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fraisedesbois

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Tout ce qui a été posté par fraisedesbois

  1. fraisedesbois

    L'Inde

    Touça c’est l’Insulinde, c’est tout du pareil au même: des sales rouges.
  2. (Ça a peut-être été évoqué sur un autre fil… pas trouvé désolé) Le 1er mars la plaaf (ou la navy? @Henri K.) a perdu en MDC un Y-8. L'accident de l'APM Y-8 (…) Comme indiqué le 6 mars, la Chine recherche activement depuis quelques jours l'avion de patrouille maritime Y-8 qui a perdu le contact en mer de Chine méridionale le 1er mars. Le 8 mars, la Chine a déployé un autre navire de recherche - Tan Sou Yi Hao pour rejoindre le Tan Suo Er Hao dans la zone d'exercice. Ce matin, le Tan Suo Er Hao est rentré à Sanya. Les navires des garde-côtes 5901 et 5304 étaient toujours en vol stationnaire dans la zone hier. La nuit dernière, le premier est rentré à Sanya tandis qu'un autre navire des garde-côtes, le 5401, s'est déplacé sur le site (…) 09mars: https://scsbrief.substack.com/p/updates-on-chinas-south-china-sea?r=19mrqu&utm_campaign=post&utm_source=Updates on China's South China Sea drills close to Vietnam's coast&utm_medium=ios Apparemment, à ce jour, l’épave n’a pas encore été retrouvée.
  3. Indian Economy (blog) 21mars L'Inde étudie la possibilité d'élargir le mécanisme d'échange roupie-rouble De nombreux médias ont parlé de l'activation d'un mécanisme d'échange roupie-rouble qui aiderait l'Inde et la Russie à poursuivre leurs échanges bilatéraux, en contournant les sanctions occidentales imposées à la Russie en réponse à son invasion de l'Ukraine. Un mécanisme roupie-rouble a été mis en place il y a de nombreuses années, lorsque l'URSS était encore un pays. Plus récemment, le commerce entre la roupie et le rouble a été utilisé dans une certaine mesure après l'annexion de la Crimée par la Russie, qui a attiré la première série de sanctions occidentales contre la Russie. Selon des estimations récentes, près de 30 % du commerce indo-russe actuel utilise ce mécanisme. Cette proportion n'était que d'environ 6% du commerce bilatéral il y a trois ans. Le commerce bilatéral et la part des paiements en roupies dans ce commerce pourraient augmenter fortement si les deux pays s'accordent sur les moyens de résoudre certains problèmes de mise en œuvre et si l'Inde estime que les avantages d'un pétrole moins cher, d'une fourniture continue d'équipements de défense essentiels et de produits de base tels que les diamants bruts, etc. valent le risque de mettre à mal les relations avec l'Occident, car cela pourrait être perçu comme une tentative de saper les sanctions et donc de s'aligner sur la Russie contre l'Occident. Cet article explique ce qu'est le mécanisme roupie-rouble, comment il fonctionne, ainsi que les risques et les défis qui y sont associés, dans le contexte actuel. What is the rupee-ruble payment system . Un mécanisme de paiement qui contourne le dollar américain dans le commerce bilatéral entre l'Inde et la Russie. Près de 70 % du commerce bilatéral est actuellement réalisé en utilisant le dollar. . Cela facilite le commerce bilatéral, car l'accès de la Russie au dollar - la principale monnaie utilisée dans le commerce international - a été fortement limité par les sanctions économiques imposées à la suite de l'invasion de l'Ukraine. . Un mécanisme roupie-rial (monnaie iranienne) était utilisé pour acheter du pétrole iranien par l'Inde après que l'Iran ait été sanctionné par de nombreux pays. Ce mécanisme a été arrêté après que l'administration Trump aux États-Unis a renforcé les sanctions contre l'Iran. Comment fonctionne le système de paiement roupie-rouble ? . Les exportateurs indiens sont payés en roupies indiennes pour leurs exportations vers la Russie, et les exportateurs russes vers l'Inde sont payés en roubles. . Les transactions passent par une banque russe ayant un compte dans une banque indienne et une banque indienne ayant un compte dans une banque russe. . Les deux comptes doivent avoir des dépôts à peu près similaires libellés dans une monnaie stable comme le dollar, l'euro, le yuan, etc. Par exemple, le compte russe de la banque indienne aura l'équivalent en roubles de 100 millions de dollars, et le compte indien de la banque russe aura l'équivalent en roupies du même montant Les exportateurs russes sont payés en roubles sur le compte de la banque indienne et vice-versa. Les taux de change des deux monnaies sont déterminés en fonction d'une troisième monnaie, le dollar, qui est mise à jour périodiquement. Importance of the rupee-ruble mechanism . Les exportations russes de pétrole et de gaz ne sont pas sanctionnées actuellement, l'Inde peut donc acheter du pétrole russe même sans ce mécanisme. . Le commerce des équipements de défense et de la plupart des autres produits de base ne sera pas possible sans un mécanisme alternatif qui ne dépende pas du dollar américain ou de l'euro. . Même le commerce du pétrole brut sera plus facile grâce à ce mécanisme, car le dollar (ou, plus généralement, le système financier international contrôlé par l'Occident) ne sera pas impliqué. Les États-Unis, l'Union européenne et le Royaume-Uni ont empêché la plupart des grandes banques russes d'accéder à la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication (SWIFT). SWIFT est un système mondial de messagerie financière. Il s'agit d'une sorte de Gmail pour les banques effectuant des transactions internationales. Il communique les instructions de paiement et permet les transactions entre les banques des pays du monde entier. Les paiements