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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Et pendant ce temps là, l'OTAN vient tout juste de procéder à l'expulsion des "diplomates" espions Russes qui y étaient détachés. Mais restons en convaincus: c'est bien l'OTAN qui accroit son emprise et menace dans le plus grand secret les projets de la Russie, victime séculaire du complot occidental. https://www.bild.de/bild-plus/politik/ausland/politik-ausland/generalsekretaer-stoltenberg-in-bild-russen-spione-im-nato-hauptquartier-87766682.bild.html
  2. Si on ne commente assez peu voir jamais les déclarations télévisuels des principaux protagonistes Russes ou Ukrainiens, c'est quand même pour une bonne raison. Au moins Poedie frise ici le mauvais comique, mais l'intention n'est pas vilaine. En revanche je suis allé faire un tour sur le compte "rogerrabbitUA", sait-on jamais. Un classique bot/troll pro russe. Et pas vu un seul extrait de Solovyov en furie appelant à raser Karkhiv ou à redoubler de bombardement sur l'Ukraine
  3. Il y a eu cette nuit une grosse attaque de drones ukr sur Mozorovsk pas mal de spéculations sur les dégâts causés. L'inventaire des avions visibles quelques heures avant l'attaque : A suivre.
  4. 1. Donc avant guerre, chacun avait son marché, ses clients, ses habitudes et on ne se posait pas toutes ces questions et la Russie n'était pas un élément perturbateur. Dans le fond, je ne voulais pas dire autre chose. Je passe sur la Russie, grandeur d'âme Slave oblige, qui n'a pas arrosé le déminage Ukr: était-ce réellement conforme à leurs intentions ou n'en n'avaient-ils seulement pas les moyens, vu les distances et les difficultés de ciblage que ça induit ? Je ne leur attribuerais pas d'intention particulière, mais je ne me risquerais certainement pas à dire qu'ils ont fait une fleur sur le sujet aux Ukrainiens. 2. On peut réduire la guerre Russe en Ukraine à un battement d'aile de papillon pour les cours mondiaux. Il n'empêche que tu as beaucoup écrit sur les impacts sur le marché Européen et les décisions déstabilisatrices (mais explicables et rationnellement compréhensibles) des exportateurs et importateurs. A l'échelle du continent, plus vraiment un battement d'aile cette guerre. 3. Sans guerre, pas d'interdiction de SWIFT pour la Russie ni de perturbation en mer noir. Voilà pour les causes-conséquences. Après, peut toujours expliquer que c'est la décision technico-opérationnelle des occidentaux qui matérialise le blocage sur SWIFT (et les perturbations qui s'en suivent sur les cours) et non pas le franchissement en soit des chars russes de la frontière Ukrainienne. N'empêche que ce type de décision découle d'une analyse politique qui dépend d'autres faits dans la vraie vie: les occidentaux n'ont pas exclu la Russie juste par ennui, parce qu'ils s'emmerdaient ou par envie de s'amuser ou de se faire peur de façon divertissante. Ils l'ont fait à cause de la guerre déclenchée. 4. Je n'ai pas le détail des PVD dans la source, donc je serais plus prudent sur qui se cache derrière ces pays en voie de développement. Au départ, je répondais à ta remarque qui disait je cite "l'Ukraine a cessé d'exporter vers un tas de pays à la solvabilité fragile et aux affrètements douteux, piur expédier vers l'UE à la place". Démonstration faite donc qu'il n'y a donc pas que l'UE. Mais puisque tu insistes, deux autres documents à ce sujet: une carte des principales destinations et un log (au complet ici https://www.un.org/en/black-sea-grain-initiative/vessel-movements) avec les ports de destination et la ventilation des 32 millions de tonnes exportées par l'Ukraine dans le cadre de l'initiative ONUsienne sur le grain. Tu pourras constater une très grande diversité de destination, bien au delà de la caricature un peu facile de "l'UE vache à lait de l'agriculture Ukrainienne". 