
fraisedesbois
Members-
Compteur de contenus
1 582 -
Inscription
-
Dernière visite
Tout ce qui a été posté par fraisedesbois
-
[France] Armée de l'Air et de l'Espace
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Europe
La BAP (Jordanie) se prépare pour le Phénix: -
[Iran]
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
-
[Irak] passé, présent, avenir
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de roland dans Politique etrangère / Relations internationales
(même compte): «There was house owned there was from Baz Karim, the president and CEO of the Iraqi-Kurdish oil company KAR Group» -
Pakistan et ses voisins
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de cvs dans Politique etrangère / Relations internationales
@collectionneur @Hirondelle En tous cas ils ne manquent pas d’humour; … et à titre d’hypothèse: -
Pakistan et ses voisins
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de cvs dans Politique etrangère / Relations internationales
voilà, ce sont des hypothèses que j’ai vu passer sur le forum hindi, mais je préfère ne pas développer/relayer. Ça va vite tourner “conspi” quoi. Pas super intéressant. -
Pakistan et ses voisins
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de cvs dans Politique etrangère / Relations internationales
Trajectoire du missile (compte Pakistanais): https://twitter.com/malikaliiraza/status/1501956910286880781?s=21 Sur le forum Indien (SFF) on semble s’accorder sur le fait qu’il s’agisse d’un BrahMos, sans sa charge (ou alors non armée), ainsi que sur le fait que le mécanisme d’autodestruction a foiré. En revanche beaucoup excluent le côté “accidentel” du tir, du fait des strictes procédures lors d’une séquence de tir… #vasavoir -
Pakistan et ses voisins
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de cvs dans Politique etrangère / Relations internationales
Par accident de maintenance, un missile indien est lancé et se crashe au Pakistan. Pas de victimes. https://twitter.com/suhasinih/status/1502271328375943172?s=21 -
[MEDOR]
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
Sinon, Pic- a posté ça sur le fofo indien: Surpris par le prix de l'ancien porte-avions américain (le 7 octobre 2021 par Newsnpr) Le commandement des systèmes navals américains (NAVSEA) a déclaré qu'il avait accepté de vendre les porte-avions USS Kitty Hawk et USS John F. Kennedy à la société International Shipping and Logistics (ISL), basée à Brownsville, au Texas. (…) https://www.newsnpr.org/surprised-with-the-price-of-the-old-us-aircraft-carrier/ ça pose quand-même des questions: - l’export de ce genre de matos doit (j’imagine) être soumis à l’assentiment des autorités US. - si assentiment, j’imagine comme condition l’achat de zincs US - itar free? -
[Iran]
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
DUBAI (Reuters) - Téhéran a jugé lundi qu'un compromis visant à remettre sur les rails l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien pourrait être conclu "dans les plus brefs délais" si Washington accepte ses ultimes demandes, et critiqué "l'interférence" de dernière minute de la Russie dans les discussions, jugeant ses revendications "non constructives". Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Saïd Khatibzadeh a fait état d'avancées "significatives" sur la question d'un échange de prisonniers entre l'Iran et les Etats-Unis lors des négociations indirectes menées à Vienne et estimé que l'annonce d'un accord sur les autres points ne dépendait plus que du "bon sens" de Washington. Des responsables iraniens cités par l'agence semi-officielle Tasnim s'étaient un peu plus tôt montrés très critiques envers la menace brandie samedi par la Russie de bloquer la relance de l'accord de 2015 si elle n'obtient pas des Etats-Unis une garantie écrite que ses échanges commerciaux avec l'Iran ne seront pas affectés par la guerre en Ukraine. Selon Tasnim, qui n'identifie pas les responsables qu'elle cite, l'"interférence" russe vise exclusivement à servir les intérêts de Moscou. La Russie, écrit agence, cherche à retarder le retour de l'Iran sur le marché pétrolier et ainsi à alimenter la flambée des cours du brut qui bénéficie à sa propre économie soumise à de lourdes sanctions. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a formulé cette exigence samedi alors qu'un nouvel accord sur le nucléaire iranien semblait imminent après des mois de discussions souvent difficiles entre l'Iran et les Etats-Unis. Un tel accord "pose problème" à la Russie, a-t-il reconnu. "CHANTAGE" Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Shamkhani, a déclaré lundi sur Twitter que les négociateurs étudiaient cette revendication russe et faisaient en sorte d'accélérer la conclusion d'un accord. La reprise des exportations de brut serait à l'inverse un soulagement pour l'économie iranienne, exsangue après des années de sanctions réimposées par l'ancien président américain Donald Trump après sa décision de dénoncer l'accord sur le nucléaire de 2015, de son nom officiel Plan d'action globale commun (PAGC, ou JCPoA en anglais). Elle pourrait aussi soulager les marchés internationaux de l'énergie, soumis à une forte pression inflationniste depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Les Etats-Unis ont aussi jugé les demandes russes "hors sujet", le secrétaire d'Etat Antony Blinken rappelant dimanche que les sanctions imposées à la Russie en raison de la guerre en Ukraine n'avaient rien à voir avec un éventuel accord sur le nucléaire iranien. La France a aussi prévenu qu'un blocage russe relèverait du "chantage" et non de diplomatie. "Nous souhaitons que la Russie prenne bien la mesure de ce qui se joue aujourd'hui, c'est-à-dire le retour de l'Iran au respect de ses obligations au titre de JCPoA. Et vous savez que les diplomates évitent de tout mélanger par principe et tendent à traiter chaque dossier selon ses mérites", a-t-on déclaré de source à l'Elysée. "Parce que sinon, en réalité, il ne s'agit que de chantage et non pas de diplomatie." L'accord signé à Vienne en 2015 par l'Iran, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la Russie et la Chine prévoyait une levée progressive des sanctions économiques imposées à Téhéran en échange de l'arrêt de l'enrichissement de l'uranium qui pourrait permettre à terme à l'Iran de se doter de l'arme atomique. https://www.boursier.com/actualites/reuters/nucleaire-l-iran-juge-un-accord-a-portee-de-main-critique-l-interference-russe-276817.html -
Spatial militaire France et Europe (actualités)
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Militarisation de l'espace
