe 124, dont la spécialité est la défense aérienne. SM 2 contre les cibles lointaines, ESSM contre les cibles moyennes, RIM 116 contre les cibles proches. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_Sachsen_(2001)

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Le 12/01/2024 à 13:21, herciv a dit :

Eh bien il y a la Turquie. Voir le post au-dessus et une réaction timide des saoudiens mais une réaction quand même

Si tu traites les turcs de pays arabes, j'espère que tu maîtrises les techniques de self défense. 

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à l’instant, Teenytoon a dit :

Si tu traites les turcs de pays arabes, j'espère que tu maîtrises les techniques de self défense. 

Oh non loin de moi cette idée. Plutôt un résumé des réactions mondiales plutôt modérées en fait.

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Le 12/01/2024 à 12:11, Akilius G. a dit :

Pour les Etats-Unis, c'est risquer de ne plus pouvoir utiliser le canal de Suez pour ses pièces majeures type PA.

Le jour où les Houthis feront des dommages conséquents à un PA (US ou non), ils seront passés dans une autre division que celle où ils jouent actuellement. 

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Le 12/01/2024 à 13:34, Akilius G. a dit :

les USA sont en échec.

Wouahou.

Un cargo touché mais pas coulé. De l'autre côté, trois embarcations coulées, des équipements et bases militaires détruits.

Ok le commerce INTERNATIONAL (et pas seulement US) est ralenti en mer rouge, mais de là à conclure à un échec US...

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il y a 9 minutes, Teenytoon a dit :

Wouahou.

Un cargo touché mais pas coulé. De l'autre côté, trois embarcations coulées, des équipements et bases militaires détruits.

Ok le commerce INTERNATIONAL (et pas seulement US) est ralenti en mer rouge, mais de là à conclure à un échec US...

Sur le fond plutôt une mise à nue des carence européenne en matière de géostratégie. Parce que dans l'ensemble c'est bien les routes maritimes euro/asiatiques qui morflent le plus. Quelque part c'est pas trop le problème des USA plutôt le notre. Eux peuvent densifier leur trafic par le pacifique. Le message ou Houthis pouvait donc être modéré.

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il y a 43 minutes, herciv a dit :

Quelque part c'est pas trop le problème des USA plutôt le notre.

Un peu étonnament l'economie US est bien ralentie par le phenomene, a priori plus que les évonomies européennnes.

L'effet premier c'est la mise a l'arret d'usine faute de pieces detachees. Et donc des baisses de production.

En Allemagne la production de Tesla est arrêté par exemple.

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il y a 44 minutes, Teenytoon a dit :

Oui mais les US restent le parrain des européens. S'il ne les défends pas, plus question de payer la dîme. 

Les USA ont proposé de prendre la tete d'une coalition anti houthis mais pour le moment seul le UK a bien voulu adhérer.

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il y a 9 minutes, g4lly a dit :

Un peu étonnament l'economie US est bien ralentie par le phenomene, a priori plus que les évonomies européennnes.

L'effet premier c'est la mise a l'arret d'usine faute de pieces detachees. Et donc des baisses de production.

En Allemagne la production de Tesla est arrêté par exemple.

Je reformule : du fait de leur éloignement de Suez et de leur accès au pacifique et à l'Atlantique les USA dispose de plus de plans B que l'Europe. Ce qui n'empèche pas d'avoir des effets sur l'économie du transports par fret maritime.

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https://www.politico.eu/article/middle-east-chaos-iran-west-houthi-israel-hamas-war/ (12 janvier 2023)

Camille Lons, chercheuse invitée au Conseil européen des relations étrangères, a déclaré qu'il pourrait y avoir maintenant "une période de calme parce qu'il faudra peut-être un certain temps à l'Iran pour reconstituer les stocks des Houthis" avant qu'ils ne soient en mesure de reprendre les attaques de haute intensité contre les navires de la mer Rouge. Mais, a-t-elle averti, leur motivation à continuer à cibler le transport maritime restera probablement inchangée.

Il est peu probable que les frappes occidentales mettent immédiatement fin à l'agression des Houthis", a reconnu Jonathan Panikoff, ancien responsable du renseignement national américain pour le Proche-Orient. "Cela signifiera presque certainement qu'il faudra continuer à répondre aux frappes des Houthis, et potentiellement avec une agressivité croissante.

"Les Houthis considèrent qu'ils n'ont pas grand-chose à perdre, qu'ils sont enhardis militairement par le soutien iranien et qu'ils sont convaincus que les États-Unis n'envisageront pas une guerre terrestre", a-t-il ajouté.

Le trafic maritime dans la région a déjà chuté de 20 %, a déclaré jeudi à la presse le contre-amiral Emmanuel Slaars, commandant interarmées des forces françaises dans la région.

Selon les données publiées cette semaine par l'institut allemand IfW Kiel, le commerce mondial a chuté de 1,3 % entre novembre et décembre, les attaques des Houthis y ayant probablement contribué.

Le volume des conteneurs en mer Rouge a également chuté et est actuellement inférieur de près de 70 % au niveau habituel, selon l'institut.

