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Picdelamirand-oil

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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Les problèmes n'ont pas l'air complètement finis, il faut en garder pour le futur
  2. Oui mais la définition ne vient pas de Chat GPT mais de "F-35 Lightning II: Background and Issues for Congress" qui est un document officiel mis en lien par @herciv page 6/39 dans Acrobat et p 2 dans la numérotation du document.
  3. Les problèmes du F-35B Le JPO a d'abord développé la variante STOVL - la plus complexe des trois - pour remplacer la flotte de Harrier AV-8B du MarineCorps. Les problèmes liés au F-35B ont entraîné un ralentissement de trois ans de l'ensemble du programme F-35 et ont ajouté 6,5 milliards de dollars à son développement. Le défi technique du F-35 consistait à développer un avion capable de décoller et d'atterrir verticalement et de voler en stationnaire. L'avion devait être suffisamment léger pour décoller verticalement. Mais le moteur devait également être équipé d'un ventilateur de sustentation spécial pour le vol stationnaire, ce qui augmentait le poids de l'appareil. Le programme a fait appel à une équipe spéciale, la « STOVL Weight Attack Team », pour réduire les kilos en trop. Un autre problème technique propre au F-35B concernait les navires sur lesquels il atterrissait. Lors d'un atterrissage vertical, le moteur du F-35B tourne et pointe vers le bas. Les gaz d'échappement s'abattent sur les navires d'assaut amphibies, endommageant les ponts et leurs revêtements. La marine a entrepris de modifier les navires pour atténuer les contraintes. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
  4. Bon, je voudrais bien voir la capacité de supercroisière du F-35. Déjà que même avec la post combustion il n'est pas capable d'être conforme à l'ORD parce qu'il met 43s de plus que la spécification pour passer au delà du transsonique et qu'il ne peut rester supersonique qu'un temps limité de l'ordre de la minute sous peine de voir apparaître des cloques, alors sans postcombustion...
  5. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    [...] https://forum.air-defense.net/topic/20630-rafale/?do=findComment&comment=1763473 https://forum.air-defense.net/topic/20630-rafale/?do=findComment&comment=1763552
  6. Pour essayer de reproduire ça?
  7. J'ai expliqué que je n'en vois pas l'utilité.
  8. Des NeuroN ou assimilé pour la patrouille de France.
  9. Si on estime que j'ai généré 10 % de mes messages avec ChatGPT on aura à coup sûr surestimé le pourcentage de cette génération.
  10. Oui, enfin moi je m'enmerde plus à te lire qu'à dialoguer avec ChatGPT.
  11. Oui mais pour arriver à un résultat qui me satisfasse vraiment, il a fallu que je fasse plusieurs objections à ChatGPT et d'après moi cela remplace avantageusement la pensée qui accompagne la mise en forme. Je pense qu'un dialogue est plus enrichissant qu'un monologue.
  12. Et en plus le concept de "caisse vide" n'est utilisable que par des personnes ayant des œillères.
  13. Vent de panique et tiraillements sur les besoins de financement de la défense en Europe Faut-il un « big bang » des dépenses militaires en Europe comme l'a déclaré le nouveau commissaire européen à la Défense, Andrius Kubilius ? L'inquiétude saisit certains pays avant l'arrivée de Donald Trump. La France est le seul pays de l'Union européenne à détenir la dissuasion nucléaire et une capacité de projection de très longue portée avec le porte-avions Charles de Gaulle. (CLEMENT MAHOUDEAU/AFP) Par Anne Bauer Publié le 11 déc. 2024 à 07:00Mis à jour le 11 déc. 2024 à 09:37 Sous la menace d'un Donald Trump peu soucieux d'aider l'Ukraine et déterminé à faire payer de plus en plus cher la participation des Etats-Unis à l'Otan, le nouveau commissaire européen à la Défense, Andrius Kubilius, prône un « big bang » dans les dépenses militaires de l'Union. Il doit présenter un livre blanc sur l'avenir de la défense européenne au plus tard en mars. Tout juste intronisé, le commissaire lituanien affirme donc que l'Europe doit financer des centaines de milliards d'euros supplémentaires dans le domaine militaire.
