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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. http://www.tagesspiegel.de/politik/angela-merkel-rudert-zurueck-cdu-ausnahmen-vom-mindestlohn-fuer-fluechtlinge-nur-beim-praktikum/12965250.html (15 février 2016) La CDU cède aux syndicats et au SPD et renonce à exempter les réfugiés de salaire minimum pendant "au moins les 6 premiers mois" d'embauche.
  2. Bonne question. Un reportage similaire qui reprend le même témoignage, signé par l'un des deux auteurs de l'article du Global Post, est publié par la BBC : http://www.bbc.com/news/world-middle-east-35472662 (4 février 2016)
  3. http://www.journaldemontreal.com/2015/12/21/lideologie-canadienne-de-justin-trudeau (21 décembre 2015) L’arrivée au pouvoir de Justin Trudeau représente la renaissance politique de l’idéologie canadienne. Justin Trudeau radicalise le trudeauisme hérité de son père – il s’agit, en quelque sorte, d’un trudeauisme chimiquement pur (...) Officiellement, Justin Trudeau est le représentant exemplaire du postnationalisme. On l’en félicite, d’ailleurs, dans la presse internationale, qui entretient généralement un préjugé négatif à l’endroit de la nation (...) Cette diversité mise en scène repose toutefois sur la négation de la différence québécoise, qui est la seule à être inadmissible - elle est en fait disqualifiée moralement. En fait, l’ouverture maximale à la diversité multiculturelle présuppose une fermeture maximale aux revendications historiques du Québec.
  4. http://www.nytimes.com/2016/02/05/world/africa/isis-libya-us-special-ops.html (4 février 2016) Le nombre de combattants de Daèche en Libye est estimé à entre 5000 et 6500 par le Pentagone. Les recrues maghrébines de Daèche ne seraient plus envoyées en Syrie, mais en Libye.
  5. http://www.globalpost.com/article/6727117/2016/01/31/us-killing-far-more-civilians-iraq-and-syria-it-says (4 février 2016) L'article cite le cas d'une famille réfugiée en Turquie, après que le père de famille, un civil, fut tué dans un bombardement aérien américain, et que tout le village fut vidé de ses habitants par les Kurdes sous prétexte de déminage en mai 2015, lors de l'offensive kurde sur Hassaka. À Al-Khan, un autre village sur le front d'Hassaka, 47 civils ont été tués notamment par des rockets tirées par un avion le 7 décembre 2015. Les combattants de Daèche visés étaient moins de 10, dont 2 locaux (des villageois recrutés par Daèche). Le témoin, un civil, raconte comment un hélicoptère apache a tiré sur lui, le blessant, et sur d'autres civils qui ont été tués. L'article documente encore deux autres cas de civils morts ou blessés dans des attaques américaines.
  6. On ne m'avait pas dit qu'Ahrar Al Sham avait été inclu dans "le principal bloc d'opposition". Je viens de l'apprendre en lisant cet article : http://foreignpolicy.com/2016/02/12/the-road-to-a-syria-peace-deal-runs-through-russia/ (12 février 2016) Mais l'ISSG [1] ne s'est jamais mis d'accord pour savoir si les autres groupes armés islamistes, incluant Jaish Al-Islam et Ahrar Al-Sham, qui sont soutenus par l'Arabie Saoudite, la Turquie et le Qatar, bénéficieront d'un cessez-le-feu. Ahrar Al-Sham, un membre du HNC [2], combat aux côtés du Front Al-Nosra comme membre d'une coalition anti-Assad. [1] International Syria Support Group, les États du processus de Vienne. [2] High Negotiations Committee, qualifié de "principal bloc d'opposition" et de "soutenu par les Saoudiens" dans cet article : http://www.bbc.com/news/world-middle-east-35452640
  7. http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/yves-boisvert/201601/27/01-4944220-ta-gueule-quebec.php (30 janvier 2016) L'accès de rage du Canada face au rejet du projet Oléoduc Énergie Est par les maires de la région de Montréal touche au délire.
