nemo Posté(e) le 15 avril Share Posté(e) le 15 avril il y a 3 minutes, Bechar06 a dit : Curieux comme les derniers évènements de l'affrontement IRAN / ISRAEL n'aient pas fait l'objet d'un fil ad 'hoc ou au moins repris ce présent fil IRAN Toutes ces dernières affaires ne sont pas "Gaza centrées" Et l'équipement de l'IRAN en Drones, en missiles de croisière, et en missiles balistiques mériteraient peut-être qq. mises à jour dans les fils appropriés L'Axe Russie - IRAN - Chine se confirmant mériterait aussi une approche géopolitique L'alliance "les ennemis de mes ennemis sont mes amis" est fragile. On peut pas (encore?) parler d'axe. Mais les événements des 15 dernières années ont commencés à dessiner cet axe et au vu de nos choix actuel cela va probablement aller en s'accentuant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Paschi Posté(e) le 15 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 avril Quelqu'un pour confirmer ou infirmer cela ? 1 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 15 avril Share Posté(e) le 15 avril Il y a 12 heures, Bechar06 a dit : (…) Et l'équipement de l'IRAN en Drones, en missiles de croisière, et en missiles balistiques mériteraient peut-être qq. mises à jour dans les fils appropriés (…) Pour la missilerie, tout est sous contrôle des « Forces aérospatiales du Corps des Gardiens de la révolution islamique ». Pour les drones, je ne sais pas. Tableau synthétique (et annoté) des matériels: https://www.iranwatch.org/our-publications/weapon-program-background-report/table-irans-missile-arsenal 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. fraisedesbois Posté(e) le 16 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 16 avril (lesclésdumoyen-orient, 16.04.24) Attaque de l’Iran contre Israël : point de situation et perspective Par Emile Bouvier [copié] Après des années de conflit larvé mené par des supplétifs régionaux sur des théâtres d’opérations variés, la République islamique d’Iran a attaqué pour la première fois en quarante-cinq ans d’existence Israël, dans la nuit du 13 au 14 avril 2024, en représailles à l’attaque aérienne menée par ce dernier le 1er avril contre le consulat iranien de Damas en Syrie. Cette attaque est en effet inédite : si les premières années ayant suivi la création de l’Etat hébreu se sont distinguées par une coopération entre Israéliens et Iraniens, les relations entre les deux pays se sont brutalement dégradées à partir des années 1980 et plus particulièrement au début des années 2000 lors du lancement du programme nucléaire iranien ; l’Iran et Israël se sont alors voués une guerre clandestine, alternant assassinats, attentats, soutien à des groupes armés opposés à l’un ou l’autre belligérant, etc., sans jamais toutefois aller à la confrontation directe. Quel objectif nourrit l’Iran avec cette attaque ? L’échec de cette attaque n’était-il pas prévisible ? Pourquoi les Iraniens ont-ils attendu deux semaines après le bombardement de leur ambassade pour riposter ? Quelles conséquences sur la stabilité régionale, en particulier sur les théâtres d’opérations où des alliés de l’Iran se trouvent déjà en situation de conflit, comme les Houthis au Yémen et le Hezbollah au Liban ? Ce sont à ces questions que cet article tâchera de répondre, en présentant tout d’abord le contexte et la genèse de cette attaque (I) avant d’en analyser les tenants et aboutissants (II). —/— [afin de ne pas faire un post trop long, je vous zappe la partie 1: Contexte et genèse de l’attaque, et colle direct la partie 2, plus intéressante (à mes yeux)]: Citation (…) II. Un échec calculé ? L’Iran a-t-il vraiment atteint ses objectifs ? Les autorités iraniennes cherchent-elles la confrontation directe et généralisée avec Israël ? Téhéran pensait-il réellement que ses missiles et drones parviendraient à atteindre leurs objectifs malgré leur survol direct de plusieurs bases américaines équipées - et renforcées pour l’occasion [25] - de systèmes de défense antiaérienne parmi les plus performants du monde ? Beaucoup de questions se posent sur cette attaque historique, au premier rang desquels sur les raisons même de son existence. En effet, pourquoi Israël a-t-il bombardé une emprise diplomatique iranienne, sachant très bien qu’un tel affront et qu’une telle violation du droit international pousseraient nécessairement Téhéran à réagir ? Certains [26] y voient là une stratégie délibérée de Tel Aviv visant à pousser les Iraniens à la faute et, partant, à forcer les Etats-Unis à entrer également dans le conflit aux côtés d’Israël, y compris sur les fronts gazaoui et libanais. Il apparaît fortement probable, de fait, que les Etats-Unis et l’Iran aient en effet perçu la stratégie israélienne et aient cherché dès lors à