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Tout ce qui a été posté par ARMEN56
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[Russie] Marine Russe - VMF (sujet général)
ARMEN56 a répondu à un(e) sujet de Francois5 v2.1 dans Asie / Océanie
On devine une coque en composite , c'est bien le cas ? -
[Russie] Marine Russe - VMF (sujet général)
ARMEN56 a répondu à un(e) sujet de Francois5 v2.1 dans Asie / Océanie
A une époque où de nombreux capital ship étaient à un safran ,il semble que le design 2 safrans du Bismarck découlait en partie du concept triple hélices - 2 safrans relativement rapprochés de part et d’autre du disque propulsif de l’hélice central En terme de vulnérabilité cette proximité des mèches Bd et Td expose les mécanismes de l’appareil à gouverner dans son ensemble ; en cas de frappe latérale sur l’arrière , neutralisation coté exposé et dégats collatéraux côté opposé et forte probabilité de manoeuvring HS . https://www.navalengineers.org/SiteCollectionDocuments/2008%20Proceedings%20Documents/ASNE%20Day%202008/BISMARCK.pdf. Ces multiples aspects d’avaries de combat n’ont certainement pas laissé insensibles nos ingés du STCAN d’après -guerre puisque tous nos navires de premier rang sont restés à un safran jusqu’aux années 90 . Par Ingés du STCAN de l’époque je pensais aux pères de l’hydro française dont Messieurs BRARD et BARRILLON ….et puis on a reconduit un concept qui fonctionnellement donnait entière satisfaction ; avarie de barre majeure rarissime , pas eu connaissance de rupture de mèche par sur nos escorteurs , croiseurs et PA CLEM En tout cas , la tendance des nouvelles frégates russe est à un safran alors que par ailleurs on voit la généralisation à deux safrans et donc ce point pose toujours question et fait débat . A signaler que les safrans unique dans l’axe sont exposés à la vitesse navire et pas à celle du sillage d’hélice qui est supérieure de 15 à 20 % d’où risques accru de cavitation des safrans doubles cf cas des DDG 51 et plus encore si on ne respecte pas la règle empirique des 30 ( la vitesse en nds + incidence safran en dgr doit rester < à 30 ) -
[Russie] Marine Russe - VMF (sujet général)
ARMEN56 a répondu à un(e) sujet de Francois5 v2.1 dans Asie / Océanie
Visiblement , il ne s’agit pas d’une tendance générale chez les russes . Le projet 20380 lors mise en eau sans voute et un seul safran Le projet 22350 en construction avec une voute et un seul safran Je dirais que la voute est liée à la faible pente LA et au diamètre des hélices ; meilleure alimentation en eau des hélices et donc leur rendement , maitrise des jeux de coque hélices/structure ( limitation des pulsations de pression et des niveaux vibratoires qui en découlent en réponse structure ) Nos navires mili étaient à un safran ( dogme ? ) jusqu’aux FLF et CdG ( sadrap et staf ) , on voit aussi un seul safran sur des Méko. Peser avantages et inconvénients des solutions1S/2S dont facteur cout….pour mémoire le Bismarck avaient deux safrans -
A ses superstructures reluisantes on dirait que la 612 sort d’IPER sauf que sous la bande noire on devine une présence de macro-salissure assez développée et forcement de la conso GO en plus ….bizarre !
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Non çà n'est pas du bricolage ..j'en suis certain , ces Frégates ont été livrées avec ces butées et le soucis étaient de bien les régler avant de les souder,d'autant que les dimensions des ancres AC14 ne sont pas toujours rigoureusement au mm .... Sur les frégates françaises , les ancres battaient par gros temps ; des saisines complémentaires avec boites à ressort d'amortissement de chocs avaient été mise en places , l'écubier avait aussi été agrandi ....il me semble que le pb persistait plus ou moins d'où les butées sur les sister-ship marocaines.
