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Groenland et Arctique : actifs strategiques très convoités
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Janus dans Politique etrangère / Relations internationales
https://unherd.com/2025/01/trumps-return-to-the-monroe-doctrine/ (9 janvier 2025) En effet, il est amèrement ironique que l'Europe, après s'être vassalisée aux États-Unis dans le but de contrer une menace russe largement imaginaire, voit aujourd'hui l'un de ses territoires menacé non pas par la Russie, mais par les États-Unis eux-mêmes. -
Roumanie - histoire, politique, armée
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Zalmox dans Politique etrangère / Relations internationales
https://snoop.ro/anaf-a-descoperit-ca-pnl-a-platit-o-campanie-care-l-a-promovat-masiv-pe-calin-georgescu-pe-tiktok/ (20 décembre 2024) L'ANAF a constaté que PNL a payé une campagne qui a massivement promu Callin Georgescu à TikTok Il s'agit de la campagne #EchilibrușiVerticalitate, menée avec des influenceurs sur TikTok, dont un document déclassifié du CSAT affirme qu'elle « est identique à la campagne Brother for Brother menée par la Fédération de Russie en Ukraine », que la Russie a menée juste avant l'invasion. Snoop a appris que l'ANAF a récemment découvert que « la campagne “Equilibre et verticalité” sur TikTok a été payée avec de l'argent du Parti national libéral », selon une source confidentielle au courant de l'enquête de l'ANAF. Cette information a été confirmée à Snoop par des discussions et une correspondance avec la société même engagée par le PNL, Kensington Communication, qui a conçu la campagne. Cette société a payé 130 influenceurs cooptés sur la plateforme FameUp, mais affirme que « le formulaire généré par Kensington Communication a subi quelques modifications, qui ne sont pas le fait de notre équipe et qui, à notre connaissance, n'ont pas été demandées par les représentants des partis ». Kensington affirme que « le hashtag choisi par notre entreprise était #echilibrusiseriozitate, qui a été changé dans la plateforme FameUp, sans notre implication, en #echilibrusiverticality ». Sauf que, dans son intégralité, la campagne #EquilibrușiVerticality a été créée pour Călin Georgescu, affirment un document déclassifié du CSAT et un rapport du Forum d'experts. La campagne a recueilli 2,4 millions de vues, « où les influenceurs décrivent Călin Georgescu selon un script copié-collé, sans le nommer, mais en utilisant les caractérisations qu'il fait lui-même », indique Expert Forum. De même, une analyse de Snoop, effectuée sur le briefing même envoyé à la rédaction par la société engagée par les libéraux, montre que les influenceurs ont respecté les indications prédéterminées par le PNL. La même plateforme a été utilisée pour la campagne TikTok pour le livre du président du PNL de l'époque, Nicolae Ciucă. 130 influenceurs cooptés par Kensington Communication, une société engagée par le PNL et qui a utilisé la plateforme FameUp, ont lancé en novembre 2024, en amont des élections présidentielles, une campagne intitulée #EquilibriumandVerticality. Les influenceurs ont reçu un script et ont transmis au public les qualités d'un futur président dans une vidéo, sans le nommer. Certains influenceurs ont écrit « Călin Georgescu » dans les commentaires de la vidéo. -
Roumanie - histoire, politique, armée
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Zalmox dans Politique etrangère / Relations internationales
https://brusselssignal.eu/2025/01/zero-evidence-the-bogus-intelligence-behind-romanias-cancelled-election/ Analyse du document du MAI - Points clés 1. Le MAI (ministère roumain de l'Intérieur) parle dès le départ d'une « campagne électorale sans étiquette » sur TikTok, précisant « 100 influenceurs » qui ont été impliqués dans la promotion de M. Georgescu. Plus loin dans le document, l'AMI déclare avoir trouvé « environ 130 comptes TikTok » qui diffusaient les 3 (trois) hashtags associés à Calin Georgescu : #echilibrusiverticalitate (équilibre et intégrité) #prezidentiale2024 (Présidentielles2024) #unliderpotrivitpentrumine (unBonLeaderPourMoi) En langage profane, le MAI se concentre sur 100-130 comptes spécifiques qui ont poussé ces hashtags. Toute la discussion sur la campagne de Georgescu porte essentiellement sur cette tactique de médias sociaux (une approche marketing standard) qui a généré des vues et a ensuite été qualifiée par les médias d'« opération d'influence russe ». 2. Le MAI indique également que « la majorité des messages de ce type » (c'est-à-dire le contenu portant ces hashtags) n'ont pas été « marqués comme des publicités payées ». Il précise ensuite que « la plupart des influenceurs ne savaient pas qu'ils faisaient la promotion d'un candidat spécifique ». Par conséquent, le MAI lui-même admet effectivement que ces messages (c'est-à-dire la majeure partie de la campagne en ligne de Georgescu) n'étaient pas des messages promotionnels pour un candidat particulier et n'avaient pas besoin d'être étiquetés comme de la publicité politique. Bien qu'il s'agisse d'une tactique intelligente pour « jouer » avec l'algorithme de TikTok, elle reste conforme aux règles de la plateforme. 3. Le MAI indique que « durant la période du 13 au 26 novembre, »... « les tendances en matière de promotion de contenu vidéo associé à de multiples hashtags » utilisés dans la campagne de Georgescu « ont atteint la 9e place au niveau mondial ». Cependant, la formulation n'est pas claire : Si ce classement regroupe différents hashtags ; Lesquels de ces hashtags comprenaient le nom de Georgescu, et Comment ce classement a été établi. Le même paragraphe indique qu'« aucune amplification artificielle » n'a été identifiée avant le 24 novembre (c'est-à-dire la date du vote) et précise que l'« explosion du nombre de vues, dans les centaines de millions », s'est produite après le 25 novembre, à l'issue du premier tour de scrutin. Une lecture plus attentive permet de comprendre que la « 9e place mondiale » se réfère à l'effet post-vote (25-26 novembre), lorsque tout le monde a commencé à chercher Georgescu sur TikTok. Le MAI ne fournit aucune pièce à conviction sur l'évolution de la campagne avant le jour du scrutin, déclarant explicitement qu'il n'y a pas eu d'« amplification artificielle » (par exemple, des bots). 