  8. Sur le pétrole, ce n'est pas grand chose, mais j'avais noté cela l'autre jour dans le fil Écosse :
  9. Il ne s'était pas engagé sur une date. Il a reporté le rapprochement avec l'UE à plus tard pour faire plaisir à Poutine et empocher l'argent de Poutine et renflouer les coffres de l'Etat qui n'avait plus d'argent, alors que l'Europe refusait, quant à elle, de payer la somme demandée. C'est l'Europe qui a décidé d'arrêter la négociation. Lui, Ianoukovitch, voulait continuer à négocier avec l'Europe, après avoir empoché l'argent de Poutine. La population ukrainienne lui avait demandé de négocier chèrement l'accord avec l'Europe. Il avait donc mandat pour dire : l'Europe ne paye pas suffisamment, donc je dis non tant que l'Europe ne donne pas plus d'argent. Il avait mandat pour évaluer la qualité des propositions européennes. Un mandat de négociateur, en théorie, c'est le mandat de quelqu'un qui a une certaine idée du résultat à obtenir et qui ne brade pas les intérêts de son pays à vil prix.
  10. Il faudrait s'entendre sur le sens des mots, mais juridiquement, Ianoukovitch disposait de la plénitude du mandat présidentiel, et la majorité Parti des Régions à la Rada disposait de la plénitude du mandat législatif pour orienter la politique étrangère et de commerce extérieur suivant les prérogatives de la constitution. Le contester reviendrait à contester du même coup les prérogatives de Porochenko et de sa majorité pour faire des choix dans ce domaine, puisque c'est la même constitution à quelques détails près. S'agissant des manifestants maïdanistes, ils n'ont jamais "représenté" les Ukrainiens ou "la majeure partie" des Ukrainiens, car ils ne constituaient pas un échantillon représentatif : Le 29 janvier 2014 Wallaby a écrit : http://www.osw.waw.pl/en/publikacje/osw-commentary/2014-01-17/what-do-maidan-protests-tell-us-about-ukraine-diagnosis-and (17 janvier 2014) C'est une analyse. On y trouve par exemple une étude de la composition sociologique des manifestants : le trait principal est une forte proportion de jeunes bien éduqués. L'auteur souligne le décalage entre cette sociologie des manifestants et la sociologie des électeurs en général qui contient plus de travailleurs manuels, de fonctionnaires, de ruraux, qui est moins jeune. Cela pose la question de la traduction dans les urnes de ces manifestations. En dépit de la grande échelle apparente des protestations, les Ukrainiens "en colère" qui ont participé aux rassemblements de Maidan représentent un groupe minoritaire parmi les électeurs ukrainiens. La majorité de l'électorat ukrainien est composée de travailleurs manuels, de fonctionnaires, des habitants des zones rurales, et des membres des générations plus âgées (y compris les bénéficiaires de prestations d'invalidité et des pensions de l'État). Ils vivent principalement (mais pas exclusivement) dans les régions de l'est et du sud les plus peuplées du pays et ont tendance à avoir des appréhensions quant à leur avenir et peur du changement. Leur dénominateur commun est la passivité et la crédulité concernant propagande médiatique. Des attitudes similaires sont également présentes dans l'ouest de l'Ukraine, parmi les locuteurs de l'ukrainien. Il en résulte donc que, sans arguments convaincants et des objectifs qui répondent aux besoins de ces groupes d'électeurs, le mouvement civil actuel ne peut pas réussir.
  11. http://www.franceculture.fr/emissions/culturesmonde/table-ronde-d-actualite-internationale-allemagne-la-fin-du-wilkommen (12 février 2016) Émission assez inégale sur l'Allemagne. Les interventions de Marc Semo de 24:30 à 27:03, de 32:29 à 33:30, de 40:15 à 41:20 et de 46:05 à 46:50 sont pas mal.
  12. Il semblerait que la fonction qui redimensionne automatiquement les grandes images en les remplaçant par une vignette moins lourde en octets et en pixels, ait disparu. Exemple dans http://www.air-defense.net/forum/topic/12467-guerre-civile-en-syrie/?do=findComment&comment=946878 , où la première image fait dans les 7 Mo, 3500 x 2500 px² et a été insérée telle quelle.
