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Guerre Israël-Hezbollah 2024+


Messages recommandés

il y a 16 minutes, Alexis a dit :

Reste que la théorie faisant du désir mimétique la base de la violence, avec le bouc émissaire comme résolution de la crise qui en résulte, le tout formant la base d'une sorte spécifique de religieux, laquelle est à la base de nombreuses institutions, et le tout mettant mieux en lumière l'originalité profonde de la religion chrétienne, ce sont des idées clé, à mon sens

Révélation

Ca fait très artichaut, façon poupées russes, pourquoi pas ? Girard a cherché toute sa vie la meilleure manière d'articuler "ses" découvertes.

Pour le reste : la détection des ondes gravitationnelles (2015) ne fait que confirmer la théorie de la relativité qui date d'un siècle auparavant... Ca pose problème aux physiciens qui aimeraient faire travailler d'autres systèmes mais enfin ils doivent admettre qu'Einstein est difficile à bousculer 1 siècle après. :biggrin:

 

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Il y a 12 heures, Alexis a dit :

La Passion peut être comparée à une charge explosive qui vient miner et démolir l'édifice du religieux antique, et miner dans le même temps l'ensemble des institutions humaines.

Révélation

Magnifique comparaison.

Pour compléter : nul être humain ne peut échapper au phénomène, je répète : absolument aucun être humain. Voilà une étrange théorie ! Une théorie déterministe qui accepte en son sein l'indéterminisme, comme la réunion impossible de la quantique et du relativisme de la relativité des physiciens.

Une fois équipé de ses lunettes, on voit le monde différemment, et quelque peu moins binaire...

 

Modifié par Lecteur de passage
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il y a 7 minutes, Ciders a dit :

Le problème, c'est quand l'opticien ou présumé tel essaie à toute force de vous convaincre que VOUS avez besoin de lunettes, et pas lui.

Révélation

Tu es libre bien sur, m'enfin il serait dommage que tu ne les essayes pas un peu, mais juste quelques instants, juste pour voir. :dry:

 

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Il y a 2 heures, rendbo a dit :

Peut-être parce que c'est le sionisme l'ennemi, et pas le Juif en lui même.

Vous parlez de personnes qui en tant qu'humains deviennent le système, même si ce système est monstrueux. Or nous avons assez de documents maintenant pour savoir que les Israéliens qui dénoncent le système (le sionisme actuel) dans lequel ils vivent (depuis 20 ans) sont assimilés à des traitres, caillassés, mis au ban de la société. Je n'ai pas lu Girard, mais j'ai lu et vu La Vague (Die Welle), un film allemand réalisé par Dennis Gansel en 2008, librement inspiré de l'étude expérimentale menée à Pao Alto (Californie), « La Troisième Vague ». Ne sommes nous pas de part et d'autre de la frontière, même si pour des raisons différentes, dans ce genre de cas ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vague_(film) & https://fr.wikipedia.org/wiki/Expérience_de_la_Troisième_Vague

 

"À la fin de l’heure, Jones enseigne un salut consistant à amener la main droite à hauteur de l’épaule droite, les doigts arrondis en forme de coupe. Il s'agit d'un salut utilisé par les nazis, ce que les élèves ignoraient. Il décide de nommer le mouvement « la Troisième Vague », expliquant aux élèves que c'est à la fois parce que la main lors du salut ressemble à une vague sur le point de déferler, et parce que, conformément à une croyance populaire, les vagues de l’océan avanceraient par groupes de trois, la troisième étant la plus forte. Il omet de mentionner aux élèves la référence la plus importante, qui est bien sûr la référence au Troisième Reich."

"À la surprise du professeur, plusieurs élèves lui expriment leur satisfaction et leur joie de participer à la Troisième Vague. Les élèves montrent de meilleures dispositions pour apprendre et participer en classe. L’égalité instaurée entre eux incite les élèves les moins sûrs d'eux à prendre la parole et à gagner en assurance. Les réponses aux questions se font cependant beaucoup plus laconiques, et les élèves semblent perdre leurs aptitudes à argumenter et à nuancer. Ron Jones dirige la classe vers l’action pure : il donne l’ordre de dessiner une bannière pour la Troisième Vague, d’apprendre par cœur le nom et l’adresse de tous les membres et de recruter de nouveaux membres. Plus tard dans la journée, Ron Jones constate que la Troisième Vague prend des proportions inquiétantes."

Merci Rendbo, je ne le connaissais pas La Vague. Voici à l'oeuvre le mimétisme dans ce qu'il a de plus terrifiant.

Ils sont de part et d'autre de la frontière, différents donc et pourtant les mêmes : parce que la fondation du monde repose sur des différences qui n'existent pas réellement. Ceci est valable des deux côtés de la frontière.

Modifié par Lecteur de passage
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il y a une heure, Ciders a dit :

Pour des frappes aussi décriées comme peu précises et hasardeuses, ils ne s'en sont pas si mal sortis que ça à Nevatim. A l'exception des impacts à l'ouest de la tour de contrôle, ça semble être tombé aux bons endroits. 

Ce groupe d'impact au sud ouest est un mystère pour moi car il n'y a rien là bas (rien de visible en tout cas), donc brouillage, erreur de tir, matériel défectueux tout est possible. 

En terme d'évaluation de précision le cas de la zone des ravitailleurs/AWACS est intéressante, on à 6 impacts dans un carré de 500x500m. Ce n'est pas ouf (surtout avec nos standards) mais cela a été suffisant pour faire beaucoup de dégât (coup direct sur les hangars des AWACS). 

Un zoom de la zone en question, les points rouge correspondent à la zone approximative des impacts.

Révélation

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Modifié par Flippy
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il y a une heure, Flippy a dit :

Ce groupe d'impact au sud ouest est un mystère pour moi car il n'y a rien là bas (rien de visible en tout cas), donc brouillage, erreur de tir, matériel défectueux tout est possible. 

  Révéler le contenu masqué

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A vrai dire, je n'ai aucune compétence ou même ( ou vernis ) de celui qui grimpe la côte vers le sommet de la stupidité sur la courbe de Dunning Kruger en terme de GPS / glonass et compagnie.

Dans plusieurs pays ( que l'occident ne pense pas assez fréquentable ) le google map m'envoyait au fraises à 300 mètres ou 2 kilomètres, ou plus, ce qui en centre ville est un no way en utilité. Inversement avec maps.me, je m'en suis toujours tiré presque honorablement. Eventuellement avec une mini boussole à la ceinture en complément, ce qui m'avait été fort utile à Téhéran par exemple. Je ne sais pâs comment ses systèmes fonctionnent....

Je ne sais pas quel degré d'accès les iraniens ont sur le glonass, et il est possible / probable que le glonass ( en couverture ) soit optimisé pour certaines zones et d'autres un peu moins ( simple supposition ), en tout cas sans doute moins "mondial" que le GPS en finesse de couverture. Mais peut être ils ont qq progrés accessibles rapidement.

 

Allo Moscou ? Ici Ali.

