Ciders Posté(e) le 7 octobre Share Posté(e) le 7 octobre il y a 2 minutes, g4lly a dit : Il ressasse le discours sioniste radical nauséabond expliquant que les palestinien mène une guerre démographique contre les juifs en se reproduisant comme des rats ... ... discours qui pendant un temps à failli conduire à une séparation des juifs et arabes israéliens d'ailleurs, expliquant qu'ils se reproduisaient trop vite. Tout ça pour contredire l'idée qu'un génocide ne peut pas avoir lieu si la population victime augmente /... C'est ce que tu en as conclu. Ce n'est pas ce qu'il a dit. Attention à ne pas trop s'emballer. Un peu comme quand j'ai indiqué qu'il faudrait purger la Russie. "La justice doit passer et elle passera", ce n'est pas "Pendez les tous par les parties molles pendant qu'on tire". 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Coriace Posté(e) le 7 octobre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 octobre S'il vous plaît messieurs un peu de calme. Ça n'aboutit à rien et ça ne convainc personne de s'agacer autant 4 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 7 octobre Share Posté(e) le 7 octobre (modifié) 13 minutes ago, g4lly said: Lui même quelques message plus haut ... il a expliqué comme toi quelque messages après que la situation Palestinienne qui voyait sa population augmenter notablement ne pouvait pas être qualifié de génocidaire ... par ce simple fait. Alors que la définition d'un génocide est sans lien avec l'augmentation ou la baisse de la population. Je dis juste qu'il est assez peu probable qu'un génocide qui dure pendant 60 ans voit la population victime se multiplier par 5 au moins. Ce serait du jamais vu historiquement. Personne n'a parlé de guerre démographique ou de reproduction si ce n'est toi. Et tout le monde a convenu qu'Israël ne mène pas de génocide depuis 60 ans, même ceux qui défendent la thèse d'un génocide à Gaza, sauf toi qui surenchéris en expliquant que ce n'est pas le peuple palestinien qui est génocidé mais la Palestine. Tu es administrateur de ce forum et honnêtement, je trouve que ton attitude décrédibilise à la fois le forum et la cause que tu prétends défendre. Si j'avais l'esprit plus tordu, je penserais que tu es un agent provocateur kahaniste. Modifié le 7 octobre par Joab 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) le 7 octobre Share Posté(e) le 7 octobre il y a 4 minutes, Joab a dit : Je dis juste qu'il est assez peu probable qu'un génocide qui dure pendant 60 ans voit une population se multiplier par 5 au moins. Personne n'a parlé de guerre démographique ou de reproduction si ce n'est toi. Et tout le monde a convenu qu'Israël ne mène pas de génocide depuis 60 ans, même ceux qui défendent la thèse d'un génocide à Gaza sauf toi qui surenchéris en expliquant que ce n'est pas le peuple palestinien qui est génocidé mais la Palestine. Tu es administrateur de ce forum et honnêtement, je trouve que ton attitude décrédibilise à la fois le forum et la cause que tu prétends défendre. Si j'avais l'esprit plus tordu, je penserais que tu es un agent provocateur kahaniste. On ne parle de génocide que depuis la destruction compléte de Gaza et les 50.000 morts, avec les bombardements aveugles, le blocus d'eau/nourritures/médicaments qui met en danger la vie de centaine de milliers de civils pour la majorité des enfants Avant cela, c'était l'occupation des terres palestiniennes, l'imposition d'un blocus éconimique et sécuritaire aux territoires, la discrimination des arabes israeliens, l'emprisonnement sans procés de milliers de palestiniens, donc beaucoup d'adolescents, et la liste est longue. Donc prendre ce pretexte d'augmentation de la population sur les 60 dernières est complétement de mauvaise foi 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 7 octobre Share Posté(e) le 7 octobre (modifié) 3 minutes ago, metkow said: Donc prendre ce pretexte d'augmentation de la population sur les 60 dernières est complétement de mauvaise foi Je réponds à ceux qui prétendent qu'il y a un génocide depuis 60 ans. Modifié le 7 octobre par Joab Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lecteur de passage Posté(e) le 7 octobre Share Posté(e) le 7 octobre Tentative de synthèse (impossible ?) : L'attaque du 7/10/23 est allée au-delà des espérances du Hamas, ce qui a montré le caractère génocidaire de ces fanatiques. La rétorsion israélienne, avec ses armes modernes, sera bientôt au centuple. -> Explique-moi papa, c'est quand qu'on va où ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 7 octobre Share Posté(e) le 7 octobre il y a 2 minutes, metkow a dit : On ne parle de génocide que depuis la destruction compléte de Gaza et les 50.000 morts, avec les bombardements aveugles, le blocus d'eau/nourritures/médicaments qui met en danger la vie de centaine de milliers de civils pour la majorité des enfants Avant cela, c'était l'occupation des terres palestiniennes, l'imposition d'un blocus éconimique et sécuritaire aux territoires, la discrimination des arabes israeliens, l'emprisonnement sans procés de milliers de palestiniens, donc beaucoup d'adolescents, et la liste est longue. Pas dans la perception de tout le monde. Je rappelle la chanson de Renaud, Miss Maggie, qui date d'il y a 40 ans : "Palestiniens et Arméniens témoignent du fond de leurs tombeaux qu'un génocide c'est masculin comme un SS, un torrero" (je m'étais planté dans la citation précédente). On parlait donc déjà de génocide à leur endroit il y a 39/40 ans. Certes, à l'époque, cette opinion était peut-être une conséquence des massacres de Sabra et Chatila, conséquence d'une atroce guerre civile, mais où la responsabilité passive de plusieurs acteurs Israéliens a été soulignée et dont la situation peut trouver son origine dans les mouvements de population (déportations ou exode) consécutifs à la défaite palestinienne de 1949. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lecteur de passage Posté(e) le 7 octobre Share Posté(e) le 7 octobre il y a 3 minutes, FATac a dit : Pas dans la perception de tout le monde. Je rappelle la chanson de Renaud, Miss Maggie, qui date d'il y a 40 ans : "Palestiniens et Arméniens témoignent du fond de leurs tombeaux qu'un génocide c'est masculin comme un SS, un torrero" (je m'étais planté dans la citation précédente). On parlait donc déjà de génocide à leur endroit il y a 39/40 ans. Certes, à l'époque, cette opinion était peut-être une conséquence des massacres de Sabra et Chatila, conséquence d'une atroce guerre civile, mais où la responsabilité passive de plusieurs acteurs Israéliens a été soulignée et dont la situation peut trouver son origine dans les mouvements de population (déportations ou exode) consécutifs à la défaite palestinienne de 1949. Révélation 2 Renaud pour le prix d'un, tintintin ! Ceci dit, les femmes et les hommes c'est pareil, Vénus Mars toussa... c'est du mythe. Dommage car la chanson elle balance bien . Bon, un peu de légèreté insoutenable dans ce monde de brutes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. collectionneur Posté(e) le 7 octobre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 octobre Je ferme pour la soirée et la journée de demain, cela dérape. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 7 octobre Share Posté(e) le 7 octobre Passons à un autre chose svp avant la topolisation par le prochain modérateur qui va passer. Les positions des uns et des autres tant qu'elle respecte la charte du forum ne sont pas un sujet. L'intéret de ce forum est justement qu'on peut y trouver des gens avec des points de vue si diamétralement opposé. Ne cherchons pas à faire taire les gens avec qui nous sommes en désaccord. La guerre continue, elle fait son lot de morts. Encore un peu tôt pour le dire mais on dirait que le Hezb parvient à tenir malgré les coups très dur qu'il a reçu récemment. Et le Hamas bouge encore après un an de guerre. Est ce que la stratégie israélienne est raisonnable même d'un point de vue simplement cynique? Citation Le Hamas promet de mener une « longue bataille d’usure » contre Israël « Notre choix est de poursuivre la confrontation dans le cadre d’une longue bataille d’usure, douloureuse et coûteuse pour l’ennemi », a annoncé lundi Abou Obeida, porte-parole des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas, dans une vidéo diffusée par la chaîne qatarie Al-Jazira. « Nous disons (aux Israéliens) : vous auriez pu récupérer tous vos otages vivants il y a un an (...). La situation psychologique et sanitaire des otages restants est devenue très difficile », a-t-il ajouté. https://www.lemonde.fr/international/live/2024/10/07/en-direct-guerre-au-proche-orient-l-armee-israelienne-dit-avoir-procede-a-un-nouveau-bombardement-a-beyrouth_6341193_3210.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 9 octobre Share Posté(e) le 9 octobre https://www.lemonde.fr/international/live/2024/10/09/en-direct-guerre-au-proche-orient-au-moins-400-000-palestiniens-coinces-dans-le-nord-de-la-bande-de-gaza-selon-l-unrwa_6347109_3210.html L’armée israélienne affirme que « quiconque » se trouve dans le sud du Liban « met sa vie en danger » L’armée israélienne a émis un nouvel ordre à l’adresse des habitants du sud du Liban, affirmant « continue[r] d’attaquer les sites du Hezbollah » et leur enjoignant de ne pas rester dans la région. « Aux habitants du sud du Liban, prenez garde ! (…) Il vous est interdit de rentrer chez vous jusqu’à nouvel ordre, afin d’assurer votre sécurité. Vous devez vous abstenir de vous diriger vers le sud. Quiconque se dirige vers le sud met sa vie en danger », a relayé le porte-parole de l’armée israélienne pour les médias arabes Avichay Adraee, dans un communiqué diffusé sur X. Dans un communiqué distinct, l’armée d’Israël affirme poursuivre ses opérations dans le sud du Liban, déclarant avoir « démantelé des rampes de lancement qui constituaient une menace pour les communautés du nord d’Israël », ainsi que tué plusieurs membres du Hezbollah « lors d’affrontements rapprochés et de frappes aériennes » et détruit « plus de cent cibles » du mouvement chiite libanais, « au cours de la journée écoulée ». 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 10 octobre Share Posté(e) le 10 octobre En direct, guerre au Proche-Orient : les tirs contre la Finul « pourraient constituer des crimes de guerre », selon le ministre italien de la défense Deux casques bleus ont été blessés à la suite de tirs d’un char israélien contre le quartier général de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). Israël continue, par ailleurs, de frapper des cibles du Hamas dans l’enclave palestinienne. --- La France demande « des explications » après des tirs israéliens contre la Finul La France « attend des explications » de l’Etat hébreu après les tirs israéliens qui ont blessé deux casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), a déclaré jeudi le ministère français des affaires étrangères. « La protection des casques bleus est une obligation qui s’impose à toutes les parties d’un conflit », souligne le ministère dans un communiqué, insistant sur le fait que Paris « condamne toute atteinte à la sécurité de la Finul ». --- Les tirs contre la base de la Finul « pourraient constituer des crimes de guerre », selon le ministre de la défense italien « Les actes hostiles commis de manière répétée par les forces israéliennes contre la base de la Finul pourraient constituer des crimes de guerre et représentent certainement de très graves violations des normes du droit international humanitaire », a estimé jeudi soir le ministre de la défense italien, Guido Crosetto, lors d’une conférence de presse. --- Les casques bleus blessés à Naqoura sont de nationalité indonésienne et leur état n’inspire pas d’inquiétude, selon la Finul Les deux casques bleus blessés jeudi par un tir de char israélien à Naqoura, dans le sud du Liban, sont de nationalité indonésienne, selon une porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). Ils sont « encore à l’hôpital », mais « leurs blessures ne sont pas graves », a-t-elle ajouté. https://www.lemonde.fr/international/live/2024/10/10/en-direct-guerre-au-proche-orient-les-tirs-contre-la-finul-pourraient-constituer-des-crimes-de-guerre-selon-le-ministre-italien-de-la-defense_6347109_3210.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 10 octobre Share Posté(e) le 10 octobre https://www.lemonde.fr/international/live/2024/10/10/en-direct-guerre-au-proche-orient-les-tirs-contre-la-finul-pourraient-constituer-des-crimes-de-guerre-selon-le-ministre-italien-de-la-defense_6347109_3210.html Olaf Scholz promet de nouvelles livraisons d’armes à Israël L’Allemagne continuera à livrer des armes à Israël, a promis jeudi le chancelier, Olaf Scholz, prenant le contrepied du chef de l’Etat français, qui a appelé à cesser de le faire quand elles doivent servir à Gaza. « Nous avons, au sein du gouvernement, pris des décisions qui garantiront qu’il y aura bientôt d’autres livraisons », a déclaré Olaf Scholz à la chambre des députés, lors d’un débat commémoratif portant sur l’attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023. « Nous n’avons pas décidé de ne pas livrer d’armes », a poursuivi le chancelier, en réponse à des accusations de l’opposition conservatrice à propos d’un arrêt depuis plusieurs mois des livraisons et de « fissures dans la solidarité » allemande à l’égard d’Israël. « Nous avons livré des armes et nous en livrerons », a-t-il ajouté, sans préciser leur nature, leur volume ou ce à quoi elles doivent servir. Emmanuel Macron a récemment demandé l’arrêt des livraisons à Israël d’armes servant à Gaza, suscitant la colère du Premier ministre israélien et une certaine circonspection à Berlin, traditionnel soutien d’Israël. