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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.themoscowtimes.com/2021/09/08/on-thin-ice-near-north-pole-a-warning-on-climate-change-a74995 En septembre 2020, la couverture de glace dans l'Arctique russe a atteint un minimum de 26 000 kilomètres carrés, un record pour cette période de l'année, selon le rapport. La Russie, dont un tiers du territoire se trouve dans le cercle polaire, se réchauffe plus rapidement que la moyenne mondiale, les températures ayant augmenté d'un demi-degré par décennie depuis 1976. Longtemps sceptique à l'égard du changement climatique, le président Vladimir Poutine a changé de cap ces dernières années, ordonnant à son gouvernement d'élaborer un plan visant à ramener les émissions de carbone en dessous du niveau de l'Union européenne d'ici 2050. Alors que les feux de forêt faisaient rage en Sibérie cet été, M. Poutine s'est dit alarmé par une série de catastrophes naturelles "absolument sans précédent" en Russie. Viktor Boyarsky, un explorateur polaire chevronné de 70 ans qui voyageait à bord du brise-glace, admet que le réchauffement climatique existe. Mais il affirme que l'activité humaine "ne joue pas un rôle clé" et que ses effets ne sont pas irréversibles, malgré l'abondance de preuves du contraire. Ancien directeur du musée russe de l'Arctique et de l'Antarctique, M. Boyarsky estime que la région est prise dans un cercle vicieux, le recul de la couverture de glace permettant aux eaux plus chaudes de l'Atlantique de pénétrer dans le bassin arctique. https://www.themoscowtimes.com/2021/09/08/russian-emergencies-minister-dies-in-arctic-drills-a74997 Le ministre russe des Situations d'urgence Evgueni Zinichev, allié et ancien garde du corps du président Vladimir Poutine, est mort à l'âge de 55 ans en tentant de sauver un cinéaste de renom lors d'exercices stratégiques dans l'Arctique, a annoncé mercredi le ministère. "Nous avons le regret de vous informer que Zinichev est mort tragiquement dans l'exercice de ses fonctions officielles en sauvant la vie d'une personne lors d'exercices interministériels de protection de la zone arctique contre les urgences à Norilsk", a déclaré le ministère dans un communiqué repris par les agences de presse.
  2. Oui mais ce n'est pas ce que dit la légende, la construction narrative officielle, je veux dire celle mise en image par Hollywood :
  3. Cela s'est passé dans un conseil scolaire francophone de l'Ontario. Le fait d'être une minorité francophone dans un Ontario anglophone qui n'a pas toujours été tendre avec les francophones [1] joue probablement un rôle. On peut faire l'hypothèse que pour optimiser la reconnaissance de ses droits, cette minorité francophone d'Ontario s'est mise en quatre pour pour faire de la surenchère et de l'hypercorrection en matière de politiquement correct. Un politiquement correct dont elle est – ou se croit – elle-même bénéficiaire. On pourrait presque élaborer une théorie du ruissellement victimaire, où les anglophones s'excusent auprès des francophones, en contrepartie de quoi les francophones pour montrer patte blanche, doivent eux-mêmes s'excuser auprès des Premières Nations. On peut aussi y voir une métaphore du cas de Justin Trudeau : après tout Ottawa est une ville d'Ontario où les francophones sont minoritaires. [1]
  4. Ce n'est pas la population, c'est les élites politiques et judiciaires, les écrivains comme Victor Hugo, qui refusent la peine de mort et il y a un certain nombre d'arguments qui permettent de comprendre par où on est arrivé à l'abolition de la peine de mort en Europe, au Canada et quelques autres pays. Le ministre de la justice qui a déposé le projet de loi d'abolition, Robert Badinter, était un avocat qui défendait des condamnés à mort, parmi lesquels il se glisse toujours un certain nombre d'innocents. C'est très compliqué de faire échapper un innocent, ou un suspect sur lequel repose une suspicion, mais pas de preuve, des griffes de la peine de mort. On doit pouvoir trouver facilement sur internet des vidéos de Badinter expliquant ses raisons. Autre angle pour aborder la question :
  5. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1817537/livres-autochtones-bibliotheques-ecoles-tintin-asterix-ontario-canada (7 septembre 2021) Une cérémonie de purification par la flamme s’est tenue en 2019 afin de brûler une trentaine de livres bannis, dans un but éducatif. Les cendres ont servi comme engrais pour planter un arbre et ainsi tourner du négatif en positif. Une vidéo destinée aux élèves explique la démarche : Nous enterrons les cendres de racisme, de discrimination et de stéréotypes dans l’espoir que nous grandirons dans un pays inclusif où tous pourront vivre en prospérité et en sécurité. L’auteure de la vidéo destinée aux élèves est Suzy Kies, présentée comme une gardienne du savoir autochtone. Elle fait partie de ceux qui ont accompagné le conseil scolaire dans sa démarche, à partir de 2019 dans son cas. Suzy Kies se présente comme une chercheuse indépendante. Elle offre des formations aux écoles à travers l’Ontario. Le Conseil scolaire Providence note qu’elle possède des connaissances approfondies sur plusieurs différentes nations autochtones. Elle est aussi coprésidente de la Commission des peuples autochtones du Parti libéral du Canada depuis 2016. Le site du parti de Justin Trudeau la présente comme une Autochtone urbaine de descendance abénakise et montagnaise. Selon le Conseil scolaire Providence, ce comité autochtone [est] consulté par le premier ministre du Canada Justin Trudeau. Le livre Les Esquimaux, publié en 1981, a été retiré parce qu’il utilise un terme aujourd’hui péjoratif pour qualifier les Inuit. L’utilisation du mot Indien a aussi été un motif de retrait de nombreux livres. Un livre est même en évaluation parce qu’on y utilise le mot « Amérindien ». Des livres qui présentaient des bricolages qualifiés d’appropriation culturelle ont aussi été retirés. Un livre a été considéré comme un manque de respect envers la culture, car on y proposait une activité baptisée mange, écris, habille-toi comme les Amérindiens. L’auteur de bande dessinée québécois Marcel Levasseur est abattu, lorsque nous lui apprenons que son personnage Laflèche a été retiré des bibliothèques scolaires. Il ressent beaucoup de tristesse, beaucoup d’incompréhension. En 2011, le livre a été finaliste du prix Tamarac, remis par l'Association des bibliothèques de l'Ontario. En 10 ans, je suis passé de