Oui je vous écoute Kamarade

J'y vous mets 300 Shahed par moi à pô cher ( gratuit ) , en échange je veux le glonass militaire pendant que je livre.

Ah les iraniens, un sens du commerce inné ! Banco, on kommence demain !

Fabuleux, je rajoute un tapis persan par moi à livrer au Kremlin. Par sympathie.

 

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Il y a 5 heures, ksimodo a dit :

A vrai dire, je n'ai aucune compétence ou même ( ou vernis ) de celui qui grimpe la côte vers le sommet de la stupidité sur la courbe de Dunning Kruger en terme de GPS / glonass et compagnie.

Dans plusieurs pays ( que l'occident ne pense pas assez fréquentable ) le google map m'envoyait au fraises à 300 mètres ou 2 kilomètres, ou plus, ce qui en centre ville est un no way en utilité. Inversement avec maps.me, je m'en suis toujours tiré presque honorablement. Eventuellement avec une mini boussole à la ceinture en complément, ce qui m'avait été fort utile à Téhéran par exemple. Je ne sais pâs comment ses systèmes fonctionnent....

Je ne sais pas quel degré d'accès les iraniens ont sur le glonass, et il est possible / probable que le glonass ( en couverture ) soit optimisé pour certaines zones et d'autres un peu moins ( simple supposition ), en tout cas sans doute moins "mondial" que le GPS en finesse de couverture. Mais peut être ils ont qq progrés accessibles rapidement.

 

Allo Moscou ? Ici Ali.

Oui je vous écoute Kamarade

J'y vous mets 300 Shahed par moi à pô cher ( gratuit ) , en échange je veux le glonass militaire pendant que je livre.

Ah les iraniens, un sens du commerce inné ! Banco, on kommence demain !

Fabuleux, je rajoute un tapis persan par moi à livrer au Kremlin. Par sympathie.

 

Dans le genre : "l'Occident ne trouve pas certains pays assez fréquentable" étonnant de la part d'un chantre du bizness sur pas mal de discutions alors que la couverture "civile" du GPS est ciblée justement bizness et que personne n'en a rien à braire à part quelques aventuriers en mal de sensations fortes de ne pas pouvoir utiliser l'application partout dans le monde !
C'est aussi aux pays concernés de raquer pour obtenir une couverture plus dense chez les fournisseurs de ces systèmes qu'ils soient Occidentaux, Russe ou Chinois, non ? 
Tout ces système ont un cout très élevé et demande une maintenance de tous les instants pour rester opérationnel et pendant ce temps certains se permettent de les brouiller avec des conséquences  parfois inattendues et pouvant créer un incident diplomatique ou un accident. 
 

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Nouveau désaccord entre Joe Biden et Donald Trump, sur ce qu'il convient de conseiller aux Israéliens en matière de riposte à l'attaque du 1er octobre

Biden appelle Israël à épargner les sites pétroliers iraniens, Trump à viser le nucléaire

Le président américain Joe Biden a déconseillé vendredi à Israël de s'en prendre aux sites pétroliers iraniens, tandis que le candidat républicain Donald Trump est allé jusqu'à leur suggérer de frapper les installations nucléaires

Lors d'une intervention surprise devant la presse à la Maison Blanche, Joe Biden a estimé que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ferait bien de "se rappeler" de l'aide apportée à son pays par les Etats-Unis, allié numéro un et soutien militaire d'Israël.

"Si j'étais à leur place, j'envisagerais d'autres options que frapper des champs de pétrole" en Iran, a-t-il déclaré, comme on lui demandait d'expliciter ses commentaires de la veille sur des discussions entre Washington et Israël sur la possibilité de telles frappes.

Les Israéliens, a-t-il poursuivi, "n'ont pas déterminé ce qu'ils allaient faire" après le lancement massif de missiles contre Israël par l'Iran mardi.

Son prédécesseur Donald Trump, candidat à l'élection présidentielle du 5 novembre, a au contraire affirmé vendredi qu'Israël devrait "frapper" les installations nucléaires iraniennes.

S'exprimant en Caroline du Nord, l'ancien président a évoqué une question posée à Joe Biden en milieu de semaine sur la possibilité qu'Israël vise des installations nucléaires iraniennes.

"Ils lui ont posé cette question, la réponse aurait dû être +frappez d'abord le nucléaire et occupez-vous du reste plus tard+", a lancé Donald Trump.

 

Avec le son

(le nucléaire) C'est le truc que vous voulez frapper, d'accord ? (...) C'est le plus grand risque que nous ayons (...)

 

Modifié par Alexis
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Il y a 12 heures, Akilius G. a dit :

en règle général, ces abris durçis pour avions ont une porte renforcée ou juste des murs et un toit renforcé?

C'est variable il y aurait beaucoup à écrire sur les Hardened Aircraft Shelters... Il y a tous les genres, disons que le concept a pris du plomb dans l'aile avec les armements guidés on l' avait constaté en 91 puis en Yougoslavie. Même une caverne peut devenir une chausse trappe. Rien ne vaut le camouflage et la dispersion au final. Quand on voit l'entassement des HAS sur un base comme Spangdahlem dans un pays où le foncier est rare et que l'on compare avec Ovda par exemple ou les bases géantes du Golfe c'est assez marquant 

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La presse Iranienne parle des munitions qu'ils ont utilisés Ghadr, Emad et Fattah-1.

source : https://en.mehrnews.com/news/222300/Which-missiles-Iran-used-in-its-retaliatory-attack-on-Israel

 

Les Ghadr sont des dérivés de Shahab-3 avec 650-750kg de charge militaire et une CEP de 300m (ce qui colle avec la plupart des impacts). Les Emad sont des Ghadr avec un système de guidage terminal pour descendre la CEP à 50m (je me demande si les hangars AWACS et le groupe d'hangar F35 isolé le plus au nord n'ont pas été ciblés avec ces munitions là, car la précision a été bien meilleur sur ces cibles là). 

Fattah-1 c'est le dernier joujou iranien (mise en service en 2023, donc ils doivent pas en avoir beaucoup). Sur la plaquette publicitaire ils annoncent une charge militaire de 350-450kg, guidage inertiel + GPS/GLONASS + guidage terminal pour une CEP de 10-25m.

Modifié par Flippy
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Le 03/10/2024 à 12:57, Alexis a dit :

Il est très frappant de constater que ce conflit-là a tant de retentissement. Indépendamment de la position prise d'ailleurs, qu'on soit plutôt pro-palestinien ou pro-israélien, la plupart d'entre nous (je m'inclus dedans évidemment) s'y intéressent "beaucoup trop". Alors que la vie d'un Israélien ou d'un Palestinien (Libanais, Iranien, etc.) vaut en réalité ni plus ni moins que celle d'un Syrien, Afghan, Irakien, Éthiopien, Congolais, Soudanais, Yéménite, Somali, plus récemment Ukrainien...

==>Pourquoi :huh: ?

