Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Wallaby

Members
  • Compteur de contenus

    23 409
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    67

Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Je ne te permets pas de m'agresser avec des insinuations comme "ton champion". Je ne vais pas commencer à me justifier à chaque fois que je poste une information défavorable à Clinton. Pourquoi est-ce que moi je devrais faire cela alors qu'on ne le demande à personne d'autre. Et quand je poste des informations défavorables à Trump, il faut aussi que je me justifie ? Et quand je poste des informations favorables à Clinton, il faut aussi que je me justifie ? D'autre part je ne savais pas que j'étais si intéressant qu'on s'intéresse à ce que moi je pense. Je croyais que les gens s'intéresseraient plutôt à ce que les sources, que j'indique dans 95% des mes posts, disent, et comment celles-ci se positionnent.
  2. http://www.focus.de/auto/news/gravierende-sicherheitsluecke-millionen-autos-mit-funkfernbedienung-lassen-sich-knacken_id_5813584.html (11 août 2016) Certains anciens modèles de Volkswagen, Audi, Seat et Skoda - plusieurs millions de véhicules - ont une faille de sécurité : le voleur peut capter le signal de la télécommande infrarouge d'ouverture des portes, le recopier et l'utiliser pour ouvrir la porte. http://www.tagesspiegel.de/wirtschaft/diebstahlgefahr-offenbar-sicherheitsluecke-bei-100-millionen-autoschluesseln/13998888.html (11 août 2016) "En première estimation", cela concernerait 100 millions de véhicules.
  3. https://en.wikipedia.org/wiki/Hillary_Rodham_cattle_futures_controversy Le tout premier des scandales Clinton : le scandale des contrats à terme de bétail révélé par le New York Times en 1994. En 1978, elle a misé 1000 dollars, et après une série d'opérations, récolté 100.000 dollars au bout de 10 mois. Les deux tiers de ses placements dégageaient une plus-value dans la journée, et 80% ont été à terme profitables.
  4. Sujet déjà longuement abordé dans ce fil, pages 62 et 63, notamment ceci : http://www.air-defense.net/forum/topic/2812-la-turquie-dans-leurope/?page=63#comment-962621
  5. http://rodrik.typepad.com/dani_rodriks_weblog/2016/07/is-the-us-behind-fethullah-gulen.html (30 juillet 2016) L'auteur examine l'hypothèse selon laquelle la CIA serait "derrière Gülen", et sa conclusion est relativement prudente, jugeant improbable un soutien direct. Il met en avant le fait qu'initialement l'administration américaine avait refusé à Gülen son permis de séjour (carte verte) et que Gülen a dû faire un recours devant un juge pour l'obtenir. Un point assez surprenant, soit dit en passant, est qu'en examinant les textes écrits par Gülen avant son arrivée aux Etats-Unis l'auteur a trouvé des propos beaucoup moins "modérés" sur les Juifs, les chrétiens, les occidentaux, ou la condition féminine : voir https://balyozdavasivegercekler.com/2012/11/05/fethullah-gulen-the-jews-and-hypocrisy/ (5 novembre 2012). Je pense qu'il est trop tiré par les cheveux de penser que les Etats-Unis savaient à l'avance ou soutenaient le putsch. Il y avait beaucoup trop de reisques et trop peu de bénéfices pour que les Etats-Unis soient impliqués. Et contrairement à ce que beaucoup de gens croient en Turquie, les renseignements américains sont loin d'être omniscients - donc, oui, le coup d'État s'est vraisemblablement déroulé sans que les Américains n'en aient connaissance. Mais il n'est pas tiré par les cheveux de penser qu'il y a des groupes dans l'administration - peut-être dans les branches du renseignement - qui ont protégé Gülen parce qu'ils pensent qu'il est utile pour les intérêts de politique étrangère américaine. Ceci pourrait être parce que la marque de fabrique ou le masque d'islam modéré de Gülen est une chose rare dans cette partie du monde. Cela pourrait être parce que démettre Gülen ne bénéficierait qu'à des groupes en Turquie qu'ils considèrent plus inimicaux aux intérêts américains : l'AKP d'Erdogan et les archi-laïcs. Il est même possible que le mouvement ait à l'occasion rendu des services pour des opérations de services de renseignements américains (certaines écoles Gülen d'Asie centrale auraient été utilisées pour "abriter" des espions américains selon un ancien chef du renseignement turc). En revanche, la manière maladroite qu'ont certains responsables américains de défendre Gülen actuellement ne peut que renforcer la suspicion des Turcs.