Fin février, la base aérienne projetée au Levant a réceptionné un second système Syracuse de type « haut débit tactique ». Il s’agit d’un système satellitaire indispensable pour la conduite des missions au profit de l’opération CHAMMAL. (…) https://www.defense.gouv.fr/operations/monde/grand-levant/chammal/breves/chammal-deploiement-d-un-nouveau-systeme-syracuse-au-levant -
[MEDOR]
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
Naval Group : des sous-marins et un porte-avions pour l'Egypte ? Michel Cabirol 08 Mars 2022, 16:32 Selon des sources concordantes, l'Égypte est intéressée par des sous-marins Barracuda à propulsion conventionnelle, qui seraient fabriqués par Naval Group. Des sous-marins dont le concept avait été vendu aux Australiens (12 sous-marins de la classe Attack de 4500 tonnes) avant que Canberra ne se tourne sournoisement puis brutalement vers des sous-marins à propulsion nucléaire américains ou britanniques dans le cadre de l'alliance Aukus (Australie, Grande-Bretagne et Etats-Unis). Ces discussions ont été lancées il y a plus de douze mois entre la France et l'Égypte ainsi que Naval Group. En 2011, puis en 2015, l'Égypte a commandé à ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) quatre sous-marins U209, dont le quatrième S44 a été livré en juillet dernier. Les trois autres avaient été livrés entre décembre 2016 et avril 2020. Le pays dirigé par le maréchal Abdel Fattah al-Sissi étudie également l'achat d'un porte-avions d'occasion de préférence, qui serait armé par une vingtaine de Rafale marine. Cette volonté de l'Égypte illustre le réarmement mondial de la plupart des pays de la planète notamment dans le domaine de la marine. Paris, un fournisseur régulier d'armements au Caire Très attentive à la nouvelle politique allemande en matière d'exportation et soumise à l'embargo international sur les armes russes, l'Égypte se tourne naturellement vers la France, qui lui fournit régulièrement des systèmes d'armes de haut niveau (Rafale, porte-hélicoptères, frégate FREMM et corvettes Gowind, satellite...). Au printemps, la France s'était portée caution auprès de plusieurs établissements bancaires français - BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale et CIC - pour un financement de 5,4 milliards (Rafale, satellite, avions MRTT), selon des sources concordantes. Le satellite d'observation sera fourni par Airbus Space, comme l'avait révélé La Tribune en décembre 2020, et les deux MRTT par Airbus. Enfin, Le Caire a récemment acheté quatre GM400, les redoutables radars 3D de défense aérienne à longue portée développés et conçus par Thales, selon nos informations. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/naval-group-des-sous-marins-et-un-porte-avion-pour-l-egypte-905688.html -
France et ses projets dans l'espace...
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Tchetchen76 dans Engins spatiaux, Espace...
Bon bin je m’y colle alors : (…) ASTERX 22 vise à former des opérateurs militaires, et à tester et expérimenter des organisations et des processus de commandement et de contrôle. Il permet également de sensibiliser d'autres acteurs, au sein de l'État ou à l'extérieur, aux enjeux de l'espace militaire et de les former à leur fonctionnement. Par exemple, la Direction Générale de l'Armement (DGA) fait partie de l'exercice, et le retour d'expérience de l'exercice permettra de définir les futurs systèmes à acquérir. Pour l'exercice, une population orbitale de 10 000 objets est simulée, et 16 événements couvrant tout le spectre des menaces sont insérés. Un réseau de mission relie tous les outils et acteurs, dont le cyber commandement, le renseignement militaire (DRM, qui s'occupe des satellites d'observation), la direction des communications militaires (DIRISI, qui s'occupe des satellites de communication), le CNES, les opérateurs de confiance et les acteurs étrangers (4 autres nations impliquées plus le Service européen d'action extérieure, qui a traité un incident simulé affectant Galileo). Il s'agit d'une portée plus large que l'année dernière. La cellule d'intégration commerciale, dans laquelle les informations fournies par les opérateurs commerciaux de confiance sont collectées et résumées, a été ajoutée. L'exercice, qui simulait 24 jours en 6 jours réels, a été un succès. 27 délégations étrangères sont venues l'observer, de 25 pays plus l'UE et l'OTAN. L'organisation de commandement et de contrôle envisagée a été validée, les acteurs concernés ont été sensibilisés à un ensemble commun d'outils, de processus et de vocabulaire, de nouveaux concepts tels que la cellule commerciale ont été testés et les partenaires étrangers ont réalisé l'importance des opérations spatiales. (…) https://satelliteobservation.net/2022/03/06/asterx-22-frances-annual-military-space-exercise/ -
[Iran]
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
(Ouest-France, 24fév.) Iran. Quels sont les enjeux de l’accord sur le nucléaire qui semble tout proche ? Un nouvel accord sur le contrôle du programme nucléaire de l’Iran est en cours de négociation. Avec à la clé une levée des sanctions américaines. Mais la méfiance est telle que tout peut capoter sur la question des garanties exigées par les deux parties. ——— Cela fait maintenant trois mois que se négocie à Vienne (Autriche) la remise en route de l’accord de 2015 sur le contrôle du programme nucléaire de l’Iran. Sous l’acronyme barbare de JCPOA, il imposait à l’Iran un encadrement strict pendant dix ans grâce à des inspections, en échange de la levée progressive des sanctions économiques imposées avant 2015. Accusant Téhéran de tricher et de développer un programme militaire en secret, Donald Trump a fait sortir les États-Unis du JCPOA en 2018, au grand désappointement de ses partenaires occidentaux. Washington a rétabli ses sanctions, en a rajouté de nouvelles, qui pèsent lourdement sur l’économie de l’Iran. Téhéran a riposté en limitant les inspections, en s’affranchissant des limites imposées et en faisant exploser ses capacités d’enrichissement de l’uranium, se rapprochant un peu plus de l’arme nucléaire. L’arrivée au pouvoir en janvier 2021 de Joe Biden a rebattu les cartes. Son gouvernement estime que la situation actuelle est dangereuse, qu’il vaut mieux retourner à une forme de contrôle, même imparfait, de l’activité nucléaire de l’Iran. Biden avait même lancé l’idée de négocier un nouvel accord, à plus long terme et plus ambitieux, qui encadrerait les essais de missiles iraniens à longue portée. Est-on proche d’un nouvel accord ? Rien ne filtre officiellement du château viennois de Cobourg, où sont enfermés des dizaines de diplomates des pays concernés (Iran, États-Unis, France, Royaume-Uni, Allemagne, Union européenne, Chine, Russie). Mais tout le monde affirme que le succès est à portée de main : que ce soit le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian ou son