5. Je n'ai pas payé un seul KW/h à 1 EUR du KW/h, c'est vrai. J'ai pris plusieurs % d'augmentation sur l'intégralité de ma consommation, qui pèse en milliers de KW/h par an (je chauffe à l'électrique). Marché spot et prix linéarisé entretiennent une forme de relation, et c'est ce qu'on paye (entre autre) aujourd'hui sur l'énergie. Le marché spot ne donne pas le résultat final sur le marché des particuliers, je suis d'accord. Il n'en demeure pas moins qu'il donne des indications sur les perturbations à venir. Tu entretiens l'idée que la Russie n'y est absolument pour rien dans les désordres actuels. Tout étant correct et pertinent sur les détails micro-techniques, tes interventions éludent savamment la question politique de base: qui est responsable de ce merdier ? C'est l'Ukraine quand elle inonde et déstabilise le marché Européen, mais ce n'est pas la Russie qui a déclenché cette guerre et représente la seule bouée de sauvetage des pays pauvres
  5. C'est à se demander pourquoi l'Ukraine n'a pas exporté plus tôt vers l'UE, pourquoi tout d'un coup on lui a levé les taxes à l'import dans la zone douanière Européenne alors que dans le même temps, son coûts du transport via la mer noire prenait un sacré coup de chaud. Tu expliques économiquement et correctement, ce qui résulte d'une décision politique... Qui a elle-même ses origines dans le conflit déclenché par la Russie: effectivement, il ne faut pas confondre causes et conséquences. Tu peux expliquer 10 fois par le détail tous les micro événements technico opérationnels conduisant au report des exportations Ukr vers l'UE (au détriment des pays plus pauvres, qui se sont retournés contraints vers la Russie), ça n'enlève rien au fait que c'est bien la guerre déclenchée par Moscou, accompagnée du ciblage des infrastructures agricoles par Moscou, qui a conduit à cette situation. Expliquer que c'est l'Ukraine qui a saisi une "opportunité de prix" (la main invisible de Smith ?) et que les pays pauvres n'ont eu que la Russie pour se nourrir (qu'elle soit remerciée pour cette guerre), c'est fallacieux et inexact: Part des exportations par produit de base et en fonction de la richesse nationale Les pourcentages correspondent à la part des exportations totales de céréales vers les pays en développement et vers les pays développés via la route de la mer Noire "Jusqu'en juillet 2023, près de 33 millions de tonnes de céréales et d'autres denrées alimentaires ont été exportées dans le cadre de l'initiative céréalière de la mer Noire. [...] Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, la plus grande organisation humanitaire au monde, a également transporté du blé depuis les ports de la mer Noire. Jusqu'en juillet 2023, le programme a acheté 80 % de son stock de céréales à l'Ukraine, contre 50 % avant la guerre. Durant la période de mise en œuvre de l’initiative, plus de 725 000 tonnes de blé ont quitté les ports ukrainiens à destination de l'Éthiopie, du Yémen, de l'Afghanistan, du Soudan, de la Somalie, du Kenya et de Djibouti." Chaque fois que la Russie a fait quelque chose en Ukraine, s'en est suivi une hausse des cours. https://www.consilium.europa.eu/fr/infographics/ukrainian-grain-exports-explained/#:~:text=Jusqu'en juillet 2023%2C près,plus de 50 % des cargaisons. Sur d'autres infrastructures Ukrainiennes, quand Moscou ne veut pas taper, Moscou sait très bien s'abstenir: le si bien nommé gazoduc Brotherhood par exemple, toujours en activité.
