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Armée de l'air indonésienne
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Asie / Océanie
AsiaTime, 18fév. L'Indonésie a l'embarras du choix alors qu'elle réfléchit à l'accord F-15 La commande par l'Indonésie de 42 avions de combat Rafale, une transaction de 8,1 milliards de dollars confirmée le 10 février par le ministère français de la défense, a fait de Jakarta le deuxième plus gros client de la France en Asie du Sud-Est après Singapour. Cet achat important a également mis en évidence la volonté de Paris de renforcer ses liens dans la région indo-pacifique. Après l'effondrement de son accord sur les sous-marins avec l'Australie et la formation de l'alliance trilatérale AUKUS, les observateurs estiment que la France s'est projetée avec plus de force en tant que puissance mondiale indépendante, une position qui a complété le désir de Jakarta de maintenir son indépendance stratégique alors qu'elle cherche à moderniser son armée. Quelques heures après l'annonce de l'accord avec la France, l'Agence américaine de coopération pour la défense et la sécurité a déclaré qu'elle approuverait la demande de l'Indonésie d'acheter des avions F-15. Mais le correspondant principal d'Asia Times pour les questions de sécurité, Gabriel Honrada, qui a couvert l'accord sur les avions de combat Rafale, n'est pas sûr que la vente des F-15 ait lieu. Il explique pourquoi dans les questions-réponses de cette semaine. Q/ Comment l'approche française des relations indo-pacifiques a-t-elle changé après l'établissement de l'alliance trilatérale AUKUS et quelle place occupe désormais l'Indonésie dans le calcul stratégique de Paris ? R/ La France ne veut pas être laissée pour compte en tant que puissance mondiale établie après la création de l'AUKUS. Elle est la seule puissance européenne à avoir des intérêts établis dans le Pacifique, la Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna et la Polynésie française étant ses territoires dans la région, et ses intérêts étant axés sur la souveraineté, les valeurs et le statut diplomatique. Comme la France tient à son autonomie stratégique, elle tente de construire un réseau de partenaires de défense indépendants des États-Unis en s'engageant auprès de pays partageant les mêmes idées, comme l'Indonésie. La décision de l'Indonésie d'acheter des avions à réaction Rafale à la France constitue un point focal tangible de ce partenariat en matière de défense. La France et l'Indonésie craignent toutes deux d'être entraînées par les États-Unis dans une confrontation agressive contre la Chine, compte tenu de leurs partenariats stratégiques avec cette dernière, et elles craignent d'être réduites au rang de dépendants subordonnés des États-Unis. Q/ L'accord de la France avec l'Indonésie concernant l'avion de combat Rafale pourrait-il inciter les États-Unis à rendre leur proposition d'achat de F-15, plus onéreuse, plus attrayante pour Jakarta, qui émerge toujours d'une récession due à une pandémie ? R/ L'offre américaine d'avions de combat F-15 à l'Indonésie pourrait être considérée comme un moyen de renforcer les relations entre les États-Unis et l'Indonésie dans le domaine de la défense, compte tenu du rôle de leader de facto de l'Indonésie en Asie du Sud-Est et au sein de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE), et de son timing impeccable juste après la décision de l'Indonésie d'acheter des avions Rafale à la France. Toutefois, l'Indonésie pourrait se méfier de l'acquisition de ces jets auprès des États-Unis, car ces derniers ont imposé un embargo sur les armes à l'Indonésie en 1999 en raison de violations présumées des droits de l'homme en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ce qui a rendu sa flotte de F-16 inopérante. Il est clair que l'Indonésie ne veut pas qu'un tel incident se reproduise, et c'est peut-être la principale raison pour laquelle elle s'en tient à la France pour ses besoins en avions de combat. Le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, doit se rendre en Indonésie en mars. Je pense que cela fait partie des efforts de l'administration Biden pour rassurer les partenaires et alliés des États-Unis après l'approche abrasive de l'administration Trump et le désastreux retrait américain d'Afghanistan. Cependant, je m'attends à des réassurances plus diplomatiques et politiques qu'à quelque chose de concret, éventuellement sous la forme d'exercices militaires conjoints, qui visent à façonner la perception qu'ont les Asiatiques du Sud-Est des États-Unis en tant que partenaire fiable et engagé, comme une forme d'assurance contre la Chine. Q/ L'Indonésie est engagée dans un programme de modernisation militaire stimulé par l'affirmation de la Chine en mer de Chine méridionale. La nation archipélagique souhaite construire une flotte navale moderne et acquérir des avions pour soutenir cette flotte. Jakarta se tournera-t-elle également vers la France pour acquérir des sous-marins et des navires de guerre ? R/ L'Indonésie ayant déjà conclu un accord de transfert de technologie avec la Corée du Sud pour ses sous-marins de type 209, je doute qu'elle opte pour la classe Scorpène de la France. Le fait d'avoir plusieurs fournisseurs d'équipements militaires pose des problèmes potentiels d'interopérabilité et nécessite de multiples programmes de formation et de maintenance qui peuvent accroître la complexité et les coûts. Par ailleurs, la Malaisie exploite la classe Scorpène et a un différend territorial maritime avec l'Indonésie au sujet d'Ambalat, dans la mer des Célèbes, qui recèlerait d'importantes réserves de pétrole. L'Indonésie et la Malaisie ont eu des affrontements navals dans cette zone contestée. Si l'Indonésie choisit d'acquérir des navires Scorpène auprès de la France, la Malaisie aura une connaissance directe des capacités et des limites de ce type de navire. (deepL) https://mailchi.mp/c6889955fcbe/indonesia-spoiled-for-choice-as-it-mulls-f-15-deal?e=ea24d5ae72 -