La seule explication à laquelle je peux penser est le facteur religieux. La moitié de l'humanité se rattache au christianisme, à l'islam ou au judaïsme. L'autre moitié semble plus indifférente (Chine, Japon etc.), c'est comme s'ils n'avaient pas le "décodeur" religieux - ce qui leur permet d'ailleurs peut-être plus d'objectivité, raison pour laquelle ils s'y intéressent moins ? 

Ça peut être une foi religieuse, ou simplement un héritage culturel pour les gens qui ne sont pas croyants. Mais le fait que pour la moitié d'entre nous êtres humains, les noms "Jérusalem", "Terre sainte" évoquent quelque chose de spécifique (sous d'autres noms en arabe bien sûr) Et le peuple appelé "Juifs" évoque quelque chose de bien particulier - positif, négatif, c'est une autre question, mais enfin les Juifs ne sont pas exactement "inconnus au bataillon" !

tu poses des sujets ardus à la réflexion :

- pourquoi la situation au Proche et Moyen Orient est-elle aussi présente dans les préoccupations de ceux qui en sont loin?

Si tel est le cas, il y a nécessairement une (ou des) raison(s) de fonds, mais laquelle? Serait-ce le caractère apparemment insoluble de la situation qui heurte l'instinct social de l'être humain? Quelques facteurs politiques, religieux ou sociaux? Des facteurs plus profonds jouant dans les profondeurs peu conscientes de l'être humain et faisant effet dans le temps long?

- l'importance du facteur religieux.

Sur ce point, chaque mot ou jugement doit faire face à des chausses trappes. Trouver des formules que l'on puisse adapter aux uns et autres n'est pas chose aisée. Les facteurs politiques me semblent bien plus marqués que les facteurs religieux, mais ces derniers jouent quand même un rôle. Et quand on parle de facteur religieux, parle-t-on de facteurs religieux vivifiés ou à l'inverse de facteurs religieux dévitalisés (le "nous" soutenu ou non par l'Esprit) qui se confrontent? Y a t il même une confrontation? Les diverses religions (sans spécificité juive) ne reviennent-elles pas à Jerusalem pour mourir? Et si tel est le cas, n'est-ce pas la potentialité d'un nouveau début ou plus simplement d'une évolution? etc, etc...

- le détachement des peuples et puissances asiatiques sur cette situation compliquée.

je pense que les puissance asiatiques observent attentivement la situation, non pas l'homme de la rue, mais des milieux plus restreints et bien plus influents. Ces puissances seront amenées à se positionner suivant l'issue de la situation. j'ai peur que la situation les inquiètent - non pas au regard du devenir de tel ou tel peuple - mais quant à la capacité de l'Occident de favoriser des équilibres mondiaux globalement bénéfiques. Plus concrètement si le bordel continue, les puissances asiatiques ressentiront le besoin de s'affirmer 

 

 

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il y a 14 minutes, Flippy a dit :

La presse Iranienne parle des munitions qu'ils ont utilisés Ghadr, Emad et Fattah-1.

source : https://en.mehrnews.com/news/222300/Which-missiles-Iran-used-in-its-retaliatory-attack-on-Israel

 

Les Ghadr sont des dérivés de Shahab-3 avec 650-750kg de charge militaire et une CEP de 300m (ce qui colle avec la plupart des impacts). Les Emad sont des Ghadr avec un système de guidage terminal pour descendre la CEP à 50m (je me demande si les hangars AWACS et le groupe d'hangar F35 isolé le plus au nord n'ont pas été ciblés avec ces munitions là, car la précision a été bien meilleur sur ces cibles là). 

Fattah-1 c'est le dernier joujou iranien (mise en service en 2023, donc ils doivent pas en avoir beaucoup). Sur la plaquette publicitaire ils annoncent une charge militaire de 350-450kg, guidage inertiel + GPS/GLONASS + guidage terminal pour une CEP de 10-25m.

Je pense que le ciblage de la zone SE de Nevatim, s'il est voulu et non le résultat de CEP trop larges est très pertinent, moins Israël disposera de ravitailleurs moins ses appareils auront d'allonge ou de play time. Ce sont des multiplicateurs de force qui s'ils venaient à faire défaut pourraient handicaper dans une certaine mesure la capacité de riposte de l'Armée de l'Air israélienne

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il y a 53 minutes, pascal a dit :

Je pense que le ciblage de la zone SE de Nevatim, s'il est voulu et non le résultat de CEP trop larges est très pertinent, moins Israël disposera de ravitailleurs moins ses appareils auront d'allonge ou de play time. Ce sont des multiplicateurs de force qui s'ils venaient à faire défaut pourraient handicaper dans une certaine mesure la capacité de riposte de l'Armée de l'Air israélienne

Rien n'empêche de faire un mix entre quelques Emad sur certaines parties et le reste en Ghadr pour cribler la zone. Mais la taille de l'échantillon statistique est sans doute trop petit pour vraiment différencier s'il y a 2 CEP différentes dans cette zone (s'il faut, les coups rapprochés autour des AWACS ont été juste un coup de chance). Dans tous les cas, entre les ravito et les AWACS (tout deux nécessaire pour assurer un raid en Iran), ce coin de base est vraiment une cible de choix.

On voit d'ailleurs qu'ils ont complètement ignoré la zone des C-130 (à moins que le groupe d'impact qui s'est perdu dans le désert à l'ouest leur était destinés, ce qui ferait un décalage de 2km par rapport à leur cible).

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il y a 15 minutes, Flippy a dit :

 

Rappelons que CEP = rayon d'un cercle dans lequel 50% des munitions sont susceptibles de tomber.

Si par exemple vous tirez 2 missiles identiques, l'un d'eux tombera à 1km de la cible et l'autre à 300m de la cible, son CEP sera de 300m...

Bien entendu on cherchera à multiplier les essais pour le réduire ou l'augmenter (...), mais ça reste une approximation.

 

Autre élément à prendre en compte, un missile n'est pas une bombe, il n'y a pas le même rayon de létalité car il n'y a pas les éclats qui vont avec. Donc il ne faut pas se dire que si ça tombe 50m à côté d'un bâtiment que c'est suffisant. Si sur une base aérienne on peut jouer sur l'idée qu'on peut potentiellement toucher un autre endroit intéressant avec de la chance, vous pouvez oublier de frapper avec précision un bâtiment particulier dans une zone urbaine.

Très clairement, faut comprendre l'effet réel du missile à l'impact pour comprendre qu'on ne peut pas se permettre des écarts importants. Il ne suffit pas de viser une zone pour dire que la mission est accomplie. Il ne suffit pas de voir des impacts sur cette zone pour dire qu'elle a été traitée ou sévèrement touchée, non il faut toucher concrètement des cibles, pas juste "être proche".

On a donc une base aérienne israélienne qui a été touchée par plusieurs missiles, mais concrètement qu'est-ce que les israéliens ont perdus dans l'histoire?

