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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Trump (et d'un manière générale, les US depuis Obama) est en train de démontrer qu'une zone économique inférieure de 25% à la notre en nombre de consommateurs, peut très bien survivre et être performante malgré d''importants droits de douane avec la Chine. Ca appelle à beaucoup de déclinaisons derrière en matière de politiques de l'offre et de la demande. C'est un débat largement HS ici, mais qui doit faire réfléchir avant d'en venir aux caricatures comment faire pour payer les importations shein et BYD ?
  2. La compétitivité des industries européennes est un sujet large, pas l'objet de ce fil, qui dépasse de très loin la seule question du gaz, par ailleurs toujours disponible en abondance en Europe et dont le prix de gros est revenu à son niveau d'avant guerre. Rien que çà suffit à ne pas développer plus loin cette caricature de débat que tu proposes, avec de bon gros clichés comme "plus gaz = plus industrie = colonisation par les touristes chinois".
  3. Voilà de quoi il est question quand on parle du danger russe en Europe. Croire que seul l'article 5 de l'OTAN nous sauve la mise et dissuade les russes, c'est poursuivre un aveuglement béat qui avait démarré en 2008 avec la Géorgie, et qui était sensé apaisé la Russie à chaque renoncement. Qui ira chercher l'Amérique de Trump, si à l'issue de la réunion et du thé servi, les US abandonne une partie de l'UE ? Les responsabilités sont multiples et collectives, peut être que paradoxalement, les américains sont les moins responsables de cette situation, puisqu'ils ne feraient que renoncer dans les marges libres d'interprétation des traités. La menace russe reste, bien réelle. Il y a de quoi être inquiet au vu du contexte politique, avec deux pays européen déjà en marge du consensus et œuvrant ouvertement contre nos intérêts communautaires, nous ferions bien d'agir un peu plus et de parler un peu moins qu'il "n'y a pas d'argent pour l'Ukraine", pour ensuite mieux s'en retourner à nos sempiternels débats nationaux de 40 ans, sur comment claquer 50% du PIB, dont une contrepartie en dette... https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/11/06/en-deni-les-europeens-veulent-encore-se-reposer-sur-leur-allie-americain-comme-si-rien-n-avait-change_6378754_3232.html
  4. Belle carte ! On dirait bien que les missiles sont tirés vers l'est, par les états républicains.... Ah pardon ? C'était pas un screen de Defcon ?? On est en 2024 ??!
  5. Le budget n'est pas un problème, c'est la conséquence des priorités politiques. D'ailleurs je te signe dans le sang qu'avec les résultats de cette nuit, on va avoir prochainement des annonces en Europe sur l'augmentation des budgets militaires. Comme par magie tu sais, l'arrivée des républicains au pouvoir fabrique de l'argent en Europe pour l'armée, c'est bien connu comme source de financement. On a les actifs industriels et l'argent en masse si on décide de le faire, simplement on estime plus urgent de financer le SNU ou des priorités en Europe où la sécurité n'en n'est pas une, ce qui est quelque peu cocasse quand on voit que tout le monde se fait dessus, notamment en Europe centrale. On met 372 milliards d'argent public dans des plans de relance post-covid, dont vous ne savez même pas ce qu'ils iront financer chez nous par exemple. Et il n'y aurait aucun moyen de rediriger une partie de ces flux vers des commandes d'armes ? Rien ne s'y oppose, à part un manque de volonté politique. https://investeu.europa.eu/investeu-programme_en Supporting the EU’s top policy priorities Economic recovery, green growth, employment and social well-being across Europe are EU’s top priorities. InvestEU programme supports investments that deliver real benefits and make a difference at the local level. [...] Making EU funds go further The EU budget guarantee can help public funds go further. InvestEU is expected to mobilise at least €372 billion in additional investment between 2021-27. Les opinions publiques, outre qu'une majorité en France et en Europe est "toujours pour" ou "plutôt pour" la poursuite du soutien militaire, on fera remarquer qu'en matière de politique, nationale comme étrangère (plus encore), rares sont les fois ou les gouvernements ont tenu compte de leurs opinions. Sauf quand il s'agissait de justifier de ne rien faire. L'argument est donc un peu spécieux: pas certain qu'on se soit tous levés comme un seul homme pour la Libye