  13. Je découvre cette procédure des nominations en période de vacance parlementaire qui court-circuite provisoirement la validation par le Sénat, qui doit ensuite statuer sur cette nomination avant la fin de l'année calendaire : https://en.wikipedia.org/wiki/Recess_appointment http://www.usatoday.com/story/news/politics/2014/06/26/supreme-court-obama-senate-appointments/8528059/ (26 juin 2014) La cour suprême a statué que certaines nominations de vacances faites par Obama en 2012 n'étaient pas valides, car une vacance de 3 jours n'est pas considérée comme suffisante pour ouvrir droit à ce type de nomination. Le seuil est donc fixé à 10 jours. L'article explique que la chambre ou le sénat peut dont empêcher le président de procéder à des nominations de vacances en ne prenant jamais de vacances de durée supérieure ou égale à 10 jours. Une solution plus restrictive, qui consisterait à ne donner au président pouvoir de nomination de vacance qu'une fois l'an entre la fin décembre et la rentrée parlementaire de janvier, n'a pas été retenue par la Cour Suprême.
  14. Suite de mon précédent message dans le fil Syrie. http://www.seattletimes.com/nation-world/the-us-trained-pied-piper-of-chechen-recruits-to-the-islamic-state-group/ (16 septembre 2015) Selon les anciens camarades de Batirashvili [alias Abu Omar al-Shishani, à présent chef militaire de Daèche] dans l'armée géorgienne, il a été recruté immédiatement après avoir été enrôlé pour faire partie des forces spéciales entraînées par les États-Unis. "Il était un parfait soldat dès les premiers jours, et tout le monde savait qu'il était une star" dit l'un des anciens camarades, qui a demandé de ne pas être identifié, parce qu'il reste en service et qu'il a reçu l'ordre de ne pas donner d'interview aux médias sur son ancien collègue. Nous avons été bien entraînés par les unités de forces spéciales américaines, et il était l'élève star. Aucun de ceux qui connaissaient Batirashvili durant son service militaire n'a noté une ferveur pour l'islam ou des tendances djihadistes d'aucune sorte, mais ce n'est pas considéré comme inhabituel dans un pays où les musulmans ont tendance à adhérer à une branche modérée de l'islam soufi malgré la réputation de la Tchétchénie comme un incubateur de l'extrémisme. "Les Tchétchènes ont une réputation de guerriers islamiques dingues, mais notre islam a toujours été modéré", selon l'un des chefs communautaires et claniques de la vallée de Pankisi [l'unique vallée tchétchène en territoire géorgien, 10.000 habitants] à qui le gouvernement a ordonné de ne pas parler de l'homme que de nombreux géorgiens surnomment en riant "le plus célèbre fils de Pankisi". Cette réputation pour la modération, cependant, a commencé à changer au lendemain des guerres tchétchènes qui ont dévasté la Tchétchénie et par la construction en 2000 d'une seconde mosquée pour desservir six petits villages. La nouvelle mosquée, explique le chef communautaire, a été construite avec un don de l'Arabie Saoudite et "prêchait une variété d'islam étrangère de style wahhabite", pas l'islam de style soufi qui avait caractérisé ces régions pendant des siècles. "Elle disait à nos compatriotes qu'il était mauvais de prier aux tombes des saints et des ancêtres, comme l'ont fait nos compatriotes durant des siècles, et même de partager nos rites religieux avec nos frères chrétiens", dit-il. Au mitan des années 2000, comme l'expliquent de nombreux résidents, la situation avait scindé en deux la communauté, surtout suivant l'âge, l'ancienne mosquée soufie étant fréquentée par les membres les plus âgés de la communauté, tandis que les jeunes étaient radicalisés par la nouvelle mosquée. Ceci conduisit à des tensions significatives avec la police jusqu'à ce que ce soit résolu par une révolution à presque 1500 km de là. "Ils ont tous commencé à partir pour la Syrie", a dit l'un des doyens communautaires. "On est davantage en sécurité car tous les extrémistes - nos enfants - sont partis en Syrie". Les services de renseignements américains et géorgiens estiment ce nombre à entre 150 et 200 jeunes gens partis de Pankisi pour combattre en Syrie. [...] Selon son ancien camarade et un responsable militaire géorgien, Batirashvili a conduit un détachement de forces spéciales d'observation avancée d'artillerie qui se sont infiltrés profondément en Ossétie du Sud [durant la guerre russo-géorgienne de 2008] pour monter un poste d'observation surplombant la route du col de Dzara, laquelle relie l'Ossétie du Sud à la Russie par le tunnel de Roki, un élément critique. Tandis que les troupes géorgiennes attaquaient la capitale ossète de Tskhinvali, l'unité de