  14. C'est un sujet que j'ai traité sur mon site: La vapeur d'eau et les autres gaz à effet de serre La vapeur d'eau est le principal gaz à effet de serre et pourtant elle n'est presque pas mentionné pour expliquer les modifications climatiques. La raison en est que la teneur en vapeur d'eau de l'atmosphère dépend de la température du fait de la présence des océans. On a une boucle de rétroaction positive la concernant. Si la température de la Terre augmente, l'eau s'évapore plus intensément des océans, ce qui augmente la quantité de gaz à effet de serre ce qui fait augmenter la température. La montée en température s'arrête car il y a une boucle de rétroaction négative générale qui limite la croissance de la température, toutes causes confondues : si la température de la Terre augmente, elle émet plus d'énergie vers l'espace et, il arrive un moment où la situation se stabilise car l'énergie émise est égale à l'énergie reçue du Soleil. En plus de cette rétroaction positive liée à la vapeur d'eau il y a un autre effet, indirect, lié à la formation des nuages. La situation de ce point de vue est complexe car certains nuages favorisent le réchauffement et certains autres favorisent le refroidissement. Le refroidissement l'emporte certainement car on ne peut obtenir des simulations grossières correctes du climat sans traiter les nuages comme facteur de refroidissement dérivé de la modification d'albédo qu'ils induisent. On a donc très probablement une autre boucle de rétroaction négative liée à la vapeur d'eau. La complexité de la situation fait que la vapeur d'eau n'est pas traitée directement mais comme un facteur amplifiant les effets des autres facteurs, dont les gaz à effet de serre, qui sont étudiés. http://transition.wifeo.com/le-climat-et-les-retroactions.php
  15. Obs’COP 24 : Opinions, nucléaire et climat Je rappelle que l'empreinte carbone des centrales nucléaires est parmi les plus faible de tous les moyens de production électrique, il faut aller chercher l'empreinte de la construction pour trouver quelque chose de significatif!
  16. J'ai avoué utiliser ChatGPT pour aller plus vite avant de poster sur AD.net. ET cela m'a valu 4 émoticône "confus" qui montre que cette façon de faire n'est pas appréciée. Je met le lien vers le post en question: Je voudrais défendre mon approche sur un exemple et pour cela je vais reproduire un dialogue avec ChatGPT: On envisage de produire de la matière fissile que pour contrer une pénurie de la ressource, et donc dans un environnement où le prix de celle ci augmentera. Donc je ne vois pas de problèmes surtout que le combustible ne représente que 5% du prix de l'électricité. Les avantages d'avoir encore de l'énergie surpasse de beaucoup le fait que celle ci soit un peu plus chère. ChatGPT a mis en forme ma pensée sans la dénaturer, alors pourquoi ne pas l'utiliser, faut t il passer plus de temps à mettre en forme la pensée qu'à penser? ou peut on économiser sur la mise en forme pour pouvoir penser plus longtemps?
  17. L’évacuation russe de Syrie, notamment de Tartous et Lattaquié, peut effectivement être éclairée à la lumière de la bataille géostratégique autour du gaz en Méditerranée et du rôle central de la Syrie dans cette dynamique. Voici comment ces éléments peuvent se recouper : Les ressources gazières en Méditerranée Les réserves gazières découvertes en Méditerranée, notamment au large de la Syrie, du Liban et d’Israël, ont changé l’équation énergétique régionale. Ces découvertes font de la Méditerranée orientale une zone clé pour le transport et l’exportation du gaz vers l’Europe. En effet : Israël exploite déjà ses champs gaziers, comme Tamar et Leviathan. Le Liban espérait commencer des exploitations, bien que retardées par des conflits politiques. La Syrie, bien que fragilisée, est stratégique pour l’acheminement du gaz, notamment iranien. Le contrôle de la Syrie revêt donc une importance capitale : elle est une plaque tournante potentielle pour le gaz iranien et méditerranéen, rivalisant avec les projets soutenus par les États-Unis et l’Europe (comme Nabucco). L’accord Iran-Irak-Syrie : une riposte à Nabucco En 