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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://responsiblestatecraft.org/russia-ukraine-nato-expansion/ (19 septembre 2023) L'un des thèmes favoris de la propagande occidentale consiste à dire que l'agression russe du 24 février 2022 était "non provoquée" (unprovoked) [1] [2] [3] Et quiconque ne reprend pas ce thème de propagande, peut se faire accuser, au contraire de répandre la propagande russe. Mais ce qui était autrefois incontesté et largement reconnu avant l'invasion est devenu verboten depuis qu'elle a commencé en février 2022, le débat ou la dissidence sur la question de la guerre et de la politique américaine et européenne à son égard ayant été réprimés, souvent au moyen de tactiques maccarthystes vicieuses. Le sujet est devenu tabou, à moins d'être un fonctionnaire des États-Unis ou de l'OTAN. Dans une interview accordée en mars 2023 au journal allemand Die Zeit, l'experte en Russie Fiona Hill - qui a été analyste du renseignement sous les présidents George W. Bush et Barack Obama, ainsi qu'au Conseil de sécurité nationale sous la présidence de Donald Trump - a déclaré au journal qu'"il a toujours été évident que l'élargissement de l'OTAN à l'Ukraine et à la Géorgie était une provocation pour Poutine." [1] https://fair.org/home/calling-russias-attack-unprovoked-lets-us-off-the-hook/ (4 mars 2022) "Les forces de Poutine sont entrées dans la deuxième ville d'Ukraine au quatrième jour de l'invasion non provoquée", a rapporté Axios (27/22) ; "L'invasion non provoquée de l'Ukraine par la Russie est entrée dans sa deuxième semaine vendredi", a déclaré CNBC (3/4/22). Vox (3/1/22) a parlé de "la décision de Poutine de lancer une guerre non provoquée et inutile avec le deuxième plus grand pays d'Europe". Les planificateurs américains ont été (...) avertis en 2008 par l'ambassadeur des États-Unis à Moscou, William Burns (aujourd'hui directeur de la CIA sous Joe Biden). WikiLeaks a divulgué un câble de Burns intitulé "Nyet Means Nyet : Russia's NATO Enlargement Redlines", qui contenait un autre avertissement prophétique méritant d'être cité dans son intégralité (c'est nous qui soulignons) : Les aspirations de l'Ukraine et de la Géorgie à l'OTAN ne touchent pas seulement une corde sensible en Russie, elles suscitent de sérieuses inquiétudes quant aux conséquences pour la stabilité de la région. Non seulement la Russie perçoit un encerclement et des efforts visant à saper l'influence de la Russie dans la région, mais elle craint également des conséquences imprévisibles et incontrôlées qui affecteraient sérieusement les intérêts de sécurité de la Russie. Les experts nous disent que la Russie craint particulièrement que les fortes divisions en Ukraine sur l'adhésion à l'OTAN, avec une grande partie de la communauté ethnique russe opposée à l'adhésion, ne conduisent à une scission majeure, impliquant la violence ou, au pire, la guerre civile. Dans cette éventualité, la Russie devrait décider d'intervenir ou non, une décision à laquelle elle ne veut pas être confrontée. https://www.newsweek.com/joe-biden-resurfaced-clip-russia-baltic-states-1997-video-1685864 (8 mars 2022) Une vidéo de Joe Biden évoquant les dangers de l'élargissement de l'OTAN en 1997 a refait surface et est devenue virale sur les médias sociaux. Il a toutefois insisté sur le fait qu'il ne parlait pas de représailles militaires. Dans cette vidéo, Joe Biden prévient que l'adhésion des États baltes, à savoir l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie, à l'OTAN pourrait susciter l'hostilité de la Russie. [2] Conseil de l'Europe, 23 février 2023 : https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2023/09/13/russia-s-war-of-aggression-against-ukraine-eu-individual-sanctions-over-territorial-integrity-prolonged-for-a-further-six-months/ La ministre islandaise des Affaires étrangères et Présidente du Comité des Ministres, Thórdís Kolbrún Reykfjörd Gylfadóttir, le Président de l’Assemblée parlementaire, Tiny Kox, la Secrétaire Générale, Marija Pejčinović Burić, la Commissaire aux droits de l’homme, Dunja Mijatović, ainsi que le Président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux, Leendert Verbeek, ont fait la déclaration suivante : « Il y a un an, la Fédération de Russie commettait une agression militaire injustifiée et non provoquée contre l’Ukraine » [3] Conseil de l'UE, 13 septembre 2023 : https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2023/09/13/russia-s-war-of-aggression-against-ukraine-eu-individual-sanctions-over-territorial-integrity-prolonged-for-a-further-six-months/ Les sanctions continueront de s'appliquer à près de 1 800 personnes et entités, dont beaucoup sont ciblées en réponse à l'agression militaire injustifiée et non provoquée menée par la Russie contre l'Ukraine.
