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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. http://edition.cnn.com/2016/03/09/opinions/sanders-change-candidate-sachs/ (9 mars 2016) Les États-Unis font face à trois problèmes économiques dévastateurs : Le premier est la croissance lente. Ce n'est pas un grand mystère : le secteur public n'investit plus dans l'infrastructure la plus élémentaire, comme la réparation des routes, des ponts, des barrages et des voies fluviales. Il n'a pas pris la tête de la transition vitale vers l'énergie pauvre en carbone. Le déficit à court terme pour l'infrastructure est de l'ordre de 3.6 trillions de dollars selon les estimations les plus récentes. Sans signal clair d'investissement de la part du secteur public, l'argent privé reste marginal. Les taux net d'épargne et d'investissement ont plongé, ainsi que la croissance à long terme. Le second est le coût paralysant de la santé. Les États-Unis dépensent environ 18% du revenu national dans la santé, tandis que nos concurrents en Europe et en Asie dépensent 10 à 12%. L'Institute of Medicine a étudié le problème attentivement. Le problème est l'inflation du coût des soins, les énormes frais généraux administratifs, et le gaspillage. Même la Maison Blanche a relevé que nous pourrions économiser peut-être 5% du produit intérieur brut par une réduction des coûts, soit environ 900 millions de dollars par an, quoique sans fournir de plan réaliste pour obtenir ces économies. Le troisième est la stagnation des salaires. Ceci résulte de l'attaque, ces trente dernières années, contre le pouvoir syndical, d'accords internationaux sur l'investissement qui renforcent les capitaux internationalement mobiles en faisant mal au salariat immobile, et des technologies qui se substituent aux formes de travail traditionnelles. Ce qui est choquant n'est pas la stagnation des salaires ; Ce qui est choquant, c'est que le gouvernement est resté passif sans rien faire pendant des décennies. La réponse d'Hillary Clinton à tout ceci est le statu quo, écho de l'approche des présidents Bill Clinton et Barack Obama. Cela consiste à parler de l'investissement public, des coûts de la santé, et de justice salariale, mais sans faire grand chose en réalité sur ces sujets, pour au contraire conserver l'alliance avec Wall Street, accepter une limitation forte des programmes du secteur public, et promettre de conserver une faible imposition. Hillary Clinton a tergiversé sur la fracturation hydraulique, sur l'oléoduc Keystone maintenant écarté, et sur les accords internationaux sur les investissements qui sapent les droits du travail et de l'environnement. N'oubliez pas que c'est Bill Clinton qui a introduit Wall Street dans le jeu démocrate, au prix de la dérégulation financière, de la privatisation des prisons et d'autres services publics, d'un quart de siècle de bulles financières, d'impôts bas pour les riches, d'investissements publics en chute, et de la délocalisation des emplois à l'étranger. En 1996, Bill Clinton a prononcé la phrase célèbre : "le temps du big government est révolu", et il le pensait. Obama, malheureusement, a continué dans la même veine. L'enveloppe des dépenses fédérales dans les programmes ciblés non-sécuritaires tels que l'infrastructure, la formation professionnelle, le logement, l'éducation, l'eau, le changement climatique, les petites et moyennes entreprises ou la recherche scientifique a décliné à des niveaux jamais vus en terme de part de PIB depuis un demi siècle. C'est le pacte faustien des démocrates depuis 1992 : s'aligner sur Wall Street, prendre leurs dollars de financement de campagne électorale, gagner la course à la Maison Blanche, et puis ne faire guère plus que résister aux coupes budgétaires décomplexées proposées par les Républicains. Sanders propose une autre voie, une voie qui résonne avec les électeurs. C'est peut-être pour cela que les gourous du New York Times comme Paul Krugman sont au créneau les