Indian Defence Review, 18fév. Après le MRO, Dassault prévoit de fabriquer des Rafale CKD [assemblage] dans son usine DRAL en Inde. L'entreprise française Dassault achèvera la mise en place de son centre d'entretien pour les avions de combat Rafale dans ses prochaines installations au sein de Dassault Reliance Aerospace Limited (DRAL) dans la ZES de Mihan à Nagpur d'ici fin 2022 ou début 2023. La nouvelle installation sera destinée à l'armée de l'air indienne et aux clients d'Asie du Sud dans un avenir proche, mais les bases sont en cours de préparation et pourraient conduire à l'assemblage de jets Rafale en Inde pour répondre aux demandes d'exportation, alors que le carnet de commandes s'accumule après les récentes commandes des EAU et de l'Indonésie. Reliance Infrastructure est l'actionnaire majoritaire de la JV 51:49 de DRAL, mais Dassault prévoit d'obtenir une participation de 100 % dans DRAL avant de pouvoir commencer à assembler des jets Rafale en Inde. DRAL sera en mesure d'assembler deux jets Rafale par mois et 24 par an, ce qui correspondra à la capacité de production actuelle de la France. La plupart des jets seront livrés sous forme de CKD (Completely Knocked Down) et seront assemblés en Inde. Dassault s'approvisionne déjà en Inde pour les portes de moteur et les pylônes du Rafale dans le cadre de sa chaîne d'approvisionnement globale pour ses clients mondiaux et d'autres composants seront également fabriqués en Inde. Dassault a déjà proposé d'assembler le deuxième lot de Rafale, si l'Inde le commande, dans l'usine de DRAL et est également prêt à répondre à l'appel d'offres du MRFA pour 114 jets, ce qui implique un transfert de technologie (ToT) plus approfondi et un approvisionnement local plus important. Alors que l'assemblage du Rafale en Inde est toujours à l'étude, la société française Dassault a récemment conclu de nombreux accords pour la fourniture de jets Rafale avec de nombreux pays, et l'installation DRAL en Inde jouera un rôle crucial dans le cadre de sa chaîne d'approvisionnement mondiale et plus tard également dans la mise à niveau et le service de ces jets. (deepl) https://idrw.org/after-mro-dassault-plans-ckd-rafale-from-its-dral-plant-in-india/ (merci au posteur originel)
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Spatial militaire France et Europe (actualités)
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Militarisation de l'espace
Comment dire… être à l’équateur anule la rotondité terrestre ? Je me demandais aussi le champ angulaire couvert par le graves… Les capteurs sont sur “rotules”? -
Spatial militaire France et Europe (actualités)
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Militarisation de l'espace
oué, mieux. Ça va dépendre aussi de la localisation desdits radars. À cette question, tu as la réponse toi? -
Spatial militaire France et Europe (actualités)
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Militarisation de l'espace
Hello, je ne sais pas répondre à ta question ( pas sûr de la comprendre non plus Outre ce qu’en dit YG-B (au conditionnel en ce qui concerne un déploiement en ZEE) dans le A&C que j’ai épluché, voici ce que j’ai trouvé dans un lien fourni par @hadriel: Graves-ng: «un radar de nouvelle génération dans la bande HF, capable de suivre les cubesats et d'avoir une portée de 2000 km. Le système comporterait un émetteur ressemblant à une version réduite de l'émetteur Graves et un récepteur entièrement nouveau situé à quelques kilomètres de l'émetteur. Graves est dans la bande VHF, ne peut pas détecter les petits satellites, a une portée de 1000 km et a un récepteur situé à 400 km de l'émetteur.» https://satelliteobservation.net/2019/06/20/space-situational-awareness-news-from-the-paris-airshow/ (hé oui, 2019… ) -
Je crois que ça doit bien faire 15 jours que la campagne d’essais est terminée
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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
L’Obs (10fév.) Jean-Baptiste Naudet La main de Poutine en Algérie et au Mali Un axe Moscou-Alger-Bamako s’est formé pour bouter la France hors de son pré carré africain. A la manœuvre, la société privée de mercenaires russes Wagner, faux-nez du Kremlin Loin du brûlant Mali infesté de djihadistes, à des milliers de kilomètres des sables et des rocailles incandescentes du Sahara et de la savane aride du Sahel, commencent, en ce mois d’octobre 2021, d’inédites et étranges manœuvres militaires dans les froides montagnes du Caucase. Pour la première fois, appuyés de blindés, de drones et de chasseurs bombardiers, près d’une centaine d’hommes de l’Armée nationale populaire algérienne et autant de fusiliers des forces russes s’entraînent ensemble en Ossétie du Nord, forteresse du Kremlin dans le Caucase du Nord. Ce premier exercice entre soldats de ces deux pays, amis depuis la guerre d’indépendance algérienne, vise à préparer les deux armées à combattre de concert des groupes terroristes. Comme ceux qui gangrènent le Mali, voisin de l’Algérie, où d’officieux soldats russes, les mercenaires de la société privée Wagner, sont déjà à l’œuvre ? Cette grande première est-elle le cauchemar de Paris ? L’émergence d’un axe « anticolonial » Moscou-Alger-Bamako, visant à bouter la France hors de son pré carré sud-saharien ? Le fait est que la Russie, l’Algérie et le Mali, alliés historiques du « camp socialiste » contre « l’impérialisme occidental », n’en finissent pas de se rapprocher et de chercher à déstabiliser la présence française. Le trio franchit allègrement toutes les lignes rouges tracées par Paris. Certains proclament même la mort prochaine d’une Françafrique déjà à l’agonie. Suivie de l’émergence d’une « Russafrique », en coopération avec la boulimique « Chinafrique ». Le point de rupture, c’est-à-dire le retrait de l’armée française du Mali, semble approcher. Guerre des sables. Rien ne semble cependant encore joué. L’Algérie a qualifié de « manipulation grossière et malveillante » les informations selon lesquelles elle financerait le déploiement au Mali des mercenaires russes du sulfureux groupe Wagner, propriété d’un proche de Vladimir Poutine. Après sa fermeture aux avions français, l’ouverture de l’espace aérien algérien aux appareils russes n’est pas confirmée. Pourtant, plusieurs capitales d’Afrique de l’Ouest accusent ostensiblement Alger d’avoir offert son ciel tout au long du mois de décembre aux Tupolev de l’armée russe, transportant vers Bamako, depuis la base militaire russe de Lattaquié, en Syrie, hommes et équipements des « privés » de Wagner. L’Algérie n’a pas condamné le déploiement de ces mercenaires au Mali. Et n’applique pas contre une junte malienne qui s’accroche au pouvoir les sanctions prônées par la France – mais bloquées à l’ONU par Moscou et Pékin. Au contraire, elle montre son soutien à un régime jugé « illégitime » par Paris en lui envoyant de l’aide. Même si le président Abdelmadjid Tebboune a assuré que « la solution au Mali