  2. https://www.latimes.com/california/story/2023-11-06/we-fit-in-a-lot-better-here-californians-who-flee-to-texas-find-good-company-camaraderie Dans 41 États américains, le nombre de personnes arrivant de Californie a été supérieur au nombre de personnes s'installant en Californie l'année dernière, selon les données. Plus de 100 000 Californiens se sont installés au Texas l'année dernière, contre environ 40 000 qui ont fait le chemin inverse. La Floride a attiré près de 75 000 personnes de Californie, contre 30 000 qui ont fait le chemin inverse. Washington, le Nevada et la Floride ont enregistré chacun environ 50 000 arrivées de Californiens et beaucoup moins de départs vers la Californie. Seuls 42 habitants de la Virginie occidentale ont déménagé en Californie en 2022, ce qui est de loin le total le plus bas de tous les États. Le New Jersey, l'État le plus à l'opposé de la tendance, a vu environ 6 600 personnes de plus s'installer en Californie qu'il n'en est arrivé en provenance de cet État. Les experts attribuent l'exode californien principalement au coût élevé du logement dans l'État, mais aussi à des problèmes tels que la criminalité, la politique et la circulation. Le prix moyen du gallon d'essence au Texas était de 2,91 dollars le 3 novembre, contre 5,18 dollars en Californie.
  3. https://theconversation.com/madagascar-une-election-presidentielle-a-haut-risque-216327 (5 novembre 2023) C'est ce qu'on appelle un oxymore : « La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) chargée de l’organisation des élections est inféodée au pouvoir. » Le président de la Ceni n’est autre que le mari d’une ministre, pour ne parler que du sommet visible. La Haute Cour constitutionnelle abrite en son sein des hommes du président sortant. Celle-ci a notamment validé la candidature de ce dernier alors que la révélation de la nationalité française (qui lui fait perdre la nationalité malgache selon la Constitution qu’il a lui-même fait élaborer et voter en 2010) a été largement relatée dans la presse locale et internationale. De même, selon cette même Constitution, le président du Sénat remplace à la tête de l’État le président de la République, démissionnaire et parti en campagne électorale. Or au dernier moment, le premier a refusé la charge pour la confier à un gouvernement collégial chargé d’organiser les élections et dirigé par le Premier ministre d’Andry Rajoelina, Christian Ntsay. Le président du Sénat Herimanana Razafimahefa a cédé sous la pression, pour dénoncer quelques jours plus tard “une pratique mafieuse”, selon ses mots sur les antennes de France 24. Or, en décembre 2022, plus de deux tiers des députés de l’Assemblée nationale comprenant une grosse majorité de la coalition soutenant le régime ont déposé une motion de censure contre ce même gouvernement conduit par le Premier ministre Christian Ntsay. Ceux-ci se sont fait rappeler à l’ordre en quelques jours et ont finalement retiré la motion. Le président du Sénat sera destitué quelques temps plus tard par ses pairs, eux aussi inféodés au parti présidentiel, sous l’accusation de “déficience mentale”. Il sera remplacé par un militaire à la retraite, certes, mais connu pour ses méthodes brutales et sa proximité d’avec Andry Rajoelina. Or, la légitimité d’Andry Rajoelina est au plus bas dans l'opinion. Plusieurs scandales émaillent son mandat. Le dernier en date est ce que la presse locale qualifie de “Romigate”, du nom de sa directrice de cabinet, arrêtée en flagrant délit et emprisonnée au Royaume-Uni pour avoir négocié des pots de vin auprès d’une compagnie minière britannique, Gemfields, afin de lui accorder des concessions à Madagascar.
  4. source : https://theconversation.com/les-terres-australes-et-antarctiques-francaises-des-territoires-meconnus-face-a-des-defis-majeurs-216997 C’est une loi du 6 août 1955, complétée par un décret du 11 septembre 2008, qui fixe le statut, empreint d’ambiguïtés, des TAAF. La loi de 1955 les qualifie « territoire d’outre-mer » (TOM), alors que cette catégorie juridique a été supprimée par la révision constitutionnelle du 28 mars 2003 qui lui substitue la notion de « collectivité d’outre-mer » (COM). Jusqu’à présent, le législateur continue de qualifier les TAAF de « TOM » sans véritablement se justifier. La nature juridique des TAAF peut donc être questionnée : s’agit-il d’une véritable collectivité territoriale ? La réponse est délicate : en l’absence de population humaine permanente, il n’y a ni élections locales, ni conseils élus, ni démocratie locale. [et probablement, le même problème se pose pour Clipperton] Elles font également l’objet de différends territoriaux entre la France et certains de ses voisins. Il faut à cet égard réserver le cas de la terre Adélie, « secteur » de plus de 430 000 km2 situé sur la côte est du continent. Le Traité sur l’Antarctique du 1ᵉʳ décembre 1959 a en effet « gelé » les prétentions territoriales des sept États dits « possessionnés » (Argentine, Australie, Chili, France, Norvège, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni). La venue d’Emmanuel Macron en octobre 2019 sur l’Île des Glorieuses, une première pour un chef de l’État, a relancé l’opposition et crispé la position de Tananarive. Depuis lors, les négociations sont au point mort. Il en va de même pour l’autre contentieux territorial concernant l’île Tromelin, entre la France et l’île Maurice. Un accord-cadre de cogestion a pourtant été adopté le 7 juin 2010, qui organise la coopération des États sur les questions liées à la recherche, à la protection de l’environnement et à la gestion des ressources halieutiques. Il n’est cependant toujours pas entré en vigueur, faute pour le Parlement français d’en autoriser la ratification. Les raisons tiennent aux craintes, exprimées par certains parlementaires, que ne s’ouvre la boîte de Pandore d’une perte de souveraineté à l’égard de ces îles disputées.