homologue iranien Hossein Amir-Abdollahian. Un document de vingt pages a fuité, sans doute via les Iraniens. Son contenu ressemble quasiment à l’accord conclu en 2015. En résumé, les États-Unis réintégreraient le dispositif, en levant les sanctions prises en 2018, mais aussi le gel de fonds publics iraniens, tandis que l’Iran accepterait de nouveau de limiter ses activités et de les soumettre à des inspections. Le document détaille le calendrier des mesures réciproques. L’administration Biden a finalement renoncé à son projet d’un accord plus large, englobant les missiles. Trop compliqué et trop incertain car un nouvel accord aurait impliqué un vote du Congrès américain où il n’est pas sûr d’avoir une majorité. Ce n’est pas une obligation en revenant sur ce que Trump avait défait. En parallèle au volet nucléaire, un accord sur un échange de prisonniers aurait aussi été négocié. Au cours des dernières années, dans une sorte de diplomatie des otages, l’Iran a arrêté des dizaines d’étrangers et de binationaux. C’est le cas de la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah ou du touriste Benjamin Brière, arrêté en mai 2020. Pourquoi cela traîne ? Chat perse échaudé craint l’eau froide ! L’Iran a le sentiment, non sans raison, que les États-Unis ont trahi leur parole en 2018. Les Iraniens exigent donc des garantiesqu’un futur président américain ne défasse pas ce que Biden rétablit. Hossein Amir-Abdollahian a ainsi jugé qu’un engagement politique du Congrès américain serait bienvenu. Une hypothèse hautement improbable, compte tenu encore une fois de la très incertaine majorité que l’administration Biden peut espérer sur ce dossier au Congrès. Qui a le plus à gagner, à perdre ? La conclusion d’un accord, doublée de la libération de détenus en Iran, offrirait un succès diplomatique bienvenu au président Biden. Mais clairement, c’est l’Iran qui a le plus à gagner, ou à perdre, en cas d’échec. L’économie iranienne est au plus mal ; les manifestations contre la vie chère se multiplient. Et la dégringolade est clairement liée aux sanctions américaines de 2018, qui visent toutes les sociétés, y compris non américaines, qui commercent avec la République islamique. Leur levée, a fortioridans le contexte d’un pétrole cher, apporterait une bouffée d’oxygène au régime iranien. Élu à l’été 2021, le président iranien Ebrahim Raissi (qui a soutenu en 2015 le JCPOA) a tout à y gagner sur le plan économique. Mais aussi politiquement face aux factions les plus dures du régime. Sauf que dans le régime des mollahs, il ne décide pas seul et certainement pas sans le feu vert du Guide Ali Khamenei. Dans le contexte de la crise en Ukraine, la Russie, voire la Chine, pourraient-elles empêcher l’accord ? C’est peu probable. Le soutien de Moscou et Pékin à l’Iran, dans son bras de fer avec les États-Unis, est ambigu. Car ni la Russie ni la Chine ne sont favorables à ce que Téhéran possède l’arme nucléaire et les missiles capables de la transporter sur de longues distances, jusque sur leurs territoires. https://www.ouest-france.fr/monde/iran/nucleaire-un-accord-avec-l-iran-tout-proche-mais-d8a17758-94c4-11ec-8961-3650f1bc0ebc -
Réseaux de communication
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de WizardOfLinn dans Divers non-conventionnel
https://twitter.com/still_fast/status/1496600826655408128?s=21 -
Réseaux de communication
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de WizardOfLinn dans Divers non-conventionnel
dgtlinfra, 22fév. Le consortium SEA-ME-WE 6 lance un câble sous-marin de 19 200 km de long Le consortium SEA-ME-WE 6 (Southeast Asia-Middle East-Western Europe 6) a annoncé le début de la construction d'un système de câble sous-marin de 19 200 km de long, reliant 12 sites dans 11 pays, de Singapour à la France. Plus précisément, le tronc et les branches du câble sous-marin SEA-ME-WE 6 seront reliés à Marseille (France), Port Saïd (Égypte), Ras Ghareb (Égypte), Yanbu (Arabie Saoudite), Djibouti City (Djibouti), Karachi (Pakistan), Mumbai (Inde), Hulhumale (Maldives), Matara (Sri Lanka), Cox's Bazar (Bangladesh), Morib (Malaisie) et Tuas (Singapour). En outre, le SEA-ME-WE 6 envisage trois options d'extension vers Mazara, en Italie, Athènes, en Grèce, et Chennai, en Inde. Dans l'ensemble, les membres du consortium SEA-ME-WE 6 comprennent actuellement 13 entreprises mondiales de télécommunications et de technologie, dont BSCCL (Bangladesh Submarine Cable Company), Bharti Airtel, Dhiraagu, Djibouti Telecom, Mobily (Etihad Etisalat), Orange, Singtel, Sri Lanka Telecom, Telecom Egypt, Telin, TM (Telekom Malaysia) et Transworld Associates (TWA). Le câble SEA-ME-WE 6 sera composé de trois segments et traversera le pays de Singapour à la France : Sous-marin : de Tuas, Singapour, à Ras Ghareb, Égypte. Terrestre : de Ras Ghareb, Egypte à Port Saïd, Egypte Sous-marin : de Port Saïd, Egypte à Marseille, France: Map: ]https://dgtlinfra.com/wp-content/uploads/2022/02/SEA-ME-WE-6-Southeast-Asia-Middle-East-Western-Europe-6-Map.jpg Capacité Le SEA-ME-WE 6 a été conçu pour offrir une vitesse de transmission minimale de 100 térabits par seconde (Tbps) et la possibilité de prendre en charge jusqu'à 24 paires de fibres. Les capacités des paires de fibres de chaque segment de réseau ont été conçues individuellement, ainsi que le nombre de paires de fibres du segment. Ainsi, le SEA-ME-WE 6 offre une capacité de bout en bout de plusieurs térabits. Bharti Airtel a indiqué qu'elle avait acquis une paire de fibres sur le système principal SEA-ME-WE 6. En outre, Bharti Airtel co-construira quatre paires de fibres entre Singapour, Chennai et Mumbai dans le cadre du système de câble. Timing Le système SEA-ME-WE 6 devrait être prêt à fonctionner au premier trimestre 2025. Fournisseur du système SubCom assurera la conception, la fabrication et le déploiement du câble sous-marin SEA-ME-WE 6 dans le cadre de son contrat en vigueur avec le consortium SEA-ME-WE 6. Objectif Le câble sous-marin SEA-ME-WE 6 augmentera la capacité, la vitesse, la redondance et la fiabilité de l'Internet, tout en réduisant la latence, entre l'Asie du Sud-Est, le Moyen-Orient et l'Europe occidentale. Ce câble sous-marin permettra de répondre à la demande croissante de données et offrira l'une des plus faibles latences disponibles sur cette route à forte densité de trafic entre l'Asie et l'Europe. Plus précisément, le câble sous-marin du consortium SEA-ME-WE 6 soutiendra la demande croissante de services 4G et 5G, de haut débit, d'Internet des objets (IoT), d'intelligence artificielle, de réalité augmentée et de réalité virtuelle, de services cloud et de vidéoconférence, dans toute la région. En outre, le système de câble sous-marin fournira un accès direct aux principaux