Je sais bien que derrière un écran, ceux qui veulent que les israéliens se prennent des coups vont essayer d'y voir une réussite, même s'ils constatent bien qu'au bilan c'est très pauvre. Certains vont même essayer de se convaincre que l'Iran a fait "exprès" de viser à côté pour que tout cela ne soit que du symbolique, qu'un message, mais désolé, avec des missiles qui ont un CEP de 300m, vous n'êtes pas en mesure de viser "exprès". Les iraniens ont voulu faire du bilan dans le potentiel aérien israélien, faisant au mieux de ce qu'il pouvait avec ce qu'ils avaient, y compris leurs meilleurs missiles. Ce n'était pas un avertissement en laissant croire qu'ils se sont retenus et que demain ils pourraient faire largement mieux. Comme je l'ai dit hier, les missiles balistique à long rayon d'action ne sont pas la majorité des missiles balistiques que l'Iran possède. Ils ont peut-être un volume de missile pour réaliser 4 ou 5 fois un tel raid, mais ça s'arrête là. Un missile c'est l'effet d'une bombe d'une tonne (sans les éclats), faut pas non plus survaloriser son effet.

Du point de vue d'Israël, l'action de l'Iran n'a pas été dissuasive, elle n'a aucunement entamé le potentiel aérien d'Israël, ne va pas sauver le Hamas ni stopper les actions au Liban. C'est même au contraire un feu vert, une bonne occasion, une bonne excuse pour aller frapper l'Iran. Si dans 2 mois on a Trump à la maison blanche, faut s'attendre à une réponse pouvant se faire sur la durée et pas seulement en une seule fois.

Israël ne fait pas dans le symbolique à Gaza, ne le fera pas au Liban et saisira toutes les occasions possibles pour frapper l'Iran. Cela doit faire presque 20 ans que les israéliens scrutent, se renseignent, infiltrent l'Iran. Programme nucléaire, programme balistique, industrie de défense, secteur énergétique, Israël est aujourd'hui juste freiné par ce que les américains autorisent, car les israéliens ont besoin d'eux pour mener ces raids. Avec Biden, il y a aujourd'hui des limites, on verra demain avec Harris ou Trump comment ça se passe.

 

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Long article très riche de Bloomberg hier soir sur les perspectives de riposte israélienne, les incertitudes, risques et opportunités. Parmi les faits saillants, la frustration américaine de ne pas avoir davantage d'influence sur les décisions d'Israël

Je ne copie que quelques extraits, mais je conseille l'ensemble - totalité de l'article ouverte sur le lien

L'aggravation du conflit au Proche-Orient met en évidence les limites de l'influence américaine sur Israël

(...) Qu'il s'agisse de rester dans l'ignorance à Beyrouth ou de ne pas réussir à négocier un cessez-le-feu au Liban ou à Gaza, l'administration Biden a, à maintes reprises, ressenti les limites de ses relations avec Israël. Aujourd'hui, Washington se trouve au bord d'une guerre plus vaste qu'elle pourrait ne pas pouvoir - ou ne pas vouloir - arrêter, et se voit offrir ce qu'Israël appelle une occasion de remodeler le Moyen-Orient d'une manière inédite depuis des décennies.

(...) Pour la vice-présidente Kamala Harris et les démocrates, être trop doux ou trop dur avec Israël comporte des risques politiques, ce qui leur laisse les mains largement liées alors même que les craintes d'une aggravation du conflit font grimper les prix du pétrole. Il y a aussi la question de la sécurité des plus de 40 000 soldats américains dans la région, et celle de savoir s'ils pourraient être la cible de représailles.

(...) En effet, Israël sait qu'il dispose d'une fenêtre avant les élections, selon deux personnes familières de la politique américaine. Washington est frustré par le manque d'influence, ont-ils déclaré.

(...) Alors que certains dirigeants sont furieux contre Benjamin Netanyahu, c'est le premier ministre israélien qui a l'initiative. Les États-Unis disposent bien sûr de nombreux leviers, tels que la réduction de l'aide militaire, mais ils ne veulent pas risquer les retombées géopolitiques ou nationales. Mais ils ne veulent pas risquer les retombées géopolitiques ou nationales. Deux responsables français ont déclaré que les États-Unis n'exerçaient aucune pression réelle, en particulier en ce qui concerne le Liban, et qu'ils n'étaient pas incités à faire marche arrière

(...) Les démarches démonstratives du dirigeant israélien pour ignorer les appels de son plus proche allié sont devenues si courantes au cours de l'année qui s'est écoulée depuis l'attaque terroriste du Hamas qui a tué 1 200 Israéliens que même les alliés admettent que la crédibilité des États-Unis est en train d'en prendre un coup. Selon un diplomate occidental de haut rang, le soutien de M. Netanyahou a été renforcé par les succès militaires et M. Biden a été affaibli après avoir été écarté de la course électorale

(...) M. Netanyahou considère qu'il s'agit d'une occasion unique de modifier les perspectives de sécurité de son pays, mais pas par le biais des négociations entreprises par ses prédécesseurs. Au contraire, lui et son gouvernement nationaliste voient une occasion unique de démolir les armées mandataires de l'Iran afin d'affaiblir davantage la République islamique, alors que son nouveau président est plus enclin à un rapprochement

(...) De son côté, l'Iran calcule qu'il peut pousser Israël à être plus téméraire, à saper sa légitimité et à enflammer la région, selon un diplomate occidental

(...) S'ils s'inquiétaient du risque de déclencher une guerre plus large avec le Hezbollah dans les premiers mois qui ont suivi le 7 octobre, les responsables israéliens disent maintenant à leurs homologues américains qu'ils peuvent changer le calcul de la sécurité dans la région pour les années à venir, selon un diplomate israélien. L'assassinat de Nasrallah, qui a fait du Hezbollah l'épine dorsale de l'axe mandataire de l'Iran pendant trois décennies, ne fait que renforcer ces perspectives, a déclaré le diplomate. Mais à Washington, certains responsables craignent qu'Israël ne surestime l'ampleur des dégâts causés au Hezbollah et ne sous-estime la sévérité de la réponse de l'Iran

(...) « Les États-Unis semblent reconnaître que leur plan de match standard - faire pression sur nos alliés, même lorsqu'ils sont attaqués, pour qu'ils évitent les représailles, la désescalade et acceptent les cessez-le-feu - ne fonctionne pas avec Israël, qui se considère à juste titre dans une guerre existentielle contre l'Iran et ses mandataires », a déclaré James Jeffrey, un ancien diplomate américain de haut rang dans la région. Faute de meilleures options, a-t-il ajouté, « les États-Unis soutiennent à contrecœur Israël contre le Hezbollah et maintenant contre l'Iran, tout en espérant encore pouvoir calmer la région, en particulier à l'approche des élections ».

(...) « Est-ce que je pense que nous sommes déçus de ne pas avoir l'effet de levier que nous aurions souhaité avoir ? Oui », a déclaré Mark Montgomery, un contre-amiral de la marine américaine à la retraite qui travaille actuellement pour Paladin Capital Group à Washington. « Mais vous savez, c'est le problème quand ce sont eux qui prennent les coups, ce sont eux qui vont prendre ces décisions ».