4. Le MAI fait un bref parallèle avec des « situations similaires » lors des récentes élections d'octobre en Moldavie. Il fait référence au même modus operandi sur les médias sociaux, impliquant un contenu « neutre » distribué par des influenceurs, qui est ensuite repris et commenté par d'autres comptes.La même tactique de marketing a également été observée en Moldavie, mais ne signifie rien en soi. Cette tactique est probablement courante dans divers pays et contextes, y compris la promotion commerciale de produits. Il est également possible que d'autres candidats en Roumanie aient utilisé cette approche au cours de la même campagne présidentielle. Toutefois, le MAI ne clarifie pas ce point et ne fournit pas de preuves suggérant une intention malveillante. Une tactique de marketing accessible à tous n'est pas intrinsèquement malveillante, sauf si elle est liée à des acteurs ou à des intentions spécifiques, ce que le MAI ne suggère pas. 5. Dans une section séparée, le MAI fait des observations sur quelques individus. Cette section est fortement expurgée, ce qui entraîne des incertitudes. Par exemple : Un individu a participé à la collecte de signatures pour Georgescu (une obligation légale) et aurait eu des sympathies néo-légionnaires (en référence à la Légion de l'Archange Michel, une organisation fasciste roumaine de l'entre-deux-guerres). D'autres individus sont décrits comme des figures de la pègre ou de la criminalité qui ont « mené une campagne de promotion » sur TikTok et « soutenu financièrement la campagne électorale de Calin Georgescu ». Commentaire : Le MAI devrait également enquêter sur les personnes qui recueillent des signatures pour d'autres partis, afin de vérifier si elles ont des sympathies communistes. En ce qui concerne les figures de la pègre, de telles révélations sont courantes dans les campagnes du monde entier, qui reçoivent souvent un soutien (financier ou autre) de sources douteuses. Cette situation n'est ni unique ni spécifique à Georgescu. En outre, l'expression « a soutenu financièrement la campagne électorale de Calin Georgescu » est vague. Le MAI admet implicitement que les hashtags n'étaient pas strictement « électoraux », puisque même les influenceurs qui les diffusaient n'étaient pas conscients de leur lien avec Georgescu. 6. Le MAI établit un parallèle entre la « campagne d'information » de Georgescu, appelée « Équilibre et intégrité » (#EchilibrușiVerticalitate), et la campagne « Frère à côté de frère » menée par les Russes en Ukraine en 2022 avant l'invasion. Les éléments communs relevés sont notamment : « Manipulation de micro-influenceurs légitimes ». Coordination des influenceurs via Telegram. Commentaire : Ces techniques sont standard pour toute campagne de diffusion de contenu. La comparaison avec les méthodes russes en Ukraine n'a pas de contexte significatif, car ces techniques sont probablement très répandues. La coordination par Telegram n'est pas intrinsèquement suspecte et est largement utilisée dans de nombreuses campagnes à travers le monde. Remarque complémentaire : le 20 décembre, après l'annulation des élections, l'ANAF, l'agence fiscale roumaine, a découvert que l'un des hashtags (#EchilibrușiVerticalitate) avait été financé par le Parti national libéral (PNL), un parti de la coalition au pouvoir et adversaire de M. Georgescu. Les suggestions du MAI concernant un acte criminel se sont avérées fausses, car cette campagne de hashtags était une tactique du PNL pour augmenter la visibilité de Georgescu [???], au profit de leur candidat. Cette stratégie s'est retournée contre elle, révélant les arrière-pensées qui se cachaient derrière ces accusations. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Peut-être que pour que les discussions soient productive, il est aussi nécessaire que Trump ait eu accès à toutes les informations secret défense dont relève le dossier. Je ne suis pas sûr que Biden ne lui ait pas réservé quelques cachoteries/cadavres dans les placards de la Maison Blanche. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Bien sûr. Pour Poutine, l'Ukraine doit être un État tampon, non aligné, équidistant. Il est plus facile pour Poutine d'envisager la rétrocession du Donbass et de la Crimée, le retour aux frontières ukrainiennes de 1991, moyennant la neutralité de l'Ukraine - qui était constitutionnalisée dans l'équivalent de la constitution ukrainienne de 1991 à 1996 - que l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN ou équivalent. C'est ce qui a été discuté à Istanbul en mars-avril 2022. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
"Mauvaise" est un jugement de valeurs. Pour la première guerre mondiale, les projets de paix sans annexion ni réparation évoqués par le pape en 1917 ou par Lord Lansdowne dès 1916 étaient supérieurs au traité de Versailles de novembre 1918 : -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://meduza.io/en/news/2025/01/07/trump-s-ukraine-russia-envoy-keith-kellogg-postpones-trip-to-kyiv-reuters L'envoyé spécial du président élu Donald Trump pour la guerre en Ukraine, Keith Kellogg, a reporté un voyage à Kiev qui était prévu début janvier, a rapporté Reuters, citant quatre sources au fait du dossier. -