points d'échange Internet (IXP) et aux centres de données de l'Asie du Sud-Est à l'Europe. Contributions et justifications des participants au consortium Le câble sous-marin SEA-ME-WE 6 renforcera le réseau global et réduira le coût total de possession du réseau pour chaque partenaire du consortium. En outre, les participants au câble sous-marin SEA-ME-WE 6, dont Bharti Airtel, Orange et TM (Telekom Malaysia), ont des contributions et des raisons différentes de participer à la construction de cette forme partagée d'infrastructure numérique. Vous trouverez ci-dessous de plus amples informations sur chacun de ces trois participants : Bharti Airtel : responsable de l'atterrissage du câble sous-marin en Inde aux nouvelles stations d'atterrissage du câble à Mumbai et Chennai. En outre, Bharti Airtel intégrera pleinement le système de câble aux centres de données de sa filiale Nxtra, notamment à Mumbai et Chennai. Bharti Airtel participe à hauteur de 20 % à l'investissement global dans le système de câbles. Orange : responsable de l'atterrissage du câble sous-marin à Marseille, en France. TM (Telekom Malaysia) : SEA-ME-WE 6 soutiendra le déploiement des centres de données des hyperscalers ainsi que les exigences futures des réseaux 5G en Malaisie. Plus précisément, le SEA-ME-WE 6 atterrira à la nouvelle station d'atterrissage du câble de TM à Morib, qui se trouve à proximité de Klang Valley et de la plupart des centres de données des entreprises hyperscalaires. (deepL) https://dgtlinfra.com/sea-me-we-6-consortium-subsea-cable/ -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
En VF: https://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/fr_a4_indopacifique_022022_dcp_v1-10-web_cle017d22.pdf Section 3.1 «Partenariats stratégiques», l’Australie n’y est plus, en effet. -
Armée de l'air indonésienne
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Asie / Océanie
Oui, j’ai tiqué moi aussi. -
Armée de l'air indonésienne
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Asie / Océanie
AsiaTime, 18fév. L'Indonésie a l'embarras du choix alors qu'elle réfléchit à l'accord F-15 La commande par l'Indonésie de 42 avions de combat Rafale, une transaction de 8,1 milliards de dollars confirmée le 10 février par le ministère français de la défense, a fait de Jakarta le deuxième plus gros client de la France en Asie du Sud-Est après Singapour. Cet achat important a également mis en évidence la volonté de Paris de renforcer ses liens dans la région indo-pacifique. Après l'effondrement de son accord sur les sous-marins avec l'Australie et la formation de l'alliance trilatérale AUKUS, les observateurs estiment que la France s'est projetée avec plus de force en tant que puissance mondiale indépendante, une position qui a complété le désir de Jakarta de maintenir son indépendance stratégique alors qu'elle cherche à moderniser son armée. Quelques heures après l'annonce de l'accord avec la France, l'Agence américaine de coopération pour la défense et la sécurité a déclaré qu'elle approuverait la demande de l'Indonésie d'acheter des avions F-15. Mais le correspondant principal d'Asia Times pour les questions de sécurité, Gabriel Honrada, qui a couvert l'accord sur les avions de combat Rafale, n'est pas sûr que la vente des F-15 ait lieu. Il explique pourquoi dans les questions-réponses de cette semaine. Q/ Comment l'approche française des relations indo-pacifiques a-t-elle changé après l'établissement de l'alliance trilatérale AUKUS et quelle place occupe désormais l'Indonésie dans le calcul stratégique de Paris ? R/ La France ne veut pas être laissée pour compte en tant que puissance mondiale établie après la création de l'AUKUS. Elle est la seule puissance européenne à avoir des intérêts établis dans le Pacifique, la Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna et la Polynésie française étant ses territoires dans la région, et ses intérêts étant axés sur la souveraineté, les valeurs et le statut diplomatique. Comme la France tient à son autonomie stratégique, elle tente de construire un réseau de partenaires de défense indépendants des États-Unis en s'engageant auprès de pays partageant les mêmes idées, comme l'Indonésie. La décision de l'Indonésie d'acheter des avions à réaction Rafale à la France constitue un point focal tangible de ce partenariat en matière de défense. La France et l'Indonésie craignent toutes deux d'être entraînées par les États-Unis dans une confrontation agressive contre la Chine, compte tenu de leurs partenariats stratégiques avec cette dernière, et elles craignent d'être réduites au rang de dépendants subordonnés des États-Unis. Q/ L'accord de la France avec l'Indonésie concernant l'avion de combat Rafale pourrait-il inciter les États-Unis à rendre leur proposition d'achat de F-15, plus onéreuse, plus attrayante pour Jakarta, qui émerge toujours d'une récession due à une pandémie ? R/ L'offre américaine d'avions de combat F-15 à l'Indonésie pourrait être considérée comme un moyen de renforcer les relations entre les États-Unis et l'Indonésie dans le domaine de la défense, compte tenu du rôle de leader de facto de l'Indonésie en Asie du Sud-Est et au sein de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE), et de son timing impeccable juste après la décision de l'Indonésie d'acheter des avions Rafale à la France. Toutefois, l'Indonésie pourrait se méfier de l'acquisition de ces jets auprès des États-Unis, car ces derniers ont imposé un embargo sur les armes à l'Indonésie en 1999 en raison de violations présumées des droits de l'homme en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ce qui a rendu sa flotte de F-16 inopérante. Il est clair que l'Indonésie ne veut pas qu'un tel incident se reproduise, et c'est peut-être la principale raison pour laquelle elle s'en tient à la France pour ses besoins en avions de combat. Le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, doit se rendre en Indonésie en mars. Je pense que cela fait partie des efforts de l'administration Biden pour rassurer les partenaires et alliés des États-Unis après l'approche abrasive de l'administration Trump et le désastreux retrait américain d'Afghanistan. Cependant, je m'attends à des réassurances plus diplomatiques et politiques qu'à quelque chose de concret, éventuellement sous la forme d'exercices militaires conjoints, qui visent à façonner la perception qu'ont les Asiatiques du Sud-Est des États-Unis en tant que partenaire fiable et engagé, comme une forme d'assurance contre la Chine. Q/ L'Indonésie est engagée dans un programme de modernisation militaire stimulé par l'affirmation de la Chine en mer de Chine méridionale. La nation archipélagique souhaite construire une flotte navale moderne et acquérir