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Israël et voisinage.


Messages recommandés

La polémique sur les livraisons d'armes allemandes à Israël persiste.

La CDU, avec son prochain chancelier probable Merz, reproche aux Verts, à la ministre des Affaires étrangères Baerbock et au ministre de l'Economie Habeck d'avoir bloqué les livraisons au sein du Conseil fédéral de sécurité. Le FDP a également critiqué le blocage par les Verts.

Baerbock aurait l'intention de demander à Israël de s'engager par écrit à ce que les armes soient utilisées conformément au droit international. D'autres sources rapportent que cet engagement consisterait en une déclaration de ne pas commettre de génocide avec ces armes. Les opposants des Verts crient au scandale, car ils une declaration comme ca supposent qu'Israël envisage une telle chose. 

https://www.welt.de/politik/deutschland/article254009250/Waffenlieferungen-an-Israel-Merz-und-Kubicki-fordern-Erklaerungen-von-Gruenen-Ministern.html

Le président du groupe parlementaire du SPD demande à Baerbock de convoquer l'ambassadeur israélien au sujet des événements concernant Unifil. 

https://www.spiegel.de/politik/deutschland/israel-rolf-muetzenich-will-botschafter-zu-situation-im-libanon-befragen-a-8e44ff28-e197-4d7b-ae40-14247c724993

D'habitude, le poste de ministre des Affaires étrangères en Allemagne était si agréable, on était le chouchou de tout le monde.

Modifié par Manuel77
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Il y a 2 heures, Joab a dit :

Et je suppose que c'est au nom de l'anticolonialisme que tu proposes qu'une coalition d'état mette fin à un état existant parce qu'il ne respecterait pas "les exigences d'un état moderne".

Qu'on rigole un peu, quels sont les "exigences d'un état moderne" et qui les respecte entre Baghdad et Tripoli disons?

je ne propose pas la fin d'Israel, je critiquai le fait de sous-entendre qu'Israel était une création extérieure de l'ONU. Le Je est le Je de la personne qui a autorité publique, par un on d'une instance globale. 

Notre président est coutumier de propos difficile à comprendre de l'extérieur et qui peuvent prendre une extension étrange lorsque l'on les pousse un peu. Typiquement un possible envoi de troupes en Ukraine. Pour ISrael, si c'est une création de l'ONU, ce que l'ONU fait, l'ONU peut le défaire. Ce n'est pas son propos, mais le sous-entendu est là. j'aurai préféré une autre formulation.

Les critiques internationales envers Israel ne doivent pas t'échapper. Par exigence d'un Etat moderne, j'entend l'objectif  de monter les standards vers le haut, pas l'acceptation de les voir baisser. En somme, c'est un peu l'objectif des Etats-unis dans la région, qui n'ont pas ménagé leur efforts mais qui n'arrivent pas à l'objectif satisfaisant. 

 

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Israël n'est pas une création de l'ONU. Une résolution n'a jamais fait apparaître un état par magie. Les palestiniens en savent quelque chose. Quelque soit les résolutions de l'ONU, si l'armée égyptienne avait atteint Tel Aviv en 1948, Israël n'aurait pas existé. Israël doit plus son indépendance aux cargaisons d'armes du bloc soviétique et au système de mobilisation de la Haganah qu'à un quelconque texte.

C'est comme l'Algérie indépendante par exemple, ce sont les maquis du FLN qui l'ont rendu possible, pas l'ONU.

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il y a 4 minutes, Joab a dit :

Israël n'est pas une création de l'ONU

Tout est question de point de vue ... Le vote de l'AG ONU rend légitime la naissance de l'état d'Israël, tout comme l'absence d'accord à l'ONU aujourd'hui empêche la création d'un état palestinien ...

Citation

Après la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques décidèrent de mettre un terme à leur mandat en raison du coût financier et de la difficulté de plus en plus grande à maintenir l’ordre en Palestine. Ils devaient, en effet, faire face aux attaques terroristes de groupes armés juifs (comme l’Irgoun, organisation militaire de la droite sioniste) qui protestaient contre la limitation, par les autorités mandataires, de l’immigration des populations juives rescapées de la Shoah. Pour sortir de cette impasse, la Grande-Bretagne décida de confier le sort de la Palestine aux Nations-Unies qui recommanda en août 1947 de partager le territoire entre deux États indépendants : un État juif sur près de 55 % du territoire et un État arabe sur les 45 % restants (Ill. 1). Ces recommandations furent adoptées par l'Assemblée générale des Nations Unies en novembre 1947, ce que les Juifs accueillirent favorablement. 

