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Australie
ARMEN56 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
Après avoir lu et relu la synthèse de Thibault Menut de mars 2021 Extrait ; Son avis sur dépassement des couts « Un autre point d’incompréhension figure dans le coût global de ce partenariat. Annoncés à 50 milliards de dollars australiens en 2016, le montant a été recalculé à 80 milliards en novembre 2019, en excluant le coût d’exploitation évalué à 145 milliards. Cette hausse des coûts, parfois gonflée dans certains médias, a pu être elle-aussi critiquée dans les médias. Pourtant, ces coûts n’étaient pas calculables en 2016, et l’ajout de coûts supplémentaires étaient hautement prévisibles. Un problème de communication de plus qui a entaché la réputation de Naval Group dans le monde entier » https://portail-ie.fr/analysis/2791/guerre-dinfluence-autour-du-contrat-du-siecle-de-naval-group https://www.ege.fr/infoguerre/naval-group-vulnerable-face-une-guerre-de-linformation-sur-laugmentation-des-couts-des-sous-marins-australiens voici l’article de Felix K. Chang du FPRI (Foreign Policy Research Institute)d’octobre Extrait . Son avis sur dépassement des couts « Toutefois, au cours de la demi-décennie qui a suivi la signature de l'accord entre l'Australie et DCNS (aujourd'hui Naval Group), des problèmes liés à l'intégration d'un système de propulsion diesel-électrique dans la coque d'un sous-marin à propulsion nucléaire ont entraîné des dépassements de coûts et des retards répétés. Pendant ce temps, Canberra a été frustrée par l'incapacité de Naval Group à investir suffisamment dans les fournisseurs australiens locaux. Pire encore, le coût total estimé du futur programme de sous-marins australiens est passé de 50 à 90 milliards de dollars australiens. En fait, le coût total estimé et le temps nécessaire à la construction des 12 sous-marins d'attaque diesel-électriques du programme ont atteint un tel niveau qu'ils ont dépassé ceux nécessaires à l'achat d'un nombre similaire de sous-marins d'attaque américains à propulsion nucléaire de classe Virginia (mais sans leur infrastructure de soutien » https://www.fpri.org/article/2021/10/strategic-choice-australias-nuclear-powered-submarines/ traduction deepl Avis du Foreign Policy Research Institute Choix stratégique ; sous marin nucléaire australien En septembre 2021, l'Australie a sabordé un accord avec un constructeur naval français pour l'achat de 12 sous-marins d'attaque diesel-électriques. À la place, l'Australie a décidé d'en acquérir au moins huit à propulsion nucléaire avec l'assistance technique du Royaume-Uni et des États-Unis, dans le cadre de leur nouveau et plus large partenariat de sécurité AUKUS[1]. Bien que les futurs sous-marins, une fois construits, puissent ne pas modifier radicalement l'équilibre des forces dans l'Indo-Pacifique, ils auront un impact significatif sur la position de l'Australie dans la région. Ils changeront certainement la façon dont les autres pays, plus particulièrement la Chine, la voient. Sans surprise, Pékin a été mécontent de cette décision et a rapidement dénoncé l'Australie pour avoir "intensifié une course aux armements" - une accusation ironique compte tenu du renforcement naval bien plus expansif de la Chine. Tout au long des années 2010, les livres blancs sur la défense de l'Australie ont exprimé les préoccupations du pays concernant la détérioration de la situation sécuritaire dans la région indo-pacifique et le déclin de la domination de son garant de sécurité de longue date, les États-Unis[2]. En fin de compte, la décision de l'Australie d'acquérir des sous-marins à propulsion nucléaire visait à répondre à ces préoccupations. Ces sous-marins ne signifient pas que l'Australie va inévitablement se procurer ou produire des armes nucléaires, dont elle a abandonné la quête en 1973. Les réacteurs nucléaires embarqués à bord de ses sous-marins leur permettront de naviguer beaucoup plus loin et plus vite, et de le faire plus silencieusement que n'importe quel sous-marin diesel-électrique. Par conséquent, ils pourront rester en patrouille plus longtemps et offriront à l'Australie une meilleure protection contre les menaces à distance, dont le potentiel s'est accru avec la prolifération des missiles guidés à longue portée. Tout aussi important peut-être, les futurs sous-marins australiens permettront à Canberra de jouer un rôle plus important dans l'élaboration des événements régionaux, au lieu de se contenter d'y répondre - un pas en avant pour un pays qui a traditionnellement compté sur les grandes puissances bienfaitrices pour sa défense stratégique. Vulnérabilité stratégique Les préoccupations de l'Australie en matière de sécurité ont toujours tourné autour du danger de l'isolement. Située loin de ses alliés les plus puissants, l'Australie pourrait être facilement isolée si un adversaire venait à dominer les mers qui l'entourent. Comme l'a un jour résumé un haut responsable des services de renseignement australiens, "l'isolement dans un environnement hostile coûterait à l'Australie l'indépendance de sa politique étrangère et le contrôle de son commerce, renforcés par la menace d'une occupation"[3]. Mais les ressources dont l'Australie a disposé pour empêcher son isolement ont longtemps été faibles par rapport à l'énorme tâche que représente la défense d'un continent. Ce problème est d'autant plus difficile que les infrastructures nécessaires à la défense de l'Australie sont en grande partie situées le long de ses côtes méridionales, alors que les menaces à son encontre sont historiquement venues du nord. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Darwin (dans le nord de l'Australie) a été la première ville australienne à être attaquée par les forces japonaises. Les secours étaient loin. La distance par mer entre Darwin et Perth (au sud-ouest de l'Australie) est de 4 180 km et entre Darwin et Sydney (au sud-est de l'Australie) de 4 750 km. Aujourd'hui, une autre puissance asiatique se met dans une position qui pourrait lui permettre d'isoler l'Australie. La poussée de la Chine en mer de Chine méridionale a amené les navires de guerre chinois, armés de missiles de croisière à longue portée, au cœur de l'Asie du Sud-Est maritime et toujours plus près de l'Australie. En effet, la distance par mer entre la mer de Chine méridionale et Darwin est légèrement inférieure à celle de Perth ou de Sydney. C'est donc avec consternation que l'Australie a observé l'expansion navale de la Chine, la construction d'avant-postes en mer de Chine méridionale et le stationnement de nouveaux sous-marins d'attaque et de missiles balistiques à propulsion nucléaire dans la région[4]. Inutile de dire que l'apparition d'un navire de surveillance électronique de type 815 de la marine chinoise à proximité d'un exercice militaire australien majeur en 2017 et la visite inopinée de trois navires de la marine chinoise à Sydney en 2019 n'ont rien fait pour apaiser les craintes australiennes. Canberra a également observé la Chine pousser son initiative Belt and Road à travers le Pacifique central, endettant de nombreux pays insulaires d'Océanie à Pékin. L'Australie s'inquiète donc à la fois de l'influence croissante de la Chine dans la région et de la possibilité qu'elle utilise les infrastructures aériennes et portuaires qu'elle y a construites à des fins autres que commerciales[5]. Après tout, le Japon a essayé d'utiliser la même région (alors appelée îles Caroline et Marshall) pendant la Seconde Guerre mondiale pour couper les voies de communication maritimes de l'Australie avec les États-Unis. C'est pourquoi Canberra a déjà pris des mesures pour contrer la Chine dans cette région, qu'il s'agisse d'empêcher la conclusion d'un accord entre deux pays mélanésiens et la société chinoise Huawei pour la pose de câbles Internet à haut débit ou d'aider la Papouasie-Nouvelle-Guinée à renforcer ses capacités navales et policières. Des stratégies changeantes Avant la Seconde Guerre mondiale, l'Australie dépendait du Royaume-Uni (ou, plus précisément, de l'Empire britannique) comme ultime garant de sa sécurité. Après la guerre, l'Australie s'est tournée vers les États-Unis pour sa défense stratégique tout au long de la guerre froide et des années qui ont suivi. Mais dès 2002, les observateurs australiens ont commencé à s'inquiéter du recul de la domination américaine dans la région indo-pacifique. Selon eux, les États-Unis devenaient un allié moins fiable pour l'Australie - trop préoccupés par leurs aventures au Moyen-Orient et leur repli ultérieur pour consacrer suffisamment d'attention ou de ressources à la sécurité indo-pacifique[6]. Ainsi, à la fin des années 2000, certains penseurs stratégiques australiens ont commencé à croire qu'un changement dans la politique étrangère australienne était nécessaire. L'économie australienne étant de plus en plus liée à celle de la Chine après le tournant du millénaire, ils ont fait valoir que l'Australie devrait s'orienter vers une position plus équilibrée, voire neutre, entre la Chine et les États-Unis[7]. Et c'est dans cette direction que l'opinion publique australienne a semblé dériver pendant la majeure partie des années 2010. Mais en 2018, l'élan vers cette fin a chancelé alors qu'un nombre croissant de révélations sur l'ingérence de la Chine dans la société australienne, y compris son système politique, ont été mises au jour[8]. Pour aggraver les choses, la Chine a rapidement commencé à s'engager dans un nouveau style pugnace de diplomatie qui allait être connu sous le nom de "diplomatie du guerrier loup". Plutôt que de rassurer les Australiens, les diplomates chinois semblaient faire tout leur possible pour les rendre appréhensifs avec des polémiques chargées de menaces. Et enfin, comme pour confirmer le malaise australien, Pékin a ensuite cherché à punir l'Australie par des boycotts et des perturbations commerciales pour son soutien à une enquête sur les origines de la pandémie de COVID-19. Il n'est pas surprenant que l'affinité de l'Australie pour la Chine se soit brusquement refroidie. Le comportement de la Chine a rappelé à Canberra à quelle vitesse Pékin pouvait passer du statut de partenaire porteur d'opportunités commerciales à celui d'adversaire porteur de menaces. Les implications stratégiques pour l'Australie étaient claires : elle ne pouvait pas compter sur la "montée pacifique" de la Chine pour assurer sa sécurité. L'Australie devait faire davantage pour sa propre défense. En termes d'acquisitions militaires, cela signifiait que Canberra devait faire de son mieux pour satisfaire les exigences de sa marine concernant la future flotte de sous-marins australiens. C'est finalement ce qui a motivé les dirigeants australiens à choisir une conception à propulsion nucléaire plutôt qu'une conception à propulsion conventionnelle pour les sous-marins de cette flotte. Des jambes de mer plus longues Pour l'Australie, l'importance de ses futurs sous-marins est difficile à surestimer. Ils ne se contenteront pas de remplacer les sous-marins d'attaque diesel-électriques de la classe Collins, mais constitueront presque certainement les forces de première ligne de l'Australie dans tout conflit naval futur, compte tenu de la vulnérabilité des navires de guerre de surface face à la combinaison de capteurs de plus en plus envahissants et de missiles guidés précis. Les besoins précis de la future flotte de sous-marins australiens resteront confidentiels pendant des années, mais les commentaires des législateurs australiens permettent d'en dégager les grandes lignes. Les exigences semblent s'être concentrées sur trois caractéristiques clés : la puissance, la portée et la vitesse. Canberra a très tôt répondu à l'exigence de puissance. Compte tenu de l'objectif de l'Australie de mettre en service ce qu'elle a appelé des sous-marins " régionalement supérieurs ", elle a rapidement choisi une série de systèmes d'information, de capteurs et d'armes de combat sous-marin, essentiellement américains, pour fournir cette puissance[9]. Pour surmonter les vastes distances maritimes de l'Australie, ces exigences nécessitaient probablement une très longue portée maximale et une vitesse de croisière très élevée, deux critères difficiles à satisfaire sans propulsion nucléaire. En 2017, l'ancien Premier ministre Tony Abbott s'est exprimé en ce sens lorsqu'il a reconnu qu'il aurait dû faire pression en faveur des sous-marins à propulsion nucléaire pendant son mandat de 2013 à 2015 et qu'il a regretté de ne pas avoir remis en question de manière plus énergique l'état d'esprit de l'Australie, qui ne veut pas du nucléaire. Les avantages opérationnels des sous-marins à propulsion nucléaire sont clairs depuis longtemps. Le plus grand d'entre eux est probablement leur portée illimitée. Ils n'ont jamais besoin d'être ravitaillés en carburant pendant leur durée de vie de 30 à 40 ans. Un autre avantage est leur capacité à naviguer furtivement à grande vitesse et à atteindre rapidement les points chauds. Un sous-marin à propulsion nucléaire peut