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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Quand tu connais les liens très étroits entre les services Russes et l'Eglise orthodoxe, ce n'est pas surprenant.
  2. Dans un de tes 5 messages... @dzf Gigantesque soupir. A tu fais un minimum de recherche avant d'écrire cette énormité sur les Ceasar outre des délires géopolitiques ? Luchaire, connais pas, munitionnaire historique de l'artillerie français, qui depuis décembre 2021 se fait appeler Nexter Arrowtech : https://www.nexter-group.fr/actualites/nos-dernieres-actualites/nexter-devoile-nexter-arrowtech-sa-nouvelle-marque ? C'est lui qui produits les les obus de 155 mm en France. Pour les Ceasar, l'obus explosif standard depuis les années 2010 est le LU 211HE. Les charges de poudre sont eux fabriqué par Eurenco Bergerac. L'artillerie occidentale est faite pour être interopérables, des obus allemands, suédois ou américains peuvent être tirés par les Ceasar, ce que ce fait certainement avec ceux envoyés en Ukraine, et les pièces de ces pays peuvent tirer des obus français. Il y a des fils sur le sujet dans le forums. Maintenant, essais de réfléchir à deux fois avant d'écrire n'importe kawak. @olivier lsb Merci d'avoir relevé cette absurdité. Boulot de nuit, je lit en diagonale maintenant.
  3. C'est une décision rationnelle, si on admet que l'OTAN était un narratif. En revanche, ce n'est effectivement pas cohérent de penser à la fois que VVP exècre une OTAN qu'il veut repousser aussi loin que possible, et en même temps tabler sur une faible réaction occidentale dans le cadre d'une invasion de l'Ukraine. L'équation se résout si l'on veut bien admettre que l'OTAN est agitée comme un épouvantail, sans qu'il ne s'agisse d'un réel repoussoir. La caste au pouvoir a investi une bonne partie de la corruption en occident (ainsi que ce qu'il restait dans le trésor Russe), à un moment faut être cohérent avec son narratif.
  4. De fait, c'était précisément une de mes conclusions, et je rejoins les propos de @Ciders: "je pense que la connerie en matière géopolitique est tout aussi souvent la règle que les décisions mûrement réfléchies". Et les Russes n'en sont pas exempts au cours de leur histoire: pour ne citer qu'eux, Barbarossa fut un désastre par aveuglement au sommet (pas par défaut de renseignement terrain) et Able Archer / opération Ryan faillirent être les débuts d'une guerre nucléaire en 73, en grande partie du à une faiblesse de l'analyse du renseignement politique. C'est à mon avis ce qui s'est passé pour l'Ukraine. Tu me réponds @Akhilleus que les raisons que je donnais suffisaient pour expliquer un conflit gelé (moins vrai pour la perspective d'une Ukraine qui réarme, mais passons). J'achète sur le fond, mais ça ce sont tes conclusions, bien aidées en cela par 120 jours de recul. Outre la perspective d'un renforcement à terme de l'Ukraine, il est très permis de penser que la Russie a tablé sur un effondrement qui n'est jamais venu au premier choc. En cela, j'y vois une erreur majeure d'analyse et donc une connerie géopolitique totale. 20 kWh d'énergie pour 1 litre de coco (qui en fournira moins de 50% en retour) Sachant qu'il t'en faut environ 17 kWh en électrique pour 100 km... Et tiens d'ailleurs au fait, elle est produite comment l'électricité en Allemagne ? Sont marrants chez Porsche à vouloir valoriser leurs erreurs stratégiques. Fin du HS.