des avions pour soutenir cette flotte. Jakarta se tournera-t-elle également vers la France pour acquérir des sous-marins et des navires de guerre ? R/ L'Indonésie ayant déjà conclu un accord de transfert de technologie avec la Corée du Sud pour ses sous-marins de type 209, je doute qu'elle opte pour la classe Scorpène de la France. Le fait d'avoir plusieurs fournisseurs d'équipements militaires pose des problèmes potentiels d'interopérabilité et nécessite de multiples programmes de formation et de maintenance qui peuvent accroître la complexité et les coûts. Par ailleurs, la Malaisie exploite la classe Scorpène et a un différend territorial maritime avec l'Indonésie au sujet d'Ambalat, dans la mer des Célèbes, qui recèlerait d'importantes réserves de pétrole. L'Indonésie et la Malaisie ont eu des affrontements navals dans cette zone contestée. Si l'Indonésie choisit d'acquérir des navires Scorpène auprès de la France, la Malaisie aura une connaissance directe des capacités et des limites de ce type de navire. (deepL) https://mailchi.mp/c6889955fcbe/indonesia-spoiled-for-choice-as-it-mulls-f-15-deal?e=ea24d5ae72 -
Indian Defence Review, 18fév. Après le MRO, Dassault prévoit de fabriquer des Rafale CKD [assemblage] dans son usine DRAL en Inde. L'entreprise française Dassault achèvera la mise en place de son centre d'entretien pour les avions de combat Rafale dans ses prochaines installations au sein de Dassault Reliance Aerospace Limited (DRAL) dans la ZES de Mihan à Nagpur d'ici fin 2022 ou début 2023. La nouvelle installation sera destinée à l'armée de l'air indienne et aux clients d'Asie du Sud dans un avenir proche, mais les bases sont en cours de préparation et pourraient conduire à l'assemblage de jets Rafale en Inde pour répondre aux demandes d'exportation, alors que le carnet de commandes s'accumule après les récentes commandes des EAU et de l'Indonésie. Reliance Infrastructure est l'actionnaire majoritaire de la JV 51:49 de DRAL, mais Dassault prévoit d'obtenir une participation de 100 % dans DRAL avant de pouvoir commencer à assembler des jets Rafale en Inde. DRAL sera en mesure d'assembler deux jets Rafale par mois et 24 par an, ce qui correspondra à la capacité de production actuelle de la France. La plupart des jets seront livrés sous forme de CKD (Completely Knocked Down) et seront assemblés en Inde. Dassault s'approvisionne déjà en Inde pour les portes de moteur et les pylônes du Rafale dans le cadre de sa chaîne d'approvisionnement globale pour ses clients mondiaux et d'autres composants seront également fabriqués en Inde. Dassault a déjà proposé d'assembler le deuxième lot de Rafale, si l'Inde le commande, dans l'usine de DRAL et est également prêt à répondre à l'appel d'offres du MRFA pour 114 jets, ce qui implique un transfert de technologie (ToT) plus approfondi et un approvisionnement local plus important. Alors que l'assemblage du Rafale en Inde est toujours à l'étude, la société française Dassault a récemment conclu de nombreux accords pour la fourniture de jets Rafale avec de nombreux pays, et l'installation DRAL en Inde jouera un rôle crucial dans le cadre de sa chaîne d'approvisionnement mondiale et plus tard également dans la mise à niveau et le service de ces jets. (deepl) https://idrw.org/after-mro-dassault-plans-ckd-rafale-from-its-dral-plant-in-india/ (merci au posteur originel)
-
Spatial militaire France et Europe (actualités)
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Militarisation de l'espace
Comment dire… être à l’équateur anule la rotondité terrestre ? Je me demandais aussi le champ angulaire couvert par le graves… Les capteurs sont sur “rotules”? -
Spatial militaire France et Europe (actualités)
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Militarisation de l'espace
oué, mieux. Ça va dépendre aussi de la localisation desdits radars. À cette question, tu as la réponse toi? -
Spatial militaire France et Europe (actualités)
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Militarisation de l'espace
Hello, je ne sais pas répondre à ta question ( pas sûr de la comprendre non plus Outre ce qu’en dit YG-B (au conditionnel en ce qui concerne un déploiement en ZEE) dans le A&C que j’ai épluché, voici ce que j’ai trouvé dans un lien fourni par @hadriel: Graves-ng: «un radar de nouvelle génération dans la bande HF, capable de suivre les cubesats et d'avoir une portée de 2000 km. Le système comporterait un émetteur ressemblant à une version réduite de l'émetteur Graves et un récepteur entièrement nouveau situé à quelques kilomètres de l'émetteur. Graves est dans la bande VHF, ne peut pas détecter les petits satellites, a une portée de 1000 km et a un récepteur situé à 400 km de l'émetteur.» https://satelliteobservation.net/2019/06/20/space-situational-awareness-news-from-the-paris-airshow/ (hé oui, 2019… ) -
Je crois que ça doit bien faire 15 jours que la campagne d’essais est terminée
-
AFRIQUE : politiques internes et relations internationales
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
L’Obs (10fév.) Jean-Baptiste Naudet La main de Poutine en Algérie et au Mali Un axe Moscou-Alger-Bamako s’est formé pour bouter la France hors de son pré carré africain. A la manœuvre, la société privée de mercenaires russes Wagner, faux-nez du Kremlin Loin du brûlant Mali infesté de djihadistes, à des milliers de kilomètres des sables et des rocailles incandescentes du Sahara et de la savane aride du Sahel, commencent, en ce mois d’octobre 2021, d’inédites et étranges manœuvres militaires dans les froides montagnes du Caucase. Pour la première fois, appuyés de blindés, de drones et de chasseurs bombardiers, près d’une centaine d’hommes de l’Armée nationale populaire algérienne et autant de fusiliers des forces russes s’entraînent ensemble en Ossétie du Nord, forteresse du Kremlin dans le Caucase du Nord. Ce premier exercice entre soldats de ces deux pays, amis depuis la guerre d’indépendance algérienne, vise à préparer les deux armées à combattre de concert des groupes terroristes. Comme ceux qui gangrènent le Mali, voisin de l’Algérie, où d’officieux soldats russes, les mercenaires de la société privée Wagner, sont déjà à l’œuvre ? Cette grande première est-elle le cauchemar de Paris ? L’émergence d’un axe « anticolonial » Moscou-Alger-Bamako, visant à bouter la France hors de son pré carré sud-saharien ? Le fait est que la Russie, l’Algérie et le Mali, alliés historiques du « camp socialiste » contre « l’impérialisme occidental », n’en finissent pas de se rapprocher et de chercher à déstabiliser la présence française. Le trio franchit allègrement toutes les lignes rouges tracées par Paris. Certains proclament même la mort prochaine d’une Françafrique déjà à l’agonie. Suivie de