On parle beaucoup des feux de Los Angeles qui ne sont toujours pas éteints, mais quand on regarde la liste des feux sur la page de Wikipédia, on voit qu'il y a beaucoup plus de feux qui ont été éteints par les pompiers dans la journée, en brûlant entre une et une dizaine d'acres, que de feux toujours en cours. Je n'y connais rien, mais cela semble indiquer une assez bonne efficacité de la part des pompiers. https://en.wikipedia.org/wiki/January_2025_Southern_California_wildfires#List_of_wildfires
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/4132953-20250110-guerre-ukraine-trump-affirme-preparer-rencontre-poutine-finir-conflit Donald Trump a affirmé jeudi qu’il était en train de préparer une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine pour « en finir » avec la guerre en Ukraine. « Il veut qu’on se rencontre, et nous sommes en train d’organiser ça », a déclaré Donald Trump. -
Roumanie - histoire, politique, armée
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Zalmox dans Politique etrangère / Relations internationales
https://brusselssignal.eu/2025/01/zero-evidence-the-bogus-intelligence-behind-romanias-cancelled-election/ (9 janvier 2025) Vous trouverez ci-dessous une analyse détaillée et complète des renseignements déclassifiés sur la supposée « ingérence électorale russe » qui est au cœur du scandale des élections roumaines. Résumé Les documents ne fournissent aucune preuve concrète de l'ingérence de l'État russe dans les élections présidentielles roumaines ou de liens entre le candidat à la présidence Calin Georgescu et la Russie. Le terme le plus important et le plus explosif utilisé dans ces documents [par le SRI Service de renseignement intérieur de la Roumanie (équivalent du MI5/FBI)] est celui d'« acteur étatique ». Les documents n'offrent aucune preuve ou explication analytique de l'utilisation de ce terme, ce qui en fait une affirmation non étayée. Au contraire, pour autant qu'ils éclairent quelque chose, les documents indiquent que la campagne de Georgescu a simplement utilisé des techniques de marketing numérique très efficaces, lui donnant un avantage « exponentiel comparatif » (selon le SRI). Les documents n'offrent que des informations disparates, circonstancielles et souvent insignifiantes, présentées d'une manière qui laisse une large place aux interprétations les plus diverses. Leur ton et leur terminologie semblent conçus pour alimenter un récit anti-Georgescu dans la sphère publique. En tant que produits du renseignement, les documents sont peu soignés et de très mauvaise qualité par rapport aux normes alliées. Ils contiennent des contradictions, des erreurs et des inexactitudes flagrantes. Le langage est souvent vague et des termes clés restent indéfinis (par exemple, les différentes utilisations du mot « réseau »). Pour l'essentiel, les documents ne contiennent que des platitudes inutiles, la majorité des informations ayant déjà circulé dans le domaine public dans les jours qui ont suivi le 24 novembre (date du premier tour de scrutin). Les documents ne sont que des « notes d'information » (note informative, en roumain), et non des évaluations - ils ne contiennent donc pas de conclusions analytiques ou d'interprétations claires et définitives. Ils contiennent des affirmations isolées (la plupart du temps non étayées), sans aucune discussion sur les sources ou les preuves. Il s'agit probablement d'une méthode utilisée par les services de renseignement pour se protéger politiquement. Les interprétations ultérieures de ces documents par les médias ne sont donc pas fondées sur les conclusions de l'État roumain. Les documents sont également expurgés de certaines parties importantes. Il est donc important de comprendre que les informations contenues dans ces documents n'ont été que partiellement déclassifiées, alors que les médias ont laissé entendre que les documents avaient été déclassifiés dans leur intégralité. Il est également important de comprendre que les passages expurgés peuvent altérer le sens du texte. La note d'information du SIE [Service de renseignement extérieur de la Roumanie (équivalent du MI6/CIA)] n'a pas été déclassifiée. Le président n'en a publié qu'un « extrait non classifié ». La note du SIE elle-même reste classifiée, probablement parce qu'elle contredit les notes soumises par les autres agences. Les documents font état d'irrégularités potentielles dans les déclarations de financement de la campagne de M. Georgescu. Cependant, de tels problèmes sont courants dans les campagnes électorales du monde entier et, en outre, devraient être examinés de la même manière pour tous les autres candidats. En tout état de cause, les documents ne font aucune allusion à un financement étranger, et encore moins à un financement en provenance de Russie. Les seuls éléments concrets relevés dans les documents comme étant spécifiquement identifiés au 24 novembre (jour du vote au premier tour) sont les suivants : 100 comptes d'influenceurs TikTok payés pour diffuser du contenu en utilisant 3 (trois) hashtags qui ne mentionnent même pas Calin Georgescu ; 797 comptes créés avant ( !) le lancement de TikTok lui-même, sous ce nom de marque ; 1 088 utilisateurs dans un groupe de « coordination » sur Telegram (ce qui, encore une fois, est la norme dans toutes les campagnes politiques) ; et 381 000 $ versés à certains « influenceurs ». Conclusion : Les documents du CSAT déclassifiés par le président ne fournissent absolument aucune base réelle et concrète pour les récits publics concernant une « attaque russe » sur la Roumanie ou des liens entre la campagne de Georgescu et la Russie. Ces documents, en eux-mêmes, ne peuvent pas être rationnellement utilisés comme arguments contre ce candidat car ils ne prouvent rien. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://responsiblestatecraft.org/zelensky-gas-pipeline/ (9 janvier 2025) Il n'est pas surprenant non plus que la décision de M. Zelensky de couper le gazoduc qui alimente la Slovaquie en gaz russe ait incité le président slovaque Robert Fico à réagir en menaçant de couper les exportations d'électricité vers l'Ukraine. Il est d'autant plus logique que le président Fico profère de telles menaces qu'une partie de l'électricité produite en Slovaquie provient d'installations au gaz qui dépendent du gaz naturel bon marché fourni par la Russie. La menace du président Fico doit être prise au sérieux par l'Ukraine, qui a perdu plus de 73 % de sa production d'énergie thermique à cause des attaques russes et qui dépend des importations d'électricité slovaque pour 19 % de son électricité importée. -