se rendre de la base navale australienne de Stirling, dont on dit qu'elle sera le port d'attache de la future flotte de sous-marins australiens, à Darwin en 3,1 jours à une vitesse moyenne de 30 nœuds. Même le sous-marin diesel-électrique le plus avancé aurait besoin d'au moins 7,2 jours à une vitesse moyenne de 13 nœuds pour parcourir la même distance, et il devrait faire surface à plusieurs reprises pour recharger ses batteries. En outre, une fois qu'un sous-marin à propulsion nucléaire est arrivé à son poste, il peut patrouiller beaucoup plus longtemps que son homologue à propulsion diesel, notamment dans les eaux lointaines. S'il patrouille dans la mer de Chine méridionale, un sous-marin à propulsion nucléaire peut rester à poste pendant 77 jours, alors que son homologue à propulsion diesel ne peut le faire que pendant 11 jours, selon une étude. Même près de la côte nord-ouest de l'Australie, un sous-marin à propulsion nucléaire pourrait patrouiller 2,5 fois plus longtemps qu'un sous-marin à propulsion diesel. En bref, les sous-marins à propulsion nucléaire amélioreraient considérablement la capacité de l'Australie à défendre l'ensemble de son continent[10]. Malgré cela, les sous-marins à propulsion nucléaire posent trois problèmes à l'Australie. Premièrement, ils sont coûteux à concevoir, à construire, à entretenir et à exploiter. Ils nécessiteraient un personnel spécialisé, une infrastructure et des installations de formation dont l'Australie ne dispose pas actuellement. Ces insuffisances ont été bien détaillées par le ministre australien de la Défense de l'époque en 2017. Deuxièmement, leur construction prendrait plus de temps. Sans industrie nucléaire nationale existante, il faudrait du temps à l'Australie pour développer la capacité de produire les composants nécessaires aux réacteurs nucléaires. Cela pourrait retarder l'introduction des futurs sous-marins australiens de près d'une décennie. Enfin, devenir une puissance nucléaire, même sans armes nucléaires, pourrait mettre à mal les relations de l'Australie avec ses voisins, comme l'Indonésie et la Malaisie. Saga sous-marine Au début des années 2010, les dirigeants australiens ont donc concentré leur attention sur la conception de sous-marins d'attaque diesel-électriques. Sans surprise, aucune de ces conceptions ne s'est avérée répondre pleinement aux exigences de la marine australienne en matière de portée et de vitesse. Finalement, en 2016, Canberra a décidé de couvrir ses paris et a signé un accord avec un constructeur naval français, DCNS, pour une conception hybride qui combinait la coque du sous-marin d'attaque à propulsion nucléaire français de classe Barracuda avec un nouveau type de système de propulsion diesel-électrique. Cela a permis à Canberra de garder ses options ouvertes ; la conception hybride permettrait à l'Australie de remplacer le système de propulsion conventionnel par un système nucléaire, si nécessaire, dans les bateaux construits ultérieurement. En effet, le Livre blanc sur la défense de 2016 de l'Australie a clairement indiqué que Canberra examinerait périodiquement les caractéristiques de son programme d'acquisition de sous-marins et changerait d'orientation "en fonction des circonstances stratégiques du moment et des développements de la technologie des sous-marins."[11] L'accord de l'Australie avec DCNS a pris le Japon par surprise. Auparavant, une paire de constructeurs navals japonais avait proposé à l'Australie une conception pour une version modifiée du sous-marin d'attaque diesel-électrique japonais de classe Soryu, et semblait proche d'obtenir le contrat de sous-marin de l'Australie au début de 2016. Mais, comme il s'est avéré, la conception hybride française l'a emporté. Rétrospectivement, le choix de Canberra était logique ; les exigences pour les futurs sous-marins de l'Australie ont toujours poussé Canberra vers une conception qui incluait la propulsion nucléaire d'une manière ou d'une autre, une caractéristique que la conception de la classe Soryu ne pourrait jamais accueillir. Ainsi, après que les États-Unis aient abandonné leurs réticences à l'égard de l'installation de systèmes de combat sous-marins américains dans des sous-marins de construction européenne, Canberra s'est sentie libre de poursuivre l'option française. Toutefois, au cours de la demi-décennie qui a suivi la signature de l'accord entre l'Australie et DCNS (aujourd'hui Naval Group), des problèmes liés à l'intégration d'un système de propulsion diesel-électrique dans la coque d'un sous-marin à propulsion nucléaire ont entraîné des dépassements de coûts et des retards répétés. Pendant ce temps, Canberra a été frustrée par l'incapacité de Naval Group à investir suffisamment dans les fournisseurs australiens locaux. Pire encore, le coût total estimé du futur programme de sous-marins australiens est passé de 50 à 90 milliards de dollars australiens. En fait, le coût total estimé et le temps nécessaire à la construction des 12 sous-marins d'attaque diesel-électriques du programme ont atteint un tel niveau qu'ils ont dépassé ceux nécessaires à l'achat d'un nombre similaire de sous-marins d'attaque américains à propulsion nucléaire de classe Virginia (mais sans leur infrastructure de soutien). Au début de 2021, le programme de sous-marins dirigé par la France était manifestement en grande difficulté. Par conséquent, lorsque le Royaume-Uni et les États-Unis ont proposé de fournir à l'Australie la technologie nécessaire à la construction de réacteurs nucléaires pour ses futurs sous-marins dans le cadre de leur partenariat de sécurité AUKUS, les dirigeants australiens y ont presque certainement vu l'occasion d'acquérir les sous-marins qu'ils ont toujours voulus à un coût unitaire probablement inférieur à celui de leur programme de sous-marins diesel-électriques en difficulté. Certes, la construction de sous-marins à propulsion nucléaire restera un défi pour l'Australie. Mais la facilité avec laquelle Canberra a fait la transition est impressionnante. Il est certain qu'un certain niveau d'accord entre les deux principaux partis politiques australiens était important. Le plaidoyer de Tony Abbott, leader du parti travailliste, en faveur des sous-marins à propulsion nucléaire au cours des quatre dernières années a probablement contribué à préparer le terrain pour que le Premier ministre australien Scott Morrison, chef de la coalition libérale-nationale au pouvoir, puisse agir aussi rapidement qu'il l'a fait sans opposition parlementaire majeure. Décision