armes à la main, allant jusqu'à accuser Sanders ou ses soutiens de laisser "l'idéalisme virer au laisser-aller destructif". Comment Bernie ose-t-il nous donner de l'espérance ? Comment ose-t-il suggérer des changements réels ? Comment ose-t-il menacer le statu quo ? Bonne question : comment ose-t-il ? Mais le fait est qu'il gagne une nouvelle génération d'électeurs, ceux qui ne veulent pas continuer sur le mode de l'inégalité, des salaires stagnants et de la croissance économique lente. Qu'est-ce que cela signifie en pratique ? La première solution, c'est une hausse massive des investissements publics. Tandis qu'Obama a mis en avant un stimulus bisannuel fait surtout de baisses d'impôts et de redistribution, Sanders met en avant un stimulus sur dix ans rempli d'investissements publics à long terme, ceux qui sont de nature à restaurer la croissance économique. La différence, bien sûr, est que Sanders ne déclare pas la fin du big government ; il fait campagne au contraire pour restaurer un taux d'investissement public dans l'esprit de Franklin Roosevelt (les grands travaux), de Dwight Eisenhower (le système autoroutier), et John Kennedy (l'exploration lunaire et autres). La deuxième solution, c'est une vraie réforme des coûts de la santé en faisant tout ce que les autres pays à hauts revenus font : mettre la santé dans le secteur public, ce qui est sa place. Le système de santé américain est un système de monopoles locaux qui empochent des profits qui crèvent le plafond au prix des revenus des contribuables et des revenus et de la santé des travailleurs. Clinton et Sanders se plaignent l'un et l'autre des coûts des soins de santé, mais seul le plan de Sanders pour un système de payeur unique peut aboutir à quelque chose. Les attaques contre ce plan, disant qu'il fait monter les impôts, sont ridicules. Les économies sur les coûts de la santé privée écraseraient la hausse des dépenses publiques. C'est l'essentiel. La troisième solution de Sanders, c'est le renforcement des employés par des actions sur des fronts multiples : le gouvernement des entreprises, les droits syndicaux, la hausse des allocations pour les familles de salariés, et des accords internationaux qui ne vendent pas la boutique au capital sans attache. Là encore, les gourous de la presse disent que c'est impossible. Ils ne reconnaissent pas que des pays qui ont réussi comme l'Allemagne et le Danemark le font depuis des années, avec pour résultat des salaires hauts, peu de chômage et moins d'inégalité de revenus que les États-Unis. Les économistes du courant principal du Parti Démocrate attaquent le projet de Sanders dans leurs blogs, leurs articles dans les colonnes d'opinion des journaux et dans des lettres. Ce n'est pas une surprise. Regardez qui mène ces attaques : les architectes de l’embrassade du statu quo par le Parti Démocrate. Les attaques contre le plan santé de Sanders ont fréquemment été menées par des défenseurs des assurances santé privées. Les attaques contre ses plans d'investissements publics viennent de ceux qui défendent l'adoption par Hillary Clinton de la philosophie des taux d'imposition réduits, du Petit Gouvernement, adoptée par Bill Clinton il y a un quart de siècle. Le courant principal du Parti Démocrate qui soutient Clinton promeut une théorie qu'ils appellent la "stagnation centenaire". C'est une manière fantaisiste de dire : n'espérez pas un meilleur avenir ! Sanders a raison de rejeter cette philosophie et d'attaquer la stagnation de la politique économique du courant principal du Parti Démocrate. Comme la primaire du Michigan l'a démontré, c'est là que la jeune génération - avec ceux qui sont jeunes du cœur - veulent aller. Jeffrey Sachs
  2. http://www.huffingtonpost.com/jeffrey-sachs/hillary-is-the-candidate_b_9168938.html (5 février 2016) Jeffrey Sachs, pro-Sanders, est déchaîné contre les Clinton : bulle financière, "complexe militaro-industriel", bombardement de Belgrade : tout y passe et il ne leur passe rien.
