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Je croyais qu'ils voulaient en vendre 13... Ils ont pas réussi?
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
L’attaque de drones ukrainienne, en infligeant des pertes significatives à l’aviation stratégique russe (notamment aux bombardiers Tu-95MS et Tu-160, ainsi qu’aux avions de commandement et de surveillance A-50), a diminué de facto la capacité de Moscou à exercer une pression militaire aérienne à grande échelle. Cela change plusieurs choses : La Russie perd temporairement une partie de sa capacité à mener des frappes de représailles massives, notamment contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Cela réduit son pouvoir de dissuasion, et donc son levier dans les négociations. Un cessez-le-feu partiel ciblé, notamment sur les bombardements d’infrastructures ou les frappes en profondeur, peut désormais apparaître à Moscou non pas comme une concession, mais comme une consolidation pragmatique d’un statu quo temporairement favorable à l’Ukraine. Dans une logique réaliste : « Puisqu'on ne peut pas frapper efficacement, mieux vaut geler ce front avant que notre adversaire n’exploite l’asymétrie. » La Russie peut aussi valoriser diplomatiquement une posture plus conciliante en matière de bombardements, donnant l’image d’un acteur raisonnable prêt à limiter les souffrances civiles. Ce n’est pas incompatible avec un calcul cynique : geler certains domaines de conflit le temps de reconstituer ses moyens. Impact sur les équilibres internes russes Une réduction de l’utilité militaire des bombardiers nucléaires stratégiques (du fait de leur vulnérabilité prouvée) peut aussi conduire les cercles militaires russes à revaloriser d'autres volets de la force de frappe, voire à repenser leur doctrine de dissuasion. Cela influence indirectement la posture de négociation. La Russie avait intérêt à freiner les bombardements si elle venait de perdre une partie de ses moyens. Cela n’est pas une coïncidence : c’est un ajustement rationnel à une nouvelle contrainte stratégique. L'attaque ukrainienne a donc déplacé la fenêtre d'Overton des négociateurs russes, non pas nécessairement par conviction, mais par calcul. -
[Inde/Pakistan 2025] Opération Sindoor et conséquences
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de bubzy dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans la réalité des Scalp et dans la narrative des Brahmos. -
[Inde/Pakistan 2025] Opération Sindoor et conséquences
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de bubzy dans Politique etrangère / Relations internationales
Inde – Pakistan : L’Inde a frappé un État doté de l’arme nucléaire, sur des cibles de commandement militaire national, mais sans provoquer de riposte nucléaire. Elle a testé et repoussé les limites de la crédibilité de la dissuasion pakistanaise, en restant sous le seuil de riposte. Ukraine – Russie : L’Ukraine attaque des bases contenant des vecteurs nucléaires stratégiques russes (comme les Tu-95MS et Tu-160). Ces bombardiers sont un élément clef de la triade nucléaire russe, même s’ils ne portaient pas de têtes nucléaires au moment de l’attaque. Ce qui est important ici, ce n’est pas le contenu des avions, mais leur nature stratégique et leur symbolique. Toucher ces bases revient à démontrer que la Russie peut être vulnérable dans son cœur nucléaire, à des centaines de km de la ligne de front. Ces actions servent des objectifs convergents. En Ukraine comme en Inde, on teste la crédibilité du seuil nucléaire adverse : Le Pakistan ne répond pas avec une riposte nucléaire. La Russie n’active pas son seuil nucléaire en réponse à des frappes sur sa triade. Cela indique que ces États nucléaires ne sont pas aussi "instables" ou "prêts à tirer" qu’ils le prétendent. Les deux opérations montrent que : La dissuasion n’est pas absolue. Il existe des fenêtres de manœuvre sous le seuil nucléaire, avec de la précision, de la rapidité, de la coordination. Si on peut frapper un bombardier nucléaire russe dans sa base, ou un C2 pakistanais dans un bunker, alors : L’adversaire n’est plus invulnérable. Sa crédibilité dissuasive baisse, ce qui pourrait affecter ses alliances ou ses rapports de force régionaux. Il est peu probable que l’Ukraine se soit inspirée directement de l’Inde. Mais les services occidentaux, notamment américains, britanniques ou français, ont analysé ces cas. Ils peuvent faciliter ou valider des approches similaires : viser les failles, frapper fort sans basculer dans l’escalade. On voit ici une évolution de la doctrine occidentale vers le contournement calibré de la dissuasion nucléaire adverse : un jeu stratégique plus fin. Comme dans l’affaire indo-pakistanaise, la stratégie ukrainienne repose sur : Des frappes chirurgicales, Un contrôle du tempo de l’escalade, Et un calcul rationnel : "la Russie ne répondra pas par le nucléaire, car le coût serait trop élevé, pour elle aussi". Dissuasion russe érodée : Si des Tu-95 peuvent être frappés par des drones bricolés à 800 km de la frontière, alors l'invulnérabilité stratégique de la Russie est remise en cause. Plus de marges de manœuvre pour les États non-nucléaires ou en limite de seuil. Cela ouvre la voie à une doctrine "grise", qui dit : "Je peux frapper des actifs stratégiques d’un État nucléaire, si je suis sûr qu’il ne veut pas l’escalade totale." Mais cela peut aussi inciter certains à durcir leurs seuils nucléaires. Le Pakistan ou la Russie pourraient tirer la leçon inverse : "Si l’ennemi me croit incapable d’utiliser l’arme nucléaire, je dois être plus agressif pour le dissuader." Ce qui pourrait être dangereux à terme, si la prochaine fois le seuil est franchi par calcul erroné. Ces deux cas marquent un changement doctrinal majeur dans la gestion des rapports avec des puissances nucléaires. Ce n’est probablement pas une coïncidence, mais une tendance de fond vers des opérations audacieuses, calibrées, mais stratégiquement risquées: un jeu d’échecs dans l’ombre de la dissuasion. -
[Inde/Pakistan 2025] Opération Sindoor et conséquences
