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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. 30 janvier 2013. Astrophysicien, fondateur du CNES au début des années 1960, Jacques Blamont est le père de la recherche spatiale française. 16:57 À partir de 2035, la production mondiale de pétrole va se mettre à baisser, et elle va tomber à un tiers au maximum à la fin du siècle. Donc ça veut dire que les trois ingrédients principaux de la Révolution Verte [azote, phosphates et potasse] vont voir augmenter leurs prix. Et ça, ça veut dire que les paysans vont souffrir, parce qu'ils vont voir le prix des engrais augmenter tellement qu'ils ne pourront plus les acheter.
  2. https://www.resilience.org/stories/2019-06-30/shale-oil-and-gas-destroying-capital-one-well-at-a-time/ (30 juin 2019) Récemment, l'ancien PDG du plus grand producteur de gaz de schistes des États-Unis a raconté à une salle de conférence ce que n'importe quelle analyse financière compétente aurait dû révéler depuis de nombreuses années : l'industrie pétrolière et gazière de schiste dans son ensemble a détruit le capital depuis sa création. "Le fait est qu'à chaque fois qu'ils mettent le trépan à la terre, ils érodent la valeur des milliards de dollars d'investissements qu'ils ont déjà faits ", a déclaré Steve Schlotterbeck, ancien chef du géant du gaz naturel EQT, à une conférence de l'industrie pétrochimique. "Il n'est pas étonnant que leur valeur boursière continue de chuter." Mais la vraie nouvelle ici n'est pas que l'industrie du pétrole et du gaz de schistes a, depuis ses débuts, détruit les capitaux puits après puits. C'est qu'un grand initié de l'industrie, libéré des contraintes de son ancien emploi, l'ait admis. Schlotterbeck calcule que l'industrie dans son ensemble a détruit 80 % de sa valeur depuis 2008. Il s'avère que la soi-disant révolution des schistes est une révolution tant dans la stupidité des investisseurs que dans la technologie, une technologie qui ne semble pas produire de bénéfices réels pour l'industrie. L'ancien PDG a ajouté qu'il y a eu 172 faillites parmi les sociétés d'exploration et de production engagées dans le secteur du pétrole et du gaz de schistes depuis 2015 seulement. Maintenant, la signification de ce message est autant le lieu où il a été dit que celui qui l'a dit. Schlotterbeck s'adressait aux participants du Northeast Petrochemical Exhibition & Conference à Pittsburgh à la mi-juin. Le buzz prédominant à la conférence était un plan pour transformer la Pennsylvanie et l'Ohio, qui se trouvent au-dessus de grandes ressources de gaz de schistes, en un centre pétrochimique et plastique similaire à celui qui existe sur la côte américaine du Golfe du Mexique. Cette idée repose en grande partie sur l'idée que le gaz naturel est devenu bon marché en raison de la vaste surproduction provenant des foreurs de schistes. L'argument de Schlotterbeck, qui semblait largement ignoré par les promoteurs du projet, est qu'un jour, les prix devront augmenter considérablement pour maintenir les foreurs à flot. Cela peut se produire de deux façons, a-t-il expliqué : l'autodiscipline ou une nouvelle vague de faillites qui réduit la production en éliminant des entreprises. Quoi qu'il en soit, les prix vont augmenter de manière significative, sapant le mème "gaz bon marché" qui anime la vision d'un pays des merveilles de la pétrochimie en Pennsylvanie et en Ohio. Cela signifie moins d'offre et des prix plus élevés, qui vont généralement de pair. À quoi ressembleront alors de vastes investissements dans les raffineries pétrochimiques ? La même myopie s'observe dans l'industrie américaine des fournisseurs d'électricité, qui continue d'ajouter des centrales au gaz naturel de base à son portefeuille. Il ne fait aucun doute que le passage au gaz naturel et l'abandon du charbon ont joué un rôle central dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis. Mais la combustion du gaz naturel émet encore des gaz à effet de serre, et l'accent mis sur le gaz naturel dans la production d'électricité a freiné les investissements dans les énergies renouvelables, dont l'empreinte carbone est beaucoup