Le Canada et sa place sur la scène internationale
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Hornet62 dans Politique etrangère / Relations internationales
Il est vital pour les États-Unis que Saint-Pierre et Miquelon restent français, ou en tout cas non-américain, car c'est une plaque tournante permettant de s'approvisionner en whisky lorsque sévit la prohibition : https://spiritsselection.com/fr/la-prohibition-a-saint-pierre-et-miquelon-une-page-dhistoire/ Les caisses d’alcool en provenance de l’Ecosse, du Canada… affluent alors par bateaux entiers, et pour la première fois de son histoire, au vu des volumes déchargés sur le port de Saint-Pierre, le budget de l’île est équilibré. Commence ainsi l’âge d’or de Saint-Pierre. Tous les habitants de l’île se reconvertissent dans le commerce de l’alcool, peu poursuivent leurs activités de pêche. Ils deviennent débardeurs, employés d’entrepôts, transporteurs, … Ces stocks attirent des centaines bateaux de contrebandiers, qui viennent s’approvisionner en alcool pour les décharger la nuit le long des côtes américaines, dans une course poursuite incessante avec les Gardes côtes américains qui leur font la chasse. La plupart des distilleries canadiennes ouvrirent des agences commerciales à Saint-Pierre, pour y acheminer des stocks de whiskies canadiens. D’autres agences y défendaient les intérêts de distilleries écossaises. Des dépôts sont construits par les commerçants de Saint-Pierre et loués aux distilleries canadiennes pour y entreposer leurs produits. Ces principales distilleries qui établirent des points de vente à Saint-Pierre prirent rapidement le contrôle du marché. De 1920 à 1933, les Saint-Pierrais vont tous profiter de cette arrivée massive de devises et ce regain d’activité, alors que le reste du monde est plongé dans une crise profonde (récession économique). -
Le Canada et sa place sur la scène internationale
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Hornet62 dans Politique etrangère / Relations internationales
https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_de_fracture_de_Clipperton#L'exploitation_minière_en_eaux_profondes L'Autorité internationale des fonds marins estime que la quantité totale de nodules dans la zone de Clarion Clipperton dépasse 21 milliards de tonnes (Bt), contenant environ 5,95 Bt de manganèse, 0,27 Bt de nickel, 0,23 Bt de cuivre et 0,05 Bt de cobalt. -
Le Canada et sa place sur la scène internationale
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Hornet62 dans Politique etrangère / Relations internationales
Donc comme ça, brusquement, ils renoncent à la Suède ? Quels défaitistes ! Finalement les "singes capitulards mangeurs de fromage", c'est peut-être eux. -
Je pense que la décision de la Cour Suprême Citizens United (2010) et quelques autres qui ont démantelé ce qui existait comme limites au financement des campagnes électorales au niveau des États a créé de facto une ploutocratie. https://en.wikipedia.org/wiki/Citizens_United_v._FEC#Opposition Lors de la discussion de l'arrêt et des développements connexes, l'ancien président Jimmy Carter a qualifié les États-Unis d'"oligarchie où la corruption politique est illimitée » Donc ces juges de la Cour Suprême, censément les gardiens de la constitution, ont donné les clés du camion. C'est à cela que j'ai pensé immédiatement en lisant ton message. Une autre piste de réflexion pourrait être d'examiner ce qu'on dit les penseurs sur l'interaction entre sociologie et institutions politiques. Cela fait trrrrès longtemps que j'ai lu La Démocratie en Amérique, mais je crois me souvenir que l'un des points de Tocqueville consiste à dire que c'est l'égalité réelle entre les citoyens - à son époque de nombreux petits agriculteurs propriétaires de leur terre - qui produit les institutions démocratiques (et non l'inverse, comme le socialisme tend à nous faire penser). On trouve la même chose dans la Grèce classique où le citoyen athénien typique est un petit propriétaire terrien, suffisamment riche pour s'acheter son équipement militaire et être un hoplite. À cette époque "hoplite" et "citoyen" sont des synonymes, et c'est cette égalité - et cette fraternité - hoplitique qui crée la démocratie athénienne, et non l'inverse. Aujourd'hui, dans la mesure où les inégalités sont croissantes, on peut prédire un déclin des institutions démocratiques. Généralement pour abolir une oligarchie, on passe par un dictateur (Solon) ou un tyran (Pisistrate) (Napoléon Ier en France), ou MacArthur au Japon qui abolit les zaibatsus et fait une réforme agraire. Donc il faut commencer par des réformes sociales qui rétablissent l'égalité de richesses entre les citoyens. Dans le même ordre d'idées, Michael Lind parlait en 1995 de "brésilianisation" des États-Unis : https://forum.air-defense.net/topic/11243-usa/page/585/#comment-1248026 La "brésilianisation", écrit Lind, se caractérise par le "retrait croissant de la surclasse blanche américaine dans son... monde de quartiers privés, d'écoles privées, de services de police privés, de soins de santé privés et même de routes privées, à l'écart de la misère qui s'étend au-delà. Comme une oligarchie latino-américaine, les membres riches et bien branchés de la classe surabondante peuvent prospérer dans une Amérique décadente avec des niveaux d'inégalité et de criminalité du tiers monde".