  6. http://www.tagesspiegel.de/politik/innenminister-der-union-gehen-in-der-offensive-henkel-ein-burka-verbot-ist-absolut-wuenschenswert/13992060.html (10 août 2016) Les ministres de l'intérieur CDU-CSU proposent une série de mesures : interdiction de la burka, plus de pouvoirs pour les services de renseignement, 15.000 policiers supplémentaires, plus de budget pour l'armement des policiers, plus de vidéosurveillance, un centre de défense cybernétique, une interdiction de possession d'armes pour les extrémistes, l'extension de la surveillance de la protection de la constitution aux mineurs dès l'âge de 14 ans, la prise en compte du "refus d'intégration" comme motif d'expulsion, l'expulsion des "prêcheurs de haine" non-germanophones, et l'abrogation de la double nationalité. La mise en avant de ce dernier point, l'abrogation de la double nationalité, aurait été déclenchée par la récente manifestation pro-Erdogan à Cologne. Les ministres de l'intérieur CDU-CSU la justifient de la façon suivante : « La double nationalité est un grand obstacle à l'intégration. Nous refusons cette loyauté scindée en deux. À qui veut s'engager pour la politique de gouvernements étrangers nous suggérons de quitter l'Allemagne. Nous demandons de se décider de façon réfléchie pour les valeurs de notre ordre fondamental libéral et démocratique, et qu'il n'y ait aucun automatisme d'obtention de la nationalité ». Or la double nationalité est une mesure qui fut introduite par une majorité rouge-verte. Le vice-président du SPD Ralf Stegner a donc répliqué : « La double nationalité est un grand progrès et ne doit pas être remise en question par des rodomontades de politique symbolique ».
  7. http://hungarianspectrum.org/2016/08/03/a-candid-interview-with-hungarian-foreign-minister-peter-szijjarto-part-i/ (3 août 2016) Contrairement à Rodrigo Duterte, Péter Szijjártó, le ministre des affaires étrangères hongrois, dit qu'il s'entend à merveille avec l'ambassadrice américaine, Colleen Bell (qui n'est pas une diplomate professionnelle mais une collectrice de dons du parti démocrate parachutée à ce poste par Obama).
  8. https://www.washingtonpost.com/world/national-security/as-senator-clinton-promised-200000-jobs-in-upstate-new-york-her-efforts-fell-flat/2016/08/07/339d3384-58d2-11e6-831d-0324760ca856_story.html (7 août 2016) Lorsqu'elle a fait campagne pour devenir sénatrice, Hillary Clinton a promis de créer 200.000 emplois dans le Nord de l'État de New York. Mais huit ans après la sortie du Sénat de Clinton, il y a peu d'indices que ses programmes de développement économique aient eu un impact substantiel sur l'emploi dans le Nord de l'État. Malgré les efforts de Clinton, la croissance des emplois stagna dans le Nord en moyenne durant ses deux mandats, avec une chute de 25% des emplois manufacturiers, selon les statistiques d'emploi. Buffalo était à la peine pour reconstruire sa base industrielle, et Tata, une division d'un conglomérat indien élargissait son empreinte sur le sol Nord-Américain. Clinton, qui à l'époque était co-présidente du groupe parlementaire Amérique-Inde, essaya de persuader Tata de devenir partenaire de plusieurs projets avec une université locale. Les responsables prédirent jusqu'à 200 nouveaux emplois à Buffalo. Mais Clinton fut la cible des critiques pour s'être alignée avec un leader mondialisé de l'externalisation qui était lourdement dépendant des travailleurs étrangers présents en Amérique sur la base d'un visa temporaire. Clinton défendit l'externalisation, disant à CNN en 2004 : "vous savez, l'externatisation présente à la fois des avantages et des inconvénients". Ron