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Tiens du retex Floreal ; ici les ancres sont bloquées à leur poste de repos par des butées soudées à la coque en extrémité des pattes. Sur les Floréal les ancres cognaient dans leur écubier lors des enfournements , car ancres relativement basses sur l’eau ……Ces butées n'existent pas sur les FS françaises
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Un mécanicien a filmé le décollage d’un F18 Hornett depuis l’USS George H. W. Bush, un porte-avions à propulsion nucléaire déployérécemment dans le Golfe Persique. Avant que l’avion de chasse ne décolle et parte en mission, le mécanicien vérifie que tout est OK sur l’appareil. http://www.zap-actu.fr/2014/06/22/le-decollage-dun-f18-dun-porte-avions-vu-par-un-mecanicien/
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Actualité, principales commandes et MCO du navaliste Naval Group ex-DCNS/Thales/Piriou/CMN
ARMEN56 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Dans mon post 560 de ce même fil j’évoquais un changement de poste très important à DCNS dans la division sous marin SMA cf lien de M&M http://www.meretmari...ngent-de-postes Rien ne va plus car « Le marin » d’aujourd’hui nous apprend que Monsieur Dambricourt récemment nommé vient d’être débarqué ….en coulisse on parlerait même d’un licenciement pur et simple. Mauvaise image ….dans une des branches militaro-industrielle ( programmes nationaux et export ) les plus lourdes …. -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
ARMEN56 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Au sujet des LHD ; les essais sont faits pour cela justement , déverminer les installations et traiter les défauts de jeunesse divers et variés. On a pas tout bon du premier coup , tous les programmes sont confrontés à ce genre de soucis , en principe les société de classification sont payées pour éviter les gros avatars de conception....reste ensuite les standards chantiers réactualisés par les retex de moins en moins alimentés par les pertes de compétences ici ou là , un mal qui ronge..... -
[Russie] Marine Russe - VMF (sujet général)
ARMEN56 a répondu à un(e) sujet de Francois5 v2.1 dans Asie / Océanie
ce navire "rescue" doit forcement avoir du positionnement dynamique DP2 ; on voit les marques des 2 thrusters sur l'avant , rien sur l'arrière ce qui suppose des actionneurs propulsifs azimutaux de type PODs et donc probablement une prop elec .... -
USS "Oriskany" http://www.darkroastedblend.com/2008/05/shipwrecks-sea-disasters.html
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J’ai évoqué le RPB33 parce qu’il est « seaprouven » et qu’il semble rentrer dans les caractéristiques enveloppes de la DF 48 … Qqes chiffres sur la DF48 glanées ici et là « La DF 48 ARAFENUA est la seule de ce type, construite chez COUACH chantier d'Arcachon, elle a été lancée le 25/09/1992 Cette vedette déplace 105 tonnes à pleine charge. Longue de 32.28 m, large de 6.48 m 2 m de tirant d'eau, elle est armée d'une mitrailleuse de 12.7 Elle est propulsée par 2 diesels Detroit-GM 16 V 92, 2 hélices pour 2200 Cv de puissance Son autonomie est de 2850 MN à 16 Noeuds Effectif : 12 membres d'équipage » Ceux de la RPB33 http://www.raidco.com/construction/vedettes/vedette_rpb33.php Je sais bien ……appel d’offre européen … ceci dit l’idée d’une consultation chantiers locaux dont CNPS qui était une filiale Piriou ne serait pas à exclure. http://www.cnps.pf/presentation.htm http://www.technimarine.pf/ Resterait le financement de l’opération ….; s’agissant de lutter contre les trafics clandestins en tout genre ; pakalolo , viande tortue , langoustes … etc pourquoi pas un co-financement du territoire ? Ou alors on pioche dans la fortune personnelle de Gaston Flosse avec l’appui de son « hémisphère gauche » Oscar Temaru son ex-ennemi et néanmoins retraité douanier de son état !