plus faible. Ce qui risque de surprendre l'industrie de la fourniture d'électricité, c'est la même chose qui surprendra les nouveaux opérateurs pétrochimiques près des gisements de gaz naturel de Marcellus et d'Utica Shale en Pennsylvanie et en Ohio : des prix beaucoup plus élevés pour le gaz naturel. Le fait est que les deux industries fondent leur avenir sur des hypothèses extrêmement optimistes quant aux prix et à l'offre de gaz naturel. Cette analyse indépendante et détaillée du pétrole et du gaz de schistes ( http://www.postcarbon.org/wp-content/uploads/2018/02/Hughes_Shale-Reality-Check_Winter-2018.pdf ), fondée sur les antécédents réels des puits, explique pourquoi ces hypothèses ne sont pas réalistes. La version courte est que les sociétés d'exploration et de production épuiseront leurs "sweet spots" et passeront ensuite à des gisements beaucoup plus difficiles qui exigeront beaucoup plus de ressources pour forer et produire et donc des prix beaucoup plus élevés. Tout cela pourrait se produire d'ici le milieu des années 2020. Contrairement aux projections extrêmement optimistes de l'Energy Information Administration des États-Unis, qui prévoit une croissance continue des approvisionnements en gaz naturel jusqu'en 2040, la production de gaz naturel à partir de puits de gaz de schistes ne sera alors probablement qu'une fraction de ce qu'elle est aujourd'hui. Cela impliquerait beaucoup d'infrastructures de fourniture d'électricité et pétrochimiques sans valeur ou du moins dévaluées et beaucoup d'investisseurs mécontents. Il n'est pas nécessaire d'avoir une capacité paranormale de voir l'avenir pour comprendre que ce résultat est probable. La preuve se trouve maintenant dans les bilans et les résultats des sociétés pétrolières et gazières américaines qui exploitent le pétrole et le gaz de schistes. La situation financière de l'industrie est en ruine parce qu'elle ne peut tout simplement pas faire d'argent avec des prix aussi bas. Il s'ensuit que nous ne pouvons raisonnablement pas nous attendre à ce que les investisseurs subissent des pertes continues d'ici le milieu du siècle pour subventionner l'électricité et les industries pétrochimiques avec du gaz naturel bon marché. C'était l'argument de Schlotterbeck, mais peu de personnes présentes à la conférence ou dans les industries touchées semblent pouvoir accepter sa conclusion évidente.
  3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Découplage_(écologie) Le découplage est un terme d'économie et d'écologie qui désigne l'objectif de séparer la prospérité économique (génération de revenu, croissance économique) de la consommation de ressources et d'énergie (impact environnemental négatif, émissions de gaz à effet de serre, etc.). Réussir à croître sans augmenter les atteintes à l’environnement est un enjeu du développement durable. En 2016, le Groupe international d'experts sur les ressources a publié un rapport indiquant que la productivité matérielle mondiale a diminué depuis l'an 2000. Depuis, la croissance des flux de matières est plus forte que la croissance du produit intérieur brut. C'est le contraire du découplage, situation que certains qualifient de surcouplage. http://theconversation.com/the-decoupling-delusion-rethinking-growth-and-sustainability-71996 (12 mars 2017) Même l'ex-président américain Barack Obama, dans un article publié récemment dans Science, a affirmé que l'économie américaine pouvait continuer à croître sans augmenter ses émissions de carbone grâce au déploiement des énergies renouvelables. Mais il y a beaucoup de problèmes avec cette idée. Lors d'une récente conférence de l'Australia-New Zealand Society for Ecological Economics (ANZSEE), nous nous sommes penchés sur les raisons pour lesquelles le découplage pourrait être une illusion. S'appuyant sur les données du rapport économique de 600 pages présenté au président, M. Obama a évoqué les tendances observées au cours de sa présidence, qui montrent que l'économie a progressé de plus de 10 % malgré une baisse de 9,5 % des émissions de dioxyde de carbone du secteur de l'énergie. Selon ses mots : ...ce "découplage" des émissions du secteur de