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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Les deux s'alimentent réciproquement: en gelant 300 milliards de dollars d'actifs russes, qui doivent faire maintenant 330 depuis deux ans, nous avons considérablement affaibli la valeur de l'économie russe et du rouble, en amputant partiellement (car seulement gelé et non saisis) les réserves de change de l'état russe. Les sanctions occidentales ont considérablement réduit le stock de devises disponibles pour alimenter la machine de guerre russe et limiter les flux entrant sur l'export des matières premières. Les russes maitrisent plutôt bien leurs finances dans ces conditions, mais ils disposaient au début du conflit d'un trésor considérable d'environ 600 milliards de dollars de réserves, c'est à dire de la trésorerie nette d'endettement et avant même d'enclencher la planche à billet. Sur ces 600 milliards, ce sont les occidentaux qui ont contribué à en geler la moitié et les Ukrainiens qui se se chargent de consumer l'autre partie de ces 300 milliards. Mais les entrées de devises demeurent et c'est un processus très lent, surtout que les diverses fortunes des oligarques sont très certainement mises à contribution au bénéfice du budget de l'état, par des actions indirectes. Le "dérapage" des dépenses indiquent surtout que la Russie dispose encore d'une certaine marge de manœuvre. Ce qu'il faut surveiller, à iso sanction, c'est le prix du gaz et du pétrole et les dégâts "onéreux", surtout sur les actifs stratégiques comme les installations pétrolières. C'est à la fois couteux à réparer et la mise à l'arrêt entrave les ventes exports et la rentrée de devises.
  2. Quelques images et réactions officielles en directe sur les élections du jour. Il semblerait qu'une fois de plus, lorsqu'un parti est téléguidé par Moscou, seules les élections avec le résultat attendue semblent réellement permises.
  3. Ce n'est pas Joab que je "visais" (qu'il me pardonne cette locution). Quand aux deux H, je suis perdu en conjecture: deux organisations légitimes qui incarnent pleinement la résistance, ou deux autorités de tutelle indéboulonnables, antidémocratiques et illégitimes ? Avant d'aller donner des leçons à Israël de dialogues entre les peuples, sous le coup de l'émotion, faut être prudent au moment d'apprécier la légitimité des gusses en face et de ce qu'ils représentent.
  4. Le phénomène s'auto-entretient désormais, depuis la révolution islamique. D'ailleurs, AUCUNE mention d'un état Palestinien dans le dernier discours de Khamenei, c'est plutôt nous qui projetons nos biais d'occidentaux sur cette question. https://www.lorientlejour.com/article/1429954/les-points-a-retenir-du-discours-de-layatollah-khamenei-a-teheran.html "On" résiste, "on" forme un axe de résistance, en choisissant bien les mots pour éviter de paraître trop ouvertement antisémite. Et le dernier qui n'en souffrira pas les conséquences sur ses frontières et ses villes, c'est bien l'Iran. 100 coups de fouet que qu'il n'y aura aucun changement d'agenda de l'Iran vis à vis d'Israël, car la compétition entre monarchies sunnites et la théocratie chiite, n'a aucune raison objective de s'interrompre à l'établissement d'un état Palestinien. La question Israélienne n'est qu'une instrumentalisation de plus dans la course à l'échalotte que se livre clergés sunnites et le chiite dans une lutte globale d'influence sur la communauté des croyants. Ca n'enlève rien à l'urgence et la justesse de l'implémentation de la solution à deux états.
  5. Les gazaouis ont bien évincé l'AP en 2007 et les chiites libanais se sont choisis le Hezbollah, c'est bien çà non ? Ou alors c'est une tutelle illégitime qui s'est imposée à eux ? Rabin est tué par un local, BN est toujours au pouvoir: est-ce que ça condamne les Israéliens à être tous dans le même panier ? Je lis beaucoup "Israël / Israélien" la ou gouvernement Netanyahou serait plus approprié. Ainsi qu'on désigne le Hamas ou le Hezbollah par ailleurs.
  6. Oui... et ? Etait-il responsable du désastre ou simplement chargé de faire du damage control au nom du Hezbollah ? Israël l'a-t-il éliminé pour son rôle dans cette explosion, sur commande de l'état libanais pour palier à son incapacité, ou bien pour le reste de son œuvre indépendamment de Beyrouth ?