  5. Pourquoi cette opération militaire ? C'est très logique au final et il y a plein de raisons. Les raisons rationnelles: - La Russie a envahi la Géorgie en 2008 et de facto annexé des territoires. Pour à peu près aucune conséquence en retour - Bis repetita avec la Crimée. Les sanctions de l'époque les plus mémorables ? Un embargo sur la viande qui ferait aujourd'hui doucement rire. Donc aucune conséquence. - S'en suit un conflit dans le Donbass, que Poutine gèle au moment opportun, juste avant la présidentielle US (à l'époque, Clinton avait encore ses chances). Pas impossible que la Russie ait préféré se concentrer sur l'influence des élections américaines, sans insulter l'avenir en ne prenant pas la responsabilité d'un conflit ouvert avec l'Ukraine. Chacun connait les convictions anti-Russe de Clinton, et à l'opposé inverse celles totalement conciliantes de Trump, et de façon ubuesque (l'interview conjointe avec VVP ou il dément devant la pertinence des renseignements de ses services...). On lui sert Minsk II avec la possibilité, si l'accord est appliqué, de neutraliser l'indépendance des provinces de Donetsk/Louhansk. Donc aucune conséquence sérieuse pour ce conflit dont la Russie aura tiré les ficelles du début à la fin. - Les occidentaux sur la période 2010/2020 sont profondément divisés, et étalent leurs états d'âme publiquement et politiquement. Pèle mêle: le Brexit, l'Amérique divisée sur sa scène intérieure comme jamais, avec tentative de coup d'état par un président en exercice, l'OTAN "en état de mort cérébrale", la dynamique d'intégration UE à l'arrêt, la Turquie en soutien à peine cachée de Daesh et qui achèvent de liquider l'héritage Kémaliste pour ériger un modèle de pouvoir basé sur un homme fort plus que sur des institutions (ie le modèle occidental donc). - La Chine qui avance de son coté, certes très prudemment, mais sans rencontrer de résistance sérieuse de la part des US: les archipels artificiels, les coups de force dans les eaux territoriales des pays faibles (Vietnam, Philippines..), reprise en main de HK avec 20/30 ans d'avance sur le plan initial. Et donc sans aucune conséquence. - Le pays est riche et redressé, il a des réserves, l'armée est réformée et entraînée (on le pensait tous au début en tout cas). - La Russie jouit d'une grande influence sur les opinions des occidentaux par ses opérations hybrides (Trump et le Brexit peuvent être en partie mis à son crédit, ce n'est pas rien). Elle exerce une influence considérable en Afrique et en Amérique du Sud, dispose d'une oreille très attentive en Asie. Les raisons émotionnelles ou fallacieuses: - Les occidentaux ont fait leur guerre injustifiée en Libye alors on va aussi s'arroger la notre. Est-ce que nos mauvaises guerre doivent justifier les mauvaises guerres des autres ? - Réunissons les trois Rous' dans Novorossya, c'est un même territoire même si aujourd'hui les frontières disent le contraire. - L'OTAN se rapproche mais on refuse d'admettre qu'on y est pour quoique ce soit et on préfère inverse la relation causale et justifier notre agressivité par cette expansion, plutôt que d'en faire la cause source. - L'Ukraine réarme et le temps nous est compté. La sympathie moyenne de sa population nous échappe depuis la Crimée et la guerre du Donbass. - Les occidentaux sont gays et décadents.... Malgré mon opposition totale à cette guerre, je défends la logique de la décision Russe d'entrer en conflit. Elle est parfaitement compréhensible dans un univers rationnel et émotionnel. A sa place, j'aurais fait la même chose et c'est un peu facile aujourd'hui de dire qu'on tombe des nues, face à un choix qui apparait de moins en moins évident et défendable à mesure que les jours passent. Et se référer à une espèce de motif top secret qui échapperait à tout le monde, c'est faire preuve d'une remarquable double-pensée. Si les Russes n'en pipent mot, c'est qu'à tout le moins, ladite raison me parait assez inavouable. Pour ma part, je pense que la connerie en matière géopolitique est tout aussi souvent la règle que les décisions mûrement réfléchies, qui elles sont des décisions dites mûrement réfléchies parce qu'après coup, on se rend compte qu'elles étaient pertinentes mais que sur le moment on savait très bien qu'on faisait un pari très incertain. Je suis totalement contre cette guerre car elle menace nos intérêts vitaux et en cas de victoire, ce conflit ouvre la dangereuse boite de pandore du retour des guerres de HI comme outils de règlement des contentieux politiques. Alors qu'on avait travaillé (en Europe) à justement ne plus y recourir, ou le moins possible. Moi ça me fait peur et je préfère 100 fois avoir tort en ayant eu une position qui contribuait à la paix et à la défense de nos intérêts que raison en donnant du crédit à la violence Russe, qui finira par nous atteindre. Ca ne m'empêche pas d'admettre qu'en logique Poutinienne, je comprends sa décision, même si je ne l'approuve pas. Il ne faut jamais oublier qu'une ambassade et son personnel, c'est un centre d'espionnage officiel. Faut oublier le coté diplomatique, ou alors revoir le docu de Lagache sur les négociations de Macron avec VVP, pour comprendre que la diplomatie qu'on attache parfois aux ambassades, en réalité, ne se pratique pas ou peu par l'entremise des ambassades. 70 personnels pour l'ambassade de Sofia, ce sont des réseaux qui tombent, des informateurs que l'on ne peut plus cultiver, des opérations compromises etc... C'est çà qui fait chier les Russes, pas le coté diplomatique. Au cas ou on ne l'avait toujours pas compris... les Russes ne veulent pas discuter pour le moment. Donc c'est larmes de crocodile pour les fonctions diplomatiques de l'ambassade de Sofia, une représentation Ô combien indispensable dans le règlement du conflit en cours...