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de bubzy dans Politique etrangère / Relations internationales
1. Doctrine nucléaire pakistanaise : un seuil bas pour compenser l’asymétrie Depuis les années 2000, le Pakistan a adopté une stratégie dite « d’escalade pour la désescalade », visant à utiliser rapidement des armes nucléaires tactiques si son territoire était menacé par une offensive conventionnelle indienne. Le but est d’empêcher une campagne terrestre indienne, en rendant le coût potentiellement nucléaire dès les premières heures. 2. Le risque lors d’Opération Sindoor Si l’article est exact, l’Inde a frappé non seulement des camps terroristes, mais aussi des centres de commandement militaire durcis (C2 / C4I) et des installations de la PAF, y compris à Chaklala (Islamabad). Cela signifie que l’Inde est allée bien au-delà du seuil traditionnel d’« escalade contrôlée » pratiqué depuis Balakot en 2019. De tels bombardements sur des infrastructures militaires stratégiques, y compris près de la capitale, auraient pu être perçus par Islamabad comme une phase préliminaire à une décapitation ou une paralysie stratégique, justifiant une riposte nucléaire selon leur doctrine. 3. Pourquoi le Pakistan ne l’a pas fait Plusieurs raisons expliquent que le Pakistan n’a pas utilisé l’arme nucléaire ou menacé de le faire publiquement : Surprise et rapidité des frappes indiennes : L’attaque sur les HDBT semble avoir été précise, brève et non suivie d'une invasion terrestre, ce qui a évité un franchissement clair du seuil stratégique nucléaire pakistanais. Absence de pertes civiles massives : L’Inde a visé des objectifs militaires identifiés, et a évité les frappes sur des zones civiles ou les installations nucléaires déclarées. Coupure de la chaîne C2 pakistanaise ? Si les centres C4I ont été détruits comme le prétend l’article, le Pakistan a peut-être simplement été paralysé, incapable de prendre une décision coordonnée rapide sur une riposte nucléaire. Crainte de représailles massives : Toute utilisation nucléaire par le Pakistan aurait conduit à une riposte indienne dévastatrice, et probablement à la perte du contrôle international de la situation, voire un isolement total du Pakistan. 4. L’Inde a-t-elle empêché une escalade nucléaire ? Oui, très probablement, en calibrant précisément ses frappes : Ciblage uniquement militaire, pas de mouvement de troupes en profondeur. Messages dissuasifs clairs avant et après. Utilisation de l’élément de surprise et de saturation pour neutraliser rapidement les centres de réaction. En conclusion : L’Inde semble avoir franchi une ligne rouge conventionnelle, mais sans provoquer l’activation de la doctrine nucléaire pakistanaise, en partie grâce à une stratégie de précision, de tempo et de communication maîtrisée. Mais il est très probable que le Pakistan ait vu dans cette opération un seuil proche de l’alerte nucléaire, et que l’appel à la cessation des hostilités sous 80 heures ait été en partie motivé par la peur d’une perte totale de contrôle, ou par l'incapacité de riposter suite à des destructions ciblées. Si l’analyse de Vinayak Bhat est exacte, cette opération pourrait devenir un cas d’école mondial sur la guerre de haute intensité limitée sous ombre nucléaire, comme l’avait été Balakot en 2019, mais à une échelle bien plus stratégique. -
[Inde/Pakistan 2025] Opération Sindoor et conséquences
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de bubzy dans Politique etrangère / Relations internationales
Précision, perfection et exactitude ont été les maîtres mots des frappes décisives de l'IAF au Pakistan : des cibles rayées de la surface de la Terre 30 mai 2025 Auteur : Colonel Vinayak Bhat (à la retraite) Pourquoi le Pakistan a-t-il demandé un cessez-le-feu dans les 80 heures suivant l'opération Sindoor ? L'opération pakistanaise Bunyan Marsoos, qui signifie « mur de plomb », a été brusquement annulée, et le Pakistan a brandi le drapeau blanc. L'horrible attentat terroriste de Pahalgam était le plus important depuis celui de Pulwama, survenu en février 2019. L'attaque de Pahalgam a été revendiquée par le Front de résistance (TRF), un groupe terroriste servant de façade au Lashkar-e-Taiba (LeT), officiellement interdit, mais pleinement soutenu par les autorités pakistanaises. Le monde entier a condamné ces attentats terroristes effroyables et horribles, mais ni le Premier ministre pakistanais Shahbaz Sharif n'a éprouvé le moindre remords, ni le chef d'état-major de l'armée n'a condamné les activités terroristes. Les attaques précises et parfaites menées avec le soutien de renseignements précis sont devenues la marque de fabrique des frappes de l'IAF à l'intérieur du Pakistan depuis la destruction du camp d'entraînement terroriste de Jabba Top, plus connu sous le nom de Balakot. Cette fois-ci, l'Inde a frappé neuf sites terroristes bien connus, dont l'académie d'entraînement terroriste Jaish-e-Mohammad (JeM) à Bahawalpur et le quartier général de Lashkar-e-Taiba (LeT) à Muridke. Le lendemain, le Pakistan a envoyé des drones pour venger les attaques indiennes contre les centres terroristes en attaquant des villes et des villages le long de la frontière et en bombardant les villages frontaliers, faisant des victimes parmi les civils innocents, notamment des femmes, des enfants et des personnes âgées. La PAF a tenté d'attaquer des bases et des installations des forces armées, mais en vain. L'Inde a été contrainte de riposter en attaquant divers radars, sites SAM, centres IADS et autres installations de la PAF dans 13 endroits. Toutes les attaques ont été soigneusement calibrées et planifiées afin de démontrer la supériorité technologique de l'Inde dans le contrôle des réactions de l'ennemi. L'Inde a suspendu le traité sur les eaux de l'Indus jusqu'à ce que le Pakistan cesse de soutenir le terrorisme. Le gouvernement indien a annoncé qu'il allait interrompre l'approvisionnement en eau du Pakistan et a déjà commencé à nettoyer les barrages. Ce rapport examine, à