(...) Cependant, certains responsables occidentaux considèrent que les motivations de M. Netanyahou sont moins stratégiques et plus basées sur la volonté de gagner du temps en raison de la précarité de sa coalition, qui s'appuie sur les partis d'extrême-droite pour rester au pouvoir

Les risques ne font que croître à mesure que M. Netanyahou poursuit sa campagne contre l'Iran. Le plus grand serait une frappe sur les installations nucléaires iraniennes - une mission qui, selon certains analystes, serait trop difficile, même pour la puissante armée israélienne.

Selon les analystes du renseignement, la République islamique est à quelques jours de pouvoir produire l'uranium nécessaire à la fabrication d'armes. Il faudrait cependant des mois pour le mettre sous une forme qui permette de le tirer sur un missile.

(...) Un diplomate occidental de haut rang a laissé entendre que certains alliés réfléchissaient à la possibilité d'une « stratégie Samson » - un scénario dans lequel une victoire de Harris permettrait à un Biden boiteux d'endosser la responsabilité politique d'interrompre les livraisons d'armes pour contraindre Israël à un cessez-le-feu, un sacrifice semblable à celui du personnage biblique.

Toutefois, les sondages montrant une course serrée, cette perspective semble pour l'instant peu probable. La Maison Blanche doit donc poursuivre sa quête apparemment donquichottesque pour modérer les campagnes militaires de plus en plus vastes d'Israël

En somme, Netanyahou est aux commandes avec son cabinet, et Washington que cela lui plaise ou non sera bien forcé de suivre...

Je ne sais pas ce qu'il décidera en définitive, mais l'état d'esprit est à l'évidence tout à fait différent entre le cabinet israélien d'un côté, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et les autres pays occidentaux de l'autre

Quant au nouveau slogan du président Biden ? Le voici

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Je sais pas où on va... mais on y va

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il y a 26 minutes, Alexis a dit :

Parmi les faits saillants, la frustration américaine de ne pas avoir davantage d'influence sur les décisions d'Israël

C'est Blinken qui me fait un peu de peine sur ce sujet. Je le connais assez mal, mais il me donne l'impression d'être un homme élégant, intelligent et à l'aise dans les relations diplomatiques. En revanche dès qu'il doit mettre la main à la pate sur Israël, il prend un air constipé, à tel point qu'un baquet complet d'eau du Nil ne résoudrait pas son problème.. 

 

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"Autre élément à prendre en compte, un missile n'est pas une bombe, il n'y a pas le même rayon de létalité car il n'y a pas les éclats qui vont avec"

Et Pol qui balance encore des bêtises basiques pour ceux qui s'y connaissent un minimum minimorum dans le rayon militaire

le Kr (Kill radius) d'une bombe de 500 kg (225 kg d'explosif) c'est 70 m et 250 m pour un Lir (Likely Injury radius) sur personnel

le Lir ou damage radius d'un missile balistique tels que ceux utilisés par les iraniens (et la charge la plus commune pour un Sr/MrBM) en général  autour de 500 kg d'HE c'est plus d'un Km

https://missiledefenseadvocacy.org/missile-threat-and-proliferation/future-missile-threats/missile-payload-destruction-cost-comparisons/

Bien entendu ces résultats varient en fonction des modèles (HE, HE-Frag, FAE), de l'altitude d'explosion (ground, surface ou airburst), de la charge (oui il existe des bombes de 1t avec 500 kg d'explosif et des missiles balistiques avec 300 kg d'explosif) et de la nature de l'explosif (TNT, RDX, Amatol, Tritonal)

Mais dire qu'un missile balistique fait moins de dégats qu'une bombe, pour les modèles les plus communs, c'est une vaste fumisterie

 

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Il y a 3 heures, Joab a dit :

Je connais cette théorie.

Il se trouve que feu Nasrallah a fait un prêche en arabe ou il dit que si Dieu est en train de regrouper tous les Juifs en Palestine a travers le sionisme, c'est pour que lorsque l'heure aura sonné, les musulmans puissent les détruire tous en un seul endroit et qu'ils n'aient pas à parcourir le monde. Il se trouve aussi que le Hezbollah a déjà commis des attentats contre des cibles juives en diaspora, le plus meurtier est celui de Buenos Aires qui a fait plus de 80 morts. Il se trouve aussi que la chaine du Hezbollah a produit et diffusé une série télévisée inspirée des protocoles des sages de Sion dont l'action se passe en Europe, pas au Moyen Orient. On peut notamment y voir un rabbin egorgeant un enfant chrétien et récoltant son sang pour faire du pain azyme. C'est une reprise de rumeurs anti juives médiévales, ça n'a rien à voir avec le sionisme. Il se trouve aussi que le Hezbollah est responsable de l'enlèvement et du meurtre de  la dernière génération de notables juifs du Liban, ce dernier acte est même "sioniste" d'une certaine façon vu que leurs familles se sont réfugiés en Israël pour beaucoup.

Al-Shatat en effet, diffusée sur Al-Manar à l'époque, il y a presque 20 ans, reprenant un texte de propagande (le Protocole des Sages de Sion) fabriqué de toute pièce par.... (désolé hein, vous allez croire que je fais une fixette mais bon promis, c'est de l'Histoire).... eh bien non pas par les soviétiques, ni le KGB, mais par l'Okhrana qui embaucha un agent provocateur, Golovinski, pour rédiger l'immonde. Par pragmatisme ou plasticité intellectuelle sur la question, les Bolchéviques n'auront cure du CV de Golovinski et l'embaucheront par la suite.

En France évidemment, le débat a tourné "au nom de la liberté d'expression", et autres libres penseurs iconoclastes :rolleyes:

https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2005/12/08/la-chaine-libanaise-al-manar-veut-faire-lever-son-interdiction-en-france_718892_3236.html

Citation

La chaîne libanaise Al-Manar veut faire lever son interdiction en France

Devant le Conseil d'Etat, le commissaire du gouvernement a rappelé "la violation flagrante des engagements" qui a justifié la suspension de la télévision du Hezbollah chiite libanais.

Par pascal ceaux

Publié le 08 décembre 2005 à 15h02, modifié le 08 décembre 2005 à 15h02

Temps de Lecture 2 min.

Interdite de diffusion en France depuis le 17 décembre 2004, Al-Manar, la chaîne de télévision satellitaire du Hezbollah chiite libanais, tente d'obtenir une nouvelle autorisation. Le conseil d'Etat a examiné, mercredi 7 décembre, la requête défendue par Me Denis Garreau, l'avocat de la chaîne libanaise, contre la résiliation de la convention qui avait été unilatéralement décidée par le conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).

Le CSA avait pris sa décision à la suite de propos antisémites tenus à l'antenne. Le feuilleton Al Shatat ("La diaspora") avait ainsi mis en scène en 2003, dans l'un de ses 29 épisodes qui prétendaient démontrer la conspiration menée depuis des siècles par les Rothschild, le meurtre rituel d'un enfant chrétien par des religieux juifs.