  3. À propos de pensée unique, dans un autre domaine, à savoir la politique étrangère, on peut relever la remarque de Barack Obama dans sa dernière interview à Atlantic où il parle d'un "playbook" qui est au sens propre soit un livret de théâtre, soit un manuel de stratégie de football américain : http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2016/04/the-obama-doctrine/471525/ (avril 2016) "Au milieu d'un défi international comme la Syrie, vous êtes jugé durement si vous ne suivez pas le playbook, même s'il y a de bonnes raisons pour ne pas le faire". Il y a un livret (playbook) à Washington que les présidents sont censés suivre. C'est un livret qui est écrit par la corporation (establishment) de politique étrangère. Et le livret prescrit des réponses à différents événements, et les réponses tendent à être des réponses militarisées. Lorsque l'Amérique est menacée directement, le livret fonctionne. Mais le livret peut aussi être un piège qui peut conduire à de mauvaises décisions. Au beau milieu d'un défi international comme la Syrie, vous êtes jugé durement si vous ne suivez pas le livret, même s'il y a de bonnes raisons pour lesquelles il est inapplicable". On peut rapprocher cela des remarques faites dans un article par Cass Sunstein, le mari psychologue de Samantha Power : http://foreignpolicy.com/2014/03/21/cass-sunstein-is-sleeping-on-the-couch-tonight-2/ (21 mars 2014) Les auteurs estiment que la corroboration par les autres membres d'un groupe respecté augmente la confiance dans son propre jugement et réduit la variance de l'opinion, que la position prise soit correcte ou non, ce qui mène à "partager un point de vue dans lequel ils croient fermement, mais qui s'avère faux". Les groupes en pratique ne s'en remettent pas à leurs experts internes : ils tendent à adopter les positions soutenues par la majorité. (...) Sunstein et Hastie identifient quatre types particuliers d'erreurs : l'amplification des erreurs, les effets en cascade, l'augmentation de l'extrémisme, et la domination de l'information partagée.
  4. http://edition.cnn.com/2016/01/19/politics/terry-branstad-ted-cruz-defeat/ (19 janvier 2016) Terry Branstad, le gouverneur républicain de l'Iowa appelle à voter contre Ted Cruz. Pourquoi ? parce que Ted Cruz est opposé aux subventions sur les énergies renouvelables, alors que 47% de la production de maïs de l'Iowa sert à produire de l'éthanol en 2014 (source). Pour Terry Branstad, Ted Cruz représente l'industrie pétrolière du Texas (big oil). Pour les soutiens de Ted Cruz, Branstad représente le lobby de l'éthanol. http://fortune.com/2016/02/01/ethanol-and-the-iowa-caucus/ (1er février 2016) En particulier, Ted Cruz veut supprimer la Norme de Carburant Renouvelable qui oblige les fabricants à mettre 10% d'éthanol dans l'essence automobile. Le magazine de gauche Mother Jones a récemment publié un article approuvant la position de Ted Cruz sur l'éthanol : http://www.motherjones.com/environment/2016/01/ted-cruz-iowa-ethanol-climate (26 janvier 2016) Trump a dit récemment qu'il voulait augmenter l'exigence [c'est à dire la part d'éthanol dans l'essence]. La Norme de Carburant Renouvelable est une création de l'administration George W. Bush. Des études aboutissent en 2011 à la conclusion que l'éthanol de maïs génère plus de dioxyde carbone que le pétrole. http://www.pbs.org/newshour/bb/will-ethanol-fuel-caucus-voters-in-corn-country-iowa/ (28 janvier 2016) Steve King, représentant républicain de l'Iowa, est co-directeur de campagne de la campagne de Ted Cruz. Pourtant, il a promis de combattre Ted Cruz sur la Norme de Carburant Renouvelable si Ted Cruz est élu président.
  5. 18 janvier 2016. Publicité négative d'un comité d'action politique (PAC) pro-Cruz dénonçant l'amitié entre Trump et Bill De Blasio, le maire démocrate de New York. Ce PAC reproche à Bill de Blasio d'avoir cessé les fouilles inopinées « stop and frisk », ce qui fait à ses yeux de de Blasio le complice des "tueurs de flics" (cop killers). Voir http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/?page=75#comment-696671 Il lui reproche sa campagne sur le thème des "villes sanctuaires" : les villes où les sans-papiers ne sont pas arrêtés, et son soutien aux syndicats enseignants.
  6. http://www.lemonde.fr/arts/article/2016/03/10/rembrandt-le-roi-la-reine-et-le-president_4880515_1655012.html (11 mars 2016) Le bien nommé président Hollande inaugure deux Rembrandt avec le roi des Pays-Bas. http://www.latribunedelart.com/les-rembrandt-jusqu-a-la-lie (1er février 2016) Une affaire bien mal négociée par la France : le Louvre a « tout cédé au Rijksmuseum ».