l'énergie et de la croissance économique devrait mettre un terme à l'argument selon lequel la lutte contre le changement climatique exige d'accepter une croissance moindre ou un niveau de vie inférieur. Mais nous voudrions faire observer que ce que les gens identifient comme un découplage n'est qu'en partie dû à de véritables gains d'efficacité. Le reste est une combinaison de trois effets illusoires : substitution, financiarisation et transfert des coûts. Substitution : Si vous pensez que nous disposons d'une énergie solaire illimitée pour alimenter une croissance propre et verte illimitée, repensez-y. Pour que le PIB continue de croître, nous aurions besoin d'un nombre sans cesse croissant d'éoliennes, de fermes solaires, de puits géothermiques, de plantations bioénergétiques, etc. qui nécessitent toutes des quantités toujours plus importantes de matériaux et de terres. L'efficacité (accroître l'activité économique de chaque unité d'énergie et de matériaux) n'est pas non plus la réponse à une croissance sans fin. Comme certains d'entre nous l'ont fait remarquer dans un document récent, les gains d'efficacité pourraient prolonger la croissance économique et pourraient même ressembler à un découplage (pour un certain temps), mais nous atteindrons inévitablement des limites. Transfert des coût : Dans leur article de 2012, Thomas Wiedmann et ses co-auteurs ont analysé en détail les matériaux nationaux et importés pour 186 pays. Ils ont montré que les pays riches ont semblé dissocier leur PIB de la consommation intérieure de matières premières, mais dès que les matières importées sont incluses, ils n'observent "aucune amélioration de la productivité des ressources". Absolument Aucune.
  4. https://www.wri.org/blog/2019/08/other-brazilian-rainforest-why-restoring-atlantic-forest-can-help-tackle-climate-change (14 août 2019) Le Brésil possède deux grandes forêts : l'Amazonie et la forêt Atlantique. Presque tout les oppose : L'Amazonie est très connue, la forêt Atlantique beaucoup moins. L'Amazonie est intacte à 80%, la forêt Atlantique déforestée à 80%. L'Amazonie rétrécit, la forêt atlantique repousse. La forêt atlantique compte environ 20 000 espèces végétales, soit plus que l'ensemble du continent nord-américain (17 000 espèces) ou de l'Europe (12 500). Elle abrite des espèces emblématiques, comme le tamarin lion doré et l'arbre "Bois-de-braise" (pau-brasil) qui a donne son nom au Brésil. Une autre étude récente montre que la restauration de la forêt atlantique est déjà en cours et prévoit une superficie restaurée de 1,4 million d'hectares (3,4 millions d'acres, soit environ la superficie de l'État américain du Connecticut) d'ici 2020. La Lei da Mata Atlântica (Loi sur la forêt atlantique) de 2006 et le Plan national de restauration 2017 du Brésil sont des lois historiques qui ont contribué à réduire la déforestation dans l'écosystème et à favoriser la restauration. D'importantes politiques infranationales sont en place, comme le programme Reflorestar dans l'État d'Espirito Santo et le programme novateur de paiement des services écosystémiques dans la ville d'Extrema. Mais le Brésil doit étendre ces efforts.
  5. Et un sculpteur, Paul Landowski, qui a créé la statue du Christ Rédempteur de Rio de Janeiro.
  6. https://www.theguardian.com/business/2019/aug/26/nestle-suwannee-river-ginnie-springs-plan-permit (26 août 2019) Les eaux bleues cristallines de Ginnie Springs sont depuis longtemps chéries parmi les perles qui bordent la pittoresque rivière Santa Fe en Floride, un terrain de jeux pour les amateurs de sports nautiques et un havre écologique essentiel pour les nombreuses espèces de tortues qui nichent sur ses rives. Bientôt, cependant, on craint qu'il n'y ait beaucoup moins d'eau qui s'écoule, si un plan du géant de l'alimentation et des boissons Nestlé obtient l'approbation. En 2017, le State Water Resources Control Board of California a publié un rapport d'enquête concluant que la société semblait détourner de l'eau de Strawberry Canyon, dans la forêt nationale de San Bernardino, de l'eau " sans base de droit valide " pour l'utiliser dans sa marque Arrowhead d'eau en bouteille.
