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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Si si ils peuvent. Les Américains ne comprennent que les langages de l'argent, du renseignement et de la puissance militaire. Manque de bol, tant qu'on n'incarnera pas sérieusement (sauf pour l'argent, qui se fait ramasser à la pelle quand on n'a pas les deux autres volets) une existence sur les volets renseignements et militaires, ils nous enverront paître et savent très bien qu'on ne pourra se passer d'eux quand ça bardera un peu sévèrement. C'est une présentation malhonnête et fallacieuse d'une unique phrase dans un très long développement. Soltenberg ne faisait que reprendre les arguments de Poutine, qui consistait à dire "je fais la guerre préalablement pour éviter d'avoir l'OTAN à mes frontières". La suite on la connait, mais il ne faut pas inverser les chronologies ni les causes / conséquences. Ca fait deux ans qu'on a tous compris ici que c'était le cours élémentaire de la désinformation à la Russe.
  2. L'ancien président Mongol est d'humeur badine. L'interview de Poutine par Tucker l'a fortement inspiré.
  3. Selon l'ancien ministre Népalais des affaires étrangères, entre 14 et 15 000 Népalais seraient engagés coté Russe dans la guerre en Ukraine.
  4. C'est sujet à interprétation et je n'y souscris pas. Il dit "la fin de l'Europe" , pas de l'union européenne. Or l'Europe c'est une Idée. Ou plutôt un vaste ensemble d'idées. L'UE c'est une association politique. On peut avoir la fin de la grande Idée européenne, sans avoir la fin de l'UE. Y compris dans ses membres actuels.
  5. C'est sujet à interprétation et je n'y souscris pas. Il dit "la fin de l'Europe" , pas de l'union européenne. Or l'Europe c'est une Idée. Ou plutôt un vaste ensemble d'idées. L'UE c'est une association politique. On peut avoir la fin de la grande Idée européenne, sans avoir la fin de l'UE. Y compris dans ses membres actuels.
  6. C'est tout le problème des objectifs formels et réels. Les discours servent des objectifs formels, qui masquent les objectifs réels, souvent difficile à avouer dans l'espace public (et l'originalité de Trump est d'avoir en partie fait sauter cette distinction, typique des diplomates et politiciens traditionnels) Et quand même le discours formel n'est pas d'une grande qualité, comme je le pense, s'agissant de celui de la France, il y a souvent matière à s'interroger.
  7. Je vais le reformuler plus directement, avec les expressions classiquement américaines. Trump expresses publicly his wish to deal directly with the Russians, over Europeans ' shoulders, in a bid to leverage a better financial and economic deal for America with Europeans countries. Résumé en quelques mots pour sauver les apparences de tout le monde : Trump n'a jamais eu Ô grand jamais la moindre volonté de négocier sérieusement avec les Russes, mais la sécurité du continent européens nous coûtera désormais beaucoup plus cher et à payer directement en dollars aux entreprises Américaines. Alors même que le décrochage économique entre les US et l'Europe est largement connu, constaté et partagé.
  8. Il y a méprise, ce n'était pas du tout le sens de mon propos. Je répondais à Wallaby qui disait en substance, "les polonais suggèrent qu'ils iront se faire tuer dans une guerre contre la Russie, chouette aucun français n'ira mourir pour Datnzig" (vraiment pas malin cette référence). Et moi de dire que si les Polonais et autres européens du nord consentent à faire des sacrifices en vies en protéger leurs frontières, qui sont aussi celle du marché unique (#FinanceQuiControleTout pour certains), alors la facture qui sera présentée aux autres pays de l'union qui n'auront pas consenti aux mêmes sacrifices, sera très salée à n'en pas douter. Qu'elle soit financière, stratégique sur la souveraineté Nuke français (j'ai pas peur de dire que le risque nous pend au nez, et vous le savez tous pour l'avoir déjà relevé ci et là en d'autres occasions), territoriale ou autre encore, je n'ai pas assez d'imagination mais beaucoup en auront quand il s'agira de suggérer, en dépit des discours passés, que la France, l'Allemagne et consors, n'en n'auront pas assez fait pour la sécurité collective. Ca fait partie des responsabilités d'une grande puissance au sein de l'UE, sans aller jusqu'à affirmer grande puissance tout court. En ce moment, nous n'en n'avons pas les attributs.