  6. On poursuit le travail de documentation de combien ça nous coute les yeux de la tête de refaire de la souveraineté militaire et industrielle (spoiler alert: le terrestre coute quedal). Article dans FOB (accès libre) au sujet d'Eurenco. https://www.forcesoperations.com/chez-eurenco-lacceleration-sans-poudre-aux-yeux/ Je retiens les éléments suivants: - 3/4 de CA réalisé à l'export - Dupliquer la ligne Suédoise de poudre propulsive à Bergerac coutera 60M€ d'investissement, dont 50M financés par l'industriel et 10M par l'état. Ironie irresponsable de l'Histoire: c'est sur l'ancien site de production de poudre, ayant tourné de 1915 à 2007, que l'industriel va donc réinstaller une ligne de production. Ironie dans l'ironie, les travaux de démantèlement du site se sont terminés en 2021... - +170 recrutements sont prévus pour armer cette 2e chaîne de production. Sur l'actuel site de Bergerac, l'usine tourne 7/7. - Une 3e ligne est à l'étude, toujours sur les charges modulaires - Beaucoup d'innovations en matière de production et d'optimisation des procédés, avec pas grand chose. Un exemple donné très intéressant, à base d'imprimantes 3D, portant sur la production de la pâte d'allumage du tube allumeur de charge. Une volonté de « faire autrement » symbolisée par l’automatisation des chaînes, mais aussi par quelques bonnes idées portées par une poignée de techniciens audacieux et soutenues par la direction. - Eurenco fait partie des entreprises Françaises les plus subventionnées pour augmenter ses capacités de production. L'UE a consenti au total à 76M de subvention. ASAP s’avère in fine être un appui précieux pour l’accélération visée par EURENCO. Si la mécanique était dans tous les cas lancée, le dispositif européen permet d’éviter un passage chronophage et toujours un peu hasardeux par des prêts bancaires. « Si nous n’avions pas eu ces aides, nous aurions été obligés de décaler un certain nombre de sujets dans le temps pour avoir les capacités de les financer », souligne Yves Traissac. La conclusion de l'article, au sujet de laquelle je soulignais déjà il y a peu que moyennant subventions des investissements (donc une réduction des coûts fixes), un industriel jouit d'une plus grande souplesse pour adapter sa production aux demandes variables du marché. « Tous nos investissements sont pensés pour que, le jour où cette bulle disparaît, nous soyons encore rentables » [...] D’une part, il s’agit de répondre rapidement aux nouveaux enjeux d’accroissement de capacité et, d’autre part, il convient d’anticiper un retournement de tendance tout en confortant sa place d’acteur de référence dans la durée. Et éviter la rationalisation qui avait, il y a tout juste vingt ans, conduit à la création d’EURENCO. « Nous sommes une société de long terme, dans les bons comme dans les mauvais moments », estime Thierry Francou.
  7. Il y avait un volet énergie et production céréalière dans la citation. Merci, tout pareil. Surtout que la Russie a déjà démontré, avant même toute victoire sur l'Ukraine, sa capacité et sa volonté à s'en prendre au commerce des produits alimentaires (livraisons privilégiées aux régimes amis et obligés, après pénurie organisée en ciblant les infrastructures export et production de l'Ukraine).
  8. Si si les Russes veulent bien négocier, mais au préalable, il faut abandonner le plan de paix Ukrainien en 10 points. Quand on commence une négociation comme çà... Autant avouer qu'on n'a pas envie de négocier grand chose... "Russia is ready at any moment to negotiate a fair settlement of the Ukrainian conflict with the Kiev regime’s handlers based on existing realities and a balance of interests, but the only way out of the stalemate is if the West lets go of the Zelensky ‘formula,’ Russian Foreign Minister Sergey Lavrov said at a meeting with foreign ambassadors on the settlement of the Ukrainian conflict." Partager Tass comme source documentaire, un plaisir de fin gourmet. https://tass.com/politics/1770711