stratégique Il ne fait aucun doute que les sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire répondront une fois pour toutes aux exigences de la marine australienne pour sa future flotte de sous-marins - des exigences qui ont été conçues pour répondre aux besoins pratiques de la défense d'un pays continental à l'ère des armes guidées à portée toujours plus longue. Si les huit sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire mentionnés sont construits (probablement à la fin des années 2030), ils permettront à l'Australie de maintenir une présence continue dans les eaux au large de ses côtes septentrionales et donneront aux dirigeants australiens un éventail d'options beaucoup plus large pour répondre à d'éventuelles crises futures, même à court terme. Mais au-delà de son impact opérationnel, la décision de Canberra de construire des sous-marins à propulsion nucléaire a également un impact stratégique. La longue portée de ses futurs sous-marins donnera à l'Australie la capacité d'influencer les événements dans la région indo-pacifique. Cette capacité, à son tour, donnera à Canberra une voix plus importante dans les décisions régionales qui affectent la sécurité australienne, ce qui est clairement un avantage pour elle à long terme. Naturellement, cette capacité changera également la façon dont les autres pays perçoivent l'Australie. Certains, notamment l'Indonésie et la Malaisie, pourraient en venir à la considérer comme une autre puissance extérieure plutôt que comme un pays qui aspire à faire "pleinement partie de la région". D'autre part, la Chine pourrait reconsidérer sa vision (et son traitement) de l'Australie avec dédain, comme Pékin l'a fait ces dernières années. Il est certain que les futurs sous-marins à propulsion nucléaire de l'Australie ne sont pas une panacée. Mais ils permettent à l'Australie de mieux garantir le maintien de son indépendance politique et économique dans un environnement sécuritaire de plus en plus incertain où un adversaire potentiel ne cesse de se renforcer. C'est peut-être tout ce qu'un pays peut attendre de l'adoption d'un seul type de matériel militaire. Maintenant, si seulement l'Australie pouvait maintenir son programme d'acquisition de sous-marins revigoré sur les rails. Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la position du Foreign Policy Research Institute, une organisation non partisane qui cherche à publier des articles bien argumentés, axés sur la politique étrangère américaine et les priorités de sécurité nationale. -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
ARMEN56 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
@tipi Opinion | Australie : des sous-marins sur étagère L'Australie ne pourra opérer seule la flotte de sous-marins qu'elle a commandée aux Américains, dans le cadre d'une alliance avec le Royaume-Uni. Selon l'amiral Philippe Durteste, cette flotte pourrait fonctionner sous trois pavillons, en propriété partagée. Chacun d'entre eux enverrait un message bien distinct à la Chine. Par Philippe Durteste (amiral, polytechnicien et ingénieur en génie atomique) Publié le 4 nov. 2021 à 16:00Mis à jour le 4 nov. 2021 à 16:06 En septembre, trois chefs d'Etat ont rendu publique la rupture du contrat passé par l'Australie pour la construction de 12 sous-marins conventionnels et son remplacement par la construction d'une dizaine de sous-marins nucléaires avec les Américains et les Britanniques. Dans le même élan était annoncée une nouvelle alliance militaire entre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie (Ankus). Face à la Chine, le gouvernement américain souhaitait disposer dans le Pacifique d'une flotte de sous-marins que le Congrès ne veut pas financer. Est-il pour autant favorable au transfert de technologie sensible qu'implique ce contrat, en contradiction avec la politique générale des Etats-Unis en matière de prolifération ? Une analyse critique s'impose. Une flotte surdimensionnée Sur le plan humain, la Marine française, triple de celle de l'Australie, atteint ses capacités maximales avec 12 réacteurs. Sélection et formation ont impliqué toute la Marine et il a fallu plus de vingt ans pour fonctionner en régime établi. C'était le prix à payer pour le fonctionnement en sécurité de nos réacteurs. Pour avoir commandé l'Ecole des applications militaires de l'énergie atomique, je suis convaincu qu'aucun système dérogatoire n'est sérieusement envisageable. Il est donc probable que l'Australie ne puisse opérer une flotte de plus de quatre sous-marins nucléaires. Sous-marins : l'Australie débat des conditions du nouveau contrat Pour aller au-delà, il faudrait donc, pour compenser, un effort de soutien considérable. Mettre sur pied, en peu de temps, à partir de rien, une force d'une dizaine de sous-marins nucléaires, dans un pays qui n'a aucune expérience industrielle dans ce domaine et dont l'opinion intérieure est opposée au nucléaire est nécessairement une plaisanterie ou un mensonge. Indicateur de tension Or les Américains ne mentent jamais, sauf par omission, et ne font jamais de cadeau. Il faut donc chercher ailleurs des contreparties inhabituelles. Si le renfort en personnel embarqué était fourni exclusivement par les Américains, les équipages seraient majoritairement américains. Il est donc essentiel que les Britanniques participent à ce renfort. Dans cette hypothèse, ces sous-marins fonctionneraient avec trois tiers de nationalités différentes, chaque tiers ayant à sa tête un officier susceptible de commander le sous-marin, un seul bien sûr étant en fonction. Le pavillon en vigueur serait fixé souverainement par l'alliance, qui désignerait le commandant en conséquence. Par analogie avec les mises en alerte des bases de l'Otan pendant la guerre froide, le changement de nationalité ordonné par l'alliance et pouvant être exécuté par message pourrait servir d'indicateur de tension avec la Chine. En période de faible tension, la force serait sous pavillon australien et tiendrait la situation sous-marine du Pacifique. En période de tension maximale, tous les sous-marins seraient américains. Propriété partagée Avec ces dispositions, les ambitions seraient atteignables et les Américains ne feraient pas de cadeau. Ce concept révolutionnaire de sous-marins « sur étagère en propriété partagée » fournirait aux Etats-Unis une dizaine de sous-marins nucléaires d'attaque constituant une force significative, géographiquement bien placée, modulable selon les circonstances et au financement australien. Tout cela, bien sûr, n'est qu'une spéculation. Le résultat couvrirait l'essentiel de leurs besoins, tandis que l'Australie, après avoir pressuré sa marine pour les effectifs, aurait sans doute beaucoup de difficultés financières. La présence incertaine de son pavillon traduirait, en pratique, une importante perte de souveraineté. Tout cela, bien sûr, n'est qu'une spéculation. Philippe Durteste est amiral, ancien commandant d'un porte-avions porteur de l'arme nucléaire aéroportée. -