Les Palestiniens rejetèrent le plan de partage, soutenant que l’étendue du territoire qui leur était attribué était inversement proportionnelle au rapport démographique entre les deux peuples en 1948. Les violences armées entre les communautés juives et arabes prirent la forme d’une véritable guerre entre la Haganah (groupe de défense armée des populations juives en Palestine) et les populations arabes soutenues par les volontaires égyptiens, syriens et irakiens. La veille du jour du départ des Britanniques les Juifs proclamèrent la création de l'État d'Israël (14 mai 1948). 

 

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La résolution de l'ONU prévoyait un état juif sur 55% du territoire de la Palestine mandataire, un état arabe sur le reste, une union économique entre les deux états et aucun déplacement de population. Si l'ONU n'a pas été capable d'imposer aucun des points cités, qu'est-ce qui te fait croire qu'elle aurait été capable d'imposer l'indépendance d'un état juif? Et surtout, avec quels mécanisme sur le terrain?

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il y a 17 minutes, Joab a dit :

Israël n'est pas une création de l'ONU. Une résolution n'a jamais fait apparaître un état par magie. Les palestiniens en savent quelque chose. Quelque soit les résolutions de l'ONU, si l'armée égyptienne avait atteint Tel Aviv en 1948, Israël n'aurait pas existé. Israël doit plus son indépendance aux cargaisons d'armes du bloc soviétique et au système de mobilisation de la Haganah qu'à un quelconque texte.

C'est comme l'Algérie indépendante par exemple, ce sont les maquis du FLN qui l'ont rendu possible, pas l'ONU.

Bof, maitenant refais la même histoire mais sans la résolution 

 

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3 minutes ago, clem200 said:

Bof, maitenant refais la même histoire mais sans la résolution 

 

La Haganah aurait continué à exister et Stalin aurait envoyé des armes pour emmerder les anglais. Sur le terrain, ça n'aurait pas changé grand chose. L'établissement des relations diplomatiques avec certains états aurait pris plus de temps mais c'est tout.

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il y a 9 minutes, Joab a dit :

La résolution de l'ONU prévoyait un état juif

Quid si pas de résolution de l'ONU ?

Combien de pays auraient reconnu Israël comme un état avec TOUT ce que cela implique dans les domaines diplomatiques, militaires, économiques et j'en passe ... Le vote de l'AG a permis à Israël de devenir un état à part entière, reconnu par toutes les grandes puissances ce qui s'est avéré important voir peut-être fondamental pour sa survie.*

* et les Soviets auraient - comme ils l'ont fait - rapidement lâché les Israéliens au profit des états arabes

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3 minutes ago, pascal said:

Quid si pas de résolution de l'ONU ?

Combien de pays auraient reconnu Israël comme un état avec TOUT ce que cela implique dans les domaines diplomatiques, militaires, économiques et j'en passe ... Le vote de l'AG a permis à Israël de devenir un état à part entière, reconnu par toutes les grandes puissances ce qui s'est avéré important voir peut-être fondamental pour sa survie.

Sur le terrain militaire, je pense que ça n'aurait pas changé grand chose. Et je pense que des relations diplomatiques avec américains, allemands et soviétiques auraient été établies, peut-être plus tard mais c'est à peu près tout.

Diplomatiquement, comment tu expliques qu'à peu personne n'ait protesté lorsque la Jordanie a annexé le territoire de l'état palestinien malgré la résolution?

Modifié par Joab
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Il y a 2 heures, Joab a dit :

Israël n'est pas une création de l'ONU. Une résolution n'a jamais fait apparaître un état par magie. Les palestiniens en savent quelque chose. Quelque soit les résolutions de l'ONU, si l'armée égyptienne avait atteint Tel Aviv en 1948, Israël n'aurait pas existé. Israël doit plus son indépendance aux cargaisons d'armes du bloc soviétique et au système de mobilisation de la Haganah qu'à un quelconque texte.

C'est comme l'Algérie indépendante par exemple, ce sont les maquis du FLN qui l'ont rendu possible, pas l'ONU.

 

Tu veux dire qu'Israël dans le fond, c'est une grosse histoire de faits accomplis et de coups de forces ?! :laugh::laugh::laugh::laugh::laugh::laugh::laugh::laugh::laugh::laugh::laugh::laugh::laugh::laugh:

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https://www.chroniquepalestine.com/fin-economie-israelienne/ (22 juillet 2024)

Shir Hever

La réputation d’Israël en tant que « nation des startups » dépend de son secteur technologique, qui à son tour dépend d’employés hautement qualifiés. Les universitaires israéliens signalent que les recherches menées conjointement avec des universités étrangères ont fortement diminué grâce aux efforts des campements d’étudiants.