  9. Ce n'est pas moi qui le dit, mais tous les observateurs et intervenants un chouille compétents sur le sujet. Dans le rapport d'enquête n°1311 de l'AS publié juin 2023 sur les ingérences étrangères, on peut lire rien que dans le sommaire que "La Russie est la principale menace pour les démocraties occidentales en termes d'ingérence": Quelques-uns des intervenants auditionnés: Thomas Gomart (IFRI), Alice Rufo (DGRIS, MinArm), Nicolas Lerner (DGSI, actuel DGSE), Bernard Emié (précédent DGSE), Stéphane Bouillon (Secrétaire général SGDSN), Vincent Strubel (Directeur ANSSI), Gabriel Ferriol (Chef de service Viginum), même Arnaud Montebourg a été auditionné, et il est peu suspect de sympathie ou avare en paroles au sujet de l'influence Américaine dans nos affaires intérieures. https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/ceingeren/l16b1311-t1_rapport-enquete#_Toc256000154 Sarkozy avec les Mistral, la "régularisation cautionnement" de l'annexion de l'Ossétie et de l'Abkhazie en Géorgie, Fillon directement payé par l'état Russe (au conseil d'administration de Zaroubejneft, et pas pour y vendre des rillettes). La liste est longue, je ne pensais pas avoir des propos extrêmes en disant que la droite n'est pas dure avec la Russie. En définitive, c'était même un euphémisme. "Se concentrer sur les priorités de Moscou" qui répète que l'Ukraine doit être détruite ou mise au pas... "Des garanties de sécurité" pour la première (ou deuxième, mais à ce stade, on s'en fout) puissance nucléaire au monde ? Sans rire, de qui se moque-t-on ?? Faut-il encore développer ? C'est à peu près aussi pertinent que de répondre à son médecin après le diagnostic d'un cancer du foie "Certes c'est fâcheux docteur, mais je ne mets pas plus ma santé en danger car j'ai arrêté de fumer". C'est à la fois vrai et parfaitement hors sujet. Réduire l'analyse de la menace Russe à l'encontre de la France sur le seul exemple (qui fait dans le gros rouge qui tâche) du débarquement des chars sur les champs Elysées, c'est absurde, réducteur et ça entretient l'aveuglement général au sujet de la menace Russe, sur laquelle on écrit depuis 30 ans que la doctrine d'affrontement avec l'Ouest consiste justement à contourner la lutte armée. Que nous fassions cette impair, nous, qui ne sommes pas grand chose dans la machine d'Etat ou médiatique, dont acte, on s'en remettra. Qu'un ancien DRM, général en poste au moment du déclenchement du conflit, fasse cette confusion, c'est impardonnable. Surtout avec la profusion de littérature à ce sujet. Inutile de parler de chars, la menace est ailleurs. Un fil passionnant de Minic sur le sujet. C'est un euphémisme, qui ne peut être dissocié de la chose précédente que tu disais comprendre. On ne peut pas à la fois comprendre son propos réduit à la chose matériellement militaire, et en même temps faire le constat, un peu embarrassé, que papy semble un peu daté sur deux ou trois concepts stratégiques majeurs et historiques. Gabriel Attal, devant l'assemblée nationale De même, "si la guerre a évidemment un impact dans la vie quotidienne des Français", "une victoire de la Russie serait un cataclysme pour le pouvoir d'achat des Français", martèle l'ancien ministre de l'Éducation nationale. Ce scénario créerait "un danger direct pour notre sécurité alimentaire". "La Russie et l'Ukraine sont les deux plus grands producteurs de céréales au monde. Si la Russie prenait le contrôle des céréales ukrainiennes, elle serait libre de faire monter les prix comme bon lui semble en réponse à nos sanctions", détaille-t-il. "C'est aussi le risque de la panne énergétique généralisée", met-il encore en garde. "Nous avons réussi à tenir face au chantage gazier de la Russie. Mais si elle se trouvait en position de force après l'avoir emporté sur l'Ukraine, elle serait à même de déstabiliser encore le marché, avec à la clé des factures qui exploseraient encore plus pour les Français" La partie sur l'énergie doit faire allusion au fait qu'en temps normal (et aussi depuis le début du conflit, sauf au plus fort des attaques Russes sur les infra), l'Ukraine exporte pas mal d'énergie (gaz et électricité) en Europe. Ce qui serait donc à compenser en cas de victoire Russe et de contrôle des infrastructures. https://www.tf1info.fr/international/video-guerre-ukraine-russie-soutien-a-kiev-gabriel-attal-avertit-qu-une-victoire-russe-serait-un-danger-direct-pour-la-securite-alimentaire-en-france-2289195.html