presque gagnant d’un prix à auteur banni. La BD humoristique se déroule durant la guerre de la Conquête, à l’époque de la Nouvelle-France, et s’amuse des relations entre les Autochtones et les soldats français et anglais. Le Conseil scolaire lui reproche un langage non acceptable et une représentation fautive des Autochtones dans les dessins. « C’est incroyable. De quel droit font-ils une chose pareille? C’est complètement ridicule », dénonce Sylvie Brien, dont le roman jeunesse L’affaire du collège indien a été retiré. Le conseil scolaire ne spécifie pas la raison de ce retrait. Il s’agit d’une histoire qui se déroule en 1920 avec des personnages et des lieux fictifs. Dans l’histoire, une adolescente défend un Autochtone accusé à tort d’avoir causé un incendie. L’auteure rejette tout préjugé : Au contraire, j’ai dénoncé des choses qu’on ne disait pas. Elle affirme être une des premières parmi les auteurs jeunesse à avoir abordé les horreurs des pensionnats en se basant sur des documents d’époque. La biographie de l’explorateur Étienne Brûlé, Le Fils des Hurons, a aussi fait les frais du comité, notamment pour fausse information historique. Entre autres, le comité n'a pas aimé le tableau utilisé en couverture du livre. Les auteurs sont deux diplômés en histoire de l’Université d’Ottawa qui ont enseigné dans des écoles francophones de l’Ontario, Jean-Claude Larocque et Denis Sauvé. Leur travail a reçu plusieurs distinctions (Nouvelle fenêtre). « On a été très rigoureux dans notre recherche et on trouve ça très décevant », réagit Jean-Claude Larocque. Le Fils des Hurons est inspiré de la thèse de doctorat de l’archéologue Bruce G. Trigger. Les travaux de ce dernier ont été tellement appréciés et reconnus qu’il a reçu le titre de membre honoraire de la Nation Huronne-Wendat Un autre livre intitulé Les Indiens, publié en 2000, a été jeté au recyclage, entre autres parce qu’il s’agit d’un produit de France, sans consultation des communautés autochtones du Canada. Selon Suzy Kies, un livre sur les Autochtones ne peut pas être écrit par un non-Autochtone, à moins qu’un Autochtone ait révisé l'œuvre ou y ait collaboré. Jamais à propos de nous sans nous, dit-elle, en citant un principe qui fait de plus en plus son chemin. Le roman jeunesse Hiver indien, de Michel Noël, a été écarté pour "propos raciste", "langage plus acceptable", "information fausse", "pouvoir des Blancs sur les Autochtones", et "incapacité des Autochtones de fonctionner sans les Blancs". Ce portrait peu flatteur étonne le vice-président de la maison d’édition Hurtubise, Arnaud Foulon. Il rappelle que l’auteur, décédé en avril, était d’ascendance algonquine. Ethnologue, Michel Noël a travaillé au gouvernement du Québec pour la défense et la mise en valeur de la culture autochtone, notamment dans les écoles. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1822333/livres-suzy-kies-gardienne-savoir-parti-liberal-autochtones (8 septembre 2021) Livres détruits : la « gardienne du savoir » n’est pas Autochtone On ne trouve aucun ancêtre autochtone sur sept générations à la coprésidente de la Commission autochtone du Parti libéral du Canada.
  6. Une partie seulement, et visiblement, pas les chefs. Auront-ils été remplacés par d'autres chefs plus malléables ?
  7. https://www.franceculture.fr/geopolitique/afghanistan-un-fiasco-americain-par-meconnaissance-du-terrain-et-ideologie-des-dirigeants (5 septembre 2021) Fabrice Balanche : C'est un pays très rural, avec encore trois-quarts des habitants à la campagne, un quart en ville, et une domination de Kaboul, qui sur 40 millions d'habitants en a 5 millions. Et la ville de Kaboul a triplé en vingt ans. Parce qu'il y a un immense exode rural, une très forte croissance démographique, la population double quasiment tous les vingt ans. C'est aussi cela qui pose problème aux Occidentaux. Cette population, avec cette forte croissance, ne permet pas de développer le pays. La croissance démographique, finalement, avale tous les bénéfices du développement, créé du ressentiment et pousse vers les talibans ou d'autres groupes islamistes une population frustrée de voir en plus une petite élite occidentalisée bénéficier justement des investissements. Les talibans vont aussi se retrouver confrontés assez rapidement au problème de la croissance démographique du pays. Entre 2000 et 2020, la population a doublé, on est passé de 20 millions à 40 millions d'habitants aujourd'hui. Et ce n'est pas près de s'arrêter, avec un taux de fécondité de 4,5 enfants par femme, avec la moitié des gens qui ont moins de 20 ans. La population devrait encore doubler d'ici 2040, avec un fort exode rural, une explosion de Kaboul. La population de Kaboul a triplé en vingt ans et elle devrait doubler encore dans les dix ans à venir, avec des quartiers informels qui sont majoritaires et s’étendent de façon exponentielle. Les talibans vont devoir gérer la capitale et quelques grandes villes avec des ceintures de misère autour. https://theconversation.com/afghanistan-quand-la-protection-des-donnees-biometriques-devient-une-question-de-vie-ou-de-mort-167124 (30 août 2021) La journaliste d’investigation Annie Jacobsen a documenté la naissance de la guerre biométrique en Afghanistan après les attaques terroristes du 11 septembre 2001, dans son livre First Platoon. Le Pentagone a rapidement considéré que les données biométriques et l’« identity dominance » devaient être les pierres angulaires de nombreuses stratégies de contre-terrorisme et de contre-insurrection. Ce concept d’« identity dominance » signifie, pour l’armée, être capable de garder la trace de personnes considérées comme une menace potentielle, quels que soient les pseudonymes qu’elles emploient, afin de priver les organisations hostiles de la possibilité de conduire leurs activités en préservant l’anonymat de leurs membres. En 2013, l’armée et le corps des Marines américains ont utilisé le Biometric Enrollment and Screening Device, qui enregistrait les scans de l’iris, les empreintes digitales et les photos numériques du visage. Ce dispositif a été remplacé en 2017 par l’Identity Dominance System-Marine Corps, qui utilise un ordinateur portable doté de capteurs de collecte de données biométriques, connu sous le nom de Secure Electronic Enrollment Kit. Au fil des années, pour soutenir ses objectifs militaires, le ministère de la Défense a cherché à créer une base de données biométriques portant sur 80 % de la population afghane, soit environ 32 millions