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 10 octobre Share Posté(e) le 10 octobre https://www.lemonde.fr/international/live/2024/10/10/en-direct-guerre-au-proche-orient-les-tirs-contre-la-finul-pourraient-constituer-des-crimes-de-guerre-selon-le-ministre-italien-de-la-defense_6347109_3210.html Des enquêteurs de l’ONU accusent Israël de mener « une politique concertée de destruction du système de santé » de la bande de Gaza Evoquant des « crimes contre l’humanité », des enquêteurs des Nations unies accusent jeudi l’armée israélienne de viser délibérément les installations de santé de la bande de Gaza, ainsi que de torturer et de tuer des membres du personnel médical. « Israël met en œuvre une politique concertée de destruction du système de santé de Gaza dans le cadre de sa plus large offensive » dans l’enclave, déclare la Commission d’enquête indépendante internationale des Nations unies, dans un communiqué. Son armée « commet des grimes de guerre et le crime contre l’humanité d’extermination avec des attaques incessantes et délibérées contre le personnel médical et les installations », ajoute la commission. Composée de trois membres et formée en mai 2021 par le Conseil des droits de l’homme pour enquêter sur les soupçons de violation de la législation internationale en Israël et dans les territoires palestiniens, cette commission publiait son deuxième rapport depuis l’attaque lancée le 7 octobre 2023 par le Hamas en territoire israélien. Les auteurs du rapport font par ailleurs état de mauvais traitements infligés aux détenus palestiniens en Israël comme aux otages retenus dans la bande de Gaza, imputant à Israël comme aux groupes armés palestiniens des actes de « torture » et des violences sexuelles. Israël a accusé la commission de « discrimination systématique » à son égard et a rejeté en bloc les conclusions du rapport de juin, qui l’accusait de commettre des crimes contre l’humanité, y compris celui d’« extermination », dans la bande de Gaza. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 11 octobre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 octobre JE RAPPELLE À TOUTES FINS UTILES QUE CE FIL DE DISCUSSION A ÉTÉ VERROUILLÉ JUSQU'À NOUVEL ORDRE... Mais il est à nouveau ouvert. J’enjoins tout le monde à conserver son calme et une saine modération; Merci 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
azety2 Posté(e) le 11 octobre Share Posté(e) le 11 octobre Ok Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 11 octobre Share Posté(e) le 11 octobre Dans cette tribune, Barnavi met en évidence l'incapacité de Netanyahou à enclencher une action stratégique au sujet de la Palestine. https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/10/05/elie-barnavi-ancien-ambassadeur-d-israel-en-france-israel-gagne-des-batailles-mais-est-en-train-de-perdre-la-guerre_6344467_3232.html Citation Elie Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël en France : « Israël gagne des batailles, mais est en train de perdre la guerre » Tribune Elie Barnavi Diplomate L’Etat hébreu doit passer de la force à la politique par un cessez-le-feu à Gaza, qui désamorcerait la bombe libanaise et permettrait notamment la libération des otages encore en vie, explique le diplomate israélien dans une tribune au « Monde ». Publié le 05 octobre 2024 à 15h00 Temps de Lecture 4 min. Read in English Article réservé aux abonnés Dans une tribune au Monde publiée au lendemain du 7 octobre 2023, j’écrivais que ce cataclysme était « susceptible de bouleverser les équilibres régionaux ». Prévision facile. Ce que j’étais incapable d’imaginer est que, douze mois plus tard, on en serait toujours là. En pire. Israël fait désormais face à sept fronts. Sept ! Nous nous mesurons au sud au Hamas, au nord au Hezbollah, à l’est, en Cisjordanie, à une intifada qui ne dit pas encore son nom, en Syrie et en Irak à une myriade de groupes terroristes, plus loin aux houthistes du Yémen, et enfin à l’Iran, patron de tous les autres. Il fallait du génie stratégique pour se trouver ainsi englué. Passons rapidement sur la question des responsabilités des uns et des autres. J’en ai dit un mot dans la tribune précitée pour ce qui concerne celle de Benyamin Nétanyahou. Quant à Yahya Sinouar, le chef du Hamas, et feu celui du Hezbollah, Hassan Nasrallah, leur idéologie djihadiste les a rendus aveugles aux réalités de l’adversaire. Le premier est parfait hébréophone, le second se piquait d’être un expert ès Israël, mais les deux n’ont rien compris aux ressorts de la puissance de ce pays et ont tiré des conclusions fausses de ses faiblesses momentanées. Dans un discours célèbre, Nasrallah n’a-t-il pas déclaré qu’Israël, malgré sa puissance nucléaire et son aviation, était « plus faible qu’une toile d’araignée » ? Un quart de siècle plus tard, la toile d’araignée a fini par l’étouffer. Cela dit, la seule question qui vaille est celle-ci : peut-on encore sortir par le haut du bourbier dans lequel l’assaut barbare du 7 octobre 2023 a plongé la région ? Oui, à condition d’avoir à l’esprit trois faits. Le premier : le retour au statu quo ante est impossible. Obscurcie par la personnalité toxique de Nétanyahou, sa politique destructrice et la composition de son gouvernement, la cause première de la situation où nous nous débattons est la présence aux frontières d’Israël de proto-Etats surarmés dont la finalité est son élimination. On peut se gausser de la « victoire totale » que Nétanyahou promet à ses concitoyens, à savoir l’annihilation une fois pour toutes du Hamas et du Hezbollah. Mais il est hors de doute qu’il faille les priver de leur pouvoir de nuisance, c’est-à-dire de leur pouvoir tout court. Renverser la table Le deuxième fait concerne les modalités de ce changement de paradigme. La force en est une, indubitablement. Après le 7 octobre 2023, le démantèlement systématique des structures militaires et politiques du Hamas s’imposait, tout comme le changement brutal de la donne face au Hezbollah. Encore une fois, il faut se demander pourquoi, deux décennies durant, lesquelles coïncident avec la présence de Nétanyahou aux affaires, Israël a permis à ces deux entités djihadistes de monter en puissance et se doter de véritables armées. Toujours est-il que le massacre du 7 octobre 2023, les barrages de feu quotidiens sur les localités de Galilée et les quelque 100 000 déplacés israéliens éparpillés à travers leur propre pays ont obligé le gouvernement d’Israël à renverser la table. Mais la force seule ne saurait suffire, il faut qu’elle débouche sur la politique. En clair, la nature ayant horreur du vide, si l’on ne remplit pas le vide laissé par les djihadistes, ils seront encore là demain, battus, diminués, épuisés, mais toujours debout et susceptibles de se refaire. Or, pour des raisons de politique politicienne, c’est précisément ce dont Nétanyahou ne veut pas entendre parler. Voilà pourquoi Israël gagne des batailles, mais est en train de perdre la guerre. Le troisième fait, enfin, concerne la condition sine qua non de ladite sortie par le haut : une implication forte, déterminée, brutale, des Etats-Unis et de leurs alliés. Eux savent ce qu’il faut faire, il y a même un « plan Biden » à cet effet. Il consiste