  6. C'est vu et revu au cours de l'Histoire, c'est un soutien sous le seuil, c'est une façon de s'engager sans franchir un point de non retour. Pourquoi s'imposer des choix manichéens ? Quelle est la nécessité d'avoir une position claire et tranchée ? Maintenir le flou, y aller au bluff, c'est la soupe que nous sert VVP tous les jours: j'ai aucun état d'âme à ce qu'on fasse nous aussi de la méthode VVP.
  7. J'ignore ce que vaut cette reconnaissance implicite, car ce n'est pas le sujet de l'article. Il faut toutefois remarque que la phrase suivante met justement en lumière le fait que la Russie a tenté exactement la même chose, avec peu de succès puisqu'à la fin, l'interviewée dit que ce sont les peuples et non les puissances étrangères qui font les succès des révolutions. Après, quand on parle de soutien, faut voir de quoi il s'agit: entre une ONG financée par les USA qui imprime des flyers pour accompagner le mouvement, et les petits bonhommes verts de Crimée qui organisent manu militari le referendum sur l'indépendance, y'a un monde.... (Et ok pour la Crimée, même sans triche, on peut penser que les Russes auraient remporté les résultats à la loyal).
  8. J'entends, mais elle peut franchir Gibraltar ou Suez. La question n'était pas sur les accès à la mer noire mais sur la capacité à opérer une protection des cargos évacuant le grain pillé en Ukraine, depuis la mer Egée, au sortir des Dardanelles. Vu les nombreuses iles à proximité, j'ignore s'il existe un corridor d'eaux internationales ou si les Grecs peuvent légalement fermer cette mer par le truchement de leurs iles.
  9. +1 Rendez moi les duels @Akhilleus au 122 et @cracou au 155 ! Là les derniers posts sont un peu naz...is
  10. La Turquie profite pleinement de sa situation stratégique pour faire monter les enchères et son influence. Saisie d'un cargo Russe transportant du grain suspecté volé à l'Ukraine. C'est un vol d'influence Russe (arme diplomatique de la faim) par la Turquie, qui fera avancer son propre agenda avec les partenaires qui lui réclameront le blé en priorité. Pas sûr qu'à long terme ce soit une bonne nouvelle mais on ne peut constater que notre impuissance collective. Je me demande si en sortie de détroit des Dardanelles, les Grecs (pour le compte UE/bloc occidental) ne pourraient pas opérer des saisies similaires pour les navires que la Turquie laisserait passer. Après, j'imagine que la flotte méditerranéenne Russe veille au grain...
  11. olivier lsb

    [Rafale]

    Sale époque pour le mastic. Presque deux fois moins de temps pour sécher.... ==> je suis loin !
  12. Le coup du false flag est un grand classique et a d'ailleurs été tenté à plusieurs reprises par la Russie en février pour justifier l'entrée en guerre contre l'Ukraine. Autant là je suis un peu circonspect à ce stade, ne serait-ce parce qu'on a pas eu de démenti de Kiev (non pas à destination de la scène intérieure Russe, complètement verrouillée, mais pour les bailleurs de fonds occidentaux). Et il y a déjà eu des attaques Ukr sur sol Russe dans cette région.
  13. Et du coup c'était quoi leur postulat ? Autant Kiev, par la mobilisation générale, peut en théorie compter sur l'apport de troupes fraiches et de matériels occidental et envisager une contre-offensive à terme (ou essayer de s'en donner les moyens). Autant l'équivalent coté Russe, en l'état actuel des paramètres politiques (opération spéciale, pas de mobilisation, pas ou peu de Russes de Moscou/ St Pétersbourg dans la mêlée etc...) me parait difficile à envisager.