ou le Mali si on nous avait donné le temps de la réflexion. Mais passons. https://www.institutmontaigne.org/expressions/sondage-les-francais-et-la-guerre-en-ukraine La cause vitale, c'est un désaccord profond que nous avons: si on laisse les autres régler le sort de l'Ukraine sans nous y associer, c'est que l'Europe est au menu et va se faire bouffer dans le cadre d'un accord informel plus large que le sort de l'Ukraine seule. Notre incapacité à peser sur la chronologie des événements nous coutera cher demain, vis à vis de tous nos partenaires. Il faut bien comprendre que les enjeux ont depuis longtemps dépassé la seule cause de l'Ukraine: en relations internationales, on ne cloisonne pas les dossiers et on ne passe pas d'un dossier à l'autre en passant du même coup d'une position d'hégémon / puissance incontournable à celui de partenaire junior. C'est un pack, c'est un tout: on pèse ou on ne pèse pas, mais il n'y aura pas d'UE considérée sérieusement dans l'arc des crises Afrique-MO et une UE complètement dépassée sur l'Ukraine et sa propre sécurité. Quant au gaz... Il n'y a que l'Allemagne pour y croire encore, ce qui veut dire que c'est un aveuglement dangereux. Entre les plans de mises en service de capacités de renouvelables sur les 10 prochaines années, le renouveau du nucléaire en France et en Europe et surtout, l'effacement de 19% de la consommation de gaz européenne parce qu'on avait des marges de manœuvres indolores à tous les niveaux: nous avons largement de quoi nous passer des approvisionnements russes, a fortiori si ce fric se retourne un jour contre nous. https://www.consilium.europa.eu/fr/infographics/gas-demand-reduction-in-the-eu/
  6. Je questionne le postulat qui voudrait qu'on aille vendre plus facilement l'idée d'une guerre en démocratie, sur la base du seul motif juridique. Qui je le rappelle en matière militaire, ne peut être contraint d'exécution par aucun tribunal, ce qui revient un dire qu'un contrat ou une loi sans contrainte ni sanction d'inexécution est aussi solide que du flan. On en revient donc à une pure question politique, qui n'a jamais été que çà depuis le début. La position qui consisterait à défendre la sécurité en Europe depuis l'Ukraine, plutôt que les frontières de l'UE ou de l'OTAN, me parait infiniment plus défendable et plus acceptable que d'attendre le motif légal d'un article 5, qui n'oblige pas grand monde à grand chose à part tenir une réunion. La question nucléaire, outre les kilomètres de ligne rouge déjà franchie en la matière, est un jeu à sommes nulles par la présence du RU et de la France. Une perspective de sortie de conflit, ça se dessine, ça se contraint à l'adversaire par une somme de rapports de force qui est rarement la résultante d'un unique effort nationale, dans des conflits de cette ampleur. Démonstration en a d'ailleurs été faite lorsque la Russie ajouta la Corée du Nord à son effort humain de guerre. Dire que l'Ukraine seule n'y arrivera pas, je peux aussi en convenir il ne faut pas être grand clerc. Dire qu'on tolère et qu'on admet (enfin pardon, on admet rien mais on condamne, et surtout on ne fera rien de plus) qu'un acteur étranger au continent puisse être acheté et intégré à une guerre d'ampleur existentielle, c'est prendre le risque d'un précédent méthodologique qui un jour pourra très bien se retourner contre nous.
  7. "Slavo...slaavoo" Ah ces échanges interculturelles, quel enrichissement et que de bons souvenirs ! Ca me rappelle une anecdote en Corée, où chacun se présente tour à tour, beaucoup d'étudiants européens dans cette fac, dont votre serviteur. La prof de coréen qui demande à chacun de donner sa nationalité en anglais, puis de la répéter en coréen. Arrive notre amie Tchèque: Amie: Czech Prof: Czecho ? (체코) Amie (insistante): Czech ! Prof: ... Czecho ?? Amie: no... Czech ! Prof: .... Czechooo ??? Amie (de guerre lasse pour son premier cours): ... Czecho... La géopolitique européenne et chaotique de cette classe de coréen voulant qu'un camarade Slovaque suivit immédiatement après... Camarade: Slovak ! Prof (décontenancée et commençant à comprendre l'âpreté de l'histoire millénaire européenne): Mmmmmh.............Czecho ? Hilarité générale de tous les européens présents.
  8. Attend un peu les contorsions théologico-culturelles auxquelles on aura droit quand les Nord-Co, abrasés à leur tour par la dureté du conflit, ressortiront de vieux symboles issus de la spiritualité Bouddhiste pour transcender en paix les horreurs de cette guerre...