d’abord à arracher un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, que l’armée israélienne elle-même, consciente d’avoir épuisé les bénéfices de sa campagne, réclame depuis des mois. Un cessez-le-feu à Gaza conduirait à la libération des otages israéliens, du moins ceux qui sont encore en vie. Un cessez-le-feu à Gaza permettrait à l’Autorité palestinienne de reprendre pied dans le territoire à l’aide d’une force multinationale, essentiellement arabe. L’élimination de Nasrallah et de l’ensemble, ou peu s’en faut, de son état-major militaire et politique aidant, un cessez-le-feu à Gaza désamorcerait la bombe libanaise. Changement de logiciel La désescalade permettrait d’enclencher un processus diplomatique visant à rétablir la souveraineté du gouvernement libanais sur la totalité de son territoire, avec une armée nationale renforcée et l’appui d’une force internationale enfin digne de ce nom ; d’assurer, sous les auspices de la France et des Etats-Unis, le règlement du (maigre) contentieux frontalier le long de la « ligne bleue » ; de permettre le retour des dizaines de milliers de déplacés israéliens dans leurs foyers. Au-delà, un cessez-le-feu à Gaza ouvrirait la perspective révolutionnaire dessinée par Joe Biden d’une normalisation rapide avec l’Arabie saoudite et, à terme, d’une alliance régionale anti-iranienne. Evidemment, le « prix » à payer serait le début d’une négociation de paix renouvelée avec les Palestiniens. Bref, le « nouveau Proche-Orient » que nous avait fait miroiter en son temps Shimon Pérès. Mais pour que cela advienne, Washington et ses alliés doivent changer de logiciel. Les tentatives de persuasion de l’administration américaines sont pathétiques. Biden et son secrétaire d’Etat, Antony Blinken, écument de rage entre les quatre murs de leurs bureaux tout en faisant publiquement état de différends polis avec Nétanyahou, qui leur ment effrontément et n’en fait qu’à sa tête. Tant que ce dernier craindra davantage sa « base » que les Américains, rien ne sera possible. Dans la foulée du 7 octobre 2023, j’ai longuement rencontré des responsables de haut niveau français et européens. Convaincu que les catastrophes les plus épouvantables offrent aussi les opportunités les plus prometteuses, j’ai supplié mes interlocuteurs de rédiger, de concert avec les Américains et les Etats arabes sunnites, une feuille de route selon les lignes exposées ci-dessus. Pour se faire respecter, leur ai-je dit, et faire respecter sa feuille de route, un tel front américano-euro-arabe doit impérativement l’assortir de clauses contraignantes – en clair, une résolution du conseil de sécurité des Nations unies, et des sanctions. A l’époque, j’espérais que la France prendrait l’initiative d’une telle démarche. Je l’espère toujours, bien que, comme disent les Américains, je ne retiens pas mon souffle. Mais il faut avoir à l’esprit la signification historique de cette lâche abdication. Cela s’appelle non-assistance à peuples en danger. Elie Barnavi, historien et diplomate, a été l’ambassadeur d’Israël en France de 2000 à 2002. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 octobre Share Posté(e) le 11 octobre Israël consulte pour la suite. Ils ne nous avaient pas habituer à tenir compte des avis des autres .. https://www.tehrantimes.com/news/504841/Cancellation-of-Yoav-Gallant-s-visit-to-US TEHRAN - Dans une note, Arman-e-Melli a abordé les raisons possibles de l'annulation de la visite du ministre israélien de la guerre en Amérique et a déclaré : « La nouvelle de l'annulation de la visite de Yoav Gallant en Amérique peut être analysée de deux points de vue. Dans une note, Arman-e-Melli a abordé les raisons possibles de l'annulation de la visite du ministre israélien de la guerre en Amérique et a déclaré : « La nouvelle de l'annulation de la visite de Yoav Gallant en Amérique peut être analysée de deux points de vue. Premièrement, Netanyahou demande l’autorisation des États-Unis d’attaquer l’Iran ; cela signifie que l’Amérique n’a pas accepté une attaque directe contre l’Iran. Deuxièmement, ce voyage a été retardé de sorte que les plans d'attaque de l'Iran sont déterminés. Si nous acceptons la deuxième analyse, cela signifie que l'Amérique et l'État hébreu sont parvenus à un accord sur la manière de traiter avec l'Iran. Bien sûr, certains médias ont publié d’autres informations qui pourraient suggérer qu’Isra-l n’est pas prêt à partager ses plans pour attaquer l’Iran avec les Américains, ce qui a suscité des inquiétudes pour les Américains, parce qu’ils s’attendent à ce qu’avec leur soutien à l’État hébreu, il considère également leurs exigences à l’égard de l’Iran. La question de savoir si la réponse israélienne se fera à l'intérieur de l'Iran ou inclure l'axe de la Résistance n'a pas encore été déterminée et il n'y a pas d'accord à cet égard. Par conséquent, il n’est pas improbable qu’après la préparation de différents scénarios et que Netanyahou soit d’accord avec Biden, alors le ministre israélien de la Défense se rendra en Amérique pour discuter de ces plans. Siasat-e-Rooz: toute folie contre les sites nucléaires va déclencher la réaction décisive de l’Iran Siasat-e-Rooz a analysé les affirmations israéliennes menaçant de prendre pour cible les installations nucléaires de l'Iran. Il a écrit : Les sionistes ont affirmé qu'ils menaçaient les installations nucléaires de l'Iran après l'opération Vraie Promise II. Bien que les Occidentaux affirment qu'ils ne sont pas au courant des plans du régime sioniste, ils ne peuvent pas cacher leur rôle dans l'appui et la participation de son pays à ses génocides et crimes, y compris le terrorisme nucléaire contre les pays de la région. Toute folie des sionistes pour mener une attaque contre l'Iran, y compris le terrorisme nucléaire, sera confrontée à la réponse décisive de l'Iran, et ce sera le régime sioniste, les pays occidentaux et les agences internationales qui seront les perdants d'une grave maladie très dangereuse. Téhéran ne néglige pas ses droits et continue de s'acquitter de ses obligations en matière de sécurité dans la région. Si l'Occident et l'AIEA ne sont pas en mesure de demander des comptes aux sionistes et de mettre fin à leur folie, l'Iran et le Front de résistance peuvent leur rendre compte de leurs actes. Dans ce cas, l’Occident et l’AIEA devront payer le prix de leur inaction contre le terrorisme nucléaire des sionistes. Iran : la crainte d'Isra-l d'affronter l'Iran Dans une interview accordée à Rezvaneh Rezaipour, un expert sur les questions régionales, le journal iranien a discuté des opérations psychologiques israéliennes contre l'Iran. Elle a déclaré : « L'une des stratégies israéliennes consiste à lancer une guerre psychologique contre l'Iran parce que les sionistes ne peuvent mettre en œuvre aucune des mesures qu'ils ont prises à Gaza et au Liban au cours de l'année écoulée en Iran ; ils ne peuvent pas non plus cibler les dirigeants iraniens, ni faire quoi que ce soit pour détruire l'infrastructure