l'aide d'images satellites, seulement deux des plus de 25 cibles touchées par l'IAF qui ont brisé le dos du Pakistan et l'ont mis à genoux, le contraignant à supplier le DGMO de cesser les hostilités. Cibles profondément enfouies et renforcées (HDBT) Les armées du monde entier tentent de protéger leurs ressources contre leurs adversaires. L'une des méthodes préférées consiste à creuser profondément pour échapper à ses ennemis. Après la Seconde Guerre mondiale, la plupart des systèmes d'armes ont connu des progrès technologiques considérables en matière de ciblage à distance des installations ennemies. Cela a incité toutes les armées à creuser plus profondément et à construire des abris renforcés contre les attaques aériennes, tant conventionnelles que nucléaires. Ces installations souterraines, construites avec des matériaux spéciaux, des barres renforcées et durcies par des couches de protection multiples, sont appelées HDBT. Elles sont équipées de systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC) afin de maintenir un environnement plus propre sous terre. Le Pakistan disposait d'au moins 22 HDBT de ce type, situées principalement autour de ses bases aériennes, avec quelques-unes à Islamabad et Karachi et dans leurs environs. Au cours de l'opération Sindoor, l'Inde a tenté et réussi à frapper au moins deux HDBT, l'un à Chaklala et l'autre à la base aérienne de Murid. Selon le DGMO (Air), le maréchal de l'air A.K. Bharti, ces deux cibles étaient des centres C2 de défense aérienne. Cependant, l'auteur partage l'évaluation de l'IAF, mais estime fermement qu'elles étaient davantage utilisées comme centres C4I. Chaque HDBT doit être étudié en profondeur en ce qui concerne la composition du sol, le nombre de couches et d'autres facteurs pertinents, puis traité en conséquence. En général, ces cibles sont attaquées avec des armes nucléaires à faible rendement, thermobariques, conventionnelles ou à énergie dirigée. Toutes les armes ont leurs avantages et leurs inconvénients. Le choix des armes dépend de l'effet souhaité, de l'effet nécessaire à l'extrémité de la cible et de la conception de la construction et des matériaux utilisés pour l'installation souterraine. Les deux installations ont été construites par des entreprises différentes, comme nous le verrons dans les paragraphes suivants. Des systèmes ISR très puissants et précis sont nécessaires pour étudier les HDBT. Les renseignements sur ces HDBT doivent être très précis et corroborés par plusieurs sources. Un plan de l'ensemble de l'installation est toujours considéré comme la meilleure solution. Ensuite, la méthodologie d'évaluation géologique des cibles souterraines (GAMUT) a dû être adoptée pour améliorer la localisation et la caractérisation des HDBT. L'IAF a également dû être contrainte d'utiliser des bombes conventionnelles, éventuellement pénétrantes, pour détruire ces deux cibles, en gardant à l'esprit la politique nucléaire de non-recours en premier (NFU) de l'Inde. Le centre C2 AD de la base aérienne de Chaklala, aujourd'hui connue sous le nom de base aérienne de Nur Khan, est situé à 33.612222°N 73.096650°E, dans la ville d'Islamabad. L'installation a été construite dans les années 1990 sur une superficie de 750 m², probablement par General Electric (GE) Aviation, une entreprise américaine spécialisée dans la construction souterraine. La technologie de construction, ainsi que ses plans, ont été partagés avec le Pakistan, probablement en échange de la promesse de mettre fin à ses essais à froid à Kirana Hills. À cette époque, le Pakistan avait déjà acquis la technologie des armes nucléaires grâce à des essais à froid et des simulations informatiques, comme le rapporte l'interview d'A. Q. Khan avec Kuldeep Nayyar le 28 janvier 1987. La plupart des personnalités en visite à Islamabad ont pu visiter ce HDBT et découvrir les avancées technologiques réalisées par l'armée de l'air pakistanaise. Après avoir visité cette installation, les généraux américains et chinois n'ont cessé de la vanter et de souligner la façon dont la PAF a réussi son intégration avec d'autres systèmes de manière locale. Le Département des travaux spéciaux (SWD) de la Division des plans stratégiques du Pakistan a pris en charge la construction d'au moins 21 autres installations souterraines (UGF), la première commençant sur la base aérienne de Masroor à Karachi. Le Centre C2 AD, visible sur les images satellite, a été agrandi/rénové à deux reprises, en 2005 et 2015, après sa construction par GE. Les images satellite des quinze dernières années suggèrent que cette installation a également servi de centre de recherche et de collecte de données de simulation pour tous les nouveaux radars. Au cours de la dernière décennie, il a été observé que tous les avions collectant des renseignements téléchargeaient des données dans ce centre pour les intégrer aux anciens et nouveaux systèmes. L'IAF a attaqué l'installation avec une précision extrême via un puits CVC menant directement à la chambre principale de l'UGF ou du HDBT. La taille interne du puits était de 45 cm, ce qui est très petit, même mesuré sur une image open source, car un pixel mesure 30 cm à la meilleure résolution. Il n'y avait donc aucune marge d'erreur, et la tâche devait être confiée au meilleur pilote, toutes les données ayant été transmises au missile au préalable, y compris des images haute résolution (HiRes) et des photos de l'installation, en particulier du puits CVC. Il s'agit probablement de la première cible du genre, la plus unique et la plus petite jamais touchée par une armée de l'air au monde. Les images post-frappe, diffusées lors de la conférence de presse du DGMO, montraient un gros bloc de béton qui s'était élevé à la surface, probablement suite à l'explosion d'une bombe pénétrante. L'explosion a dû être si puissante qu'elle a instantanément pulvérisé tout et tous ceux qui se trouvaient à l'intérieur du HDBT. L'impact de l'explosion fut tel que le toit en béton armé multicouches fut brisé par en dessous et projeté. Contrairement