  9. Le sujet de la vidéo de Scholz portait sur l'intégration ou non de l'Ukraine dans l'OTAN, dans une perspective post conflit / de règlement de la fin de la guerre. Sa réponse est non et on peut supposer que celle des US le serait également. S'agissant de l'Allemagne, je faisais simplement remarquer que lorsque la question d'accession de la RFA à l'OTAN s'est posée, on ne leur a pas tenu rigueur de n'avoir pas, à l'époque, reconnu la limite de l'Oder Neisse comme frontière définitive d'une Allemagne réunifiée. Par comparaison, l'enjeu en Ukraine portent sur la défense des frontières de 91 internationalement reconnues. Mon point est de dire: quand on veut, on a su faire preuve de souplesse "légalo-stratégique". Je critique le refus d'entrevoir toute perspective d'intégrer l'OTAN, alors que le pays est officiellement invité à rejoindre l'UE, tout en sachant que c'est la même politique vis à vis de l'Ukraine (et de la Géorgie) qui est menée depuis 2008, avec les résultats qu'on connait. On est 500 millions d'européens relativement riches et deux puissances nucléaires, qui aurions besoin de 350 millions d'américains pour étayer de façon crédible la défense du continent contre 150 millions de russes. J'ai lu et entendu ici les arguments disant qu'en sortant du conflit en Ukraine, jamais la Russie n'oserait attaquer un pays de l'UE ou de l'OTAN, tant son déficit militaire et démographique serait grand, déjà avec les pertes actuelles. A voir, mais jouons le jeu de cet argument: Pourquoi alors tremble-t-on à l'idée d'escalader à notre tour / d'y aller un peu plus franco en matière d'ambiguïté stratégique, en déplaçant des troupes en Ukraine par exemple ? Le chantage nucléaire ? Avec le nombre de lignes rouges déjà franchies, y compris certaines sur le territoire russo-russe ? On tremble à l'idée d'avoir des pertes ? Mais alors dans ce cas, ça veut dire que même affaiblie au sortir de la guerre n Ukraine, la menace russe vis à vis de l'OTAN serait plus que crédible (en dépit de ce qu'on me répond régulièrement). On ne peut pas être à la fois militairement impitoyable dans les frontière de l'article 5 face à une Russie essorée, et en même temps se considérer comme défait par avance avec le même club de l'article 5, si on bouge préventivement en Ukraine.
  10. "Si" Rien n'est moins sûr. Le budget reste une condition nécessaire mais insuffisante. Le F-35 est un épouvantail bien pratique pour tuer le débat sur ce qui reste le meilleur plaidoyer contre une UE souveraine en matière de sécurité.
  11. Le contexte était différent à l'époque c'est certain, n'empêche qu'au moment de rejoindre l'OTAN, la RFA ne reconnaissait pas l'étendue des frontières de l'Allemagne réunifiée vis à vis de la Pologne. Au vue du passé récent à l'époque, ça pouvait faire désordre mais les considération géopolitiques l'emportèrent et avec le soutien des principaux pays membres.
  12. Durant la guerre froide, les pays de l'UE ont fait bloc derrière la RFA, et alors même qu'au moment ou elle rejoint l'OTAN, sa reconnaissance de la frontière de l'Allemagne réunie souffrait quelque flou et ambiguïté sur l'Oder Neiss, qui n'avaient juridiquement rien d'équivalent avec la reconnaissance internationale des frontières de l'Ukraine. Nous fîmes bloc en Europe à l'époque, derrière la RFA, à une époque ou l'éventualité d'un conflit avec l'URSS n'avait rien d'une victoire gagnée d'avance. Aujourd'hui, l'Allemagne semble bien isolée en Europe sur cette question, et semble souffrir de quelques trous de mémoires que je trouve indignes et qui laisseront de graves cicatrices dans la solidarité politique qu'on était en droit d'attendre au sein de l'UE. Dans un esprit de "consensus à l'Allemagne", pour ce que ça veut dire désormais. Dire qu'il s'agirait sinon de faire la guerre au sol avec des soldats de l'OTAN, c'est une caricature extrême qui permet de couper un peu rapidement les débats: ou en est-on sur les autorisations de tirs des armes à longue portée en Russie (le fameux gagner la guerre avant la guerre, cher à notre CEMAT) ? Toujours pas d'avancée sur les Taurus, dont l'Allemagne vient de signer une commande supplémentaire ? l'UE est-elle montée à 2% en moyenne de son PIB en matière de défense, avant de dire qu'il n'y a plus rien à donner (pour rappel, l'UE était à 2,5% à l'effondrement du mur contre 1,6% aujourd'hui...) ?