internationaux sont presque impossibles sans l'accès à SWIFT. Les exportateurs indiens doivent environ 500 millions de dollars à la Russie. Cet argent ne peut pas être transféré par SWIFT actuellement, comme expliqué ci-dessus. Les défis de la mise en œuvre du système Après l'imposition de sanctions à la Russie, le rouble a perdu plus de 40 % de sa valeur par rapport au dollar américain et est devenu très volatile (c'est-à-dire que sa valeur peut fluctuer dans une très large fourchette). Le commerce basé sur le rouble est donc très risqué, car le nombre équivalent de roupies que reçoit la partie indienne peut changer brusquement et rapidement. Le rouble étant actuellement fortement sous-évalué en raison des sanctions, les importations en provenance de Russie deviendront moins chères tandis que les exportations seront moins rentables. Il en est ainsi parce que relativement moins de roupies seront converties en relativement plus de roubles (et vice-versa). Par conséquent, les importateurs auront besoin de moins de roupies et les exportateurs obtiendront moins de roupies pour leurs échanges avec la Russie. Ainsi, les coûts des importateurs diminueront et les bénéfices des exportateurs aussi. Cela pourrait entraîner une augmentation du déficit commercial avec la Russie (les importations seront supérieures aux exportations). Si le mécanisme roupie-rouble est considéré comme aidant la Russie à contourner l'effet des sanctions occidentales, cela pourrait créer des difficultés stratégiques pour l'Inde et l'empêcher de maintenir des relations solides avec les États-Unis et l'Union européenne (bien que les pays européens eux-mêmes continuent d'acheter du pétrole et du gaz russes), qui sont des partenaires commerciaux beaucoup plus importants que la Russie et avec lesquels l'économie indienne est beaucoup plus étroitement alignée. Le mécanisme présente une approche intéressante pour poursuivre les relations économiques avec la Russie, mais celles-ci ne sont pas exemptes de défis et de risques dans d'autres domaines. Toute décision à ce sujet devra donc mettre en balance les avantages et les risques d'un tel mécanisme. deepL https://indianeco.substack.com/p/the-rupee-ruble-trade-mechanism?r=19mrqu&utm_campaign=post&utm_source=Issue 26%3A The Rupee-Ruble trade mechanism&utm_medium=ios&s=r Oui c’est assez didactique. Ça s’adresse à des étudiants souhaitant par exemple concourir à la fonction publique («Group « A » officers) (je suis perso peu inquiet pour l’Inde s’agissant d’éventuelles sanctions US/UE à son endroit).
  4. (Asiatimes, 15mars, paywall) L'achat d'un chantier naval américain suscite des soupçons aux Philippines L'achat d'un chantier naval stratégique par une société d'actions américaines de 300 millions de dollars pourrait annoncer une présence navale américaine rétablie dans son ex-colonie Dans le cadre d'un achat stratégique important, la société américaine de capital-investissement Cerberus achètera le chantier naval Hanjin Subic endetté dans une ancienne base navale américaine aux Philippines pour 300 millions de dollars américains. Le chantier naval Subic est considéré comme stratégiquement important en raison de son port en eau profonde et de son accès à la mer de Chine méridionale. Jusqu'en 1992, elle a accueilli la base navale américaine Subic, l'une des plus grandes bases militaires américaines d'outre-mer. L'accord serait finalisé le 15 avril après un processus long et ténu au cours duquel au moins huit entreprises étrangères seraient intéressées par l'acquisition du chantier naval, dont Austal d'Australie et deux entreprises chinoises non identifiées. […] https://asiatimes.com/2022/03/us-shipyard-buy-sparks-suspicions-in-philippines/?mc_cid=1c1ac24756&mc_eid=ea24d5ae72
  5. Turquie / Émirat Islamique d’Afghanistan (Aaron Y. Zelin, 17mars) La Turquie appelle à la reconnaissance de l'émirat islamique des Talibans Ankara a joué un rôle de premier plan dans la réhabilitation de l'image du groupe, mais de nombreux autres pays ont également tendu la main, faisant de la reconnaissance finale un fait accompli. Depuis que les talibans ont pris le contrôle de Kaboul en août dernier, le groupe cherche à obtenir la reconnaissance internationale de son émirat islamique en Afghanistan. Lorsque les forces talibanes ont occupé le pays de 1996 à 2001, seuls le Pakistan, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont reconnu leur autorité. Aujourd'hui, aucun gouvernement ne l'a fait officiellement. Le 13 mars, cependant, le ministre turc des affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a déclaré au Forum de la diplomatie d'Antalya que l'aide humanitaire ne pouvait à elle seule résoudre les problèmes de l'Afghanistan et que les pays devaient également offrir une reconnaissance diplomatique de l'Émirat islamique - c'est la première fois qu'un dirigeant politique étranger appelle publiquement à cette mesure. Cette remarque a été faite alors que la Turquie et le Qatar seraient sur le point de conclure un accord avec les talibans pour gérer les aéroports internationaux de Kaboul et d'autres villes. Le forum d'Antalya a également donné aux talibans l'occasion de démontrer de visu le dégel de leur isolement international. Leur ministre des affaires étrangères, Amir Khan Muttaqi, a rencontré le président turc Recep Tayyip Erdogan au cours de l'événement. C'est le deuxième dirigeant à l'accueillir depuis qu'il a rendu visite au premier ministre pakistanais Imran Khan en novembre dernier. En outre, le groupe a tenu des réunions parallèles avec les ministres des affaires étrangères du Bahreïn, de la Finlande, du