  10. J'ai réécouté à ton invitation :) Mais je vais maintenir. Son discours a l'apparence de la modération, mais dans le fond que dit-il ? Deux choses qui me gênent énormément: - Il n'y a pas de menace Russe sur la France car les chars ne vont débarquer sur les champs Elysée. C'est extrêmement réducteur et un homme de son calibre ne peut pas être passé à coté des affrontements hybrides, de l'analyse Européenne des risques aux frontières et des menaces, du risque qui pèse sur l'agriculture Fr en cas d'annexion de l'Ukraine et des déclarations récentes du PR et de Lecornu à ce sujet. - Il n'indique pas que l'Ukraine doit gagner ou la Russie perdre, mais simplement que celle-ci doit être en "position de force pour discuter parce qu'il faudra discuter avec la Russie". Textuellement, c'est difficile de ne pas être d'accord, mais sur le fond, ça veut bien dire la chose suivante: on fera le minimum syndical pour pas que vous vous effondriez, et on aimerait bien que vous discutiez le plus tôt possible et actez l'amputation du Donbass et de la Crimée. Il ignore aussi au passage le refus catégorique de VP de discuter en l'état actuel de la ligne de front (je rappelle son verbatim "pourquoi devrions nous discuter alors qu'ils manquent de munitions ? C'est ridicule"). Cette position relève de la posture politicienne et c'est conforme aux positions et intérêts historiques de la droite: souverainiste, mais pas trop, s'agissant de la Russie.
  11. Pour l'ancien DRM en poste au moment du déclenchement du conflit, passé sur une liste LR depuis pour les Européennes, la Russie ne menace pas la France. J'ignore s'il croit lui même à ce qu'il dit sur l'absence de menace à l'encontre de la France puisque "les chars ne peuvent débouler sur Paris". C'est quand même fini le 19e siècle: les menaces démarrent bien avant et sont aujourd'hui bien plus protéiformes que l'ancestrale occupation de la capitale de l'adversaire, le temps de négocier un traité. Certes on demande au DRM d'observer les chars adverses et pas ses autres manœuvres plus élaborées, mais quand même, faut être sacrément aveugle ou corrompu pour réduire l'analyse de la menace à la présence ou non d'un char à la frontière. Impardonnable pour un ancien militaire, patron du renseignement en la matière.
  12. Un début de tendance sur la raréfaction des chars ou la manifestation de nouvelles tactiques ? Une analyse en ratio de pertes IFV/chars
  13. Une journée riche en actualités géopolitiques. Les US d'abord, notre pire ami, à l'exception de [insérer votre mention utile]. Une frilosité assez suspecte vis à vis des actions Ukrainiennes sur les infra gaz et pétrole de la Russie. Difficile de ne pas y voir un réflexe pavlovien sur la volonté d'éviter à tout prix de déstabiliser le marché des produits pétroliers. Bref, l'affaire Ukrainienne semble toujours plus gérée en transaction deal. Séjourné fait le boulot, avec une position très raisonnable dans le fond. La Roumanie, qui ne s'était pas (de mémoire) exprimée de façon explicite sur les propos du PR, semble toutefois adopter certaines postures ambiguës. Un signal juridique envoyé pour une possible intervention en Moldavie ? Peut être que le camarade @Zalmox aura une lecture de cette actualité ?
  14. D'excellentes observations du prof Stevius sur la conscription en Ukraine, dans le cadre du récent projet de loi. Je détaille son long post ici pour ceux qui n'ont pas twitter.