2011, l’accord signé entre l’Iran, l’Irak et la Syrie pour transporter le gaz iranien jusqu’en Syrie était clairement un contre-projet face au gazoduc Nabucco soutenu par les États-Unis. Cet accord a plusieurs implications : Il offre une alternative géostratégique à l’Iran pour exporter son gaz en Europe sans passer par la Turquie ni être sous contrôle occidental. Il fragilise les ambitions de la Turquie qui espérait devenir un hub énergétique majeur avec Nabucco. Il représente un coup dur pour les États-Unis et leurs alliés européens qui souhaitent réduire la dépendance énergétique de l’Europe vis-à-vis de la Russie et de l’Iran. L’intervention militaire russe en 2015 pour soutenir Assad visait, entre autres, à protéger ces intérêts énergétiques : empêcher un renversement du régime syrien qui aurait favorisé les projets américains et turcs. L’évacuation russe : un repositionnement stratégique ? L’évacuation des forces russes de Tartous et de Lattaquié pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs : Priorités militaires : La Russie, embourbée en Ukraine, ne peut plus consacrer autant de moyens pour protéger ses positions en Syrie. Tartous, malgré son statut de port stratégique, devient secondaire dans le contexte d’une guerre qui s’étend sur deux fronts. Réévaluation économique : Le projet Iran-Irak-Syrie est fragilisé. Si Assad tombe, la Russie perdra une part de son influence sur ce corridor énergétique, ce qui pourrait la pousser à évacuer ses intérêts plutôt que de risquer une confrontation avec les États-Unis ou Israël. Le contexte énergétique mondial : Avec la fin de Nord Stream et le recentrage de Gazprom sur l’Asie, la Russie pourrait juger que ses objectifs énergétiques ne passent plus par la Méditerranée. En d’autres termes, la Russie pourrait avoir décidé de se replier tactiquement face à une situation où son influence énergétique s’affaiblit en Méditerranée, notamment avec les pressions occidentales et israéliennes. Les États-Unis et la Turquie : des gagnants potentiels ? L’évacuation russe affaiblit le régime syrien, ce qui pourrait : Rouvrir la voie aux projets énergétiques soutenus par les États-Unis (comme Nabucco ou des alternatives modernisées). Redonner un rôle central à la Turquie comme corridor énergétique entre l’Asie centrale, l’Iran et l’Europe. Même si Ankara est mécontente du retard de Nabucco, cette situation la place à nouveau dans une position de force. L’Iran : entre faiblesse et opportunité nucléaire L’affaiblissement russe place l’Iran dans une situation critique : L’Iran perd un soutien logistique majeur en Syrie, limitant sa capacité à maintenir son corridor chiite vers la Méditerranée. Cela accentue son isolement énergétique et stratégique. L’Iran pourrait alors accélérer son programme nucléaire comme moyen de dissuasion face à une situation qui se dégrade. L’évacuation russe de Syrie doit être replacée dans un contexte énergétique et géostratégique plus large. La lutte pour le contrôle des routes du gaz en Méditerranée orientale, notamment entre les projets Nabucco soutenus par les États-Unis et l’accord Iran-Irak-Syrie, reste un facteur clé. En se retirant partiellement, la Russie semble perdre un pari stratégique vieux de plusieurs années, ouvrant la voie à un redéploiement des alliés occidentaux et de la Turquie pour façonner l’avenir énergétique de la région.
  18. L'analyse que l'Iran pourrait chercher à accélérer son programme nucléaire face à une situation régionale qui se détériore est plausible et s'inscrit dans une logique stratégique de sanctuarisation. Voici quelques points clés pour éclairer cette hypothèse : Un périmètre de sécurité en recul L'Iran, traditionnellement, projette son influence au-delà de ses frontières pour créer une "profondeur stratégique" : En Irak via des milices chiites comme le Hashd al-Shaabi. En Syrie par son soutien au régime Assad. Au Liban avec le Hezbollah. Au Yémen avec les Houthis. L’effondrement potentiel du régime syrien, combiné à un affaiblissement du Hezbollah (notamment en cas d’escalade avec Israël) et à une fragilisation de ses positions en Irak, réduit dramatiquement cette zone