de personnes. Il est difficile de savoir dans quelle mesure cet objectif a été atteint. Outre l’utilisation des données biométriques par les militaires américains et afghans à des fins sécuritaires, Le Pentagone et le gouvernement afghan ont fini par adopter les technologies biométriques pour toute une série d’usages quotidiens : procès, autorisations de travail ou encore sécurité des élections. En outre, le registre national des documents d’identité et les listes électorales contenaient des données sensibles, notamment ethniques. La carte d’identité afghane, l’e-Tazkira, est un document d’identification électronique qui comprend des données biométriques. L’accès des talibans à ces registres représente donc un risque majeur pour de nombreuses personnes. Il est trop tôt pour savoir si les talibans pourront avoir accès aux données biométriques autrefois détenues par l’armée américaine et, si oui, dans quelle mesure. Il est possible qu’ils ne disposent pas des capacités techniques qui leur permettraient d’accéder aux données biométriques collectées par HIIDE. Cependant, ils pourraient pour cela se tourner vers leur allié de longue date, l’Inter-Services Intelligence, l’agence de renseignement pakistanaise. Lors de l’élaboration de technologies et de protocoles de guerre biométriques, il semble que le ministère américain de la Défense ait supposé que le gouvernement afghan disposerait d’un niveau de stabilité indispensable à la protection des données sensibles. L’armée américaine devrait partir du principe que toute donnée sensible – données biométriques et biographiques, données d’écoute et communications, données de géolocalisation, dossiers gouvernementaux – peut potentiellement tomber entre les mains de l’ennemi. Il faudrait donc mettre en place un système de sécurité robuste pour empêcher les accès indésirables. Au-delà, il convient aussi de se demander si la collecte de toutes ces données biométriques était réellement indispensable.
  8. https://thediplomat.com/2021/09/the-curious-case-of-the-new-chinese-ambassador-to-thailand/ Pourtant, l'absence d'un ambassadeur chinois a soulevé des questions sur les fissures dans l'amitié sino-thaïlandaise, qui s'est épanouie depuis le coup d'État thaïlandais de 2014. Une théorie populaire veut que le retard de la nomination reflète l'irritation de Pékin envers Bangkok pour avoir donné le feu vert à Washington pour la construction d'un nouveau consulat américain à Chiang Mai, une province du nord de la Thaïlande située à proximité de la frontière sud de la Chine. La construction du consulat, qui devrait être achevée en 2023, coûtera environ 284 millions de dollars. Des observateurs, dont Sondhi Limthongkul et Jatuporn Prompan, personnalités connues de camps politiques opposés, soulignent que l'investissement de Washington est d'une ampleur suspecte. Il semble que Washington cherche à utiliser Chiang Mai comme une base d'où espionner les provinces du sud de la Chine, dans un contexte d'escalade de la concurrence stratégique entre les deux superpuissances. Contrairement aux chefs militaires du gouvernement thaïlandais qui sont dépeints comme pro-chinois, le ministre des affaires étrangères Don Pramudwinai - un ancien de l'université de Tufts - serait ouvertement pro-américain. Premièrement, la présence des puissances occidentales s'accroît en Thaïlande et leur rôle est susceptible de constituer une menace pour les intérêts de la Chine. Les États-Unis, sous l'administration Biden, intensifient leurs efforts de diplomatie en matière de vaccins. Les choses fonctionnent en faveur de Washington car les Thaïlandais considèrent généralement les vaccins à ARNm produits par les États-Unis, ceux fabriqués par Pfizer et Moderna, comme les vaccins COVID-19 les plus souhaitables. En outre, au grand dam de la Chine, les États-Unis ont commencé à employer l'expression "Mékong libre et ouvert" pour désigner l'Asie du Sud-Est continentale et à encourager les pays de l'ANASE, dont la Thaïlande, à jouer un rôle de premier plan dans la résolution des problèmes de sécurité liés aux barrages chinois sur le cours supérieur du Mékong. Pendant ce temps, la Grande-Bretagne post-Brexit avance son propre "pivot vers l'Asie". Le 24 juillet, la Thaïlande s'est engagée dans un exercice naval avec le Royaume-Uni pour la première fois depuis le coup d'État de 2014.
  9. https://edition.cnn.com/2021/09/07/asia/myanmar-nug-peoples-war-intl-hnk/index.html Le gouvernement fantôme du Myanmar a lancé ce qu'il appelle une "guerre défensive du peuple" contre la junte militaire, exhortant les citoyens du pays à se révolter. Dans un discours vidéo publié mardi sur sa page Facebook officielle, le président par intérim du gouvernement d'unité nationale (NUG), Duwa Lashi La, a appelé les milices et les organisations armées ethniques à attaquer les forces militaires. Le NUG est un groupe de législateurs évincés, d'opposants au coup d'État et de représentants de groupes ethniques minoritaires qui cherche à être reconnu comme le gouvernement légitime du Myanmar. Il opère sous couverture ou par l'intermédiaire de membres basés à l'étranger. "Comme il s'agit d'une révolution publique, tous les citoyens de l'ensemble du Myanmar se révoltent contre le règne des terroristes militaires dirigés par Min Aung Hlaing dans tous les coins du pays", a déclaré Duwa Lashi La, tout en exhortant les fonctionnaires à quitter les postes gouvernementaux. Le général de division Nerdah Bo Mya, commandant du groupe armé ethnique Karen National Defense Organization, qui opère dans le sud-est de l'État Karen, a déclaré qu'il soutenait l'annonce du NUG. La déclaration du NUG intervient deux semaines avant le début de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, le 21 septembre, et la décision attendue quant à la personne qui occupera le siège de représentant du Myanmar aux Nations unies : un membre du conseil militaire, ou NUG. https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20210824-birmanie-la-junte-veut-créer-des-milices-pour-traquer-ses-opposants Le désir de la junte de créer ses propres milices pourrait ne pas rencontrer beaucoup de soutien. On assiste à « une colère généralisée à l'encontre des militaires », il est donc peu probable que de nombreux Birmans s'engagent volontairement, affirme David Mathieson, expert de la Birmanie. Par ailleurs, si l'armée « forme et arme des civils (...), ils pourraient se retourner contre elle », ajoute-t-il, se demandant si elle prendra ce risque.