l’émergence d’une « Russafrique », en coopération avec la boulimique « Chinafrique ». Le point de rupture, c’est-à-dire le retrait de l’armée française du Mali, semble approcher. Guerre des sables. Rien ne semble cependant encore joué. L’Algérie a qualifié de « manipulation grossière et malveillante » les informations selon lesquelles elle financerait le déploiement au Mali des mercenaires russes du sulfureux groupe Wagner, propriété d’un proche de Vladimir Poutine. Après sa fermeture aux avions français, l’ouverture de l’espace aérien algérien aux appareils russes n’est pas confirmée. Pourtant, plusieurs capitales d’Afrique de l’Ouest accusent ostensiblement Alger d’avoir offert son ciel tout au long du mois de décembre aux Tupolev de l’armée russe, transportant vers Bamako, depuis la base militaire russe de Lattaquié, en Syrie, hommes et équipements des « privés » de Wagner. L’Algérie n’a pas condamné le déploiement de ces mercenaires au Mali. Et n’applique pas contre une junte malienne qui s’accroche au pouvoir les sanctions prônées par la France – mais bloquées à l’ONU par Moscou et Pékin. Au contraire, elle montre son soutien à un régime jugé « illégitime » par Paris en lui envoyant de l’aide. Même si le président Abdelmadjid Tebboune a assuré que « la solution au Mali sera à 90 % algérienne », à Alger, la façon de sortir de la crise ne semble pas encore avoir été tranchée. D’un côté, une armée algérienne très prorusse ; de l’autre, des cadres du renseignement qui ont coopéré avec Paris dans la lutte contre l’islamisme et seraient réticents à s’embarquer avec Moscou dans une aventure malienne. L’Algérie préfère de loin une « solution politique » : la relance des accords intermaliens conclus sous son égide en 2015. Elle veut appliquer au Mali la stratégie de réconciliation utilisée, avec succès, pour mettre fin à la violence terroriste islamiste sur son territoire. Cette prudente méthode de la carotte politique n’exclut pas, bien au contraire, de brandir un gros bâton militaire. Les déclarations se multiplient à Alger sur une intervention de l’armée algérienne au Mali, qui n’est « pas souhaitée » mais « pas exclue » non plus, « si nécessaire ». Mais il semble que ce sera avec l’aide de Moscou, et non de Paris, qu’Alger va tenter de rétablir la sécurité à ses frontières du sud du Sahara (1 300 kilomètres avec le Mali, 1 000 avec le Niger). Nouveau chef d’état-major d’une puissante armée algérienne qui a toujours détenu le véritable pouvoir depuis l’indépendance, le général Saïd Chengriha est très russophile. Il a été formé dans les années 1970 à l’académie militaire Vorochilov (ex-Frounze) de Moscou. Formant ses cadres, la Russie fournit aussi près de 70 % des armes de l’armée algérienne. Celle-ci a toujours vu d’un mauvais œil la présence de troupes de son ancien colonisateur à ses frontières. Ce que le ministre algérien de la Communication a reconnu publique-ment, déclarant que son pays « ne bénissait pas la présence » de l’armée française dans le nord du Mali. Après l’annonce de la réduction des forces françaises au Mali – souvent interprétée comme une retraite en bon ordre –, les grandes manœuvres ont commencé. Le général Chengriha a alors cherché des options pour combler ce vide, contrer la menace à ses frontières sud. Début juin 2021, il se rendait à Paris lors d’une mission secrète révélée par « Jeune Afrique ». Ce voyage semble ne pas lui avoir donné satisfaction. Quelques jours plus tard, l’homme fort algérien recevait une délégation militaire russe. Peu après, fin juin, il se rendait à Moscou pour rencontrer le ministre russe de la Défense. Le vieux conflit avec le Maroc sur le Sahara occidental, qui vient de se rallumer, a également pu accélérer le rapprochement avec le Kremlin. Cette guerre des sables a rouvert les fractures de la guerre froide : Moscou soutient l’Algérie et le Front Polisario. Tandis que Washington (et Israël) est ouvertement dans le camp du Maroc. La France, elle, est accusée d’être du côté de ces « colonialistes ». L’affaire s’envenime, un conflit entre l’Algérie et le Maroc n’est plus totalement exclu. C’est dans ce contexte qu’Alger aurait conclu un accord secret avec Moscou, non seulement sur le Mali, mais aussi sur le Sahara occidental, selon la lettre confidentielle « Maghreb Intelligence » : Wagner entraînerait une force d’élite du Polisario afin de mener des opérations contre les Marocains. Rupture inédite Le penchant stratégique algérien en faveur de la Russie semble s’accentuer. Ce retournement, qui serait vécu comme une trahison par Emmanuel Macron, expliquerait notamment sa violente sortie, fin septembre, contre « le système politico-militaire » algérien. Une diatribe de rupture inédite, assortie d’une douloureuse réduction des visas. Le président français avait alors dénoncé une « histoire officielle » algérienne, « totalement réécrite et qui ne s’appuie pas sur des vérités » mais sur « un discours qui repose sur une haine de la France ». Puis Emmanuel Macron s’en était même pris à l’identité algérienne, demandant « s’il y avait une nation algérienne avant la colonisation française ». Pour le président français, la déception a sans doute été grande. Il semble qu’il avait beaucoup misé sur une normalisation, un reset avec la Russie, mais surtout avec l’Algérie. Avec sans doute l’espoir de s’extraire du bourbier malien. Après avoir qualifié de « crime contre l’humanité » la colonisation française en Algérie, le chef de l’Etat avait multiplié les gestes mémoriels pour tenter d’effacer en Algérie les rancœurs héritées du passé colonial. En annonçant début juin la fin de l’opération Barkhane, Emmanuel Macron comptait sans doute sur le « réengagement algérien » dans les affaires maliennes dont il s’était à l’avance félicité. A en croire « Algeria Politics & Security », publication des consultants britanniques en risques internationaux Menas Associates, Paris pré- parait même des plans pour le déploiement des forces algériennes au Mali, peut-être dans le cadre de l’ONU. A Bamako, on se frotte les mains des déboires de Paris. On ne jure plus que par Moscou − dont les services mènent au Mali une guerre hybride, multipliant les opérations de désinformation pour discréditer la France. Fermement condamnée par l’Elysée, la prise de pouvoir par les militaires a aussi des allures d’opération spéciale des services secrets de Moscou, où près de 80 % des cadres de l’armée malienne sont instruits. Les deux colonels maîtres d’œuvre du premier coup d’Etat en 2020 sortaient tout juste de formation en Russie lorsqu’ils ont mené le putsch. L’un d’eux, devenu le principal artisan du rapprochement avec Moscou, le colonel Sadio Camara, est ministre de la Défense... Nommé par les militaires, le Premier