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Groenland et Arctique : actifs strategiques très convoités
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Janus dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/331958/groenland-quelles-sont-les-visees-de-trump Les procédés de Trump rappellent beaucoup ceux de Moscou, pointe Dagens Nyheter : «Il emprunte sans détours la rhétorique du Kremlin. Il parle du Groenland comme Poutine parlait de l'Ukraine. Poutine disait que la Russie devait prendre l'Ukraine pour se protéger contre l'Ouest et l'OTAN. Les Etats-Unis disent qu'il devront éventuellement prendre le Groenland pour protéger l'Ouest et l'OTAN. Tous deux partagent une même conviction, le droit du plus fort à contrôler sa 'sphère d'intérêt', et cela ne surprend personne. On notera toutefois que cela revient à légitimer l'impérialisme moderne russe.» Copenhague a aussi une part de responsabilité dans l'affaire actuelle, fait remarquer Berlingske : «Le Danemark n'a pas joué son rôle de grande puissance arctique, et c'est là qu'il a péché essentiellement. Pour être une grande puissance, il aurait fallu avoir le contrôle de la politique extérieure et de défense du Groenland, et assumer la responsabilité de ce territoire de la plus haute importance stratégique, s'étendant sur 2,1 millions de kilomètres carrés. Trop longtemps, le Danemark n'a pas compris ce qu'impliquait cette responsabilité. Nous avons sous-estimé le poids du Groenland en termes de sécurité - et c'est précisément l'argument invoqué par Trump pour justifier une prise de contrôle par les Etats-Unis. Le Danemark n'a pas investi dans la sécurité à la hauteur voulue. Nous étions une grande puissance, mais avons agi comme un petit Etat.» On aurait tort de prendre à la légère les paroles de Trump, écrit La Stampa : «Il avait l'air extrêmement sûr de son fait, improvisant librement et disant beaucoup de choses qu'il faut prendre au sérieux, même si elles défient le bon sens et les normes internationales. Il faut les prendre au sérieux car Trump a des convictions et il a la volonté et les moyens de les imposer. Il ne se heurte qu'à peu de restrictions institutionnelles, il n'a aucune inhibition personnelle et c'est un homme pressé. ... Trump n'a exclu ni coercition économique ni interventions militaires. ... Le Groenland fait partie du Danemark. Quand le nouveau président des Etats-Unis dit ne pas exclure une intervention militaire, il faut comprendre qu'il n'est pas impensable pour lui d'envahir le territoire d'un de ses alliés de l'OTAN.» Le politologue [russe] Abbas Galliamov subodore une manœuvre de diversion de la part de Trump : «Soit il est vraiment en train de perdre la boule, soit il a le cynisme de tenter de changer discrètement l'ordre du jour. Quelques problèmes, notamment sur le dossier Russie-Ukraine, pourraient être à l'origine de ce changement. Ayant compris que sa promesse de mettre fin à la guerre en 24 heures était intenable, Trump pourrait désormais essayer de faire en sorte que plus personne n'y pense. Le nouvel-ancien président se veut être un meneur, il mise davantage sur les effets de manche que sur les dossiers essentiels. Il troque donc tout simplement un projet avorté contre autre chose, sans en concevoir la moindre gêne.» -
https://www.eurotopics.net/fr/331962/meta-se-passera-dorenavant-de-fact-checking Le patron de Meta agit vraisemblablement dans l'intérêt de son entreprise, commente Zeit Online : «La décision de Zuckerberg est peut-être liée au fait que deux des principaux domaines dans lesquels Meta agit sont aussi des secteurs où opèrent des entreprises de Musk. Outre les réseaux sociaux, il s'agit surtout de l'IA, dans laquelle Meta a investi des milliards de dollars. Il peut difficilement se réjouir que sur ces sujets, le président n'écoute que la concurrence. Pour assurer la réussite économique de son groupe sous l'administration Trump, il est nécessaire pour lui d'entretenir de bonnes relations avec le président. Le terme d'oligarchie s'impose avec de plus en plus de force. [1] De ce point de vue et dans la logique de Zuckerberg, les raisons de ce choix se comprennent.» [1] Cf Emmanuel Todd https://regards.fr/la-defaite-de-loccident-demmanuel-todd-a-lire-ou-pas/ « Que les démocraties occidentales soient en crise, et même que nous vivions en post-démocratie, est devenu un lieu commun » (La Défaite de l'Occident p. 146) Ou Bernie Sanders : 21 décembre 2024. Bienvenue dans le monde de l'oligarchie. 07:09 Ce à quoi nous assistons présentement, c'est que la classe des milliardaires, qui possède une part si importante de notre économie, une part si importante de nos médias, ils entreprennent maintenant agressivement de prendre le contrôle de notre système politique également.
