-
Compteur de contenus
15 582 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
296
Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil
-
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
La paix et l'épée Tout est affaire de rapport de forces à la guerre. Pour les Ukrainiens en guerre, la seule perspective d’obtenir une « meilleure situation à la fin » est de modifier le rapport de forces militaires en 2025 afin de reprendre l’offensive en fin d’année et de libérer le plus possible de territoire occupé. À défaut de pouvoir modifier ce rapport de force, il n’y aura sans doute pas d’autre option stratégique pour Kiev que de limiter les dégâts en négociant la moins mauvaise paix possible. Partisan affiché d’un règlement rapide du conflit ou du moins d’un arrêt prolongé des combats, Donald Trump a clairement indiqué son intention de forcer l’exécutif ukrainien à privilégier la mauvaise paix immédiate à la possible victoire lointaine. Les États-Unis fournissant environ la moitié de tous les équipements et munitions qu’utilisent les soldats ukrainiens, il lui suffira de réduire cette aide pour rendre la victoire impossible pour eux. Les États européens, qui tous ensemble ne fournissent qu’environ 30 % de l’aide militaire à l’Ukraine et sans grande possibilité d’en augmenter le volume, sont quant à eux plus ou moins obligés de suivre le mouvement quel qu’il soit. Tout en donnant toujours l’image d’un soutien ferme à l’Ukraine dans la poursuite de son combat, ils anticipent déjà d’avoir à jouer un rôle dans l’application d’une forme de paix possible. À travers plusieurs déclarations de son entourage, la forme de paix envisagée par le nouveau président des États-Unis semble être un armistice sur les positions actuelles en Ukraine. Il n’est pas du tout évident que Vladimir Poutine accepte cette idée alors que ses troupes ont l’initiative des opérations et que rien ne l’oblige vraiment à s’arrêter là, mais Volodymyr Zelensky a déjà commencé à y préparer son opinion publique en évoquant la fin possible de la « phase chaude » de la guerre, remettant à une phase « diplomatique » (entendre « hypothétique ») la libération des territoires occupés. Tout en continuant le combat afin au moins d’arrêter l’avancée russe, le président ukrainien s’efforce désormais d’obtenir en échange de l’arrêt éventuel des combats de véritables garanties de sécurité contre la Russie là où Donald Trump et son entourage n’envisagent que des garanties de respect de l’armistice et sans participation américaine. On a vu rétrospectivement la valeur des garanties de sécurité purement théoriques données à l’Ukraine en échange de son renoncement à son arsenal nucléaire dans le mémorandum de Budapest en 1994. Il ne peut y avoir de vraies garanties de sécurité sans soldats présents sur le territoire. Alors même que les éventuelles négociations ne sont pas commencées, on explore donc déjà l’hypothèse d’un déploiement de forces en Ukraine tout de suite après l’arrêt des combats et on voit déjà assez clairement les fortes limites de l’exercice. Le premier problème est celui du volume de forces nécessaire, sachant que là encore les États-Unis, qui ont fourni 80 % des moyens des coalitions sous leur direction depuis 1990, ne veulent pas en être. L’entourage de Donald Trump évoquait 200 000 soldats déployés le long du front en Ukraine et de la frontière avec la Russie. C’est évidemment irréaliste, mais il faudra sans doute réunir une masse d’environ 40 à 50 000 hommes, compte tenu de l’immensité de l’espace à couvrir, ce qui nécessitera la constitution d’une force coalisée, soit onusienne afin de faire venir des contingents du monde entier, soit européenne avec une large participation des membres de l’Union et peut-être quelques États extérieurs. Le plus important n’est cependant pas de réunir ces hommes mais bien de savoir à quoi ils serviront. La première idée serait de « maintenir la paix » en s’interposant entre les belligérants, à la manière de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) depuis 1978. Une mission onusienne serait forcément de ce type, avec la formation par exemple d’une Mission des Nations Unies en Ukraine (MINUKR), mais pourrait être également européenne, le point commun étant de toute façon qu’elle ne servirait à rien, comme effectivement toutes les autres missions évoluant dans le cadre du chapitre VI de la Charte des Nations Unies. Quand on n’a pas le droit de combattre sauf en légitime défense, on ne protège rien d’autre que soi-même (au mieux) et une telle force n’empêcherait pas plus les Russes de pénétrer en Ukraine que la FINUL avec les Israéliens au Liban. Cette force inutile pourrait donc recevoir l’aval de la Russie, et de toute façon on n’imagine pas le déploiement d’une force en Ukraine sans l’accord des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, dont la Russie. Cela pourrait satisfaire aussi les États-Unis, qui de toute façon ne participent jamais à ce genre de force, ainsi que les États européens, comme l’Allemagne ou l’Italie, qui eux au contraire aiment bien y participer lorsqu’ils veulent montrer qu’ils font quelque chose « pour la paix » mais sans prendre de risques, même si tout déploiement militaire prolongé, même le plus inoffensif – à tous les