Hira, un critique de l'externalisation de Rochester, qualifia l'accord avec Tata d'exemple fagrant de rapprochement de Clinton avec "la classe des donateurs indo-américains". "D'un point de vue du développement économique, faire venir Tata était simplement une idée horrible", dit Hira, un indo-américain professeur à Harvard. Après l'ouverture de ses bureaux à Buffalo, Tata a annoncé qu'il installerait un nouveau centre de formation dans cette ville, dirent d'anciens employés. À un certain point, Tata employait 45 personnes à Buffalo. Cependant, lorsque l'économie américaine déclina, les affaires de Tata à Buffalo s'estompèrent. Des employés anxieux de Tata dirent qu'ils se retournèrent vers les bureaux de sénatrice de Clinton, qui ne répondirent pas à leurs appels. "Nous appelions pour savoir l'ampleur de ce qui se passait, et ce que nous devions faire tandis que l'économie continuait à se déplacer vers le sud", dit un ancien employé. "L'appel téléphonique resta sans réponse". Tata ferma ses bureaux de Buffalo en 2009 et licencia 8 des 10 employés qui y étaient toujours, selon les anciens employés. Le porte-parole de Tata Ben Trouson dit que les bureaux fermèrent parce que "les conditions locales de marché n'eurent pas les résultats escomptés". Bien que les citoyens étrangers n'aient pas le droit de contribuer aux campagnes électorales américaines, Clinton a obtenu des soutiens de la communauté indo-américaine, selon les registres. Et Tata est resté en bons termes avec les Clintons. Tata Consultancy Services a contribué à hauteur d'entre 25.000 et 50.000 dollars à la fondation Clinton et Rata Tata, alors président du groupe Tata, a été orateur à la conférence Clinton Global Initiative en 2010.
  9. http://www.ft.com/cms/s/0/2fea068e-5d48-11e6-bb77-a121aa8abd95.html (8 août 2016) Tel un iceberg dans la Mer Jaune, le système de défense THAAD fourni par l'Amérique à la Corée du Sud jette un froid : les artistes du showbiz sud-coréens ont été amenés à annuler leurs apparitions médiatiques en Chine.
  10. Je rappelle pour mémoire ce qui précède, et voici maintenant une confirmation de la position allemande traditionnelle - qui ne fut pas partagée par les Américains au moment de la crise de Crimée et de l'éviction de la Russie du G8 - qui est de ne pas isoler la Russie, de ne pas rompre la diplomatie avec la Russie : http://www.welt.de/politik/deutschland/article157568919/Steinmeier-macht-Erdogan-klare-Ansage.html (9 août 2016) Steinmeier : [Entre la Turquie et la Russie] « Il est bon qu'il (...) y ait un rapprochement à nouveau. En même temps, je ne crois pas que la relation entre les deux pays soit si étroite que la Russie puisse offrir à la Turquie une alternative au partenariat sécuritaire de l'Otan ».
  11. Si on élargit à l'Ukraine, Hillary Clinton est liée par sa fondation à Pinchuk, l'oligarque ukrainien accusé de dumping sur le marché américain : http://www.nytimes.com/2014/02/13/us/politics/trade-dispute-centers-on-ukrainian-executive-with-ties-to-clintons.html (12 février 2014)
  12. À propos d'Hillary Clinton et de la Russie j'avais aussi noté la chose suivante : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/?do=findComment&comment=968938 http://observer.com/2016/05/corruption-is-catching-up-to-the-clintons-and-their-associates/ (25 mai 2016) Le groupe Podesta dirigé par le frère [Tony Podesta] d'un autre directeur de campagne d'Hillary Clinton [John Podesta] est cité dans les Panana papers en tant que groupe de lobbying représentant officiellement - ce n'est pas un secret - la banque russe Sberbank, filiale de la banque centrale russe, et bras long du Kremlin.