  13. Des chiffres et des hypothèses intéressantes: d'après les renseignements sud-coréens, la contrepartie aux 10k soldats nord-coréen pourrait avoisiner 200m USD par an, 700 000 tonnes de riz, des technologies spatiales et un engagement de protection réciproque en cas de conflit dans la péninsule coréenne. Le calcul financier se base sur un salaire d'environ 2000 USD par mois et par soldat, dont le régime empoche évidemment la quasi-totalité. https://www.koreaherald.com/view.php?ud=20241103050116 C'est assez cohérent avec les chiffres donnés ici, dans cet excellent documentaire (prix Albert Londres 2018) sur les finances du régime nord-coréen. La pratique de l'export d'ouvriers à l'étranger, dont les salaires sont facturés et empochés directement par l'administration, est une monnaie courante et une des principales sources de financement du régime. https://www.arte.tv/fr/videos/077451-000-A/coree-du-nord-les-hommes-des-kim/
  14. Scholz toujours autant à coté de la plaque. La "Finlandisation" comme on désigne ce statut (disparu corps et âme en 2023), fut attribué à la Finlande pour sa cobelligérance (une vraie pour le coup) avec l'Allemagne nazie: on cherche les similitudes avec la situation actuelle. D'autant plus qu'on se souviendra que la RFA n'a pas attendu la réunification pour rejoindre l'OTAN, en dépit d'une Allemagne coupée en deux sphères d'influence.
  15. Quelques éléments de réflexion très intéressant au sujet du soutien chinois à la Russie, et des conséquences sur l'agenda de la Chine vis à vis de Taïwan. Similitudes et différences des positions géopolitique chinoises et russes vis à vis des occidentaux. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/11/02/zhao-tong-chercheur-la-chine-est-tres-inquiete-des-consequences-de-l-engagement-de-la-coree-du-nord-aupres-de-la-russie_6372688_3210.html
  16. Je serais beaucoup plus circonspect et moins prompt à considérer avec mansuétude les ingérences étrangères d'une manière générale. Encore une fois, ce n'est pas parce que la ficelle est grosse et les fake absolument ridicules, qu'il ne faut pas les prendre au sérieux. La quantité est une qualité en soit, aussi dans ce domaine. Les électeurs à influencer n'ont pas tous une raison et un discours critique ardu à fragiliser. Quand on perd une fois à ce jeu, on perd pour toujours. Je reconnais bien là un de nos nombreux points de désaccord
  17. Quelque soit la proposition de départ "l'inflation a 3% coutera son élection à Kamala Harris", "l'affaire des costumes de Fillon sa présence au 2e tour", personne de sérieux ne saurait refaire une élection quelque soit le paramètre qu'on souhaite voir évoluer. Ca n'en rend pas moins avéré l'existence d'ingérences étrangères, à des degrés plus ou moins massifs, surtout quand elles laissent des traces. L’histoire des opérations de ce type enseigne que plus la source est haut placée plus elle doit être manipulée avec la plus extrême prudence, et avec une non moins exigeante parcimonie. Elle est ainsi très rarement utilisée pour une action directe, et doit faire preuve d’une grande autonomie afin de consolider sa position sans pouvoir en référer à ses traitants. https://www.lemonde.fr/blog/aboudjaffar/2016/06/06/severus-2/ Ce n'est pas une question de savoir si çà nous était profitable ou pas, mais si nous avons souverainement choisi de partir ou si l'on a subi le tempo de l'adversaire. Dire de façon circonstancielle que l'affaire n'était pas profitable, c'est refuser de voir le problème initial de l'ingérence russe et des conséquences sur nos propres politiques. C'est la mauvaise justification a posteriori du mec pris la main dans le sac.
  18. Il y a beaucoup d'éléments de réponses dans le documentaire de France 5 : Operation Trump. Je regarde et lis tout ce que je partage, et ce support est un excellent résumé de ce qu'on sait au mieux des relations entre Trump et la Russie. Nombreuses, anciennes, mêlant business, compromission et faveurs à retourner. https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/6569114-operation-trump-les-espions-russes-a-la-conquete-de-l-amerique.html
  19. C'est vrai, mais il faut aller au bout du raisonnement. Pour nous, la différence entre Trump ou Harris POTUS, ou la différence entre bases FR en Afrique ou départ forcé, est beaucoup plus liée aux derniers % d'opinion qui manquaient pour rendre l'action nécessaire, qu'à la genèse de la colère. Et qu'une action russe (ou autre) peut permettre d'atteindre.