à d'autres endroits, la PAF ne s'est pas précipitée pour retirer les débris de ce site, car cela aurait confirmé l'ampleur et l'immensité des dégâts causés par une attaque parfaite de l'armée de l'air israélienne. Cependant, après quatre jours, la décision a dû être prise, en consultation avec les familles des soldats et officiers de la PAF décédés, de les enterrer sur place, car il n'y aurait même pas eu de lambeaux pour les mettre dans un cercueil. Aucune personne présente au centre C2 AD au moment de l'explosion n'aurait été en vie pour raconter les ravages. Après la décision d'enterrer les morts sur place, l'intégralité de la structure du centre C2 AD, détruite et brisée, a été observée sur les images satellites en train d'être nivelée. Les JCB, ainsi que les bétonnières, ont été observés en train de niveler et de cimenter toute la zone de ce HDBT. À ce jour, on peut affirmer avec certitude que L'installation a été entièrement détruite. Base aérienne de Chakwal Murid La base aérienne de Murid est située tout près de Chakwal, sur le plateau de Pothohar, au Pendjab, à environ 85 km au sud d'Islamabad. Éloignée de la population civile, elle se distingue par son vaste espace vert luxuriant dans tout le district. Le Département des Travaux Spéciaux du Pakistan a parfaitement compris la technologie, partagée ou volée à GE (États-Unis), et l'a améliorée par des innovations mineures. Dans toutes les installations souterraines, les gaines CVC ont été agrandies et éloignées de l'installation d'au moins 10 m, jusqu'à un maximum de 100 m. Cela ne permet pas de larguer efficacement une bombe pénétrante sur les conduits/puits de CVC pour détruire le HDBT. Dans le cas du centre antiaérien C2 de Murid, des extensions similaires des puits empêchaient également leur utilisation pour le largage d'une bombe pénétrante. Ainsi, l'armée de l'air israélienne a peut-être décidé d'attaquer directement la partie centrale du HDBT, sans aucun pilier résistant à la pénétration du missile. L'image rémanente du centre antiaérien C2 de Murid montre clairement un petit cratère rectangulaire d'environ 1,16 m x 0,98 m, indiquant une pénétration plus profonde. La couche supérieure du HDBT est composée de terre comprimée ; une étude plus approfondie des images satellites révèle très peu de compression.La couleur externe du cratère visible sur l'image satellite, très claire, prouve sans équivoque qu'il s'agit uniquement d'un cratère d'impact et non d'un cratère d'explosion. Cela suggère fortement que l'arme pénétrante a traversé l'installation souterraine et a explosé à l'intérieur plutôt qu'à la surface. Un camion de dix tonnes (8 m de long) est visible sur l'image satellite postérieure, immobilisé à l'entrée, avec son arrière partiellement à l'intérieur de la grande entrée de l'installation souterraine. Cela suggère que le camion tente de récupérer tout matériel pouvant suggérer la présence de restes d'officiers et d'aviateurs décédés. Le Pakistan a déjà cimenté le cratère, essayant de dissimuler toute preuve de l'attaque de l'IAF aux images aériennes. Une seule ambulance a été observée près de l'entrée de l'installation sur les images prises après l'attaque, ce qui suggère fortement la présence d'un seul survivant, indiquant un nombre considérable de victimes parmi le personnel. Cette activité, près de 7 à 8 heures après l'attaque, prouve qu'un effort considérable a dû être nécessaire pour extraire le seul survivant des décombres du béton armé le plus résistant. Évaluation Les efforts du Pakistan pour protéger ses actifs en les cachant dans des HDBT ont lamentablement échoué, grâce à l'ingéniosité de l'IAF qui a frappé en toute impunité. Les dernières images satellites fournies par Maxar indiquent que les deux cibles évoquées dans cet article ont été complètement rayées de la surface de la Terre, comme l'avait promis le Premier ministre indien, Shri Narendra Modi. Les autres sites de Sargodha et Jacobabad visés par l'IAF indiquent que l'Inde a frappé les centres névralgiques de la PAF dans le cadre d'une attaque très calculée et s'est assurée qu'ils resteraient inactifs pendant au moins six mois. Cela rend caducs tous les petits centres C2 AD de ces théâtres d'opérations, comme celui situé à l'est de l'aéroport international d'Islamabad, où le chef d'état-major de l'armée de l'air pakistanaise (CAS) se cachait pendant l'opération Sindoor. Un HDBT spécial a probablement été préparé pour assurer la sécurité du chef d'état-major de la PAF. Au mois de mars de cette année, le HDBT a été doté d'une ou deux couches de protection supplémentaires afin de renforcer encore son caractère protecteur. Les images satellites suggèrent que le Pakistan s'était préparé à une guerre plus longue avec l'Inde et avait préparé des cachettes pour ses chefs bien avant l'acte terroriste du 22 avril 2025. Cela signifie que les ordres donnés par le chef d'état-major de l'armée de l'air pakistanaise n'auraient jamais pu atteindre les commandements, les théâtres d'opérations ou les escadrons, ni être directement transmis aux avions (pour les options nucléaires). Il n'y aurait eu aucune coordination entre les différentes entités, rendant ainsi toute opération aérienne impossible dans cette guerre hautement informative dans le domaine aérospatial. Les images satellites révèlent les succès extraordinaires remportés par l'IAF, dépassant de loin les attentes, même en tenant compte des normes des meilleures forces aériennes du monde. Le monde entier, bien que très discret sur les preuves satellitaires accessibles à tous, était en effet sous le choc de la façon dont l'Inde avait mené cette escarmouche contre le Pakistan en à peine 80 heures. Les dégâts observés sur les images satellites indiquent clairement que tout le personnel du centre de commandement de la défense aérienne pakistanais à Nur Khan a été anéanti. La base aérienne, ainsi que l'ensemble du personnel du centre C2 AD de la base aérienne de Murid, étaient au complet. Le nombre d'officiers et d'aviateurs s'élevait au total à entre 