  7. http://www.hebdo.ch/hebdo/cadrages/detail/adam-bodnar-%C2%ABnous-navions-jamais-connu-de-pareilles-attaques-contre-des?esi (3 mars 2016) Interview d'Adam Bohar, médiateur de la République de Pologne. https://www.letemps.ch/monde/2016/02/24/y-un-abime-entre-pologne-europeenne-pologne (24 février 2016) Interview de Marek Magierowski, porte-parole de la présidence de Pologne.
  8. http://foreignpolicy.com/2013/04/01/the-most-hated-man-in-the-senate/ (1er avril 2013) Pourquoi Ted Cruz est-il l'homme le plus détesté du Sénat ? - Il a traité Chuck Hagel et John Kerry, des anciens militaires décorés de "fans moins qu'enthousiastes de l'armée américaine". - Par le fanatisme de sa lecture fondamentaliste de la constitution, il s'est opposé au président George W. Bush en 2005 sur une affaire de condamné à mort mexicain au Texas où le président voulait qu'on fasse preuve de flexibilité pour améliorer les relations diplomatiques avec le Mexique... et accessoirement respecter le droit international. - Il s'est présenté directement au poste de sénateur, sans jamais avoir exercé de fonction élective auparavant, en infraction avec le cursus honorum informel qui veut qu'on commence en politique avec un poste électif de moindre importance, typiquement le poste de commissaire foncier du Texas, comme le fait George P., le fils de Jeb Bush.
  9. http://www.thenews.pl/1/9/Artykul/244051,Standoff-over-Polish-court-ruling-intensifies- (10 mars 2016) La Première Ministre Szydło refuse de publier la décision de la cour constitutionnelle qui déclare invalide, anti-constitutionnelle, la réforme de cette même cour constitutionnelle. Pour le gouvernement, c'est cette décision qui est invalide, puisqu'elle a été prise par 12 juges, et que selon le gouvernement, il en faut au minimum 13.
  10. http://www.br.de/nachrichten/mittelfranken/inhalt/siemens-stellenabbau-bayern-106.html (10 mars 2016) Siemens annonce 1900 suppressions d'emploi en Bavière. http://www.usinenouvelle.com/article/au-maroc-siemens-investit-100-millions-d-euros-dans-une-usine-de-pales-d-eoliennes-a-tanger.N383345 (10 mars 2016) Au Maroc, Siemens investit 100 millions d’euros dans une usine de pales d’éoliennes à Tanger.
  11. http://ajw.asahi.com/article/asia/around_asia/AJ201601210068 (21 janvier 2016) Le TGV entre Djakarta et Bandung sera chinois.
  12. http://www.politico.com/magazine/gallery/2014/11/the-changing-face-of-the-foothills-000097?slide=0 (19 novembre 2014) Diaporama de 10 photos. L'hispanisation n'est plus confinée aux villes de la côte, mais poursuit son petit bonhomme de chemin, dans le piémont des Appalaches, dans le Tennessee.
  13. http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-35771292 (10 mars 2016) La pilote Savchenko a commencé à "boire de l'eau". http://uatoday.tv/politics/poroshenko-ready-for-prisoner-swap-with-moscow-to-secure-release-of-savchenko-607279.html (10 mars 2016) Porochenko se dit prêt à échanger Savchenko dans un échange de prisonniers.
  14. http://www.ouest-france.fr/monde/turquie/lepouse-derdogan-estime-que-le-harem-etait-une-ecole-de-la-vie-4084064 (9 mars 2016) « Le harem était une école pour les membres de la dynastie ottomane et un établissement scolaire pour la préparation des femmes à la vie », a déclaré Mme Erdogan, marraine d'associations de femmes et de bienfaisance, lors d'une intervention publique à Ankara rapportée par les chaînes de télévision.
  15. Il est contrôlé militairement par quelle partie au conflit, ce barrage, actuellement ?
  16. http://www.leparisien.fr/attentats-terroristes-paris/attentats-de-paris-deux-suspects-arretes-en-autriche-identifies-09-03-2016-5612223.php (9 mars 2016) La police autrichienne a progressé dans l'enquête sur un Algérien de 28 ans et un Pakistanais de 34 ans munis de faux passeports syriens arrêtés le 10 décembre à Salzbourg.