Les journaux israéliens regorgent d’articles sur l’exode des Israéliens instruits. Le professeur Dan Ben David, un célèbre économiste, a fait valoir que l’économie israélienne repose sur 300 000 personnes (les cadres supérieurs des universités, des entreprises technologiques et des hôpitaux). Une fois qu’une partie importante de ces personnes sera partie, dit-il, « nous ne deviendrons pas même un pays du tiers monde, nous ne le serons tout simplement plus ».

Deux économistes israéliens chevronnés, Jugene Kendel et Ron Tzur, ont publié un rapport secret dans lequel ils prédisent qu’Israël ne survivra pas jusqu’à sa centième année.

Le rapport est gardé secret car ils ne veulent pas qu’il devienne une prophétie auto-réalisatrice, mais ils ont donné des interviews à ce sujet. À l’occasion du 76e jour de l’indépendance d’Israël, Haaretz a publié un éditorial dans ses éditions anglaise et hébraïque, avec le titre suivant : « Israël survivra-t-il pour fêter ses 100 ans ? Seulement si Netanyahou démissionne ».

Trois historiens israéliens, deux sionistes et un antisioniste, ont déclaré que le projet sioniste était arrivé à son terme. Lorsqu’une masse critique d’Israéliens, indépendamment de leurs opinions politiques, sera convaincue que l’apartheid israélien est devenu insoutenable, ils n’accepteront plus d’investir de l’énergie et de l’argent et de risquer leur vie et leur famille au nom du projet sioniste.

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il y a 10 minutes, Joab a dit :

Comme le reste du monde globalement.

oui, mais dans ce cas Israél applique une façon d'interagir avec le monde qui était acceptable il y a 150 ans et qui ne l'est plus (autant) maintenant.

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il y a 7 minutes, Joab a dit :

Comme le reste du monde globalement.

 

Cool alors !.... tout roule, ça va.

Un moment j'ai vraiment été angoissé par cette façon cynique qu'a Israël de se servir de la force au mépris du droit international, et de son impact nocif sur son environnement immédiat, et à terme elle même.

Mais ton post de relativisation m'a fait prendre conscience qu'il n'y avait vraiment pas de quoi flipper ! :smile:

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il y a 18 minutes, Wallaby a dit :

La réputation d’Israël en tant que « nation des startups » dépend de son secteur technologique, qui à son tour dépend d’employés hautement qualifiés. Les universitaires israéliens signalent que les recherches menées conjointement avec des universités étrangères ont fortement diminué grâce aux efforts des campements d’étudiants.

La levée de fond s'est effondrée en 1 an.

Avec moins de fonds, ça fait forcément moins de participation  des programmes de recherche académiques inter pays et inter labo, et ça moins de budget ( moins de masse salariale avec corrélation trés directe ) pour les start up.

Tous les projets qui s'inscrivent sur un temps moyen ou long n'aiment pas le risque immédiat / court terme, ça concerne tous les secteurs et tout le monde.

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https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/la-fuite-des-cerveaux-israeliens-saccelere-1028306 (12 juin 2019)

La fuite des cerveaux s'accélère

Selon un récent rapport de l'institut de recherche Shoresh, les Israéliens les plus diplômés n'hésitent pas à s'exiler et à s'abstenir de plus en plus de participer à la vie politique et électorale du pays.

https://shoresh.institute/archive.php?f=research-paper-eng-emigration.pdf

Résumé : La question de l'émigration d'Israël touche l'un des nerfs les plus sensibles du pays. Même les termes hébreux utilisés pour désigner l'immigration (aliya - monter) et l'émigration (yerida - descendre) illustrent la façon dont la question est perçue par une grande partie de la population. Mais les attitudes changent et, à mesure qu'Israël s'intègre dans le monde développé, une part croissante de ses diplômés quittent le pays - principalement ceux qui ont étudié dans les meilleures institutions israéliennes et dans les domaines les plus importants pour assurer la croissance économique continue et future du pays. Cette étude explore les déterminants sous-jacents de l'émigration ainsi que son ampleur et ses tendances.