  5. En fait l'idée n'est pas très originale, et elle a déjà été prise : https://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_de_Salomon_(São_Paulo) Le Temple de Salomon est un édifice religieux à São Paulo, au Brésil. Il est le siège mondial de l'Église universelle du royaume de Dieu, une église chrétienne évangélique charismatique, dont le responsable est Edir Macedo Bezerra. Situé dans le quartier de Brás, il est le plus grand édifice religieux du pays. Le temple se veut une réplique du Temple de Jérusalem tel qu'il existait selon la bible, à l'époque du roi Salomon et qui est détruit selon celle-ci en 586 av. J.-C. par le roi de Babylone Nabuchodonosor II.
  6. J'ai trouvé pas mal de réponses à mes interrogations sur... Wikipédia : - en français qui rappelle que le 3e temple n'est pas une reconstruction du 2e temple, mais la mise en oeuvre du projet architectural décrit dans... le livre d'Ezechiel. C'est plus grand, et le plan est différent du second temple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Troisième_Temple_de_Jérusalem - en anglais qui précise les positions des principales dénominations juives : pour le judaïsme conservateur, le judaïsme réformé, et le judaïsme reconstructionniste, c'est non. reste le judaïsme orthodoxe : Le judaïsme orthodoxe croit en la reconstruction d'un troisième temple et en la reprise des korban (sacrifices), bien qu'il y ait des désaccords sur la manière dont la reconstruction devrait avoir lieu. Les érudits orthodoxes et les autorités rabbiniques estiment généralement que la reconstruction doit avoir lieu à l'époque du messie juif, sous l'égide de la providence divine, bien qu'une position minoritaire, suivant l'opinion de Maïmonide, considère que les juifs doivent s'efforcer de reconstruire le temple eux-mêmes, dès lors que c'est possible. https://en.wikipedia.org/wiki/Third_Temple#Jewish_views
  7. https://thechinaproject.com/2023/10/18/a-young-deng-xiaoping-in-france/ Le séjour de Deng Xiaoping en France, d'après la biographie d'Ezra Vogel. Note : dépêchez vous de profiter du site "thechinaproject" qui va fermer, faute de financement.
  8. https://www.nytimes.com/2023/11/08/world/middleeast/hamas-israel-gaza-war.html En 2021, le Hamas a lancé une guerre pour protester contre les efforts israéliens visant à expulser les Palestiniens de leurs maisons à Jérusalem-Est et contre les raids de la police israélienne contre la mosquée Aqsa dans la vieille ville de Jérusalem. Ce fut un tournant, a déclaré au Times Osama Hamdan, un dirigeant du Hamas basé à Beyrouth, au Liban. Au lieu de tirer des roquettes sur les problèmes de Gaza, le Hamas se battait pour des questions essentielles pour tous les Palestiniens, y compris ceux qui se trouvent en dehors de l'enclave. Les événements ont également convaincu de nombreux membres du Hamas qu'Israël cherchait à pousser le conflit au-delà d'un point de non-retour qui garantirait l'impossibilité d'un État palestinien. "Les Israéliens ne se préoccupaient que d'une chose : comment se débarrasser de la cause palestinienne ? a déclaré M. Hamdan. "Ils allaient dans cette direction sans même penser aux Palestiniens. Et si les Palestiniens n'avaient pas résisté, tout cela aurait pu se produire".
  9. Pour en faire quoi ? Un musée ? Ou pour l'utiliser avec des sacrifices animaux ? Je m'étais laissé dire que le judaïsme rabbinique était une religion réformée qui avait aboli le recours à un temple, à des sacrifices et à un corps sacerdotal pour les accomplir. https://en.wikipedia.org/wiki/Solomon's_Temple Auparavant, de nombreux chercheurs considéraient comme authentique le récit biblique de la construction du Premier Temple par Salomon ; cependant, dans les années 1980, des approches sceptiques du texte biblique et des archives archéologiques ont conduit certains chercheurs à douter de l'existence d'un Temple à Jérusalem construit dès le 10e siècle avant notre ère[4]. [Certains chercheurs ont suggéré que la structure originale construite par Salomon était relativement modeste et qu'elle a été reconstruite plus tard sur une plus grande échelle[5]. Aucune preuve directe de l'existence du Temple de Salomon n'a été trouvée[6][7], bien qu'aucune fouille archéologique récente n'ait été menée sur le Mont du Temple en raison de l'extrême sensibilité religieuse et politique du site. À ce jour, il n'existe aucune preuve archéologique solide de l'existence du temple de Salomon, et le bâtiment n'est pas mentionné dans les récits extrabibliques qui ont survécu[78], à l'exception peut-être d'un seul ostracon fragmenté qui mentionne une "maison de Yahvé" sans autre précision[9]. Les artefacts dont on pensait auparavant qu'ils prouvaient l'existence du temple de Salomon - une grenade en ivoire et une tablette en pierre du neuvième siècle avant notre ère - sont aujourd'hui très contestés quant à leur authenticité. En outre, depuis les années 1980, les minimalistes bibliques ont mis en doute le lien entre le roi Salomon et le temple, le décrivant parfois comme n'étant guère plus qu'un chef local de la région des collines. Fabio Porzia et Corinne Bonnet, réfléchissant aux parallèles archéologiques entre la manière dont le temple de Salomon est décrit et les exemples comparables de temples similaires du Proche-Orient ancien, contestent et concluent qu'" un fossé [...] existe entre les récits bibliques qui placent le temple au 10e siècle et les considérations historiques qui tendent vers les 8e et 7e siècles "[85]. "Ils suggèrent que le temple de Salomon correspond davantage aux modèles architecturaux des temples des 8e-7e siècles associés à Aram ou à l'Assyrie qu'à tout ce qui est associé à l'architecture des temples du 10e siècle[85]. Ils suggèrent que le premier temple date très probablement du 8e siècle et " a été attribué rétroactivement au grand souverain du 10e siècle "[85].