sens du terme – implique des pertes. La mise en place d’une telle force n’offrirait en revanche aucun intérêt pour les Ukrainiens. On ne voit pas dès lors pourquoi ils l’accepteraient. Les Ukrainiennes préféreraient, et de loin, une force de protection, autrement dit une force qui combattrait en cas d’attaque russe, à la manière des bataillons déployés dans le cadre de la présence avancée renforcée de l'OTAN sur son flanc Est. Notons dans ce cas que les pays volontaires seraient beaucoup moins nombreux. Il s’agirait sensiblement des mêmes qui envisageaient il y a peu d’envoyer éventuellement des soldats en soutien à l’arrière des forces ukrainiennes. On aurait ainsi probablement une brigade française de quelques milliers de soldats, peut-être une britannique et des brigades multinationales avec des bataillons baltes, scandinaves et polonais, peut-être canadiens. Il n’y aurait sans doute pas de quoi réunir 40 000 hommes, mais à la limite peu importe puisque cela signifierait surtout que les États fournisseurs s’engageraient de fait à entrer en guerre avec la Russie si celle-ci attaquait et tuait leurs soldats. Ce serait effectivement pour le coup très dissuasif, et les Ukrainiens ne manqueraient pas de rappeler qu’un tel déploiement réalisé avant février 2022 aurait sans doute empêché la guerre. On imagine cependant les débats internes difficiles dans les pays européens avant de s’engager dans ce qui serait une entrée de l’Ukraine dans l’OTAN de fait, sinon en droit. Inutile de préciser que si l’Ukraine serait sans doute très heureuse de cette solution, il n’en serait pas de même de la Russie et on ne voit pas très bien dans ce cas comment Vladimir Poutine l’accepterait. En conclusion, on est encore loin d’un armistice quelconque en Ukraine et encore plus loin d’un déploiement de forces étrangères visant à le faire respecter. -
-
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
L'état a donné toutes ses parts à Airbus quand Airbus a été créé avec les Allemands qui eux ont donné du Cash. Airbus a revendu la plupart de ses actions que Dassault s'est empressé de racheter pour les détruire. Le résultat des courses c'est que la famille Dassault a entre 60 et 70% des actions et Plus de 80% des droits de vote (car certaines actions détenue par l'état avaient des droits doubles) et Airbus a de l'ordre de 10% des actions le reste est flottant. -
[Chine] J-36 : Avion de Chasse Prochaine Génération
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Asie / Océanie
China’s big new combat aircraft: an airborne cruiser against air and surface targets Le nouvel avion de combat de la Chine : un croiseur aéroporté contre les cibles aériennes et de surface La vitesse, l'agilité, le rayon d'action et la furtivité d'un type d'aéronef donné sont toujours importants, mais ils ne représentent plus la totalité de l'histoire du combat aérien. Les progrès en matière de détection, de traitement et de communication modifient les opérations militaires. Le Chengdu J-36, le gros avion de combat chinois apparu pour la première fois le 26 décembre, a été développé pour exploiter ces changements et soutenir l'objectif stratégique de la Chine : établir une domination régionale, y compris la capacité d'annexer Taïwan par la force. Si les J-36 peuvent voler en mode supersonique sans utiliser la postcombustion, comme le suggère la forme du prototype, ils pourront entrer et sortir du combat plus rapidement et plus sûrement que les chasseurs et les bombardiers conventionnels, qui volent en mode subsonique. Un degré élevé de furtivité aidera grandement les J-36 à pénétrer les défenses. La croisière supersonique permettrait également à chaque J-36 d'effectuer davantage de missions au cours d'une période donnée. Les grandes baies d'armement principales du J-36 sont conçues pour accueillir un nombre considérable de missiles air-surface, que les J-36 pourraient lancer contre des cibles telles que des aérodromes, des porte-avions et des batteries de défense antiaérienne. Grâce à leur vitesse et à leur hauteur, les J-36 peuvent également lancer des bombes planantes peu coûteuses plus loin que les autres avions. Les baies d'armement principales sont suffisamment grandes pour transporter des missiles air-air d'une taille inhabituelle permettant d'attaquer des aéronefs à grande distance, y compris des unités de soutien vitales telles que les avions ravitailleurs et les radars de surveillance aérienne. Les données de ciblage peuvent provenir d'autres aéronefs, de navires, de satellites ou de sources terrestres. Les missiles pourraient également être lancés sur des chasseurs à des distances permettant aux J-36 de ne pas subir de contre-attaque. Les J-36 sont eux-mêmes susceptibles d'être des sources de données de ciblage pour d'autres aéronefs et pour des navires, en utilisant les grands capteurs passifs et actifs que les aéronefs de cette taille peuvent facilement transporter. Ils peuvent commander les aéronefs qui volent avec eux. Pour tout cela, ils utiliseront des liaisons radio difficilement détectables par l'ennemi. Qualifier le J-36 de croiseur aéroporté n'est peut-être pas très éloigné de la réalité et pourrait remettre en question la décision de l'Occident de donner la priorité au développement et à la