  7. C'est spéculatif, car même la reconnaissance d'un état Palestinien ne pourrait invalider, par je ne sais quel mécanisme, l'existence d'une volonté de coloniser Syrie ou Cisjordanie. Pour le reste, je suis d'accord, Israël doit à terme engager une pleine reconnaissance d'un état Palestinien, c'est LA critique majeure, incontournable et indépassable sur le sujet. Là ou je diffère d'un grand nombre d'intervenants, c'est que je ne crois pas que ce sujet soit l'unique matrice de tous les autres, et surtout pas celle de la volonté d'ingérence de l'Iran partout ou elle pourra s'exercer, en vue de s'opposer à Israël.
  8. Bien sur, on s'en souvient. Tout comme ici on évite soigneusement d'amalgamer gazaouis et Hamas, libanais et Hezbollah, il serait aussi convenant de faire la même distinction chez les Israéliens, pas évident pour tous ici. Lesquels israéliens ont été bien plus proche d'évincer Netanyahou du pouvoir, que les libanais ou les gazaouis avec les deux H.
  9. Non désolé, c'est un discours jacobin typiquement français. Prend le droit sur l'héritage par exemple, la première question qu'on va poser au Liban, c'est: est-il musulman ou non musulman ? Et hop tu reprendras une bonne dose de communautaire dans ton corpus légal. https://www.caa-lawfirm.com/legal.php?fr#:~:text=L'enfant naturel hérite-il,part s'il était légitime. Et dans le fond je ne le critique pas, les libanais font bien comme ils veulent. Mais qu'on vienne pas raconter ensuite raconter des belles chansons sur l'état nation Liban, son droit romain applicable à tous dans l'esprit d'une seule et unique communauté, et autres paroles pompées sur le récit national français.
  10. La capacité des Libanais à s'autodéterminer, c'est 15 ans de guerre civile (oui la faute à Israël, je sais). La légitimité des institutions libanaises dernièrement, c'est aucun responsable condamné dans l'explosion du port de Beyrouth, un signe qu'assurément, le système vit bien. Il y a un clientélisme politique au Liban qui a contribué à détruire l'état, leur devise, leur finance public, leur politique étrangère: ça n'enlève pas toute légitimité au gouvernement, mais faut arrêter de calquer sur l'état libanais les attentes qu'on aurait vis à vis de notre Ve. Ton délire sur LFI et l'Allemagne, j'ai pas de mots... Dans la région, ça reste le seul programme qui soit adossé à des élections. Avec le Liban... Et avant l'attentat du 7 octobre, on était pas loin d'un renversement du gouvernement de Netanyahou sous la pression conjuguée de la rue et de la hiérarchie militaire et renseignement. En attendant, c'est de la politique fiction. Aussi détestable que soit la politique de colonisation, je ne crois pas qu'elle ait eu des prétentions sérieuses en dehors de la Cisjordanie. Ca laisse entier le problème Palestinien, j'en conviens mais faut savoir garder la tête froide et éviter ce genre de procédé spéculatif sur l'avenir, basé sur pas grand chose de sérieux au présent.
  11. Les institutions du Liban, moribondes et seulement préservées de l'effondrement pour maintenir le clientèlisme politique, ont été incapables d'identifier, juger et condamner les responsables de l'explosion du port de Beyrouth : 150 morts au cœur de la capital, des milliers de tonnes d'explosif, une entité responsable que tout le monde connaît. On passera sur les fraudes de Riaad Salame à la tête de la banque centrale, qui à conduit le pays à la ruine. Le fil rouge est le Hezbollah dans ces affaires, Joab a bien décrit comment sa minorité de blocage politique, au service de l'Iran, a conduit le pays à la paralysie. De quoi veux tu qu'on cause et au nom de qui, avec l'état libanais, en matière de politique étrangère ?