  9. C'est vrai, mais c'est aussi vrai que ce sont nous (et les Allemands plus que les autres) qui ont le plus profité des prix imbattables du gaz Russe durant ces dernières années, récoltant à la fois un profit que l'on pourrait qualifier avec le recul, d'indû, et finançant le réarmement Russe au passage. Entre çà et la territorialité de l'événement, sans compter que l'on projette d'associer l'Ukraine à terme dans l'UE, c'est plutôt normal que ce soit à nous de payer le plus gros écôt. POTUS Trump nous avait maintes fois prévenu, surtout l'Allemagne, quand il était question de NS2. Et aussi détestable que le personnage puisse paraître (il l'est à mes yeux, mais c'est hors sujet par rapport à son positionnement politique), la critique était entendable et pertinente. Je peux souscrire à cette description d'un enchaînement d'événements. Toutefois, c'est quand même sacrément jouer avec le feu et quand Gomart parle d'une cassure ou de la fin de l'Europe, c'est qu'il pense aussi et à juste titre, qu'on ne peut pas exclure un accident ou un accroc dans le fil des événements que tu décris. Et si... Et si on ne voyait pas que le sujet est aussi existentielle pour les Polonais que pour les Ukrainiens ? Et si on ne voyait pas les traumatismes et les ravages causés par 50 ans de rideau de fer ? Et si in fine, ils décident d'y aller en se disant que ça nous forcera la main ? Gomart y pense en écrivant la fin de l'Europe. Peut être pas au sens politique (encore que), mais a minima dans sa configuration actuelle: prospère et en paix. En prenant du recul, est-ce que tu mesures le changement de ton considérable auquel nous sommes nous mêmes parvenus, modestes observateurs que nous sommes ? En même pas 2 ans, un scénario qui n'était même pas discuté tant il aurait paru fantaisiste même pour le plus pro Ukrainien d'entre nous, devient maintenant une probabilité désagréablement significative. C'est tout le problème de la France et nos propres biais cognitifs: on aime avoir raison et on aime la théorie. On se refuse d'assumer notre vérité théorique dans des décisions pratiques. On vit pour le "je vous l'avais bien dit et si seulement vous m'aviez écouté". Et dans la réalité et le concret des décisions, on ne s'écoute plus, on n'en tire pas les conséquences, on anticipe aucune décision ("une puissante armée de terre ? C'est pour les autres. L'architecture de sécurité Européenne ? Discutée seule avec Poutine, sans prévenir les copains" etc etc...). Donc à la fin, est-ce qu'on est crédible ? Très peu. Est-ce qu'on a donc des arguments, au delà du théorique, pour convaincre ou être convainquant ? Quasiment pas. Donc est-ce qu'on nous écoute ? Pas beaucoup plus. Et ça tourne en boucle depuis 60 ans comme tu le dis, mais certainement pas aux torts exclusifs des autres.
  10. Non. Je ne mettrais certainement pas les 774 morts au combat en OPEX (depuis la fin de la guerre d'Algérie) politiquement sur le même plan que ceux par dizaines de milliers en quelques mois qu'il faudrait consentir, dans le cadre d'une agression menaçant l'existence même d'un état et/ou de l'UE. Et ce ne sont pas les justifications d'ordre politique, tardivement arrivées sur le Mali quand on a opportunément souhaité se désengager et faire rentrer les Européens à la place, qu'on trouvera convaincantes. Nos initiatives ont été d'abord dictées par nos intérêts propres, et ont très indirectement bénéficié à l'UE (qui fait aussi sa part, je pense à IRINI, Frontex, l'Italie et sa diplomatie avec la Libye ou l'Espagne et le Maroc). Et pour des bénéfices absolument pas comparables aux enjeux qui consisteraient à éviter ou stopper une invasion Russe.