production de chasseurs qui ne sont, en comparaison, que de simples torpilleurs. (Un article précédent de cette série évalue techniquement la conception du J-36. La désignation du type est probable mais pas certaine). Pour la mission à Taïwan, la principale force d'opposition de la Chine est la puissance aérienne dirigée par les États-Unis, composée de l'US Air Force et des porte-avions de l'US Navy, avec le soutien du Japon, de l'Australie, de Taïwan et peut-être de la Corée du Sud et d'autres pays. La puissance aérienne des adversaires de la Chine peut entraver ses opérations maritimes et amphibies, ce qui ralentit ses progrès et augmente le nombre de victimes. La capacité de riposte aérienne est donc cruciale pour la Chine. C'est ce que les États-Unis considèrent comme la capacité d'anti-accès et de déni de zone de la Chine. Elle comprend les armes sol-air, les chasseurs, les attaques de bases aériennes et le domaine de l'information. Pour comprendre la place du J-36, il faut commencer par examiner la force actuelle de la Chine, dont le Chengdu J-20 est le fer de lance. Le J-20 est rapide et furtif, avec un bon rayon d'action pour un chasseur, mais ses baies d'armement sont limitées à des armes air-air à courte et moyenne portée. Comme le F-35, il est plus facilement détectable en dehors de son quadrant avant. Cette vulnérabilité s'accroît dans un environnement en réseau, où une plateforme de capteurs située sur votre faisceau peut ne pas être bien placée pour lancer une arme, mais transmettra votre trajectoire à une autre qui l'est. Le bombardier à long rayon d'action Xi'an H-6, utilisé comme porte-missiles, peut lancer des attaques sur des bases aériennes dans tout le Pacifique occidental. Mais son effet est limité aux ogives de six missiles coûteux qui doivent voler suffisamment loin pour protéger leur avion de lancement vulnérable. Le J-36 allie vitesse et portée à une furtivité totale. Les charges internes potentielles comprennent des missiles air-air à longue portée tels que le PL-17, que le J-20 ne peut pas transporter en interne. Des missiles air-surface plus lourds viseraient les aérodromes et les navires de guerre. Le J-36 est également susceptible de soutenir le type d'attaques de précision massives rendues possibles par des armes précises et plus autonomes ou, à mesure que la technologie autonome progresse, par l'emport de munitions et de brouilleurs en attente. Les baies d'armement extérieures du J-36, plus petites, pourraient accueillir des armes défensives et de soutien, éventuellement sur des rails extensibles comme les baies latérales du J-20. Les grandes ouvertures latérales transparentes du fuselage avant pourraient être des systèmes d'alerte et de repérage passifs à large champ de vision. Mais il y a une autre possibilité : si l'on voulait intégrer un laser antimissile à haute énergie dans un avion, avec un champ de tir de plus d'un hémisphère mais sans tourelles furtives, il pourrait, de l'extérieur, ressembler à ces transparents. Une seule chaîne optique pourrait alimenter des têtes orientables à gauche et à droite sous les fenêtres conformes. C'est la panique. La vitesse n'est pas seulement utile pour la capacité de survie, bien qu'elle réduise les enveloppes d'engagement des missiles. Même une croisière supersonique à Mach 1,8 réduit de moitié le temps de vol et augmente considérablement le taux de sortie par rapport à un avion de croisière subsonique. Les États-Unis ont envisagé de développer un avion d'attaque supersonique au début des années 2000. Mais le 11 septembre et le coût du programme F-35 ont empêché le financement d'un projet à grande vitesse. Le temps de réponse et le coût par cible tuée étaient les deux objectifs prioritaires », a déclaré un ingénieur de Northrop Grumman au début de l'année 2001. L'avion supersonique était gros et complexe, mais le taux de génération de sorties était bien plus élevé que celui des alternatives subsoniques, et moins d'avions étaient nécessaires. En outre, il pouvait utiliser des armes planantes bon marché et non motorisées, avec une portée estimée à 170 km à partir d'un lancement à Mach 2. La vitesse d'un côté d'un conflit est un avantage important. Si le J-36 peut pénétrer pour menacer les bases de la deuxième chaîne d'îles, obligeant les États-Unis à déplacer les B-21, les B-52 et d'autres moyens de grande valeur plus loin, le taux de sortie et l'efficacité des frappes américaines diminueront. Il est important de garder à l'esprit que le J-36 fera partie d'une famille de systèmes et d'un réseau de capacités. L'apparition, pendant les fêtes de fin d'année, du système aéroporté d'alerte précoce et de contrôle KJ-3000, basé sur l'avion de transport Xi'an Y-20, est significative. Depuis 2003, la Chine a produit cinq systèmes radar aéroportés différents, plus que tout autre pays, tous basés sur la technologie des réseaux à balayage électronique actif (AESA). Elle a élargi leur rôle au-delà de la transmission aux avions de combat des données relatives à la trajectoire de l'adversaire. Les radars AESA peuvent mettre à jour les trajectoires beaucoup plus rapidement qu'un radar à antenne tournante, de sorte que ces systèmes peuvent fournir aux missiles des mises à jour de qualité en matière de guidage à