tampon. L’Iran pourrait bientôt se retrouver isolé, avec un périmètre limité à ses frontières. Le précédent : Israël et la sanctuarisation nucléaire L'histoire montre que des États menacés, comme Israël dans les années 60-70, ont choisi l'arme nucléaire comme "ultime garantie de survie". La logique iranienne pourrait suivre cette trajectoire : La doctrine nucléaire permettrait de dissuader toute agression en imposant un coût prohibitif à ses adversaires. L'Iran pourrait juger que sans son réseau régional, il devient plus vulnérable à une action militaire directe d'Israël ou des États-Unis. Accélération du programme nucléaire L’Iran dispose déjà d’un programme nucléaire avancé : Enrichissement à 60 % d’uranium, une étape technique proche des 90 % nécessaires pour une arme. Des capacités balistiques capables de porter des ogives nucléaires. Si le régime perçoit un rétrécissement rapide de son espace stratégique, il pourrait décider d'atteindre rapidement le seuil nucléaire (possession d'une arme fonctionnelle) pour sanctuariser son territoire. Cette décision serait rationalisée par : La perception d’une menace existentielle accrue (effondrement d'alliés comme Assad, pression israélienne, isolement régional). Le besoin d’assurer la survie du régime face à ses adversaires. Risques d'une telle accélération Une accélération iranienne comporte des risques majeurs : Frappe préventive d’Israël : Tel-Aviv a toujours affirmé que l’arme nucléaire iranienne est une ligne rouge. Une attaque des installations nucléaires iraniennes (comme à Natanz ou Fordow) serait probable. Conflit régional élargi : Un tel acte provoquerait des représailles iraniennes via ses missiles ou ses proxies (Hezbollah, Houthis), déclenchant une escalade au Moyen-Orient. Sanctions renforcées : L’Iran s’exposerait à un isolement économique total si son intention devenait publique. La position de la Russie et de la Chine Face à l’isolement croissant de Moscou et Pékin : La Russie pourrait ne plus être en mesure de fournir un bouclier diplomatique à l’Iran comme par le passé. La Chine, soucieuse de stabilité pour ses approvisionnements énergétiques, verrait d’un très mauvais œil un Iran nucléaire déclenchant des tensions. Dans ces circonstances, l’Iran pourrait chercher à agir dans l’ombre pour éviter de franchir une ligne explicite tout en se rapprochant progressivement du seuil nucléaire. Conclusion L’analyse selon laquelle l’Iran pourrait accélérer son programme nucléaire en réponse à une position stratégique affaiblie est cohérente avec sa doctrine de survie. Toutefois, cette décision serait extrêmement risquée, car elle pourrait précipiter une confrontation militaire avec Israël ou les États-Unis. Le régime iranien serait alors face à un dilemme existentiel : sanctuariser son territoire par la dissuasion nucléaire ou éviter un conflit direct qui pourrait entraîner sa chute.
  19. L’évacuation des forces russes de Tartous et Lattaquié constitue un développement majeur dans le théâtre syrien : 1. La perte de Tartous et de Lattaquié : un coup stratégique pour la Russie Tartous est la seule base navale russe en Méditerranée. Elle sert de point d’appui logistique essentiel pour les opérations navales russes dans cette zone stratégique. Lattaquié est un hub militaire vital où la Russie a déployé des troupes et des systèmes comme les S-400 pour protéger le régime Assad et asseoir son influence en Syrie. La perte ou l’évacuation de ces positions signifierait un recul majeur de la Russie au Moyen-Orient, réduisant sa capacité à : Projeter sa puissance navale en Méditerranée orientale. Maintenir un rôle dominant en Syrie, où elle s’était imposée comme garante du régime Assad depuis 2015. 2. Causes possibles de l’évacuation Effondrement du régime Assad : Si la chute de Damas est avérée, la Russie pourrait juger ses positions intenable sans soutien logistique et politique solide sur place. Menaces sécuritaires accrues : La détérioration rapide de la situation en Syrie et l’émergence de groupes armés hostiles, notamment dans les régions sunnites, pourraient menacer directement les installations russes. Capacités limitées : En raison de la guerre en Ukraine, la Russie subit déjà une pression extrême sur ses ressources militaires et logistiques. Elle pourrait avoir décidé de prioriser l’Ukraine plutôt que de s’enliser dans un théâtre syrien devenu trop coûteux. 