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https://www.chathamhouse.org/2024/01/houthis-wont-back-down-after-us-and-uk-strikes-yemen (12 janvier 2024)

Les frappes américaines et britanniques sont vraisemblablement considérées comme le seul mauvais choix possible pour faire pression sur les Houthis afin qu'ils mettent fin à leurs activités hostiles. Mais ces frappes sont largement symboliques et constituent surtout une réponse aux pressions exercées par les acteurs locaux, les sociétés de transport maritime et d'autres intérêts qui ont vu leurs coûts augmenter au cours des derniers mois d'attaques des Houthis.

Il est très peu probable que les frappes aériennes aient un impact significatif sur les capacités militaires des Houthis, en particulier sur leurs opérations maritimes.

Les Houthis sont beaucoup plus compétents, préparés et bien équipés que ne le pensent de nombreux commentateurs occidentaux. Ils ont une grande expérience de la guerre, après des années de conflit brutal, impliquant une confrontation directe avec l'Arabie saoudite et un soutien important de l'Iran, qui a renforcé leurs capacités au fil des ans.

Au cours des cinq dernières années, les capacités des Houthis ont été constamment sous-estimées, même si le soutien iranien a permis de développer considérablement leurs forces en matière de drones et de missiles. Leur témérité et leur volonté d'escalade face à un défi sont également importantes et toujours sous-estimées.

Au contraire, les attaques contre le Yémen auront l'effet inverse, en incitant les Houthis à élargir leur campagne. Celle-ci comprendra des attaques contre les installations américaines et britanniques dans la péninsule arabique, ainsi que contre les infrastructures pétrolières, en utilisant la technologie des missiles et des armes dont les Houthis ont déjà fait la démonstration en lançant des attaques contre Israël.

Même les ennemis des Houthis dans la guerre civile n'ont pas pu approuver l'action des États-Unis et ne le feront pas, du moins pas publiquement. Au Yémen, plus encore qu'en Irak, il existe un puissant sentiment d'hostilité à l'égard des ingérences étrangères.

La Chine, bien que théoriquement heureuse de voir l'Occident s'entraîner dans un nouveau conflit régional sanglant, souffrira en fait considérablement de la fermeture de la mer Rouge.

Face à la multiplication des attaques des Houthis, les États-Unis et le Royaume-Uni ont estimé qu'ils devaient faire une démonstration de force, pour des raisons internes avant tout.

Malheureusement, c'est exactement ce que les Houthis voulaient et avaient préparé.

La suite est imprévisible et périlleuse pour la région et le monde. Elle est désastreuse pour le Yémen et les Yéménites, qui ont déjà trop souffert au cours de la dernière décennie.

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Il y a 5 heures, Ciders a dit :

La prochaine fois, les missiles russes tirés contre des drones ukrainiens tomberont dans les champs. Le Parti vous en fait la promesse. En attendant, veillez à bien vous abriter dès que la PVO entrera en action. Des fois qu'une bombe ukrainienne percuterait volontairement un missile pour le pousser vers une cour d'école bourrée d'orphelins, un hôpital rempli de victimes de frappes précédentes ou le Congrès annuel des babouchkas du quartier.

Etonnamment France culture, RFI ou France 24, agents d'influence bien connus de Moscou, ont moins de doute que toi sur le caractère délibéré des frappes ukrainiennes répétées sur Belgorod et d'autres villes russes...

Par exemple https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/guerre-en-ukraine-le-podcast/guerre-en-ukraine-le-podcast-2430240

Tous des traitres!!! :sleep:

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Il y a 20 heures, Patrick a dit :

On peut d'ailleurs commencer par rappeler un simple fait: les houthis sont arrivés au pouvoir à la suite d'un coup d'état et ne sont pas légitimes en quoi que ce soit.

On peut d'ailleurs commencer par rappeler un simple fait: les Houtis ne sont pas au pouvoir au Yémen, ils n'ont pas fait de coup d'état et ne sont donc effectivement pas le gouvernement légitime ni légal du Yémen.

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il y a 5 minutes, gustave a dit :

Etonnamment France culture, RFI ou France 24, agents d'influence bien connus de Moscou, ont moins de doute que toi sur le caractère délibéré des frappes ukrainiennes répétées sur Belgorod et d'autres villes russes...

Par exemple https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/guerre-en-ukraine-le-podcast/guerre-en-ukraine-le-podcast-2430240

Tous des traitres!!! :sleep:

Nierais-tu que des missiles russes sont tombés sur Belgorod ? :rolleyes:

Entre ça et les attaques ukrainiennes qui visent des parkings... on est quand même plus près du vaudeville que des attaques russes.

Modifié par Ciders
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il y a 3 minutes, Ciders a dit :

Nierais-tu que des missiles russes sont tombés sur Belgorod ? :rolleyes:

Non. En revanche les journalistes du service public français dans la zone déclarent que les Ukrainiens bombardent régulièrement désormais les villes russes dont Belgorod et que ces missiles sont la cause principale des destructions (en fait ils n'évoquent même pas les éventuels dégâts résultant des conséquences des tirs de la PVO mais cela parait probable). Nierais tu que les Ukrainiens bombardent les villes russes? :rolleyes: 

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