@capmat On continue c'est friday ; avions très furtifs , grâce à ceci https://www.elektormagazine.fr/news/la-peinture-qui-rend-invisible
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ARMEN56 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
@clem200 "Le système de propulsion n'est-il pas entièrement testé sur le site de Nantes avent embarquement dans la coque ? " Dans le temps y avait des bancs d'essai à INDRET pour les diesels En principe on fait des essais "usine" poussés avant d'intégrer "Après quel crédit donner à un expert anonyme ..." si il est thésard du sujet il n'a pas à se cacher , la dilatation c'est compliqué https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00749566/document -
Pour compléter la réponse du sillage atypique en rapport train de houle Coté plateforme Critères voilure fixe de sécurité à l’appontage è tangage < ou = à 1° voire moins selon période de tangage d’une dizaine de secondes , de nuit critères plus sévères Ici les aspects amortissement du tangage http://www.air-defense.net/forum/topic/2736-le-successeur-du-cdg/page/201/?tab=comments#comment-1230937 Sinon moment piqueur influencé par position du CdG c'est-à-dire le LCG ( position horizontale ) et KG ( position verticale) , LCG à peu près LPP/2 ( longueur entre perpendiculaires) Pas de bulbe ... on ne voit pas bien Et des questions https://min.news/en/military/3fd834f3298839ca69d993ae17ffe296.html
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@Titoo78
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@g4lly "on ne blinde meme plus les navires ... c'est pas pour blinder les hélico" Blindage légers pour navires avec des aciers spéciaux ( Armox 500 ou Mars 190 ) ; soute à munition , locaux technique sensibles , épaisseur selon menace petits calibres ;12.7 ou 7.62 perforantes ou pas. Vitrage spécifique épais pour Fremm les NH 90 ont du blindage tencate je pense https://www.tencateadvancedarmor.com/media/e0a61924-368f-4469-b896-848ac879579e/t3gJbg/TenCate Advanced Armor/Documents/Platform folders/TenCate Advanced Armor_ Platform brochure USA US-letter v2.0.pdf
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ARMEN56 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
@MIC_A "déplacement jusqu'aux mer "chaudes" en Équateur" En principe le condenseur est calculé pour faire son job avec une eau de mer à 30 à 32 °surface , plus profond c’est moins Coté vapeur vive d’alimentation turbine on avoisine les 250 à 300 °, voir qqes données de ce schéma CDG remarquablement pédagogique de D Bonnerue Autre lien sur appareil propulsif SNA/US https://www.researchgate.net/publication/271576816_The_Analysis_of_Turbine_Propulsion_Systems_in_Nuclear_Submarines -
@Ciders merci, me voilà rassuré
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Je dirais que par cette mer très houleuse , le PA tangue et tosse plein fouet dans la vague de rencontre en créant du sillage cyclique dont le pas ( distance entre deux perturbations ) est celui de la houle ? c'est quand même atypique du sillage habituel on en parlait dans ce lien on retrouve à peu près la même empreinte avec des petites barcasse avec V semi planant qd çà tosse
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C'est pas histoire de pigner mais je n'arrive plus à reprendre les citations dans citer , d'autre part la grille des appréciations like ou autre est incomplète c'est mon ordi ? les radiations du granit armoricain? ou autre chose ?
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ARMEN56 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
@Ardachès "qu'en penses-tu ? Est-ce potentiellement grave -pour ce que l'on en sait- cette "fuite ". Et ce glissement du calendrier ? " Je ne sais pas …et si je savais je resterais discret , pas un mot à Merchet Le 16 octobre dernier racontais sur ce fil ; « Dans le temps en surface nous avions les Parson et Rateau avec rotor et stator (en 2 parties ) . La mise en route des bestioles nécessitait un réchauffage progressif préalable afin d’éviter les chocs thermiques lors montée en allure. Réchauffage se traduisant par des dilatations à atteindre dont limites fixées par constructeur » Un « rodage » d’appareil propulsif , c’est pas toujours du papa dans maman ….on verra , puisse cette situation ne pas être trop ennuyeuse . Sur barracuda à ma connaissance on a 3 turbines : - une turbine principale qui attaque le réducteur , - 2 autres turbines des TAR turbo alternateur redresseur Ces 3 turbines sont alimentées en séparé par des collecteurs de vapeur vive provenant du GV ( générateur de vapeur ) L’ensemble turbines est connecté aux 2 condenseurs alimentés en eau de mer . L’eau condensée ( déminéralisée ) est repris en électropompe pour refoulement vers le GV et ainsi de suite va le cycle monohydrique du secondaire bien entendu . https://fr.slideserve.com/bryce/le-g-n-rateur-de-vapeur-et-le-circuit-monohydrique @Scarabé - retard sur les Astute critiqué pas toujours par les francais Mr John Coles—Lessons from the past "Mais l'exemple infructueux de la classe Astute du Royaume-Uni devrait nous mettre en garde contre la "conspiration de l'optimisme" et nous rappeler que tous les programmes de ce type sont sujets à caution et nous rappeler que tous ces programmes sont à hauts risques." - soum diesel : le soum super/conventionnel que l'on proposait était bien plus avantageux qu'un SSK moderne et bien plus compliqué à boucler -
Australie
ARMEN56 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
@Skw "C'est surtout qu'il ne voulait pas voir la France proposer publiquement, comme si de rien n'était, une propulsion nucléaire au regard de l'évolution des menaces et des besoins opérationnels australiens. Ce qui aurait constitué, sans le dire et avec les tournures de langage alambiquées, une contre-offre. Voilà comment comprendre, à mon sens, les raisons de sécurité nationale" Je comprends Ceci dit , en juin Mr Morisson ,devant notre PR, déjà fortement imprégné de la finalité du deal UK/US , lui fait passer un signe magnitude 1 ( secousse imperceptible ) qu’il revendique aujourd’hui magnitude 9. -