sera à 90 % algérienne », à Alger, la façon de sortir de la crise ne semble pas encore avoir été tranchée. D’un côté, une armée algérienne très prorusse ; de l’autre, des cadres du renseignement qui ont coopéré avec Paris dans la lutte contre l’islamisme et seraient réticents à s’embarquer avec Moscou dans une aventure malienne. L’Algérie préfère de loin une « solution politique » : la relance des accords intermaliens conclus sous son égide en 2015. Elle veut appliquer au Mali la stratégie de réconciliation utilisée, avec succès, pour mettre fin à la violence terroriste islamiste sur son territoire. Cette prudente méthode de la carotte politique n’exclut pas, bien au contraire, de brandir un gros bâton militaire. Les déclarations se multiplient à Alger sur une intervention de l’armée algérienne au Mali, qui n’est « pas souhaitée » mais « pas exclue » non plus, « si nécessaire ». Mais il semble que ce sera avec l’aide de Moscou, et non de Paris, qu’Alger va tenter de rétablir la sécurité à ses frontières du sud du Sahara (1 300 kilomètres avec le Mali, 1 000 avec le Niger). Nouveau chef d’état-major d’une puissante armée algérienne qui a toujours détenu le véritable pouvoir depuis l’indépendance, le général Saïd Chengriha est très russophile. Il a été formé dans les années 1970 à l’académie militaire Vorochilov (ex-Frounze) de Moscou. Formant ses cadres, la Russie fournit aussi près de 70 % des armes de l’armée algérienne. Celle-ci a toujours vu d’un mauvais œil la présence de troupes de son ancien colonisateur à ses frontières. Ce que le ministre algérien de la Communication a reconnu publique-ment, déclarant que son pays « ne bénissait pas la présence » de l’armée française dans le nord du Mali. Après l’annonce de la réduction des forces françaises au Mali – souvent interprétée comme une retraite en bon ordre –, les grandes manœuvres ont commencé. Le général Chengriha a alors cherché des options pour combler ce vide, contrer la menace à ses frontières sud. Début juin 2021, il se rendait à Paris lors d’une mission secrète révélée par « Jeune Afrique ». Ce voyage semble ne pas lui avoir donné satisfaction. Quelques jours plus tard, l’homme fort algérien recevait une délégation militaire russe. Peu après, fin juin, il se rendait à Moscou pour rencontrer le ministre russe de la Défense. Le vieux conflit avec le Maroc sur le Sahara occidental, qui vient de se rallumer, a également pu accélérer le rapprochement avec le Kremlin. Cette guerre des sables a rouvert les fractures de la guerre froide : Moscou soutient l’Algérie et le Front Polisario. Tandis que Washington (et Israël) est ouvertement dans le camp du Maroc. La France, elle, est accusée d’être du côté de ces « colonialistes ». L’affaire s’envenime, un conflit entre l’Algérie et le Maroc n’est plus totalement exclu. C’est dans ce contexte qu’Alger aurait conclu un accord secret avec Moscou, non seulement sur le Mali, mais aussi sur le Sahara occidental, selon la lettre confidentielle « Maghreb Intelligence » : Wagner entraînerait une force d’élite du Polisario afin de mener des opérations contre les Marocains. Rupture inédite Le penchant stratégique algérien en faveur de la Russie semble s’accentuer. Ce retournement, qui serait vécu comme une trahison par Emmanuel Macron, expliquerait notamment sa violente sortie, fin septembre, contre « le système politico-militaire » algérien. Une diatribe de rupture inédite, assortie d’une douloureuse réduction des visas. Le président français avait alors dénoncé une « histoire officielle » algérienne, « totalement réécrite et qui ne s’appuie pas sur des vérités » mais sur « un discours qui repose sur une haine de la France ». Puis Emmanuel Macron s’en était même pris à l’identité algérienne, demandant « s’il y avait une nation algérienne avant la colonisation française ». Pour le président français, la déception a sans doute été grande. Il semble qu’il avait beaucoup misé sur une normalisation, un reset avec la Russie, mais surtout avec l’Algérie. Avec sans doute l’espoir de s’extraire du bourbier malien. Après avoir qualifié de « crime contre l’humanité » la colonisation française en Algérie, le chef de l’Etat avait multiplié les gestes mémoriels pour tenter d’effacer en Algérie les rancœurs héritées du passé colonial. En annonçant début juin la fin de l’opération Barkhane, Emmanuel Macron comptait sans doute sur le « réengagement algérien » dans les affaires maliennes dont il s’était à l’avance félicité. A en croire « Algeria Politics & Security », publication des consultants britanniques en risques internationaux Menas Associates, Paris pré- parait même des plans pour le déploiement des forces algériennes au Mali, peut-être dans le cadre de l’ONU. A Bamako, on se frotte les mains des déboires de Paris. On ne jure plus que par Moscou − dont les services mènent au Mali une guerre hybride, multipliant les opérations de désinformation pour discréditer la France. Fermement condamnée par l’Elysée, la prise de pouvoir par les militaires a aussi des allures d’opération spéciale des services secrets de Moscou, où près de 80 % des cadres de l’armée malienne sont instruits. Les deux colonels maîtres d’œuvre du premier coup d’Etat en 2020 sortaient tout juste de formation en Russie lorsqu’ils ont mené le putsch. L’un d’eux, devenu le principal artisan du rapprochement avec Moscou, le colonel Sadio Camara, est ministre de la Défense... Nommé par les militaires, le Premier ministre civil du gouvernement malien, Choguel Maïga, est un ingénieur en télécommunication lui aussi formé à Moscou. C’est lui qui avait mis le feu aux poudres entre Paris et Bamako en déclarant, en septembre 2021 devant l’Assemblée générale de l’ONU, que la France était coupable d’« abandon en plein vol » du Mali, fustigeant le redéploiement de l’opération française Barkhane et justifiant ainsi l’appel à « d’autres partenaires ». Cependant, le Mali dément toujours, très officielle- ment, tout contrat avec la société de mercenaires russes Wagner. Tout en se réservant le droit, en tant que pays souverain, de s’associer avec qui lui plaît. Tout aussi officiellement, la Russie n’a rien à voir avec Wagner. Les sociétés militaires privées étant interdites en Russie, le siège de Wagner se trouve en Argentine. Propriété d’Evgueni Prigojine − surnommé le « cuisinier de Poutine » car l’une de ses sociétés ravitaille les cantines du Kremlin −, Wagner est dirigée par Dmitri Outkine, un ancien lieutenant-colonel des