  11. L'alternative à la restitution des armes est plus complexe que tu ne le penses. Ce n'est pas de savoir si l'Ukraine auraient gardé le contrôle opérationnel et souverain des armes soviétiques, ils en avaient effectivement pas les codes et celles-ci étaient parfaitement inutilisables dans leurs mains, en l'état. Mais s'ils avaient refusé de rendre ces armes, sans la pression Américaine entre autre, cela aurait fait de l'Ukraine un état dont le statut aurait été un peu flou, entre puissance nucléaire et conventionnelle. Mais qui aurait déjà consacré le pays comme un acteur du nucléaire militaire, sans parler à coté de çà de ses compétences et de ses infrastructures dans le civil, héritage soviétique oblige. Où l'on aurait acté la possibilité qu'un jour, l'Ukraine par rétro-ingénierie, puisse fabrique ses propres armes, à partir de la matière fissile des anciennes. Parce que c'est surtout çà que ça voulait dire, si l'Ukraine ne restituait pas les armes. Elle aurait gardé son stock de matière fissile de qualité militaire à disposition. Et aurait eu a minima le choix entre la rétro-ingénierie et/ou l'arme sale. Quand on voit que les principales difficultés pour l'Iran à concevoir une arme, c'est sur l'enrichissement (car processus long, complexe, couteux), je maintiens que l'avenir eut été différent pour le pays avec la conservation des armes soviétiques. Les Américains ne s'y étaient pas trompés et dans une optique de contre-prolifération, ont oeuvré à cette restitution. Je ne leur en fais pas le reproche, ça allait dans un certain bon sens pour l'ordre international. Encore eut-il fallu compenser cette perte de chance par une protection implicite accordée à l'Ukraine.
  12. Il y a des règles non écrites dans cette guerre, convenues dès le début (j'ai le souvenir d'avoir lu un article à ce sujet, car les Américains l'ont fait savoir assez tôt) avec les services Russes. Et que s'agissant des services occidentaux en Russie et vice versa, les dirigeants ne seraient pas pris pour cibles. C'est d'ailleurs une règle globalement respectée entre puissants et pour cause, car les principales puissances concernées auraient les moyens d'entretenir un cercle interminable d'attaques / représailles, sur les dirigeants en place. Pas une voie dans laquelle la Russie souhaiterait s'engager, pas alors qu'elle est plutôt en position de force en Ukraine. Ce serait beaucoup trop spéculatif que de miser sur un assassinat téléguidé du PR en fonction, pour ensuite espérer que le principal camp pro-Russe l'emporte chez nous. Sans que nos services ni nos responsables politiques n'en pipent mot dans le débat. Et sans parler des conséquences à l'étranger, avec tout d'un coup la quasi totalité des chefs d'état en exercice qui pourraient légitimement s'estimer personnellement menacés par la Russie. Je pense que les Russes sont plus prudents que çà.
  13. Sa situation politique est stable. Un changement de CEMA n'est pas une situation politique complexe, militaire au plus. Surtout qu'au final, ça s'est plutôt bien passé. Je pense que ça a plutôt à voir avec les contributions FR et/ou UE à l'aide militaire pour l'Ukraine.
  14. Un report du voyage de macron en Ukraine vient d'être annoncé, vraiment pas un bon signal. Je ne crois pas une seule seconde aux arguments sécuritaires.
  15. Si un pays Européen verse le sang pour la sécurité collective de l'Union, il faudrait être d'une naïveté sans borne pour croire qu'une telle dette ne sera pas repayée d'une manière ou d'une autre, envers la Pologne ou un pays d'Europe centrale. Croire qu'un pays va consentir à des sacrifices "free of charge" pour sauver les fondamentaux de l'UE, pour un bénéfice collectif, faudrait quand même pas prendre les représentants élus de ces pays pour des jambons finis.