p.1

Ainsi, alors que 9 millions de personnes vivent en Israël, c'est un nombre exceptionnellement faible d'Israéliens - moins de 130 000 personnes - qui maintient l'économie, le système de soins de santé et leur base universitaire sous-jacente près du sommet du monde développé. Ce n'est pas sans conséquence que ces personnes sont également à la base de l'avantage qualitatif qui permet à Israël de se défendre physiquement. La fragilité de ce groupe signifie que l'émigration d'une masse critique - même si elle ne concerne que quelques dizaines de milliers de personnes - pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour l'ensemble du pays. Ce n'est pas encore le cas. Mais l'ampleur de l'émigration, l'orientation de la tendance et la direction que prend l'ensemble d'Israël - un pays qui doit rester suffisamment attractif pour ceux qui sont très recherchés par d'autres pays - devraient tirer la sonnette d'alarme dans tous les couloirs qui déterminent les priorités nationales d'Israël.

p.2

Selon le ministère américain de la Sécurité intérieure, 66 000 Israéliens ont reçu la citoyenneté américaine ou une résidence permanente légalisée (cartes vertes) entre 1995 et 2005 (Newsweek, 2018). Ce chiffre est passé à plus de 87 000 au cours des années 2006-2016. À première vue, ce dernier chiffre peut sembler insignifiant, car il ne représentait que 1,1 % de la population israélienne au cours de cette période.

p.3

Alors que la population israélienne a augmenté de 24 % entre les décennies 1995-2005 et 2006-2016, le nombre d'Israéliens ayant reçu la citoyenneté américaine ou une carte verte a augmenté de 32 % (figure 2).

Fait révélateur, Israël a été frappé par la grande récession liée à l'Intifada au cours de la seconde moitié de la période 1995-2005, alors que la décennie suivante a été marquée par une relative prospérité dans le pays. Par ailleurs, la première décennie aux États-Unis a été relativement bonne d'un point de vue économique, tandis que la décennie suivante a été marquée par la pire récession que l'Amérique ait connue depuis la Grande Dépression. Pourtant, la croissance du nombre d'Israéliens émigrant aux États-Unis entre la première et la deuxième décennie a dépassé d'un tiers la croissance de la population israélienne.

p.6

Alors qu'Israël possède l'un des principaux secteurs de haute technologie du monde développé, il est submergé de personnes très peu éduquées et relativement peu qualifiées, et présente de graves lacunes en matière d'infrastructures. Le niveau moyen d'alphabétisation et de numératie des Israéliens âgés de 16 à 64 ans est l'un des plus faibles du monde développé (OCDE, 2016). En ce qui concerne les infrastructures de transport israéliennes, le nombre de véhicules par kilomètre de route dans le pays est près de trois fois supérieur à la congestion moyenne dans les petits pays européens (Danemark, Belgique, Pays-Bas et Suisse), bien que le nombre de véhicules par personne en Israël soit inférieur de 40 % à la moyenne de ces pays (Ben-David, 2019a).

La direction prise par Israël est plus problématique. L'encombrement de ses routes, qui était égal à la moyenne des petits pays européens en 1970, a plus que quintuplé depuis lors. Près d'un cinquième des enfants israéliens étudient dans des écoles ultra-orthodoxes (Haredi), la quasi-totalité des garçons étant privés d'un programme scolaire de base au-delà de la huitième année. Un autre quart des enfants israéliens sont des arabophones dont les résultats moyens en mathématiques, en sciences et en lecture sont inférieurs à ceux de nombreux pays du tiers-monde - et même à ceux de la majorité des pays majoritairement musulmans (Ben-David, 2019a). Aux enfants haredi et arabes s'ajoute une vaste périphérie - géographique et sociale - dans laquelle un grand nombre de juifs non haredim vivent et reçoivent une éducation inférieure. En d'autres termes, environ la moitié des enfants d'Israël, qui appartiennent principalement aux groupes de population dont la croissance est la plus rapide, reçoivent une éducation bien inférieure aux normes des pays développés.

p.7

Ainsi, non seulement la productivité du travail en Israël est faible, mais le taux de croissance annuel moyen de la productivité du travail depuis 1974 est inférieur de près d'un demi-point de pourcentage aux taux de croissance annuels moyens des principaux pays développés du monde, le G7 (voir figure 6).

Les incitations à l'émigration résultant du fait que la productivité de la main-d'œuvre en Israël - et son effet sur les salaires - est de plus en plus inférieure à celle des principaux pays développés sont aggravées par les prix à la consommation relativement élevés du pays. Les prix de la consommation finale des ménages en Israël sont 28 % plus élevés qu'aux États-Unis et 66 % plus élevés que la moyenne de l'OCDE.