Kirghizistan, du Liban, du Qatar, de la Somalie, de la Turquie, de l'Ouzbékistan et du Venezuela, ainsi qu'avec le représentant spécial des États-Unis pour l'Afghanistan, Thomas West. Les événements d'Antalya ont été le point culminant de plusieurs mois d'intense diplomatie talibane. Au 17 mars, le groupe avait annoncé publiquement 135 réunions diplomatiques depuis son arrivée au pouvoir, dont plusieurs dans un cadre multilatéral. La Turquie a participé à 22 de ces réunions, soit le plus grand nombre de pays. Les relations d'Ankara avec l'émirat islamique Outre le Qatar - dont les relations étroites avec les talibans sont en partie dues au rôle de Doha dans la facilitation de l'accord de retrait américain - la Turquie est le pays le plus engagé dans la collaboration avec le groupe. Ces relations ont véritablement débuté en octobre dernier, lorsque Cavusoglu a invité une délégation talibane à Ankara pour des discussions sur les relations bilatérales, le commerce, l'aide humanitaire, les réfugiés et l'aviation. Les visiteurs ont également rencontré le chef de l'institution religieuse turque Diyanet, ainsi que des délégations de l'ulama (érudits islamiques), du Croissant-Rouge turc et de l'Autorité de gestion des catastrophes et des urgences, indiquant que la solidarité religieuse s'ajouterait à l'aide humanitaire comme un aspect important de cette relation naissante. L'un des principaux vecteurs de l'approfondissement de ces relations a été l'ambassadeur turc Cihad Erginay, qui a déclaré en janvier : "Lorsque tout le monde est parti et a fermé ses missions diplomatiques, nous sommes restés en Afghanistan pour aider les Afghans." Deux mois plus tard, la Turquie a élargi son corps diplomatique dans le pays en ouvrant des services consulaires à Mazar-e Sharif. La Turquie est également le pays qui a fourni le plus d'aide humanitaire à l'Afghanistan, atteignant au moins treize des trente-quatre provinces du pays. Cette assistance s'étend au-delà du niveau gouvernemental, puisque plusieurs ONG turques importantes fournissent également une aide : Le Croissant Rouge, le Fonds de secours humanitaire (IHH), l'Association d'aide et de solidarité Heyder, l'Association Besir, Hayrat Yardim, le Croissant Bleu international et la Fondation Maarif turque. Au-delà de l'aide immédiate, l'IHH a engagé les Talibans dans des projets tels que le renforcement de la coopération agricole et la construction d'un orphelinat dans la province de Ghazni. De même, la Fondation Maarif a ouvert quelques écoles afghano-turques et vise à en ajouter d'autres bientôt. Le gouvernement turc cherche lui aussi à dynamiser le secteur de l'éducation. Au début du mois, l'ambassadeur Erginay a rencontré le ministre de l'enseignement supérieur des Talibans, Abdul Baqi Haqqani ; ils ont été rejoints par le conseiller de l'ambassade pour les affaires éducatives et le directeur de la Fondation turque pour l'éducation. Au cours d'une réunion de suivi avec des membres de la fondation et le président de l'université de Kaboul, Haqqani a demandé à la Turquie de contribuer à la normalisation des programmes d'enseignement des sciences religieuses et modernes en tant que chef de file de l'umma (nation) islamique. Ankara a également promis d'aider à la création d'une maternité à l'hôpital universitaire d'Aliabad et d'un programme d'enseignement en ligne à l'Université internationale afghane. Sur le plan commercial, les Talibans ont rencontré des délégations de l'Association turque indépendante des industriels et des hommes d'affaires (MUSIAD) et de l'Union afghano-turque des hommes d'affaires. Les deux organisations ont exprimé le désir d'investir en Afghanistan. La reconnaissance est un fait accompli Ces développements et d'autres indiquent que l'étape juridique formelle consistant à accorder aux talibans une reconnaissance de jure n'est qu'une question de temps pour certains pays - on peut s'attendre à quelques annonces de ce type à court ou moyen terme. Contrairement à la première fois où le groupe était au pouvoir, il est désormais beaucoup plus connecté au système international. Trente-quatre pays ont montré un certain niveau d'engagement avec les autorités talibanes, et la reconnaissance de facto - c'est-à-dire la reconnaissance d'un nouveau régime par des actes non engageants, sans pour autant le rendre éligible à un siège aux Nations Unies - est devenue une réalité acceptée. Certes, les pays occidentaux seront plus réticents à offrir une reconnaissance formelle dans un avenir proche, compte tenu des antécédents hostiles du premier émirat islamique, qui a notamment accueilli Al-Qaïda et permis à l'Afghanistan de devenir une base pour les attentats du 11 septembre et d'autres opérations terroristes. Pourtant, l'aide humanitaire transactionnelle et l'engagement diplomatique de l'Occident vont probablement se développer avec le temps. Pour les États-Unis, la plus grande question est de savoir si les talibans tiendront leur promesse d'empêcher tout acteur à l'intérieur de l'Afghanistan de lancer des attaques terroristes à l'étranger. Selon l'évaluation annuelle de la menace de 2022 publiée par le Bureau du directeur du renseignement national, les hauts dirigeants d'Al-Qaïda "n'ont actuellement pas de présence opérationnelle en Afghanistan". Pourtant, Washington devrait continuer à suivre de près cette question, même si elle semble gérable pour le moment. Les responsables américains doivent également se tenir au courant du rôle de premier plan joué par la Turquie dans la réhabilitation de l'image des talibans et l'intégration du groupe dans le système international. Cela implique un dialogue continu avec Ankara sur les progrès réalisés sur ce front, afin que le gouvernement américain reste pleinement informé des activités des talibans en tant qu'entité gouvernementale naissante. Aaron Y. Zelin est Richard Borow Fellow au Washington Institute et chercheur invité à l'université Brandeis. [oui, et il est aussi le taulier du blog jihadology.net] (deepL) https://www.washingtoninstitute.org/policy-analysis/turkey-calls-recognition-talibans-islamic-emirate