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Italie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/331963/giorgia-meloni-a-rendu-une-visite-informelle-a-donald-trump (7 janvier 2025) Avvenire commente la rumeur d'un contrat de cinq ans conclu entre l'Italie et SpaceX : «Selon des informations relayées par le média Bloomberg, il s'agirait d'une opération d'un montant de 1,5 milliards d'euros. Cela a déclenché une tempête entre l'exécutif et l'opposition, notamment autour de la sécurité nationale. Le système prévoirait un système crypté de niveau maximal pour les réseaux téléphoniques et les services Internet du gouvernement italien, les communications militaires et les services satellitaires pour les urgences. Pour le média américain, le plan aurait reçu un coup d'accélérateur suite à la récente rencontre entre Giorgia Meloni et Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride. Le gouvernement italien, pour sa part, a sèchement démenti les informations.» Un accord avec l'entreprise SpaceX serait extrêmement risqué, fait valoir Süddeutsche Zeitung : «Musk est devenu un électron libre incontrôlable, il s'ingère dans les campagnes électorales en prenant partie pour l'extrême droite, il réclame la prison pour le Premier ministre britannique. Des positions qui soulèvent une question : quel usage fait-il des entreprises qu'il dirige ? SpaceX est une entreprise couronnée de succès et à la pointe de la technologie, ses satellites Starlink défient toute concurrence. Mais serait-il bien sage de la part de l'Italie de confier ses télécommunications à Musk, ce qui ferait d'elle le premier pays européen à le faire ? Il serait préférable que l'UE ait une alternative à lui proposer, en se résolvant enfin à s'équiper de son propre système de satellites européen.» -
Objection votre honneur. Tu passes un peu vite sur la récupération par les États-Unis des restes de l'empire espagnol, à commencer par le Texas et la Californie (sans oublier l'Arizona, le Nevada, le Nouveau-Mexique, et l'Utah). C'est la guerre du Mexique qui sert de déclencheur poussant Henry David Thoreau à écrire son essai « de la désobéissance civile » https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_David_Thoreau Le 25 juillet 1846, Sam Staples, agent de recouvrement des impôts locaux lui ordonne de payer six ans d'arriérés. Thoreau, qui refuse de payer ses impôts à un État qui admet l'esclavage et fait la guerre au Mexique, est arrêté alors qu'il se rend chez son cordonnier puis emprisonné durant une nuit, mais relâché le jour suivant, une de ses tantes ayant payé, contre son gré, les arriérés à sa place. Cet événement marque la pensée de Thoreau et nourrit ses réflexions qui constitueront son essai politique, La Désobéissance civile. Un des grands représentants du courant anti-impérialiste est Mark Twain : https://guides.loc.gov/world-of-1898/mark-twain Extrait du New York Herald, 15 octobre 1900 : J'ai quitté ces côtes, à Vancouver, en impérialiste convaincu. Je voulais que l'aigle américain s'élance dans le Pacifique. Il me semblait fastidieux et ennuyeux qu'il se contente des Rocheuses. Pourquoi ne pas déployer ses ailes sur les Philippines, me disais-je ? Et j'ai pensé que ce serait une très bonne chose à faire. Je me suis dit : voilà un peuple qui a souffert pendant trois siècles. Nous pouvons le rendre aussi libre que nous-mêmes, lui donner un gouvernement et un pays qui lui soient propres, mettre à flot dans le Pacifique une miniature de la constitution américaine, fonder une toute nouvelle république qui prendra sa place parmi les nations libres du monde. Il me semblait que c'était une grande tâche à laquelle nous devions nous atteler. Mais j'ai réfléchi davantage, depuis lors, et j'ai lu attentivement le traité de Paris, et j'ai vu que nous n'avons pas l'intention de libérer, mais d'assujettir le peuple des Philippines. Nous y sommes allés pour conquérir, non pour racheter. . . Il me semble que nous devrions avoir le plaisir et le devoir de rendre ces gens libres et de les laisser régler leurs propres questions intérieures à leur manière. C'est pourquoi je suis anti-impérialiste. Je m'oppose à ce que l'aigle pose ses serres sur toute autre terre.