  10. https://malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui/261043-insecurite-a-niono-le-haut-conseil-islamique-reprend-son-baton-d.html (6 septembre 2021) Le Cercle de Niono vit depuis un certain temps dans une insécurité grandissante caractérisée par des tueries, des enlèvements de personnes et de bétail, des braquages, des incendies de récoltes. Des villages sont toujours assiégés comme Farabougou où les populations ne sont pas libres de leurs mouvements. La situation est similaire à Tientien-Bougou dans la Commune rurale de Marico, à Dongali et Boh dans la Commune rurale de Séribala. Ces localités n’ont sans doute pas accepté de prêter allégeance aux groupes armés terroristes. Contrairement à certains villages à l’ouest de Molodo où les populations n’ont eu d’autre choix que d’accepter le diktat des «hommes de la brousse». Les nouveaux maîtres des lieux exigent que les femmes portent le hijab. Pas de musique, pas de célébration de mariage, pas de chasseurs, pas de collaboration avec les forces de sécurité. Sans compter le paiement de la zakat. Ceux qui acceptent ces exigences verront leur bétail restitué et leurs champs ne seront pas incendiés. C’est dans ce contexte très tendu qu’une délégation du Haut conseil islamique du Mali est arrivée jeudi à Niono.
  11. https://www.liberation.fr/international/afrique/alpha-conde-detrone-sans-regrets-20210906_OGEGUFPTRJDFJMT4LFXRCQ4WOI/ Article payant, mais le titre donne le ton : Alpha Condé détrôné sans regrets Brutalement destitué lors d’un coup d’état militaire ce dimanche à Conakry, le président guinéen avait depuis longtemps perdu son aura auprès des Guinéens. https://fr.wikipedia.org/wiki/Coup_d'État_de_2008_en_Guinée Indépendante de la France depuis 1958, la république de Guinée n'a connu en cinquante ans que deux présidents, Ahmed Sékou Touré et Lansana Conté. En 1984, à la mort du premier, l'intérim est assuré pendant quelques jours par Louis Lansana Beavogui, renversé le 3 avril 1984 par un coup d'État militaire dirigé par Diarra Traoré et Lansana Conté. Ce dernier devient président. Le coup d'État de décembre 2008 en Guinée est la prise de pouvoir de la junte militaire emmenée par Moussa Dadis Camara, à la suite de la mort du président Lansana Conté. L'intervention des militaires interrompit le processus constitutionnel qui devait voir Aboubacar Somparé assurer l'intérim. Le capitaine Moussa Dadis Camara, à la tête du Conseil national pour la démocratie et le développement, s'autoproclame président de la République de Guinée. Ce coup d'État entraîna la suspension du pays au sein de l'Union africaine et prit fin avec l'investiture du premier président de la République élu démocratiquement depuis l'indépendance du pays en 1958, Alpha Condé. Moussa Camara s'engage à organiser des élections libres fin 2009. Ce scénario ne se réalisera pas, le massacre du 28 septembre 2009 plongeant le pays et la communauté internationale dans la consternation. Moussa Dadis Camara est grièvement blessé par son aide de camp en décembre 2009, puis hospitalisé au Maroc avec des séquelles neurologiques. Il a depuis signé une lettre dans laquelle il renonçait au pouvoir et en acceptait la dévolution. L'ambassadeur des États-Unis à Conakry, Alex Laskaris, m'a dit : "Condé a un cercle de contacts et de conseillers beaucoup plus large au niveau mondial que n'importe quel autre chef d'État africain auquel j'ai eu affaire. " Bernard Kouchner, l'ancien ministre français des Affaires étrangères, est allé au lycée avec Condé, et c'est un bon ami. Kouchner l'a présenté à George Soros, le financier milliardaire, qui est devenu un conseiller informel, et l'a mis en contact avec Paul Collier, l'économiste d'Oxford. Ce dernier, à son tour, a présenté Condé à Tony Blair, qui lui a proposé son aide par l'intermédiaire d'une organisation qu'il dirige, l'Africa Governance Initiative. Ces Occidentaux ont vu en Condé une occasion de sauver la Guinée. Collier m'a dit que ce dont le pays avait besoin avant tout, c'était "d'intégrité au sommet". Condé pouvait être orgueilleux ; il avait tendance à sermonner ses interlocuteurs comme s'ils étaient des étudiants. Et, après une vie passée dans l'opposition perpétuelle, il n'était pas certain qu'il sache gouverner. Dès le départ, il a rencontré des difficultés. Il est entré en fonction en s'engageant à achever la transition démocratique de la Guinée en organisant des élections législatives, mais il les a retardées, ostensiblement pour des raisons de procédure, puis à nouveau. Des émeutes de l'opposition ont éclaté à Conakry, entraînant une série de confrontations violentes entre les manifestants et les forces de sécurité gouvernementales. À cette époque, le président Condé en était venu à craindre lui aussi pour sa sécurité. En 2011, il avait survécu de justesse à une tentative d'assassinat, au cours de laquelle des soldats avaient bombardé sa résidence de Conakry à l'aide de mitrailleuses et de roquettes. Il a poursuivi ses efforts pour réformer la Guinée, mais sa situation est devenue plus précaire. Son chef du Trésor, que Condé avait chargé d'enquêter sur les détournements de fonds commis par des fonctionnaires, rentrait en voiture du travail un soir lorsque sa voiture a été coupée par un autre véhicule ; elle a été tuée par balle. Bernard Kouchner dit de Condé : "Il est vraiment isolé". Condé est également confronté à une capitale instable. La violence qui a éclaté après qu'il ait retardé les élections parlementaires ne s'est pas calmée. Des factions rivales s'affrontent dans la rue et les manifestants jettent des pierres sur la police. Dans plusieurs cas, les forces de sécurité de Condé ont tiré sur les manifestants. Plus de deux douzaines de personnes sont mortes. Pour certains, il semblait que Condé pourrait reproduire le triste schéma de nombreux dirigeants africains postcoloniaux qui ont commencé comme réformateurs et ont ensuite dérivé vers la tyrannie. En septembre 2011, Amnesty International a déclaré que "le président Alpha Condé recourt exactement aux mêmes méthodes brutales que ses prédécesseurs." [La compagnie diamantaire] B.S.G.R. a élargi sa campagne contre Condé et s'est tourné vers une société appelée F.T.I., qui est basée à Palm Beach mais a des opérations dans le monde entier. F.T.I. pratique une forme agressive de relations publiques, cherchant non seulement à supprimer la couverture médiatique négative d'un client mais aussi à créer des histoires défavorables sur les adversaires du client. Au fur et à mesure que les