mi-parcours. Par rapport au KJ-500 à hélice, le KJ-3000 peut être déplacé plus rapidement et plus loin vers l'avant pour soutenir une opération, et il peut voler plus haut pour une plus grande portée des capteurs. En travaillant avec un KJ-3000, les J-36 pourraient lancer des missiles tout en restant silencieux au radar. Si sa vitesse et sa furtivité lui permettent de s'approcher de l'ennemi en toute sécurité, un J-36 pourra fournir des données de ciblage à d'autres armes, telles que des missiles lancés par des H-6 qui resteront prudemment loin derrière lui. Il servira également de centre de commandement et de contrôle pour les autres aéronefs, avec ou sans équipage. S'il s'agit d'un biplace, le second membre d'équipage sera probablement un gestionnaire de la force. Quant à la classification du J-36, trop de gens se sont empressés de le qualifier de « chasseur de sixième génération ». Le terme « cinquième génération », inventé en Russie, a été repris par Lockheed Martin comme outil de marketing au début des années 2000. Ce que Lockheed Martin appellerait les chasseurs de cinquième génération combinent vitesse supersonique et manœuvrabilité avec un certain degré de furtivité. Le chasseur Chengdu J-20 fait partie de la cinquième génération selon cette norme. Mais cette taxonomie de la « génération » induit en erreur plus qu'elle n'informe, car les conceptions d'avions de combat ne doivent pas et ne tombent pas dans des groupes de caractéristiques séquentielles discrètes. Les définitions des termes « chasseur », « bombardier » et « frappe » sont de moins en moins claires. La plupart des Boeing F-15, théoriquement des chasseurs, ont été construits comme des avions d'attaque, et le Sukhoi Su-34, dérivé des chasseurs, est une autre étape sur la même voie. Conçu pour faire face aux menaces aériennes et terrestres, le J-36 est encore plus grand que le Su-34. Sa taille et ses performances de vol le placent dans une catégorie à part, pour laquelle il n'existe pas de nom. Peut-être que l'expression « croiseur aéroporté » fera son chemin. -
NGAD Next Generation Air Dominance / Vainqueur: F-47 de Boeing
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Amérique
Kendall: Reveal of New Chinese Aircraft ‘Hasn’t Really Changed’ USAF Plans Kendall : La révélation d'un nouvel avion chinois « n'a pas vraiment changé » les plans de l'USAF 7 janv. 2025 | Par John A. Tirpak L'apparition de nouveaux avions de combat chinois au cours des dernières semaines - potentiellement un nouveau bombardier et un bombardier moyen, un avion de combat plus petit et une nouvelle plateforme AWACS, entre autres - n'a pas influencé les décisions récentes de la direction de l'armée de l'air sur le programme de domination aérienne de nouvelle génération ou sur les perspectives stratégiques plus larges du service, a déclaré le secrétaire d'État Frank Kendall. Dans une interview accordée à Air & Space Forces Magazine, M. Kendall a déclaré que les avions chinois récemment révélés « n'ont pas eu d'impact » sur la manière dont son équipe a abordé le programme NGAD. M. Kendall a interrompu le programme à l'été 2024, a lancé un examen de ses besoins et a finalement reporté la décision sur l'avenir du programme à la future administration Trump et aux prochains dirigeants civils de l'armée de l'air. « J'observe la Chine moderniser son armée depuis un certain temps », a déclaré M. Kendall. « Elle s'efforce de mettre sur pied une armée conçue pour empêcher les États-Unis de pénétrer dans le Pacifique occidental, mais je pense qu'avec le temps, ses ambitions vont bien au-delà de cela. Sur le plan stratégique, « ils ont déjà montré qu'ils allaient moderniser leurs forces stratégiques et augmenter considérablement leur stock d'armes nucléaires. Et dans l'espace, ils font la même chose, n'est-ce pas ? Ils militarisent vraiment l'espace à un rythme élevé. Ces éléments étaient donc déjà pris en compte dans toutes nos réflexions, et l'arrivée de ces avions, visibles par le public, n'a pas vraiment changé la donne », a-t-il déclaré. En effet, M. Kendall a déclaré qu'il ne regrettait pas d'avoir confié à la nouvelle administration le soin de prendre une décision concernant le projet NGAD. « Tout ce que je faisais à quelques mois de la fin de mon mandat était de toute façon susceptible d'être reconsidéré, mais il serait beaucoup plus difficile de changer d'orientation » si les contrats étaient attribués et si le programme était mis en œuvre, a-t-il déclaré. « Garder cet espace commercial ouvert (...) était une chose bien plus efficace à faire. C'était tout simplement la bonne chose à faire. Entre-temps, M. Kendall et son équipe laisseront à leurs successeurs une analyse approfondie du NGAD, qui leur permettra de comprendre les options qui s'offrent à eux et de faire leur propre choix en fonction de leurs priorités stratégiques. Le NGAD, qui est un programme très coûteux, sera mis en balance avec d'autres considérations importantes, a déclaré M. Kendall, en soulignant qu'il existe des « priorités stratégiques » pour les forces aériennes et spatiales qui doivent être prises en compte et mises en balance avec les différentes approches du NGAD. « Ce qui nous a incités à réexaminer [la NGAD], c'est son coût abordable », a déclaré