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https://www.npr.org/2025/01/07/nx-s1-5251151/meta-fact-checking-mark-zuckerberg-trump (7 janvier 2024) Cette décision intervient alors que Meta et d'autres entreprises technologiques s'efforcent d'adoucir les relations difficiles qu'elles entretiennent avec M. Trump. Le président élu et d'autres républicains accusent depuis longtemps la Silicon Valley d'avoir des préjugés anti-conservateurs qui ont muselé leur discours en ligne. M. Trump a personnellement accusé M. Zuckerberg d'ingérence dans les élections et l'a menacé d'une peine de prison à perpétuité. Le PDG de l'Ultimate Fighting Championship, Dana White, s'exprime lors d'une soirée électorale en faveur du président élu Donald Trump à West Palm Beach, en Floride, le 6 novembre. Meta, la société mère de Facebook et d'Instagram, a nommé Dana White à son conseil d'administration. La semaine dernière, Meta a nommé Joel Kaplan, un vétéran de la direction d'entreprise et un républicain qui a déjà travaillé à la Maison Blanche de George W. Bush, à la tête de la politique mondiale, en remplacement de l'ancien vice-premier ministre britannique Nick Clegg. Lundi, la société a nommé le PDG de l'Ultimate Fighting Championship, Dana White, un partisan de longue date de M. Trump, à son conseil d'administration. Zuckerberg fait partie des titans de la technologie qui se sont rendus à Mar-a-Lago pour rencontrer Trump depuis l'élection, et Meta a fait don d'un million de dollars au fonds d'inauguration de Trump (Sam Altman, PDG d'Amazon et d'OpenAI, s'est engagé de la même manière). « Je pense qu'ils reviennent de loin », a déclaré M. Trump lors d'une conférence de presse mardi. Lorsqu'on lui a demandé s'il pensait que Zuckerberg « répondait directement aux menaces que vous lui avez adressées par le passé », M. Trump a répondu : « Probablement ». « Meta admet enfin qu'il censure la parole [...] quel beau cadeau d'anniversaire au réveil et une énorme victoire pour la liberté d'expression », a posté le sénateur Rand Paul (R-KY) sur X.
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https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/c-est-alle-trop-loin-pour-plaire-a-donald-trump-mark-zuckerberg-fait-table-rase-sur-la-moderation-et-le-fact-checking-sur-ses-reseaux-sociaux-20250107 À moins de deux semaines de l’investiture du président-élu, le PDG de Meta a publié une vidéo sous forme de mea culpa où il regrette « la censure » sur Facebook et Instagram et promet de rétablir la liberté d’expression. À moins de deux semaines de l’investiture de Donald Trump, c’est la dernière initiative de Meta pour montrer patte blanche à la future administration. La maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp a annoncé ce mardi mettre fin à son programme de fact-checking. https://www.lemonde.fr/pixels/article/2025/01/08/apres-les-annonces-de-mark-zuckerberg-des-medias-de-fact-checking-meduses-c-est-un-choc-pour-nous_6488631_4408996.html Le patron de Meta, maison mère de Facebook et Instagram, a affiché mardi son intention de clore les partenariats de fact-checking liant sa société à certains médias américains. Une perte de fonds parfois vitaux pour certaines rédactions. Les partenaires internationaux de Meta, eux, s’inquiètent. Le Monde, et plus particulièrement son service Les Décodeurs, en ont fait partie jusqu’en 2022. Aux Etats-Unis, selon la dernière liste des fact-checkers partenaires de Meta, ce sont dix médias ou organisations qui voient à présent leur collaboration s’arrêter sans préavis. Parmi eux, une branche américaine de l’Agence France-Presse (AFP), le quotidien américain USA Today, l’agence britannique Reuters…
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https://economictimes.indiatimes.com/news/international/global-trends/can-boeing-bounce-back-from-crisis-key-steps-leading-aerospace-firm-can-take-to-fix-its-longstanding-problems/articleshow/117058248.cms (8 janvier 2025) Boeing est en crise profonde et 2024 a été une année noire pour Boeing. Non seulement elle a dû faire face à une crise de la sécurité et du contrôle de la qualité, mais elle a perdu des milliards de dollars à la suite d'une grève des travailleurs qui a paralysé la production dans deux de ses plus grandes usines. Un panneau de fuselage qui s'est détaché en plein vol. Des accidents dans l'usine. Des astronautes bloqués. Une grève paralysante et cinq pertes annuelles consécutives. Boeing, le plus grand exportateur américain et l'un des deux principaux constructeurs mondiaux de gros porteurs commerciaux, avec l'européen Airbus, a été secoué par un problème après l'autre, allant de l'embarrassant au tragique. Boeing fabrique des avions à réaction, des bombes et des hélicoptères pour l'armée américaine. Il fabrique des fusées et des engins spatiaux pour la NASA. Elle emploie quelque 170 000 personnes dans le monde et constitue le rouage central d'une chaîne d'approvisionnement mondiale composée de milliers d'entreprises, depuis les petits ateliers de réparation jusqu'aux géants multinationaux comme GE Aerospace. Les problèmes de Boeing ne cessent de s'accumuler, et cette liste ne comprend pas seulement deux accidents mortels en 2018 et 2019 qui ont tué 346 personnes. Cet été, le constructeur d'avions, âgé de 108 ans, a accepté de plaider coupable dans le cadre d'une affaire pénale fédérale liée à ces accidents. La série de crises a laissé l'entreprise exsangue, embourbée dans des problèmes de fabrication et en désaccord avec les compagnies aériennes, les régulateurs et ses propres employés. Le 29 décembre, 179 personnes ont été tuées dans un accident en Corée du Sud dont la cause fait actuellement l'objet d'une