  6. (The Irrawaddy, 16mars) Le dragon pêche dans les eaux troubles du Myanmar Alors que le monde occidental est rivé sur la crise ukrainienne, le chaudron du Myanmar, qui couve toujours, offre des eaux parfaites pour la pêche du dragon chinois. Depuis que les Tatmadaw (les forces armées du Myanmar) ont usurpé le régime démocratique naissant de Daw Aung San Suu Kyi le 1er février 2021, Pékin a habilement joué ses cartes dans ce pays riche en ressources. En apparence, elle a semblé soutenir les appels à un retour à la démocratie, mais elle s'est également réjouie de l'isolement du Myanmar et du passage consécutif sous l'emprise de la Chine. Elle a armé la Tatmadaw et, clandestinement, les groupes armés ethniques rebelles également, de sorte que les deux restent dépendants de Pékin et fermement sous son influence. Dans le même temps, la Chine s'est habilement servie de l'ANASE pour projeter ses propres récits, avec des membres de l'ANASE pro-chinois des deux côtés de la ligne de partage vis-à-vis de la junte installée à Naypyitaw. Alors que Singapour, l'Indonésie et la Malaisie ont adopté une position pro-démocratique et cherchent à limiter le rôle de la junte dans la représentation du Myanmar au sein de l'ANASE, le Cambodge, allié de longue date de la Chine, a adopté la position inverse. Par conséquent, la Chine laisse à ses laquais de l'ANASE le soin de s'occuper des subtilités de la diplomatie régionale, tout en se présentant comme une superpuissance responsable simplement intéressée par la stabilité régionale. Cependant, loin des projecteurs, Pékin a entrepris de consolider son influence dans le pays voisin, stratégiquement important. La guerre en Ukraine semble maintenant avoir renforcé le sentiment d'opportunité de la Chine. En début de semaine, l'armée du Myanmar a reçu une cargaison d'armes et de munitions, dont des drones CH-3*, en provenance de Chine. Dans le même temps, à partir du 15 mars, un cours de langue chinoise de six mois débutera à Kunming pour 50 membres de haut rang du Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP), affilié à la junte birmane. Ils apprendront non seulement les subtilités du mandarin, mais aussi les préceptes idéologiques du parti communiste chinois. Ces initiatives de la Chine visent à garantir une influence et un contrôle à long terme - c'est-à-dire que même si, à l'avenir, un semblant d'élection est organisé au Myanmar, en cultivant des formations politiques telles que l'USDP, Pékin veillera à ce que son diktat continue de s'exercer dans le pays. Sur le plan économique également, Nyapyitaw est de plus en plus dépendant de la gigantesque économie chinoise. La Chine a investi des ressources dans le corridor économique Chine-Myanmar, qui reliera la province chinoise du Yunnan aux ports stratégiques du golfe du Bengale, tels que Yangon et Mandalay [edit: problème, Mandalay n’est pas du tout un port. L’auteur voulait probablement parler de Kyaukpyu, ou bien Sittwe, tous deux stratégiques pour Pékin]. Non seulement il stimulera l'industrie manufacturière chinoise dans la région quelque peu éloignée du sud-ouest, mais il fera progresser l'objectif de la Chine d'encercler l'Inde en investissant dans des actifs maritimes cruciaux à la périphérie de l'Inde. Parmi les autres projets chinois allant dans ce sens, citons le financement de la route Yangon-Sittwe (qui constituerait également la route terrestre la plus courte vers l'océan Indien depuis le sud de la Chine) et l'aide apportée au Tatmadaw pour la construction d'une base navale à Sittwe - située sinistrement de l'autre côté du golfe du Bengale, à proximité de Kolkata, la plus grande mégapole de l'Inde orientale - permettant à toute force maritime stationnée dans cette ville de menacer la côte orientale de l'Inde. L'intervention de Pékin au Myanmar n'est pas un cas unique de politique de grande puissance. Il ne s'agit que de l'un des nombreux choix politiques visant à tirer parti de l'instabilité de tout pays qui s'écarte du discours du monde occidental afin d'occuper tout espace économique, militaire ou politique ainsi libéré. Alors que l'Occident répond aux coups d'État et aux crises politico-militaires par l'indignation et les sanctions, Pékin fait semblant de jouer le jeu, mais n'hésite pas à cultiver simultanément son influence et à accaparer les ressources économiques. En Afghanistan, alors que des Afghans terrifiés et désireux de demander l'asile se jetaient dans la mort depuis des avions C-130 Hercules américains en partance, la machinerie chinoise s'immisçait furtivement dans le secteur minier en vue d'exploiter les vastes ressources minérales inexploitées du pays, en particulier le lithium, une ressource cruciale dans le contexte de la révolution imminente des voitures électriques. Alors que l'économie russe est malmenée par les sanctions, les Chinois cherchent à étendre la présence de leur mécanisme de paiement UnionPay, dans l'espace laissé par MasterCard et Visa. Et ce phénomène de Pékin utilisant l'ombre pour projeter sa puissance n'est pas non plus récent. Pendant les années agitées de la piraterie dans l'océan Indien, au milieu du