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Ukraine II
ARMEN56 a répondu à un(e) sujet de Akhilleus dans Politique etrangère / Relations internationales
Article paru dans le "Marin" du 13 juin « Ukraine Le réveil de l’ours russe L’actuelle crise ukrainienne est la plus grave en Europe depuis la guerre en ex-Yougoslavie. Avant d’aborder plus en détail les aspects de cette crise, un rappel historique s’impose. Analyse. L’Ukraine, de tradition orthodoxe slave, est le berceau de la civilisation russe avec Kiev pour capitale. L’Ukraine indépendante n’a existé que de façon épisodique : de 1648 à 1654, de 1917 à 1920 puis à partir de 1991 avec la fin de l’URSS. Il est donc difficile de parler d’une antériorité historique de la nation ukrainienne. La Crimée n’a été rattachée qu’en 1954 à la République socialiste d’Ukraine par Nikita Kroutchev, qui y avait passé son enfance. Or, l’URSS étant entièrement dirigée par Moscou, ce sentimental rattachement administratif ne signifiait rien à l’époque. Il posera uniquement problème à la fin de l’URSS, lorsque la Russie s’est retrouvée dans l’obligation de louer à l’Ukraine ses bases de Crimée. POUTINE VEUT RECONSTITUER L’URSS La population de Crimée est russophone et la flotte russe y est stationnée : pour la Russie, la Crimée est russe. Elle l’a d’ailleurs toujours chèrement défendu contre l’envahisseur (France, Angleterre, Turquie, Allemagne nazie, etc.). Elle ne rendra donc pas la Crimée, malgré les déclarations du nouveau président Porochenko sur l’Ukraine unie et indivisible. D’autant que la zone économique exclusive de la Crimée s’étend sur les champs d’hydrocarbures de la mer d’Azov, devenue un lac russe. Les opposants ukrainiens soutenus par les occidentaux ont réalisé leur coup d’État pendant les derniers Jeux olympiques. Ils ont ainsi bénéficié du répit olympique, espérant que cette période de léthargie russe durerait jusqu’à la réunion du G8 à Sotchi les 4 et 5 juin. Et en pariant sur le fait que lors de cette réunion, la Russie, en hôte courtois, accepterait le rapprochement entre l’Ukraine, berceau de la nation russe, et l’Otan. Pour la Russie, c’est un casus belli. Mais Vladimir Poutine n’a pas attendu le G8 pour réagir. Il a récupéré manu militari, en 48 heures, ce qu’il estime être une terre russe (la Crimée). Et la menace russe sur l’Ukraine a bloqué toute intervention occidentale dans cette même Crimée. La Russie a alors été bannie du G8, sans que cela trouble le sommeil de Vladimir Poutine. Dès que la Crimée est redevenue russe, Kiev, en représailles, y a réduit de 90 % l’approvisionnement en eau douce. Ce fait a été passé sous silence par les médias occidentaux car touchant les civils. Un traitement dissymétrique de l’information qui ne fait que renforcer la détermination russe. Le renforcement de la flotte russe de la mer Noire s’est ensuite accéléré (30 nouveaux navires en 2020 dont six nouveaux submersibles d’attaques en 2014-2015, des frégates, etc.) avec un budget de 1,7 milliard d’euros selon le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou. Des bombardiers Tu-22M y seront également déployés. Le projet pharaonique du pont au-dessus du détroit de Kertch entre la Russie et la Crimée a, de son côté, été réactualisé. La Crimée sera donc reliée par voie de terre à la Russie. Le président Poutine veut reconstituer, peu ou prou, l’Union soviétique sous le drapeau russe, c’est son but depuis sa prise de pouvoir. Il ne s’en est d’ailleurs jamais vraiment caché depuis son deuxième mandat. Il a besoin pour cela d’une Russie riche et incontournable. Les ressources énergétiques russes sont le moyen de sa politique. Pour lui, la fin justifie les moyens, tous les moyens. La signature, le 30 mai, d’un accord de libre-échange entre la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie n’est qu’un pas de plus dans cette progression. Il reste quatre grands États à absorber (l’Ukraine, l’Azerbaïdjan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan) afin