  13. Le nombre de touristes : source : http://www.welt.de/wirtschaft/article157564522/Wie-gefaehrlich-ist-das-Buendnis-der-Geaechteten.html
  14. Ce n'est pas ce que j'ai compris. Manafort travaillait avec Yanoukovitch en Ukraine. Il essayait de faire travailler des entreprises américaines en Ukraine (Cargill, Chevron et Exxon), avec pour effet de faire sortir l'Ukraine de l'emprise russe et de l'attirer dans l'orbite américaine. Manafort a plaidé auprès de Yanoukovitch pour qu'il signe l'accord de libre-échange avec l'UE. Source : http://www.nytimes.com/2016/08/01/us/paul-manafort-ukraine-donald-trump.html (31 juillet 2016)
  15. Pour Trump, ce sont des spéculations sans fondement solide, sans véritable début de preuve, alors que pour Clinton c'est presque prouvé : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/?do=findComment&comment=929884 http://www.nytimes.com/2015/04/24/us/cash-flowed-to-clinton-foundation-as-russians-pressed-for-control-of-uranium-company.html (23 avril 2015) C'est une grande enquête sur l'acquisition par le russe Rosatom de 20% de la production d'uranium aux États-Unis via le rachat d'"Uranium One", une société basée au Canada. Le rachat a nécessité l'autorisation du Département d'État sous la direction d'Hillary Clinton. Même s'il n'y a rien d'illégal a priori, les journalistes s'interrogent sur le "défi éthique" que représentent certains dons d'Uranium One dans les caisses de la Fondation Clinton.
  16. http://foreignpolicy.com/2016/08/05/japan-reluctant-feminist-yuriko-koike-tokyo-women-governor-election/ (5 août 2016) Sur l'accès des femmes aux postes politiques : la situation est stagnante avec 8.4% des sièges à la chambre des Représentants en 1946 et 9.5% aujourd'hui.
  17. http://www.bbc.com/news/uk-politics-37009871 (8 août 2016) La justice a donné raison à 5 militants travaillistes qui intentaient un recours contre la décision du National Executive Committee de conditionner le droit de vote pour l'élection du président du parti au paiement d'une cotisation de 25 livres. Cela veut dire que 126.000 à 150.000 militants qui n'ont pas acquitté cette cotisation ont malgré tout le droit de vote et que le parti doit leur envoyer un formulaire de vote. Le National Executive Committee a fait appel et cet appel sera jugé jeudi.
  18. http://www.lapresse.ca/actualites/201202/12/01-4495135-la-face-cachee-du-mouvement-gulen.php (12 février 2012) Un turco-canadien, pur produit du mouvement Gülen, explique les raisons qui l'amènent à s'en distancier.
  19. [1] Ils avaient les mêmes ennemis : les militaires laïcs. Erdogan a fait de la prison en 1998. Gülen a eu sa licence de prédicateur retirée dans les années 1970 (source : Victor Gaetan "The Muslim Martin Luther"), et il a été obligé de fuir aux États-Unis en 1999. [2] Querelle fratricide : l'ennemi commun ayant été affaibli, qui dominera l'autre ? S'ajoutent des divergences idéologiques [a], méthodologiques [ b ], et stratégiques [c]. [a] https://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/KAZANCIGIL/50236 (mars 2014) [Kazancigil] [le sociologue Serif Mardin] a souligné la différence entre deux conceptions de l’islam : d’un côté, le « peuple des hadiths (11) », dogmatique et légaliste ; de l’autre, les soufis mystiques, comme Nursi et M. Gülen, qui privilégient la spiritualité et incarnent le versant humaniste de la religion. [ b ]« l'école avant la mosquée » ; opposition à l'islam politique: (même source : Kazancigil). http://www.slate.fr/story/81495/gulen-etat-turquie-erdogan (23 décembre 2013) [Bonzon] Là où le gouvernement légifère (sur l’alcool, les relations extra-maritales, etc), la néo-confrérie préfère convaincre. Ou endoctriner, disent ceux qui s’en méfient. [c] En 2010 déjà, la presse pro-Gülen avait dénoncé l’envoi du Mavi Marmara à Gaza sans le consentement d’Israël; elle conteste la légitimité du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, inscrit sur la liste des organisations terroristes en Europe et aux Etats-Unis) avec lequel Tayyip Erdogan lance des négociations; critique le ralentissement des négociations du gouvernement avec l’UE, sa politique arabe en Libye, au Maghreb, en Syrie, en Egypte, où soudain les Turcs deviennent persona non grata, ce qui fragilise le travail de longue haleine des gülénistes dans ces pays. (même source : Bonzon)