chaos au Soudan, alors que le monde cherchait à protéger les voies maritimes et la navigation marchande, les Chinois ont fait tous les bons bruits, participant à des patrouilles navales conjointes et déployant des navires pour patrouiller ces eaux. Mais Pékin a également profité de l'occasion pour investir à Djibouti, en établissant une base navale à part entière près de la Corne de l'Afrique, d'où la marine de l'APL peut projeter sa puissance non seulement dans l'océan Indien, mais aussi en Méditerranée, en mer Noire et dans le golfe Persique. Le Myanmar est peut-être le dernier exemple en date, mais ceux du Sri Lanka, des Maldives, du Pakistan, de Djibouti et de l'Afghanistan devraient permettre de mieux comprendre la stratégie et le comportement de la Chine, qui commencent généralement par une crise politique, militaire et économique et qui aboutissent à ce que le pays concerné devienne économiquement redevable et désespérément endetté envers la Chine, perdant ainsi sa propre agence et sa propre voix sur la scène internationale. Yan Naing est le pseudonyme d'un observateur des affaires du Myanmar. https://www.irrawaddy.com/opinion/guest-column/the-dragon-fishes-in-myanmars-troubled-waters.html *pour info sur ce matériel: https://www.eastpendulum.com/mission-aero-geophysique-drone-ch-3-en-zambie (Et sinon, lors d’une parade de la Tatmadaw, on a aussi vu voler des hélicoptères Panther …)
  7. (Causeur, 14mars) Dette «cachée» du Mozambique, l’incroyable retournement Le groupe Privinvest de l’homme d’affaires Iskandar Safa était accusé de corruption massive, dans le cadre de contrats géants obtenus au Mozambique. Le dossier s’est effondré et c’est désormais le gouvernement mozambicain qui est sur la défensive. Avec en arrière-plan, quelques interrogations sur le rôle du FMI (…) https://www.causeur.fr/dette-cachee-du-mozambique-privinvest-226780 (paywall)
  8. (afp, 15mars) Nucléaire iranien: la Russie a reçu les garanties qu'elle voulait des Etats-Unis https://www.connaissancedesenergies.org/afp/nucleaire-iranien-la-russie-recu-les-garanties-quelle-voulait-des-etats-unis-220315-1
  9. La BAP (Jordanie) se prépare pour le Phénix:
  10. (même compte): «There was house owned there was from Baz Karim, the president and CEO of the Iraqi-Kurdish oil company KAR Group»
  11. @collectionneur @Hirondelle En tous cas ils ne manquent pas d’humour; … et à titre d’hypothèse:
  12. voilà, ce sont des hypothèses que j’ai vu passer sur le forum hindi, mais je préfère ne pas développer/relayer. Ça va vite tourner “conspi” quoi. Pas super intéressant.
  13. Trajectoire du missile (compte Pakistanais): https://twitter.com/malikaliiraza/status/1501956910286880781?s=21 Sur le forum Indien (SFF) on semble s’accorder sur le fait qu’il s’agisse d’un BrahMos, sans sa charge (ou alors non armée), ainsi que sur le fait que le mécanisme d’autodestruction a foiré. En revanche beaucoup excluent le côté “accidentel” du tir, du fait des strictes procédures lors d’une séquence de tir… #vasavoir
  14. Par accident de maintenance, un missile indien est lancé et se crashe au Pakistan. Pas de victimes. https://twitter.com/suhasinih/status/1502271328375943172?s=21
  15. Sinon, Pic- a posté ça sur le fofo indien: Surpris par le prix de l'ancien porte-avions américain (le 7 octobre 2021 par Newsnpr) Le commandement des systèmes navals américains (NAVSEA) a déclaré qu'il avait accepté de vendre les porte-avions USS Kitty Hawk et USS John F. Kennedy à la société International Shipping and Logistics (ISL), basée à Brownsville, au Texas. (…) https://www.newsnpr.org/surprised-with-the-price-of-the-old-us-aircraft-carrier/ ça pose quand-même des questions: - l’export de ce genre de matos doit (j’imagine) être soumis à l’assentiment des autorités US. - si assentiment, j’imagine comme condition l’achat de zincs US - itar free?
  16. DUBAI (Reuters) - Téhéran a jugé lundi qu'un compromis visant à remettre sur les rails l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien pourrait être conclu "dans les plus brefs délais" si Washington accepte ses ultimes demandes, et critiqué "l'interférence" de dernière minute de la Russie dans les discussions, jugeant ses revendications "non constructives". Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Saïd Khatibzadeh a fait état d'avancées "significatives" sur la question d'un échange de prisonniers entre l'Iran et les Etats-Unis lors des négociations indirectes menées à Vienne et estimé que l'annonce d'un accord sur les autres points ne dépendait plus que du "bon sens" de Washington. Des responsables iraniens cités par l'agence semi-officielle Tasnim s'étaient un peu plus tôt montrés très critiques envers la menace brandie samedi par la Russie de bloquer la relance de l'accord de 2015 si elle n'obtient pas des Etats-Unis une garantie écrite que ses échanges commerciaux avec l'Iran ne seront pas affectés par la guerre en Ukraine. Selon Tasnim, qui n'identifie pas les responsables qu'elle cite, l'"interférence" russe vise exclusivement à servir les intérêts de Moscou. La Russie, écrit agence, cherche à retarder le retour de l'Iran sur le marché pétrolier et ainsi à alimenter la flambée des cours du brut qui bénéficie à sa propre économie soumise à de lourdes sanctions. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a formulé cette exigence samedi alors qu'un nouvel accord sur le nucléaire iranien semblait imminent après des mois de discussions souvent difficiles entre l'Iran et les Etats-Unis. Un tel accord "pose problème" à la Russie, a-t-il reconnu. "CHANTAGE" Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Shamkhani, a déclaré lundi sur Twitter que les négociateurs étudiaient cette revendication russe et faisaient en sorte d'accélérer la conclusion d'un accord. La reprise des exportations de brut serait à l'inverse un soulagement pour l'économie iranienne, exsangue après des années de sanctions réimposées par l'ancien président américain Donald Trump après sa décision de dénoncer l'accord sur le nucléaire de 2015, de son nom officiel Plan d'action globale commun (PAGC, ou JCPoA en anglais). Elle pourrait aussi soulager les marchés internationaux de l'énergie, soumis à une forte pression inflationniste depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Les Etats-Unis ont aussi jugé les demandes russes "hors sujet", le secrétaire d'Etat Antony Blinken rappelant dimanche que les sanctions imposées à la Russie en raison de la guerre en Ukraine n'avaient rien à voir avec un éventuel accord sur le nucléaire iranien. La France a aussi prévenu qu'un blocage russe relèverait du "chantage" et non de diplomatie. "Nous souhaitons que la Russie prenne bien la mesure de ce qui se joue aujourd'hui, c'est-à-dire le retour de l'Iran au respect de ses obligations au titre de JCPoA. Et vous savez que les diplomates évitent de tout mélanger par principe et tendent à traiter chaque dossier selon ses mérites", a-t-on déclaré de source à l'Elysée. "Parce que sinon, en réalité, il ne s'agit que de chantage et non pas de diplomatie." L'accord signé à Vienne en 2015 par l'Iran, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la Russie et la Chine prévoyait une levée progressive des sanctions économiques imposées à Téhéran en échange de l'arrêt de l'enrichissement de l'uranium qui pourrait permettre à terme à l'Iran de se doter de l'arme atomique. https://www.boursier.com/actualites/reuters/nucleaire-l-iran-juge-un-accord-a-portee-de-main-critique-l-interference-russe-276817.html
  17. Fin février, la base aérienne projetée au Levant a réceptionné un second système Syracuse de type « haut débit tactique ». Il s’agit d’un système satellitaire indispensable pour la conduite des missions au profit de l’opération CHAMMAL. (…) https://www.defense.gouv.fr/operations/monde/grand-levant/chammal/breves/chammal-deploiement-d-un-nouveau-systeme-syracuse-au-levant
  18. Naval Group : des sous-marins et un porte-avions pour l'Egypte ? Michel Cabirol 08 Mars 2022, 16:32 Selon des sources concordantes, l'Égypte est intéressée par des sous-marins Barracuda à propulsion conventionnelle, qui seraient fabriqués par Naval Group. Des sous-marins dont le concept avait été vendu aux Australiens (12 sous-marins de la classe Attack de 4500 tonnes) avant que Canberra ne se tourne sournoisement puis brutalement vers des sous-marins à propulsion nucléaire américains ou britanniques dans le cadre de l'alliance Aukus (Australie, Grande-Bretagne et Etats-Unis). Ces discussions ont été lancées il y a plus de douze mois entre la France et l'Égypte ainsi que Naval Group. En 2011, puis en 2015, l'Égypte a commandé à ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) quatre sous-marins U209, dont le quatrième S44 a été livré en juillet dernier. Les trois autres avaient été livrés entre décembre 2016 et avril 2020. Le pays dirigé par le maréchal Abdel Fattah al-Sissi étudie également l'achat d'un porte-avions d'occasion de préférence, qui serait armé par une vingtaine de Rafale marine. Cette volonté de l'Égypte illustre le réarmement mondial de la plupart des pays de la planète notamment dans le domaine de la marine. Paris, un fournisseur régulier d'armements au Caire Très attentive à la nouvelle politique allemande en matière d'exportation et soumise à l'embargo international sur les armes russes, l'Égypte se tourne naturellement vers la France, qui lui fournit régulièrement des systèmes d'armes de haut niveau (Rafale, porte-hélicoptères, frégate FREMM et corvettes Gowind, satellite...). Au printemps, la France s'était portée caution auprès de plusieurs établissements bancaires français - BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale et CIC - pour un financement de 5,4 milliards (Rafale, satellite, avions MRTT), selon des sources concordantes. Le satellite d'observation sera fourni par Airbus Space, comme l'avait révélé La Tribune en décembre 2020, et les deux MRTT par Airbus. Enfin, Le Caire a récemment acheté quatre GM400, les redoutables radars 3D de défense aérienne à longue portée développés et conçus par Thales, selon nos informations. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/naval-group-des-sous-marins-et-un-porte-avion-pour-l-egypte-905688.html
  19. Bon bin je m’y colle alors : (…) ASTERX 22 vise à former des opérateurs militaires, et à tester et expérimenter des organisations et des processus de commandement et de contrôle. Il permet également de sensibiliser d'autres acteurs, au sein de l'État ou à l'extérieur, aux enjeux de l'espace militaire et de les former à leur fonctionnement. Par exemple, la Direction Générale de l'Armement (DGA) fait partie de l'exercice, et le retour d'expérience de l'exercice permettra de définir les futurs systèmes à acquérir. Pour l'exercice, une population orbitale de 10 000 objets est simulée, et 16 événements couvrant tout le spectre des menaces sont insérés. Un réseau de mission relie tous les outils et acteurs, dont le cyber commandement, le renseignement militaire (DRM, qui s'occupe des satellites d'observation), la direction des communications militaires (DIRISI, qui s'occupe des satellites de communication), le CNES, les opérateurs de confiance et les acteurs étrangers (4 autres nations impliquées plus le Service européen d'action extérieure, qui a traité un incident simulé affectant Galileo). Il s'agit d'une portée plus large que l'année dernière. La cellule d'intégration commerciale, dans laquelle les informations fournies par les opérateurs commerciaux de confiance sont collectées et résumées, a été ajoutée. L'exercice, qui simulait 24 jours en 6 jours réels, a été un succès. 