services secrets de l’armée (GRU). Admirateur du IIIe Reich et du compositeur allemand Richard Wagner, il a été reçu au Kremlin et décoré par Vladimir Poutine en 2016, après les « exploits » de Wagner lors des opérations spéciales russes en Ukraine et en Syrie. Au Mali, les hommes de Wagner restent invisibles. Ils seraient pourtant entre 200 et 1 000, selon les sources. Les satellites ont détecté la construction de nouveaux camps militaires. Et Prigojine, un ancien voyou de Saint-Pétersbourg – comme Vladimir Poutine –, s’est dévoilé après le récent putsch militaire au Burkina Faso, voisin du Mali, lors duquel des drapeaux russes sont apparus dans la foule, comme à Bamako. Il a laissé éclater sa joie sur VKontakte, le réseau social russe, saluant « un nouveau mouvement de libération » en Afrique, une « nouvelle ère de décolonisation ». C’est son ami Vladimir Poutine, le champion du néo-impérialisme russe, qui le premier avait entonné le refrain bien connu à Moscou de la « lutte contre le colonialisme ». Amplifié par la propagande, ce chant révolutionnaire résonne toujours dans les cœurs africains, surtout auprès de la jeunesse, sur fond de romantisme guévariste, d’échecs français et d’affairisme, dont l’oligarque Vincent Bolloré, qui a dû reconnaître des actes de corruption en Afrique, fournit un bon exemple. Pari risqué Officiellement, donc, il n’y a pas de mercenaires russes au Mali. En revanche, chacun le souligne, sur la base d’un accord de juin 2019, Moscou et Bamako mènent une « fructueuse coopération militaire », notamment dans la « lutte contre le terrorisme ». La Russie, qui a déjà fait don au Mali de deux hélicoptères d’attaque MI-35 en 2017, espère lui vendre d’autres appareils ainsi que diverses armes. Moscou fournit aussi une assistance technique. Les militaires russes présents au Mali ne seraient donc que de très officiels « conseillers » ou « formateurs », non des combattants ou des mercenaires. Le Kremlin semble prendre l’affaire assez au sérieux. En juin 2019, Vladimir Poutine a nommé ambassadeur au Mali un diplomate de haut vol, Igor Gromyko. Ce dernier n’est autre que le petit-fils de celui qui fut le monstre froid de la diplomatie soviétique pendant vingt-huit ans, Andreï Gromyko (« Un glaçon avec un bâton dans le c... » disait Coluche). Pour donner le ton, Igor Gromyko a été le premier à être reçu par la junte et il accueille à son tour la société civile malienne, où il compte quelques agents. Déjà, le chef de l’Etat malien, le colonel Assimi Goïta, revendique des victoires militaires sur les islamistes grâce aux nouveaux accords de coopération avec la Russie. Cependant, les observateurs militaires doutent que Wagner, qui a subi de graves échecs au Mozambique et en Libye et n’arrive pas à tenir le terrain en Centrafrique, puisse venir à bout d’une rébellion islamiste qui ne cesse de s’étendre. La junte malienne se jette-t-elle dans une fuite en avant, populiste et désespérée, vers une tragique impasse, comme le répètent les autorités françaises ? Ou bien bluffe-t- elle afin de faire monter les enchères entre ses partenaires ? L’isolement du Mali est-il tel qu’aujourd’hui « il n’a que Wagner pour seul partenaire », comme l’affirme Jean-Yves Le Drian, le chef de la diplomatie française ? On peut en douter à en juger par le soutien marqué de Moscou et, plus discret, d’Alger. Tout se passe comme si, pendant que dans les chancelleries se trament de nouvelles et sérieuses alliances, les « affreux » de l’armée fantôme de Wagner amusaient la galerie et préparaient le terrain. Se détourner de la France pour se jeter dans les accueillants mais dangereux bras de l’ancien lieutenant-colonel du KGB Vladimir Poutine est sans doute un pari risqué pour Bamako. Le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a répondu à ce dilemme : « Si les Maliens veulent que le diable soit là, eh bien le diable sera là. » https://www.nouvelobs.com/monde/20220209.OBS54254/les-mercenaires-du-groupe-wagner-ce-faux-nez-de-la-russie-a-la-manoeuvre-en-algerie-et-au-mali.html#modal-msg (paywall) -
Chine - Inde : Relations bilatérales
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de leclercs dans Politique etrangère / Relations internationales
IndianExpress (14fév.) [quotidien, multilingue] Le pragmatisme, et non le chauvinisme, aidera l'Inde à traiter avec la Chine. L'Inde doit se départir de son optimisme naïf et mettre un terme à l'hémorragie secrète mais constante du territoire indien par la Chine. Par Arun Prakash & Ashok Hukku [cf. en bas] Bien avant de déclencher imprudemment la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne avait fourni suffisamment de preuves de ses intentions hégémoniques et de son mépris pour les conventions internationales. En septembre 1938, le Premier ministre britannique Neville Chamberlain annonçait au retour de la conférence de Munich avec Hitler : "Je crois que c'est la paix pour notre temps." Sa crédulité se révèle un an plus tard lorsque Hitler, ordonnant l'invasion de la Pologne, fait remarquer : "Nos ennemis sont des petits vers. Je les ai vus à Munich." Le "moment de Munich" de l'Inde est arrivé en 1962 avec la mauvaise interprétation flagrante des intentions de la Chine par une direction politique naïve, ce qui a conduit à une défaite militaire humiliante dans la guerre sino-indienne. Le 20 octobre 1962, la 7e brigade d'infanterie indienne a été débordée par la 11e division de l'Armée populaire de libération à Namka Chu. Les soldats indiens se sont battus vaillamment, souvent jusqu'au dernier homme et à la dernière balle, mais en vain. Des actions similaires ont eu lieu ailleurs dans la NEFA (aujourd'hui Arunachal) et au Ladakh. La déroute a duré jusqu'au 20 novembre, date à laquelle les Chinois ont déclaré un cessez-le-feu unilatéral et se sont retirés à 20 km derrière la ligne de contrôle effectif (LAC). Le PM Zhou Enlai avait décrit la LAC en 1959 comme correspondant à "la ligne dite McMahon à l'est, et la ligne jusqu'à laquelle chaque partie exerce un contrôle effectif à l'ouest". [Han! Comment dit-on en Mandarin: «Ce qui est à moi est à moi; ce qui est à toi est négociable»?] L'Inde n'était pas d'accord avec cette définition, mais son incapacité à contester diplomatiquement et à défendre militairement cette ligne a permis à la Chine d'obtenir le contrôle physique de 38 000 km2 du plateau de l'Aksai Chin en 1962. Par la suite, la Chine a revendiqué 84 000 km² de l'Arunachal Pradesh comme faisant partie du "Tibet