problèmes de l'entreprise s'accumulaient, Steinmetz [le patron de B.S.G.R.] et ses collègues ont commencé à diriger leurs griefs vers George Soros, qui avait financé l'enquête initiale de Condé et fourni un capital de départ à D.L.A. Piper. Soros a également financé Revenue Watch, l'organisation qui a aidé Nava Touré à réviser le code minier guinéen, et soutenu Global Witness, un groupe de surveillance anti-corruption qui a examiné les activités de Steinmetz en Guinée. Steinmetz, s'impatientant, me répète qu'il ne veut pas spéculer sur Cilins. Il a cependant voulu parler de la responsabilité de Condé dans la mort de manifestants en Guinée. "Ce type a du sang sur les mains", a dit Steinmetz. "Le capitaine Dadis avait aussi du sang sur les mains", ai-je fait remarquer. "Et vous l'avez invité au mariage de votre fille." Peu après l'arrestation de Frédéric Cilins en Floride, je me suis rendu à Conakry et j'ai rendu visite au président Condé au Dim Sum Palace [surnom du palais présidentiel, fabriqué par des Chinois]. Il portait un costume blanc à manches courtes - un style courant en Guinée - et semblait fatigué. Les violents rassemblements de l'opposition ne montraient aucun signe d'arrêt, et il n'était pas tout à fait certain que Condé se maintiendrait au pouvoir assez longtemps pour réaliser son programme de réformes. N'ayant pas réussi à organiser des élections législatives, il risquait également de perdre sa crédibilité en tant que dirigeant véritablement démocratique. Alexis Arieff, expert de la Guinée au Congressional Research Service, m'a dit : "Il est arrivé avec le sentiment réel de s'être battu pour la présidence et de mériter d'avoir les coudées franches dans la gestion du pays : "C'est à moi, je suis allé en prison pour cela, j'ai souffert pour cela". "Un rapport de l'Union européenne a récemment imputé au "style de gouvernement de Condé" l'escalade des tensions dans le pays. Condé, pour sa part, estime que Steinmetz a joué un rôle dans les troubles ; à Chatham House, il a laissé entendre que B.S.G.R. finance le mouvement d'opposition. (Steinmetz m'a affirmé que c'était faux).
  12. https://www.tagesschau.de/wirtschaft/konjunktur/china-null-covid-lieferengpaesse-deutsche-unternehmen-weihnachten-101.html (1er septembre 2021) "Il ne fait guère de doute que l'économie chinoise va connaître un nouveau ralentissement en raison du virus et de la réglementation politique", déclare Hao Zhou, analyste de Commerzbank. La tolérance zéro pour les infections virales va encore freiner l'économie. L'économie chinoise est confrontée à des vents contraires plus forts. C'est surtout la consommation intérieure qui est sous pression, comme le montrent les faibles données des directeurs d'achat dans le secteur des services. Les ventes d'automobiles ont chuté de 15 % en glissement annuel au cours des trois premières semaines d'août. L'essentiel est que le marché doit se préparer à un net recul des ventes au détail en août, souligne l'économiste Hao Zhou. Dans sa lutte contre l'endettement et les excès du secteur immobilier, ainsi que contre le pouvoir des grandes entreprises technologiques, Pékin devrait continuer à s'appuyer sur des mesures visant à freiner l'économie. En juillet, la production d'acier est tombée à son plus bas niveau en 15 mois après que le gouvernement chinois a annoncé qu'il produirait moins d'acier pour des raisons de protection du climat. Au-delà de la variante delta du coronavirus, la nouvelle frénésie réglementaire de Pékin constitue probablement le plus grand risque pour l'économie chinoise et ses partenaires commerciaux à l'heure actuelle.
  13. https://www.chinadaily.com.cn/a/202108/11/WS611308a6a310efa1bd667fce_2.html (11 août 2021) Le 20 mars, dans le cadre du premier litige d'intérêt public du pays lié au paon vert du Yunnan, un tribunal a ordonné la suspension de la construction d'une centrale hydroélectrique en raison des dommages que le projet risquait d'infliger à l'habitat des oiseaux. Cette décision a marqué une étape importante dans les efforts de conservation écologique du pays. Cette décision historique est intervenue près de trois ans après le dépôt de la plainte visant à faire cesser la construction de la centrale hydroélectrique sur la rivière Jiasa, un tronçon du fleuve Rouge dans la province. La centrale hydroélectrique de la rivière Jiasa, qui peut produire 270 mégawatts d'électricité, a coûté 3,7 milliards de yuans (572,7 millions de dollars). Yang Xiaojun, ornithologue à l'Institut de zoologie de Kunming, une branche de l'Académie chinoise des sciences, a déclaré que la conclusion selon laquelle le paon vert est susceptible de disparaître en Chine - après l'achèvement d'un barrage sur la rivière Jiasa - est injustifiée et que le déclin de l'espèce est dû à un certain nombre de raisons. Selon les enquêtes menées par l'institut, l'espèce survit dans 22 comtés du Yunnan. Yang a déclaré : "L'expansion agricole, la perte d'habitat et la chasse illégale ont toutes joué un rôle dans le déclin de l'espèce. L'un des principaux défis à relever pour la conservation du paon vert est que plus de 65 % des oiseaux vivent désormais en dehors des réserves naturelles." En 2019, avec l'aide de l'Institut de zoologie de Kunming, des travailleurs ont commencé à reproduire artificiellement 21 paons verts. À la fin de cette année-là, plus de 170 œufs ont été produits, et 24 d'entre eux ont éclos avec succès. M. Yang a déclaré que ce succès initial a incité les chercheurs à planifier soigneusement les efforts visant à accroître la population de paons verts, ajoutant : "Le succès du programme d'élevage en captivité offre un nouvel espoir pour la survie de l'un des faisans les plus menacés au monde." Toutefois, des problèmes ont été signalés dans le cadre de ce programme. Selon M. Han, les tests ADN ont montré que de nombreux nouveau-nés n'étaient pas des paons verts de pure race, mais la raison de ce phénomène n'est pas encore connue. Yang Xing, responsable de l'Association d'observation des oiseaux de Yuxi, a déclaré qu'une enquête d'un an, commencée en avril de l'année dernière, a révélé que les habitats isolés constituent une crise majeure pour le paon vert. "Les habitats qui étaient autrefois reliés sont désormais isolés par les activités humaines, les villages, les routes et les terres agricoles. Le manque de possibilités d'accouplement entre les différents groupes a entraîné un nombre croissant de nouveau-nés présentant des défauts physiologiques et un faible taux d'éclosion", a déclaré M. Yang.