M. Kendall, précisant qu'il y avait d'autres missions auxquelles le service souhaitait consacrer des ressources supplémentaires, telles que “des capacités de contre-espace plus agressives, la protection des bases aériennes, en particulier de nos bases aériennes avancées”. Le coût n'était pas le seul problème, a ajouté M. Kendall, qui a rappelé que l'évolution des menaces et de la technologie obligeait également à reconsidérer la question. « Mes opérateurs n'étaient pas sûrs à 100 % d'avoir le bon avion », a-t-il déclaré. « Et je suis d'accord avec cela. Je pense qu'il vaut vraiment la peine de réfléchir attentivement à ce qui est essentiellement un remplacement du F-22. S'agit-il vraiment de la bonne nouvelle conception ? Les enjeux de la décision sont importants, car « nous n'aurons pas d'autre programme de sixième génération de sitôt. Il s'agit d'un engagement de plusieurs dizaines de milliards de dollars, qui s'étend sur plusieurs décennies. Il faut donc s'assurer de disposer de la meilleure capacité opérationnelle possible avec ces ressources », a ajouté le secrétaire d'État. -
USA
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
How Much Can DOGE Really Save by Cutting Down on Improper Payments? Combien DOGE peut-elle réellement économiser en réduisant les paiements indus ? Dernière mise à jour 3 janvier 2025 Le président élu Trump a annoncé la création d'une commission consultative appelée Department of Government Efficiency (DOGE), promettant que « dans un premier temps, cette commission élaborera un plan d'action visant à éliminer totalement les fraudes et les paiements irréguliers dans un délai de six mois ». Le Government Accountability Office (GAO) a tenté de quantifier l'ampleur des paiements indus et estime qu'ils s'élèveront à 236 milliards de dollars en 2023. Les paiements irréguliers sont des paiements du gouvernement fédéral qui n'auraient pas dû être effectués ou qui ont été effectués pour un montant incorrect. Ces paiements peuvent être frauduleux mais sont souvent le résultat d'une documentation insuffisante ou d'une erreur humaine. Il est souvent compliqué pour les agences fédérales de suivre et de traiter les paiements irréguliers, mais il est néanmoins important d'éliminer ce gaspillage pour gérer de manière appropriée et efficace les fonds fédéraux, renforcer la confiance du public dans le gouvernement et éviter d'alourdir inutilement la dette nationale. Les paiements fédéraux indus annuels restent élevés Les paiements indus ont fortement augmenté au cours des dernières décennies, passant de 35 milliards de dollars (soit 1,6 % des dépenses) en 2003 à 236 milliards de dollars (soit 3,8 % des dépenses) en 2023. Le montant des paiements indus atteindra 281 milliards de dollars (4,1 % des dépenses) en 2021, au plus fort de la pandémie. Ces paiements, destinés par exemple à soutenir les revenus des entreprises et des particuliers, ont été classés comme irréguliers dans une plus large mesure parce que les agences ont alloué des fonds rapidement et n'étaient souvent pas préparées à mettre en œuvre et à suivre des mesures d'urgence de cette ampleur. Bien que le niveau des paiements indus ait diminué au cours des trois dernières années avec l'expiration progressive de nombreuses dispositions liées à la pandémie, les paiements indus restent élevés. Environ 200 milliards de dollars, soit 85 %, des paiements indus en 2023 proviennent des six programmes suivants. Chaque programme a figuré ou figure actuellement sur la liste des programmes à haut risque du GAO, ce qui signifie que la capacité de fraude et de gaspillage au sein du programme avait été identifiée avant le récent rapport. Medicare : 51 milliards de dollars Medicaid : 50 milliards de dollars Assurance chômage : 48 milliards de dollars Programme de protection des chèques de paie (PPP) : 23 milliards de dollars Crédit d'impôt sur les revenus gagnés (EITC) : 22 milliards de dollars Supplemental Security Income (SSI) : 5 milliards de dollars Moyens de réduire les paiements fédéraux indus Bien que les agences qui gèrent ces six programmes aient mis en œuvre certaines des recommandations du GAO visant à réduire les paiements indus, l'agence signale que 14 recommandations n'ont toujours pas été mises en œuvre pour l'ensemble des programmes. Ces recommandations portent notamment sur la recherche d'une autorisation législative pour les examens préalables au paiement des demandes de remboursement de Medicare, l'utilisation d'analyses inter-programmes de la Small Business Administration pour améliorer les paiements au titre du PPP et d'autres programmes, la numérisation des informations provenant des contribuables qui remplissent des déclarations papier pour examiner les paiements au titre de l'EITC, et l'identification et la correction de la cause des paiements excédentaires aux bénéficiaires du programme Ticket to Work dans le cadre du SSI. Les participants du secteur privé ont également suggéré des moyens de réduire les paiements indus. J.P. Morgan, par exemple, propose une solution en trois parties sur la manière dont le secteur public peut mieux contrôler et prévenir les paiements indus : Utiliser des solutions commerciales pour valider les comptes bancaires et l'identité avant les paiements. Utiliser