100 et 200, car les attaques ont été menées au plus fort de l'alerte opérationnelle, alors qu'aucun membre du personnel n'aurait pu être absent pour quelque raison que ce soit. Cependant, le débat sur les pertes humaines et matérielles ne peut être comparé à l'identique, car nos objectifs sectoriels et nationaux étaient très différents de ceux de la PAF. Il suffit de dire que l'armée de l'air indienne a démontré sa puissance meurtrière et ses prouesses technologiques à l'adversaire le plus obstiné qui ne cherchait qu'un prétexte pour utiliser son arsenal nucléaire. Les attaques calibrées de l'Inde ont été extrêmement modérées, mais tellement meurtrières qu'elles ont permis au Pakistan de sauver la face sans lui donner la possibilité de recourir à l'option nucléaire. https://capsindia.org/precision-perfection-and-accuracy-have-been-hallmarks-of-iaf-golden-strikes-in-pakistan-targets-obliterated-from-the-face-of-earth/ -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui, au début je pensais qu'il y avait peut être d'autres bases attaquées et qu'on ne le savait pas encore. J'ai mis l'article parce qu'il aborde un peu les conséquences sur les négociations. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
"Toile d'araignée" : ce que l'on sait de l'opération "d'ampleur" ukrainienne contre l'aviation russe https://www.france24.com/fr/europe/20250602-attaques-drones-ukrainiens-russie-siberie-operation-secrete-aviation-russe-sbu Après des mois de préparation, l'Ukraine a mené dimanche une série d'attaques de drones sans précédent contre des bases aériennes russes situées à des milliers de kilomètres du front. Voilà ce que l'on sait de cette opération baptisée "Toile d'araignée" et ses conséquences. Première attaque aussi loin du front, avions russes en feu, opération clandestine ... L'Ukraine a mené dimanche 1er juin une vaste attaque coordonnée sans précédent contre des bases aériennes en Russie, jusqu'en Sibérie. Des dégâts à hauteur de 7 milliards de dollars L'Ukraine revendique d'importants dégâts, impossibles à vérifier de façon indépendante. Les attaques auraient touché 41 avions utilisés pour "bombarder les villes ukrainiennes", a assuré une source au sein des services de sécurité ukrainiens (SBU), citant notamment des bombardiers stratégiques Tu-95 et Tu-22 et des appareils radar de détection et de commandement A-50. De son côté, le ministère russe de la Défense a seulement confirmé que "plusieurs appareils aériens ont pris feu" après une attaque de drones dans des aérodromes des régions de Mourmansk et d'Irkoutsk, respectivement dans l'Arctique russe et en Sibérie orientale. Ces incendies ont été maîtrisés et n'ont pas fait de victimes, selon le ministère. Les services de sécurité ukrainiens ont de leur côté assuré avoir détruit 34 % des bombardiers stratégiques russes vecteurs de missiles de croisière, et fait des dégâts à hauteur de 7 milliards de dollars. Mode opératoire Cette opération, au nom de code "Toile d'araignée", a été préparée pendant plus d'un an et demi sous la supervision du président Volodymyr Zelensky, d'après la source ukrainienne. Elle a nécessité une logistique particulièrement complexe. L'Ukraine fait régulièrement décoller des drones de son territoire pour frapper des cibles en Russie, en réponse à l'invasion russe de 2022. Le mode opératoire utilisé cette fois est totalement différent. La source sécuritaire ukrainienne a indiqué que des drones avaient été introduits clandestinement en Russie, et cachés dans des structures en bois placées sur des camions. Leurs toits ont ensuite été ouverts à distance, pour permettre aux drones FPV de s'envoler vers leurs cibles. Des photos, partagées par le SBU, montrent de nombreux petits drones noirs cachés dans les faux toits de ce qui ressemble à des conteneurs de transport. Le ministère russe a confirmé que les drones n'avaient pas été lancés depuis le territoire ukrainien, mais "à proximité immédiate des aérodromes". Des agents étaient répartis dans plusieurs régions russes, selon Volodymyr Zelensky. Il a affirmé que l'un des lieux où ils travaillaient était "juste à côté" d'un bureau des services de sécurité russes (FSB). Moscou a dit dimanche avoir arrêté des suspects, même si le président ukrainien a assuré que les personnes impliquées étaient "en sécurité" et avaient quitté la Russie la veille de l'opération. Très longue portée L'Ukraine a ainsi pu atteindre des régions situées à des milliers de kilomètres du front, alors que ses attaques se concentrent généralement sur les zones proches de ses frontières. Il s'agit de l'opération "la plus longue portée" jamais menée par ses services, s'est réjoui Volodymyr Zelensky. Deux des aérodromes que l'Ukraine dit avoir touchés, ceux d'Olenia et de Belaïa, sont respectivement à environ 1 900 et 4 300 kilomètres de l'Ukraine. Le premier est situé dans l'Arctique russe, l'autre en Sibérie orientale. Le ministère russe a dit avoir réussi à contrer d'autres attaques, notamment dans l'Extrême-Orient russe. Conséquences et symbole Les conséquences de ces attaques sur les capacités militaires russes sont difficiles à estimer. L'Ukraine subit des attaques aériennes quasi-quotidiennes, qui ont mis à mal sa défense antiaérienne. Mais la Russie utilise pour cela une très grande quantité de drones, pas seulement des missiles. Des blogueurs militaires russes ont déploré un "jour noir pour l'aviation" de leur pays, et appelé à la vengeance. La chaîne Telegram Rybar, proche de l'armée russe, a estimé qu'"il s'agit sans exagération d'un coup très dur", dénonçant de "graves erreurs" des services spéciaux russes. La portée symbolique est en tout cas importante pour l'Ukraine, dont l'armée enchaîne les revers sur le front face à des troupes russes plus nombreuses. Il s'agit d'une des opérations les plus réussies de ses services depuis le début de l'invasion russe en février 2022. Volodymyr Zelensky a jugé que ces actions devaient pousser la Russie à "ressentir la nécessité d'arrêter la guerre". L'ancien président Petro Porochenko, figure de l'opposition, a estimé qu'il n'existait "pas de meilleurs arguments" à présenter à la veille de pourparlers avec Moscou à Istanbul. D'autres responsables, ainsi que de simples internautes, ont repris des propos récents du président américain Donald Trump, qui avait estimé que l'Ukraine n'avait pas de "cartes" à faire valoir dans les négociations. L'un des négociateurs ukrainiens, Serguiï Kyslytsya, a semblé lui répondre en partageant sur X une image d'une carte à jouer - un roi - avec pour commentaire : le "Roi des drones". -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