  7. Il y a déjà eu de très nombreux échanges de prisonniers depuis les accords de Minsk, une dizaine peut-être. Ce n'est pas parce que Courrier International sous-entend le contraire que Courrier International a forcément raison. - - - https://fr.wikipedia.org/wiki/Nadia_Savtchenko#Libération Le 25 mai 2016, elle est graciée et échangée par la Russie contre deux Russes emprisonnés en Ukraine, Evgueni Erofeïev et Alexandre Alexandrov, accusés par Kiev d'appartenir au service de renseignement militaire russe (GRU) et d'avoir combattu aux côtés des rebelles dans l'Est lors de la Crise ukrainienne
  8. -- 10 septembre 2018. Philippe Méral a étudié les mécanismes socio-économiques derrière la déforestation de Madagascar.
  9. https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/08/26/au-moins-750-000-hectares-de-foret-detruits-par-le-feu-en-bolivie_5502940_3244.html (26 août 2019) Au centre de la polémique, un décret, promulgué le 9 juillet, autorise le « brûlis contrôlé » pour les petits propriétaires terriens et les propriétés communautaires dans les départements de Santa Cruz et Beni, ceux-là même qui sont aujourd’hui en proie aux flammes. « Il s’agit d’un décret irresponsable et criminel qui favorise une pratique dangereuse alors que nous sommes en pleine époque de sécheresse et de vents violents », s’indigne Pablo Villegas.
  10. 16 mai 2013 - Alain Chouet (Ancien chef de service à la D.G.S.E.)
  11. https://www.courrierinternational.com/article/accord-les-feux-sont-au-vert-pour-un-echange-de-prisonniers-entre-lukraine-et-la-russie (22 août 2019) Un accord semble avoir été trouvé entre les présidents russe et ukrainien pour amorcer le processus d’échange de prisonniers, dans le contexte du conflit armé qui sévit depuis cinq ans dans le Donbass. À commencer par les 24 marins ukrainiens interpellés en novembre 2018 en mer d’Azov. https://www.t-online.de/nachrichten/ausland/internationale-politik/id_86316346/g7-gipfel-macron-und-merkel-fordern-gipfel-zum-ukraine-konflikt.html (25 août 2019) La chancelière Angela Merkel entrevoit la possibilité d'une nouvelle tentative rapide de résoudre la crise ukrainienne avec la Russie dans le cadre de ce qu'on appelle le format Normandie avec la France. L'Allemagne et la France avaient clairement indiqué lors des discussions au sommet du G7 " que nous voulons maintenant un sommet avec le président russe et le président ukrainien très rapidement après des réunions préparatoires avec des conseillers, éventuellement le ministre des Affaires étrangères ", a déclaré Mme Merkel dimanche en marge du sommet à Biarritz. Mme Merkel a déclaré que des efforts seraient faits pour faire en sorte qu'un tel sommet puisse avoir lieu très rapidement afin de faire progresser le processus de Minsk pour une solution à la crise en Ukraine orientale. Elle avait l'impression que cela pourrait être possible avec le nouveau président ukrainien Volodymyr Selenskyj. "Avec de la bonne volonté de part et d'autre, nous aurions alors l'occasion de progresser. Depuis le dernier sommet de Normandie qui s'est tenu en Allemagne en 2016, la prochaine réunion aura lieu en France.
  12. https://www.t-online.de/nachrichten/ausland/internationale-politik/id_86316346/g7-gipfel-macron-und-merkel-fordern-gipfel-zum-ukraine-konflikt.html (25 août 2019) Par une initiative diplomatique surprenante, le président français Emmanuel Macron a tenté de faire avancer la crise de l'Iran dans l'impasse. A l'invitation de Macron, le ministre iranien des Affaires étrangères Jawad Sarif est apparu inopinément dimanche sur le site du sommet du G7 à Biarritz, où le président américain Donald Trump était également présent. Sarif y a rencontré son collègue français Jean-Yves Le Drian. Une rencontre avec des représentants américains n'était pas prévue au départ. Cette visite s'est déroulée dans un contexte de tensions internationales croissantes au sujet de l'Iran. Le sujet le plus important des pourparlers de Sarif sera probablement la question de savoir comment l'accord nucléaire avec l'Iran peut être sauvé après le retrait unilatéral des Etats-Unis. La visite de Sarif avait été préparée dans le plus grand secret. La délégation allemande du G7 a également été évidemment surprise. Le premier signe de cette visite inopinée a été l'atterrissage d'un avion officiel iranien à l'aéroport de Biarritz dans l'après-midi.