  20. Tout à fait, les mécanismes ne s'excluent pas mais s'additionnent : le dirigeant qui revendique sa sagesse et son caractère raisonnable, en dépit d'un mépris affiché pour certaines considérations de ses administrés, dans l'Arizona ou en zone touareg. Et un apprenti sorcier de la post vérité, surfant sur la colère du peuple, substantiellement amplifiée par des actions d'influence et d'agitation, savamment conçues après l'étude patiente des populations visées. Et ça prend la forme d'un penis centrafricain, de l'or malien ou de la destruction imaginaire de bulletins de votes républicains en pennsylvanie. Ce n'est pas HS, c'est bien Russie et dépendances.
  21. En disant çà, tu passes à coté de l'essentiel de ce type d'actions: la vérité, et je dirais même, la crédibilité de ce genre de message n'est pas le but. Instiller le doute systématique, jouer sur les peurs et les superstitions, noyer les rares paroles et réflexion sages et légitimes sous des monceaux d'ordures rhétoriques, faire courir en permanence les dirigeants derrières les émotions du peuple, le peuple derrière le diable français.... Et on se rend compte un beau jour qu'un Trump arrive ou revient au pouvoir, charriant dans son sillage, des kilomètres de conneries, de mensonge et de menaces, et qu'on est subitement persona non grata en Afrique, alors qu'on a pas touché 1 CFA, 1 kilo d'or ou un seul pénis centrafricain. Les russes, leur propagande et les leviers qui leur répondent, ne se battent pas dans le champ du rationnel et du plausible. Ils se placent dans le champ des perceptions, c'est très différent et ça change tout.
  22. Prêter assistance à la Russie dans le cadre de sa guerre "sainte": un début d'officialisation chez les nord-coréens, par la voie de sa ministre des affaires étrangères. Reste à mieux comprendre les contreparties accordées à la CdN, mais ça ne m'étonnerait pas qu'on se dirige vers des transferts contribuant à une prolifération accrue des vecteurs d'ADM, notamment sur les missiles.
  23. Un Su-34 probablement détruit ce matin ("Eternal flight").
  24. Au passage, parce que c'est tout sauf anodin ces histoires de fuites aux US (qu'elles soient contrôlées et assumée ou subies): le procureur américain vient de requérir 17 ans de prison pour Jack Texeira dans le cadre de l'Espionage Act, considéré comme responsable des fuites sur les plans de la contre-offensive Ukrainienne en 2023. https://apnews.com/article/jack-teixeira-pentagon-leak-sentence-7e62523340c7c081491943353f44d36d
  25. J'ai employé un ton inhabituel pour condamner un ton employé; coupable. Je ne souhaitais pas venir sur la personne de VZ dans mon message d'origine, qui portait sur le secret d'état: le camarade Ksimodo m'y a ramené. Ce n'était déjà pas le sujet de mon message. Le faire ensuite par une expression outrancière, re-signer et reconfirmer le propos dans un 2e message, je crois qu'il y a un manque criant de discipline vis à vis de la charte... Sur la nuance, je ne suis pas sûr de bien te comprendre : il n'y a rien d'équivalent dans aucun de mes messages concernant Poutine, par comparaison. Et pourtant, je ne fais pas mystère du peu de considération que j'ai pour le personnage. Non, et je m'en excuse par avance si c'est la conclusion de la modération. D'accord je ne comprends pas comment fonctionne le monde et toi oui. Ni les logiques de diplomatie parallèle ou d'affichage, tout cela m'est étranger, ça va mieux en le disant. Cependant tu n'expliques toujours pas l'intérêt d'une telle réponse publique, à une question confidentielle, posée entre alliés (ou tout du moins disons partenaires). D'autant plus comme tu le soulignes, par une administration en fin de vie... Et qui se mettrait à jouer gros bras et humiliation publique ? Ca ne colle pas, j'attendais plus de clairvoyance sur la question. J'avais pris bien soin de souligner le caractère peu réaliste d'une telle demande dans mon message d'origine, précisément pour éviter les caricatures et procès d'intention qu'on pourrait me prêter. Comme pour Ksimodo, lire plus et réagir moins: ni VZ ni la question Tomahawk n'étaient au centre de mon interrogation. Juste le respect du secret sur des sujets hautement sensibles, entre pays a priori du même bord.
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