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Raid aérien contre le Pakistan : l'Inde confirme la perte d'au moins un avion de combat Près d'un mois après le raid aérien réussi de l'Inde dans le ciel pakistano-indien, New Delhi a confirmé officiellement la perte d'au moins un avion de combat https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/raid-aerien-contre-le-pakistan-l-inde-confirme-a-perte-d-au-moins-un-avion-de-combat-1026256.html Publié le 31/05/25 à 17:27 « La bonne nouvelle, c'est que nous avons pu comprendre l'erreur tactique que nous avions commise, y remédier, la corriger, puis relancer l'opération deux jours plus tard, en faisant voler tous nos avions à nouveau, avec des frappes à longue portée »,... Près d'un mois après le raid aérien réussi de l'Inde dans le ciel pakistano-indien, New Delhi a confirmé officiellement la perte d'un avion de combat sans préciser le modèle. Dans un entretien accordé à Bloomberg TV, le chef d'état-major de le défense (CEMD), le général Anil Chauhan, a indiqué samedi que l'Inde avait perdu au moins un avion lors du bref mais violent affrontement aérien contre les forces pakistanaises. Ce duel relativement programmé aurait opposé au total une centaine d'appareils indiens et pakistanais, selon nos informations. Mais les avions indiens n'auraient pas pénétré l'espace aérien ennemi, tirant des missiles de croisière Scalp, qui auraient atteint leur cible. Ce raid serait l'une des plus grandes batailles aériennes depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
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Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Si en 2032, le contrat Gripen n'est toujours pas signé, on pourra reconsidérer la question. -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Alors pourquoi ils se mettent à taxer les petits colis? -
La raison d'être du DOT&E c'est de réaliser les essais IOT&E et d'écrire le rapport d'essais.
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Moi je trouve très bien le M88 T/REX qui sera interchangeable avec les M88 actuels.
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Les F-35B britanniques auront une capacité de frappe air-sol limitée jusqu’en 2030 https://www.opex360.com/2025/05/28/les-f-35b-britanniques-auront-une-capacite-de-frappe-air-sol-limitee-jusquen-2030/ Actuellement, la capacité air-sol des chasseurs-bombardiers F-35B mis en œuvre par la Royal Air Force et la Fleet Air Arm repose uniquement sur des bombes guidées de la gamme « Paveway », le ministère britannique de la Défense [MoD] ayant écarté l’idée de leur donner la possibilité d’emporter des missiles Brimstone. En effet, dans le cadre de son initiative « Portfolio Management Agreement » [PMA], mise en œuvre à partir de 2010 afin de favoriser la production de munitions « complexes » souveraines, ce dernier confia à MBDA UK le soin de développer le missile de croisière SPEAR 3 [Selective Precision Effects At Range Capability]. Affichant une masse inférieure à 100 kg pour une longueur de 1,8 m, le SPEAR 3 est censé pouvoir atteindre des cibles fixes ou en mouvement à plus de 100 km de distance, grâce à un guidage inertiel et GPS, associé à une liaison de données, ainsi qu’à un turboréacteur Pratt & Whitney TJ-150. Initialement, il était question de mettre en service le SPEAR 3 en 2025. Or, son premier tir d’essai n’a pu être effectué qu’en novembre dernier, avec le concours d’un Eurofighter Typhoon. Que le développement de ce missile ait pris du retard n’est pas étonnant : rares sont les programmes d’armements qui tiennent les délais. Cependant, comme l’a rapporté le quotidien The Telegraph, la semaine passée, les F-35B britanniques ne sont pas près d’emporter des SPEAR 3. En effet, répondant à une question écrite d’un député, le MoD a indiqué que « le programme SPEAR 3 était en cours de redéfinition » et que « la date estimée pour sa mise en service a été reportée au début des années 2030 ». Par ailleurs, l’intégration du SPEAR 3 a été affectée par les difficultés de Lockheed Martin à mettre au point la configuration TR-3 [Technology Refresh-3] du F-35, laquelle est censée ouvrir la voie à la version Block 4 de cet appareil. Pour rappel, celle-ci vise à ajouter 66 fonctionnalités inscrites dans son cahier des charges… « Cela remet en cause la pertinence même du F-35 », estime The Telegraph. Et d’ajouter : « Il s’agit du dernier revers en date dans les efforts déployés depuis des années par le ministère de la Défense pour doter les avions F-35B d’un plus large éventail d’armements. De telles modifications doivent être approuvées par Washington ». Le MoD n’a pas donné plus de détails sur cette affaire. Cependant, pour le député James Cartlidge, spécialiste des affaires militaires au sein du Parti conservateur [opposition], il est nécessaire d’adopter une nouvelle approche pour « accélérer la mise en service de nouvelles capacités » en acceptant une certaine prise de risque. « Face aux menaces russes auxquelles nous sommes confrontés, il est essentiel que la Royal Air Force dispose rapidement des armes les plus modernes intégrées à tous ses avions de combat. […] L’Ukraine a pu intégrer rapidement le missile Storm Shadow sur ses avions Su-24 car elle s’est concentrée entièrement sur la mise en service de cette munition, même si cela supposait de se passer de longs essais et de certifications », a-t-il fait valoir dans les pages du journal britannique.