du Sud". Il n'existe probablement aucun précédent où deux belligérants, après avoir mené une "guerre frontalière", ont laissé leur frontière contestée indéterminée et non marquée pendant 60 longues années. Les politiciens et les diplomates indiens étaient satisfaits d'avoir dissocié la question de la frontière du reste de la relation sino-indienne et se réjouissaient de voir le commerce bilatéral - bien qu'équilibré de manière défavorable - dépasser la barre des 100 milliards de dollars. Mais pour un profane, il est apparu qu'en négligeant de poursuivre une démarcation négociée de la LAC, et en faisant passer les incursions territoriales répétées pour des "différences de perception", notre élite de la sécurité a fait le jeu de la Chine. La position du gouvernement selon laquelle "aucun territoire indien n'a été occupé par la Chine", vue à la lumière de l'affrontement sanglant de mai 2020 à Galwan et de l'impasse militaire sino-indienne de 22 mois, a déconcerté les citoyens et suscité de nombreuses inquiétudes. Au Ladakh, si les Chinois n'ont effectivement pas empiété sur notre territoire, pourquoi nos troupes ne peuvent-elles pas accéder aux "points de patrouille" précédemment établis et quels sont exactement les "points de friction" fréquemment mentionnés dans les communiqués ? Dans l'Arunachal, les enclaves chinoises fraîchement construites et les villes qu'elles ont rebaptisées sont-elles situées en territoire indien ? Enfin, quel a été le résultat des 22 réunions des "représentants spéciaux" et pourquoi les commandants militaires n'ont-ils pas réussi à obtenir le "désengagement", sans parler de la "désescalade", lors de 14 réunions ? Ces énigmes indiquent que, depuis l'optimisme désespéré de Jawaharlal Nehru, résumé dans la rengaine "Hindi-Chini bhai-bhai" [“L’Inde et la Chine sont frères”], jusqu'à l'engagement soutenu du Premier ministre Modi auprès de Xi Jinping, Pékin a sournoisement réussi à camoufler la véritable motivation de ses actions ainsi que ses intentions à long terme vis-à-vis de l'Inde. New Delhi, pour sa part, n'a pas réussi à élaborer une stratégie pour contrer les desseins de la Chine, ni même à publier un livre blanc pour expliquer les dimensions de ce défi au Parlement et au public. La Chine ayant amplement démontré son penchant pour le "saucissonnage" de territoires [le “salami-slicing”], ainsi que son mépris pour le droit international, l'Inde n'a guère de place pour la complaisance ou pour espérer en vain que les "problèmes hérités" se résoudront d'eux-mêmes avec le temps. Il est donc essentiel de déconstruire la mascarade élaborée par la Chine et de mettre un terme à l'hémorragie secrète mais constante du territoire indien. Si le chauvinisme a sa place en politique, nous devons être suffisamment réalistes pour comprendre que ni la conquête ni la reconquête de territoires ne sont possibles dans une Asie du Sud nucléarisée. Le Parlement et le gouvernement indiens devraient désormais accorder la plus grande priorité à l'établissement de frontières internationales stables, viables et pacifiques tout autour du pays. Ce n'est qu'alors que l'Inde pourra se concentrer sur la construction de la nation et le développement socio-économique sans interruption. Quelques options pragmatiques s'offrent à nous pour résoudre l'imbroglio sino-indien. Premièrement, l'Inde pourrait exhumer et relancer l'offre qu'aurait faite le Premier ministre Zhou en 1960. Cherchant une profondeur stratégique pour la route 219 qui relie le Xinjiang au Tibet à travers l'Aksai Chin, Zhou avait suggéré de négocier une "contrepartie" dans laquelle la Chine reconnaîtrait la ligne McMahon en échange de certains ajustements de l'Inde à l'ouest. Cela nécessiterait une audace politique et une habileté diplomatique considérables. Une deuxième option consisterait pour l'Inde à exercer une pression soutenue sur la Chine sur les fronts diplomatique, commercial et psychologique et à attendre des résultats. Dans le même temps, les forces indiennes doivent rester prêtes à mener une action directe rapide, en s'emparant de territoires inoccupés et en les conservant comme monnaie d'échange. La prise surprise de hauteurs tactiques dans la chaîne de montagnes de Kailash par nos forces spéciales a exercé une forte pression psychologique sur Pékin et doit servir de modèle. Bien que des escarmouches et des confrontations physiques puissent avoir lieu, il est considéré comme très improbable - pour plusieurs raisons - que la Chine affronte l'Inde dans un conflit majeur ou même limité. Une troisième option réside dans le domaine maritime, où des opportunités existent, tant pour l'équilibrage du pouvoir via des partenariats que pour une action navale directe. L'économie et l'industrie chinoises dépendent dans une large mesure d'un commerce maritime ininterrompu et de l'énergie. Ainsi, les voies maritimes chinoises de l'océan Indien constituent une "veine jugulaire" que l'Inde pourrait menacer par le biais d'une guerre commerciale. Dans ce contexte, les îles Andaman et Nicobar, convenablement fortifiées et militarisées, pourraient devenir des bastions maritimes, dominant le détroit de Malacca. Des avantages stratégiques bien plus importants pourraient être obtenus si l'Inde mettait fin à sa timidité politique et offrait Port Blair comme "point d'eau" logistique à certaines marines amies. La dernière option [qui n’en n’est pas une] consisterait évidemment à maintenir le statu quo - avec 50 000 à 60 000 soldats déployés à haute altitude - et à s'engager dans des discussions militaires/diplomatiques soutenues en espérant des résultats utiles - avec une menace chinoise imprévisible suspendue au-dessus de nos têtes comme une épée de Damoclès. Prakash est un ancien chef de la marine indienne [et collaborateur régulier de l’Indian Defence Review] et Hukku était un général de division dans l'armée indienne. https://indianexpress.com/article/opinion/columns/pragmatism-not-jingoism-will-help-india-deal-with-china-7771319/ -