Batirashvili fit pleuvoir de l'artillerie sur les renforts russes qui commençaient à fondre sur la république séparatiste. Les Russes écrasèrent les Géorgiens en quelques jours, mais pas sans que l'unité de Batirashvili n'inflige un sérieux dommage, y compris une ambuscade le 9 août 2008 qui a blessé le commandant de la 58e armée russe, l'un des militaires russes les plus hauts gradés blessés au combat depuis la deuxième guerre mondiale. "Il était un combattant magnifique et l'un des meilleurs hommes que je n'aie jamais connus", dit un vétéran de cette bataille qui se souvenait de Batirashvili comme calme et attentionné pour ses hommes. "Il contrôlait les positions avancées et appelait l'artillerie pour tirer sur les Russes. Peut-être a-t-il combattu les Russes mieux que quiconque autre soldat de l'armée géorgienne durant cette terrible semaine". [...] "Vous devez comprendre ceci sur les Tchétchènes : ils sont bons pour deux choses : se battre et soutirer de l'argent aux autres Tchétchènes", a dit l'un des habitants de Pankisi. "Donc si vous êtes patron d'une épicerie ou d'un salon de thé ou de n'importe quel commerce n'importe où dans le monde, si vous êtes tchétchène, vous finirez par devoir payer d'autres Tchétchènes pour qu'ils vous laissent tranquille". "Et Istamboul regorgeait de types au chômage essayant d'être gangsters tous en même temps", a-t-il ajouté. "Mais quand la Syrie est survenue, ils ont eu de quoi s'occuper". Ramzan [un tchétchène venu à Istamboul après avoir fait la guerre à Grozny en 2002, ancien membre de l'"armée des émigrés" commandée par Batirashvili (alias Abu Omar Al Shishani), et qui a participé à la prise de la base de Menagh] : "Une fois qu'a débuté le djihad en Syrie, les gens sont venus nous dire : "Venez en Syrie, il y a du combat, des soldes et des épouses. Donc nous avons commencé à partir par centaines". [La suite de l'article qui explique pourquoi Ramzan et d'autres ont rompu avec Batirashvili, lorsqu'il a retourné les armes contre l'ASL fin 2013, serait plutôt à mettre dans le fil Syrie]
  15. Encore des choses intéressantes, autour de cette base de Menagh : http://levantreport.com/tag/menagh-airbase/ (18 septembre 2015) Abu Omar al-Shishani, le terroriste de Daèche qui sera décrit plus tard dans des titres tels que "L'élève modèle : l'Arlequin de Daèche a été formé par les États-Unis" relativement au fait qu'il a reçu un entraînement militaire américain comme membre d'une unité militaire d'élite géorgienne à partir de 2006, n'a pas cessé de "jouer dans l'équipe américaine" en quittant sa patrie caucasienne. Il a en effet bénéficié d'un soutien américain et de largesses du contribuable américain jusqu'à aussi tardivement que 2013, tôt après être entré en Syrie avec sa bande de djihadistes tchétchènes. Un nouveau livre sur Daèche raconte jour après jour les premiers succès du groupe terroriste lorsqu'il a commencé à se faire connaître sur le champ de bataille syrien en mettant son poids dans la balance en faveur des rebelles au nord d'Alep, qui avaient passé un total de presque deux ans à essayer de conquérir l'apparemment imprenable base aérienne du gouvernement syrien à Menagh. Benjamin Hall, journaliste et auteur de "À l'intérieur de Daèche : la montée brutale d'une armée terroriste" était inséré en Syrie du Nord durant une partie du siège de Menagh de 2012-2013, allant jusqu'à séjourner dans des camps de l'ASL à l'extérieur de la base quand les combats étaient en cours. À cette époque, le Conseil Militaire Révolutionnaire d'Alep était la structure de commandement officiellement reconnue par les États-Unis et le Royaume-Uni dans la région, dirigée par le colonel de l'ASL Abdul Jabbar al-Okaidi, décrit dans la presse internationale à l'époque comme un "récipiendaire majeur" d'aide occidentale. Hall, qui tout au long des pages de son livre exprime de la sympathie et à l'occasion un soutien net pour les groupes insurgés au sein desquels il était inséré, décrit l'état pathétique d'un mouvement rebelle en désarroi et perdant le moral. Il identifie un tournant singulier qui à la fois renouvela la vague de l'élan militaire rebelle et redonna le moral en Syrie du Nord. [citation d'un passage du livre sur l'arrivée de Abu Omar Shishani "et sa bande brutale de Tchétchènes"] [citation d'un article du New York Times commentant une vidéo au lendemain de la prise de la base] Le groupe couvert de louanges dans la vidéo, Jaish al-Muhajireen wal Ansar (Armée des Émigrants et des Aides), était précisément le groupe Tchétchène brutal qui avait renversé le cours de la bataille. Le plus significatif à propos du colonel Okaidi de l'ASL, clairement le chef