Le nombre d'années qu'un Israélien doit travailler pour acheter un logement est extraordinairement élevé par rapport à d'autres pays développés (figure 7). Deux villes israéliennes, Tel-Aviv et Jérusalem, figurent parmi les cinq villes les plus chères du monde développé.

En d'autres termes, les écarts entre les États-Unis et Israël en ce qui concerne la capacité d'une personne à consommer et à épargner augmentent avec le niveau d'éducation - avec tous les effets que cela entraîne sur l'émigration des personnes les plus éduquées.

p.8

Les récents programmes du gouvernement israélien investissant des centaines de millions de dollars pour faire revenir les émigrants les plus instruits ont été fermés en raison de leur inefficacité.

En 2014, 2,6 personnes titulaires d'un diplôme universitaire ont quitté Israël pour chaque personne qui y est retournée (figure 10). En 2017, ce ratio est passé à 4,5 émigrants pour un rapatrié [diplomé universitaire].

p.11

Le taux d'émigration le plus élevé (9,2 %) est celui des diplômés des meilleurs établissements d'enseignement supérieur israéliens, dans les domaines techniques les plus vitaux pour l'économie du pays.

p.12

Le nombre total de médecins israéliens exerçant dans les pays de l'OCDE (autres qu'Israël) représentait 9,8 % de l'ensemble des médecins en Israël en 2006 (figure 13). Cette part est passée à 14 % en 2016.

Alors qu'il n'y a pratiquement aucun médecin de 75 ans et plus exerçant dans l'OCDE (à peine 1 %), 10 % du nombre total de médecins israéliens sont âgés d'au moins 75 ans.

p.13

Le nombre de médecins non israéliens formés à l'étranger et vivant en Israël a en fait augmenté jusqu'en 2003 (figure 14). Mais depuis lors, le flux sortant de ces médecins a été plus important que le flux entrant - avec une baisse moyenne de 151 médecins par an dans le stock de médecins étrangers en Israël.

Aucun autre pays ne s'approche d'Israël en termes de proportion de sa population qui est constituée de chercheurs temporaires aux États-Unis (figure 15).

p.14

Cette capacité à maintenir des relations aussi étroites entre les meilleures universités des deux pays constitue une source majeure de pollinisation croisée, les membres de la faculté et les étudiants israéliens bénéficiant grandement des retombées de la connaissance. Pour donner une idée de l'ampleur du phénomène, le nombre de chercheurs israéliens temporaires dans les universités américaines s'élevait à près de 1 700 ces dernières années, alors que le nombre total de professeurs de haut niveau dans les huit universités publiques israéliennes s'élève à environ 4 900.

Si le développement de telles relations avec les grandes universités américaines est important pour favoriser la recherche de pointe en Israël, ces relations peuvent également devenir unilatérales, de nombreux Israéliens décidant de rester aux États-Unis et d'y occuper des postes permanents.

p.16

Dans l'ensemble, le nombre d'Israéliens titulaires ou en voie de titularisation dans les quarante premiers départements de chimie aux États-Unis équivaut à 10 % de tous les professeurs de chimie dans les universités de recherche israéliennes (figure 17). En physique, cette part s'élève à 11 % et en philosophie à 13 %. Le nombre d'Israéliens dans les quarante premiers départements américains équivaut à un peu plus d'un cinquième du nombre total de professeurs d'informatique dans les universités israéliennes et à près d'un quart du nombre de professeurs d'économie dans les universités israéliennes. Dans certains des principaux départements américains, il y a plusieurs chercheurs israéliens. La situation dans les écoles de commerce - qui n'ont pas été analysées dans l'étude de 2008 - est tout à fait différente, puisque le nombre d'Israéliens dans les quarante premières écoles de commerce américaines équivaut à 43 % de l'ensemble des facultés des écoles de commerce des universités israéliennes. Certaines des meilleures écoles de commerce américaines comptent un nombre à deux chiffres d'enseignants israéliens.

p.18

En économie et en informatique, le nombre d'Israéliens dans les meilleurs départements américains pourrait remplir près de deux départements israéliens supplémentaires. Le nombre d'Israéliens dans les meilleures écoles de commerce américaines équivaut à près de trois écoles de commerce israéliennes et demie.