  12. Israël n'a pas sollicité l'avis du Liban, car ce qui reste politiquement debout de ses institutions, est mis sous l'influence et le contrôle du Hezbollah, et donc de l'Iran, qui semble être seule en capacité de décider des zones de déploiement de l'armée Libanaise. Et les chiites sont visés non parce qu'ils sont chiites, mais parce qu'ils sont soutiens objectifs du Hezbollah et de l'Iran. https://www.lefigaro.fr/international/guerre-au-liban-l-iran-pret-a-negocier-avec-la-france-pour-un-cessez-le-feu-20241017 Guerre au Liban : l’Iran prêt à négocier avec la France pour un cessez-le-feu EXCLUSIF - Lors d’un entretien avec Le Figaro à Genève, le président du Parlement iranien, Mohammad Ghalibaf, laisse entendre que Téhéran serait prêt à négocier avec Paris une application de la résolution 1 701 de l’ONU qui prévoit que seule l’armée libanaise peut être déployée dans le sud du pays. Une condition essentielle pour un retour vers la paix. Jusqu’à peu, Mohammad Ghalibaf, 63 ans, président du Parlement iranien, était peu connu à l’international. Mais cet ancien pilote de Phantom de la guerre Irak-Iran (1980-1988) et ancien maire de Téhéran (2005-2017) vient d’attirer la lumière de manière spectaculaire. Cela s’est passé le samedi 12 octobre 2024 vers midi. Pilotant lui-même l’Airbus officiel de la République islamique d’Iran, Ghalibaf a atterri sur la piste de l’aéroport international de Beyrouth, lequel vit sous la menace constante des F-16 et des drones armés de Tsahal. Sortant avec un sourire aux lèvres de l’appareil, il s’est ensuite tranquillement rendu au centre de la capitale libanaise, pour s’y entretenir, au grand sérail, avec le premier ministre, Najib Mikati. Il a ensuite visité les quartiers sud de Beyrouth, qui avaient été frappés par des bombes guidées
  13. Je salue la bonne tenue (pour l'instant, pas de raison que ça cesse) de nos échanges. Il y a un réel clivage, les sujets sont difficiles mais on arrive à échanger là dessus malgré tout, c'est pas trop le bordel. La modération n'a toujours pas fermé un seul sujet Ukraine depuis 2022, alors même que les deux Corées s'apprêtent à livrer bataille sur un terrain tiers, prêté par la Russie et arbitré par l'OTAN: pendant ce temps là, la communauté d'AD flippe, se ramollit, s'assagit et renonce à la foi en des engueulades meurtrières, outrancières, bref à la hauteur des événements. L'oligarchie des modérateurs semble avoir oublié sa folie tyrannique, ses 3 sujets Ukraine tombés au front de 2013 à 2015, elle temporise, applique du discernement et in fine, renonce au 155mm par salve de 6 pour s'en tenir à des banalités. Où va le monde ?
  14. On ne défend pas nos intérêts en se positionnant constamment à l'inverse des américains. Qui au passage, sont tellement au dessus des russes à tous les niveaux, que le sujet a été ignoré par Bush, méprisé par Obama qui renoncé aux lignes rouges en Syrie et proposé un reset à Poutine. Trump étant l'aboutissement d'une longue opération russe, et les américains semblent faire passer çà pour de la libre expression, légitime et protégée par la Constitution. C'est fini les Etats-Unis de papa, antisoviétiques et anti-communistes jusqu'à la moelle: l'adversaire n'est plus à la hauteur et ils s'en accommodent dangereusement. Tout au plus une nuisance qu'on peut régler par 5% équivalent du budget annuel de l'armée, le temps de négocier on ne sait pas trop quoi, pourvu que ça ne jette pas la Russie dans les bras la Chine: un fantasme auquel je ne crois pas une seconde, mais qui fait mouche à Washington. Défaire la Russie n'intéresse pas les US, mais devrait nous intéresser nous pour rééquilibrer quelque peu la négociation au sein de l'espace européen. Juste çà.