iranienne. Ils savent que cela conduira à une forte réaction de représailles de la part de l'Iran et ils ne peuvent pas faire preuve d'une action plus sérieuse ou formuler un plan pour une bataille directe contre l'Iran. En outre, la visite du Ministre des affaires étrangères de notre pays en Arabie saoudite, l'un des pays les plus importants d'islamisme, peut aider à réaliser la tactique que l'Iran cherche à adopter à l'encontre d'Israel. Nous devons attendre et voir un changement dans la région afin qu'une alliance soit formée par les gouvernements islamique et arabe contre l'État hébreu comme en 1973, lorsque les gouvernements arabes ont imposé une sanction pétrolière à l'encontre d'Isra-l. Ham Mihan : Une guerre totale ou un cessez-le-feu presque ? Dans un commentaire sur le voyage de Seyyed Abbas Araghchi en Arabie saoudite, Ham Mihan a écrit : Avant le voyage d'Araghchi à Riyad, les médias israéliens avaient rendu compte des négociations entre les États-Unis et les pays arabes avec la République islamique d'Iran pour parvenir à un cessez-le-feu sur tous les fronts du Moyen-Orient, de Gaza et du Liban à l'Irak et au Yémen. L'Amérique tente de limiter la portée de la guerre actuelle au Moyen-Orient, mais c'est un miracle pour être en mesure de présenter une initiative globale qui soit acceptable pour tous. Si le rapport des médias israéliens sur les négociations entre les pays arabes et les États-Unis avec l'Iran en vue d'un cessez-le-feu global dans l'ensemble de la région est vrai, l'attaque d'Israel contre l'Iran doit être menée de telle manière qu'il n'ait pas besoin d'une réponse lourde. Tant que l'attaque israélienne contre l'Iran n'aura pas été menée ou annulée, nous ne pouvons être certains de la réalisation d'un scénario spécifique. Toutefois, à l'heure actuelle, au lieu de l'espoir d'un cessez-le-feu général, le danger d'une guerre générale menace notre région. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 11 octobre Auteur Share Posté(e) le 11 octobre (modifié) il y a une heure, herciv a dit : Israël consulte pour la suite. Ils ne nous avaient pas habituer à tenir compte des avis des autres .. https://www.tehrantimes.com/news/504841/Cancellation-of-Yoav-Gallant-s-visit-to-US TEHRAN - Dans une note, Arman-e-Melli a abordé les raisons possibles de l'annulation de la visite du ministre israélien de la guerre en Amérique et a déclaré : « La nouvelle de l'annulation de la visite de Yoav Gallant en Amérique peut être analysée de deux points de vue. Dans une note, Arman-e-Melli a abordé les raisons possibles de l'annulation de la visite du ministre israélien de la guerre en Amérique et a déclaré : « La nouvelle de l'annulation de la visite de Yoav Gallant en Amérique peut être analysée de deux points de vue. Premièrement, Netanyahou demande l’autorisation des États-Unis d’attaquer l’Iran ; cela signifie que l’Amérique n’a pas accepté une attaque directe contre l’Iran. Deuxièmement, ce voyage a été retardé de sorte que les plans d'attaque de l'Iran sont déterminés. Si nous acceptons la deuxième analyse, cela signifie que l'Amérique et l'État hébreu sont parvenus à un accord sur la manière de traiter avec l'Iran. Bien sûr, certains médias ont publié d’autres informations qui pourraient suggérer qu’Isra-l n’est pas prêt à partager ses plans pour attaquer l’Iran avec les Américains, ce qui a suscité des inquiétudes pour les Américains, parce qu’ils s’attendent à ce qu’avec leur soutien à l’État hébreu, il considère également leurs exigences à l’égard de l’Iran. La question de savoir si la réponse israélienne se fera à l'intérieur de l'Iran ou inclure l'axe de la Résistance n'a pas encore été déterminée et il n'y a pas d'accord à cet égard. Par conséquent, il n’est pas improbable qu’après la préparation de différents scénarios et que Netanyahou soit d’accord avec Biden, alors le ministre israélien de la Défense se rendra en Amérique pour discuter de ces plans. Siasat-e-Rooz: toute folie contre les sites nucléaires va déclencher la réaction décisive de l’Iran Siasat-e-Rooz a analysé les affirmations israéliennes menaçant de prendre pour cible les installations nucléaires de l'Iran. Il a écrit : Les sionistes ont affirmé qu'ils menaçaient les installations nucléaires de l'Iran après l'opération Vraie Promise II. Bien que les Occidentaux affirment qu'ils ne sont pas au courant des plans du régime sioniste, ils ne peuvent pas cacher leur rôle dans l'appui et la participation de son pays à ses génocides et crimes, y compris le terrorisme nucléaire contre les pays de la région. Toute folie des sionistes pour mener une attaque contre l'Iran, y compris le terrorisme nucléaire, sera confrontée à la réponse décisive de l'Iran, et ce sera le régime sioniste, les pays occidentaux et les agences internationales qui seront les perdants d'une grave maladie très dangereuse. Téhéran ne néglige pas ses droits et continue de s'acquitter de ses obligations en matière de sécurité dans la région. Si l'Occident et l'AIEA ne sont pas en mesure de demander des comptes aux sionistes et de mettre fin à leur folie, l'Iran et le Front de résistance peuvent leur rendre compte de leurs actes. Dans ce cas, l’Occident et l’AIEA devront payer le prix de leur inaction contre le terrorisme nucléaire des sionistes. Iran : la crainte d'Isra-l d'affronter l'Iran Dans une interview accordée à Rezvaneh Rezaipour, un expert sur les questions régionales, le journal iranien a discuté des opérations psychologiques israéliennes contre l'Iran. Elle a déclaré : « L'une des stratégies israéliennes consiste à lancer une guerre psychologique contre l'Iran parce que les sionistes ne peuvent mettre en œuvre aucune des mesures qu'ils ont prises à Gaza et au Liban au cours de l'année écoulée en Iran ; ils ne peuvent pas non plus cibler les dirigeants iraniens, ni faire quoi que ce soit pour détruire l'infrastructure iranienne. Ils savent que cela conduira à une forte réaction de représailles de la part de l'Iran et ils ne peuvent pas faire preuve d'une action plus sérieuse ou formuler un plan pour une bataille directe contre l'Iran. En outre, la visite du Ministre des affaires étrangères de notre pays en Arabie saoudite, l'un des pays les plus importants d'islamisme, peut aider à réaliser la tactique que l'Iran cherche à adopter à l'encontre d'Israel. Nous devons attendre et voir un changement dans la région afin qu'une alliance soit formée par les gouvernements islamique et arabe contre l'État hébreu comme en 1973, lorsque les gouvernements arabes ont imposé une sanction pétrolière à l'encontre d'Isra-l. Ham Mihan : Une guerre totale ou un cessez-le-feu presque ? Dans un commentaire sur le voyage de Seyyed Abbas Araghchi en Arabie saoudite, Ham Mihan a écrit : Avant le voyage d'Araghchi à Riyad, les médias israéliens avaient rendu compte des négociations entre les États-Unis et les pays arabes avec la République islamique d'Iran pour parvenir à un cessez-le-feu sur tous les fronts du Moyen-Orient, de Gaza