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Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

La question de l'émigration d'Israël touche l'un des nerfs les plus sensibles du pays. Même les termes hébreux utilisés pour désigner l'immigration (aliya - monter) et l'émigration (yerida - descendre) illustrent la façon dont la question est perçue par une grande partie de la population. Mais les attitudes changent et, à mesure qu'Israël s'intègre dans le monde développé, une part croissante de ses diplômés quittent le pays - principalement ceux qui ont étudié dans les meilleures institutions israéliennes et dans les domaines les plus importants pour assurer la croissance économique continue et future du pays.

Si l'émigration des diplômé est une perte sèche pour un pays, de part le cout de leur éducation, de la non participation à l'effort financier collectif, ou des manquements possibles aux besoins futurs du pays, cela peut être contrebalancée si les émigrants trouvent un chouette poste dans le pays d'immigration grâce à leurs diplômes, poste leur permettant de s'assimiler et s'intégrer rapidement aux classes dominantes, et d'éclairer ces petits cercles d'entre amis, de combler leur lacunes sur ce monde qui les entoure. 

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il y a 49 minutes, Connorfra a dit :

:blink: le problème c'est que comme ça va faire 3 ans qu'on nage en plein mauvais Tom Clancy que je commence à croire à ce genre de possibilités

Pour fâcher Washington y a pas mieux ... demain La Chine fait pareil sur les rebelles de Taiwan, la Russie sur ceux de Kiev ...

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il y a une heure, Connorfra a dit :

:blink: le problème c'est que comme ça va faire 3 ans qu'on nage en plein mauvais Tom Clancy que je commence à croire à ce genre de possibilités 

 

 

 

il y a 34 minutes, g4lly a dit :

Pour fâcher Washington y a pas mieux ... demain La Chine fait pareil sur les rebelles de Taiwan, la Russie sur ceux de Kiev ...

 

J'ai pas vu la vidéo, mais il ne faut pas l'unanimité du cabinet de guerre ou un truc dans le genre, en plus de circonstances très particulières genre menace existentielle ou défaite massive en vue, pour déclencher le feu nucléaire par les israéliens ?

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à l’instant, Shorr kan a dit :

J'ai pas vu la vidéo, mais il ne faut pas l'unanimité du cabinet de guerre ou un truc dans le genre, en plus de circonstances très particulières genre menace existentielle ou défaite massive en vue, pour déclencher le feu nucléaire par les israéliens ?

Officiellement ils n'ont même pas vraiment d'arme nucléaire, donc pas de doctrine publique ... donc aucune idée de leur doctrine secrete.

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https://en.wikipedia.org/wiki/Samson_Option

Doctrine de dissuasion

Bien que les armes nucléaires aient été considérées comme le garant ultime de la sécurité israélienne dès les années 1960, le pays a évité de construire son armée autour d’elles, recherchant plutôt une supériorité conventionnelle absolue afin d’éviter un engagement nucléaire de dernier recours. [16] À l’origine, l’option Samson n’était conçue qu’à titre de moyen de dissuasion. Selon le journaliste américain Seymour Hersh et l’historien israélien Avner Cohen, des dirigeants israéliens comme David Ben Gourion, Shimon Peres, Levi Eshkol et Moshe Dayan ont inventé l’expression au milieu des années 1960. Ils l’ont nommé d’après le personnage biblique Samson, qui a écarté les piliers d’un temple philistin, renversant le toit et se tuant lui-même ainsi que des milliers de Philistins qui l’avaient capturé, mutilé et se sont rassemblés pour le voir encore plus humilié enchaîné en guise de châtiment pour ses massacres de leur peuple. Ils l’ont comparé à l’ancien siège de Massada où 936 Sicarii juifs se sont suicidés en masse plutôt que d’être vaincus et asservis par les Romains. [20][21]

Dans un article intitulé « Le dernier secret de la guerre des Six Jours », le New York Times a rapporté que dans les jours précédant la guerre des Six Jours de 1967, Israël prévoyait d’insérer une équipe de parachutistes par hélicoptère dans le Sinaï. Leur mission était d’installer et de faire exploser à distance une bombe nucléaire au sommet d’une montagne en guise d’avertissement aux États belligérants environnants. En infériorité numérique, Israël a effectivement éliminé l’armée de l’air égyptienne et occupé le Sinaï, remportant la guerre avant même que l’essai ne puisse être mis en place. Le général de brigade israélien à la retraite Itzhak Yaakov a qualifié cette opération d’option Samson israélienne. [22]