Lors d'une émission, le 23 novembre 2004, quatre jours après l'obtention d'une autorisation de diffuser "sous condition" — via le satellite Eutelsat —, un intervenant présenté comme un expert avait dénoncé "les tentatives sionistes" pour compromettre la santé des populations arabes en leur transmettant le sida.

Enfin, le gouvernement d'Ariel Sharon avait été rendu responsable des déboires de la chaîne et désigné comme l'auteur de manoeuvres pour masquer "les crimes contre l'humanité" commis "en Palestine occupée et dans le monde".

AU NOM DE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION

Devant la haute juridiction administrative, Me Garreau n'a pas contesté les faits. Il a rappelé qu'Al-Manar avait présenté ses excuses au sujet du feuilleton et pour les propos de l'"expert". Mais il a indiqué qu'Amnesty International avait, dans plusieurs rapports, qualifié des actes des Israéliens de crimes contre l'humanité. Au nom de la "liberté d'expression", Al-Manar pouvait donc, à ses yeux, prendre à son compte une accusation qui visait "le gouvernement israélien et non le peuple israélien ou la communauté juive".

L'avocat a fait du CSA sa principale cible. Il a contesté l'impartialité de son président, Dominique Baudis. Alors que d'éventuelles sanctions contre Al-Manar étaient à l'étude, celui-ci avait publié dans Le Monde du 1er décembre 2004 une tribune que Me Garreau a dénoncée, devant les juges administratifs, comme "une condamnation par avance". Il a pointé un "vice de procédure" dans la démarche du CSA. "Autoriser Al-Manar permettrait d'avoir un droit de regard sur le contenu des émissions, alors qu'un refus aboutirait au durcissement de la ligne éditoriale", a-t-il conclu.

Le commissaire du gouvernement, Didier Chauvaux, a stigmatisé à l'audience les images du feuilleton Al Shatat, "pas vues depuis le national-socialisme" et "la violation flagrante des engagements" qu'avait pris Al-Manar pour obtenir l'autorisation de diffusion sur Eutelsat. Il a estimé non recevable l'ensemble des moyens soulevés par la chaîne libanaise, estimant que le CSA n'avait en rien contrevenu à la légalité en interdisant la diffusion. "Nous ne croyons pas non plus que la résiliation de la convention ait constitué une mesure excessive", a dit M. Chauvaux, qui a conclu "au rejet de la requête" d'Al-Manar.

Le conseil d'Etat a mis son arrêt en délibéré.

 

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A la suite de la prière qu'il a conduite publiquement hier, Khamenei a déclaré que « La résistance dans la région ne reculera pas malgré les martyrs et remportera la victoire », manière assez peu subtile de déclarer que l'Iran se battra jusqu'au dernier Palestinien et Libanais pour asseoir son rapport de force avec Israël. 

D'ailleurs, de Palestine et d'état Palestinien, il ne fut nullement question à l'occasion de son prêche. Son ministre des affaires étrangères, Abbas Araghchi, fut envoyé urbi et orbi à Beyrouth, dans un geste de défi à Israël. Chevaleresque, son courage doit être réellement salué au même titre que son profond respect pour l'indépendance du Liban. Il déclara à sa descente d'avion que sa présence "en ces temps difficiles est le meilleur signe que l’Iran soutiendra fermement le Hezbollah et le Liban". 

Voilà pour les marges de manœuvre de l'agenda autonome libanais du Hezbollah: des agissements aussi rares qu'une reproduction de pandas albinos. 

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/05/sous-la-menace-d-une-riposte-israelienne-l-iran-met-en-garde-l-etat-hebreu-depuis-teheran-et-beyrouth_6344289_3210.html

Citation

Sous la menace d’une riposte israélienne, l’Iran met en garde l’Etat hébreu depuis Téhéran et Beyrouth

Le Guide suprême iranien, Ali Khamenei, a tenté de rassurer les alliés de l’Iran lors de la prière du vendredi. Le ministre des affaires étrangères du pays, Abbas Araghchi, s’est également exprimé depuis la capitale libanaise.

Par Ghazal Golshiri et Madjid Zerrouky (Beyrouth, envoyé spécial)

Publié aujourd’hui à 10h15

Le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi et le président du Parlement libanais, Nabih Berri, à Beyrouth, le 4 octobre 2024. - / AFP

Trois jours après l’attaque massive de missiles déclenchée dans la nuit du 1er au 2 octobre contre son ennemi numéro un, Israël, le Guide suprême iranien, Ali Khamenei, a défendu une opération « légale et légitime », lors d’un discours tenu devant une foule importante, réunie dans une grande mosquée de Téhéran vendredi 4 octobre, au cours d’une cérémonie organisée en mémoire d’Hassan Nasrallah, l’ancien chef du Hezbollah libanais mort dans un bombardement israélien, à Beyrouth, le 27 septembre. « Nous ne tardons pas et nous ne nous précipitons pas pour prendre nos responsabilités, a soutenu la plus haute autorité politique et religieuse du pays, lors de son prêche. Ce qui est logique, raisonnable et correct selon l’opinion des décideurs politiques et militaires [du pays] sera fait à temps et à l’avenir, si nécessaire, cela se répétera. »

La dernière fois que M. Khamenei avait dirigé la prière du vendredi remonte à janvier 2020, une dizaine de jours après la mort de Ghassem Soleimani, ancien chef des opérations extérieures des gardiens de la révolution (l’armée idéologique du pays), tué par un drone américain en Irak. Ces nouvelles déclarations du Guide font écho aux menaces proférées par d’autres hauts responsables iraniens qui, ces derniers jours, menacent Israël d’« attaques plus graves » dans le cas où il déciderait de riposter.

« L’ennemi de la nation iranienne est l’ennemi des nations palestinienne, libanaise, irakienne, égyptienne, syrienne et yéménite. L’attaque contre Israël, par n’importe qui ou n’importe quel groupe, sert la région entière et aussi toute l’humanité », a ajouté Ali Khamenei, qui a tenté de minimiser les conséquences de l’assassinat du chef du Hezbollah : « La résistance dans la région ne reculera pas malgré les martyrs et remportera la victoire. »

Geste de défiance

S’exprimant en partie en arabe, Ali Khamenei a tenté de réaffirmer sa position de leader de « l’axe de la résistance » − réunissant les groupes alliés à l’Iran −, tout en assurant de son soutien aux membres de cette alliance. « Son discours, une démonstration de force, s’adressait avant tout aux alliés de l’Iran sur le thème de : “Regardez combien de gens sont derrière vous et nous !”, explique l’analyste politique iranien Mohammad Javad Akbareyn, qui vit en France. En s’exprimant en présence du président du Parlement et du chef de la justice, il voulait aussi montrer que la situation sécuritaire [en Iran] était sûre, malgré les inquiétudes [quant à une éventuelle menace d’assassinat par Israël]. Or le ton était plutôt sur la défensive : “Si vous arrêtez maintenant, nous n’irons pas plus loin.” »

Ce discours d’Ali Khamenei en public intervient en effet à un moment où la perspective d’une réponse d’Israël aux attaques de missiles iraniens inquiète le pays. Le 3 octobre, le président américain Joe Biden avait admis être « en discussion » avec l’Etat hébreu concernant d’éventuelles frappes sur les installations pétrolières, la première ressource financière du régime iranien, tout en appelant Israël à « envisager d’autres options ».