de reformer le glacis défensif autour de la Russie. Les autres ex-républiques soviétiques (pays baltes, Géorgie, etc.) ne sont que de petites surfaces à l’échelle du globe. UNE POLITIQUE CYNIQUE ET EFFICACE Sur le plan énergétique, la Russie alimente l’Europe, la Chine et, bientôt, le Japon. Elle concurrence de fait les monarchies wahhabites qui observent aussi que Vladimir Poutine s’est rapproché de leur ennemi juré, l’Iran, qui forme avec l’Irak et la Syrie le triangle chiite. La Crimée lui permet donc de bénéficier d’une base avancée, l’autre avant-poste russe en Méditerranée étant le port militaire de Tartus en Syrie – d’où le soutien russe à Bacher Al Assad. Certains dirigeants européens commencent à comprendre que l’ours russe est réveillé. Les années de faiblesse de la perestroïka et d’Eltsine sont révolues. Si la crise ukrainienne entraîne un refroidissement dans les relations avec la Russie, cela changera peu la politique russe, qui est plus cynique et fatalement plus efficace. Vladimir Poutine s’évertuera à jouer le rôle du repenti pour calmer temporairement le jeu avant de donner un autre coup de patte sur la carte. La diplomatie américaine est très engagée contre la Russie mais elle hésite à sanctionner les pays alliés qui lui vendent des armes, comme la France. Actuellement, la seule arme occidentale est de ralentir la construction du gazoduc russe Southstream, qui contourne l’Ukraine par la mer Noire. Or ce gazoduc à destination de l’Europe est aussi financé par l’italien ENI et à 15 % par EDF. Les projets concurrents Nabucco (soutenu par des Américains et des Européens dont GDF) et Transadriatic Pipeline (Statoil et E.on) sont toujours à l’état de projet. La diversification d’approvisionnement en gaz de l’Europe vis-à-vis de la Russie ressemble à un voeux pieu. Poutine a joué plusieurs coups d’avance L’Europe devra rapidement payer les 4 milliards de dette ukrainienne à la Russie pour offrir la paix civile à court terme au président Piotr Porochenko, qu’elle soutient. La Russie éloignera ses troupes et rouvrira les robinets de gaz avant l’hiver. En effet, dans un pays froid sans chauffage, un gouvernement tombe aussi vite que la température. Le calcul russe est simple : si l’Europe veut (temporairement) l’Ukraine, elle paiera la dette ukrainienne. L’Europe fanfaronnera en récupérant dans son giron un pays troublé et exsangue. Le peuple ukrainien sera fatalement déçu des promesses intenables d’une Europe que la Russie sait affaiblie et jugée moralement décadente. La Russie continuera à soutenir l’activisme pro-russe. Il sera nécessaire que l’Europe réalise un vaste plan Marshall pour l’Ukraine sur des décennies. Dans le cas contraire, au bout de cinq à dix ans, l’Ukraine, ruinée et en recherche de soutien, finira par élire un nouveau gouvernement pro-russe. La Russie se présentera alors avec paternalisme (et des milliards de roubles) comme le chantre du panslavisme et l’annexera. La stabilité de sa dictature grise permet aujourd’hui à Vladimir Poutine d’envisager de tels objectifs à long terme. Jouer plusieurs coups d’avance, comme aux échecs, est un trait de caractère « asiatique » des russes, méconnu et incompris des occidentaux. Ceux-ci, élus au jeu des chaises musicales, ne peuvent que réagir via des coups médiatiques et non agir dans la durée. Un pays asiatique, qui se projette aussi sur le long terme, étudie avec intérêt la réaction ou plutôt l’absence de réaction occidentale face à la Russie. Ce lointain pays qui a soif de ressources est la Chine. Mais ceci est une autre histoire. Pascal FRANCQUEVILLE » -
Je verrai bien un RPB33 ou similaire comme modèle de remplacement ..cout estimatif 2.5 à 3 Meuros ?? http://www.ufast.fr/raidco-marine-et-ufast-lancent-un-nouveau-modele-de-patrouilleur/
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l'antenne tourne à une fréquence de 1 Hrz ( 1t/s) et, oui ; l'axe moteur de rotation n'est pas dans l'axe de la base de la coiffe pyramidale....