l'analyse de données et l'apprentissage automatique avant les paiements pour augmenter la précision et l'échelle. Consolider la vérification de l'identité dans les agences et les programmes. De même, lors d'une audition organisée par le Comité de surveillance et de responsabilité de la Chambre des représentants des États-Unis, il a été question du récent rapport du GAO et de la manière dont le gouvernement fédéral devrait être mieux préparé à l'avenir. Le consensus était que les agences doivent incorporer des pratiques basées sur les données pour prévenir la fraude et mieux protéger l'argent des contribuables. Les paiements fédéraux indus sont un élément d'une bataille fiscale plus large La réduction des paiements indus devrait être une priorité pour les décideurs politiques afin d'accroître l'efficacité des programmes, de renforcer la confiance des Américains dans leur gouvernement et de protéger l'argent des contribuables. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un facteur clé du déséquilibre structurel entre les dépenses et les recettes des États-Unis, les paiements irréguliers représentent une grande opportunité d'économies. Grâce à des technologies améliorées telles que l'intelligence artificielle et d'autres gains d'efficacité, il est possible de limiter les paiements indus qui peuvent s'accumuler pour les contribuables au fil du temps. Néanmoins, pour placer le gouvernement fédéral sur une trajectoire fiscalement viable, il ne suffira pas de s'attaquer à ces paiements - et il existe de nombreuses options pour réformer les dépenses et les recettes afin de placer le pays sur une meilleure trajectoire fiscale. -
USA
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu crois vraiment qu'on peut saisir le conseil de sécurité de l'ONU sur cette base? -
USA
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
En droit international non -
USA
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour l'instant, en droit international, Trump c'est juste un citoyen américain il sera président le 20 Janvier prochain -
USA
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
-
Cela fait déjà partie de leur doctrine et ils ont ce qu'ils appelle des Forward Base nombreuses mais plutôt rustique au niveau équipement où ils déploient leurs avions et leur problème c'est que les SU-30 MKI ont une empreinte logistique trop grande (y compris aussi la taille de l'avion) pour y être déployé alors que c'est possible pour le Rafale. (et le Mirage ) Nous aussi dans le temps on prévoyait de se redéployer en cas de crise, et on a un nombre considérable d'aéroport (689), hélas je crois que ça a été plus ou moins abandonné.
-
IAF chief cites China's fighter jets to stress on self-reliance Le chef de l'IAF cite les avions de combat chinois pour insister sur l'autonomie Jan 8, 2025, 08:03 IST L'Inde doit renforcer son autonomie en matière de recherche et développement dans le domaine de la défense, en raison des avancées militaires rapides de la Chine, notamment de ses nouveaux avions furtifs. Le maréchal de l'air A P Singh a mis l'accent sur les préoccupations de l'Inde en matière de sécurité et sur la lenteur de la livraison de l'avion de combat Tejas. Le développement de l'avion de combat indien de 5ème génération est retardé, ce qui rend indispensable l'augmentation des investissements dans la production nationale malgré des coûts plus élevés. NEW DELHI : La récente présentation par la Chine de deux avions de combat furtifs de nouvelle génération, qui a provoqué une onde de choc dans le monde entier en raison du rythme étonnant de la modernisation militaire du pays, a été mentionnée dans les remarques du chef de l'IAF mardi, qui a souligné la nécessité pour l'Inde d'encourager fortement l'autosuffisance en matière de R&D et de production dans le domaine de la défense, ainsi qu'une plus grande participation du secteur privé, même si cela entraînera des coûts beaucoup plus élevés. « Le monde actuel se trouve dans une situation précaire, dominée par des conflits et des contestations. Nous avons nos propres préoccupations en matière de sécurité aux frontières occidentale et septentrionale, avec la militarisation croissante de la Chine et du Pakistan », a déclaré le maréchal de l'air A P Singh lors du séminaire annuel Subroto Mukherjee qui se tient ici. « La Chine investit massivement dans son armée de l'air, comme en témoigne la présentation récente de son nouvel avion furtif », a-t-il ajouté, tout en exprimant sa frustration face à l'extrême lenteur des livraisons de l'avion de combat Tejas. Le 26 décembre, la Chine a effectué les premiers vols de ce qui est probablement deux nouveaux chasseurs de 6e génération à Chengdu. Les vidéos de ces avions de combat avancés, furtifs et sans queue, volant à basse altitude, ont choqué même les États-Unis, qui doivent encore finaliser leur propre projet de chasseur de 6e génération. La Chine dispose déjà d'avions de combat de 5e génération, les J-20 de Chengdu, qu'elle a également déployés sur ses aérodromes face à l'Inde, tels que Hotan et Shigatse, comme l'a rapporté TOI. L'Inde est encore loin de produire ne serait-ce qu'un chasseur de cinquième génération, puisque le comité du cabinet sur la sécurité, dirigé par le Premier ministre, n'a