Au même moment, vendredi, le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi, atterrissait dans la capitale libanaise, quelques heures après des bombardements intenses à la lisière de la banlieue sud de la ville la nuit précédant son arrivée. Dès sa descente de l’avion, le chef de la diplomatie a présenté son voyage comme un geste de défiance, alors que l’Etat hébreu a menacé de s’en prendre à tout appareil iranien qui tenterait d’atterrir dans la capitale libanaise. « Ma présence à Beyrouth en ces temps difficiles est le meilleur signe que l’Iran soutiendra fermement le Hezbollah et le Liban », a-t-il affirmé.

La veille, Abbas Araghchi, et le président iranien, Massoud Pezeshkian, s’étaient rendus au Qatar à l’occasion du Dialogue pour la coopération asiatique. Selon les médias iraniens, Téhéran a fait parvenir un message aux Etats-Unis par le biais de Doha, leur annonçant que « la période de retenue unilatérale [dont faisait preuve l’Iran vis-à-vis d’Israël] était désormais révolue ».

 

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Il y a 4 heures, Alexis a dit :

Long article très riche de Bloomberg hier soir sur les perspectives de riposte israélienne, les incertitudes, risques et opportunités. Parmi les faits saillants, la frustration américaine de ne pas avoir davantage d'influence sur les décisions d'Israël

Je ne copie que quelques extraits, mais je conseille l'ensemble - totalité de l'article ouverte sur le lien

L'aggravation du conflit au Proche-Orient met en évidence les limites de l'influence américaine sur Israël

(...) Qu'il s'agisse de rester dans l'ignorance à Beyrouth ou de ne pas réussir à négocier un cessez-le-feu au Liban ou à Gaza, l'administration Biden a, à maintes reprises, ressenti les limites de ses relations avec Israël. Aujourd'hui, Washington se trouve au bord d'une guerre plus vaste qu'elle pourrait ne pas pouvoir - ou ne pas vouloir - arrêter, et se voit offrir ce qu'Israël appelle une occasion de remodeler le Moyen-Orient d'une manière inédite depuis des décennies.

(...) Pour la vice-présidente Kamala Harris et les démocrates, être trop doux ou trop dur avec Israël comporte des risques politiques, ce qui leur laisse les mains largement liées alors même que les craintes d'une aggravation du conflit font grimper les prix du pétrole. Il y a aussi la question de la sécurité des plus de 40 000 soldats américains dans la région, et celle de savoir s'ils pourraient être la cible de représailles.

(...) En effet, Israël sait qu'il dispose d'une fenêtre avant les élections, selon deux personnes familières de la politique américaine. Washington est frustré par le manque d'influence, ont-ils déclaré.

(...) Alors que certains dirigeants sont furieux contre Benjamin Netanyahu, c'est le premier ministre israélien qui a l'initiative. Les États-Unis disposent bien sûr de nombreux leviers, tels que la réduction de l'aide militaire, mais ils ne veulent pas risquer les retombées géopolitiques ou nationales. Mais ils ne veulent pas risquer les retombées géopolitiques ou nationales. Deux responsables français ont déclaré que les États-Unis n'exerçaient aucune pression réelle, en particulier en ce qui concerne le Liban, et qu'ils n'étaient pas incités à faire marche arrière

(...) Les démarches démonstratives du dirigeant israélien pour ignorer les appels de son plus proche allié sont devenues si courantes au cours de l'année qui s'est écoulée depuis l'attaque terroriste du Hamas qui a tué 1 200 Israéliens que même les alliés admettent que la crédibilité des États-Unis est en train d'en prendre un coup. Selon un diplomate occidental de haut rang, le soutien de M. Netanyahou a été renforcé par les succès militaires et M. Biden a été affaibli après avoir été écarté de la course électorale

(...) M. Netanyahou considère qu'il s'agit d'une occasion unique de modifier les perspectives de sécurité de son pays, mais pas par le biais des négociations entreprises par ses prédécesseurs. Au contraire, lui et son gouvernement nationaliste voient une occasion unique de démolir les armées mandataires de l'Iran afin d'affaiblir davantage la République islamique, alors que son nouveau président est plus enclin à un rapprochement

(...) De son côté, l'Iran calcule qu'il peut pousser Israël à être plus téméraire, à saper sa légitimité et à enflammer la région, selon un diplomate occidental

(...) S'ils s'inquiétaient du risque de déclencher une guerre plus large avec le Hezbollah dans les premiers mois qui ont suivi le 7 octobre, les responsables israéliens disent maintenant à leurs homologues américains qu'ils peuvent changer le calcul de la sécurité dans la région pour les années à venir, selon un diplomate israélien. L'assassinat de Nasrallah, qui a fait du Hezbollah l'épine dorsale de l'axe mandataire de l'Iran pendant trois décennies, ne fait que renforcer ces perspectives, a déclaré le diplomate. Mais à Washington, certains responsables craignent qu'Israël ne surestime l'ampleur des dégâts causés au Hezbollah et ne sous-estime la sévérité de la réponse de l'Iran

(...) « Les États-Unis semblent reconnaître que leur plan de match standard - faire pression sur nos alliés, même lorsqu'ils sont attaqués, pour qu'ils évitent les représailles, la désescalade et acceptent les cessez-le-feu - ne fonctionne pas avec Israël, qui se considère à juste titre dans une guerre existentielle contre l'Iran et ses mandataires », a déclaré James Jeffrey, un ancien diplomate américain de haut rang dans la région. Faute de meilleures options, a-t-il ajouté, « les États-Unis soutiennent à contrecœur Israël contre le Hezbollah et maintenant contre l'Iran, tout en espérant encore pouvoir calmer la région, en particulier à l'approche des élections ».

(...) « Est-ce que je pense que nous sommes déçus de ne pas avoir l'effet de levier que nous aurions souhaité avoir ? Oui », a déclaré Mark Montgomery, un contre-amiral de la marine américaine à la retraite qui travaille actuellement pour Paladin Capital Group à Washington. « Mais vous savez, c'est le problème quand ce sont eux qui prennent les coups, ce sont eux qui vont prendre ces décisions ».

(...) Cependant, certains responsables occidentaux considèrent que les motivations de M. Netanyahou sont moins stratégiques et plus basées sur la volonté de gagner du temps en raison de la précarité de sa coalition, qui s'appuie sur les partis d'extrême-droite pour rester au pouvoir

Les risques ne font que croître à mesure que M. Netanyahou poursuit sa campagne contre l'Iran. Le plus grand serait une frappe sur les installations nucléaires iraniennes - une mission qui, selon certains analystes, serait trop difficile, même pour la puissante armée israélienne.