  15. Et l'Ukraine à 8 Bohdana par mois L'Estonie qui nous achète 1,5 mois de production du CAESAR, surement pas étranger aux performances vues en Ukraine. Pas vu de vidéo de PzH depuis un moment. Oh mais c'est pourtant assez simple à comprendre, pour l'avoir lu un paquet de fois sur le forum quand je faisais ce même constat d'un manque de volonté politique, confinant à l'aveuglement. On me répondait toujours "nous n'avons aucun moyen à consacrer et chaque euro alloué à l'Ukraine coute déjà trop cher". On s'en est persuadé jusqu'à l'auto-intoxication et puis les Russes devenant toujours plus menaçants... ah ben finalement non, en fait, on peut faire des choses et même plein de choses (cf les récents développements sur les commandes de missiles, la prod de CAESAR, celle d'AASM qui va passer à 100/mois ou la politique de dons systématiques à l'Ukraine de nos matériels réformés). Encore un effort sur la production de munition et on aura maximisé nos atouts. Un peu d'audace sur le segment APC/VCI et on frisera le Macron Unchained. Mettons le 2000D dans la corbeille, furia francese. On a toujours eu plein d'options pour escalader, on se refusait simplement de les envisager pour des motifs qu'il faudra un jour clarifier...
  16. Un peu de légèreté en ce premier avril, avec cette histoire si typiquement Russe. Vous vous souvenez de la FAB larguée accidentellement sur Belgorod par un Su-34 ? Eh bien le cratère a été réparé, vite fait et vite fait. Le résultat est assez rebondissant !
  17. A voir la logique qui sous-tend ces assauts. Un gros coup de sonde précédent un assaut plus large ou bien un officier isolé et un peu trop zélé, qui pense à son avancement, genre La ligne Rouge.
  18. Pas mal de grabuge du coté de Terny, vers Koupiansk, dans un secteur tenu par la 25e aéroportée
  19. On peut désormais ajouter la Finlande à la liste des pays qui soutiennent la démarche du PR sur l'ambiguïté stratégique. Avec les pays Baltes, la Pologne, la République Tchèque, le Canada, la liste s'allonge et les tabous sautent les uns après les autres. https://www.ft.com/content/b9404c5f-f40b-4307-8444-7259b0739608 "French President Emmanuel Macron was right to keep Russia guessing about the limits of western support for Kyiv when he floated the possibility of sending troops to Ukraine, Finland’s foreign minister has said."
  20. Eh bien non, ce n'est toujours pas le bon ordre de grandeur, même si on s'en rapproche. Car ramener une aide valorisée à un flux monétaire qui est lui décaissé sonnant et trébuchant sur une année, ça revient à confondre patrimoine et revenu. Ce qui peut amener à des conclusions cocasses du type "j'ai donné une de mes quatre maison à ce pauvre malheureux. Ce don valorisée représente 350% de mon budget/revenu annuel, et chose incroyable, je suis encore riche de mes 3 autres maisons, et ni mon revenu ni ma dette n'a changé...". La valorisation de l'aide apportée est nécessaire pour des besoins politiques (comparaison avec les alliés, mesure de l'effort et de la bonne volonté de la France) mais n'a pas beaucoup de sens financièrement parlant. Donner notre vieille quincaillerie et lui mettre un prix, quelqu'en soit la méthode, n'aggrave ni le déficit ni la dette. Au sein de ce montant de 3 milliards, il faudrait donc être capable de détourer ce qui a été réellement décaissé en sus depuis 2022 pour l'Ukraine (à voir surtout du coté des munitions), pour commencer à apprécier un peu mieux l'impact sur le budget de la nation et sur son financement. Le poids du VAB valorisé en € alors qu'on a terminé de le payer en francs il y a 30 ans, le tout ramené au budget euros décaissé en 2023, c'est un exercice pas complètement inutile, mais très imparfait et un contresens budgétaire. Je ne sais pas trop à quoi joue Lecornu, mais ses injonctions publiques (alors qu'on défend en retour à VC et autres d'en faire autant mais passons) sur des dossiers industriels où la France n'a pas brillé par excès de zèle (Défense sol-air, munitions intelligentes ou connes...), c'est un peu surprenant et inquiétant. Soit MBDA et Nexter jouent effectivement aux cons, mais sont-ils à ce point idiots pour se fâcher avec l'unique client français et accessoirement, celui qui a la main sur la CIEEMG ? (tiens d'ailleurs, en voilà une idée qu'elle est bonne pour régler çà en coulisse