  10. https://www.eurotopics.net/fr/309892/gaza-et-la-question-de-la-paix-au-proche-orient Revue de la presse européenne du 8 novembre 2023 sur le thème "Gaza et la question de la paix au Proche-Orient".
  11. https://chasfreeman.net/the-many-lessons-of-the-ukraine-war/ (26 septembre 2023) Au cours des huit années suivantes [à compter de 2014] - pendant lesquelles la guerre civile ukrainienne s'est poursuivie - Kiev a mis sur pied une armée de 700 000 hommes entraînés par l'OTAN - sans compter un million de réservistes - et l'a endurcie en combattant les séparatistes soutenus par la Russie. Les effectifs de l'armée régulière ukrainienne étaient à peine inférieurs à ceux de la Russie, qui comptait alors 830 000 militaires en service actif. En huit ans, l'Ukraine s'est dotée d'une force plus importante que celle de tout autre membre de l'OTAN, à l'exception des États-Unis et de la Turquie, dépassant en nombre les forces armées de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Allemagne réunies. Il n'est pas surprenant que la Russie y ait vu une menace. Début 2019, les États-Unis se sont retirés unilatéralement du traité sur les forces nucléaires intermédiaires (FNI), qui interdisait le déploiement en Europe de missiles lancés depuis le sol et d'une portée maximale de 3 420 miles. La Russie a condamné cette décision, la qualifiant d'acte "destructeur" susceptible d'aggraver les risques pour la sécurité. Malgré les réticences persistantes de certains autres membres de l'OTAN, sur l'insistance des États-Unis, l'OTAN a continué à réitérer périodiquement son offre d'intégrer l'Ukraine en tant que membre, ce qu'elle a fait une fois de plus le 1er septembre 2021. À cette date, après des milliards de dollars d'entraînement et de transferts d'armes américains, Kiev estimait être enfin prête à écraser la rébellion des russophones et leurs alliés russes. À la fin de l'année 2021, l'Ukraine a intensifié la pression sur les séparatistes du Donbas et a déployé des forces en vue d'une offensive majeure contre eux, prévue pour le début de l'année 2022. À peu près au même moment, à la mi-décembre 2021, vingt-huit ans après le premier avertissement de Moscou à Washington, Vladimir Poutine a demandé officiellement des garanties de sécurité écrites pour réduire les menaces apparentes que l'élargissement de l'OTAN fait peser sur la Russie, en rétablissant la neutralité de l'Ukraine, en interdisant le stationnement de forces américaines aux frontières de la Russie et en rétablissant des limites au déploiement de missiles de portée intermédiaire et de courte portée en Europe. Le ministère russe des affaires étrangères a ensuite présenté à Washington un projet de traité reprenant ces termes, qui font écho à des demandes similaires formulées par l'ancien président russe Boris Eltsine en 1997. Dans le même temps, apparemment pour souligner le sérieux de Moscou et pour contrer l'offensive prévue par Kiev contre les sécessionnistes du Donbass, la Russie a massé des troupes le long de ses frontières avec l'Ukraine. Le 26 janvier 2022, les États-Unis ont officiellement répondu que ni eux ni l'OTAN n'accepteraient de négocier la neutralité de l'Ukraine ou d'autres questions de ce type avec la Russie. Moscou souhaitait des négociations mais, en leur absence, était prête à faire la guerre pour éliminer les menaces auxquelles elle s'opposait. Washington le savait lorsqu'il a rejeté les pourparlers avec Moscou. Le refus américain de discuter était une décision sans ambiguïté d'accepter le risque de guerre plutôt que d'explorer tout compromis ou accommodement avec la Russie. (...) À la mi-mars 2022, le gouvernement turc et le Premier ministre israélien Naftali Bennett ont servi de médiateurs entre les négociateurs russes et ukrainiens, qui se sont provisoirement mis d'accord sur les grandes lignes d'un règlement provisoire négocié. L'accord prévoyait que la Russie se retire sur sa position du 23 février, lorsqu'elle contrôlait une partie de la région du Donbas et la totalité de la Crimée, et qu'en échange, l'Ukraine promette de ne pas demander l'adhésion à l'OTAN et de recevoir des garanties de sécurité de la part d'un certain nombre de pays. Une rencontre entre le président russe Poutine et le président ukrainien Zelensky était en cours pour finaliser cet accord, que les négociateurs avaient paraphé ad referendum - c'est-à-dire sous réserve de l'approbation de leurs supérieurs. Le 28 mars 2022. Le président Zelensky affirme publiquement que l'Ukraine est prête à une neutralité assortie de garanties de sécurité dans le cadre d'un accord de paix avec la Russie. Mais le 9 avril, le Premier ministre britannique Boris Johnson effectue une visite surprise à Kiev. Au cours de cette visite, il aurait exhorté Zelensky à ne pas rencontrer Poutine pour les raisons suivantes : (1) Poutine est un criminel de guerre et il est plus faible qu'il n'y paraît. Il devait et pouvait être écrasé plutôt qu'accommodé ; et (2) même si l'Ukraine était prête à mettre fin à la guerre, l'OTAN ne l'était pas. La rencontre proposée par Zelensky avec Poutine a donc été annulée. Cette guerre est née et s'est poursuivie en raison d'erreurs de calcul de la part de toutes les parties. L'expansion de l'OTAN était légale mais prévisible et provocatrice. La réponse de la Russie était