Selon les analystes du renseignement, la République islamique est à quelques jours de pouvoir produire l'uranium nécessaire à la fabrication d'armes. Il faudrait cependant des mois pour le mettre sous une forme qui permette de le tirer sur un missile.

(...) Un diplomate occidental de haut rang a laissé entendre que certains alliés réfléchissaient à la possibilité d'une « stratégie Samson » - un scénario dans lequel une victoire de Harris permettrait à un Biden boiteux d'endosser la responsabilité politique d'interrompre les livraisons d'armes pour contraindre Israël à un cessez-le-feu, un sacrifice semblable à celui du personnage biblique.

Toutefois, les sondages montrant une course serrée, cette perspective semble pour l'instant peu probable. La Maison Blanche doit donc poursuivre sa quête apparemment donquichottesque pour modérer les campagnes militaires de plus en plus vastes d'Israël

En somme, Netanyahou est aux commandes avec son cabinet, et Washington que cela lui plaise ou non sera bien forcé de suivre...

Je ne sais pas ce qu'il décidera en définitive, mais l'état d'esprit est à l'évidence tout à fait différent entre le cabinet israélien d'un côté, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et les autres pays occidentaux de l'autre

Quant au nouveau slogan du président Biden ? Le voici

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Je sais pas où on va... mais on y va

Disons que l'on cherche à beaucoup minimiser l'influence pourtant bien réelle des US qui ont des leviers et pas des moindres !
Un gel des fournitures militaire et clouage des F35 au sol et une ligne de financement réduite et Bibi va vite revenir à la réalité.
Les élections US ont bons dos, il y a  forcement d'autres choses qui ne semblent pas abordées !
Les US pris en otage par leur supplétif, est-ce bien crédible ?
Incompétences diplomatique ou calculs du bénéfice/risque?

Biden nous fait une fin de mandat en dessous de tout alors qu'il savait taper du poing sur la table, ou il n'est plus en capacité de prendre des décisions (sénilité) et ses seconds ne sont pas à la hauteur ou ne suivent pas les mêmes desseins pour leur pays. 
A mon avis, les démocrates devraient surmonter leur léthargie et agir maintenant pour éviter bien des déboires au futur locataire de la Maison Blanche et un conflit qui s'il s’étend les impactera aussi économiquement en sus du militaire.
Que risque t-il en définitive plutôt que de laisser son pays être entrainé dans un engrenage infernal ?
Ils savent parfaitement dire non et ont les moyens de tordre des bras quand ça les arrange, non ?

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il y a 15 minutes, olivier lsb a dit :

A la suite de la prière qu'il a conduite publiquement hier, Khamenei a déclaré que « La résistance dans la région ne reculera pas malgré les martyrs et remportera la victoire », manière assez peu subtile de déclarer que l'Iran se battra jusqu'au dernier Palestinien et Libanais pour asseoir son rapport de force avec Israël.

A ce titre, ne jamais oublier cette citation du général Frank Dubosc qui clama un jour sur une estrade dans un théâtre (oui c'était un sketch mais quand même) : "s'il faut s'unir, nous nous unirons ! S'il faut se battre, nous nous battrons ! Et s'il faut mourir, vous mourrez !".

il y a 16 minutes, olivier lsb a dit :

D'ailleurs, de Palestine et d'état Palestinien, il ne fut nullement question à l'occasion de son prêche.

La quoi ? 

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il y a 3 minutes, MIC_A a dit :

Disons que l'on cherche à beaucoup minimiser l'influence pourtant bien réelle des US qui ont des leviers et pas des moindres !
Un gel des fournitures militaire et clouage des F35 au sol et une ligne de financement réduite et Bibi va vite revenir à la réalité.
Les élections US ont bons dos, il y a  forcement d'autres choses qui ne semblent pas abordées !
Les US pris en otage par leur supplétif, est-ce bien crédible ?
Incompétences diplomatique ou calculs du bénéfice/risque?

Israël est un Etat bien moins puissant que les Etats-Unis certes, mais ce n'est pas un supplétif

Biden aurait peut-être plus de marge de manœuvre si les élections étaient plus lointaines, ou si Harris avait 15 points d'avance sur Trump. Mais en l'état, s'il décidait par exemple d'arrêter ou même de réduire les livraisons d'armes ou le support militaire à Israël, il serait dénoncé dans les termes les plus vifs, l'impact dans la population américaine serait majeur (parmi les Américains, les sionistes chrétiens sont beaucoup plus nombreux que les juifs), et les chances de Harris pourraient être gravement compromises. D'où d'ailleurs l'hypothèse "Samson" où, en cas d'élection de Harris, Biden utiliserait les 2 mois qui lui resteraient pour couper les armes à Israël, n'ayant plus rien à craindre en termes électoraux - je ne sais pas si l'hypothèse est réaliste, mais elle fait bien ressortir le fait que ce genre de décision serait fatal en politique américaine (Samson n'a pas survécu...)

C'est d'ailleurs un état de fait qui pourrait pousser davantage Netanyahou et son cabinet à des décisions audacieuses voire à des paris. La fenêtre d'opportunité pour ce type de décision pourrait se refermer dès le 5 novembre, si Harris est élue

Pour un Israélien partisan d'une action militaire contre le programme nucléaire iranien - bien évidemment, tous les Israéliens ne sont pas sur cette position - le moment actuel ressemble à "Maintenant ou jamais !"

 

il y a 3 minutes, MIC_A a dit :

Biden nous fait une fin de mandat en dessous de tout alors qu'il savait taper du poing sur la table, ou il n'est plus en capacité de prendre des décisions (sénilité) et ses seconds ne sont pas à la hauteur ou ne suivent pas les mêmes desseins pour leur pays

Tenir compte aussi du fait, détaillé dans l'article, que le gouvernement israélien depuis le 7 octobre n'écoute plus ses alliés, même le plus important les Etats-Unis. Tout se passe comme si les Israéliens étaient en mode Ein breira (אין ברירה) "pas le choix", sur la base de l'idée "on fait tout ce qu'on estime nécessaire, quoi qu'il en soit, car l'essentiel est en jeu pour nous"

Ce qui n'est pas une garantie de prendre de bonnes décisions naturellement... ni une garantie d'en prendre de mauvaises d'ailleurs

Je ne sais pas ce que va décider Jérusalem. Et franchement je ne sais pas ce qui serait le mieux pour eux. Ce que je soupçonne en revanche, c'est que si Israël ne décide pas de s'en prendre au programme nucléaire maintenant, alors il ne le fera pas à l'avenir non plus

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il y a 8 minutes, Alexis a dit :

Biden aurait peut-être plus de marge de manœuvre si les élections étaient plus lointaines, ou si Harris avait 15 points d'avance sur Trump. Mais en l'état, s'il décidait par exemple d'arrêter ou même de réduire les livraisons d'armes ou le support militaire à Israël, il serait dénoncé dans les termes les plus vifs,

C'est indéniable et c'est un des atouts majeurs de Netanyahu

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