  14. Je te tombe dessus pour défaut flagrant d'originalité dans ton analyse C'est exactement ainsi (tournant vers Aout) que le patron des renseignements militaires Ukr présentait l'affaire début mai. J'achète également l'idée de ce tournant / contre-offensive vers l'été, le temps que les multiples abrasions de l'armée Russe dans le Donbass fassent effet. Après.... Ca n'engage que ceux qui y croient, venant d'un spécialiste du mensonge, de l'information et de la désinformation.
  15. Excellente interview parue dans Le Monde, d'une chercheuse de l'IFRI, avec une belle mise en perspective historique. https://www.lemonde.fr/international/article/2022/07/02/guerre-en-ukraine-le-nouveau-monde-multipolaire-voulu-par-la-russie-s-annonce-d-une-brutalite-extreme_6133061_3210.html
  16. Je ne sais pas si certains ont vu ici le doc de Guy Lagache, dont on a eu quelques extraits avec les conversations téléphoniques rapportées du PR et VVP. Les conclusions de Piotr Smolar (dont j'ai partagé plusieurs de ses articles rédigés pour le Monde) rejoignent en creux ce que j'ai pu dire ici à plusieurs reprises: foi aveugle dans ses capacités de persuasion, négligence des services Diplo (et peut être rens ?), ignorance des partenaires Européens, naïveté confondante etc...
  17. Je m'apprêtais à te le partager sans même l'avoir lu au préalable, et puis la politesse m'a été grillée par Ardachès. Vexé comme un poux, envahi par une mauvaise foi de niveau soviétique, je vous propose donc partager cet article comme si c'était la première fois, avec les photos
  18. Bon samedi à tous ! Commençons cette journée par ce qui ressemble très fortement au premier tir de BONUS documenté.
  19. Tout à fait d'accord, 70 personnels c'est énorme pour une capitale comme Sofia (no offence). À titre de comparaison, on a expulsé 35 diplomates russes de mémoire, mais faut voir la taille de la représentation russe en France. Pas une petite épicerie.
  20. Le monsieur en question est state senator de l'état de Virginie. Il n'a jamais siégé à Washington et n'a eu aucun rôle exécutif ou législatif au niveau de l'état fédéral Américain (uniquement au niveau de la Virginie). Il est un ancien militaire, devenu en quelque sorte l'équivalent d'un conseiller régional. C'est un parcours honorable mais ça n'en fait pas parole d'Evangile. Surtout quand on connait la propension du système Américain à favoriser les lobbying de tout genre par le biais du financement des campagnes, sans limitation de montant, ça laisse songeur. Surtout que le monsieur en question s'exprime sur un sujet de portée générale, qui ne le concerne pas directement dans le cadre de son mandat et dont il n'endosse aucune responsabilité exécutive ou législative. La communauté militaire Américaine est influente, mais loyale au pouvoir civil. Dans un autre registre, nous aussi on a eu les tribunes des généraux 2S. Quels enseignements fallait-il en tirer à part un machin qui a fait pschiit ? J'ai bien plus de considérations pour le coup de gueule de l'ancien CEMA Pierre de Villiers, à l'époque en fonction, s'il fallait capter des signaux faibles sur l'état d'esprit des armées. Ou de la démission de Mattis "Mad Dog" sous Trump.
  21. J'entends et c'est parfaitement raisonnable ce que tu dis. Mais l'exercice garde un aspect théorique qui ne peut pas aujourd'hui, dans les faits, être mis en pratique. C'est donc un exercice de style, purement académique. La Russie refuse toute idée de négociations qui ne concederait pas déjà toutes ses demandes. L'idée de savoir jusqu'où et jusqu'à quand armer l'Ukraine devra être posée, je l'entends aussi. Mais je n'ai pas l'impression du tout qu'on y soit arrivé.