tout à fait prévisible, bien qu'illégale, et lui a coûté très cher. L'intégration militaire de facto de l'Ukraine dans l'OTAN a entraîné sa dévastation. Les États-Unis ont calculé que les menaces russes d'entrer en guerre pour la neutralité de l'Ukraine étaient des bluffs qui pourraient être dissuadés en exposant et en dénigrant les plans et les intentions de la Russie tels que Washington les comprenait. La Russie a supposé que les États-Unis préféreraient les négociations à la guerre et souhaiteraient éviter la redivision de l'Europe en blocs hostiles. Les Ukrainiens comptaient sur la protection de leur pays par l'Occident. Lorsque les performances de la Russie au cours des premiers mois de la guerre se sont avérées médiocres, l'Occident a conclu que l'Ukraine pouvait la vaincre. Aucun de ces calculs ne s'est avéré exact. Néanmoins, la propagande officielle, amplifiée par des médias grand public et sociaux serviles, a convaincu la plupart des Occidentaux que le fait de rejeter les négociations sur l'expansion de l'OTAN et d'encourager l'Ukraine à combattre la Russie est en quelque sorte "pro-ukrainien". La sympathie pour l'effort de guerre ukrainien est tout à fait compréhensible, mais, comme la guerre du Viêt Nam aurait dû nous l'apprendre, les démocraties sont perdantes lorsque le cheerleading remplace l'objectivité des reportages et que les gouvernements préfèrent leur propre propagande à la vérité de ce qui se passe sur le champ de bataille. En bref, la politique américaine a entraîné de grandes souffrances en Ukraine et une escalade des budgets de défense ici et en Europe, mais n'a pas réussi à affaiblir ou à isoler la Russie. La poursuite de la même politique ne permettra d'atteindre aucun de ces objectifs américains maintes fois énoncés. La Russie a appris à combattre les systèmes d'armes américains et a mis au point des parades efficaces. Elle a été renforcée militairement, et non affaiblie. Elle a été réorientée et libérée de l'influence occidentale, et non isolée. Si le but de la guerre est d'établir une meilleure paix, cette guerre n'y contribue pas. L'Ukraine est éviscérée sur l'autel de la russophobie. À l'heure actuelle, personne ne peut prédire avec certitude quelle partie de l'Ukraine ou combien d'Ukrainiens resteront lorsque les combats cesseront, ni quand et comment ils cesseront. Kiev vient d'échouer à atteindre plus d'une fraction de ses objectifs de recrutement. Combattre la Russie jusqu'au dernier Ukrainien a toujours été une stratégie odieuse. Mais lorsque l'OTAN est sur le point de manquer d'Ukrainiens, ce n'est pas seulement cynique, ce n'est plus une option viable. Que pouvons-nous apprendre de cette débâcle ? Elle a fourni de nombreux rappels gênants des principes de base de l'art de gouverner. Les guerres ne décident pas qui a raison. Elles déterminent qui survit. Le meilleur moyen d'éviter la guerre est de réduire ou d'éliminer les appréhensions et les griefs qui en sont la cause. Lorsque vous refusez d'entendre, et encore moins de prendre en compte, les arguments d'une partie lésée en faveur d'un ajustement de votre politique à son égard, vous vous exposez à une réaction violente de sa part. Personne ne devrait entrer en guerre sans avoir des objectifs réalistes, une stratégie pour les atteindre et un plan de fin de guerre. L'amour-propre et la bravoure ne remplacent pas la masse militaire, la puissance de feu et l'endurance. En fin de compte, les guerres se gagnent et se perdent sur le champ de bataille, et non par une propagande inspirée par et visant à renforcer les vœux pieux. Ce qui a été perdu sur le champ de bataille peut rarement, voire jamais, être récupéré à la table des négociations. Lorsque les guerres ne peuvent être gagnées, il est généralement préférable de chercher des conditions pour y mettre fin plutôt que de renforcer l'échec stratégique. Enfin, cette guerre devrait inciter les États-Unis, Moscou et l'OTAN à repenser sobrement aux conséquences d'une politique étrangère militarisée et dépourvue de diplomatie. Si les États-Unis avaient accepté de discuter avec Moscou, même s'ils avaient continué à rejeter une grande partie de ce que Moscou exigeait, la Russie n'aurait pas envahi l'Ukraine comme elle l'a fait. Si l'Occident n'était pas intervenu pour empêcher l'Ukraine de ratifier le traité que d'autres l'ont aidée à conclure avec la Russie au début de la guerre, l'Ukraine serait aujourd'hui intacte et en paix. Cette guerre n'avait pas lieu d'être. Chaque partie a perdu bien plus qu'elle n'a gagné. Il y a beaucoup à apprendre de ce qui s'est passé en Ukraine. Nous devrions étudier et tirer ces leçons et les prendre à cœur.
  12. https://www.la-croix.com/L-Ohio-approuve-protection-droit-avortement-victoire-retentissante-pro-IVG-2023-11-08-1301289899 Dans l’Ohio, le « oui » à l’amendement constitutionnel en faveur de l’avortement l’emporte avec 55 % des voix, selon une projection du New York Times. Au Kentucky, État conservateur voisin, le gouverneur démocrate Andy Beshear est parallèlement parvenu à se faire réélire.
  13. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231107-mali-le-dernier-convoi-de-la-minusma-arrive-à-gao-une-semaine-après-son-départ-de-kidal Le dernier convoi de la Minusma qui avait quitté Kidal le 31 octobre est arrivé mardi soir 7 novembre à Gao.