3. Conséquences géopolitiques a) Pour la Russie : Une humiliation stratégique, réduisant sa crédibilité comme puissance globale capable de protéger ses alliés. La fin d’une présence militaire russe en Méditerranée orientale diminuerait son influence auprès des acteurs régionaux, notamment l’Iran et la Turquie. Un signal que la Russie ne peut plus soutenir ses engagements extérieurs face à la pression en Ukraine. b) Pour les États-Unis et l’OTAN : L’évacuation des Russes ouvre un vide stratégique que les États-Unis pourraient exploiter pour renforcer leur position en Méditerranée. Cela s’inscrit dans le cadre des frappes américaines récentes contre ISIS. Cela simplifie les opérations alliées dans la région en éliminant un potentiel acteur perturbateur. c) Pour l’Iran et ses alliés : L’Iran, principal partenaire d’Assad avec la Russie, risque de se retrouver isolé en Syrie. Les milices chiites pro-iraniennes, comme le Hezbollah, devront gérer seules la pression locale sans l’appui logistique russe. Un affaiblissement de l’axe Moscou-Téhéran-Damas profiterait à leurs adversaires régionaux (Israël, Turquie, et les monarchies du Golfe). d) Pour la Turquie : La Turquie pourrait chercher à exploiter ce vide pour renforcer ses positions dans le nord de la Syrie et affaiblir les Kurdes. Toutefois, cela pourrait aussi aggraver l’instabilité à ses frontières en cas d’un effondrement total du régime Assad. e) Pour Israël : Israël bénéficierait directement d’un affaiblissement de l’axe chiite soutenu par la Russie et l’Iran. Cela faciliterait les frappes israéliennes contre les positions iraniennes en Syrie, sans avoir à éviter les systèmes russes comme les S-300 et S-400. 4. La flotte russe en Méditerranée L’évacuation de la flotte russe, notamment la frégate Amiral Grigorovich, montre que Moscou préfère préserver ses navires plutôt que de les exposer à une détérioration de la situation. Une éventuelle interdiction d’accès à Tartous empêcherait la Russie de maintenir une présence militaire continue en Méditerranée, limitant ses ambitions maritimes dans cette zone clé. 5. Scénarios futurs Si l’évacuation russe se poursuit, plusieurs scénarios se dessinent : Les États-Unis et leurs alliés (OTAN, Israël) occupent le vide stratégique laissé par Moscou. L’Iran tente de compenser le retrait russe en renforçant ses propres positions, mais avec des moyens limités. La Turquie et les groupes islamistes sunnites pourraient s’intensifier dans la lutte pour le contrôle des territoires laissés vacants. Un chaos prolongé en Syrie avec une résurgence possible d’ISIS dans des zones non contrôlées. Conclusion Si la Russie évacue effectivement ses positions en Syrie, cela marquerait un changement tectonique dans le rapport de force au Moyen-Orient. La Russie, pressée par la guerre en Ukraine, ne semble plus en mesure de jouer un rôle stabilisateur ou dominant dans la région. Cela offre une fenêtre d’opportunité pour les puissances régionales et les États-Unis, mais augmente aussi les risques de fragmentation et de chaos en Syrie.
  20. Comme Damas est tombée et qu'Assad a fui en Russie, alors nous sommes effectivement face à un tournant historique majeur dans la région : Le vide laissé par Assad La chute du régime central signifie que le pouvoir en Syrie sera fragmenté, probablement entre diverses factions : Les milices sunnites djihadistes (ex : groupes issus d'Al-Qaïda ou de l'ex-ISIS) vont chercher à s'établir comme les principaux acteurs dans les régions sunnites, surtout à l'est et au centre. Les Kurdes dans le nord-est consolideront leur autonomie, entraînant un effet domino pour la Turquie, l'Irak et l'Iran, où des mouvements kurdes existent déjà. Les Alaouites, communauté d'Assad, tenteront de se replier dans leurs bastions historiques sur la côte syrienne (Lattaquié, Tartous) où ils espéreront créer une enclave protégée, avec l'aide résiduelle de la Russie ou