@Bechar06 DCC ; Déplacement Charge Complète
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ARMEN56 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
@SLT "Mais M. Morrison a admis qu'il n'a pas révélé à M. Macron qu'il était en train de négocier le deal avec les USA et le RU, expliquant que c'était trop confidentiel pour être révélé." Raconté autrement “Morrison could not reveal that the United States had offered Australia nuclear-propulsion technology when the two leaders dined together in June for national security reasons, Littleproud said” https://thediplomat.com/2021/11/australias-pm-denies-he-lied-to-frances-macron-over-sub-deal/ Ben voilà , un chef d’état allié, membre du conseil de sécurité n’est donc pas fiable … Et cette allusion d’île qu’on a essayé de piquer à la couronne ..« oh my good » mais qu’est ce qu’ils vont chercher . -
Case study: Submarine Crashes into UnchartedSeamount “The commander of the USS San Francisco accepted full blame for the incident, acknowledging several critical mistakes, including traveling too fast given the lack of existing data on their navigational chart, not taking enough forward soundings to ensure that their path was really clear, and failing to cross-check the route with other charts. Subsequent interviews with the commander, with fifteen other officers and enlisted men, as well as a review of Navy reports, raises questions about the training and support of U.S. submariners in general, but also the relatively primitive state of nautical charts upon which the crews rely. To wit, Navy officials reported that the main navigational chart in use by the crew, was prepared in 1989 by the Defense Mapping Agency (DMA) and had never been revised. The chart did not show any potential obstacles within three nautical miles of the crash (Figure 2). Soon after the incident, Department of Defense (DoD) officials reported finding a Lands at satellite image from 1999 showing a seamount rising to within 100 feet of the sea surface in the area of the crash (as indicated by subtle variations in water color). Why hadn’t the DMA updated their 1989 charts to show this feature? Navy officials said that the incident occurred in an area that was no longer of high priority for updating bathymetry (ocean floor topography) due to the cessation of the Cold War. Although the Navy began basing submarines out of Guam in 2002, it has focused improvement of its nautical charts in the shallow coastal waters of the Middle East as part of the “war on terror.” The DMA had also consistently lacked the resources to properly compile, convert and interpret satellite data for the systematic updating of charts, nor had it been able to fully ensure the accuracy, precision, resolution, and validity of current charts. This agency has since been absorbed into the DoD’s National Geospatial-Intelligence Agency (NGA), for the provision of maps, nautical charts and other geographic intelligence to the nation's combat forces.” Le commandant de l'USS San Francisco a accepté d'assumer l'entière responsabilité de l'incident, reconnaissant plusieurs erreurs critiques, notamment le fait de se déplacer trop rapidement compte tenu du manque de données existantes sur leur carte de navigation, de ne pas effectuer suffisamment de sondages vers l'avant pour s'assurer que leur trajectoire était vraiment claire et de ne pas recouper la route avec d'autres cartes. Des entretiens ultérieurs avec le commandant, avec quinze autres officiers et hommes de troupe, ainsi qu'un examen des rapports de la Marine, soulèvent des questions sur la formation et le soutien des sous-mariniers américains en général, mais aussi sur l'état relativement primitif des cartes marines sur lesquelles les équipages s'appuient. Ainsi, les responsables de la Marine ont indiqué que la principale carte de navigation utilisée par l'équipage avait été préparée en 1989 par la Defense Mapping Agency (DMA) et n'avait jamais été révisée. La carte n'indiquait aucun obstacle potentiel dans un rayon de trois milles nautiques autour de l'accident (figure 2). Peu après l'incident, des responsables du ministère de la Défense (DoD) ont déclaré avoir trouvé une image satellite Lands at de 1999 montrant un mont sous-marin s'élevant à moins de 30 mètres de la surface de la mer dans la zone du crash (comme l'indiquent les variations subtiles de la couleur de l'eau). Pourquoi le DMA n'avait-il pas mis à jour ses cartes de 1989 pour montrer cette caractéristique ? Les responsables de la marine ont déclaré que l'incident s'était produit dans une zone qui n'était plus prioritaire pour la mise à jour de la bathymétrie (topographie du fond de l'océan) en raison de la fin de la guerre froide. Bien que la marine ait commencé à baser des sous-marins à Guam en 2002, elle a concentré l'amélioration de ses cartes marines sur les eaux côtières peu profondes du Moyen-Orient dans le cadre de la "guerre contre le terrorisme". La DMA a également toujours manqué de ressources pour compiler, convertir et interpréter correctement les données satellitaires en vue de la mise à jour systématique des cartes et garantir l'exactitude, la précision, la résolution et la validité des cartes actuelles. Cette agence a depuis été absorbée par la National Geospatial-Intelligence Agency (NGA) du ministère de la défense, chargée de fournir des cartes, des cartes marines et d'autres renseignements géographiques aux forces de combat de la nation. https://scholarworks.umass.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1287&context=esence USS San Francisco Grounding Hard Lessons When the San Francisco pulled into Guam on Jan. 10, its bow slinking low in the water, the flags on other submarines were at half-mast, their crews lining the decks in tribute. Looking at a picture of that moment, Commander Mooney speaks with pride of the way his crew brought the boat home. But an image discovered on the voyage back also remains seared in his mind, he says, one that helped seal his dismissal and spark broader questions about the Navy's navigational training and support. That image is a small, light-blue circle on a white background. It signifies a potential hazard two to three miles from where the San Francisco crashed - close enough, Commander Mooney says, that if he had known about it, he would have tried to skirt the area or asked for a new routing. Charting experts now believe that hazard was the mountain, and that its location was imprecisely reported in the days before satellites made