  15. "L'affinité que je ressens" est pourtant factuelle et connait deux lignes rouges qui n'ont aucun équivalent français, ni dans l'assistance qu'on a portée à la demande du Mali, ni dans le dépassement (euphémisme) de mandat de l'ONU sur la Libye: 1. l'agression initiale d'un pays souverain 2. le déplacement de ses frontières internationalement reconnues, accessoirement garanties contre la restitution de milliers de tonnes de matière fissile de qualité nucléaire. Un détail. Et grand prince, je serais prêt à passer l'éponge sur le tout le reste des actions subversives et clandestines de la Russie, en Ukraine ou ailleurs en Europe, surement parce qu'on doit faire de même de notre coté, à hauteur de 5 ou 10%. A la place de Poutine, je comprends sa décision d'envahir l'Ukraine en 2022, dans une conjonction de facteurs extraordinairement favorable et avec une perspective chronologique que les choses empirent plus il attend. C'est la seule chose que j'assume à l'égard de la décision russe, si je me mets à sa place avec un agenda impérialiste. Evidemment, les méthodes sur le terrain sont déplorables, mais je peux comprendre la décision de départ. Je critique plus en filigrane notre inaction que ce qu'a entrepris la Russie: j'ai aucun mal à admettre qu'ils ont un véritable agenda impérialiste, et j'en tire toutes les conséquences sur ce que ça signifie pour nos intérêts. Je tique quand on veut me faire passer des vessies pour des lanternes et me faire croire qu'il n'y a pas de bellicisme intrinsèque chez les russes, qui se sentiraient vulnérable en permanence et n'auraient eu d'autre choix, contraints, que d'attaquer en premier une menace fantôme. On est d'accord pour ne pas être d'accord. Mon discours lui ne changera pas, quelque soit les évolutions que nous réserve l'Histoire. J'ose espérer qu'on n'aura pas dans quelques années, après Géorgie, Ukraine I, II et III, puis guerre en Ukraine, à se regarder dans le fond de la typographie pour savoir comment se positionner sur la première agression d'un pays de l'UE. J'aurais assez de temps à vivre si le Destin me l'accorde, pour en avoir le cœur net sur les prochaines dizaines d'années à venir. J'ai quelques doutes dès aujourd'hui, et dans une proportion qui m'est désagréablement élevée.
  16. J'ai été à bonne école, je dois te rendre hommage ! Citoyen français, je bas ma coulpe tous les jours sur nos comportements impérialistes passés et notamment notre responsabilité vis à vis de la Chine, dans l'existence de ces traités et le contexte de leur genèse, et regrettant l'humiliation millénaire causée à la Chine. J'espère voir la Russie un jour solidaire d'une telle position dans un contexte tout à fait similaire pour ne pas dire identique, et dont elle profite toujours par ailleurs.
  17. Il y a quelque chose que j'ai toujours du mal à comprendre, après pourtant ces presque mille jours de débats: beaucoup se sont mis en quatre ici pour expliquer que la Russie défend ce qu'elle conçoit comme ses intérêts en Ukraine. Et factuellement, j'admets que c'est une proposition vraie. Pourquoi en revanche, quand on rappelle que l'UE est menacée par les actions d'ingérence (voir pire) de la Russie, qui estime factuellement défendre ses intérêts, on s'empresse immédiatement d'entraver l'argumentation européenne. Ceci en décrétant une culpabilité par association avec les US, en affirmant que l'UE n'a pas eu les mains propres dans le passé, et que toute notre Histoire devrait concourir à nous autocensurer sur la question. Qu'en revanche, les conquêtes de l'empire russe, l'annexion de pans entiers de territoires chinois suite aux traités inégaux (et jamais rendus), la domination de la Tchéchénie et du Daghestan et d'à peu près tous les oblasts du pays, tout cela ne saurait décrédibiliser le discours russe. Alors que la Libye, jamais annexée, nous condamne à nous taire à jamais. Il y a effectivement un double discours sur ces questions. Dans l'attente de lire quelque chose de convaincant sur la question, j'affirme qu'on s'en fout de nos comportements passés. S'il est question de défendre notre sécurité et nos intérêts présents, au même titre que la Russie estime devoir le faire, je ne vois pas en quoi les erreurs du passés devraient niveler nos attentes pour l'avenir. Le votre aussi au passage.