entre gens bien élevés plutôt que d'étaler çà sur la place publique). J'en doute un peu quand même. J'ai souvent pointé le manque criant de volontarisme du pouvoir politique ayant conduit à la perte irresponsable de deux années de préparation industrielle. Ces gesticulations politiques inversement proportionnelles à la léthargie récente sont donc pour le moins surprenantes. Dopplegänger, exposé depuis quelques mois déjà par les principaux services de renseignements des pays de l'UE. Et on passera sous silence les nombreuses expropriations d'actifs occidentaux et ceux qui, contraints par l'attitude des autorités Russes, ont préféré abandonné leurs marchés. En logique Poutinienne, on tiendrait au bas mot une quinzaine de casus belli pour des opérations spéciales. J'ai toujours du mal à comprendre à coté de çà pourquoi on a autant de pudeur à confisquer pour de bon les avoirs de la banque centrale Russe. J'admire comment vos meilleurs spécialistes sont respectés dans leur parole et considérés à ce point dans le débat, que le politique s'en trouve raisonnablement influencé. C'est très rare par les temps qui courent. Il s'agit avant tout des effectifs à peu près normaux pour la conscription à peu près normalement prévue:
  21. Comme le dit Castor, je ne suis pas sûr qu'il faille imputer ces ratés à BLM. En revanche, que ce soit à la DGA ou à l'échelon politique, je suis sidéré par le manque de confiance dans notre tissu industriel, pour faire fructifier à long terme à l'export, les investissements subventionnés d'aujourd'hui. Il y a dans les discours un syndrome "filière petit calibre" qui consiste à ne pas croire que nos industriels pourraient être compétitifs ou aller chercher des marchés à l'export. Et tout semble analysé comme si demain, après un enflement des industriels de l'armement lié à la guerre en Ukraine, il faudra immanquablement gérer les plans sociaux du dégonflement de la "bulle" (que l'on me pardonne l'emploi de ce terme). Et pendant ce temps là de petits industriels comme nobelsport sont leaders mondiaux sur la munition de chasse, sans aide de la dga. C'est désespérant et à l'image de la façon dont Verney caron a été publiquement tancé par la DGA. Ça en dit long sur le peu de considération donnée aux PME. On aimerait qu'il en soit de même pour Thales dont la cherté de ses facturations est de notoriété.
  22. Beaucoup de développements et de spéculations sur les capacités de déploiement de l'armée dans un scénario piéton imprudent. C'est un peu mettre la charrue avant les bœufs, je reste assez circonspect tant il y a encore énormément à faire sur les aspects industriels avant d'aller pousser nos soldats. En Attendant d'avoir une confirmation à domicile, Nexter aurait touché une subvention de l'UE pour augmenter quasiment d'un facteur 10 sa production d'obus. 2 ans plus tard, et après un tour par l'UE, tout ça pour 41 millions d'euros... Je reste surpris que le PR ait engagé une approche de l'ambiguïté stratégique tout en restant calé en première vitesse sur les thématiques de production. Les risques financiers à prendre sont ridicules par rapport aux quantités supplémentaires que l'on pourrait fournir
  23. C'est une bonne objection, qui peut toutefois s'expliquer par les audiences différentes auxquelles sont adressées les discours. Le PR est depuis quelques jours dans un exercice de pédagogie et de désignation de la menace à nos concitoyens, au sujet d'une guerre dont les conséquences à date ont été largement tenues à bonne distance de nos impôts, routine et confort quotidien. Pour beaucoup de français (et pas que), et on ne leur en voudra pas, la compréhension de la russie se limite à "immense pays de bourrins agressifs, imbattable militairement et surarmé". En rappelant quelques ordres de grandeur (je déplore intellectuellement le choix de la comparaison de PIB, mais je le comprends politiquement) que tout le monde comprendra aisément, le PR rappelle qu'il n'est pas devenu cinglé en une nuit, car l'adversaire désigné pratique souvent la gonflette et l'image qui lui est régulièrement associée est peut être survalorisée.
  24. En résumé, qu'en est-il ressorti de cette réunion du triangle de Weimar ? Je n'ai pas suivi et j'ai coupé ce Week-end, une âme charitable pour une synthèse ?
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