opérationnel de cette "équipe de basket" djihadiste, était qu'il avait reçu une visite par son sponsor du Département d'État, l'ambassadeur en Syrie Robert Ford, à peine quelques mois avant la victoire finale à Menagh. Un montage de séquences vidéo couvrant les événements de Menagh, authentifié par l'expert sur le Proche Orient Joshua Landis, contient un clip de la visite préalable de Robert Ford chez le colonel Okaidi en Syrie, qui montre les deux hommes debouts côte à côte, un cliché dont l'intention est de sceller le soutien officiel américain à Okaidi en tant que haut gradé sur le terrain. [...] L'ancien ambassadeur en Syrie Robert Ford a depuis admis que les rebelles financés par le Département d'État incluaient Daèche et d'autres combattants d'Al-Qaïda dans leurs rangs. Il a récemment dit à la reporter de McClatchy Hannah Allam qu'il avait appelé Okaidi pour lui dire que sa coopération publique avec Abu Omar Shishani et ses associés était « extrêmement contreproductive, extra-contreproductive ». Ce qui peut surprendre, c'est que l'entreprise de séduction d'Okaidi envers l'Occident ne s'est pas terminée en 2013, même après que des hauts responsables Américains eurent confirmé que le chef rebelle avait été à un poste de commandement opérationnel de terroristes de Daèche, parmi lesquels certains figurent dans la partie supérieure de la hiérarchie militaire de Daèche. Aussi récemment qu'en juillet 2015, CNN a accordé à Okaidi un temps de parole long et pratiquement ininterrompu à l'occasion d'une interview donnée à Christiane Amanpour pour lancer un appel public à une zone d'interdiction aérienne imposée par les États-Unis au-dessus de la Syrie pour soutenir les rebelles "modérés" — et ce, sur ce que la chaîne appelle le "vaisseau amiral de ses émissions sur les affaires mondiales". Un récent sondage très commenté, réalisé en Syrie par ORB international, une filiale de WIN/Gallup International, a révélé que "82% des Syriens rendent les États-Unis responsables de Daèche". Bien que la montée en puissance de cette opinion ait rendu perplexes bon nombre d'éditorialistes de télévision qui n'osent pas admettre quoi que ce soit qui contrarie la science préétablie, cela pourrait simplement signifier que les Syriens font plus minutieusement attention et sont capables d'intégrer ce que des protégés des États-Unis comme Okaidi racontent sans fioritures en arabe et sans s'excuser.
  16. Cela aurait alors des petits airs de Pologne.
  17. Résumé : http://www.ibtimes.com/jeb-bush-fires-back-donald-trump-putin-isis-syria-iraq-war-candidates-exchange-2306663 Bush : Ils [les Russes] attaquent des troupes que nous soutenons. Trump : Nous soutenons des troupes à propos desquelles nous n'avons aucune idée de qui elles sont. Comme on reparle de la base de Menagh, j'ai relu ce passage : https://en.wikipedia.org/wiki/Siege_of_Menagh_Air_Base#Final_assault Assaut final. Le 5 août 2013 un assaut rebelle final, dirigé par l'Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL), djihadiste, a été lancé. À ce stade, 70 ) 120 soldats gouvernementaux y demeuraient, tenant une position dans une petite partie du complexe. L'attaque commença lorsque deux attaquants suicide à la bombe étrangers, dont un saoudien, conduisirent un véhicule de transport de troupes blindé directement au centre de commandement de l'aéroport et se firent sauter, détruisant l'immeuble et tuant ou dispersant les défenseurs. Des combats dispersés s'ensuivirent, cependant jusqu'au lendemain matin lorsque les rebelles prirent le contrôle total de l'aéroport. Durant la bataille finale, 32 soldats gouvernementaux et au moins 19 rebelles furent tués. D'après les insurgés, le matin de l'attaque finale, 10 soldats firent défection en passant du côté rebelle et prétendirent avoir tenté sans réussir de tuer le commandant de la base, qui fut ensuite capturé tandis qu'il essayait de se retirer avec ses hommes. Environ 70 soldats qui réussirent à se retirer de la base pendant la bataille, se rendirent (avec deux chars) le jour suivant aux Unités de Protection du Peuple Kurde (YPG) dans la ville d'Afrin à 15 km à l'ouest de la base aérienne. Au moins cinq soldats et techniciens furent capturés par la brigade ASL Assifat Al Shamal, dont un capitaine de l'armée de l'air syrienne dénommé Shadi Suleiman qui travaillait à la maintenance des avions à réaction dans la base militaire, mais quelques heures plus tard, ce capitaine fut décapité vivant par l'Etat Islamique en Irak et au Levant, une scène montrée dans une vidéo publiée sur Youtube. À ce stade, l'Armée Syrienne Libre et l'EIIL étaient de proches alliés durant tout le siège de la base.