  13. La phrase suivante n'est pas assez claire : Si suffisamment de forêt tropicale est perdue et ne peut être restaurée, la zone deviendra une savane, qui ne stocke pas autant de carbone, ce qui signifie une réduction de la "capacité pulmonaire" de la planète. Quand le journaliste dit "la zone", ce n'est pas seulement de la zone déforestée qu'il s'agit mais de toute l'Amazonie. Comme l'explique le professeur Yadvinder Malhi : Il y a un seuil critique qu'il évalue à 30-40% où le climat de toute l'Amazonie (100%) bascule. Pourquoi ? Cela n'a rien à voir avec le gaz carbonique et l'effet de serre. C'est simplement un problème d'humidité, de rétention d'eau et du maintient d'un système de transpiration des arbres qui génère une forte humidité puis des pluies abondantes dans un cycle qui boucle sur lui-même. La forêt est une vaste éponge qui récupère l'humidité du bord de mer et la transmet à l'intérieur des terres. Si on coupe l'éponge en petits morceaux tout ce système risque de s'arrêter et on se retrouvera avec quelque chose de beaucoup plus sec. Réciproquement, on sait expérimentalement, comme à Las Caviotas en Colombie que lorsqu'on replante des arbres dans une savane qui n'en avait plus, on récupère une forêt tropicale humide, et tout plein de bénéfices pour les habitants en termes d'eau potable, d'agriculture, etc... :
  14. Apparemment le New York Times reflète la position de la NASA suivant une méthode de calcul que je n'ai pas réussi à trouver, tandis que la position de l'organisme européen Copernicus, basée sur des mesures de dioxyde de carbone, serait différente : - - - Comme pour les armes de destruction massive de Saddam Hussein, cela souligne l'importance d'avoir des moyens de renseignement indépendants, de façon à ne pas être obligé de suivre aveuglément ce que racontent les Américains (ou les Chinois, ou qui on veut).
  15. http://www.savoirs.essonne.fr/thematiques/les-hommes/ethnologie/diasporas-indiennes-en-france/ (3 mars 2008) En 1954, sous le gouvernement Mendès France, alors que l’Inde accède à l’indépendance, la France décide de rétrocéder ses territoires : Pondichéry, Karikal, Mahé, Yanaon et Chandernagor. Les anciens ressortissants ont la possibilité d’opter pour la nationalité française et 5 000 familles tamoules font ce choix. Ceux qui choisissent d’émigrer sont pour la plupart fonctionnaires ou enseignants. Essentiellement originaires de Karikal et de Pondichéry, dans l’État du Tamil Nadu (État situé au sud de l'Inde et dont le peuple tamoul tient son nom), ils sont aujourd’hui environ 50 000 à résider en France dont plus de la moitié de nationalité française (pour les raisons citées plus haut, la plupart avaient la nationalité française avant de partir, ce qui n’exclut pas que certains, en bien moindre proportion, l’aient obtenue sur place). Nombre d’entre eux, cependant, ont transité par l’Indochine où ils ont passé au moins une partie de leur vie, voire y sont installés depuis plusieurs générations. Certains, en particulier les marchands musulmans, y ont même fondé une famille, d’où la présence d’Indo-Vietnamiens issus d’unions mixtes. L’arrivée des Tamouls d’Indochine, rapatriés ou réfugiés selon leur statut, s’accélère à la fin des années soixante. D’autres encore viennent des Antilles ou de La Réunion, descendants des coolies. Ce sont les Tamouls Sri Lankais, estimés à 50 000 environ, et d’implantation récente qui paradoxalement vont contribuer à la visibilité de cette diaspora hétérogène. La Grande-Bretagne, dans les années soixante-dix, se transforme en véritable forteresse contre les candidats à l’immigration. Les Sri