autorisé le développement de l'avion de combat moyen avancé (AMCA) à multi-rôle , pour un coût initial de plus de 15 000 Crore, qu'en mars de l'année dernière. Selon le calendrier prévu, le premier prototype d'AMCA effectuera son premier vol dans quatre à cinq ans, et la production et l'introduction ne commenceront qu'après 2035. À l'heure actuelle, l'Inde peine à produire les chasseurs Tejas Mark-1A de quatrième génération en raison du retard persistant dans la fourniture des turbopropulseurs GE-F404 par la société américaine General Electric. L'IAF, qui ne compte plus que 30 escadrons de chasseurs alors qu'elle est autorisée à en avoir 42,5 pour faire face aux défis posés par la Chine et le Pakistan, souhaite mettre en service au moins 180 Tejas Mark-1A et 108 Mark-2 dans la perspective de l'AMCA. Le chef de l'IAF a déclaré : « La R&D perd de sa pertinence si elle n'est pas en mesure de respecter les délais. Une technologie retardée est une technologie refusée. Il faut accroître l'aptitude à accepter les risques et les échecs en matière de R&D. » Il a ajouté : « Atmanirbharta aura un coût et nous devons l'accepter. Nous devrons peut-être dépenser plus et acheter à un taux plus élevé si nécessaire - l'amortissement de la partie R&D et les nombres limités feront grimper le coût - mais cela nous donnera l'autonomie dont nous avons tant besoin ».
-
Ses M51
-
Alors du temps de Parikrama, celui ci m'avait informé en message personnel que l'Inde voulait une sécurité nucléaire de la part de la France! et il me demandait pourquoi la France avait refusé. J'étais un peu pris au dépourvu J'ai quand même tenté de lui expliquer que notre dissuasion était du faible au fort et qu'elle était tout juste suffisante pour ça et que donc on ne pouvait pas l'étendre à un pays aussi grand que l'Inde sans la renforcer beaucoup. Donc qu'ils tentent le même coup avec les US ne m'étonnerait pas et expliquerait le désaccord persistant entre le MOD et l'IAF.
-
J'ai une traduction des parties intéressantes que @bubzy m'a transmise, parce qu'il a trouvé la vidéo intéressante: il estime que l'allocution du chef de l'Indian Air Force faite hier matin est tout simplement étonnante. Voir une personne si haut placée parler sans détour, et avec une telle lucidité de la situation actuelle est saisissant. Le Air Chief Marshal de l'INDIAN Air Force, durant un séminaire ce matin a fait un plaidoyer pour l'achat de BEAUCOUP de Rafale, mais sans jamais le nommer directement. En introduction, et en parlant du LCA : " Les agences doivent investir dans des processus avancé de production pour que les livraisons puisse accélérer. Quoi qu'elles fassent, leur production DOIT augmenter. " " Pour le Tejas, nous avons commencé à l'introduire en 2016... 2016 ! Un avion dont la conception remonte en 1984, et dont le premier vol remonte à 2001, 17 ans plus tard. Et l'arrivée dans l'IAF a débuté en 2016, encore 15 ans plus tard. Aujourd'hui nous sommes en 2024 et je n'ai même pas les 40 premiers avions livrés. Voilà nos capacités de productions actuelles. " "Nous avons besoin de faire quelque chose, et je suis convaincu que nous devons faire quelque chose avec des acteurs privés." "Nous ne pouvons dire que demain nous n'achèterons rien, cette question a déjà été éludé" "Quels sont nos objectifs en R&D ? Si ce que je souhaite est déjà disponibles à cinq autres endroits dans le monde, dois-je mettre des efforts là dedans ? Ou dois-je aller vers des technologies de niche qu'aucun pays ne voudra partager ?" "A court terme, si j'ai besoin de puissance, que dois-je faire ? Je dois peut être acheter certaines choses sur le marché, qui sont disponibles. Bien sûr, cela vient avec un coût car on dépend d'un fabricant pour la maintenance, le support, pour tout. La seconde option: nous sommes un acheteur suffisamment important, un vendeur peut dire : je vais transférer la technologie de production et le faire fabriquer en Inde. Et même ne pas seulement le faire en Inde mais le vendre depuis l'Inde."
-
Military Watch was founded in 2017 to provide reliable and insightful analysis into international security and defence industry developments worldwide. In an era of geopolitical tensions, and as coverage of military affairs has become increasingly partisan and politically influenced on all sides, we seek to provide our readers with unbiased coverage that is key to forming deeper understandings of the evolving security environment today. Amid unprecedented shifts in global balance of power and changes in the way war is fought, we believe provision of publicly accessible objective coverage of defence related events in their relevant regional or global contexts is essential. Military Watch has no sources of external funding and no affiliation to any state, party, movement or political ideology. All articles written by external contributors are clearly marked accordingly. We have worked primarily from the United States, Britain, East Africa and South Korea, and hope to expand to more countries in future. Mailing Address: 94-15 Samjeon-dong Songpa Gu Seoul Republic of Korea
-
Bien sûr qu'il faut les éparpiller, c'est ce qui se passe en Ukraine par exemple et on entend plus souvent des Russes qui perdent des avions au sol que des Ukrainiens.