  17. http://www.nationalinterest.org/feature/sun-yat-sen-the-future-taiwanese-independence-15428 (8 mars 2016) Une proposition de loi faite par des députés du parti démocrate-progressiste, demandant le décrochage des portraits de Sun Yat-Sen, le fondateur de la République de Chine en 1912, a été provisoirement repoussée. Pour Pékin et pour le Kuomintang, c'est une mesure typique de la "désinisation" de Taïwan qu'ils veulent combattre.
  18. Glâné dans les diaporamas de Politico : http://www.politico.com/magazine/gallery/2013/12/chelseas-other-half-000010?slide=4 (12 avril 2013) Une alliance encombrante : le mariage en 2010 de Chelsea Clinton avec Marc Mezvinsky, fils de Marjorie Margolies, anciennement représentante démocrate de Pennsylvanie et de Ed Mezvinsky, anciennement représentant démocrate de l'Iowa reconverti dans les affaires : En 2000, Margolies était en campagne pour devenir sénatrice lorsque les ennuis dans les affaires de son mari le forcèrent lui à se déclarer en faillite et elle à renoncer à sa candidature. Une année plus tard, Mezvinsky avait été accusé d'avoir volé 10 millions à des investisseurs crédules, dont sa belle-mère âgée de 86 ans. En 2003, Mezvinsky a plaidé coupable de 31 chefs d'inculpation de fraude bancaire, postale et télégraphique, mais pas avant que le couple n'eut fait un procès au médecin qui avait prescrit à Mezvinsky des médicaments pour la malaria qui, d'après eux, avaient dérangé son cerveau. http://www.politico.com/magazine/gallery/2015/04/inside-the-clintons-haiti-000148?slide=0 (26 avril 2015) Un autre genre de promoteur immobilier : la Fondation Clinton dans le Haïti post-tremblement de terre de 2010. Des réalisations spectaculaires... ou pas. http://www.politico.com/magazine/story/2015/09/hillary-clinton-email-213110 (2 septembre 2015) Juste après la catastrophe, tandis que les quartiers étaient des amas de ruines, que les habitants ruisselaient sous des bâches, le consensus - à l'extérieur d'Haïti était que l'« invasion compassionnelle » (selon le magazine Time) avait été « très largement un succès » (Los Angeles Times), offrant davantage la preuve « qu'aux moments critiques de l'histoire de l'humanité... les États-Unis sont, en fait, la nation indispensable » (Expresso, Portugal). Ainsi que les dernières livraisons par le Département d'État des courriels personnels d'Hillary Clinton ont révélé, cette perception n'était pas accidentelle. « Nous avons mené une campagne très réussie contre le traitement médiatique négatif de notre engagement à Haiti, écrit le 26 février 2010 Judith McHale, sous-secrétaire d'État à la diplomatie publique et aux affaires publiques ». Mais une personne encore plus proche de la Secrétaire d'État chantait un tout autre refrain, très très discrètement. Le 22 février, après une visiste de quatre jours dans la zone dévastée, Chelsea Clinton signa un mémoire de sept pages adressé à "Papa, Maman" et adressé en copie à leurs collaborateurs en chef. Ce E-mail raconte une histoire ininterrompue des marques sans équivalent de pouvoir et de réseau d'informateurs forgées par la famille Clinton à Haiti et autour du monde, et de la manière typiquement clintonienne avec laquelle ils scient la branche sur laquelle ils sont assis. http://www.politico.com/magazine/story/2016/02/chelsea-clinton-press-213596 (5 février 2016) Il est temps que l'indulgence de la presse à l'égard de Chelsea Clinton cesse. Pourquoi la presse traite-t-elle un agent politique de 35 ans, fortuné, comme un gamin de la Maison Blanche ? https://www.washingtonpost.com/politics/role-of-hillary-clintons-brother-in-haiti-gold-mine-raises-eyebrows/2015/03/20/c8b6e3bc-cc05-11e4-a2a7-9517a3a70506_story.html (20 mars 2015) Il a été révélé que Tony Rodham, le frère d'Hillary Clinton, avait été nommé au conseil d'administration de VCS Mining, la compagnie minière américaine qui a obtenu en 2012 les premiers permis d'exploitation de mines d'or à Haïti depuis 50 ans. http://www.thenation.com/article/donald-trump-is-alienating-neoconservatives-and-anti-war-democrats-should-worry/ (7 mars 2016) Contraste entre Trump, qui critique Obama, mais modérément, et Cruz, déchaîné, sur l'Iran : Cruz, été 2015 : [si l'accord sur le nucléaire iranien est mis en oeuvre] "des Américains vont mourir, des Israéliens vont mourir, des Européens vont mourir". Trump, février 2016 : "permettez-moi d'être une sorte de gars neutre. Plein de gens ont été descendus en flammes en essayant de passer cet accord ["deal" mot clé omniprésent dans la rhétorique trumpienne], donc je ne veux pas dire à qui revient la faute. Je ne pense pas que ce soit constructif".