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[Russie] Marine Russe - VMF (sujet général)
ARMEN56 a répondu à un(e) sujet de Francois5 v2.1 dans Asie / Océanie
"Ce n'est pas tous les jours qu'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) vient au secours de plaisanciers en détresse, surtout quand il s'agit d'un sous marin russe de la classe Oscar..." http://www.actunautique.com/2014/06/un-sous-marin-nucleaire-russe-au-secours-de-plaisanciers-en-detresse.html -
Un violent coup de "maramu" ?? http://www.fleuraustrale.fr/maramu.html plus houle forte ; de celle qui érode et donne un profil de dentelle au récif , houle qui passe au dessus de la barrière , plus courant , + marée même si léger marnage + nuit..... La vedette ainsi échouée à été ballotée et drossée sur les coraux acérés .... J'ai vu à Rangiroa des blocs de corail de 10 tonnes et plus décollés du récif après l'ouragan de 1982 , ok c'est un extrême mais qqfois çà remue à ne pas mettre le nez dehors !
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Ce genre d’évènement de mer arrive parfois même en des lieux très fréquentés et hyper balisés que sont les entrées de port , les quelques caillasses des passes ouest ou sud en rade de Lorient ( errants et potée du beurre) voient encore s’échouer les chalutiers.... Ici Tikei ( point bleu) c’est un coin paumé dans l’archipel des Tuamotus sur l’extrait de la zone maritime site SHOM , pas de ref de carte de l’atoll !? Par ailleurs le site ci-après évoque des relevés hydrographiques « spatioposition » début des années 2000 effectués par la MOP dont Tikei , Début des années 80 , deux bâtiments hydro était affectés dans le pacifique ( La boussole et l’Estafette) toutes deux armées d’une drome spécifique - vedettes hydros - bref de ce coté y avait encore du maille et tout n’est peut-être pas encore terminé ? http://www.shom.fr/fileadmin/SHOM/PDF/02-Produits/Annales_hydrographiques/Annales/AH775/AH-775-MOP.pdf. Une enquête doit être forcément en cours pour déterminer les circonstances de l’échouage , en tout cas que des dégâts matériels …et donc classé « accident grave » plutôt que « accident très grave » selon code IMO évoqué en annexe A du bilan annuel 2013 du BEAMER dont le gros des stats en ce domaine attribue les responsabilités aux facteurs humains et/ou soucis techniques . http://www.beamer-france.org/publications-annuelles-fr.html Question ; Le point culminant de l’atoll est à 3 m , si très gros temps et hauteurs de vagues de 5 à 6 m et plus ,sur une barcasse basse sur l'eau , le radar de nav peut-il bien voir l’atoll ?
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Yes c'est la bonne époque ; ici deux affuts de 305 de la tourelle arrière du "Dreadnought" ; photo prise à l'époque de l'ASA , tourelle en butée d'angle de battage vers l'avant.....
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En bascule sur les "patates" du platier ....tous les appendices de coques ont dû prendre un sacré coup ; chaises , lignes d'arbres , safrans ...coque en plastique composite probablement poinçonnée .... bref du gros boulot en perspective sauf si estimée HS par les experts !