-
Et ça changerait quoi si tu avais une flotte plus nombreuse mais qui ne peut pas générer plus d'heures de vol que ta mini flotte de Rafale? Est ce que ton attaque saturante n'aurait pas un effet encore plus sévère? Et qu'est ce que tu pourrais faire décoller après une telle attaque compte tenu de la disponibilité réduite en comparaison à celle du Rafale.
-
Je ne suis pas du tout d'accord, mais au moins avec toi on peut échanger: Je pense que le coefficient d'ubiquité est une bonne idée mais qu'il doit s'appliquer aux avions qui volent et non pas aux avions au sol et c'est pour cela que le nombre d'heures de vol qu'une flotte est capable de générer me semble un meilleur critère d'ubiquité que le nombre d'avion de la flotte. Si je dois défendre ou attaquer 3 endroits à la fois (ou 56 c'est juste un exemple) ce qui compte c'est combien je peux mettre d'avions en l'air pour rejoindre les zones de combat. Et là ce qui est faramineux ce sont les chiffres sur lesquels Dassault s'est engagé pour l'appel d'offre Finlandais, c'est 3 à 4 fois plus que normes classiques en mode continu et 10 fois plus en mode "surge". Ensuite l'efficacité de l'avion: c'est vrai que dire que l'efficacité du Rafale c'est presque deux fois l'efficacité du J-20 c'est être un peu présomptueux, les apparences sont contre nous, mais les Indiens semblent confiant! Ensuite rien n'empêche de répartir tes super chasseurs par 2 ou 3 sur un grand nombre de bases, ce sera plus facile de cacher 36 chasseurs que d'en cacher 300. Et la patrouille de Rafale en mission de pénétration au-dessus de l'Himalaya ne comportera sans doute que 5 Rafale au lieu de 15 avions plus ordinaire. A vrai dire pour un conflit de haute intensité, si j'étais le grand chef, il me semble que je me débrouillerais mieux avec 36 Rafale et 100 munitions par Rafale qu'avec 225 Rafale et 10 munitions par Rafale comme c'est le plan pour la France.
-
Cela semble être le jour de la vérité en Inde.
-
Delhi - Lors de son allocution au 21e séminaire Subroto Mukerjee, le Dr Samir V Kamat, président de la DRDO, a déclaré : "Nous n'investissons que 5 % de notre budget de défense dans la recherche et le développement." Ce chiffre doit passer à 10-15 % si nous voulons atteindre tous nos objectifs. Le gouvernement est optimiste à ce sujet et j'espère qu'au cours des 5 à 10 prochaines années, nous passerons de 5 à 15 % du budget de la défense consacré à la recherche et au développement... Les moteurs aéronautiques constituent la première priorité. Aujourd'hui, nous avons fait la démonstration d'un moteur aéronautique de 4e génération pour nos avions de combat. À l'avenir, nous aurons besoin d'un moteur aéronautique de 6e génération... Mais il faut savoir que si nous voulons disposer de cette capacité, le pays devra investir près de 4 à 5 milliards de dollars. Cela représente 40 000 à 50 000 milliards de roupies, car nous ne devons pas répéter les erreurs que nous avons commises dans le passé... »
-
Le Air Chief Marshal a parlé de: l'augmentation des fonds consacrés à la R&D la nécessité d'acheter des armes indiennes à un prix plus élevé pour couvrir les coûts de R&D. Il a parlé du problème des multiples parties prenantes et des établissements QR (note du Forumer : HAL ), ainsi que des problèmes qui se posent à l'intérieur de ces établissements. Mais le plus beau, c'est que les gens sortent des clips en se fondant sur leurs propres préjugés. Il faut comprendre les complexités et ne pas chercher à résoudre les problèmes en rejetant la faute sur autrui, car cela satisfait la soif de résoudre le problème plutôt que de comprendre les complexités. Comme il s'agissait d'une diffusion en continu, la vidéo est interrompue au bout de 10 minutes et reprend au début, il faut donc en tenir compte ; il ne s'agit pas d'une vidéo d'une heure.
-
Finalement je trouve un ratio 300/36 soit 8,33 entre le SU-30 MKI et le Rafale et les Chinois estiment nécessaire de mettre 5 J-20 en face de chaque Rafale déployé par l'Inde, finalement cela ne scandaliserait personne qu'à titre de précaution la Chine mette 5 J-20 en face de 8 ou 9 SU-30 MKI.
-
Même les Indiens récalcitrants acceptent de considérer que le Rafale a gagné et qu'il n'y a pas d'autres solutions pour la Navy Indienne.