Lankais, déchirés par le conflit qui ravage leur pays à partir de 1984, tentent donc leur chance en France. Ils ne tardent pas à y créer de solides réseaux, grâce à leur dynamisme associatif et commercial. Ainsi, en deux décennies, le quartier de La Chapelle à Paris se métamorphose en Little Jaffna (Jaffna, au nord du Sri Lanka, est la deuxième ville de ce pays). À l’inverse, les Sikhs, groupe ethno religieux originaire du Pendjab dans le nord-ouest de l’Inde, connaissent une grande précarité à leur arrivée en France au début des années quatre-vingts. Estimés à 10 000, ils sont composés des Keshdharis et des Monas. Quant aux Pakistanais pour lesquels l’installation en France était à l’origine une solution de repli, à défaut de la Grande-Bretagne, des États-Unis ou du Canada, ils émigrent d’abord pour des motifs économiques. On considère qu’ils sont au moins 50 000 actuellement, légaux et illégaux. Enfin, les Indo-Mauriciens (environ 60 000 Mauriciens en France) occupent une place singulière au sein de ces diasporas, par leur identité au carrefour d’influences culturelles, et leurs liens historiques avec la France. Non seulement, ils n’éprouvent pas de difficultés à s’intégrer, mais surtout, parce qu'ils sont issus d'une île où la cohabitation entre différentes ethnies était la règle, ils jouent un rôle de médiation auprès des autres communautés du sous-continent indien. https://www.cairn.info/revue-l-information-geographique-2008-1-page-70.htm Elle était évaluée à 65 000 personnes en métropole en 2000 par le gouvernement indien. C’est quatre fois moins que la diaspora chinoise : entre 250 000 et 300 000 individus, selon l’estimation d’Emmanuel Ma Mung. Cette différence est cependant bien moindre si l’on considère l’ensemble de la population française. Aux données précédentes, il faut ajouter les descendants des Indiens émigrés aux Antilles (moins de 5 % de la population, soit entre 30 000 et 40 000 personnes) et à la Réunion (entre 25 % et 30 %, soit environ 220 000 personnes). Les diasporas indienne et chinoise sont donc d’ampleur comparable en France, mais la situation périphérique et ultramarine de la première en fait une minorité peu visible en métropole, sauf lors de rares événements.
  16. Fake News. La citation n'est pas de Marie-Antoinette mais d'une princesse anonyme citée par Rousseau dans le chapitre VI des Confessions qui relate l'année 1734. Marie-Antoinette d'Autriche nait au palais de la Hofburg à Vienne le 2 novembre 1755.
  17. https://news.sky.com/story/prince-george-good-morning-america-host-apologises-for-ballet-class-comments-11792664 (24 août 2019) La hache de guerre est déterrée entre la perfide Albion et l'Amérique Great Again. En cause la présentatrice Lara Spencer de Good Morning America qui a lésé la majesté du Duc de Cambridge en lui reprochant d'avoir inscrit son fils à un cours de ballet. Pour un observateur du féminisme il est intéressant de remarquer que les préjugés et stéréotypes de genre ne sont pas l'apanage des vilains méchants hommes. C'est l'occasion de revoir la bande annonce de Billy Elliot :
  18. Malthus a posé les bases de la réflexion du devenir de l'humanité dans un monde fini. Il n'avait pas vu venir la Révolution Verte, mais aujourd'hui la Révolution Verte devient de plus en plus coûteuse et est de moins en moins soutenable dans la durée : elle dépense beaucoup d'énergie - alors que l'énergie va devenir de plus en plus rare à cause du pic d'extraction de pétrole - et elle diminue la fertilité du sol. Si la Révolution Verte se révèle être une impasse, ou une simple rustine passagère, il va falloir revenir à Malthus.