  18. Tu ouvres une base militaire sur ton sol, sur ta juridiction, au hasard en nouvelle Calédonie, en Alsace ou en Corse, et on se fait convoquer l'ambassadeur tour à tour par l'Australie, l'Allemagne ou l'Italie pour protestation officielle. Et tu vas me dire que le gouvernement français n'en ferait qu'à sa tête, en dépit de la totale légitimité de la démarche ? Ton gloubi-boulga global qui consiste à tout mélanger, de l'influence culturelle à l'écrasement des frontières, depuis un futur restant à concrétiser jusqu'à un passé non borné dans le temps, est bien pratique en même temps qu'il est indigeste, car il permet de défendre tout et son contraire. Mais je vais jouer ton jeu... Et commencer par remarquer que si on adopte une définition très large des impérialismes dans le temps et dans les termes, le russe qui n'a absolument pas à rougir de sa performance remarquable, depuis le duché de Moscovie, est aux abonnés absents. Si le message consistait à dire "l'Ouest n'a cas bien fermer sa gueule vu son passé", je me demande ou est passé ta condamnation de l'expansion russe. Aujourd'hui, on parle de l'impérialisme russe car 1. c'est le sujet de ce topic et 2. c'est celui qui tue, massacre, détruit et nous menace en Europe. Puisque chacun doit balayer devant sa porte, alors je me fous bien de considérer l'impérialisme chinois ou américain pour excuser le russe. Et l'impérialisme européen passé, de plus en plus éloigné dans le temps, ne mérite aucunement la revanche russe à laquelle on assiste aujourd'hui. Sauf à considérer qu'il est tout à fait normal que les pays se tirent tous vers le bas, avec des arguments formels hérités du passé, selon des règles toutes plus arbitraires les unes que les autres. Faudra pas pleurnicher ensuite que l'Histoire est une longue litanie de violences et de destructions. Ce qui me chagrine au sein de cette communauté, c'est que personne parmi ceux ayant des convictions pro-russes, n'a réellement les gonades d'assumer le cynisme de ses convictions. Il faut toujours qu'il y ait un habillage formel donnant à croire que les valeurs que nous partageons tous au sein de notre démocratie, sont bien respectées, malgré une position qui défend l'indéfendable. J'ai entendu personne dire et assumer "oui ma position est cynique, oui on ne pourrait pas faire çà en France ou entre européens, oui les russes y vont comme des bourrins, ne respectent rien du droit international et menacent à tout va. Passons un pacte avec eux car malgré tout, c'est dans nos intérêts car voilà ce qu'ils peuvent nous apporter". A ce stade, je pourrais presque avoir un dilemme. En définitive, c'est toujours un "oui mais" qui est sensé être compatible avec nos attentes paisibles et démocratiques de citoyens français, avec un "mais" qui dit "faut excuser, faut comprendre, "on" a fait pareil ailleurs quelque part à un moment, et "on - qui est un con" le fera à nouveau dans le futur". Et puis ensuite il y a Israël qui fait l'impérialiste, et là c'est le grand Méchant, et puis "que fait l'Occident à soutenir Bibi ?" "c'est vraiment du n'importe quoi".... Faut savoir ce qu'on veut à la fin, et faut savoir reconnaître que derrière ces positions, il y des valeurs morales, bien que cet adjectif en hérisse plus d'un et qu'on préfèrerait tous raisonner en parfait cartésien, c'est à dire dénué de tout jugement subjectif. En politique, ça n'existe pas.
  19. Les objectifs de subversion sont servis par tous moyens, et toutes les techniques classiques du recrutement en matière d'influence servent: argent certes, mais aussi égo, compromission etc... Parfois, aucun recrutement n'est même nécessaire et la zizanie peut être semée à distance, via des fermes à troll, des faux-nez, des infox etc....
  20. Notre impérialisme ? On va remonter jusqu'à la conquête des Amériques pour excuser la présence grandissante des russes en Europe ? Je rappelle une des phrases préférées de Poutine et de la propagande russe, qui est fondamentalement problématique pour nous aujourd'hui, pour notre sécurité physique et économique dans le présent, et pas par des comparaisons fumeuses: "la Russie n'a pas de frontière". Insinuer une fausse équivalence des impérialismes, entre l'impérialisme russe présent qui tue et détruit, et celui passé des occidentaux pris dans leur ensemble (ou est celui des européens post 2e GM ?), c'est un léger problème de "domaine de vol" comme on dirait en aéronautique, tant les espace-temps comparés n'ont justement rien de comparable. Que tu sois fatigué des pseudos discours sur les impérialismes, confondant Présent et Histoire, nation Russe contre "bloc culturel occidental" (pour ce que ça veut dire), c'est déjà une victoire de propagande russe là ou tu n'y voyais qu'une lassitude devant te permettre de prendre un peu de hauteur de vue. C'est totalement faux, ce n'est pas ce que dit cet article. Il dit même le contraire ! Mais les faits importent peu. https://mjp.univ-perp.fr/traites/1990traite2+4.htm 3. Après l'achèvement du retrait des forces armées soviétiques du territoire de l'actuelle République démocratique allemande et de Berlin, des unités des forces armées allemandes affectées aux structures d'alliance de la même manière que les unités stationnées sur le reste du territoire allemand pourront également stationner dans cette partie de l'Allemagne, bien que sans vecteurs d'armes nucléaires. Ceci ne s'applique pas aux systèmes d'armes classiques qui peuvent avoir d'autres capacités en sus de leur capacités classiques mais qui, dans cette partie de l'Allemagne, sont équipés à des fins classiques et affectés seulement à celles-ci. Des forces armées et des armes nucléaires ou des vecteurs d'armes nucléaires étrangers ne seront pas stationnés dans cette partie de l'Allemagne et n'y seront pas déployés.