  20. http://www.letemps.ch/opinions/2008/01/04/maitre-ecole-islam (4 janvier 2008) C'est lors d'une réunion de cette dernière [la plateforme d'Abant, think tank güleniste], dit-on, que le président Abdullah Gül a été convaincu de faire le chemin intellectuel qui l'a amené du fondamentalisme de ses débuts au néo-islamisme démocratique dont il se revendique aujourd'hui. [Le rejet du terrorisme par Gülen] est sans ambiguïté et explique sans doute en partie la bienveillance qui l'entoure dans le monde anglo-saxon. La Chambre des lords a accueilli fin octobre un congrès, unanimement laudateur, consacré à la pensée de Fethullah Gülen et placé sous des patronages prestigieux, dont celui de la London School of Economics. En Turquie, les résistances sont plus tenaces. Nombreux sont ceux qui soupçonnent le prêcheur de ne dire publiquement que la moitié la plus acceptable de ce qu'il pense. D'infiltrer les cadres de l'Etat dans le but d'en redéfinir les bases dans le sens de la charia. Et d'être une pièce maîtresse dans le jeu américain, qui viserait à installer à Ankara un régime islamiste ami susceptible de servir d'exemple modéré au Moyen-Orient. http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/06/07/turquie-la-confrerie-de-l-ombre_1532930_3214.html (7 juin 2011) "Le ministre des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, est proche du mouvement [Gülen] (...) ", souligne Gareth Jenkins, analyste basé en Turquie. https://www.zamanfrance.fr/article/il-y-a-2-ans-davutoglu-a-rendu-visite-a-gulen-permission-derdogan-15828.html (12 mai 2015) Le 28 avril dernier, le rédacteur en chef de Zaman, Ekrem Dumanli a révélé lors d'un entretien en direct le 28 avril que Davutoglu avait rendu visite à Gülen en 2013. Davutoglu a ensuite admis qu'il avait rendu visite à Gülen et qu'il lui avait demandé de rentrer en Turquie. Erdogan a affirmé aux journalistes présents qu'il était informé de la visite de Davutoglu en Pennsylvanie, où réside Gülen.
  21. Après la crainte de l'infiltration AKP ( voir ci-dessus : http://www.air-defense.net/forum/topic/2812-la-turquie-dans-leurope/?do=findComment&comment=984171 ), la classe politique allemande se mettrait-elle à craindre l'infiltration güleniste ? http://www.mdr.de/nachrichten/politik/inland/gruene-oezdemir-guelen-transparenz-100.html (7 août 2016) Le chef des Verts Cem Özdemir a demandé au mouvement du prédicateur islamique Fethullah Gülen de fournir des informations sur le fonctionnement de leurs organisations et associations en Allemagne. Özdemir a dit à la Frankfurter Allgemeine Dimanche : "il faut plus de transparence sur les intentions idéelles. Le mouvement Gülen doit faire la lumière sur ce qu'il est réellement : un communauté de foi islamo-conservatrice, un réseau carriériste missionnaire, ou un mouvement islamisto-politique et ultimement radical ? Simultanément, le chef des Verts a ajouté qu'il ne craignait aucune infiltration de la société allemande par le mouvement Gülen. Des accents significativement plus sceptiques se font entendre à la CDU. Le député régional de Bade-Wurtemberg Bernhard Lasotta a dit que le but du mouvement Gülen serait d'investir dans un cadre académique via une bonne éducation formelle, pour occuper des postes publics dans l'État, l'administration, les partis et la société : « D'après mon expérience, le danger existe que ces gens se répandent aussi dans nos institutions pour, sous couvert d'intégration, maintenir leurs membres d'origine turque dans un monde parallèle qui croit à la supériorité de la sphère d'influence islamo-ottomane sur nos valeurs libérales-occidentales ». Lasotta a souligné cependant qu'il condamnait la procédure contraire à l'État de droit intentée par le gouvernement turc contre le mouvement Gülen.