Lors de la guerre du Kippour de 1973, les forces arabes ont écrasé les forces israéliennes et le Premier ministre Golda Meir a autorisé une alerte nucléaire et ordonné que 13 bombes atomiques soient préparées pour être utilisées par des missiles et des avions. L’ambassadeur d’Israël informa le président Nixon que des « conclusions très sérieuses » pourraient se produire si les États-Unis n’effectuaient pas de transport aérien de fournitures. Nixon s’exécuta. Certains commentateurs y voient la première menace de l’utilisation de l’option Samson. [23][24][25][26][27]

Seymour Hersh écrit que « la victoire surprenante du Likoud de Menahem Begin aux élections nationales de mai 1977 ... a porté au pouvoir un gouvernement qui était encore plus engagé que le Parti travailliste dans l’option Samson et la nécessité d’un arsenal nucléaire israélien ». [28]

Louis René Berès, professeur de sciences politiques à l’Université Purdue, a présidé le Projet Daniel, un groupe de conseillers du Premier ministre Ariel Sharon. Il soutient dans le rapport final du projet Daniel et ailleurs que la dissuasion efficace de l’option Samson serait accrue en mettant fin à la politique d’ambiguïté nucléaire. [29] Dans un article de 2004, il recommande à Israël d’utiliser la menace de l’option Samson pour « soutenir les préemptions conventionnelles » contre les actifs nucléaires et non nucléaires ennemis, car « sans de telles armes, Israël, qui doit compter entièrement sur des forces non nucléaires, pourrait ne pas être en mesure de dissuader les représailles ennemies pour la frappe préventive israélienne ». [30]

Opinions des auteurs :
Certains ont écrit sur « l’option Samson » comme stratégie de représailles.

Ari Shavit
Le journaliste israélien Ari Shavit écrit à propos de la stratégie nucléaire d’Israël :

Concernant tout et n’importe quoi nucléaire, Israël serait beaucoup, beaucoup plus prudent que les États-Unis et l’OTAN. En ce qui concerne tout ce qui est nucléaire, Israël serait l’adulte responsable de la communauté internationale. Il comprendrait bien la nature redoutable du démon et le garderait enfermé dans le sous-sol.

David Perlmutter
En 2002, le Los Angeles Times a publié un article d’opinion de David Perlmutter, professeur à l’Université d’État de Louisiane.

Israël fabrique des armes nucléaires depuis 30 ans. Les Juifs comprennent ce que l’acceptation passive et impuissante du destin a signifié pour eux dans le passé, et ils ont veillé contre cela. Massada n’était pas un exemple à suivre – cela n’a pas fait de mal aux Romains le moins du monde, mais à Samson à Gaza ? Qu’est-ce qui servirait mieux le monde qui hait les Juifs en remboursement de milliers d’années de massacres, si ce n’est un hiver nucléaire. Ou inviter tous ces hommes d’État et militants de la paix européens à nous rejoindre dans les fourneaux ? Pour la première fois dans l’histoire, un peuple menacé d’extermination alors que le monde glousse ou détourne le regard – contrairement aux Arméniens, aux Tibétains, aux Juifs européens de la Seconde Guerre mondiale ou aux Rwandais – a le pouvoir de détruire le monde. La justice ultime ? [32]

Dans son livre de 2012 How the End Begins : The Road to a Nuclear World War III, l’auteur juif américain Ron Rosenbaum a décrit cet article d’opinion comme « allant jusqu’à justifier une approche de l’option Samson ».
Dans ce livre, Rosenbaum était également d’avis qu’au « lendemain d’un second Holocauste », Israël pourrait « faire tomber les piliers du monde (attaquer Moscou et les capitales européennes par exemple) » ainsi que les « lieux saints de l’Islam » et que « l’abandon de la proportionnalité est l’essence » de l’Option Samson. [34]

Martin van Creveld
En 2003, un historien militaire, Martin van Creveld, pensait que la Seconde Intifada alors en cours menaçait l’existence d’Israël. [35] Van Creveld a été cité dans The Gun and the Olive Branch (2003) de David Hirst comme disant :

Nous possédons plusieurs centaines d’ogives atomiques et de roquettes et pouvons les lancer sur des cibles dans toutes les directions, peut-être même sur Rome. La plupart des capitales européennes sont des cibles pour notre armée de l’air. Permettez-moi de citer le général Moshe Dayan : « Israël doit être comme un chien enragé, trop dangereux pour s’en soucier. » Je considère que tout cela est sans espoir à ce stade. Nous devrons essayer d’empêcher que les choses n’en arrivent là, dans la mesure du possible. Nos forces armées, cependant, ne sont pas les trentièmes plus fortes du monde, mais plutôt les deuxième ou troisième. Nous avons la capacité d’emporter le monde avec nous. Et je peux vous assurer que cela se produira avant qu’Israël ne sombre. [36]

Cependant, selon Aluf Yitzhak Yaakov, qui était le cerveau derrière « l’Option Samson »,[37] il était peu probable qu’Israël aurait pu même cibler l’Europe, car Israël n’avait pas encore d’autres mesures comme des bombes ou des missiles pour transporter la charge nucléaire.