  19. http://www.nytimes.com/2016/03/08/business/international/unease-after-trump-depicts-tokyo-as-an-economic-rival.html (7 mars 2016) Hillary Clinton a fait un pas en direction du protectionnisme en publiant un article fin février dans lequel elle dit "la Chine, le Japon et d'autres économies asiatiques maintiennent leurs marchandises à un prix bas pendant des années en faisant baisser la valeur de leur monnaie" et ajoute que les Etats-Unis devraient envisager "de nouveaux remèdes tels que des tarifs douaniers".
  20. Voir la colonne DEL dans l'article du Washinton Post que j'ai indiqué précédemment. Encore une fois les sondages se trompent. Ils n'avaient pas prévu la victoire de Sanders au Michigan, donnant au contraire Clinton gagnante. C'était le cas aussi de la victoire de Cruz au Kansas.
  21. https://www.washingtonpost.com/2016-election-results/michigan/ Suspense intense au début du dépouillement : Sanders et Clinton, Kasich et Trump au coude à coude.
  22. 1er novembre 2011. Bande annonce d'un autre documentaire d'Anthony Baxter, spécifiquement sur la construction du golf écossais de Trump. 30 avril 2011. Documentaire de 13 minutes de Jon Pullmann, sur le golf écossais de Trump, source : http://www.trippinguptrump.co.uk/wrong-side-of-a-hole/
  23. http://www.planetexperts.com/5-outrageous-things-donald-trump-wants-to-do-to-the-environment/ (10 novembre 2015) et http://www.cbsnews.com/news/where-the-2016-republican-candidates-stand-on-climate-change/ (1er septembre 2015) Trump et l'environnement : a - Il est pour l'oléoduc Keystone ce qui le distingue d'Obama, Clinton (qui fuyait la question jusqu'en octobre 2015) et Sanders, mais pas de Cruz et Rubio. b - Il veut faire des coupes dans le budget de l'agence fédérale de protection de l'environnement (EPA), qui entrave à ses yeux la bonne marche des affaires. c - Il pense que le changement climatique est un canular ("hoax"), ce qui le distingue assez peu de Cruz et Rubio, alors que Chris Christie au contraire pense que c'est sérieux. Comment Chris Christie peut-il soutenir Trump ? d - Il se dit environnementaliste en tant que protecteur du paysage de ses golfs (il s'est opposé à la construction d'éoliennes qui défigurent le paysage de son projet de deuxième golf écossais, qu'il a finalement renoncé à construire). 22 mai 2015. Bande annonce d'un documentaire d'Anthony Baxter sur les problèmes environnementaux posés par les terrains de golf, dont ceux de Trump. 24 juin 2012. Donald Trump défend son point de vue anti-éoliennes devant une commission parlementaire du parlement écossais.
  24. http://www.cbsnews.com/news/bernie-sanders-i-voted-for-the-auto-bailout/ (7 mars 2016) Le débat démocrate sur l'industrie automobile a continué à Kalamazoo, une autre ville du Michigan. Sanders a effectivement voté contre le programme de 700 milliards de renflouement, qui incluait de l'argent envoyé directement à l'industrie automobile ainsi qu'aux grandes banques, mais il est enregistré comme ayant soutenu un fonds qui aurait aidé l'industrie automobile à remonter la pente en tant que mesure votée séparément. Il a en effet soutenu un paquet d'aide de 14 milliards qui a été voté à la chambre des représentants en décembre 2008, mais qui n'a pas pu être adopté au Sénat. Sanders faisait référence à ce vote. « Il y a eu un vote au Sénat pour soutenir l'industrie automobile et, bien sûr, j'ai voté pour. Dire autre chose c'est simplement ne pas dire la vérité », a-t-il dit.
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