ministre civil du gouvernement malien, Choguel Maïga, est un ingénieur en télécommunication lui aussi formé à Moscou. C’est lui qui avait mis le feu aux poudres entre Paris et Bamako en déclarant, en septembre 2021 devant l’Assemblée générale de l’ONU, que la France était coupable d’« abandon en plein vol » du Mali, fustigeant le redéploiement de l’opération française Barkhane et justifiant ainsi l’appel à « d’autres partenaires ». Cependant, le Mali dément toujours, très officielle- ment, tout contrat avec la société de mercenaires russes Wagner. Tout en se réservant le droit, en tant que pays souverain, de s’associer avec qui lui plaît. Tout aussi officiellement, la Russie n’a rien à voir avec Wagner. Les sociétés militaires privées étant interdites en Russie, le siège de Wagner se trouve en Argentine. Propriété d’Evgueni Prigojine − surnommé le « cuisinier de Poutine » car l’une de ses sociétés ravitaille les cantines du Kremlin −, Wagner est dirigée par Dmitri Outkine, un ancien lieutenant-colonel des services secrets de l’armée (GRU). Admirateur du IIIe Reich et du compositeur allemand Richard Wagner, il a été reçu au Kremlin et décoré par Vladimir Poutine en 2016, après les « exploits » de Wagner lors des opérations spéciales russes en Ukraine et en Syrie. Au Mali, les hommes de Wagner restent invisibles. Ils seraient pourtant entre 200 et 1 000, selon les sources. Les satellites ont détecté la construction de nouveaux camps militaires. Et Prigojine, un ancien voyou de Saint-Pétersbourg – comme Vladimir Poutine –, s’est dévoilé après le récent putsch militaire au Burkina Faso, voisin du Mali, lors duquel des drapeaux russes sont apparus dans la foule, comme à Bamako. Il a laissé éclater sa joie sur VKontakte, le réseau social russe, saluant « un nouveau mouvement de libération » en Afrique, une « nouvelle ère de décolonisation ». C’est son ami Vladimir Poutine, le champion du néo-impérialisme russe, qui le premier avait entonné le refrain bien connu à Moscou de la « lutte contre le colonialisme ». Amplifié par la propagande, ce chant révolutionnaire résonne toujours dans les cœurs africains, surtout auprès de la jeunesse, sur fond de romantisme guévariste, d’échecs français et d’affairisme, dont l’oligarque Vincent Bolloré, qui a dû reconnaître des actes de corruption en Afrique, fournit un bon exemple. Pari risqué Officiellement, donc, il n’y a pas de mercenaires russes au Mali. En revanche, chacun le souligne, sur la base d’un accord de juin 2019, Moscou et Bamako mènent une « fructueuse coopération militaire », notamment dans la « lutte contre le terrorisme ». La Russie, qui a déjà fait don au Mali de deux hélicoptères d’attaque MI-35 en 2017, espère lui vendre d’autres appareils ainsi que diverses armes. Moscou fournit aussi une assistance technique. Les militaires russes présents au Mali ne seraient donc que de très officiels « conseillers » ou « formateurs », non des combattants ou des mercenaires. Le Kremlin semble prendre l’affaire assez au sérieux. En juin 2019, Vladimir Poutine a nommé ambassadeur au Mali un diplomate de haut vol, Igor Gromyko. Ce dernier n’est autre que le petit-fils de celui qui fut le monstre froid de la diplomatie soviétique pendant vingt-huit ans, Andreï Gromyko (« Un glaçon avec un bâton dans le c... » disait Coluche). Pour donner le ton, Igor Gromyko a été le premier à être reçu par la junte et il accueille à son tour la société civile malienne, où il compte quelques agents. Déjà, le chef de l’Etat malien, le colonel Assimi Goïta, revendique des victoires militaires sur les islamistes grâce aux nouveaux accords de coopération avec la Russie. Cependant, les observateurs militaires doutent que Wagner, qui a subi de graves échecs au Mozambique et en Libye et n’arrive pas à tenir le terrain en Centrafrique, puisse venir à bout d’une rébellion islamiste qui ne cesse de s’étendre. La junte malienne se jette-t-elle dans une fuite en avant, populiste et désespérée, vers une tragique impasse, comme le répètent les autorités françaises ? Ou bien bluffe-t- elle afin de faire monter les enchères entre ses partenaires ? L’isolement du Mali est-il tel qu’aujourd’hui « il n’a que Wagner pour seul partenaire », comme l’affirme Jean-Yves Le Drian, le chef de la diplomatie française ? On peut en douter à en juger par le soutien marqué de Moscou et, plus discret, d’Alger. Tout se passe comme si, pendant que dans les chancelleries se trament de nouvelles et sérieuses alliances, les « affreux » de l’armée fantôme de Wagner amusaient la galerie et préparaient le terrain. Se détourner de la France pour se jeter dans les accueillants mais dangereux bras de l’ancien lieutenant-colonel du KGB Vladimir Poutine est sans doute un pari risqué pour Bamako. Le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a répondu à ce dilemme : « Si les Maliens veulent que le diable soit là, eh bien le diable sera là. » https://www.nouvelobs.com/monde/20220209.OBS54254/les-mercenaires-du-groupe-wagner-ce-faux-nez-de-la-russie-a-la-manoeuvre-en-algerie-et-au-mali.html#modal-msg (paywall) -
Chine - Inde : Relations bilatérales
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de leclercs dans Politique etrangère / Relations internationales
IndianExpress (14fév.) [quotidien, multilingue] Le pragmatisme, et non le chauvinisme, aidera l'Inde à traiter avec la Chine. L'Inde doit se départir de son optimisme naïf et mettre un terme à l'hémorragie secrète mais constante du territoire indien par la Chine. Par Arun Prakash & Ashok Hukku [cf. en bas] Bien avant de déclencher imprudemment la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne avait fourni suffisamment de preuves de ses intentions hégémoniques et de son mépris pour les conventions internationales. En septembre 1938, le Premier ministre britannique Neville Chamberlain annonçait au retour de la conférence de Munich avec Hitler : "Je crois que c'est la paix pour notre temps." Sa crédulité se révèle un an plus tard lorsque Hitler, ordonnant l'invasion de la Pologne, fait remarquer : "Nos ennemis sont des petits vers. Je les ai vus à Munich." Le "moment de Munich" de l'Inde est arrivé en 1962 avec la mauvaise interprétation flagrante des intentions de la Chine par une direction politique naïve, ce qui a conduit à une défaite militaire humiliante dans la guerre sino-indienne. Le 20 octobre 1962, la 7e brigade d'infanterie indienne a été débordée par la 11e division de l'Armée populaire de libération à Namka Chu. Les soldats indiens se sont battus vaillamment, souvent jusqu'au dernier homme et à la dernière balle, mais en vain. Des actions similaires ont eu lieu ailleurs dans la NEFA (aujourd'hui Arunachal) et au Ladakh. La déroute a duré jusqu'au 20 novembre, date