P75I… (ET, 15fev.) La Russie déclare qu'elle ne participera pas au projet de nouveau sous-marin de la marine indienne et propose une classe kilo améliorée. La Russie a déclaré qu'elle ne participerait pas au projet d'acquisition de nouveaux sous-marins par la marine indienne, confirmant que le gouvernement indien a été officiellement informé de cette décision. Le projet d'acquisition de six nouveaux sous-marins dans le cadre du projet 75I, d'un montant de 43 000 millions de roupies, a également connu des retards au début du processus, les autres concurrents étrangers et les partenaires indiens demandant un délai supplémentaire pour formuler leurs propositions. La Russie a proposé à l'Inde des sous-marins de classe Kilo modernisés - le type qui constitue l'essentiel de la flotte conventionnelle actuelle - mais a décidé de se retirer du concours en invoquant des raisons techniques. "La partie russe a précédemment confirmé son intérêt pour une participation à ce programme et a suggéré une plateforme basée sur le design du sous-marin Amur-1650 du projet 677E. Cependant, après avoir reçu et étudié la demande de propositions et finalisé les termes et conditions de l'appel d'offres, la partie russe a décidé de ne pas participer à l'appel d'offres pour des raisons techniques", a déclaré un porte-parole de Rosoboronexport à ET. Comme indiqué précédemment, la partie allemande a elle aussi écrit au gouvernement en invoquant son incapacité à participer au concours pour des raisons techniques, notamment des clauses de responsabilité et une allocation budgétaire inadéquate. La partie allemande, cependant, a maintenant indiqué qu'elle peut participer si des changements sont apportés aux exigences de l'appel d'offres. La Corée du Sud, un autre prétendant, aurait également des inquiétudes quant au transfert de technologie. Soulignant le long héritage des sous-marins d'origine russe dans la flotte navale indienne, le porte-parole de Rosoboronexport a déclaré que des offres ont été faites pour fournir des sous-marins de classe Kilo modernisés. "Pour renforcer la flotte de sous-marins indiens, la partie russe a proposé de fournir de nouveaux sous-marins diesel-électriques du projet 636, qui a fait ses preuves, et de fournir des sous-marins du projet 877 après leur retrait du service de la marine russe et leur modernisation", a déclaré le porte-parole. L'ambitieux projet de la marine indienne de construire six sous-marins en Inde dans le cadre du modèle de partenariat stratégique a connu des turbulences à ses débuts, la condition d'une propulsion indépendante à air (AIP) fonctionnelle énoncée dans les documents techniques excluant la plupart des collaborateurs étrangers du projet, ce qui a suscité de vives protestations. https://m.economictimes.com/news/defence/russia-says-it-wont-bid-for-indian-navys-new-submarine-plan-offers-upgraded-kilo-class/articleshow/89551419.cms
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
J’ai trouvé ça très bien: https://lerubicon.org/publication/un-desir-de-grande-Russie/ C’est un peu long pour êtte cité in extenso, aussitôt j’ai sélectionné un extrait (oui, c’est arbitraire): (…) S’il fallait élaborer un scénario d’intervention militaire russe en Ukraine, il s’articulerait autour de la mer d’Azov. Du fait de sa position géographique, une action armée y serait moins risquée que dans la région de Kharkiv où des combats de guerre urbaine pourraient vite survenir. Immédiats seraient les gains stratégiques et économiques : une telle opération permettrait de relier par la terre la région de Rostov-sur-le-Don à la Crimée en intégrant, le cas échéant, les territoires séparatistes du Donbass ; elle transformerait la mer d’Azov en lac intérieur, facilitant tant la défense de la Crimée et du détroit de Kertch que l’exportation des minerais du Donbass depuis le port de Marioupol. Enfin, la prise du canal de Crimée du Nord relié au fleuve Dniepr résoudrait le problème aigu de l’approvisionnement en eau de la péninsule. Cette conquête aurait aussi une portée symbolique : n’est-ce pas dans cette zone longtemps disputée qu’en 1696, Pierre le Grand connut sa première grande victoire, bien avant le triomphe de Poltava en 1709, en Ukraine encore, contre « l’invincible » roi de Suède ? (…) Lecture très intéressante. -
Les mecs en ont raf.
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Australie
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
(WION (Delhi) 11fev.) L'Australie ouvre une mission aux Maldives et investit au Bangladesh Dans le cadre d'un renforcement significatif de son engagement en Asie du Sud et dans la région plus large de l'océan Indien, l'Australie a annoncé qu'elle allait ouvrir son haut-commissariat aux Maldives et investir 36,5 millions de dollars sur cinq ans dans la région. La ministre australienne des affaires étrangères, Marise Payne, a déclaré : "L'Australie va ouvrir un haut-commissariat à Malé afin de renforcer l'engagement avec un important voisin de l'océan Indien. Une présence diplomatique australienne permanente aux Maldives s'appuiera sur les aspirations communes de l'Australie et des Maldives à un Indo-Pacifique stable, sûr et résilient." Avec cette annonce, d'ici la fin de l'année 2023, tous les membres du Quad auront des missions permanentes aux Maldives. Les États-Unis avaient annoncé en 2020 qu'ils allaient ouvrir une mission dans le pays. Les Maldives sont un pays clé de l'Indo-Pacifique et détiennent une vaste zone économique exclusive dans l'océan Indien, une région qui se trouve au carrefour du commerce international. Dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères Payne a expliqué que le nouveau haut-commissariat australien allait "promouvoir une coopération renforcée en matière de sécurité maritime, de lutte contre la criminalité transnationale et de collaboration sur le changement climatique et l'économie bleue." Le méga-investissement annoncé concernera des secteurs tels que la préparation aux catastrophes, le commerce et la connectivité. Environ 11,4 millions de dollars sur les 36,5 millions annoncés seront utilisés pour améliorer la coopération régionale en matière de transport maritime, de résilience aux catastrophes et de partage des informations. Le Bangladesh sera l'un des principaux bénéficiaires de l'investissement, 10,2 millions de dollars étant consacrés au secteur numérique du pays et 4,3 millions de dollars ayant été réservés pour soutenir les relations dans la chaîne d'approvisionnement en GNL entre l'Australie, l'Inde et le Bangladesh. Selon le communiqué du ministre des affaires étrangères, "Ensemble, ces mesures soutiendront les opportunités de commerce, d'investissement et de connectivité dans le nord-est de l'océan Indien." La déclaration souligne que le gouvernement Morrison investira 4,8 millions de dollars pour améliorer la compréhension des marchés sud-asiatiques par les équipements, technologies et services (METS) australiens dans le domaine des ressources et de l'exploitation minière et environ 5,8 millions de dollars pour promouvoir auprès des entreprises australiennes les possibilités d'investissement dans les infrastructures de la région. Ce développement intervient alors même que l'engagement de la Chine dans la région a conduit à une crise de la dette. Il est intéressant de noter que l'annonce a été faite le jour où les ministres des affaires étrangères de la Quadrilatérale - Inde, Australie, États-Unis et Japon - se réunissent à Melbourne. (deepL) https://www.wionews.com/south-asia/australia-to-open-mission-in-maldives-invest-in-bangladesh-452325 -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Cela m’intrigue et m’intéresse, étonnant. Que leur avons-nous fourni? (paywall) -