navigational fixes more precise. Commander Mooney said he first heard about the hazard from his boss onshore a few hours after the grounding. It is, in fact, on every chart of the area except for the one that the boat was using - the one that usually provided the most detailed picture of the seabed contours. That revelation has been embarrassing to the Navy and the Pentagon office that prepares the charts. Moreover, investigators have found that the officer who gave the submarine its basic routing also relied only on that one chart. Under Navy rules, the captain and his crew are solely responsible for the safety of their ship. After all, in wartime, submarines must operate without help from shore. The captain acknowledged that he and his crew should have cross-checked the charts. But some of his officers say it was common to grab what seemed the best chart and run down the center of the basic track, as the San Francisco did. They also said they were not alone in believing that the routings were based on more substantial navigation checks. 'I look at it as just a lot of really bad luck,' said Lt. Cmdr. Rick Boneau, the San Francisco’s executive officer. Commander Boneau, Commander Carlton and an assistant navigator were relieved of their duties, and three enlisted men were reprimanded. Commander Carlton did not respond to requests for comment. But Navy reports have found that the sea charts are not updated frequently enough and that the routings are often delivered late, limiting the time for onboard navigation checks. The accident has also stirred concerns - dating back to the advent of nuclear submarines under the legendary Admiral Hyman G. Rickover - that Navy training places more emphasis on engineering than on skills like navigation. The approach to keeping the reactor safe is to build in redundant checks and test sailors constantly. But even though inspections had found some navigation deficiencies on the San Francisco in 2004, the reports said, squadron officials in Guam did nothing to make sure the problems had been fixed. Since the accident, the Navy has briefed hundreds of officers on the lessons to be drawn. Capt. Matt Brown, the spokesman for the Pacific Fleet, said the Navy is also looking at other changes to improve safety. Some of the younger sailors said they had not realized how close they had come to dying until they saw the San Francisco’s mutilated bow at the dry dock here. 'Your jaw just kind of dropped open, and you wondered why you were still alive,' said Mr. Barnes, the electrician's mate who held Joseph Ashley's hand right after the collision. As many as 10 sailors have asked not to return to submarine duty. Commander Mooney is working a desk job until he can retire next year. Last month he visited Petty Officer Ashley's grave in a family plot on a hillside in West Virginia. The captain and the sailor's father said a prayer together as they placed a Navy marker by the grave. They embraced. Then, the captain left one final offering - his command star, buried in the dirt. Leçon difficile « Lorsque le San Francisco est entré dans Guam le 10 janvier, sa proue s'enfonçant dans l'eau, les drapeaux des autres sous-marins étaient en berne et leurs équipages s'alignaient sur les ponts en signe d'hommage. En regardant une photo de ce moment, le commandant Mooney parle avec fierté de la façon dont son équipage a ramené le bateau à la maison. Mais une image découverte pendant le voyage de retour reste également gravée dans son esprit, dit-il, une image qui a contribué à sceller son licenciement et à susciter des questions plus larges sur la formation et le soutien à la navigation de la marine. Cette image est un petit cercle bleu clair sur fond blanc. Elle indique un danger potentiel à deux ou trois milles de l'endroit où le San Francisco s'est écrasé - suffisamment proche, selon le commandant Mooney, pour que s'il en avait eu connaissance, il aurait essayé de contourner la zone ou demandé un nouvel itinéraire. Les experts en cartographie croient maintenant que le danger était la montagne, et que son emplacement a été signalé de façon imprécise à l'époque où les satellites ne rendaient pas les repères de navigation plus précis. Le commandant Mooney a déclaré que son patron à terre lui avait parlé du danger pour la première fois quelques heures après l'échouement. En fait, il figure sur toutes les cartes de la région, à l'exception de celle que le bateau utilisait - celle qui fournit habituellement l'image la plus détaillée des contours du fond marin. Cette révélation a mis la Marine et le bureau du Pentagone qui prépare les cartes dans l'embarras. De plus, les enquêteurs ont découvert que l'officier qui a donné au sous-marin son itinéraire de base ne s'est également appuyé que sur cette seule carte. Selon les règles de la marine, le capitaine et son équipage sont les seuls responsables de la sécurité de leur navire. Après tout, en temps de guerre, les sous-marins doivent opérer sans l'aide de la terre. Le capitaine a reconnu que lui et son équipage auraient dû vérifier les cartes. Mais certains de ses officiers affirment qu'il était courant de prendre la carte qui semblait la meilleure et de suivre le centre de la route de base, comme l'a fait le San Francisco. Ils ont également dit qu'ils n'étaient pas les seuls à penser que les itinéraires étaient basés sur des vérifications de navigation plus substantielles. Je considère qu'il s'agit simplement d'un manque de chance ", a déclaré le capitaine de corvette Rick Boneau, commandant en second du San Francisco. Le commandant Boneau, le commandant Carlton et un assistant navigateur ont été relevés de leurs fonctions, et trois hommes de troupe ont été réprimandés. Le commandant Carlton n'a pas répondu aux demandes de commentaires. Mais les rapports de la marine ont révélé que les cartes marines ne sont pas mises à jour assez fréquemment et que les itinéraires sont souvent livrés en retard, ce qui limite le temps de vérification de la navigation à bord. L'accident a également ravivé les inquiétudes - qui remontent à l'avènement des sous-marins nucléaires sous la direction du légendaire amiral Hyman G. Rickover - selon lesquelles la formation de la marine met davantage l'accent sur l'ingénierie que sur des compétences telles que la navigation. Pour assurer la sécurité du réacteur, il faut prévoir des contrôles redondants et tester les marins en permanence. Mais même si les inspections ont révélé certaines lacunes en matière de navigation sur le San Francisco en 