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Presque …carcasse du croiseur russe Murmansk échoué sur le littoral norvégien ….j’ai compris que la zone abritée du TIRPITZ n’était pas très éloignée Le Murmansk a été déconstruit sur place l'année dernière après des travaux de terrassement pharaoniques http://maitres-du-vent.blogspot.fr/2014/02/la-demolition-du-croiseur-russe.html
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Volume des personnels embarqués sur navires/sous-marins
ARMEN56 a répondu à un(e) sujet de Skw dans Divers marine
Cette autre réflexion complémentaire ne me semble pas hors de propos dans ce contexte de réduction des équipages….. « La question identitaire du marin embarqué, à propos de la Marine nationale Dr Luc-christophe Guillerm Clinique Pen An Dalar 29490 Guipavas En embarquant à bord d’un bâtiment de la marine nationale, l’individu accepte implicitement de céder la place à deux dimensions identitaires distinctes de sa propre identité terrienne : l’identité de groupe et l’identité historique. Il rejoint une institution particulière et doit adhérer à ses lois et ses usages. Dans tout embarquement, il est nécessaire de distinguer deux aspects fondamentaux : le nombre de marins présents et la durée de l’éloignement. L’expérience relatée est celle d’un bâtiment de 800 marins parti six mois de la métropole. Elle n’est pas comparable avec un départ de 8 jours, très commun, à bord d’un aviso de 80 marins ou d’un patrouilleur de 25 marins. La question identitaire n’est pas la même. Les remaniements psychologiques d’une telle expérience mettent en jeu plusieurs acteurs : le sujet, les groupes, l’institution, et plusieurs dimensions environnementales : la séparation, les modifications sensorielles, l’équivalent de transplantation, le décalage spatio-temporel, les conditions de vie et le type de travail. Le stress à bord d’un bateau de la Marine nationale est de deux ordres : - le stress « chronique », permanent, routinier, stress de l’attente et de la séparation, lié à la longueur de certaines missions, aux contraintes quotidiennes de la vie collective (postes de 75 marins, bruits, sommeil difficile…) - le stress « aigu », avec la survenue , sur un fond de ritualisation quotidienne , d’évènements qui surprennent parfois le marin malgré la répétition quotidienne d’exercices de mise en condition : un début d’incendie, une alarme blessé, un hélitreuillage, un sauvetage en mer, un crash hélicoptère, des conditions climatiques difficiles… Au contraire d’un embarquement de courte durée, le marin ne peut faire l’économie de l’adaptation et de l’habituation. Huit jours de mer peuvent se gérer entre parenthèses, en attente , d’un retour ad intégrum quand le bateau retrouve le quai, et ne remettent pas en question l’identité du sujet. Quand on part plus longtemps, et donc souvent plus loin, il faut alors accepter plus ou moins consciemment de perdre une partie de son identité propre pour commencer à se fondre dans la dimension groupale. Elle est inévitable et de plus souhaitable. C’est le groupe qui sert alors de support identitaire et de prothèse compensatrice dans les moments où les repères matériels et affectifs habituels semblent trop loin. Le groupe représente alors la continuité et la sécurité, alors qu’il représente également une des principales difficultés d’adaptation (vie en collectivité, absence d’intimité, 75 dans un poste de 110m²…). Le marin s’identifie alors à un ou plusieurs groupes : le bateau dans son ensemble quand il est en escale, le groupe hiérarchique ou un service en mer, ou encore un groupe restreint de quelques marins. Les mécanismes de fonctionnement des groupes amènent à la projection vers les autres groupes des mauvais objets, à des phénomènes d’illusion groupale et à la création d’une vie groupale instituée, marquée par exemple par des traditions très fortes qui vont lier les membres du groupe. Le groupe fonctionne alors comme s’il était un individu, ne tolérant pas les écarts de ses membres ou les failles. Il est à la fois soutien lors des longues périodes de mer, permettant au marin d’éviter les trop longs moments de dysphories dépressives dûes à l’éloignement et à la séparation, et en même temps si exigeant que l’individu n’a qu’une seule possibilité, accepter toutes ses exigences. Ceci explique que la question identitaire du marin embarquant longtemps soit centrale pour le bon fonctionnement du navire. Les choses ne sont cependant pas si simples en réalité et l’individu fluctue habituellement entre l’acceptation soumise de n’être qu’un membre du groupe et les tentatives de réhabilitation identitaire indispensables pour conserver la sensation forte d’être avant tout un individu qui se sait unique mais qui reconnaît la