et du Liban à l'Irak et au Yémen. L'Amérique tente de limiter la portée de la guerre actuelle au Moyen-Orient, mais c'est un miracle pour être en mesure de présenter une initiative globale qui soit acceptable pour tous. Si le rapport des médias israéliens sur les négociations entre les pays arabes et les États-Unis avec l'Iran en vue d'un cessez-le-feu global dans l'ensemble de la région est vrai, l'attaque d'Israel contre l'Iran doit être menée de telle manière qu'il n'ait pas besoin d'une réponse lourde. Tant que l'attaque israélienne contre l'Iran n'aura pas été menée ou annulée, nous ne pouvons être certains de la réalisation d'un scénario spécifique. Toutefois, à l'heure actuelle, au lieu de l'espoir d'un cessez-le-feu général, le danger d'une guerre générale menace notre région. J'avais déjà rapporté - ok, pas sur le bon fil - la manière dont le média francophone le plus proche d'Israël rapportait le report de la visite de Gallant aux États-Unis L'essentiel : "Le cabinet de sécurité d'Israël, qui s'est réuni pendant 4 heures jeudi soir, n'a pas voté pour approuver une frappe israélienne contre l'Iran en représailles à l'attaque de missiles balistiques (...) Par conséquent, le voyage prévu du ministre de la Défense Yoav Gallant aux États-Unis est à nouveau reporté" Je suppose qu'il y a des avis différents sur le niveau de riposte, entre le plus symbolique et le plus écrasant, et/ou sur le type de cibles qui seront visées (Bien sûr, tout est envisageable aussi en termes de feinte pour faire croire au report de la riposte si par hasard elle était prévue au moment de la fête juive de Yom Kippour, c'est-à-dire ce shabbat) Modifié le 11 octobre par Alexis Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 11 octobre Share Posté(e) le 11 octobre Video de Preston Stewart, pas grand chose de marquant, si ce n'est dans la communication de l'officier Israelien à la fin "here in a SHIA village, here in a SHIA village" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pol Posté(e) le 12 octobre Share Posté(e) le 12 octobre (modifié) Il y a 16 heures, Alexis a dit : Je suppose qu'il y a des avis différents sur le niveau de riposte, entre le plus symbolique et le plus écrasant, et/ou sur le type de cibles qui seront visées (Bien sûr, tout est envisageable aussi en termes de feinte pour faire croire au report de la riposte si par hasard elle était prévue au moment de la fête juive de Yom Kippour, c'est-à-dire ce shabbat) Forcément les israéliens vont se garder de dire qu'ils vont attaquer à telle date, telle heure, telle cible et de telle manière. Entre ce qui se dit publiquement et ce qui se fait en coulisse, dans un pays comme Israël on doit être sur un rapport de 5% pour le public et 95% pour le secret. Sur les 5% vous devez avoir une bonne moitié qui va "travailler" pour les 95%, c'est à dire qui va duper le reste va servir à "satisfaire" la population et la politique. Maintenant quand on comprend bien la "logique" de ce pays, on arrive à identifier une certaine prévisibilité comme pour la guerre contre le Hezbollah, certains ne voulaient pas l'imaginer, se confortant à l'idée que ce serait une toute autre affaire, cherchant à toujours mettre en avant la guerre de 2006 ou de gros chiffres sur le nombre de roquettes, de missiles, de combattants du Hezbollah. Mais osons regarder la situation actuelle, Israël a magistralement décapité le Hezbollah, l'a totalement désorganisé et on peut réellement se poser la question de ou sont ces dizaines de milliers de roquettes qui devaient faire vivre un cauchemar aux israéliens. Alors oui, il y a des tirs, oui on va voir le Hezbollah affronter des soldats israéliens dans le Sud, mais ce conflit ne tourne pas du tout à son avantage, son intérêt. Ce n'est pas un remake de 2006 en plus difficile pour les israéliens (comme beaucoup l'ont imaginé et souhaité sans vraiment le dire) qui se déroule sous nos yeux, on est dans un remake de Gaza ou on va voir Israël prendre son temps en rasant toute l'infrastructure qui se trouvera au sud du Litani tout en fragilisant le Hezbollah partout ailleurs, jusqu'en Syrie. L'Iran dans cette affaire observe petit à petit la réduction de son influence, de son réseau et n'est guère en situation d'inverser la situation. C'est bien Israël qui aujourd'hui a l'initiative et impose par la force ses volontés. On parle de la FINUL aujourd'hui, mais personnellement je reste convaincu que pour Israël on recherche une réaction de la communauté internationale qui si au début va pointer du doigt Israël, finira par "servir" les israéliens. Entendons par là que pour les israéliens, voir par exemple demain l'effectif de la FINUL doubler pour occuper le Sud Liban en ayant un mandat plus restrictif/actif contre la présence et les actions du Hezbollah, c'est tout bénef. Donc actuellement et pour un certain temps encore les israéliens vont déstructurer (dans tous les sens du terme le Sud Liban), leur intention n'est pas de s'y installer sur la durée (tout comme ils ne le feront pas à Gaza à l'exception de la frontière avec l'Egypte), ni de coloniser la zone. Ils cherchent à impliquer la communauté internationale via la FINUL pour qu'elle réagisse et propose des "solutions". Ces solutions deviendront petit à petit la voie pour qu'Israël cesse ses actions au Liban et forcément dans un rapport de force à l'avantage d'Israël, on va glisser petit à petit vers ce qui va arranger Israël. C'est pour cela qu'on doit bien comprendre que ce qui se passe est parfaitement calculé, si certains derrière leurs écrans vont se laisser porter par l'idée "ces israéliens, ces salauds, faut les arrêter", dans le vrai monde, derrière les apparences, les israéliens viennent toquer à la porte de la communauté internationale en la questionnant sur l'utilité de la FINUL, de sa présence, de son rôle. Les israéliens ne veulent pas qu'elle parte pour qu'ils puissent faire ce qu'ils veulent (car même présente, ils font ce qu'ils veulent) mais ils cherchent au contraire à lui donner un rôle plus important et plus actif contre le Hezbollah au même titre que les israéliens chercheront à bousculer l'armée libanaise pour en faire une force d'opposition au Hezbollah (cela ne veut pas dire qu'ils vont se combattre entre eux) tout comme ils vont chercher à bousculer le peuple libanais pour qu'il se dresse contre le Hezbollah. Israël de son côté va affaiblir le Hezbollah par la force, politiquement déjà on a assisté à une décapitation, le réseau d'influence établit avec l'Iran est brisé, les moyens militaires sont frappés au quotidien et le sud du Liban risquera d'ici quelques mois de ressembler aux zones de Gaza limitrophes de la frontière israélienne, c'est à dire que ce sera purement rasées pour y établir une zone vide de tout, une zone qui sera également plus dans les moyens d'une FINUL de l'après guerre. La politique d'Israël actuellement n'est pas celle de 2006 ou ils voulaient s'enfoncer rapidement et au plus loin sans plan sérieux autre que vouloir