  14. https://www.theguardian.com/politics/2023/nov/08/imran-hussain-labour-frontbencher-resigns-gaza-ceasefire Un membre du cabinet fantôme du parti travailliste [britannique] a démissionné "le cœur lourd" en raison de la position du parti sur le conflit entre Israël et le Hamas. Imran Hussain, député de Bradford East, a déclaré qu'il ne pouvait plus, "en toute bonne conscience", occuper le poste de ministre d'État fantôme chargé des droits à l'emploi., car il souhaitait être un fervent défenseur d'un cessez-le-feu.
  15. Brisbane, Australie, 30 octobre 2023. John Mearsheimer 18:19 Les Ukrainiens vont perdre. Mais qu'est-ce que cela veut dire ? Les Russes ne vont pas conquérir tout le pays : ce serait une erreur monumentale. C'est un pays immense et il y a des populations au centre et à l'Ouest qui sont ethniquement ukrainiennes et qui détestent les Russes. Occuper ces régions serait de la folie. Ce que les Russes vont finir par faire, alors qu'ils contrôlent aujourd'hui 23% de l'Ukraine, est qu'ils vont prendre 20% supplémentaires. Ils ont annexé 4 oblasts plus la Crimée. Je crois qu'ils vont essayer d'annexer 4 oblasts supplémentaires. Et en même temps, ils feront leur maximum pour transformer l'Ukraine en un État croupion dysfonctionnel. Ils s'ingéreront dans la politique de l'Ukraine, ils s'ingéreront dans l'économie ukrainienne, et ils feront tout ce qu'ils peuvent pour ruiner l'Ukraine, et la maintenir dans cet état, comme ils l'ont dit en 2008 et l'ont réaffirmé par la suite. 19:47 Vous n'aurez pas d'accord de paix. Vous aurez un conflit gelé. Le combat cessera, il y aura un cessez-le-feu. Ce sera comme la Corée sur le 38e parallèle, et le potentiel d'escalade sera permanent. Les États-Unis seront présents en Europe orientale, faisant tout ce qui est en notre pouvoir pour infliger des dommages à la Russie. Nous ne serons pas de bons perdants. Nous ne perdrons pas l'Ukraine pour pivoter vers l'Asie. Nous resterons en Ukraine, nous continuerons de soutenir l'Ukraine, nous continuerons de scruter les occasions de niquer les Russes. Et les Russes chercheront des occasions de nous niquer.
  16. https://www.eurotopics.net/fr/309816/a-gaza-une-situation-humanitaire-de-plus-en-plus-precaire Soutenir Israël sans réserve en invoquant son droit à l'autodéfense a des conséquences négatives, déplore Caroline de Gruyter, chargée des affaires européennes au journal De Standaard (4 novembre 2023) : «L'Europe, qui était jadis une médiatrice au Proche-Orient, paie le prix fort de cette orientation. Le reste du monde lui reproche d'appliquer deux poids deux mesures : de condamner d'un côté les attaques russes sur des civils ukrainiens, de ne pas broncher, de l'autre, quand Israël détruit Gaza. Vu l'évolution du conflit, l'Europe doit se préparer à être politiquement marginalisée sur la scène internationale. Le Qatar tente d'obtenir l'évacuation de Gaza des otages, des expatriés et des blessés. Pas trace en revanche d'une médiation européenne - celle-ci était pourtant une évidence, jadis.» Le Hamas est d'ores et déjà l'incontestable vainqueur politique, juge l'éditorialiste Luuk van Middelaar dans NRC (1er novembre 2023) : «C'est précisément en raison des milliers de Palestiniens tués à Gaza que les terroristes gagnent la bataille de l'opinion publique dans le monde arabe et au-delà. Avec les attaques terroristes sanglantes perpétrées contre Israël le 7 octobre, le Hamas a tendu un piège politique à Israël et aux Etats-Unis, qui y sont tombés tête la première. ... Personne ne sait comment Nétanyahou compte éradiquer l'ennemi avec une opération terrestre sans semer en même temps la haine et le ressentiment auprès des générations à venir et alimenter ainsi le vivier des futurs combattants du Hamas. ... Le Hamas a réussi à raviver la question palestinienne et à l'utiliser pour sa propre cause. ... Sous le drapeau de la résistance révolutionnaire, il mobilise des millions de musulmans à travers le monde.»