trouver une issue convenable pour tous qui permette d’éviter une escalade sécuritaire dont ni Washington - en pleine campagne électorale -, ni Téhéran - qui s’emploie depuis le 7 octobre 2023 à ne pas s’impliquer réellement dans le conflit- ne veulent. Il semblerait ainsi que l’Iran ait fait preuve d’une modération calculée dans sa riposte, certainement en accord avec Washington, afin d’éviter une véritable escalade sécuritaire et un potentiel embrasement régional ; plusieurs éléments tendent à le démontrer. Premièrement, deux - longues - semaines se sont écoulées entre la frappe israélienne sur l’ambassade iranienne à Damas et la riposte de l’Iran. D’un point de vue militaire, une telle durée de préparation de la riposte s’avère contre-productive et n’a dès lors que peu de sens, en cela qu’elle laisse à l’adversaire tout le loisir de se préparer. De fait, ces deux semaines s’expliquent par les nombreux échanges entre Washington et l’Iran visant à éviter une déflagration régionale : plusieurs rapports font état de la visite d’émissaires iraniens - au premier rang desquels le Ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian - aux Etats-Unis ces dernières semaines [27] afin de discuter des options de sortie de crise. Cette visite est d’autant plus intéressante que les deux pays, officiellement, ne se parlent pas : lors de leurs régulières négociations au Qatar, les délégations américaines et iraniennes ne se parlent qu’à travers des chambres d’hôtels séparées, les diplomates qataris faisant office de navette entre les deux parties [28]. Si le contenu exact de cette visite du chef de la diplomatie iranienne à Washington n’est pas connu, plusieurs médias ont divulgué des informations faisant état des efforts déployés par l’Iran ces derniers jours auprès des Etats-Unis pour leur faire savoir leur souhait de ne pas entrer en guerre avec Tel Aviv et Washington [29]. Par ailleurs, il apparaît clair que l’opération était vouée à l’échec (ou du moins à un succès - et donc à des dommages - très limité), et les Iraniens le savaient bien [30] : il était certain, d’un point de vue tant tactique, opérationnel et stratégique, que les missiles et les drones - envoyés en plusieurs vagues successives, de surcroît - seraient quasiment tous interceptés en raison de la présence, tout le long de leur itinéraire, de forces américaines et de leurs alliés disposant de moyens antiaériens terrestres, aériens et maritimes de pointe : des missiles ont ainsi été interceptés au-dessus d’Erbil [31], de l’Irak [32], de la Syrie [33] ou encore d’Amman [34] avant que la défense antiaérienne israélienne n’entre elle-même en action. Les Iraniens eux-mêmes ont admis avoir prévenu les pays de la région de la commission future de l’attaque, 72h avant son déclenchement [35] ; une action particulièrement dommageable pour le succès de l’opération et pour l’effet de surprise, d’autant que plusieurs pays du Golfe auraient transmis des renseignements sur l’attaque aux Etats-Unis, y compris l’Arabie saoudite [36]. Comme la journaliste américaine Tamara Qiblawi l’écrit, « l’attaque de l’Iran semblait planifiée pour minimiser les pertes mais maximiser le spectacle » [37]. De fait, cette attaque à l’échec calculé a permis aux Iraniens de conserver leur crédibilité aux yeux de leurs alliés en démontrant leur détermination et leur capacité à lancer plusieurs centaines de missiles et de drones contre Israël, et aux Etats-Unis d’éviter une escalade incontrôlée. A cet égard, il n’apparait pas anodin que l’Iran a souligné à plusieurs reprises le caractère « calibré » de son attaque [38]. De même, le président américain Joe Biden, lors de son appel téléphonique à Benjamin Netanyahou à l’issue de l’attaque, l’a appelé à reconnaître que l’échec de l’attaque iranienne constituait une victoire en soi et l’a encouragé à ne pas riposter à son tour en lui assénant que, de leur côté, les Etats-Unis ne participeraient à aucune action offensive contre l’Iran [39]. Conclusion Ainsi, l’attaque iranienne du 13 avril 2024 revêt un caractère hautement historique mais aussi éminemment géopolitique : si l’Iran a attaqué pour la première fois Israël en tant que République islamique, elle semble en réalité avoir tout fait pour minimiser le plus possible les dommages causés par l’attaque et, partant, les risques d’une escalade sécuritaire et d’un potentiel conflit généralisé. Les Etats-Unis semblent à cet égard parfaitement alignés sur la volonté iranienne de ne pas initier un nouveau conflit au Moyen-Orient et appellent plus que jamais à la désescalade ; la réponse d’Israël, actuellement en cours de réflexion, se montrera déterminante dans le maintien de ce relatif statu quo ou, au contraire, dans une surenchère militaire potentiellement