  14. https://www.tagesschau.de/ausland/asien/china-botschafter-101.html (6 septembre 2021) Peu après sa prise de fonction à Pékin, l'ambassadeur d'Allemagne en Chine, Jan Hecker, est décédé de façon inattendue. C'est ce qu'a annoncé le ministère fédéral des Affaires étrangères. Avant d'occuper cet important poste diplomatique dans la capitale chinoise, l'homme de 54 ans avait travaillé comme conseiller en politique étrangère auprès de la chancelière allemande Angela Merkel. Les circonstances de sa mort ne sont pas encore connues. La chancelière allemande Angela Merkel a exprimé sa consternation face au décès inattendu de M. Hecker. "Je suis profondément choquée par la mort de Jan Hecker", a-t-elle déclaré dans un communiqué. "Je pleure la perte d'un conseiller très estimé depuis de nombreuses années, d'une profonde humanité et d'une expertise exceptionnelle. Je pense à notre coopération avec gratitude et je suis heureuse d'avoir été si étroitement associée à lui au fil des ans", a déclaré Mme Merkel. Elle a ajouté : "Ma plus profonde sympathie va à sa femme, ses enfants et ses autres proches dans leur incommensurable chagrin." https://www.tagesschau.de/investigativ/swr/china-soziale-medien-101.html (6 septembre 2021) Le numéro "Die geheimen Meinungsmacher" (Les faiseurs d'opinion secrets) du magazine télévisé "Story im Ersten", montre en exclusivité des documents qui dressent un nouveau tableau. Ils ont été découverts par la sinologue et Senior Fellow du German Marshall Fund, Mareike Ohlberg. L'auteure du livre "Die lautlose Eroberung - Wie China westliche Demokratien unterwandert und die Welt neu ordnet" (La conquête silencieuse - Comment la Chine infiltre les démocraties occidentales et réorganise le monde) est tombée sur des appels d'offres au cours de ses recherches, qui, selon Mme Ohlberg, proviennent des autorités de sécurité chinoises. Ils décrivent des profils d'exigences pour les services à fournir à l'autorité. Selon Mme Ohlberg, ils montrent comment la Chine s'arme dans la lutte pour la souveraineté d'opinion dans les médias sociaux étrangers. Les documents, qui sont à la disposition de SWR, ont été traduits de manière indépendante par deux traducteurs assermentés pour le documentaire. Ils énumèrent des exigences pour les entreprises, telles que "fournir une opinion publique intelligente et efficace : utilisation de plusieurs IP de procuration et de comptes avec plusieurs commentaires IP". Les experts en informatique à qui nous avons présenté les documents sont surpris par l'étendue des mesures requises et la rapidité technique des opérations qui ressortent de l'appel d'offres. Dans ce cadre, selon Mme Ohlberg, des contrats sont attribués à des spécialistes, tels que "l'utilisation du Big Data, de la technologie de l'informatique en nuage, par le biais de messages et de réponses intelligentes, etc. afin de distribuer le contenu plus efficacement sur les différents canaux". Parmi les autres exigences figurent "la prise en charge de 200 000 sites web pour cibler plus de dix millions de sources d'information, le balayage de l'ensemble du réseau en 30 minutes, la détection en quelques minutes". Pour que les contre-mesures influencent l'opinion publique, il faut un affichage ultra-rapide, avec une fréquence d'affichage individuelle pouvant atteindre 1000 messages ou plus par seconde. La liste de souhaits de l'appel d'offres énumère ensuite : "la prise en charge de plus de cinq millions d'IP Internet, de plus de 1000 comptes de sites d'information, de plus d'un million de forums en ligne, ainsi que de plus de 1000 comptes Twitter, de plus de 1000 comptes Facebook et de plus de 1000 comptes YouTube". Pour Mme Ohlberg, ces derniers comptes en particulier indiquent clairement que l'appel d'offres vise aussi explicitement à influencer les médias sociaux étrangers, car Facebook, YouTube et Twitter sont bloqués en Chine et ne sont accessibles que par VPN. Ohlberg voit donc dans ce document la preuve d'une influence à l'étranger. "Il ne s'agit pas seulement d'influencer les pages et les discours internes de la Chine, mais aussi les débats à l'étranger, dit-elle - et elle souligne que le document en question provient du bureau de sécurité de Tie[r?]ling, dans le nord-est de la Chine, "plutôt une petite ville selon les normes chinoises". Même les villes de ce type veulent pouvoir publier de tels commentaires sur Facebook, YouTube et Twitter", commente Mme Ohlberg. Les chiffres qui y sont mentionnés ne reflètent donc probablement qu'une fraction des capacités cybernétiques chinoises. La pandémie de Corona et le différend actuel avec l'OMS concernant la Chine comme pays d'origine du virus montrent clairement que les dirigeants chinois doivent avoir un grand intérêt à obtenir la souveraineté sur l'interprétation de leur propre lecture dans les médias occidentaux également. Les décisions politiques, telles que les éventuelles sanctions contre la Chine, dépendent également de l'opinion publique.