 

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Il y a 6 heures, Wallaby a dit :

La fuite des cerveaux s'accélère

Selon un récent rapport de l'institut de recherche Shoresh, les Israéliens les plus diplômés n'hésitent pas à s'exiler et à s'abstenir de plus en plus de participer à la vie politique et électorale du pays.

https://shoresh.institute/archive.php?f=research-paper-eng-emigration.pdf

Résumé : La question de l'émigration d'Israël touche l'un des nerfs les plus sensibles du pays. Même les termes hébreux utilisés pour désigner l'immigration (aliya - monter) et l'émigration (yerida - descendre) illustrent la façon dont la question est perçue par une grande partie de la population. Mais les attitudes changent et, à mesure qu'Israël s'intègre dans le monde développé, une part croissante de ses diplômés quittent le pays - principalement ceux qui ont étudié dans les meilleures institutions israéliennes et dans les domaines les plus importants pour assurer la croissance économique continue et future du pays. Cette étude explore les déterminants sous-jacents de l'émigration ainsi que son ampleur et ses tendances.

un article intéressant

Le flux d'immigrants - bien que ralenti - demeure malgré tout. Au dernier recensement, c'était de mémoire beaucoup de gens venant de pays de l'Est, notamment de Russie. Je n'ai pas vu de chiffres sur la destination : les Etats-Unis manifestement. 

Je comprends l'idée qu'une minorité fait beaucoup pour le pays et que son départ génèrerait un grand vide difficile à remplir. Néanmoins, je n'aime pas trop l'idée qu'une personne serait plus indispensable qu'une autre ... et d'ailleurs, on sait où finissent les gens indispensables. Le risque me semble moins être le départ d'une partie de la population, que la difficulté de se projeter dans l'avenir pour une partie des jeunes générations. 

Il y a le risque d'un état d'esprit général démobilisant : une guerre sans fin, une décennie perdue à venir sur le plan économique pour rembourser la guerre... Si je ne me trompe, les classes sociales les plus éduquées sont assez souvent réserviste et le cumul des exigences professionnelles, la guerre et une période de réserve post guerre super longue (vers les 45 j an je crois), cela fait quand même beaucoup...  Le temps des grandes manifestations contre l'immobilier inabordable parait bien loin... 

Bon, si un médecin israéliens souhaite travailler dans un endroit paisible où il ne se passe absolument rien, et où l'immobilier est très très abordable, j'aurai quelques villes de nos campagnes à suggérer... S'il est cubain, on prend aussi.

Modifié par Akilius G.
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il y a 14 minutes, g4lly a dit :

Officiellement ils n'ont même pas vraiment d'arme nucléaire, donc pas de doctrine publique ... donc aucune idée de leur doctrine secrete.

Je me souviens de trois cas :

1- leur sol est envahi. Doctrine équivalente à celle de la défense du "sanctuaire national".

2- la destruction/oblitération de toute leur aviation. plus orignal, mais logique vu que la puissance israélienne repose essentiellement sur leur très puissante aviation. ça en est le principal pilier militaire.

3- la dernière je ne suis pas sur, mais je crois c'est l'emplois d'armes de destructions massives par l'ennemi, y compris chimique.

 

Plus inquiétant, la doctrine nucléaire israélienne s'autorise des attaques préventives (en accords avec sa doctrine conventionnelle), particularité qu'elle partage avec le seul Pakistan qui en a une identique (et peut être la Corée du Nord, mais je n'en suis pas sur) ; probablement une conséquence de leur faible profondeur stratégique.

Pour ce qui est du secret de l'arsenal israélien, les dirigeant israéliens aime bien répéter qu'ils ne seront pas les premiers à introduire officiellement les armes nucléaires au PO (même si Bibi ou un autre a bien voulu un moment officialiser la chose, mais ça n'aurait pas eu d'intérêt de sortir de l'ambuiguité)...........et bien entendu Dimona est toujours une usine textile.......

 

Modifié par Shorr kan
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