incontrôlable. [/collé] 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 17 avril Share Posté(e) le 17 avril https://air-cosmos.com/article/iran-israel-comment-israel-a-intercepte-99-des-missiles-iraniens-68734 très intéressante à mon avis ! "Dans la nuit du 14 au 15 avril, l'Iran a tiré 313 missiles dont 99% ont été intercepté avant d'atteindre Israël. Comment une telle réussite est-elle possible, alors que la défense aérienne anti-missiles balistiques est réputée la plus difficile ?" "l'attaque surprise "prévenue" : via les pays arabes, devant être survolés, qui ont été prévenus par l'Iran , puisque devant être "survolés" et qui ont trahi l'Iran " Mais côté Iran: qu'avec une petite partie de l'arsenal et sans doute pas avec les plus performants de ses missiles balistiques Côté assaillant : J'aimerais savoir - Combien de temps a pris l'attaque surprise "prévenue" par l'IRAN sur Israël ? de quelle heure - minute à quelle HHH MM ? - L'intensité des lancements de DRONES ? stable ou avec des vagues ? Sources de lancements - concentrées ou dispersées en Iran ou ailleurs ? Cibles en Israël : dispersées ou concentrées ? On sait les SHAED faciles à intercepter car lents ! peu sophistiqués ? Quelle portée maxi ? Entre détection par awacs israéliens ( très forts ) et Interception: le temps ... pour les F-15I - L'intensité des lancements de MISSILES DE CROISIERE ? stable ou avec des vagues ? Sources de lancements - concentrées ou dispersées en Iran ou ailleurs ? Cibles en Israël : dispersées ou concentrées ? On sait les Miss de Croisière relativement faciles à intercepter car autour de 900 km/h ... Portée maxi ? Profiles de croisière pour détection / repérage ? "Jusqu'à là pas de surprises, dit Tytelman, côté Israélien sur les capacités d'interception" Cela pose des questions tout de même - Comment et quoi les AVIONS français, jordaniens, anglais, américains, israéliens ont ils détecté et intercepté ? avec quels missiles ou canons ? En vols d'interception sur alerte ou au contraire avions qui restaient en attente en vol ? "La nouveauté ce sont les missiles balistiques" " trajectoire prévisible" mais "exo atmosphériques" " très rapides" d'accord mais interception ? saturation ? - L'Intensité des lancements de MISSILES BALISTIQUES ? stable ou avec des vagues ? Sources de lancements - concentrées ou dispersées en Iran ou ailleurs ? Cibles en Israël : dispersées ou concentrées ? Côté Israël: Mêmes prévenus, les MOYENS d ' INTERCEPTION n'ont semble t il pas été saturés - A t on une idée de la concentration ou dispersion géographique des moyens d'interception ? Défense terminale ou basse couche : Iron dome, Iron Beam à laser anti-roquette, anti-artillerie ET anti-missile Défense intermédiaire : Fronde de David anti missiles ou autres cibles jusqu'au missiles balistiques tactiques sur trajectoire descendante, jusqu'à 300 km ( Remplace le patriote ) Défense longue distance et missiles balistiques LP : Arrow-2 intercepteur sur trajectoire dans l'espace ( 2023 contre missile Houti ) et Arrow-3 qui est allé cherché les missiles iraniens dans la phase montante ( avant dispersion de ses têtes multiples si c'est le cas ) AVIS et Questionnements ?? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 17 avril Auteur Share Posté(e) le 17 avril il y a 4 minutes, Bechar06 a dit : - Comment et quoi les AVIONS français, jordaniens, anglais, américains, israéliens ont ils détecté et intercepté ? avec quels missiles ou canons ? En vols d'interception sur alerte ou au contraire avions qui restaient en attente en vol ? Avec leur missile ... une BARCAP avait été mise en place en amont des vagues d'engin de "croisière" - drone et ou missile de croisière - Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 17 avril Share Posté(e) le 17 avril (modifié) Autre source facile pour les moyens de défense ISRAEL : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/iron-dome-arrow-3-c-dome-iron-beam-sky-sonic-comment-israel-defend-son-territoire_AV-202404160454.html avec Iron Dome, un parapluie de protection Le C-Dome, la version navale de l'Iron Dome Iron Beam, la version "low cost" du dôme de fer Sky Sonic, le missile anti-missile hypersonique Arrow 3, l'arme anti missile ballistique Modifié le 17 avril par Bechar06 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 17 avril Share Posté(e) le 17 avril il y a une heure, Bechar06 a dit : "Jusqu'à là pas de surprises, dit Tytelman, côté Israélien sur les capacités d'interception" Il fait bcp de conjectures, nous tous aussi mais on ne vend pas de contenu, mais il a tendance à les faire passer pour des évidences souvent assez facilement, et pas que sur l'Ukraine. Il y a des sources plus inspirées..... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 17 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 avril (modifié) Il y a 1 heure, Bechar06 a dit : Autre source facile pour les moyens de défense ISRAEL : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/iron-dome-arrow-3-c-dome-iron-beam-sky-sonic-comment-israel-defend-son-territoire_AV-202404160454.html avec Iron Dome, un parapluie de protection Le C-Dome, la version navale de l'Iron Dome Iron Beam, la version "low cost" du dôme de fer Sky Sonic, le missile anti-missile hypersonique Arrow 3, l'arme anti missile ballistique Tiré de ton lien : Iron Beam, la version "low cost" du dôme de fer L'Iron Beam (rayon de fer) est la version "low cost" de l'Iron Dome. Plutôt que d'utiliser des missiles à 50.000 dollars pour détruire des roquettes ou de drones de quelques milliers de dollars, Rafael a mis au point un canon laser avec lequel chaque tir coûterait moins de 5 dollars. Ce rayon peut pulvériser obus, roquettes, missiles ou drones en une fraction de seconde seulement. Cette efficacité reste à démontrer puisque ce dispositif est toujours en phase de test => en fait on a les images de l'efficacité de cet outil. Non seulement il n'est pas cher mais en plus il a intercepté au moins 6 ou 7 missiles. Il me reste juste à valider que ces images ont été faite sur le territoire israélien et pas au-dessus de la Jordanie auquel cas çà pourrait être un laser non israélien. En 2022, le ministère israélien de la Défense lançait un plan d'investissement "de centaines de millions de shekels supplémentaires pour achever le processus". L'utilisation d'un laser dans la lutte antidrone est aussi au cœur du programme de protection de JO 2024. Cilas, filiale de d'Ariane, a créé Helma-P, une arme laser capable de détruire drones et minidrone à un kilomètre de distance. Décliné en versions portative ou fixe, cet équipement équipe déjà des unités de l'armée françaises et de la police, comme le RAID. => donc le HELMA-P est arrivé dans les unités Modifié le 17 avril par herciv 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 17 avril Auteur Share Posté(e) le 17 avril 100kW plusieurs kilometre - on parle de 6 ou 7 -. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Saladin Posté(e) le 17 avril Share Posté(e) le 17 avril Mettre une couche extérieur réfléchissante peut être efficace contre ce genre de lasers ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 17 avril Auteur Share Posté(e) le 17 avril il y a 47 minutes, Saladin a dit : Mettre une couche extérieur réfléchissante peut être efficace contre ce genre de lasers ? Il existe des solutions pour dissiper l'énergie. Des blindages ablatifs ... la mise en rotation de l'engin pour répartir la chaleur ... des matériaux particulièrement réfléchissant ... mais ça retarde seulement. Pour rompre l'engagement il faudra éblouir la conduite de tir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. loki Posté(e) le 17 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 avril Il y a 9 heures, Bechar06 a dit : "La nouveauté ce sont les missiles balistiques" " trajectoire prévisible" mais "exo atmosphériques" " très rapides" d'accord mais interception ? saturation ? - L'Intensité des lancements de MISSILES BALISTIQUES ? stable ou avec des vagues ? Sources de lancements - concentrées ou dispersées en Iran ou ailleurs ? Cibles en Israël : dispersées ou concentrées ? Il y aurait eu 110 tirs de missiles balistiques dont 7 interceptés par les USA et 94 par le système Arrow (soit un taux d'interception par le système Arrow de l'ordre de 91%): https://www.haaretz.com/israel-news/2024-04-15/ty-article/u-s-sources-half-of-iranian-ballistic-missiles-failed-idf-aircraft-damaged/0000018e-e0d0-d7e5-a1fe-e7d1bf3a0000 Les missiles ont ciblé 2 bases dont celle de Nevatim (5 missiles qui ont touché avec un avion cargo endommagé) et 4 missiles sur une autre base 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 17 avril Share Posté(e) le 17 avril Il y a 2 heures, g4lly a dit : Il existe des solutions pour dissiper l'énergie. Des blindages ablatifs ... la mise en rotation de l'engin pour répartir la chaleur ... des matériaux particulièrement réfléchissant ... mais ça retarde seulement. Pour rompre l'engagement il faudra éblouir la conduite de tir. Mais on sait faire des trucs pas mal pour les rentrée atmosphérique... Ca fait cela dit du poids en plus au global. Mais c'est le jeu de la lance et du bouclier... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) le 17 avril Share Posté(e) le 17 avril 2 hours ago, loki said: Il y aurait eu 110 tirs de missiles balistiques dont 7 interceptés par les USA et 94 par le système Arrow (soit un taux d'interception par le système Arrow de l'ordre de 91%): https://www.haaretz.com/israel-news/2024-04-15/ty-article/u-s-sources-half-of-iranian-ballistic-missiles-failed-idf-aircraft-damaged/0000018e-e0d0-d7e5-a1fe-e7d1bf3a0000 Les missiles ont ciblé 2 bases dont celle de Nevatim (5 missiles qui ont touché avec un avion cargo endommagé) et 4 missiles sur une autre base L'article dit aussi que la moitié environ des missiles balistiques ont dysfonctionné. Le taux d'interception est plus faible du coup (aux alentours de 80% ?) 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 17 avril Share Posté(e) le 17 avril il y a 5 minutes, Rivelo a dit : L'article dit aussi que la moitié environ des missiles balistiques ont dysfonctionné. Le taux d'interception est plus faible du coup (aux alentours de 80% ?) Oui il faudra attendre plus d'informations pour en tirer des statistiques définitives Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 17 avril Share Posté(e) le 17 avril il y a 32 minutes, Rivelo a dit : L'article dit aussi que la moitié environ des missiles balistiques ont dysfonctionné. Le taux d'interception est plus faible du coup (aux alentours de 80% ?) Taux de défaillance sur certains vecteurs, et interception majeure des drones hors territoire Isr, le taux d'interception global et / ou par famille est de toute façon hors des 99% affichés. Peut être 100 % sur les drones mobylettes qui sont passés, mais de toute façon il y a environ 3 / 5 impacts sur un résiduel ayant passé les frontières de possiblement 100 ou 200 vecteurs totaux En calculant une moyenne pour le défenseur, on doit être en effectif vers du 95 à 97 %. Mais 95 % si tu les prends sur Jérusalem ou Tel Aviv centre, les 5 % restant chatouillent grandement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lum Posté(e) le 19 avril Share Posté(e) le 19 avril L’Iran active sa défense aérienne ; Israël a lancé une attaque, selon les médias américains (lemonde.fr) https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/19/l-iran-active-sa-defense-aerienne-israel-a-lance-une-attaque-selon-les-medias-americains_6228613_3210.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 19 avril Share Posté(e) le 19 avril Drones lancé depuis l'intérieur du pays, ''tous abattu'' selon le gvt iranien. C'est une station radar qui serait visé. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Poivre62 Posté(e) le 19 avril Share Posté(e) le 19 avril Ca semble quand même avoir été assez sérieux hier si on en croit ce site. Les israeliens préparent ils le terrain pour quelque chose de plus sérieux ou ont ils voulu adresser un avertissement sur leur capacité à frapper fort ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 20 avril Share Posté(e) le 20 avril Il y a 7 heures, Poivre62 a dit : Ca semble quand même avoir été assez sérieux hier si on en croit ce site. Les israeliens préparent ils le terrain pour quelque chose de plus sérieux ou ont ils voulu adresser un avertissement sur leur capacité à frapper fort ? https://x.com/tolonews/status/1781533201665523726?s=46&t=1s_ul27Tet4-Lu2kOJg41w Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, a qualifié les attaques de la veille (vendredi 31 iranien) d'insignifiantes. Il a déclaré à NBC News : "Ce qui s'est passé la nuit dernière n'était pas une attaque. Ce n'était pas un drone, c'était quelque chose comme un jouet pour enfant." Hossein Amirabdollahian a refusé de blâmer Israël pour cette attaque et a ajouté que l'Iran ne réagirait pas tant qu'Israël n'aurait pas lancé une attaque significative. #TalwaActualités 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 20 avril Share Posté(e) le 20 avril https://x.com/indopac_info/status/1781514360470511639?s=46&t=1s_ul27Tet4-Lu2kOJg41w1) #Israël a tiré 3 missiles lors d’une attaque limitée destinée à être un avertissement à l’#Iran L’Iran a décidé de mettre fin à l’escalade en ne reconnaissant pas l’attaque. Israël a utilisé un missile secret à lancement aérien de la famille Sparrow, doté de 2 étages et d'une portée assez longue. Le premier étage de 2 missiles a été découvert en Irak. En 2013, Rafael, qui fabrique les cibles [censées simuler les Shahab3 Iraniens] Sparrow, a testé la dernière version, baptisée Silver Sparrow. Cette version à deux étages a été conçue pour simuler des missiles balistiques iraniens de classe Shahab-3 avec une portée de 1 500 à 2 000 kilomètres et peut notamment transporter une ogive hautement explosive. Et en 2019, Rafael a dévoilé un missile balistique à lancement aérien baptisé Rocks, qui était apparemment basé sur le Black Sparrow, la première version de la famille de missiles cibles. À l’époque, la société de défense israélienne n’avait pas divulgué la portée des Rocks. Cependant, il a indiqué que le missile avait « une distance de sécurité très importante » et « une trajectoire à grande vitesse vers la cible ». Rafael produit également la version Blue Sparrow, dont la taille se situe entre le Silver Sparrow et le Black Sparrow. Le missile Rocks est constitué d’un seul étage. Cela signifie que les missiles utilisés lors de l’attaque contre l’Iran étaient basés soit sur le Silver Sparrow, soit plus probablement sur une version secrète et modifiée du Blue Sparrow, dont la taille est plus comparable aux restes trouvés en Irak. Ces deux types sont généralement déployés à partir d’avions de combat F-15. La base aérienne d’Ispahan est située à plus de 1 000 kilomètres d’Israël. Cependant, il est peu probable que des avions de combat israéliens F-15 aient été lancés depuis l’espace aérien du pays. Une série de frappes israéliennes visant des sites de radar et de défense aérienne dans le sud de la Syrie à peu près au même moment que l'attaque contre l'Iran et le fait que le premier étage des missiles ait été découvert dans le centre de l'Irak indiquent que les avions de combat israéliens F-15 ont lancé leurs missiles depuis certaines zones le long de la frontière entre la Syrie, la Jordanie et l'Irak. Ainsi, la portée du missile secret israélien pourrait être d’environ 800 kilomètres. L’attaque sur Ispahan, qui abrite plusieurs installations nucléaires clés, n’était apparemment pas destinée à endommager la base aérienne, mais plutôt à envoyer un message à l’Iran selon lequel l’armée israélienne peut frapper profondément sur son territoire. Cependant, ce faisant, Israël a dévoilé l’une de ses capacités top secrètes et a fourni à l’Iran un exemple des tactiques qu’il utilisera lors d’un conflit généralisé. Remarque : j'ai utilisé des informations générales provenant de l'organisation SouthFront. 2/https://x.com/IndoPac_Info/status/1781514868337832430 (photos des débris trouvés en Irak) 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pol Posté(e) le 20 avril Share Posté(e) le 20 avril Faut pas croire que "l'incident" d'Ispahan a été la réponse définitive d'Israël à l'Iran. Gardons à l'esprit qu'Israël attend depuis très longtemps une fenêtre de tir contre l'Iran, ils ne vont pas la fermer par une frappe qui serait sans grand intérêt. Israël prépare le terrain et teste la défense d'un pays contre lequel on peut encore s'interroger sur ses capacités de réactions. Les israéliens pourraient très bien continuer à jouer pendant un moment à ce jeu. Les israéliens en ce moment vont "terminer" leur guerre à Gaza et auront de facto éliminé un ennemi qui pouvait ouvrir un front sud dans une guerre globale contre eux. C'est déjà en soit un problème pour le front anti-israélien mené par l'Iran. On va se retrouver avec Israël qui pourra concentrer ses moyens au nord, on ne peut exclure un nouvel affrontement d'une toute autre ampleur avec le Hezbollah. Du côté américain on en est à vouloir apporter une aide de 26 milliards à Israël (alors qu'il y a peu on parlait encore de 14 milliards). Dire que les américains vont renouveler l'ensemble des munitions tirées par Israël sur Gaza ou des missiles intercepteurs (iron dôme et compagnie) n'est pas une farce. Le congrès américain semble avoir trouvé un compromis, pour faire passer l'aide à l'Ukraine que souhaite le gouvernement en augmentant l'aide à Israël pour satisfaire les républicains. Le pire dans tout cela, c'est que presque personne n'a relevé ou fait un rapprochement de ce "bond" financier prévu pour les israéliens. Les américains épongent largement le coût de la guerre à Gaza pour Israël ainsi que le coût pour contrer l'attaque iranienne. Les israéliens sont très soutenus par Washington, même si publiquement la maison blanche affiche une posture de retrait vis à vis de la situation. Si à Kiev on s'inquiète de l'arrivée de Trump, il en va autrement à Jérusalem qui pourrait y trouver un partenaire afin de mener une action bien plus forte contre l'Iran. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 20 avril Share Posté(e) le 20 avril Réchauffement climatique, déficits de pluviométrie, sécheresses récurrentes, vents salins, certaines infrastructures en piteux état, … P. Gilbert, Crise de l’eau en Iran, l’ennemi de l’intérieur, IRIS 2018: « L’Iran fait face à une importante pénurie d’eau depuis le mois de mars en raison des contraintes climatiques, démographiques et politiques. Selon l’Iran Meteorological Organization, 97% de la superficie du pays est plus ou moins durement touché par la sécheresse et 7 millions d’hectares sont menacés de désertification rapide (…) Au cours des cinquante dernières années, le pays a fait face à dix sécheresses sévères les étangs et les zones humides disparaissent, les nappes phréatiques se vident, les rivières s’assèchent, dont la récurrence s’accroit [sic.] » F. Galland, La guerre pour l’eau de l’Iran; in Diplomatie, 2022): « (…) En 2019, la demande en eau par rapport aux ressources en eau renouvelables disponibles (aka le déficit hydrique) s'établissait au niveau abyssal de 9 milliards de m3, c'est-à-dire 90 fois plus qu'en 1979; pour répondre aux besoins en eau d'une population qui est passée de 37,2 millions d'individus à cette date à 84,2 millions de personnes aujourd’hui [2022]. » Ainsi que construction de barrages en dépit du bon sens: « (…) plus question d’expertise externe, d’offre d’adjudication publique et surtout d’analyse scientifique et d’évaluation des conséquences écologiques des grands travaux. (Mohammad-Reza Djalili, L’Iran en 100 questions, chap.90 L’Iran est-il menacé par un désastre écologique?) @Shorr kan du fil « Guerre de Soukhot »: Citation Le pays [l’Iran] est aussi au bord de l'effondrement écologique, tout particulièrement avec des ressources hydriques en bernes. La faute au clientélisme vis à vis des zones rurales (…) … entre autres, vis à vis des ruraux pistachiers (). j’ai fait l’autre jour une vanne pistachière trainée par les cheveux dans le sujet guerre de Sukhot. + sérieusement: « (…) Le 8 novembre 2021, à l'origine dans un esprit de démonstration pacifique destinée à dénoncer les manques d'eau chroniques, des paysans et des habitants établissaient un campement dans le lit à sec du Zayandeh Roud (ie: « fleuve fertile »), au niveau de la ville d'Ispahan, très vite rejoints par des milliers de personnes (…) Mais, « fertile », il ne l’est plus depuis le début des années 2000. Le cours du fleuve ne coule en effet plus qu'un mois par an, et encore… Quand il pleut, le peu d'eau de surface conservée dans le lit du fleuve est détournée en amont pour irriguer les cultures, pour approvisionner par un canal les villes de Kerman, province située dans le Sud-Est de l'lran et riche de ses pistachiers.(…) Citation (…) Deuxième source d'exportation de ce pays après le pétrole, la pistache, véritable « or vert » dont l'Iran se partage avec les États-Unis 74% de la production mondiale, est malheureusement à l'origine d'une utilisation déraisonnable des ressources en eau. En raison d'une agriculture subventionnée par le régime tant pour l'énergie que pour l’eau, la trentaine de milliers de producteurs de pistaches, présents essentiellement sur la province de Kerman et plus précisément à Rafsandjan, ont procédé à une surexploitation de l'eau renouvelable. Dans cette capitale mondiale de la pistache qu'est Rafsandjan, il est ainsi estimé que 95% des ressources en eau, qu'elles soient de surface ou souterraines, sont utilisées pour cette seule culture, afin d’irriguer 110 000 hectares situés en zone aride. L'eau souterraine y est en particulier pompée à outrance. (…) En conséquence des nappes déjà surexploitées, il faut aller toujours plus loin pour extraire de l'eau. À Rafsandjan, en trente ans, il est ainsi estimé que la moyenne de la profondeur de l'eau extraite est passée de 20 à 300 mètres, augmentant en conséquence considérablement les coûts énergiques de cette activité d’extraction. … qui est subventionnée (Galland, 2022) Citation …. qui sont parmi les principaux soutiens au régime,… 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. fraisedesbois Posté(e) le 20 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 avril [suite]: oui les ruraux du centre votent majoritairement « conservateurs »; les Iraniens « périphériques », ethno-religio minoritaires votant eux plutôt « modéré-réformiste ». Mais le « principal soutien au régime », stricto, c’est d’abord le Corps des « Gardiens de la révolution » (c’est explicite). Les IRCG… « (…) qui se trouvent [figure-toi] être pour beaucoup dans l'expansion des grands ouvrages de retenue. (…) Les pasdarans disposent d'une branche construction, Khatam al-Anbiya, qui elle-même détient la Sepasad, société spécialisée dans le développement de grands barrages. Au fil des années, celle-ci s'est imposée comme un outil de promotion et de construction de grandes infrastructures hydrauliques » (Galland, 2022) [pipolerie masquée] Citation « (…) avec pour partenaire en matière d'étude et de design l'ingéniériste-conseil Mahab Ghodss. Rien ne semble avoir pu contrecarrer les ambitieux projets de ce duo incontournable du trafic secteur de l'eau en Iran, très lié donc au corps des Gardiens de la Révolution, à tel point qu'un prétendant à la présidence de la République islamique d'lran, Said Mohammad, en est issu. Said Mohammad dirige précisément le conglomérat de construction du corps des Gardiens de la Révolution, Khatam al-Anbiya, et était directeur général de la Sepasad de 2007 à 2014. »(toujours Galland, 2022) y sont mouillés… Mohammad-Reza Djalili, op.cit.: « (…) La fin de la guerre Iran-Irak (1980-1988) et la présidence Rafsandjani (1989-1997) correspondent au lancement d’un programme de reconstruction nationale. Cette politique ambitieuse comprenait la construction à grande vitesse de barrages et de digues, sans études préalables et sans en mesurer les conséquences sur l’environnement, tout en ne prenant pas en compte la question de l’évaporation de l’eau retenue dans un pays à climat continental. Les responsables politiques de la République islamique ont été totalement imperméables aux critiques déjà formulées à l’époque à propos des risques de la construction de trop nombreux barrages dans les pays du Sud. (…) Citation (…) Parallèlement à la construction de barrages et de digues, on a aussi assisté dans un désordre total aux forages, de très nombreux puits – avec ou sans autorisation – à travers tout le pays pour des usages agricoles et, de manière croissante, non agricoles, ce qui a contribué à l’assèchement progressif des nappes phréatiques. Le tout est exacerbé par le changement climatique, avec une fréquence accrue des sécheresses et des tempêtes de poussière. La politique de surexploitation des ressources hydriques, inaugurée par Rafsandjani, s’est poursuivie sous la présidence Khatami (1997-2005) et atteindra son paroxysme avec Ahmadinejad (2005-2013). Son successeur, Rohani (2013-2021), n’est pas parvenu à stopper cette gabegie. (Mohammad-Reza Djalili) (…) la République islamique va de son côté construire plus de 600 barrages – 647 en fonction en 2015 – en un quart de siècle seulement. La grande majorité de ces projets sont exécutés par des sociétés de travaux publics et d’ingénierie du corps des Gardiens de la révolution. Ainsi, le développement économique et la construction des barrages passent aux mains de l’organe chargé de la sécurité du régime. Plus question d’expertise externe, d’offre d’adjudication publique et surtout d’analyse scientifique et d’évaluation des conséquences écologiques des grands travaux. (…) Quand certains économistes essayent d’attirer l’attention des responsables sur l’importance du respect des principes de base du développement durable dans la réalisation de leurs objectifs, ils sont accusés d’être influencés par des idées d’origine occidentale qui n’ont pas de raison d’être dans un État révolutionnaire et musulman. (Mohammad-Reza Djalili) II y a déjà eu des « accidents » (P. Gilbert, op.cit.): « (…) Alors que certaines personnalités issues de la société civile se mobilisent pour tenter de résoudre le problème, l’appareil d’État reste immobile, notamment à cause du poids des Pasdaran (véritable État dans l’État). La montée en puissance des partisans de la ligne dure au sein du régime se traduit par une persécution accrue des environnementalistes. En février, le biologiste irano-canadien de 63 ans, Kavous Seyed-Emami, a été retrouvé mort dans sa cellule à Téhéran. Kaveh Madani, expert de l’eau iranien et vice-président de l’United Nations Environmental Assembly, a été poussé à la démission début mai. Le Régime a, dans chacun des cas, pointé une certaine « intelligence avec l’ennemi ». En réalité, l’écologie est devenue le dernier espace de critique pour les opposants. La crise de l’eau permet indirectement de parler de l’ensemble des dysfonctionnements de l’État. Le régime n’oublie certainement pas qu’en 2011, la révolution syrienne a commencé avec des manifestations de masse contre la mauvaise gestion de l’eau. » Citation (…) mais aussi à la nécessité d'une politique autarcique pour compenser les sanctions. Autarcie?… alimentaire? Pas en ce qui concerne le blé, pourtant la culture la plus importante du pays (la moitié de la superficie cultivée du pays, 70% de sa prod. céréalière (srce: 2020 washingtoninstitute)). Avril-nov 2021: l’Iran importe 4 millions de tonnes de blé (Reuters). Mai 2022-mars 2023: l’Iran importe 7 millions de tonnes de blé (Reuters) Ni en ce qui concerne le riz d’ailleurs: Galland: « les autorités iraniennes ont annoncé en janvier 2019 abandonner des cultures dont l'empreinte en eau n'est plus soutenable. Ainsi de l’arrêt progressif, sous trois ans, de la culture du riz, sauf dans les provinces de Guilan et de Mazandaran. (…) Il faut en moyenne 2.364 litres d'eau pour produire un kilogramme de riz. 460 000 hectares sont d'ores et déjà concernés, ce qui va induire une augmentation des importations iraniennes de riz basmati en provenance du Pakistan, d'Inde et de Thailande. » Ahem, et pour produire un kilogramme de pistaches il est estimé qu'il faut 11.363 litres d’eau. Le désert croît. Oublie « l’autarcie alimentaire » en ce qui concerne l’Iran. 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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