à laquelle les Chinois ont déclaré un cessez-le-feu unilatéral et se sont retirés à 20 km derrière la ligne de contrôle effectif (LAC). Le PM Zhou Enlai avait décrit la LAC en 1959 comme correspondant à "la ligne dite McMahon à l'est, et la ligne jusqu'à laquelle chaque partie exerce un contrôle effectif à l'ouest". [Han! Comment dit-on en Mandarin: «Ce qui est à moi est à moi; ce qui est à toi est négociable»?] L'Inde n'était pas d'accord avec cette définition, mais son incapacité à contester diplomatiquement et à défendre militairement cette ligne a permis à la Chine d'obtenir le contrôle physique de 38 000 km2 du plateau de l'Aksai Chin en 1962. Par la suite, la Chine a revendiqué 84 000 km² de l'Arunachal Pradesh comme faisant partie du "Tibet du Sud". Il n'existe probablement aucun précédent où deux belligérants, après avoir mené une "guerre frontalière", ont laissé leur frontière contestée indéterminée et non marquée pendant 60 longues années. Les politiciens et les diplomates indiens étaient satisfaits d'avoir dissocié la question de la frontière du reste de la relation sino-indienne et se réjouissaient de voir le commerce bilatéral - bien qu'équilibré de manière défavorable - dépasser la barre des 100 milliards de dollars. Mais pour un profane, il est apparu qu'en négligeant de poursuivre une démarcation négociée de la LAC, et en faisant passer les incursions territoriales répétées pour des "différences de perception", notre élite de la sécurité a fait le jeu de la Chine. La position du gouvernement selon laquelle "aucun territoire indien n'a été occupé par la Chine", vue à la lumière de l'affrontement sanglant de mai 2020 à Galwan et de l'impasse militaire sino-indienne de 22 mois, a déconcerté les citoyens et suscité de nombreuses inquiétudes. Au Ladakh, si les Chinois n'ont effectivement pas empiété sur notre territoire, pourquoi nos troupes ne peuvent-elles pas accéder aux "points de patrouille" précédemment établis et quels sont exactement les "points de friction" fréquemment mentionnés dans les communiqués ? Dans l'Arunachal, les enclaves chinoises fraîchement construites et les villes qu'elles ont rebaptisées sont-elles situées en territoire indien ? Enfin, quel a été le résultat des 22 réunions des "représentants spéciaux" et pourquoi les commandants militaires n'ont-ils pas réussi à obtenir le "désengagement", sans parler de la "désescalade", lors de 14 réunions ? Ces énigmes indiquent que, depuis l'optimisme désespéré de Jawaharlal Nehru, résumé dans la rengaine "Hindi-Chini bhai-bhai" [“L’Inde et la Chine sont frères”], jusqu'à l'engagement soutenu du Premier ministre Modi auprès de Xi Jinping, Pékin a sournoisement réussi à camoufler la véritable motivation de ses actions ainsi que ses intentions à long terme vis-à-vis de l'Inde. New Delhi, pour sa part, n'a pas réussi à élaborer une stratégie pour contrer les desseins de la Chine, ni même à publier un livre blanc pour expliquer les dimensions de ce défi au Parlement et au public. La Chine ayant amplement démontré son penchant pour le "saucissonnage" de territoires [le “salami-slicing”], ainsi que son mépris pour le droit international, l'Inde n'a guère de place pour la complaisance ou pour espérer en vain que les "problèmes hérités" se résoudront d'eux-mêmes avec le temps. Il est donc essentiel de déconstruire la mascarade élaborée par la Chine et de mettre un terme à l'hémorragie secrète mais constante du territoire indien. Si le chauvinisme a sa place en politique, nous devons être suffisamment réalistes pour comprendre que ni la conquête ni la reconquête de territoires ne sont possibles dans une Asie du Sud nucléarisée. Le Parlement et le gouvernement indiens devraient désormais accorder la plus grande priorité à l'établissement de frontières internationales stables, viables et pacifiques tout autour du pays. Ce n'est qu'alors que l'Inde pourra se concentrer sur la construction de la nation et le développement socio-économique sans interruption. Quelques options pragmatiques s'offrent à nous pour résoudre l'imbroglio sino-indien. Premièrement, l'Inde pourrait exhumer et relancer l'offre qu'aurait faite le Premier ministre Zhou en 1960. Cherchant une profondeur stratégique pour la route 219 qui relie le Xinjiang au Tibet à travers l'Aksai Chin, Zhou avait suggéré de négocier une "contrepartie" dans laquelle la Chine reconnaîtrait la ligne McMahon en échange de certains ajustements de l'Inde à l'ouest. Cela nécessiterait une audace politique et une habileté diplomatique considérables. Une deuxième option consisterait pour l'Inde à exercer une pression soutenue sur la Chine sur les fronts diplomatique, commercial et psychologique et à attendre des résultats. Dans le même temps, les forces indiennes doivent rester prêtes à mener une action directe rapide, en s'emparant de territoires inoccupés et en les conservant comme monnaie d'échange. La prise surprise de hauteurs tactiques dans la chaîne de montagnes de Kailash par nos forces spéciales a exercé une forte pression psychologique sur Pékin et doit servir de modèle. Bien que des escarmouches et des confrontations physiques puissent avoir lieu, il est considéré comme très improbable - pour plusieurs raisons - que la Chine affronte l'Inde dans un conflit majeur ou même limité. Une troisième option réside dans le domaine maritime, où des opportunités existent, tant pour l'équilibrage du pouvoir via des partenariats que pour une action navale directe. L'économie et l'industrie chinoises dépendent dans une large mesure d'un commerce maritime ininterrompu et de l'énergie. Ainsi, les voies maritimes chinoises de l'océan Indien constituent une "veine jugulaire" que l'Inde pourrait menacer par le biais d'une guerre commerciale. Dans ce contexte, les îles Andaman et Nicobar, convenablement fortifiées et militarisées, pourraient devenir des bastions maritimes, dominant le détroit de Malacca. Des avantages stratégiques bien plus importants pourraient être obtenus si l'Inde mettait fin à sa timidité politique et offrait Port Blair comme "point d'eau" logistique à certaines marines amies. La dernière option [qui n’en n’est pas une] consisterait évidemment à maintenir le statu quo - avec 50 000 à 60 000 soldats déployés à haute altitude - et à s'engager dans des discussions militaires/diplomatiques soutenues en espérant des résultats utiles - avec une menace chinoise imprévisible suspendue au-dessus de nos têtes comme une épée de Damoclès. Prakash est un ancien chef de la marine indienne [et collaborateur régulier de l’Indian Defence Review] et Hukku était un général de division dans l'armée indienne. https://indianexpress.com/article/opinion/columns/pragmatism-not-jingoism-will-help-india-deal-with-china-7771319/