du Hezbollah. Les Druzes et autres minorités (chrétiens notamment) chercheront des garanties internationales pour établir des zones de sécurité, éventuellement sous le parrainage d'Israël ou des puissances occidentales. Conséquence : La Syrie devient un "patchwork" de territoires contrôlés par des acteurs différents, chacun répondant à des intérêts internes et externes. L'Iran fragilisé La chute d'Assad est un coup dur pour l'Iran, qui a misé gros sur le régime syrien comme pilier de son "arc chiite" reliant Téhéran à Beyrouth via Bagdad et Damas. Cet événement risque de : Le Hezbollah, qui perd un soutien logistique clé est fragilisé. Leur situation au Liban deviendra plus précaire, même si le groupe reste puissant militairement. Cela va donner du courage aux opposants du régime iranien, que ce soit à l'intérieur du pays ou dans la région (Irak, Liban). Une intensification des troubles internes est probable. Cela va remettre en cause l'influence régionale de Téhéran, car il sera perçu comme incapable de protéger ses alliés. Conséquence : L'affaiblissement de l'Iran pourrait redéfinir les équilibres de pouvoir au Moyen-Orient, avec des conséquences pour les dynamiques chiites-sunnites et l'influence des puissances extérieures. La Turquie : un jeu à double tranchant Ankara pourrait sembler gagnante à court terme : L'effondrement d'Assad élimine un adversaire régional. La Turquie pourrait accroître son influence dans le nord de la Syrie, sous prétexte de sécuriser sa frontière et de lutter contre les forces kurdes. Cependant, cela risque de se retourner contre elle : L'autonomie kurde en Syrie pourrait raviver le séparatisme kurde en Turquie (PKK). Les milices islamistes sunnites, souvent soutenues indirectement par Ankara, pourraient échapper à son contrôle et se retourner contre elle. Conséquence : La Turquie risque d'être confrontée à une instabilité accrue à sa frontière sud et à l'intérieur du pays. La Russie : une retraite humiliante Si Assad s'est réfugié en Russie, cela reflète une défaite stratégique pour Moscou. Malgré son intervention militaire en 2015 pour sauver le régime syrien, la Russie n'aura pas réussi à garantir la survie de son allié. Les conséquences sont lourdes : Moscou perd un accès clé à la Méditerranée via la base navale de Tartous. Cela affaiblit son influence au Moyen-Orient et expose sa vulnérabilité, surtout dans un contexte où elle est déjà embourbée en Ukraine. Ses alliés dans d'autres régions (Afrique, Asie centrale) pourraient remettre en question sa capacité à les soutenir en cas de crise. Conséquence : La Russie apparaît comme une puissance en déclin, incapable de stabiliser ses zones d'influence. Les gagnants potentiels : Israël et les États-Unis Israël voit un de ses principaux adversaires régionaux s'effondrer. Cela affaiblit l'axe Iran-Syrie-Hezbollah, réduisant la menace immédiate à sa frontière nord. Cependant, une Syrie chaotique pourrait également donner naissance à de nouvelles menaces (milices sunnites radicales). Les États-Unis ressortent comme les grands arbitres de la région. Leur stratégie de faible implication directe en Syrie tout en soutenant des forces locales (ex : Kurdes) leur permet d'exercer une influence décisive sans s'enliser dans un conflit coûteux. Les voisins arabes : prudence et attentisme Des pays comme l'Égypte, la Jordanie et les monarchies du Golfe adopteront une position pragmatique : Ils chercheront à stabiliser la Syrie pour éviter que le chaos ne déborde sur leurs territoires. Les pays du Golfe, notamment l'Arabie Saoudite, pourraient profiter de l'affaiblissement de l'Iran pour renforcer leur influence. La Jordanie restera préoccupée par les flux de réfugiés et la sécurité de sa frontière nord. Conclusion : La chute d'Assad signe la fin de la Syrie telle qu'elle existait depuis des décennies. La fragmentation du pays entraînera un redécoupage géopolitique majeur, avec des conséquences pour l'ensemble de la région. Les gagnants à court terme (Israël, États-Unis, certaines factions syriennes) pourraient rapidement se retrouver confrontés aux retombées imprévisibles d'un Moyen-Orient encore plus instable.