  19. Le Japon cède sur les importations de boeuf américain : https://www.japantimes.co.jp/news/2019/08/24/business/economy-business/japan-hints-reaching-deal-trade-talks-u-s-announcement-expected-g7-meeting/ (24 août 2019) Les États-Unis maintiendront leurs droits de douane de 2,5 % sur les automobiles japonaises, plutôt que de les augmenter comme l'avait menacé Trump, tandis que les droits de douane japonais sur le bœuf importé seront progressivement réduits de 38,5 % à 9 %, selon le Nikkei.
  20. https://next.liberation.fr/culture/2019/08/24/american-factory-l-excellent-docu-des-obama-qui-montre-la-chine-du-travail_1746809 (24 août 2019) Documentaire American Factory sur Netflix La très grande force du film réside dans la liberté et la transparence que ses auteurs ont obtenues de l’industriel chinois. On suit Cao au plus près, souvent lors de discussions informelles ou stratégiques qui révèlent le fond de sa pensée, sans le vernis de la communication. Rares sont les films qui montrent aussi bien la Chine du travail, celle qui s’imagine en leader technologique, assume et s’explique. Paradoxalement, cette œuvre coproduite par les Obama a tout pour accréditer la thèse trumpienne de la grande menace chinoise sur l’économie américaine. On voit très directement comment des milliers de foyers de l’Ohio se retrouvent à la merci de l’expansionnisme de Pékin. Soit la mondialisation à l’œuvre, concrètement.
  21. On devrait peut-être demander aux Allemands et aux Norvégiens de mettre leur argent en Guyane : https://www.liberation.fr/planete/2019/08/16/la-norvege-refuse-30-millions-d-euros-au-fonds-de-preservation-de-la-foret-amazonienne_1745647 (24 août 2019) Après l’Allemagne, c’est au tour de la Norvège de bloquer 30 millions d’euros de d’investissements, initialement prévus pour la protection de la forêt amazonienne brésilienne. https://www.liberation.fr/checknews/2019/08/22/amazonie-le-compte-twitter-d-emmanuel-macron-poste-une-fausse-image-des-incendies_1746743 (22 août 2019) Le compte Twitter d'Emmanuel Macron poste une fausse image des incendies.
  22. Autrefois l'eau était une ressource qui ne consommait pas d'énergie, il n'y avait qu'à tourner le robinet, l'eau descendait la pente depuis la montagne. De plus en plus l'eau devient énergivore : usine de dessalination, ou recours à des trains ou des camions. La pénurie d'eau accroit la pénurie énergétique - si pénurie il y a : l'Inde va importer du charbon d'Australie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mine_de_charbon_Carmichael
  23. https://timesofindia.indiatimes.com/india/why-chennais-water-crisis-should-worry-you/articleshow/69884460.cms (19 août 2019) Les cartables sont devenus plus grands à mesure que les enfants transportent plus de bouteilles d'eau. Les entreprises ont commencé à demander aux employés de travailler à domicile et d'apporter leur propre eau. L'approvisionnement en eau des maisons n'atteint même pas 10% de ce qu'il était auparavant. Les quatre principaux réservoirs qui alimentent Chennai en eau potable sont tombés bien en dessous du niveau zéro et ne contiennent aujourd'hui pas même 1% de leur capacité. Chennai est maintenant dépendante de manière critique de ses trois méga-usines de dessalement d'eau d'une capacité combinée de 180 millions de litres par jour, et les unités font des heures supplémentaires pour demeurer efficaces à au moins 80 à 90 %. La canalisation de New Veeranam achemine 90 millions de litres par jour d'eau d'un lac vieux de 1 100 ans, datant de l'ère Chola, situé à 235 km. L'eau stagnant pendant des mois dans d'immenses carrières de pierre abandonnées est pompée pour remplir les réservoirs et les camions-citernes pour environ 5% des 850 000 ménages de la ville qui ont des raccordements Metrowater. Même en temps " normal ", Metrowater n'a pu fournir que 830 millions de litres par jour, alors que la ville avait besoin de 1 300 millions de litres par jour. Maintenant, ils maintiennent " officiellement " que l'approvisionnement est de l'ordre de 500 à 525 millions de litres par jour, mais il est impossible qu'une source neutre puisse vérifier cette