  15. https://www.bbc.com/news/uk-58460511 (6 septembre 2021) Mais dans l'heure qui suit, alors qu'il est interviewé sur BBC Breakfast, M. Heappey [sous-secrétaire d'État aux forces armées] se corrige à l'antenne. Interrogé sur l'annonce de la mort du vétéran, il a répondu : "Depuis que j'ai mentionné cela à votre collègue Kay Burley sur Sky il y a seulement 20 minutes, nous avons reçu un certain nombre d'informations selon lesquelles la chose à laquelle je faisais référence était inexacte. "Nous examinons très attentivement s'il est vrai ou non que quelqu'un s'est suicidé au cours des derniers jours, mais cela ne doit pas faire oublier que beaucoup trop de militaires se sont suicidés au cours des dix dernières années à la suite de leur service en Afghanistan." M. Heappey - un ancien major de l'armée qui a servi en Afghanistan - a déclaré que son "message principal" était que trop d'anciens combattants s'étaient suicidés alors qu'ils luttaient contre une maladie mentale. Pour certains anciens combattants, les scènes qui se déroulent en Afghanistan ont fait resurgir de nombreux souvenirs traumatisants et des émotions contradictoires. Le mois dernier, une organisation caritative d'anciens combattants a déclaré que les appels à sa ligne d'assistance téléphonique avaient doublé depuis que les Talibans avaient pris le pouvoir. Dans un discours émouvant prononcé le mois dernier, le député conservateur Tom Tugendhat, qui a également servi en Afghanistan, a déclaré que de nombreuses personnes étaient en proie à la colère, au chagrin et à la rage depuis le retrait des troupes. De nombreux appels ont également été lancés en faveur d'un soutien accru en matière de santé mentale.
  16. S'il n'y a rien d'autre dans le dossier que ce que dit Le Parisien, ce ne devrait pas être trop compliqué pour son avocat de le défendre. Par exemple en citant le Wall Street Journal : Une telle unanimité ouvre la porte à un probable accord de paix entre les États-Unis, la Russie et la Chine pour rejoindre les combattants Talibans et les forces de sécurité afghanes et lutter ensemble contre les groupes islamistes radicaux, évitant ainsi que l'Afghanistan ne devienne une base pour des attaques terroristes à l'étranger, ont dit les personnes tenues informées des pourparlers. Voilà maintenant que les Talibans sont les alliés des États-Unis dans la lutte, que dis-je, la "guerre contre la terreur", qui préviennent l'apparition d'attaques terroristes à l'étranger ! Qu'est-ce qu'en pense George W. Bush ?
  17. Suga, qui n'a pas sa propre faction, était devenu le fusible idéal. Son maintien aurait surtout profité à l'opposition. https://www.asahi.com/ajw/articles/14433434 & https://www.asahi.com/ajw/articles/14433562 (4 septembre 2021)
  18. https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/278 (29 août 2021) Gérard Malkassian : En Arménie, il y a quelque chose de l’ordre du non-dit à propos de ces arrivées de personnes venues de Grèce, du Liban, de Turquie, de France, d’Iran, de Syrie … Ainsi, le premier président d’Arménie est né à Alep. Cette présence a incontestablement fait avancer les mœurs arméniennes, notamment dans les grandes villes, mais il y eut chez une grande majorité de ces gens venus en Arménie une réelle déception. Il y a une forme de silence un peu honteux, à la fois de la part des « accueillants », qui ne se sont pas toujours montrés très fraternels vis-à-vis de ces populations qui n’avaient pas la même culture. Car le terme de « rapatriés » est impropre : il s’agissait de gens qui n’étaient pas originaires de cette région, dont la culture n’était pas la même. [Haut-Karabakh] Moscou a réussi à imposer un cessez-le-feu qui laisse de côté les deux autres co-présidents du groupe de Minsk, les USA et la France, et c’est la Russie qui a dicté le rythme et la nature des négociations aux deux adversaires, en dialogue tendu avec la Turquie. On comprend la position de Poutine : mieux vaut discuter avec une Turquie qu’on éloigne de l’OTAN plutôt qu’avec les Etats-Unis ou la France. C’est donc une grande peur des Arméniens que de subir les conséquences d’un accord entre la Russie et la Turquie, à l’image de ce qui s’est passé en 1920-21. A l’époque les bolcheviks, soucieux de faire la paix avec le nouveau vainqueur turc, ont conclu des accords qui ont sacrifié une grande partie des aspirations arméniennes, en donnant le Nakhitchevan à l’Azerbaïdjan, avec un droit de regard de la Turquie. C’est Ankara qui garantit que le Nakhitchevan restera azerbaïdjanais pour toujours. Dans la foulée, le Haut-Karabakh est donné par Staline à l’Azerbaïdjan, alors que les organisations bolchéviques locales (arméniennes et azerbaïdjanaises) s’étaient mises d’accord pour attribuer le Haut-Karabakh à l’Arménie. Ce « cadeau » de Staline visait clairement à s’assurer la faveur de la Turquie, et la grande peur qui règne encore aujourd’hui est une solution de ce genre. Il y a cependant une autre façon d’envisager les choses, et vous avez raison d’insister sur le changement surprenant de la Russie, soudain devenue championne de la pacification et même du développement économique. Effectivement, le discours des dirigeants russes semble être le suivant : « maintenant ça suffit, on prendra le temps qu’il faudra, mais on fera la paix entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie. Nous ne discuterons pas tout de suite des questions qui fâchent, comme le statut de la région, l’important est de rétablir la confiance entre les deux pays et rouvrir les voies de communication ». Béatrice Giblin : N’oublions pas qu’au moment de la conquête de ces territoires, c’étaient des Azéris qui ont tout perdu et été forcés de se réfugier à Bakou. C’est une situation qui n’avait jamais été réglée, et la tension a toujours existé. Compte tenu de la situation géographique du Haut-Karabakh, on pouvait s’attendre à ce que l’Azerbaïdjan veuille récupérer ces territoires. On a très logiquement exposé le point de vue arménien, mais n’oublions pas de prendre également en