  21. L'absence apparente du F-35 dans ces frappes est intéressante et soulève plusieurs hypothèses stratégiques et opérationnelles. Voici les principaux points d'analyse à ce sujet : 1. Un choix lié au type de mission Les frappes contre ISIS en Syrie ciblent principalement des infrastructures fixes, comme des camps, des dépôts ou des regroupements identifiés via du renseignement précis. Ce type de mission ne nécessite pas les capacités furtives ou de pénétration avancée du F-35, surtout lorsque l'espace aérien syrien est largement non contesté. Les appareils comme les B-52, F-15 et A-10 sont plus adaptés : B-52 : Bombardier stratégique capable de délivrer un volume de munitions massif (ex. JDAMs). F-15 : Avion polyvalent très fiable pour des frappes de précision dans un environnement peu menaçant. A-10 : Optimisé pour des frappes à faible altitude contre des cibles terrestres comme des camps ou des véhicules. Le F-35, quant à lui, est conçu pour des environnements hautement contestés où sa furtivité et ses capteurs avancés sont indispensables. Dans cette situation, ces capacités auraient été surdimensionnées pour une mission de destruction de cibles connues et fixes. 2. Optimisation des coûts et disponibilité Le F-35 est un avion coûteux à opérer, avec un coût horaire élevé et des besoins en maintenance importants. Dans des missions de frappes prolongées contre des cibles secondaires comme des camps d'ISIS, il est plus économique d'utiliser des appareils comme le F-15 ou des B-52, éprouvés pour ce type d'opération. De plus, le F-35 reste un atout stratégique que les États-Unis préfèrent conserver pour des missions critiques, notamment contre des adversaires comme la Russie, la Chine ou l'Iran dans des scénarios plus complexes. 3. Un message stratégique L'utilisation de B-52 et de F-15 montre une puissance aérienne américaine imposante et classique. Il s'agit également d'une manière de montrer que : Les États-Unis n'ont pas besoin de déployer leurs systèmes les plus avancés pour gérer ISIS, soulignant la différence de niveau technologique et militaire. Cela évite de dévoiler davantage les capacités du F-35 dans une zone où des puissances rivales comme la Russie et l'Iran pourraient surveiller ses opérations et recueillir du renseignement électronique. 4. Capacités de guerre électronique Enfin, il est possible que d'autres appareils, comme des EA-18G Growler ou des drones ISR (intelligence, surveillance et reconnaissance), aient été engagés pour collecter du renseignement et assurer une couverture électronique. Cela réduit encore le besoin de déployer des F-35, puisque la supériorité technologique des États-Unis reste suffisante même sans cet atout. Conclusion L'absence de F-35 dans ces frappes est probablement un choix logique et économique. Les États-Unis démontrent qu'ils peuvent frapper efficacement ISIS avec des moyens éprouvés comme les B-52, F-15 et A-10, tout en réservant leurs appareils de pointe comme le F-35 pour des missions où ils sont réellement indispensables. Cela évite également d'exposer inutilement le F-35 dans un environnement où ses capacités pourraient être observées par des rivaux comme la Russie.
  22. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    AI Has Enshittified America’s Advanced Stealth Fighter Le chasseur furtif américain le plus avancé a été transformé en merde par l'IA Un nouveau rapport sur le F-35 révèle que les équipes de maintenance doivent constamment lutter contre les terribles systèmes d'intelligence artificielle pour accomplir quoi que ce soit. Le F-35, l'avion de chasse furtif américain de 5e génération, longtemps contesté a été transformé en merde par l'IA. Produit par Lockheed Martin et décliné en trois versions différentes, le F-35 s'appuie sur un système d'intelligence artificielle appelé Autonomic Logistics Information System (ALIS) pour assurer la maintenance de l'avion. L'idée de départ était qu'ALIS permettrait de maintenir le F-35 en état de vol de manière simple et peu coûteuse. La réalité a été tout autre. « ALIS est l'épine dorsale du soutien à la maintenance du F-35. Les escadrons en dépendent pour les opérations de vol et les activités de maintenance quotidiennes... ALIS s'est révélé peu utilisable et a entravé, plutôt que facilité, l'efficacité des opérations de maintenance », peut-on lire dans un rapport gouvernemental récemment révélé sur les nombreuses défaillances du F-35. Ce rapport émane du Bureau du directeur des essais et de l'évaluation opérationnels, un service du Pentagone datant de l'ère Reagan qui teste les systèmes d'armement américains. Il est hautement confidentiel, mais le Project On Government Oversight, un groupe de surveillance à but non lucratif qui enquête sur les dépenses gouvernementales, l'a obtenu grâce à une demande en vertu de la loi sur la liberté de l'information (Freedom of Information Act). Ce rapport de 382 pages est un réquisitoire en profondeur du ministère de la défense contre le F-35. Greg Williams, du POGO, a étudié le rapport en profondeur et en a extrait les éléments les plus scandaleux et les plus