  18. https://www.washingtonpost.com/world/turkey-strikes-kurdish-militia-in-syria-demanding-it-withdraws/2016/02/13/cd00360e-d298-11e5-88cd-753e80cd29ad_story.html (13 février 2016) Les troupes loyalistes ont conquis Tamoura. Pour terminer d'encercler Alep, elles doivent encore prendre d'autres villages en direction d'Alep notamment Hayan, Anadan, Hreitan et Kafr Hamra. La télévision Al-Manar a montré des images tendant à prouver que les troupes loyalistes sont maintenant sur les hauteurs de Hayan et Anadan. Plus au Nord il y a eu 20 frappes aériennes sur Tal Rifaat, qui est un bastion d'Ahrar Al Sham.
  19. La Turquie ou l'Arabie Saoudite envoie un avion bombarder Raqqa, mais sans accord de déconfliction avec les Russes et les Syriens. Un tir de défense anti-aérienne syrienne abat l'avion dans l'espace aérien syrien. Il se passe quoi ensuite ?
  20. Depuis que les Russes ont lancé leur opération fin 2015, les Israéliens fonctionnent eux aussi avec un accord de déconfliction avec les Russes : http://www.defensenews.com/story/defense/policy-budget/leaders/2015/10/07/israel-russia-conclude-first-round-of-deconfliction-talks/73522760/
  21. En 2013, des spécialistes américains disaient dans une discussion sur la création d'une zone d'interdiction aérienne, que la destruction des défenses anti-aériennes syriennes était une opération de guerre extrêmement lourde, la Syrie étant un des pays les mieux défendus sur le plan anti-aérien.
  22. http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/turkey/12156190/Turkey-shells-Kurdish-militia-in-Syria.html (13 février 2016) Le porte-parole du Département d'État, John Kirby a pressé à la fois la Turquie et les Kurdes syriens de revenir un pas en arrière, disant qu'ils devraient plutôt se concentrer sur la "menace commune" des combattants de l'Etat Islamique qui contrôle de vastes parties de la Syrie. Nous avons pressé les Kurdes syriens et d'autres forces affiliées au YPG de ne pas profiter de la situation confuse en prenant de nouveaux territoires, a dit Kirby dans une déclaration. Nous avons aussi vu des compte-rendus de tirs d'artillerie depuis le côté turc de la frontière et avons pressé la Turquie de cesser de tels tirs. Davutoglu a exigé l'évacuation de la base de Menagh et a dit en avoir parlé à Joe Biden. Il exige que le YPG se retire immédiatement d'Azaz et des régions alentour.
  23. Avec une opération uniquement au sol ou avec l'aviation ? Si c'est avec l'aviation, est-ce coordonné ou "déconflicté" avec les Russes ?
  24. http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/saudi-arabian-troops-deployed-to-turkey-a-boost-for-peace-in-syria-or-a-slide-into-even-bloodier-a6871991.html (13 février 2016) Cet envoi de troupes et d'avions saoudiens en Turquie n'avait pas été annoncé par le ministre de la défense saoudien, le prince Mohamed Bin Salman, lors de la réunion de la coalition pro-américaine à Bruxelles jeudi à laquelle participait également Ashton Carter.
  25. http://www.welt.de/politik/ausland/article152200680/Jetzt-stellt-sich-auch-Frankreich-gegen-Merkels-Asylkurs.html (13 février 2016) À la conférence sur la sécurité de Munich, Valls s'est exprimé contre un mécanisme fixe de répartition de réfugiés au sein de l'Union Européenne, donc contre ce que souhaite Merkel.
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