  17. Statut de Jérusalem : https://www.un.org/unispal/wp-content/uploads/2016/07/The-Status-of-Jerusalem-Engish-199708.pdf Après le soulèvement palestinien qui a débuté en 1936 (...) la Commission a également proposé la partition de la Palestine en un État arabe et un État juif. Compte tenu du caractère sacré de Jérusalem et de Bethléem pour les trois religions, la Commission a estimé que les Lieux Saints étaient, selon les termes utilisés dans le Pacte de la Ligue, "un dépôt sacré de la civilisation". Elle propose qu'une enclave Jérusalem-Bethléem englobant tous les Lieux saints, avec un corridor vers la mer se terminant à Jaffa, reste sous la tutelle britannique dans le cadre d'un nouveau mandat de la Société des Nations. [En 1947] Le Comité spécial a également présenté deux plans alternatifs pour l'avenir de la Palestine. Le plan recommandé par la minorité du Comité envisageait la création d'un État indépendant, unifié et fédéral en Palestine, avec Jérusalem comme capitale et des municipalités séparées pour les secteurs arabe et juif. Il recommande également la création d'un régime international permanent pour la supervision et la protection des lieux saints à Jérusalem et ailleurs. Le plan majoritaire recommandait la partition de la Palestine en un État arabe et un État juif, ainsi que l'internationalisation territoriale de la région de Jérusalem en tant qu'enclave dans l'État arabe. C'est ce dernier plan qui a été approuvé par l'Assemblée générale dans la résolution 181 (II) du 29 novembre 1947, intitulée "Gouvernement futur de la Palestine". La résolution contient un Plan de partage avec union économique qui prévoit en détail les frontières respectives, les institutions gouvernementales, la protection des droits des minorités, la liberté de transit et les formes de coopération économique et autres entre les trois entités, avec une attention particulière pour les Lieux saints et les droits et libertés religieux. Le régime international spécial de Jérusalem devait être administré par les Nations unies par l'intermédiaire du Conseil de tutelle. Les limites de la ville ont été définies comme incluant "l'actuelle municipalité de Jérusalem ainsi que les villages et villes environnants, dont le plus à l'est sera Abu Dis ; le plus au sud, Bethléem ; le plus à l'ouest, Ein Karim (y compris la zone bâtie de Motsa) ; et le plus au nord, Shu'fat" (voir les cartes 1 et 2). L'Assemblée a demandé au Conseil d'élaborer un statut pour la ville, d'une durée initiale de dix ans, prévoyant la nomination d'un gouverneur et d'un personnel administratif ; une large autonomie locale pour les villages, les cantons et les municipalités ; la démilitarisation de la ville et l'établissement d'une force de police spéciale pour protéger en particulier les Lieux Saints et les édifices et sites religieux ; l'élection d'un conseil législatif par tous les résidents sans distinction de nationalité ; la participation de la ville à l'Union économique de la Palestine ; l'établissement d'un système judiciaire indépendant ; et la citoyenneté de la ville de Jérusalem pour ses résidents. Le statut devait également prévoir la liberté de transit et les libertés civiles et politiques pour les deux communautés, ainsi que la sauvegarde des droits existants et de la liberté d'accès et de culte aux Lieux saints et aux édifices et sites religieux, et assurer leur préservation physique. Le gouverneur de Jérusalem s'est vu confier des responsabilités particulières à cet égard, tant pour les lieux situés à Jérusalem qu'à l'intérieur des deux États indépendants. La résolution de l'Assemblée générale n'a cependant pas pu être mise en œuvre. Les représentants de l'Agence juive acceptent le plan de partage, mais les États arabes et le porte-parole du Haut Comité arabe le rejettent, déclarant qu'ils ne se considèrent pas liés par la résolution. En raison des profondes divergences entre les parties en conflit, une guerre totale a éclaté en Palestine, entraînant la division de facto du pays et de Jérusalem elle-même.
  18. https://www.politico.eu/article/ehud-barak-israel-palestine-war-hamas-global-opinion-sours/ (7 novembre 2023) "On voit que la fenêtre se referme. Il est clair que nous nous dirigeons vers des frictions avec les Américains au sujet de l'offensive. L'Amérique ne peut pas dicter à Israël ce qu'il doit faire. Mais nous ne pouvons pas les ignorer", déclaré [Ehoud Barak], en référence au rôle de Washington en tant que principal garant de la sécurité d'Israël. "Nous devrons nous plier aux exigences américaines dans les deux ou trois semaines à venir, probablement moins. "Écoutez le ton public - et derrière les portes, c'est un peu plus explicite. Nous perdons l'opinion publique en Europe et, dans une semaine ou deux, nous commencerons à perdre des gouvernements en Europe. Et dans une semaine, les frictions avec les Américains remonteront à la surface", a déclaré M. Barak. https://responsiblestatecraft.org/us-israel-gaza/ (7 novembre 2023) Le Washington Post a récemment fait état de la réticence de l'administration à poser des conditions à l'aide américaine à Israël. Selon ce reportage, conditionner l'aide militaire a été considéré comme une proposition disqualifiée d'avance au sein de l'administration parce que cela serait impopulaire et en raison de "l'attachement personnel de Biden à Israël". Ce sont là de piètres excuses pour justifier le maintien du statu quo et le soutien sans réserve à la guerre. Les États-Unis pourraient utiliser l'influence considérable dont ils disposent pour freiner le gouvernement israélien, mais l'administration ne veut pas le faire en raison d'une combinaison de craintes, d'idéologie et de sentiments. Ce reportage du Post indique également que l'administration estime que la guerre d'Israël a été "trop sévère, trop coûteuse en victimes civiles et sans finalité cohérente", mais les responsables de la politique étrangère du pays le plus puissant du monde lèvent les bras au ciel en signe de frustration et affirment qu'ils ne peuvent rien faire contre une guerre qu'ils soutiennent activement. Il est révélateur que la même administration qui se targue de l'importance du leadership américain ne veuille tout simplement pas assumer ce rôle si cela implique de rompre avec un client. Donner un chèque en blanc aux clients américains est une invitation à l'abus et à ce que le spécialiste des relations internationales Barry Posen a appelé la "conduite dangereuse/de chauffard" (reckless driving). C'est mauvais pour les États-Unis, pour la paix et la sécurité régionales et, à long terme, c'est également mauvais pour les clients eux-mêmes. Il est grand temps que Washington pose des conditions à l'assistance militaire qu'il fournit à ses clients du Moyen-Orient, y compris Israël.