  16. Sur le désengagement Américain, Thomas Gomart, directeur général de l'IFRI, ne dit pas autre chose que ce que nous pouvons déjà constater. https://www.ifri.org/fr/espace-media/lifri-medias/thomas-gomart-ifri-europeens-laissent-ukrainiens-sort-sera-fin-de-leurope
  17. Oui c'est clairement une technique de négociation avec les Européens. Mais sous entendre que le jeu est ouvert avec la Russie pour faire augmenter les enchères, c'est vraiment une pente dangereuse. Cela ne m'étonne pas dans le fond, la seule chose qui continue de m'étonner, c'est l'atonie générale sur les commandes de matériels et celles qui sont passées avec les USA. Parlant de commandes: quelqu'un saurait il ce que suggère ce dernier développement, qui semble être nouveau "Paris will produce and transfer to Ukraine dozens of Caesar". Cette opacité sur notre aide militaire est franchement ridicule. Les derniers développements connus, c'était "il nous reste un slot de 78 exemplaires que l'on peut fabriquer cette année, mais non encore financés". Avec je crois 6 exemplaires financés par les Ukrainiens en fonds propres.
  18. Les remords de Clinton, suite à la restitution des armes nucléaires soviétiques par l'Ukraine.
  19. Trump vient nous rappeler (une fois de plus) que l'OTAN et l'article 5 ne sont que des constructions politiques et que dès lors, tout est négociable. La tentation de sceller le sort de l'UE avec un accord directement avec les Russes semblent être de plus en plus à l'agenda des Républicains. J'ai bien peur qu'on ait bientôt à reparler de la guerre impossible entre OTAN et Russie, de l'armée Fr qui n'a pas besoin d'être conventionnellement forte etc...
  20. Le commandant de l'amiral Gorshkov raconte comment il procède pour viser des appartements, avec une certaine ambiguité (ou pas) sans vraiment clarifier si des civils sont présents ou si l'on parle d'une zone de guerre.
  21. Pas un grand succès cette manifestation, qui devait matérialiser la popularité (réelle) de Zaluzhny et l'opposition à la nomination de Syrsky. Un appel à manifester contre le changement de commandant de l’armée, lancé sur Facebook par un analyste politique, Karl Volokh, a été un échec complet. Ils n’étaient que quelques dizaines, vendredi soir, à se réunir place Maïdan pour protester. La conclusion de l'article est très intéressante également, il y a beaucop de psychologie derrière la popularité de VZ et reflète le traumatisme de toute une nation. « Les critiques forcenés de Zelensky sont des irresponsables, ajoute-t-il. Depuis deux ans, le président se trouve dans une position extrêmement difficile et il a plutôt bien réussi sa mission. » L’analyste met les réactions négatives face au départ du général Zaloujny sur le compte de ce qu’il appelle « un complexe Napoléon ». « La société ukrainienne a besoin d’un “père”, d’un “sauveur”, et, face à la Russie, elle s’est trouvé Zaloujny. » « En lui vouant un tel culte, elle ne lui a pas rendu service », estime-t-il, car, « dans l’armée, telle ou telle personne n’est pas si importante ». « Si Syrsky échoue sur le front comme Zaloujny a échoué lors de la dernière contre-offensive, il sera lui aussi remplacé. C’est ainsi. » Pour Mykola Bielieskov, « dans la guerre, le plus important est de préserver un consensus national » face à l’ennemi. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/10/l-ukraine-veille-a-preserver-son-unite-apres-le-depart-du-commandant-des-armees_6215817_3210.html
  22. Je pense au contraire que le refus de concrétiser ce qui était pourtant un projet évident vu d'ici, à savoir Power of Siberia 2, doit sacrément faire réfléchir à Moscou avant d'aller solliciter une aide aux Chinois. D'ailleurs, les meilleurs soutiens de Moscou sont des pays qui affichent encore une infériorité stratégique et économique à la Russie (Corée du Nord et Iran).
  23. Vidéo illustrant les capacités des SDZ, dont 8 exemplaires vont être remis à l'Ukraine.
  24. Je serais curieux de savoir, même si peu probable qu'on sache un jour, ce que recouvre ces coûts d'usine et si ça inclut la masse salariale, pour combien de temps, et à un tarif Iranien main d'œuvre importée ou juste locale. En tout cas comme chacun sait, vu les tonnes d'or que l'armée française a volé en Afrique, nous pourrions nous aussi nous monter une ou deux usines pour pas cher
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