2004, les rapports indiquent que les marins n'ont pas été informés de ces lacunes. Francisco en 2004, les rapports indiquent que les responsables de l'escadron à Guam n'ont rien fait pour s'assurer que les problèmes avaient été résolus. Depuis l'accident, la Marine a informé des centaines d'officiers sur les leçons à tirer. Le capitaine Matt Brown, porte-parole de la flotte du Pacifique, a déclaré que la marine envisageait également d'autres changements pour améliorer la sécurité. Certains des jeunes marins ont déclaré qu'ils n'avaient pas réalisé à quel point ils avaient frôlé la mort avant de voir la proue mutilée du San Francisco en cale sèche ici. Votre mâchoire s'est ouverte, et vous vous êtes demandé pourquoi vous étiez encore en vie", a déclaré M. Barnes, le compagnon électricien qui a tenu la main de Joseph Ashley juste après la collision. Pas moins de 10 marins ont demandé à ne pas reprendre le service dans le sous-marin. Le commandant Mooney occupe un emploi de bureau jusqu'à ce qu'il puisse prendre sa retraite l'année prochaine. Le mois dernier, il s'est rendu sur la tombe du quartier-maître Ashley, dans une parcelle familiale située sur une colline de Virginie occidentale. Le capitaine et le père du marin ont dit une prière ensemble alors qu'ils plaçaient une marque de la Marine près de la tombe. Ils se sont embrassés. Puis, le capitaine a laissé une dernière offrande - son étoile de commandement, enterrée dans la terre. » Sinon à lire “COMMAND INVESTIGATION OF THE APPARENT SUBMERGED GROUNDING OF USS SANS FRANCISCO SSN 711” https://topex.ucsd.edu/pub/sandwell/sub_crash_2/uss_sanfrancisco_sub.pdf
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Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante
ARMEN56 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Je mets cela ici , tombé dessus par hasard Speak & Sea Lexique illustré du naval de défense Illustrated glossary of naval defense https://www.ecole-navale.fr/sites/default/files/spipdoc_file_16526.pdf -
@g4lly "MN et aux industriel amis" ; pour NG, çà c'était avant .... "Si on ajoute les délire politoco-politique de "mutualisation" pour faire donner des gages à on ne sait qui .." alors là complément d'accord ! @Fusilier "Ben qu'un concept soit aussi "fermé" et ne permette pas de changer la configuration" ; On peut changer de conf mais avec une ficelle la patte , celle le devis de masse (ddm) . Dans l'évolution du devis de masse , on a ce qu'on appelle en jargon DGA/NG la marge M4 qui est celle de l'évolution entre le DCC début de vie et le DCC fin de vie ; et bien on a pas tant que çà de marge sur l'évolution du devis de masse ainsi que sur le KG d'ailleurs pour être au vent de la bouée des critères de stab.
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Donc un mont sous marin non signalé, ceci dit vu les antécédents USN surface dont collision DDG ; peut on exclure en cause participative des soucis RH ; fatigue , problème de management , entrainement…etc ??
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Perso j’essaie de comprendre et d’argumenter mais là, je n’ai pas les billes ...on ne sait pas tout . Sinon , je suis sûr et certain que les personnes ( étatique ou industrielles ) impliquées dans le suivi des études FREMM ne sont pas des imbéciles Je pense aussi que si G4lly avait fait partie de l’équipe intégrée FREMM de bout en bout , pas sûr que ses propos, forcement écoutés, eurent changé malheureusement quoique ce soit au design final du navire actuel. J'ose la règle des 5C ; Complétement Con mais C'est Comme Cà Plus sérieusement , oui des études comparatives Mica VL/A35 ont été effectuées
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@clem200 On les place où ces 16 missiles ? et on en a déjà parlé On a des mesures conservatoires presque transparentes en terme d’exigence transverses ( celles jamais réalisée des FLF par ex ) et d’autres qui ne le sont pas, celles liées aux impacts longueurs des tranches de compartimentage qui implique tout le reste en effet dominos Le navire doit répondre aux exigences EMM + respect cout de la DGA ( essorage ) + compromis , tout en restant dans les clous ; déplacement , vitesse , autonomie , stabilité à l’état intact et après avarie . Dans le cahier des charges EMM, certaines exigences sont soumises à l’analyse de la valeur dont nombre de missiles en qté embarquée ( auto défense ou MCDN ) selon critères mini/moyen/maxi. En fonction cout le juge de paix DGA tranche et l’industriel boucle son design On peut penser que 48 missiles ne passaient pas dans l’enveloppe budgétaire d’où le 32 et une organisation tranche B et C en conséquence , Sur la vue d’artiste d’avant projet les 16 derrière le canon étaient optionnels je crois
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@Fusilier "Et ça pourrait être taxé de "défaut de conception" ?" pour quelle raison ? @BPCs "ne permettrait-il pas une version à 40 Sylver, avec 3 octuples Sylver disposés parallèlement au grand axe du navire plutôt que perpendiculairement ? faut voir la place des volumes techniques que cela prend en dessous des VLS
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Confirmation que les transducteurs source émission doivent baigner dans l'eau dans une enveloppe acoustiquement transparente
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@Snapcoke "Je me permet de te poser une question, les plan des sous marins, il y en a dans les sous marins ? Parce que au finale il ne peuvent faire aucune réparations extérieur !? Et même intérieur cela doit être compliqué" je déporte réponse ici Les bords disposent de livrets navire avec tous plans et indications nécessaires à la conduite opérationnelle et intervention d’un niveau technique bord et soutien base arrière. Les grosses interventions externes internes sont du domaine de l’industriel avec coordination NAVSEA/bord à partir de plans de confection de détail confidentiel industrie S’il s’agit de remplacer les coques de ballasts avant à priori déformées selon les quelques infos presse Çà pourrait ressembler à çà ; on distingue bien la coque épaisse demi-sphérique et le maillage du ballast situé devant
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Pour les intéressés de l'USS Connecticut, sujet également suivi en Marine américaine SEAWOLF ; y a même un gars qui s'est pris une suée à exhumer un plan rarissime du soum pour localiser le ballast avant déformé par le choc dit on . Sinon ben parait que y aurait pas de dock à GUAM... Aller bannette ; un 4 à 8 demain matin