  19. https://thechinaproject.com/podcast/live-from-chicago-decoding-china-chinas-economic-miracle-interrupted/ Cette semaine, dans l'émission Sinica, enregistrée en direct le 10 octobre à Chicago, Kaiser demande à Chang-Tai Hsieh, de la Booth School of Business de l'université de Chicago, à Damien Ma, du groupe de réflexion MacroPolo de l'Institut Paulson, et à Lizzi Lee, animatrice de l'émission The Signal with Lizzi Lee, d'évaluer le danger que représente pour l'économie chinoise le ralentissement de la demande des consommateurs, le taux de chômage élevé chez les jeunes, le secteur immobilier en difficulté et les niveaux élevés d'endettement des collectivités locales.
  20. https://al24news.com/fr/indonesie-le-chef-de-la-cour-constitutionnelle-demis-pour-violation-du-code-dethique/ (7 novembre 2023) Le chef de la Cour constitutionnelle indonésienne a été démis de ses fonctions mardi pour violation du code d’éthique dans le cadre d’une décision autorisant le fils du chef de l’Etat à se présenter à la vice-présidence. Le juge en chef de la Cour constitutionnelle, Anwar Usman, qui est le beau-frère du président indonésien Joko Widodo, a été reconnu coupable de « violation flagrante » du code d’éthique de l’institution après la décision, à la majorité de 5 voix contre 4, de modifier les règles relatives à la candidature à la présidence et à la vice-présidence de l’Etat. Cette décision, rendue quelques mois seulement avant les élections générales, a ouvert la voie à la candidature du fils aîné de Widodo, Gibran Rakabuming Raka, à la vice-présidence, associé à l’actuel ministre de la Défense Prabowo Subianto, un probable futur candidat à la présidence lors du scrutin prévu le 14 février prochain. Le panel composé de trois magistrats a fait valoir qu’en ne s’étant pas « récusé du processus d’examen et de prise de décision », M. Usman avait violé le « principe de neutralité du code d’éthique du juge ». https://www.rtl.be/actu/monde/international/indonesie-loi-electorale-modifiee-le-fils-du-president-pourra-se-presenter-en/2023-10-16/article/598755 La nouvelle loi électorale maintient l'âge minimum de 40 ans pour se présenter à la présidence ou à la vice-présidence tout en autorisant des responsables politiques plus jeunes mais ayant une expérience en tant que dirigeant régional à le faire, ce qui est le cas du fils aîné de l'actuel chef de l'État. Le nom de Gibran Rakabuming Raka, 36 ans, le fils aîné de Joko Widodo et maire de la ville de Surakarta, revient régulièrement pour être candidat à la vice-présidence, associé à l'actuel ministre de la Défense Prabowo Subianto.
  21. https://www.rfi.fr/fr/amériques/20231106-dans-un-an-la-présidentielle-américaine-robert-kennedy-jr-un-candidat-dangereux-pour-donald-trump-ou-pour-joe-biden Vingt-deux pour cent, c’est le score, loin d’être négligeable, que ferait Robert Kennedy Junior face à Joe Biden (39%) et Donald Trump (36%) Toujours selon le sondage de l’université Quinnipiac, c’est davantage la candidature de l’universitaire Cornel West comme indépendant qui pourrait porter préjudice à Joe Biden. Si la candidature du philosophe afro-américain est ajoutée au scrutin, en plus de celle de Robert Kennedy Jr, l’avance du président démocrate sur Donald Trump passerait de 3% à 1%, avec un Cornel West à 6%. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cornel_West
  22. https://www.rfi.fr/fr/amériques/20231107-chili-des-athlètes-cubains-abandonnent-leur-sélection-après-les-jeux-panaméricains Au Chili se tiennent en ce moment les Jeux panaméricains, sorte de Jeux olympiques d’Amérique latine, et le pays accueille des centaines de sportifs venus de tout le continent. Et alors que la compétition n’est pas encore terminée, sept athlètes cubains ont pris la fuite.
  23. https://www.rfi.fr/fr/europe/20231106-espagne-des-leaders-sécessionnistes-mis-en-examen-en-pleine-négociation-d-une-loi-d-amnistie Alors que les socialistes semblent décidés à amnistier les indépendantistes catalans en échange de leur soutien à l'investiture de Pedro Sánchez, la justice a mis en examen lundi 6 novembre plusieurs sécessionnistes pour terrorisme. Puigdemont a dénoncé un « coup d'État » en « robes noires » et la gauche indépendantiste y voit une « réponse prévisible des pouvoirs réactionnaires » pour, dit-elle, « saboter l'accord démocratique » quant à leur amnistie.
  24. https://www.rfi.fr/fr/europe/20231107-des-routiers-polonais-bloquent-la-frontière-ukrainienne-pour-dénoncer-une-concurrence-déloyale Des routiers polonais bloquent la frontière ukrainienne pour dénoncer une «concurrence déloyale» Les routiers polonais bloquent les routes vers la Pologne. Ils se sont mis en grève lundi pour protester contre la « concurrence déloyale » des chauffeurs ukrainiens qui peuvent exercer plus facilement en Pologne depuis le début de l’invasion russe. La dizaine de compagnies qui bloque la frontière demande à l’Union européenne de rétablir les règles et le système de permis pour passer en Pologne. Selon les routiers polonais, ils ne peuvent pas rivaliser contre les chauffeurs ukrainiens. Ils sont payés moins cher et l’entretien des camions est aussi moins coûteux de l’autre côté de la frontière.
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