Presentation by Nationalist Manasvi Papa
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Nationalist Manasvi Papa dans Presentez vous
Bonjour, Bienvenue @Nationalist Manasvi Papa! -
Ce seront/seraient les premiers soums équipés de l’AIP FC-2G! Sinon, sur NavalNews, j’ai aussi relevé ceci: RFI de PT PAL pour un ascenseur sous-marin (c’est deepl, hein) (…) En outre, le constructeur naval local PT PAL a publié au début du mois une demande d'informations (RFI) "pour proposer de fournir un ascenseur à bateaux - solution(s) de conception et de construction". La documentation montre clairement que l'objectif de cet ascenseur à bateaux sera de soutenir les futures activités de production de sous-marins de PT PAL. Qui plus est : Les dimensions semblent correspondre à celles du sous-marin brésilien de type Scorpène, connu sous le nom de classe Riachuelo. "La particularité estimée du sous-marin est donnée comme suit : ∙ LOA = 72 m ∙ Largeur = 8 m ∙ Tirant d'eau = 6 m ∙ Hauteur (y compris la voile) = 13 m ∙ Poids = 2 000 tonnes " Les spécifications des sous-marins de la classe Riachuelo sont les suivantes : 71,2 m de long avec une largeur de 6,2 mètres et un tirant d'eau de 5,5 mètres. https://www.navalnews.com/naval-news/2022/02/naval-group-and-pt-pal-ink-mou-with-submarine-deal-in-sight/
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Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Sinon, dans le même genre, Peter Jennings, ASPI, qui préconise l’achat de B-21 -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
À propos, quelqu’un saurait-y me dire lequel des avions d’arme produits Dassault a-t-il le plus exporté? Le MIII? -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Ça me fait penser qu’à Bali, ils sont hindouistes (je dis ça juste en passant, pour ceux qui croiraient que l’Indonésie est toute entière musulmane, voilà). -
Bismillah Scorpène!
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Armée de l'air indonésienne
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Asie / Océanie
C’est déjà pas mal pour un pays qui n’a jamais acheté Fr. en avions de combat. c’est un bon début! -
Mozambique
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Snapcoke dans Politique etrangère / Relations internationales
(…) l’EMA a annoncé qu’un détachement de partenariat militaire opérationnel [DPMO] du 2e RPIMa était déployé à Maputo depuis le 1er février, avec la mission « d’assurer la formation des unités d’intervention mozambicaines dans le domaine du soutien logistique au combat [Combat service support] », dans le cadre de la « montée en puissance » d’EUTM Mozambique. (…) http://www.opex360.com/2022/02/05/larmee-de-terre-a-deploye-un-detachement-de-partenariat-operationnel-au-mozambique/ -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
(Reuters 04fev.) La Chine et la Russie ont proclamé vendredi un partenariat stratégique profond pour contrebalancer ce qu'elles considèrent comme l'influence mondiale malveillante des États-Unis. Le président chinois Xi Jinping a accueilli le président russe Vladimir Poutine le jour de l'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de Pékin. Dans une déclaration commune, les deux pays ont affirmé que leur nouvelle relation était supérieure à toute alliance politique ou militaire de l'époque de la guerre froide. (…) https://m.timesofindia.com/world/china/russia-and-china-line-up-against-us-in-no-limits-partnership/articleshow/89351575.cms Et: Le président Vladimir Poutine a dévoilé vendredi de nouveaux accords pétroliers et gaziers entre la Russie et la Chine d'une valeur estimée à 117,5 milliards de dollars, promettant d'augmenter les exportations de la Russie vers l'Extrême-Orient à un moment où les tensions avec les clients européens s'intensifient à cause de l'Ukraine.(…) https://www.news18.com/news/world/vladimir-putin-hails-117-5-billion-of-china-deals-as-russia-squares-off-with-west-4735865.html (merci aux posteurs originels) -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Et bien en l’occurrence c’est pas le président Ukrainien qui déclarait “en substance” il y a peu, quelque chose dans le genre: «allons allons, il faut que nos alliés US se calment: ils surjouent et dramatisent à donf la menace d’invasion Russe»? (De mémoire hein) D’ailleurs moi je me souviens d’un: «entre nous, hé, on le sait bien que Saddam possède des adm. Et pour cause: c’est nous qui les lui avons vendues » (c’est hs, c’est vendledi.) -
Armée de l'air des E.A.U
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de Libanais_75 dans Afrique / Proche Orient
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Opérations au Mali
fraisedesbois a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Des survivants affirment que des mercenaires russes ont massacré 70 civils dans une mine d'or. Des témoins ont déclaré au Daily Beast que des hommes armés du groupe Wagner - qui est dirigé par le "chef de Poutine" - ont attaqué des civils non armés, dont des femmes et des enfants. Philip Obaji Jr. Mis à jour le 31 janvier 2022 ABUJA, Nigeria - Prince Ngoma était sur le point de quitter un site minier dans le village d'Aïgbado, dans l'est de la République centrafricaine (RCA), lorsque des mercenaires russes lourdement armés, à bord d'un pick-up, sont arrivés, ont ouvert le feu et ont brûlé les maisons de la région. "Ils n'ont pas dit un mot à qui que ce soit, seuls leurs fusils ont parlé", a déclaré Ngoma, qui était là uniquement pour rencontrer un ami. "J'ai vu des gens crier et tomber par terre. Ce n'est que par chance que j'ai survécu". Selon M. Ngoma, pendant une vingtaine de minutes, vers midi le 16 janvier, les Russes ont ouvert le feu à plusieurs reprises avant que des