27 délégations étrangères sont venues l'observer, de 25 pays plus l'UE et l'OTAN. L'organisation de commandement et de contrôle envisagée a été validée, les acteurs concernés ont été sensibilisés à un ensemble commun d'outils, de processus et de vocabulaire, de nouveaux concepts tels que la cellule commerciale ont été testés et les partenaires étrangers ont réalisé l'importance des opérations spatiales. (…) https://satelliteobservation.net/2022/03/06/asterx-22-frances-annual-military-space-exercise/
  20. (Ouest-France, 24fév.) Iran. Quels sont les enjeux de l’accord sur le nucléaire qui semble tout proche ? Un nouvel accord sur le contrôle du programme nucléaire de l’Iran est en cours de négociation. Avec à la clé une levée des sanctions américaines. Mais la méfiance est telle que tout peut capoter sur la question des garanties exigées par les deux parties. ——— Cela fait maintenant trois mois que se négocie à Vienne (Autriche) la remise en route de l’accord de 2015 sur le contrôle du programme nucléaire de l’Iran. Sous l’acronyme barbare de JCPOA, il imposait à l’Iran un encadrement strict pendant dix ans grâce à des inspections, en échange de la levée progressive des sanctions économiques imposées avant 2015. Accusant Téhéran de tricher et de développer un programme militaire en secret, Donald Trump a fait sortir les États-Unis du JCPOA en 2018, au grand désappointement de ses partenaires occidentaux. Washington a rétabli ses sanctions, en a rajouté de nouvelles, qui pèsent lourdement sur l’économie de l’Iran. Téhéran a riposté en limitant les inspections, en s’affranchissant des limites imposées et en faisant exploser ses capacités d’enrichissement de l’uranium, se rapprochant un peu plus de l’arme nucléaire. L’arrivée au pouvoir en janvier 2021 de Joe Biden a rebattu les cartes. Son gouvernement estime que la situation actuelle est dangereuse, qu’il vaut mieux retourner à une forme de contrôle, même imparfait, de l’activité nucléaire de l’Iran. Biden avait même lancé l’idée de négocier un nouvel accord, à plus long terme et plus ambitieux, qui encadrerait les essais de missiles iraniens à longue portée. Est-on proche d’un nouvel accord ? Rien ne filtre officiellement du château viennois de Cobourg, où sont enfermés des dizaines de diplomates des pays concernés (Iran, États-Unis, France, Royaume-Uni, Allemagne, Union européenne, Chine, Russie). Mais tout le monde affirme que le succès est à portée de main : que ce soit le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian ou son homologue iranien Hossein Amir-Abdollahian. Un document de vingt pages a fuité, sans doute via les Iraniens. Son contenu ressemble quasiment à l’accord conclu en 2015. En résumé, les États-Unis réintégreraient le dispositif, en levant les sanctions prises en 2018, mais aussi le gel de fonds publics iraniens, tandis que l’Iran accepterait de nouveau de limiter ses activités et de les soumettre à des inspections. Le document détaille le calendrier des mesures réciproques. L’administration Biden a finalement renoncé à son projet d’un accord plus large, englobant les missiles. Trop compliqué et trop incertain car un nouvel accord aurait impliqué un vote du Congrès américain où il n’est pas sûr d’avoir une majorité. Ce n’est pas une obligation en revenant sur ce que Trump avait défait. En parallèle au volet nucléaire, un accord sur un échange de prisonniers aurait aussi été négocié. Au cours des dernières années, dans une sorte de diplomatie des otages, l’Iran a arrêté des dizaines d’étrangers et de binationaux. C’est le cas de la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah ou du touriste Benjamin Brière, arrêté en mai 2020. Pourquoi cela traîne ? Chat perse échaudé craint l’eau froide ! L’Iran a le sentiment, non sans raison, que les États-Unis ont trahi leur parole en 2018. Les Iraniens exigent donc des garantiesqu’un futur président américain ne défasse pas ce que Biden rétablit. Hossein Amir-Abdollahian a ainsi jugé qu’un engagement politique du Congrès américain serait bienvenu. Une hypothèse hautement improbable, compte tenu encore une fois de la très incertaine majorité que l’administration Biden peut espérer sur ce dossier au Congrès. Qui a le plus à gagner, à perdre ? La conclusion d’un accord, doublée de la libération de détenus en Iran, offrirait un succès diplomatique bienvenu au président Biden. Mais clairement, c’est l’Iran qui a le plus à gagner, ou à perdre, en cas d’échec. L’économie iranienne est au plus mal ; les manifestations contre la vie chère se multiplient. Et la dégringolade est clairement liée aux sanctions américaines de 2018, qui visent toutes les sociétés, y compris non américaines, qui commercent avec la République islamique. Leur levée, a fortioridans le contexte d’un pétrole cher, apporterait une bouffée d’oxygène au régime iranien. Élu à l’été 2021, le président iranien Ebrahim Raissi (qui a soutenu en 2015 le JCPOA) a tout à y gagner sur le plan économique. Mais aussi politiquement face aux factions les plus dures du régime. Sauf que dans le régime des mollahs, il ne décide pas seul et certainement pas sans le feu vert du Guide Ali Khamenei. Dans le contexte de la crise en Ukraine, la Russie, voire la Chine, pourraient-elles empêcher l’accord ? C’est peu probable. Le soutien de Moscou et Pékin à l’Iran, dans son bras de fer avec les États-Unis, est ambigu. Car ni la Russie ni la Chine ne sont favorables à ce que Téhéran possède l’arme nucléaire et les missiles capables de la transporter sur de longues distances, jusque sur leurs territoires. https://www.ouest-france.fr/monde/iran/nucleaire-un-accord-avec-l-iran-tout-proche-mais-d8a17758-94c4-11ec-8961-3650f1bc0ebc