enquête. L'entreprise est également confrontée à des pertes financières massives dues à une grève paralysante et à des années de problèmes opérationnels et de sécurité. La cote de crédit de Boeing est tombée au niveau le plus bas de la catégorie investissement - juste au-dessus du statut d'obligation de pacotille - et les principales agences de notation ont prévenu Boeing qu'il risquait d'être rétrogradé au niveau d'obligation de pacotille. Que peut faire Boeing pour résoudre ses problèmes ? Pendant des décennies, Boeing a été un pionnier de l'aérospatiale, mais cela fait 20 ans qu'il n'a pas présenté de nouvel avion. Depuis lors, le constructeur d'avions à réaction s'est contenté de mettre à jour ses modèles existants. Phil Condit, qui a été PDG de Boeing de 1996 à 2003, a déclaré que Boeing devait s'atteler à la conception d'un nouvel avion dès que possible. Le 737 Max, le cheval de bataille de la flotte Boeing, est la dernière génération d'un avion qui a été introduit en 1968. « Ils ont mis en place de nouveaux composants, mais je pense qu'ils ont besoin d'une toute nouvelle conception d'avion basée sur toutes les leçons tirées de l'aéronautique au cours des 60 dernières années », a déclaré Bill George, l'ancien directeur général de Medtronic, cité par le NYT. Ramener le siège social à Seattle, au cœur des activités d'ingénierie de l'entreprise : Boeing a déménagé sa base à Chicago en 2001, puis près de Washington, D.C., en 2022. M. George a déclaré que c'était une erreur. « La direction doit reprendre contact avec les ingénieurs qui comprennent la sécurité des vols », a-t-il déclaré. « Les cadres supérieurs de Boeing n'ont pas de diplôme d'ingénieur en aéronautique, pour la plupart », selon le NYT. La culture de Boeing est aujourd'hui à l'origine de nombreux problèmes, selon un reportage du WSJ. La culture de l'entreprise s'est transformée au fil du temps, passant d'une culture qui valorisait la qualité à une culture qui privilégiait le rendement pour les actionnaires. Elle doit mettre la sécurité au premier plan. Encourager les employés à signaler les problèmes de sécurité réduirait le nombre de dénonciateurs « et c'est vraiment ce que nous surveillons et essayons de faire en sorte qu'ils y parviennent », a déclaré Mike Whitaker, chef de l'administration fédérale de l'aviation, qui a imposé des limites de production à l'usine 737 de Boeing.
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Groenland et Arctique : actifs strategiques très convoités
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Janus dans Politique etrangère / Relations internationales
En fait ça ressemble gravement à la Nouvelle Calédonie : des richesses minérales, mais insuffisantes pour assurer l'autosuffisance par rapport au train de vie actuel. -
Le Canada et sa place sur la scène internationale
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Hornet62 dans Politique etrangère / Relations internationales
03:58 Josée Legault : Ce que je remarque aussi, rapidement, c'est le silence assez assourdissant des autres chefs de gouvernements en Occident qui regardent le Premier Ministre du Canada, qui regardent le Canada se faire traiter de cette manière-là par Donald Trump, et qui ne disent rien. Il me semble qu'il serait peut-être temps aussi, avant que eux soient les prochains, et là je ne parle pas du Groënland, mais avant que eux soient les prochains, la France, par exemple. Ils ne veulent pas être "Français", mais comme par hasard, c'est pas aux Anglais qu'ils pensent en premier quand il s'agit de leur venir en aide. 04:24 Il faut que les chefs de gouvernements occidentaux se tiennent debout au lieu de se prosterner devant Donald Trump comme ils l'ont fait un peu lors de la cérémonie de réouverture de Notre-Dame où l'on avait l'impression que c'était Louis XIV qui rentrait, là, dans la cathédrale. Le Canada ne peut pas se défendre seul. Il faut leur demander de devenir membre de l'Union Européenne, avec interdiction du boeuf aux hormones et tutti quanti. 06:36 Marie Vastel : Monsieur Trump s'est mis en tête d'avoir cette espèce de vision expansionniste d'une espèce d'empire américain que je vois mal de quelle façon le gouvernement canadien et le Premier Ministre quel qu'il soit dans les prochains mois arrive à apaiser et à rationaliser. 07:41 Dimitri Soudas : Si le président Trump signe le décret, ça peut avoir un impact jusqu'à 1% sur le PIB du Canada, et potentiellement nous faire tomber en récession. 08:47 Si on avait la capacité par exemple de raffiner notre propre pétrole, on dirait à Monsieur Trump, parfait ! Vous avez un problème avec le déficit commercial : on va arrêter de vous vendre plus de 100 milliards de dollars de notre pétrole brut, on va le raffiner nous-mêmes. Même chose pour le gaz naturel. Même chose pour l'hydro-électricité. La réalité c'est qu'on est coincés parce qu'on a décidé de se faire coincer. -
Groenland et Arctique : actifs strategiques très convoités
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Janus dans Politique etrangère / Relations internationales
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/programmes/outils/graphie-toponymes Groenland ou Groënland ? Les deux orthographes ont coexisté en français, mais l'orthographe sans tréma tend à largement s'imposer [*]. Jules Verne écrivait Groënland (source) mais l'Altas du 21e siècle et l'Encyclopaedia universalis écrivent Groenland, de même que la page de recommandations du ministère des Affaires étrangères consacrée au Danemark. [*] À tort, à mon avis, puisqu'à l'oral, la prononciation qui correspond au tréma est immensément répandue. Je n'ai jamais entendu personne prononcer autrement qu'avec cette diphtongue.