  22. Non je t'assure, je te lis ainsi que d'autres et je questionne régulièrement mes biais. Je ne suis pas convaincu à ce stade, les décisions stratégiques prises en ce moment dépassent les seules considérations autour de délais de production. Y'a plusieurs échelles de différences entre micro information et macro décision. Oui le conflit des blocs, c'est un risque qui ne m'enchante guère. Mais citer à l'appui de cette démonstration la France qui aurait préparé la guerre pour imposer seule et de façon indépendante sa paix, ça me fait doucement rire. On a combien de jours de munitions et matériels en cas de conflit de HI ? Je crois que selon les estimations les plus optimistes, ça ne dépasse pas 1 mois au mieux. La question de blocs se posera immanquablement à nous car en cas de conflit sérieux, il nous faudra un partenaire de prêt bail de matériels. C'était déjà le cas pour l'Indochine et l'Algérie, et nous n'en n'avons toujours pas retenu les leçons parce que bien sur, on a le nuke toussa toussa et ça fera des miracles
  23. Je ne suis pas très inquiet pour le devenir des stocks de matériels de la première puissance industrielle militaire (oui c'est nous Européens, si l'on compte le nombre d'usines, systémiers et autres chantiers navals). Les stocks baissent mais corrélativement à la menace Russe par attrition: donc c'est un jeu à somme nulle et on aura les capacités de reconstituer plus rapidement que les Russes. On ne va pas arrêter des choix stratégiques en se faisant peur pour les quelques mois qui paraissent interminables sur la production d'un caesar, c'est pas comme çà que ça marche. Il n'y a que les US qui peuvent être durablement préoccupés vis à vis des capacités et stocks, concernant la Chine. Si ta question sur les enfants c'est pour m'amener sur le terrain émotionnel de la guerre c'est moche et c'est une boucherie, je rappelle aimablement et humblement que je n'ai pas décidé de cette guerre ni n'en maitrise la conduite actuelle.
  24. En fait, c'est le concept même de proposition qui est un peu hors sol. Ce ne sont ni les idées ni les envies qui manquent du coté des diplomates professionnels de tout bord. Inutile de faire des tribunes larmoyantes quand le seul mec en face qui pourrait faire quelque chose, ne veut rien entendre et dit tout et son contraire (ah finalement l'intégration de la Finlande et la Suède dans l'OTAN n'était pas un problème... première nouvelle). On arme l'Ukraine en flux tendu (c'est une des rares constantes rapportée dans tous les reportages de guerre ici partagés sur le forum) en espérant que cela conduise à une évolution de la position Russe sur le conflit. Et au moment où les bailleurs occidentaux estimeront que la Russie aura suffisamment évolué et se montrera disposée à discuter, on peut parier sur un sifflement de la fin de partie. Vu le peu d'enthousiasme ici rapporté à coup d'inflation US, de Scholz ou de Macron réticents à escalader, on peut penser que dès qu'un changement un chouille sérieux interviendra dans la position Russe, on en reviendra rapidement à de meilleures considérations diplomatiques. Mais de grâce, n'inversons pas les rôles de l'agresseur / agressé, ça commence à devenir lassant. Je constate que les opérations d'influence Russe ont toujours une certaine efficacité.
  25. Ni trois fois rien, ni impossibilité technique. Je ne sais plus quelle source avait fait une longue analyse expliquant, et ça se corroborait aux nombreuses vidéos partagées, que l'infanterie débarquée Russe était le parent pauvre des assauts (tactique, sous effectifs dans les APC/IFV). Sans aller jusqu'à dire qu'il y a bien eu 50% de mise hors combat (55 était l'hypothèse max que j'avais évoquée, et je pense que ça inclut DPR/LPR mais la réalité est surement moindre), le raccourcissement du front, la fusion / réorganisation des BTG et le changement d'approche ou l'assaut de mêlée est moins mis en avant qu'auparavant, permet à mon sens à l'armée Russe de continuer de progresser. En face, la résistance s'érode car l'Ukraine prend de plein fouet l'attrition, donc la résistance est moins vigoureuse également. On est dans le combat pour l'atteinte du point omega pour reprendre Goya. Ca n'invalide pas l'idée de progression Russe malgré ce que je décris, simplement, on est complètement en dehors des procédures et des classiques. C'est le chaos total, les Russes avancent comme ils peuvent, c'est moche et ça se passe pas comme la doctrine le prévoyait. Mais si en face ça faiblit, alors ça progresse quand même. Les rustines de part et d'autre pour combler les besoins de l'armée Russe sans décréter la mobilisation générale permettent d'acheter un peu de temps supplémentaire.
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