  21. Diplomatiquement parlant, convoquer un ambassadeur est un acte qui a une signification. Or ici, il était question que l'Allemagne ouvre une base militaire en Allemagne: oui c'est un questionnement de souveraineté et la destruction progressive de toute échelle de valeurs. Tout ce qui se passe chez toi est discutable ou à vocation à être discuté, pendant que tu te tiendras éloigné, non pas juste de mes frontières, mais aussi de ma zone d'influence. Voilà le sens, d'un point de vue subversif, de cette convocation de l'ambassadeur Allemand au sujet d'une décision allemande souveraine. @Manuel77 vient d'apporter un éclairage supplémentaire sur les conséquences en matière de division et de crise sur la scène politique intérieure. Ecouter et réécouter Bezmenov à ce sujet.
  22. Sans rire... Mais puisqu'on nous répète que la Russie n'a aucunement l'intention d'exercer de menaces ou d'intimidations sur les souverainetés européennes.... https://www.lemonde.fr/international/live/2024/10/22/en-direct-guerre-en-ukraine-la-possibilite-d-entamer-des-negociations-de-paix-avec-la-russie-dependra-de-la-presidentielle-americaine-affirme-volodymyr-zelensky_6356429_3210.html Moscou convoque l’ambassadeur allemand à Moscou pour protester contre l’ouverture d’une base de l’OTAN à Rostock, sur la mer Baltique La Russie a convoqué mardi l’ambassadeur allemand à Moscou pour protester contre l’ouverture d’une nouvelle base de l’OTAN en mer Baltique, dont l’objectif déclaré est de coordonner les forces des Etats membres de la zone face à la Russie. « Washington, Bruxelles et Berlin doivent savoir que l’expansion de l’infrastructure militaire de l’OTAN sur le territoire de l’ancienne RDA aura les conséquences les plus négatives et ne restera pas sans réponse », a mis en garde la diplomatie russe dans un communiqué. Selon Moscou, cette démarche des autorités allemandes « s’inscrit dans la continuité de la révision rampante des résultats de la seconde guerre mondiale et de la militarisation du pays ». Elle viole aussi, selon la Russie, les dispositions du traité de Moscou de 1990 qui fixe le statut international de l’Allemagne après sa réunification et qui interdit le stationnement et le déploiement de troupes étrangères sur le territoire de l’ancienne RDA. « Nous avons exigé de Berlin des explications immédiates et exhaustives » sur l’ouverture de ce QG de l’OTAN, a encore annoncé le ministère russe. La diplomatie russe a dressé un parallèle avec la « remilitarisation de la Rhénanie par l’Allemagne en 1936 », un épisode-clé de la marche de l’Allemagne nazie vers la seconde guerre mondiale, accusant les Occidentaux de ne pas avoir tiré les leçons de l’histoire. Selon l’armée allemande, cette base située à Rostock (Allemagne), en mer Baltique, aura pour objectif de « coordonner les activités navales » et de donner à l’OTAN « un tableau actuel de la situation maritime » dans la zone. Elle vise aussi à défendre les intérêts des Etats membres de l’Alliance face aux « actions agressives, notamment en raison de la proximité de la Russie ».
  23. En attendant, la Russie a précipité une Corée du Sud pourtant réticente, dans les bras de l'OTAN, surement en vue de recueillir du renseignement sur l'expérience, les matériels, les tactiques et les avantages technologiques que la Russie pourrait transférer à la CdN. Mais soyons assurés que d'ici quelques années, tout çà sera bien la faute de l'OTAN et des zaméricains.
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