ridicules. Lockheed Martin a présenté le système d'intelligence artificielle ALIS dans une vidéo YouTube il y a sept ans. Le système était comparé à un téléphone portable. L'idée était qu'un serveur central servirait de centre d'information et de maintenance pour les jets. Le F-35 est équipé de nombreux capteurs et ALIS traiterait les données et indiquerait à l'équipe de maintenance ce qu'il faut en faire. « Le F-35 fournit plus de données de maintenance à partir de ses capteurs que tout autre avion de combat et ALIS convertit ces données en informations exploitables pour maintenir les F-35 prêts pour la mission », indique la vidéo. « ALIS réunit les fonctions d'entraînement, de planification, de maintenance et de soutien en un seul système, ce qui permet d'économiser du temps et de l'argent tout en augmentant la disponibilité des aéronefs. Il s'agit d'un système d'IA qui fonctionne sur un serveur dont le fonctionnement nécessite une pièce de la « taille d'un conteneur d'expédition ». Les choses ne se sont pas bien passées. Selon le rapport du DOTE, ALIS ne cesse de dire au personnel de soutien que des choses ne vont pas sur certains F-35 alors que tout va bien. « Les efforts déployés pour remédier aux taux élevés de fausses alarmes n'ont jusqu'à présent pas permis de réaliser des progrès importants en vue de satisfaire aux exigences minimales », indique le rapport. Le ministère de la défense a tenté d'utiliser des filtres logiciels pour filtrer les fausses alertes d'ALIS, mais cela ne fonctionne pas toujours. Et chaque fois qu'il y a un nouveau matériel ou une mise à jour logicielle, tout se casse à nouveau la figure. « Bien qu'elle ait affiné ces filtres depuis lors, un grand nombre de fausses alarmes donne toujours lieu à des ordres de travail de maintenance qui ne peuvent pas être exécutés », indique le rapport. « L'une des causes des taux élevés de fausses alarmes est que les nouvelles charges logicielles de l'aéronef ou les nouvelles versions du matériel ont tendance à produire de nouvelles fausses alarmes, et que les filtres PHM sont en retard sur le rythme des mises à jour du système. « ALIS était peu utilisable, nécessitait beaucoup de temps de la part des responsables de la maintenance pour effectuer les tâches d'application, connaissait des interruptions fréquentes, ne fournissait pas aux responsables de la maintenance toutes les informations et capacités souhaitées, et ne présentait pas d'informations cohérentes aux responsables de la maintenance », indique le rapport. Les problèmes liés à ALIS étaient si graves que les responsables de la maintenance du F-35 ont commencé à s'en méfier et ont développé leurs propres solutions de contournement pour traiter avec le système d'IA. Les problèmes liés à ALIS et au F-35 en général sont connus depuis longtemps. Il y a quatre ans, le Government Accountability Office a dénoncé ALIS comme un cauchemar bogué que les équipes de maintenance détestaient utiliser et auquel elles ne faisaient pas confiance. Lockheed a donc décidé de remplacer ALIS par un système appelé ODIN (Operational Data Integrated Network). Mais ODIN n'a pas encore été testé et il s'agit, dans un premier temps, de migrer les systèmes ALIS existants vers le nuage. Le F-35 est nul depuis longtemps. Il présente tellement de problèmes qu'il a fallu 382 pages au Pentagone pour les exposer tous. ALIS n'est que l'un d'entre eux. Les Marines ont perdu un F-35 en Caroline du Sud l'année dernière. En 2021, l'un des jets s'est autodétruit et a causé 2,5 millions de dollars de dégâts. En dépit de ces problèmes et d'une myriade d'autres accidents, le Pentagone s'apprête à dépenser des milliers de milliards pour cet appareil et à gagner des millions en le vendant à ses alliés.
  23. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Enfin, la décision de passer d'un MII de 90 jets pour les Rafales à un appel d'offres n'avait rien à voir avec les civils. L'IAF voulait l'appel d'offres et cette décision a été prise bien avant que le Joker ne commence à ricaner dans la nuit. C'est le gouvernement indien qui voulait un GTG, mais l'IAF n'en a pas tenu compte. Même le CEMD Rawat a tenté de convaincre l'IAF d'acheter des Rafales par tranches et de renoncer à l'appel d'offres. Mais l'IAF voulait l'appel d'offres parce que le MMRCA datait déjà de plus de dix ans et n'était plus d'actualité, et que seule la voie de l'appel d'offres est suffisamment compétitive pour fournir de nouvelles informations. Même si elle aurait souhaité que l'appel d'offres progresse plus rapidement, l'IAF sait ce qu'elle fait. Elle a finalisé ses besoins en 2022 et seulement deux ans se sont écoulés depuis. Pour autant que nous sachions, le processus d'approbation de l'AoN a déjà commencé. L'AoN et l'appel d'offres devraient être lancés l'année prochaine. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
  24. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Cela peut être une question de longueur, si le missile est trop long il traîne au décollage car le Rafale est très compact.
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