répondre au Hezbollah. Israël va se donner le temps, ils vont concentrer leurs moyens, prendre un village après un autre pour très clairement le raser. On est encore dans une phase d'évacuations des habitants, des frappes qui vont cibler le Hezbollah, mais après ils vont raser toute l'infrastructure, rendre la zone invivable. Toute la question est de savoir la profondeur recherchée 5km? 10km? 20km? Tout dépend aussi des solutions que la communauté internationale parviendra à mettre sur la table pour "bannir" la Hezbollah de la zone de responsabilité de la FINUL (sud du Litani). Modifié le 12 octobre par Pol 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 13 octobre Share Posté(e) le 13 octobre 16:30 La Finul annonce que deux chars israéliens sont «entrés de force» dans une de ses positions au Liban Les Casques bleus déployés dans le sud du Liban ont annoncé que deux chars israéliens étaient «entrés de force» dimanche dans une de leurs positions à la frontière. «Vers 4H30, alors que des Casques bleus se trouvaient dans des abris, deux chars Merkava de l'armée israélienne ont détruit le portail principal et sont entrés de force dans la position», y restant «environ 45 minutes», indique la Force intérimaire des Nations unies déployée dans le sud du Liban (Finul). Deux heures plus tard, ajoute-t-elle, «des tirs ont provoqué une fumée» qui a déclenché «des irritations cutanées et des réactions gastro-intestinales chez 15 Casques bleus qui reçoivent des soins». 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 13 octobre Share Posté(e) le 13 octobre Il y a 2 heures, herciv a dit : 16:30 La Finul annonce que deux chars israéliens sont «entrés de force» dans une de ses positions au Liban Les Casques bleus déployés dans le sud du Liban ont annoncé que deux chars israéliens étaient «entrés de force» dimanche dans une de leurs positions à la frontière. «Vers 4H30, alors que des Casques bleus se trouvaient dans des abris, deux chars Merkava de l'armée israélienne ont détruit le portail principal et sont entrés de force dans la position», y restant «environ 45 minutes», indique la Force intérimaire des Nations unies déployée dans le sud du Liban (Finul). Deux heures plus tard, ajoute-t-elle, «des tirs ont provoqué une fumée» qui a déclenché «des irritations cutanées et des réactions gastro-intestinales chez 15 Casques bleus qui reçoivent des soins». Simple contrôle pour s'assurer qu'il n'y avait pas de combattant du Hezb. Ces derniers ne respectent en effet rien! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 13 octobre Share Posté(e) le 13 octobre Est-ce que par le plus grand des hasards quelqu'un ne pourrait-il pas annoncer en grandes pompes l'arrivée d'un lot de MMP au contingent français ? Juste comme ça, hein, aucun rapport avec les opérations actuelles. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 13 octobre Share Posté(e) le 13 octobre Un portrait très instructif de Yoav Gallant, et toute la complexité de son positionnement politique au sein du gouvernement actuel. Ancien militaire, proche des troupes, en opposition à Bibi sur sa conception stratégique de la guerre avec les 2H, il a la confiance des américains qui le considère comme "l'homme raisonnable" du conflit en cours, ce qui n'est pas sans susciter méfiance et jalousie de la part de Netanyahou. Sans être un partisan zélé de la paix (euphémisme), il incarne ceux qui, à l'image des manifestations d'avant 7 octobre, estime que les conflits aux frontières d'Israël et avec les Palestiniens sont menés sans aucune vision stratégique, lesquelles sont sacrifiées sur l'autel des alliances politiques avec l'ED. Pragmatique, il a poussé le mois dernier, sans succès, une solution pour Gaza avec le retour d'une AP, appuyée par une force militaire internationale. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/10/en-israel-les-guerres-sans-fin-de-yoav-gallant-ministre-de-la-defense_6348357_3210.html Citation En Israël, les guerres sans fin de Yoav Gallant, ministre de la défense Les désaccords entre le premier ministre de l’Etat hébreu et son ministre s’étalent au grand jour sur la conduite de la guerre à Gaza et au Liban. Par Jean-Philippe Rémy (Jérusalem, correspondant) Publié le 10 octobre 2024 à 11h45, modifié le 11 octobre 2024 à 03h05 Article réservé aux abonnés Le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, sur le site du festival Tribe of Nova, un an après l’attaque terroriste du 7-Octobre, le 7 octobre 2024. LUCIEN LUNG / RIVA PRESS POUR « LE MONDE » Cela aurait dû constituer l’humiliation de trop. Celle qu’a infligée le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, à son ministre de la défense, Yoav Gallant, en mettant fin sèchement à son projet de déplacement à Washington, mercredi 9 octobre. Cette visite avait pour objet de rencontrer son homologue, le secrétaire à la défense, Lloyd Austin, alors que se préparent des frappes israéliennes contre l’Iran. Son annulation aurait pu provoquer une crise ouverte entre les deux dirigeants israéliens qui mènent la guerre à Gaza, et désormais au Liban, avec des désaccords étalés au grand jour depuis des mois. Mais Yoav Gallant s’y est plié. Une fois encore, il a servi à son corps défendant les visées du premier ministre, qui a repris le contrôle du canal entre Israël et les Etats-Unis, fortement perturbé par ses propres tensions avec Joe Biden. Ce dernier ne cache plus l’aversion que lui inspire le dirigeant israélien. Mercredi, lors d’un appel téléphonique entre les deux hommes – auquel s’est jointe la vice-présidente et candidate démocrate à l’élection présidentielle, Kamala Harris –, il s’agissait de passer en revue la conduite des guerres menées par l’armée israélienne à Gaza et au Liban, mais, aussi, d’évoquer la manière dont Israël compte frapper l’Iran. Benyamin Nétanyahou entendait ainsi associer les Etats-Unis sans laisser à Washington la latitude de peser sur le calibre exact de ces frappes, dont les détails devaient être soumis à un vote du cabinet de sécurité israélien, jeudi 10 octobre. Le premier ministre et le président américain ne s’étaient pas entretenus depuis près de deux mois, alors même que l’accélération des événements dans la région aurait justifié des échanges nourris. L’option de frapper durement des cibles iraniennes est envisagée par le pouvoir israélien depuis la salve de 180 missiles balistiques tirés par Téhéran à destination du territoire israélien, le 1er octobre. Yoav Gallant, faute d’être associé à la conversation avec les Américains, a déclaré mercredi soir devant des responsables militaires israéliens que les frappes allaient être « meurtrières, précises et surprenantes ». Et d’ajouter : « Ils ne vont pas comprendre ce qui leur est arrivé et comment cela leur est arrivé. » La menace, grandiloquente, demeure floue, mais semble orienter la nature de l’action, au moins pour partie, vers des opérations spéciales comme celle ayant conduit à l’élimination du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran, le 