nécessité de la compensation groupale. Après quelques semaines, l’équilibre se réalise, surtout si le groupe vit, c’est-à-dire n’est pas une simple entité inerte ballottée seulement par les flots et le vent. La vie à bord des bateaux de la marine nationale se distingue sans doute de beaucoup d’autres types de navires par une vie institutionnelle riche, de forte traditions et des objectifs modérateurs de stress : la mission du bâtiment souvent valorisante pour le groupe, l’impression d’aventure et de vivre une expérience hors du commun, le voyage et les escales. Dans ce contexte, l’identité du marin et l’identité du groupe doivent trouver des espaces communs et la dimension corporelle devient fondamentale. Le marin accepte une certaine emprise de l’institution sur son corps (obéissance, attitudes, uniformisation) et l’espace corporel est en quelque sorte le lieu de rencontre de l’individu et du groupe. Ce que le sujet comprend à son arrivée dans le groupe, c’est qu’il peut utiliser son corps pour s’exprimer, se montrer, se valoriser, tout en servant le groupe, et ceci est une extraordinaire défense face à l’acculturation qu’il vit brutalement lors de l’embarquement, surtout pour les plus jeunes. Le paradoxe est alors que le sujet défaillant est parfois amené à exprimer sa souffrance par l’intermédiaire de ce corps, et la pathologie fonctionnelle et psychosomatique représente un des grands modes d’expression de la plainte du marin. Plusieurs explications sont possibles : mise en valeur du corps, confrontation corporelle permanente, seuil de tolérance psychiatrique bas dans l’armée, expression émotionnelle retenue des marins, situation de transplantation, régression… Une autre hypothèse paraît pertinente : l’identité historique du marin. La profession de marin est une de celle qui possède la plus riche et la plus ancienne histoire. Il existe un lien presque généalogique entre les marins de tous les temps. Le marin ne s’est jamais plaint dans l’histoire, malgré des conditions d’existence extrêmement dures et pénibles , et cette caractéristique semble avoir traversé les siècles pour se retrouver chez la plupart de nos marins, quel que soit la branche. En fait, il existe un décalage culturel, inscrit dans une continuité historique, entre ce que dit le marin et ce qu’il ressent, qui semble à la fois une défense personnelle (se protéger de l’invasion de l’autre) et collective (ne pas contaminer le groupe). Cela n’empêche pas les plaintes d’insatisfaction, comme ont pu nous le révéler des entretiens aléatoires lors de cette campagne de six mois et lors d’autres embarquements: le marin est et a toujours été, qu’elle que soit le type de marine, un être ambivalent, appréciant sa condition et le voyage, tout en se plaignant de la séparation et du mode de vie, souvent sans en faire part autour de lui pour ne pas contaminer le groupe. La grande majorité des marins en difficulté psychologique relataient un ou plusieurs évènements significatifs dans les semaines précédant le départ ou durant la campagne (mésentente conjugale, maladie, décès…). Il s’agit d’une des grandes caractéristiques de cette situation embarquée de longue durée : l’impossibilité pour l’individu de gérer un problème ou un événement survenu à des milliers de kilomètres, dans un autre espace spatio-temporel, avec un vécu de culpabilité et d’impuissance, qui amènent bon nombre de marins à ne souhaiter recevoir que des nouvelles positives durant leurs campagnes. L’identification au groupe (ou à un sous-groupe) ainsi que le caractère recouvrant et protecteur de l’institution, permettent à l’individu de vivre une expérience jugée plutôt enrichissante, et dont, en tout cas, quelques années plus tard, ils conservent un souvenir positif, malgré les difficultés. Dans certains cas, le débarquement est alors un moment difficile, source d’une crise identitaire à la dimension de la forte identification groupale et institutionnelle , d’autant plus que les embarquements ont été nombreux. Le groupe de vie terrien lui est parfois étranger, les habitudes se sont prises sans lui pendant si longtemps, le débarquement laisse un sentiment de vide. Les décompensations dépressives sont fréquentes, mais la crise est souvent compensée par une sorte d’addiction au souvenir, mêlée de profonde nostalgie, avec participations à des associations d’anciens marins et commémoration ritualisée du souvenir »- 3 réponses
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- ressources humaines
- personnel embarqué
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(et 2 en plus)
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oui....."le Scorff" avant son entrée dans le bassin 3 pour expertise puis dans la grande forme pour refaire son avant.