compte le point de vue azerbaïdjanais, pour comprendre comment on en est arrivés là. Gérard Malkassian : D’abord, c’est une question qui hante l’Arménie depuis son indépendance. Le premier président Lion Ter-Petrossian, plaidait dès 1997 pour un compromis avec l’Azerbaïdjan, convaincu que le temps jouerait contre l’Arménie, et qu’on s’orienterait quoi qu’il arrive vers une solution imposée. Par conséquent plus le temps passerait, plus l’Azerbaïdjan se renforcerait, plus les intérêts russes se complexifieraient, et moins l’issue serait favorable aux Arméniens. Aucun dirigeant important en Arménie ne songe à renverser les alliances, et le brusque retournement du géorgien Mikhaïl Saakachvili en faveur des Etats-Unis fait même office de contre-exemple absolu. Les Arméniens sont bien placés pour savoir qu’une telle solution serait vaine (car les tats-Unis ne lèveront pas le petit doigt pour sauver un Arménien) et contre-productive. Il y a un consensus sur le fait que la Russie est l’allié incontournable, et en quelque sorte obligatoire. On peut cependant desserrer la pression jusqu’à un certain point (celui où l’on va à l’encontre des intérêts russes). L’Union Européenne est un partenaire délicat, là encore à cause de la Russie. Car les relations entre Moscou et l’UE ne sont pas toujours au beau fixe. En 2013, Serge Sarkissian, le président arménien de l’époque, qui était sur une position nuancée au plan international, était sur le point de signer, comme l’ont fait la Géorgie et l’Ukraine, l’accord de libre-échange avec l’UE, dans le cadre du partenariat oriental. La réaction russe ne s’est pas faite attendre, et il s’est agi d’un diktat pur et simple. Le président a été convoqué, et on lui a ordonné de ne pas signer. A la place, on a négocié peu à peu un accord d’association, évidemment moins ouvert que ce qui était prévu. L’Arménie a été obligée en 2013 d’entrer dans l’union douanière de l’Union eurasiatique, avec quelques autres pays de la CEI. J’étais en Arménie cet été là, et la population était très abattue de cette nouvelle. Peut-être qu’à l’époque, les dirigeants arméniens étaient allés trop loin et trop vite par rapport à l’UE. Aujourd’hui, il y a peut-être une marge de manœuvre plus acceptable. Non seulement par rapport à l’UE, mais aussi à l’Iran. Car Téhéran l’a fait savoir clairement : l’UE à la rigueur, mais les Etats-Unis dans la région, pas question. [Le génocide] Ce grand trou noir qu’est le génocide entretient certes la flamme, mais il peut aussi être à l’origine d’un rapport assez pathologique à la mémoire, et assez réducteur quant à l’identité arménienne. Il faut cependant replacer tout cela dans la longue histoire, car il existe une série de références antérieures au génocide, mais c’est un problème essentiel. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles il est important que la Turquie et les Turcs avancent dans le chemin de la reconnaissance ; cela permettrait à beaucoup d’Arméniens de commencer à envisager leur identité arménienne de façon plus ouverte et moins morbide qu’ils ne sont condamnés à le faire actuellement.
  19. Et il n'y a pas un mot sur Marx, Lénine ou le communisme. Quelle déception ! Ces paroles pourraient être approuvées par Sun Yat Sen ou Chiang Kaï Chek. L'enthousiasme naïf rappelle celui des opéras révolutionnaires, comme le Détachement Féminin Rouge, qui avait notamment été présenté à Richard Nixon lors de sa visite en 1972 :
  20. En Irak, les Américains, contrairement aux Britanniques n'ont pas suffisamment coopéré avec l'Iran qui avait les mêmes buts : la stabilisation du pays et la lutte contre Daèche :
  21. Le problème, c'est qu'on n'a pas d'autonomie stratégique quand on n'a pas d'autonomie intellectuelle, parce qu'on se laisse dominer par la culture stratégique américaine. Il y a tout un "néoconservatisme à la française" qui perdure. On agite la menace terroriste, on fabrique de l'effroi, pour justifier des opérations au Mali qui s'éternisent. Là c'est la DGSE, donc des fonctionnaires, pas des politiques qui disent ce qui leur passe par la tête sans réfléchir pour gagner des électeurs. C'est le logiciel avec lequel nos fonctionnaires raisonnent. C'est un logiciel américain, fabriqué par les Américains à l'époque de Bush au début du siècle.
  22. https://www.lemonde.fr/international/article/2021/09/03/le-premier-ministre-japonais-yoshihide-suga-ne-sera-pas-candidat-a-sa-reelection_6093214_3210.html Le premier ministre japonais Yoshihide Suga a décidé qu’il ne se représentera pas.
  23. https://news.sky.com/story/new-zealand-terror-attack-violent-extremist-carried-out-stabbings-in-shopping-centre-jacinda-arden-12398045 "Nous faisions absolument tout notre possible pour le surveiller et le fait que nous ayons pu intervenir si rapidement, en 60 secondes environ, montre à quel point nous le surveillions de près", a déclaré le commissaire de police Andrew Coster.
  24. https://www.theguardian.com/world/2021/aug/26/samoas-former-pm-accuses-jacinda-ardern-of-plot-to-replace-him-with-a-woman L'ancien premier ministre des Samoa a accusé Jacinda Ardern d'être à l'origine de la récente crise politique aux Samoa, suggérant qu'elle avait voulu installer une femme premier ministre. "Je commence à soupçonner que la Nouvelle-Zélande est peut-être derrière tout cela", a déclaré Tuilaepa Sa'ilele Malielegaoi, lors d'une interview accordée à TV1 dimanche soir. La Nouvelle-Zélande est le plus proche allié des Samoa, de nombreux Samoans vivant en Nouvelle-Zélande. Mme Fiame est seulement la deuxième femme à diriger un pays insulaire du Pacifique, après Hilda Heine, ancienne présidente des Îles Marshall. Le Pacifique a le taux le plus bas de représentation féminine en politique dans le monde, avec seulement 6 % de femmes parmi les députés de la région. Trois pays dans le monde n'ont aucune femme au parlement. Tous ces pays - Vanuatu, Papouasie-Nouvelle-Guinée et les États fédérés de Micronésie - se trouvent dans le Pacifique.
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