31 juillet. Au risque de déclencher à leur tour une réplique iranienne d’un niveau élevé. Depuis une semaine, plusieurs commentateurs israéliens ont agité la menace de bombardements visant le programme nucléaire iranien, ou le secteur pétrolier. Ces hypothèses ont fait bondir Washington, qui s’y oppose. Alors que l’élection américaine du 5 novembre approche, l’administration Biden ne veut pas d’une extension supplémentaire des conflits au Moyen-Orient. Benyamin Nétanyahou, même contraint de se plier à ces injonctions, peut-il décider seul des actions contre Téhéran ? C’est là où interviennent des dissensions avec son ministre de la défense. « L’homme raisonnable » aux yeux des Américains Yoav Gallant jouit à Washington d’une réputation de relative modération. Au cours de la guerre, il est devenu, selon une source diplomatique européenne, « l’homme raisonnable » aux yeux des Américains, en raison de son approche pragmatique du conflit en cours à Gaza. Cette réputation n’enlève rien à son recours, sans ciller, à la violence dans le cadre des opérations militaires dans l’enclave, au point d’amener mercredi Joe Biden à demander à M. Nétanyahou de ne pas reproduire au Liban les destructions massives de l’armée israélienne à Gaza. La relation de proximité qui s’est nouée entre Yoav Gallant et Lloyd Austin hérisse Benyamin Nétanyahou, inquiet d’une influence qui va à l’encontre de ses intentions. Comme le note Alon Pinkas, ancien diplomate israélien et bon connaisseur de la relation Israël - Etats-Unis, dans le quotidien de centre gauche Haaretz : « Les Américains vont vraisemblablement faire pression sur Israël – par le biais du ministre de la défense, Yoav Gallant –, pour ne frapper que des cibles militaires ou des sites des gardiens de la révolution. » Alors que les tensions entre Yoav Gallant et le premier ministre étaient devenues telles que ce dernier avait pris la décision de limoger son ministre, en septembre, et de le remplacer par Gideon Saar, un rival susceptible de renforcer la coalition fragile de M. Nétanyahou, l’accélération des événements au Liban a finalement justifié le maintien du ministre à son poste. Face à la transformation du « front nord » en guerre ouverte, il est apparu impossible de remercier un ministre de la défense aussi proche de ses généraux et de l’appareil militaire. Mais les tensions, survenues très rapidement au sommet de l’Etat après le 7-Octobre et la riposte israélienne à Gaza, demeurent. Les désaccords portaient, avant tout, sur la façon de mener la guerre dans l’enclave palestinienne et sur l’ouverture rapide d’un front contre le Hezbollah libanais, une option défendue par Yoav Gallant, mais à laquelle s’était refusé Benyamin Nétanyahou. Au fil des mois, la rupture n’est pas apparue entre des partisans de la paix et des va-t-en-guerre, mais elle s’est faite sur des divergences profondes concernant la manière de mener les opérations militaires dans l’enclave, et leurs conséquences pour les forces israéliennes, la libération des otages et, de façon plus large, le statut futur de Gaza. D’un côté, les ministres d’extrême droite suprémacistes, Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, qui poussent le conflit vers l’extrême, veulent rendre l’enclave invivable, la vider de ses habitants en les poussant à des « migrations volontaires », et y installer des colonies. De l’autre, l’état-major, les généraux et leur ministre, Yoav Gallant, qui ne sont pas non plus en faveur de la manière douce, mettent en œuvre sans état d’âme bombardements, opérations au sol, déplacements de population et destructions dans le cadre de la campagne contre les bataillons du Hamas. Mais leur point de vue diffère en ce sens qu’il intègre une dimension plus pragmatique, moins idéologique, vis-à-vis de la stratégie pour Gaza. Surtout, ils ont estimé – dès le mois de janvier – que le déploiement militaire israélien avait perdu sa raison d’être. Hanté par la libération des otages En mai, Yoav Gallant a de nouveau remis en cause la stratégie du premier ministre, en affirmant que ce dernier, poussé par ses alliés suprémacistes, s’enfonce dans une guerre longue à Gaza, laquelle va faire couler « beaucoup de sang et entraîner de nombreuses victimes [parmi les soldats] de façon inutile ». Début septembre, le ministre de la défense affirme que le « Hamas, en tant que formation militaire, n’existe plus » dans la bande de Gaza et que le groupe est réduit à des actions de « guérilla ». Et d’insister, avec opiniâtreté : la guerre, sous sa forme actuelle, doit prendre fin, au profit d’une situation reposant sur les quatre « piliers » qu’il a exposés en janvier. L’armée continuerait, dans le cadre de ce projet, à considérer Gaza comme un terrain fermé, dans lequel elle interviendrait à sa convenance, pour une durée indéterminée. Le déploiement de troupes au sol devrait y prendre fin, remplacé par une force multinationale, tandis que l’administration civile serait assurée par une entité palestinienne. Cette vision percute celle de l’extrême droite, mais aussi celle du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, qui, depuis le début du conflit, refuse de se prononcer sur ce qu’il envisage pour le futur de l’enclave. Le ministre de la défense est hanté par sa responsabilité vis-à-vis de l’histoire. Depuis le 7 octobre 2023, il s’habille entièrement de noir. Benyamin Nétanyahou avait commencé par l’imiter, puis a abandonné cette tenue de deuil. Yoav Gallant est aussi hanté par la libération des otages, dont il se sent, en raison des manquements de l’armée avant le 7 octobre 2023 et le jour de l’attaque du Hamas, en partie responsable. Dans les jours qui suivirent, alors que la machine de guerre israélienne se préparait pour une intervention massive dans Gaza, et que les bombardements avaient commencé, cela avait amené Yoav Gallant à ordonner « un siège complet de la bande de Gaza. Il n’y aura ni électricité, ni nourriture, ni eau, ni essence. Nous nous battons contre des animaux, et il faut agir en conséquence ». Le ministre n’a pas découvert l’usage de la force dans l’enclave. Alors qu’il commandait la région Sud, il avait mené l’opération « Plomb durci » dans la bande de Gaza, à partir de fin 2008. Ses actions lui vaudront d’être mis en cause, dans le cadre du rapport Goldstone. L’instance indépendante internationale, mise en place par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui a enquêté sur le déroulement de ces opérations, a estimé dans son rapport d’avril 2009 que l’armée avait adopté une approche « conçue pour punir, humilier et terroriser la population civile ». Depuis le mois de mai, Yoav Gallant fait l’objet d’une demande de mandat d’arrêt du procureur de la Cour pénale internationale, tout comme Benyamin Nétanyahou et le responsable du Hamas encore en vie, Yahya Sinouar. Jean-Philippe Rémy (Jérusalem, correspondant) 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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