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Sur le F-35 c'est quasi permanent et ça s'amplifie lorsque l'AOA augmente.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Mon scénario de 2015, bien que succin, était meilleur que celui de Poutine (2 jours au lieu de trois) -
Cela peut être le Buffeting: au début du programme on considérait comme inquiétant pour la durée de vie des armes emportées, le fait que dans la soute elles étaient soumises à des températures trop élevées et a du buffeting c'est à dire des vibrations qui affectent tout l'avion. On s'inquiète pour le matériel, mais pas pour les hommes... Et puis on a découvert que la température était un grave problème mais qu'on essayait de mettre sous le tapis sauf qu'il dépassait un peu dans les soutes. On sait maintenant qu'il va falloir changer le moteur et le PTMS pour le résoudre. Le fait qu'on ait rien fait pour tenter de résoudre le buffeting m'incite à penser que c'est aussi un grave problème qui va surgir un de ces jour quand les conséquences seront devenues inadmissibles. Et la santé des pilotes est peut être ce grave problème! Comme c'est très ancien je suis allé chercher la description du problème dans Wikipédia:
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Oui ça promet pour la suite, si il n'y a plus de garde fou, on peut dépasser les bornes et il n'y a plus de limites! GOP declares war on GAO Le GOP déclare la guerre au GAO https://www.politico.com/news/2025/05/27/gop-declares-war-on-gao-00369762 Les républicains sapent le Government Accountability Office, l'agence centenaire chargée d'éradiquer les gaspillages, les fraudes et les abus. Depuis plus d'un siècle, le Government Accountability Office, organisme indépendant, sert le Congrès en tant que principal enquêteur sur les actes répréhensibles commis par les agences fédérales. Aujourd'hui, il fait l'objet d'un assaut. L'agence, généralement peu controversée et discrète, se bat pour conserver son pouvoir face aux tentatives des républicains de l'administration Trump et du Capitole de saper ses conclusions juridiques et son indépendance - un assaut qui s'est avéré rapide et furieux. Tout d'abord, le département de l'efficacité gouvernementale d'Elon Musk a contacté le GAO pour y affecter une équipe chargée de la réduction des effectifs, bien que l'agence soit hébergée au sein de la branche législative et ne soit donc pas soumise à un décret exécutif accordant au DOGE l'accès à la plupart des autres opérations fédérales. Puis, la semaine dernière, les républicains du Sénat ont ignoré les conseils du GAO et rejeté les dérogations permettant à la Californie de fixer ses propres normes de pollution, même après que l'organisme de surveillance ait conclu que le Sénat ne pouvait pas le faire en vertu du seuil de la majorité simple. "Le GAO n'a aucun rôle à jouer dans la détermination de la procédure à suivre par la Chambre des représentants, a déclaré John Barrasso (R-Wyo), président de la majorité sénatoriale, lors d'une interview réalisée avant les votes. "Le GAO n'a aucune autorité. Pour couronner le tout avant le long week-end de vacances, Russ Vought, le responsable du budget de la Maison Blanche, a publié sur les réseaux sociaux un message dénigrant publiquement l'agence pour ses conclusions selon lesquelles l'administration avait illégalement retenu des fonds que le Congrès avait précédemment approuvés pour soutenir l'infrastructure des véhicules électriques. Il s'agit de l'une des 39 enquêtes distinctes du GAO visant à déterminer si la Maison-Blanche a enfreint la loi de 51 ans qui empêche les présidents de contourner le « pouvoir de la bourse » du Congrès. « Le directeur du Bureau de la gestion et du budget a écrit sur les réseaux sociaux : »Ils vont appeler tout cela une saisie parce qu'ils veulent réduire à néant notre travail de gestion efficace de l'argent des contribuables. "Il s'agit de non-événements sans conséquence. C'est un truc de rétroviseur". M. Vought a également affirmé que le GAO avait joué « un rôle partisan » dans le « canular de la destitution » de la première présidence de Donald Trump, faisant référence au vote de la Chambre en 2019 pour destituer le président avant la conclusion du GAO selon laquelle l'administration avait violé la même loi sur la « saisie » en retenant l'aide à l'Ukraine. Le sénateur Mike Lee a renchéri un jour plus tard. « Le GAO a perdu sa crédibilité en tant qu'organisme indépendant », a écrit le républicain de l'Utah sur les réseaux sociaux, en réaction aux critiques de M. Vought. Pris ensemble, ces événements montrent à quel point les républicains sont de plus en plus disposés à dénigrer une agence qui a souvent validé leurs politiques et leurs positions, tout en livrant parfois des conclusions qui ne plaisent pas aux conservateurs. Cette attitude politique pourrait bouleverser les relations que les membres des deux partis entretiennent avec le GAO depuis des décennies. « Certains sénateurs de cette chambre, républicains et démocrates, ont utilisé exactement le même processus en s'adressant au GAO », a déclaré le sénateur Adam Schiff (D-Calif.) lors d'un discours à la tribune. "Au cours des trois dernières décennies, le GAO a rendu plus de 20 avis différents à la demande de sénateurs républicains et de membres du Congrès. Financé dans le cadre du pouvoir législatif et relevant de l'autorité de contrôle du Congrès, le GAO est la principale agence d'audit du gouvernement fédéral. Cette organisation non partisane fournit également des analyses politiques détaillées et évalue des programmes à la demande du Congrès, tout en répondant aux demandes d'enquête de ce dernier. La semaine dernière, au moins un républicain de la Chambre des représentants a cité un rapport du GAO pour justifier certaines des dispositions du projet de loi sur la politique intérieure des républicains de la Chambre des représentants, sur lequel le parti compte pour mettre en œuvre de vastes pans de l'agenda intérieur de M. Trump. Le contrôleur