  21. https://twitter.com/still_fast/status/1496600826655408128?s=21
  22. dgtlinfra, 22fév. Le consortium SEA-ME-WE 6 lance un câble sous-marin de 19 200 km de long Le consortium SEA-ME-WE 6 (Southeast Asia-Middle East-Western Europe 6) a annoncé le début de la construction d'un système de câble sous-marin de 19 200 km de long, reliant 12 sites dans 11 pays, de Singapour à la France. Plus précisément, le tronc et les branches du câble sous-marin SEA-ME-WE 6 seront reliés à Marseille (France), Port Saïd (Égypte), Ras Ghareb (Égypte), Yanbu (Arabie Saoudite), Djibouti City (Djibouti), Karachi (Pakistan), Mumbai (Inde), Hulhumale (Maldives), Matara (Sri Lanka), Cox's Bazar (Bangladesh), Morib (Malaisie) et Tuas (Singapour). En outre, le SEA-ME-WE 6 envisage trois options d'extension vers Mazara, en Italie, Athènes, en Grèce, et Chennai, en Inde. Dans l'ensemble, les membres du consortium SEA-ME-WE 6 comprennent actuellement 13 entreprises mondiales de télécommunications et de technologie, dont BSCCL (Bangladesh Submarine Cable Company), Bharti Airtel, Dhiraagu, Djibouti Telecom, Mobily (Etihad Etisalat), Orange, Singtel, Sri Lanka Telecom, Telecom Egypt, Telin, TM (Telekom Malaysia) et Transworld Associates (TWA). Le câble SEA-ME-WE 6 sera composé de trois segments et traversera le pays de Singapour à la France : Sous-marin : de Tuas, Singapour, à Ras Ghareb, Égypte. Terrestre : de Ras Ghareb, Egypte à Port Saïd, Egypte Sous-marin : de Port Saïd, Egypte à Marseille, France: Map: ]https://dgtlinfra.com/wp-content/uploads/2022/02/SEA-ME-WE-6-Southeast-Asia-Middle-East-Western-Europe-6-Map.jpg Capacité Le SEA-ME-WE 6 a été conçu pour offrir une vitesse de transmission minimale de 100 térabits par seconde (Tbps) et la possibilité de prendre en charge jusqu'à 24 paires de fibres. Les capacités des paires de fibres de chaque segment de réseau ont été conçues individuellement, ainsi que le nombre de paires de fibres du segment. Ainsi, le SEA-ME-WE 6 offre une capacité de bout en bout de plusieurs térabits. Bharti Airtel a indiqué qu'elle avait acquis une paire de fibres sur le système principal SEA-ME-WE 6. En outre, Bharti Airtel co-construira quatre paires de fibres entre Singapour, Chennai et Mumbai dans le cadre du système de câble. Timing Le système SEA-ME-WE 6 devrait être prêt à fonctionner au premier trimestre 2025. Fournisseur du système SubCom assurera la conception, la fabrication et le déploiement du câble sous-marin SEA-ME-WE 6 dans le cadre de son contrat en vigueur avec le consortium SEA-ME-WE 6. Objectif Le câble sous-marin SEA-ME-WE 6 augmentera la capacité, la vitesse, la redondance et la fiabilité de l'Internet, tout en réduisant la latence, entre l'Asie du Sud-Est, le Moyen-Orient et l'Europe occidentale. Ce câble sous-marin permettra de répondre à la demande croissante de données et offrira l'une des plus faibles latences disponibles sur cette route à forte densité de trafic entre l'Asie et l'Europe. Plus précisément, le câble sous-marin du consortium SEA-ME-WE 6 soutiendra la demande croissante de services 4G et 5G, de haut débit, d'Internet des objets (IoT), d'intelligence artificielle, de réalité augmentée et de réalité virtuelle, de services cloud et de vidéoconférence, dans toute la région. En outre, le système de câble sous-marin fournira un accès direct aux principaux points d'échange Internet (IXP) et aux centres de données de l'Asie du Sud-Est à l'Europe. Contributions et justifications des participants au consortium Le câble sous-marin SEA-ME-WE 6 renforcera le réseau global et réduira le coût total de possession du réseau pour chaque partenaire du consortium. En outre, les participants au câble sous-marin SEA-ME-WE 6, dont Bharti Airtel, Orange et TM (Telekom Malaysia), ont des contributions et des raisons différentes de participer à la construction de cette forme partagée d'infrastructure numérique. Vous trouverez ci-dessous de plus amples informations sur chacun de ces trois participants : Bharti Airtel : responsable de l'atterrissage du câble sous-marin en Inde aux nouvelles stations d'atterrissage du câble à Mumbai et Chennai. En outre, Bharti Airtel intégrera pleinement le système de câble aux centres de données de sa filiale Nxtra, notamment à Mumbai et Chennai. Bharti Airtel participe à hauteur de 20 % à l'investissement global dans le système de câbles. Orange : responsable de l'atterrissage du câble sous-marin à Marseille, en France. TM (Telekom Malaysia) : SEA-ME-WE 6 soutiendra le déploiement des centres de données des hyperscalers ainsi que les exigences futures des réseaux 5G en Malaisie. Plus précisément, le SEA-ME-WE 6 atterrira à la nouvelle station d'atterrissage du câble de TM à Morib, qui se trouve à proximité de Klang Valley et de la plupart des centres de données des entreprises hyperscalaires. (deepL) https://dgtlinfra.com/sea-me-we-6-consortium-subsea-cable/
  23. En VF: https://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/fr_a4_indopacifique_022022_dcp_v1-10-web_cle017d22.pdf Section 3.1 «Partenariats stratégiques», l’Australie n’y est plus, en effet.
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