combattants du groupe rebelle de l'Union pour la paix (UPC) [ex séléka], que les mercenaires ont constamment pris pour cible, n'arrivent et ne commencent à riposter, blessant environ quatre combattants et obligeant les Russes à battre en retraite. "Nous avons compté huit corps après le départ des Russes", a-t-il déclaré au Daily Beast. "Il s'agissait de civils tués sur place pendant les tirs". Mais les Russes n'étaient pas satisfaits. Alors que des centaines de villageois effrayés couraient vers la communauté voisine de Yanga (située à 40 miles d'Aïgbado), les mercenaires russes, accompagnés cette fois des forces gouvernementales de la RCA communément appelées FACA, les ont poursuivis et ont massacré autant de personnes qu'ils le pouvaient. "Les tueries ont duré deux jours". Abdoulaye Ishmael, un agriculteur de Yanga, a déclaré à The Daily Beast. "Depuis que l'incident s'est produit, nous avons compté jusqu'à 70 cadavres". L'ONU, par la voix de son porte-parole Stéphane Dujarric, a déclaré avoir reçu des rapports sur l'incident impliquant des troupes de la RCA et "d'autres personnels de sécurité" et est "en train de confirmer le nombre de victimes et de déplacements." L'équipe des droits de l'homme dans le pays, connue sous le nom de MINUSCA, a été envoyée dans la région - et elle pourrait être choquée par ce qu'elle trouve. Les habitants disent que des cadavres jonchent la forêt entre Aïgbado et Yanga, tandis que les pêcheurs de la rivière Kotto qui traverse Yanga ont récupéré 14 cadavres, dont des femmes et des enfants, selon les rapports locaux. "Chaque jour, nous continuons à voir de nouveaux cadavres", a déclaré Ishmael. "Le nombre de personnes tuées par les Russes pourrait être bien plus important que ce que nous avons vu ou entendu jusqu'à présent". Les rapports sur l'agression russe en RCA sont devenus monnaie courante. Depuis l'assassinat en 2018 de trois journalistes russes qui enquêtaient sur les activités locales de Wagner Group, un groupe de mercenaires lié à Yevgeny Prigozhin, un proche du président russe Vladimir Poutine, l'hostilité envers les habitants de la nation centrafricaine appauvrie est en hausse. En décembre 2020, des mercenaires Wagner ont tiré sur un camion qui ne s'était pas arrêté à un poste de contrôle dans la ville de Bambari, blessant le conducteur et tuant trois passagers, selon un rapport de CNN. Deux mois plus tard, les Russes ont ouvert le feu sur une mosquée à Bambari, tuant environ 21 personnes, dont des enfants et des personnes âgées, avant de brûler des maisons à proximité. En mars dernier, il a également été rapporté que les Russes ont tiré et tué un chef local, qu'ils avaient accusé d'avoir un faible pour les rebelles près de la ville de Bambari. Un mois plus tard, les mercenaires de Wagner ont enlevé quatre dirigeants communautaires de Bria et, comme l'avait déjà rapporté The Daily Beast, les ont emmenés par avion dans un lieu tenu secret avant de prendre d'assaut Koui pour s'emparer du sultan de la ville du nord-ouest, ainsi que de son garde du corps et de son assistant. Ils ont annoncé bien plus tard que les trois hommes avaient été tués dans l'explosion d'une mine terrestre non loin de la maison du sultan. La dernière série d'atrocités, qui a commencé à la mi-janvier, pourrait être encore en cours. Des sources ont déclaré au Daily Beast que les Russes ont bloqué l'accès à Aïgbado et Yanga et limité les mouvements à l'intérieur et à l'extérieur des communautés. Les médias locaux rapportent que les mercenaires ont établi un avant-poste à Aïgbado et que toute personne qui tente de quitter le village se fait tirer dessus. Les habitants disent que tout le monde vit dans la peur. "Tout le monde à Aïgbado a peur de marcher dans les rues car tout peut vous arriver si vous tombez nez à nez avec les Russes et les FACA", a déclaré Ngoma. "Un certain nombre de villageois ont disparu depuis le 16 janvier, et nous soupçonnons qu'ils ont été tués ou enlevés par les mercenaires russes et les FACA." Depuis décembre 2017, lorsque la Russie a obtenu une exemption à l'embargo sur les armes de l'ONU, permettant à Moscou de livrer des armes et des formations aux forces de la RCA, les mercenaires de Wagner sont apparus partout dans la nation africaine rétive, gardant souvent les mines d'or et de diamants lucratives. Wagner recrute bon nombre de ses mercenaires au sein de l'agence de renseignement militaire russe connue sous le nom de GRU. Prigozhin, souvent appelé "le chef de Poutine" en raison des énormes contrats accordés à sa société de restauration, est le cerveau de Wagner et de l'implication de la Russie en RCA et en Afrique ; on ignore dans quelle mesure il consulte ses camarades du Kremlin. L'armée privée de Prigozhin a également été liée aux récents coups d'État au Mali et au Burkina Faso, deux pays qui possèdent également d'importantes mines d'or. Considérée comme l'une des nations les plus pauvres du monde, la RCA a sombré dans la guerre civile en 2013. Une coalition rebelle principalement musulmane appelée Séléka a pris le contrôle de la capitale Bangui, renversé le gouvernement et commencé à piller les villages. Ils ont également pris pour cible les chrétiens et les partisans de l'ancien président. En réponse, des justiciers chrétiens ont lancé un programme sanglant de nettoyage ethnique contre la minorité musulmane, amenant l'ONU à imposer un embargo sur les armes et à créer une mission de maintien de la paix. Les rebelles musulmans et les militants chrétiens contrôlent toujours une grande partie du pays et continuent de s'affronter pour prendre le contrôle du territoire et des ressources minérales. Un Faustin-Archange Touadéra impuissant, qui a prêté serment en tant que président en 2016, s'est tourné vers la Russie pour obtenir une aide en matière de sécurité quelques mois après avoir pris ses fonctions et Moscou a accepté, mais avec un accord pour permettre à la Russie d'explorer les ressources naturelles de la RCA, et les mercenaires de Wagner le font avec brutalité. "Ce qui s'est passé ici à Aïgbado confirme ce que les gens ont dit, à savoir que se rendre dans une mine d'or dans ce pays est comme une condamnation à mort", a déclaré Ngoma. "Vous ne pouvez tout simplement pas survivre dans un environnement où les Russes sont si intéressés". https://www.thedailybeast.com/wagner-group-accused-of-killing-70-at-mine-in-aigbado-central-african-republic?ref=scroll Comment? Pardon? Je me suis trompé de topic? Ah, pardon.