affirmation, les résidents se plaignant d'une baisse de 80% de la fréquence ainsi que de la quantité d'eau fournie aux ménages. Chennai et ses deux districts voisins - Kancheepuram et Tiruvallur - s'appelaient autrefois ensemble " districts des lacs (yeri) ". Ils comptaient plus de 6 000 lacs, étangs et réservoirs qui réduisaient au minimum les pertes d'eau de pluie par ruissellement et permettaient de reconstituer la nappe phréatique tout au long de l'année. À l'heure actuelle, les autorités affirment que seulement 3 896 lacs ont survécu et que la ville de Chennai à elle seule a perdu près de 150 plans d'eau de ce type. De plus, ce qui a survécu est loin de sa taille originale. Les canaux et les voies d'approvisionnement ont tous disparu, tandis que les gouvernements successifs ont promu des projets de logements appelés " projets Yeri " pour convertir les plans d'eau en parcelles résidentielles et en appartements pour loger la population croissante de la ville. Les gouvernements ont dépensé plusieurs milliers de roupies dans le cadre de " projets de restauration de rivières ", mais peu de choses ont été réalisées. Sous le régime de Jayalalalithaa de 2011 à 2016, le fait d'avoir des structures de collecte d'eau de pluie dans chaque bâtiment a été rendu obligatoire et cette politique coercitive est maintenant reconnue pour avoir aidé la ville de manière importante. Aujourd'hui, Chennai possède trois usines de dessalement - deux de 45 millions de litres par jour chacune et l'autre de 90 millions de litres par jour. On est maintenant prêt à jeter les bases d'une méga-usine de dessalement d'une capacité de 150 millions de litres par jour. Aujourd'hui, le corridor informatique compte au moins 150 méga-structures appartenant à 650 grandes entreprises qui emploient 320000 personnes. Par ailleurs, il y a aussi plus de 1,25 millions d'habitants qui y habitent. Mais ils n'ont pas d'approvisionnement en eau courante et les puits de forage ne sont d'aucune utilité car le sol argileux produit une eau très saline et savonneuse. Leur seule source d'eau est constituée de camions-citernes privés qui avaient l'habitude de piller sans se soucier des puits agricoles situés à courte distance. Lorsque la Haute Cour de Madras a tenté d'enrayer cette exploitation effrénée des eaux souterraines et a souligné l'absence totale de réglementation régissant ce commerce, le lobby des camions-citernes a répondu par une grève. Après avoir mis le gouvernement à genoux et l'ensemble du corridor informatique au bord de la fermeture, les exploitants de pétroliers ont obtenu une concession : les autorités fermeraient les yeux sur le pillage.
  24. http://www.lefigaro.fr/sciences/2019/01/04/01008-20190104ARTFIG00088-manger-bio-est-il-dangereux-pour-la-planete.php (5 janvier 2019) «Notre étude montre que les petits pois biologiques cultivés en Suède ont un impact sur le climat environ 50% plus important que ceux cultivés de manière conventionnelle», déclare le premier auteur de l'étude, Stefan Wirsenius, de l'Université de technologie Chalmers, en Suède. «Pour certains produits alimentaires, la différence est encore plus grande: par exemple, avec le blé d'hiver biologique suédois, la différence est plus proche de 70%».
  25. L'agriculture dite "bio" a une plus mauvaise empreinte carbone que l'agriculture non-bio : https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/le-bio-peut-il-nourrir-le-monde_17672 (11 février 2016) Sans surprise, l'essentiel des études montrent que le bio est plus respectueux de l'environnement que le conventionnel. Les systèmes bio génèrent des sols qui présentent des teneurs en carbone plus élevées, une meilleure qualité organique et une moindre érosion. Ils abritent une plus grande diversité de plantes et d'animaux sauvages. Mais du fait de leur plus faible productivité, le bilan en matière d'émissions n'est pas évident. Si les terres en bio présentent moins de fuites d'azote et de phosphore et d'émissions de gaz à effet de serre par hectare, ce n'est plus le cas quand on fait ce bilan par tonne de récolte produite.
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