  22. Si j'essaie de trouver des arguments en sens inverse qui permettraient de penser qu'Hillary Clinton peut avoir une politique de stabilité, j'en trouve un : c'est à propos de la Corée du Nord où elle pourrait reprendre le flambeau de la politique de détente de son mari qui avait été passée par pertes et profits par Bush avec l'« axe du mal » : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/?do=findComment&comment=966918 Le 18/5/2016 à 04:42, Pseudonyme a dit : Pour continuer sur Trump il s'est dit prêt à discuter avec Kim Jong-Un http://www.bloomberg.com/view/articles/2016-05-17/clinton-plans-to-use-the-iran-playbook-on-north-korea (17 mai 2016) Hillary aussi est favorable à une négociation avec la Corée du Nord, selon Jake Sullivan, chef de la politique étrangère de la campagne Clinton.
  23. Barack Obama. Bernie Sanders a voté contre la guerre d'Irak de 2003, et même contre celle de 1991. http://www.nytimes.com/2016/04/24/magazine/how-hillary-clinton-became-a-hawk.html (24 avril 2016) (déjà cité dans mon précédent message) Cruz, contrairement à Clinton, s'est opposée à ce qu'on aide les rebelles syriens en 2014. Il a soutenu à une certaine époque les contraintes budgétaires défendues par son collègue isolationniste, le sénateur Rand Paul du Kentucky. Donc en fait sur les cinq politiques le plus de premier plan que sont le président actuel, les deux nominés, et leurs deux challengers immédiats (Obama, Trump, Clinton, Cruz, Sanders), les quatre autres sont plus modérés qu'Hillary Clinton eu égard à l'emploi des forces armées. J'ai donné plus haut un certain nombre d'arguments donnant à penser qu'Hillary Clinton est une personne belliqueuse, qui "sur-militarise" les analyse, qui a un marteau dans les mains et qui pense que chaque problème est un clou (expression que j'emprunte à Obama qui l'a utilisée lors de son discours de West Point en 2014). J'aimerais bien que toi ou quelqu'un d'autre essaie d'aligner des arguments en sens inverse, montrant qu'Hillary Clinton est une personne soucieuse de la stabilité et de la paix dans le monde. Qui est prudente, réfléchie, à qui on peut donner les clés de la voiture et la mallette avec le bouton nucléaire. Le caractère imprudent d'Hillary Clinton a été épinglée par Robert Gates à propos des emails : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/?do=findComment&comment=974194 http://wemeantwell.com/blog/?p=19612 (29 mai 2016) Les Veteran Intelligence Professionals for Sanity demandent à Obama un rapport préliminaire sur l'enquête des emails Clinton. Robert Gates s'est exprimé sur le sujet en disant que cela soulevait la question de la capacité de jugement de Mme Clinton.
  24. Emails écrits par qui ? Et donc qui reflètent l'analyse de qui ? Nombre de pays ? Lesquels ?
  25. http://www.franceculture.fr/emissions/une-semaine-dans-le-monde/leurope-dans-le-piege-turc-les-liaisons-dangereuses-entre (7 août 2016) Les deux informations de cette émission de France-Culture, dont personnellement je n'avais pas eu connaissance jusqu'alors sont le point sur le drapeau turc et le point sur les sandwichs et transports gratuits. Nedim Gürsel : 24:30 Les transports en commun sont mis à la disposition de la population ; on distribue gratuitement les sandwich et les boissons depuis 15 jours. Cette population qui est dans la rue à la demande du président Erdogan défend la démocratie, mais en même temps c'est une occasion de sortie. Il fait très chaud en Turquie et ces gens voyagent gratuitement, ils sont nourris et ils manifestent. Marc Semo : 26:44 Il [Erdogan] incarne comme jamais la nation. Et il a fait une opération là dessus : le drapeau turc. L'AKP, traditionnellement dans ses meetings n'utilisait pas beaucoup le drapeau turc. C'était le drapeau de l'AKP. Et là, depuis le coup d'État, Erdogan ne met en avant que le drapeau turc. Le slogan qui est partout sur les murs est "la souveraineté est au peuple" [1]. [1] C'était déjà présent depuis un certain temps dans l'idéologie AKP : voir http://www.air-defense.net/forum/topic/2812-la-turquie-dans-leurope/?page=50#comment-916941 (5 novembre 2015).
×
×
  • Créer...