général Gene Dodaro, qui dirige le GAO, a fait le tour du Capitole ces dernières semaines pour justifier la demande de budget de son agence pour l'exercice 2026 auprès des parlementaires. Décrivant l'interaction de son bureau avec le DOGE dans le cadre de son témoignage, Dodaro a déclaré que le GAO est « engagé dans certains des efforts du Département de l'efficacité gouvernementale » et que le DOGE « utilise en fait nos recommandations pour aider à mener à bien leurs activités ». Mais le GAO a également refusé le DOGE lorsqu'il a essayé d'intégrer son équipe de réduction des effectifs, affirmant ainsi un niveau d'indépendance qui pourrait continuer à encourager les Républicains à s'opposer au bureau. La lutte pour l'abrogation des dérogations californiennes en matière d'émissions, par exemple, s'annonçait à un moment donné comme une bataille contre les républicains et le parlementaire du Sénat, qui soutenait les conclusions du GAO selon lesquelles le Sénat ne pouvait pas abroger ces dérogations par un vote à la majorité simple. Les républicains ont toutefois évité un vote visant à renverser directement le parlementaire en présentant le débat comme un exemple de décision du GAO motivée par des considérations politiques, et non comme un défi au parlementaire et une remise en cause des normes institutionnelles. M. Lee a fait partie des républicains du Sénat qui se sont rapidement ralliés à cette position. Alors qu'il avait déjà fait remarquer que les dérogations accordées à la Californie n'étaient pas susceptibles d'être annulées en vertu de la loi sur l'examen par le Congrès, il a ensuite accusé le GAO de « sacrifier sa crédibilité ». Le législateur a également accusé l'organisme de surveillance d'avoir « outrepassé son mandat » en intervenant dans la lutte contre les émissions californiennes après que l'EPA de Trump les a soumises en tant que règle. Le GAO va continuer à se retrouver dans des situations politiquement périlleuses. Si M. Trump n'a pas à craindre que l'agence ne soutienne les efforts de destitution dans le cadre d'un trio gouvernemental du GOP, les conclusions de l'organisme de surveillance sur les violations potentielles des règles de mise en fourrière peuvent être citées dans des procès intentés dans tout le pays contre l'administration pour avoir gelé les financements fédéraux. Les décisions juridiques de l'agence pourraient également influencer les républicains du Congrès qui en ont de plus en plus assez du mépris du président pour l'autorité de financement du Congrès. Face à la menace d'une nouvelle fermeture du gouvernement à la fin du mois de septembre, les principaux parlementaires républicains s'inquiètent déjà du fait que la Maison-Blanche n'exclut pas de retenir les fonds fédéraux que le Congrès, dirigé par le GOP, approuvera pour l'année fiscale à venir. Le GAO est une agence législative, mais contrairement au bibliothécaire du Congrès, que M. Trump a eu le pouvoir de limoger unilatéralement au début du mois, le contrôleur général ne peut être démis de ses fonctions que par une procédure de destitution ou par une résolution conjointe du Congrès. Cependant, M. Trump pourrait à tout moment se prononcer sur les performances de M. Dodaro et exhorter les législateurs à le démettre de ses fonctions, ce qui déclencherait une ruée des républicains du Capitole pour apaiser le président - comme lorsque M. Trump a appelé le Congrès à démettre de ses fonctions un juge qui s'était prononcé contre son programme d'expulsion. Un porte-parole du GAO a déclaré dans un communiqué que les responsables de l'agence « soutiennent la qualité de notre travail ». La mission de l'organisme de surveillance est de fournir au Congrès des informations non partisanes et fondées sur des faits, afin de l'aider à remplir ses fonctions constitutionnelles de législation, d'affectation des crédits et de contrôle, et de protéger le pouvoir de l'État", a poursuivi le porte-parole. "Nos décisions juridiques ne prennent pas position sur les objectifs politiques d'un programme, mais examinent uniquement les questions de procédure et le respect de la loi. Lors d'une récente audition au Congrès, M. Dodaro a également souligné que le GAO ne voulait pas être dans le collimateur des partis, qu'il n'avait aucun intérêt à avoir une influence politique et qu'il s'engageait à respecter son mandat, qui est de répondre aux demandes des législateurs en s'appuyant sur des faits. « Nous répondons simplement pour aider le Congrès », a déclaré M. Dodaro. "Nous n'essayons pas d'influencer les choses dans un sens ou dans l'autre. Nous sommes non partisans. On nous pose une question, nous donnons une réponse. Peu importe de qui il s'agit".
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énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
L’Allemagne ouvre la porte à la coopération avec la France sur le nucléaire Publié le 27 mai 2025 - Mis à jour le 28 mai 2025 https://www.sfen.org/rgn/lallemagne-ouvre-la-porte-a-la-cooperation-avec-la-france-sur-le-nucleaire/?utm_source=Newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=RGN Hebdo - 28/05/2025 Allemagne Bas carbone France Taxonomie Berlin veut faire évoluer sa position traditionnellement anti-atome pour soutenir les efforts au niveau européen en faveur de la transition énergétique. Cette ouverture est saluée à Paris, mais contestée par les partenaires de coalition du nouveau chancelier. Le glissement annoncé de l’Allemagne vers une posture plus pragmatique pourrait changer le traitement réservé à l’atome dans les politiques de soutien aux énergies bas-carbone à Bruxelles, mais aussi à la BEI ou la Banque Mondiale. Sous réserve que la question ne se transforme pas en sujet majeur de discorde entre les partenaires au pouvoir. La visite du chancelier allemand Friedrich Merz à Paris le 7 mai a donné le ton, le couple franco-allemand appelant notamment à « mettre fin à toutes les discriminations au niveau européen à l’égard des énergies bas carbone, nucléaires comme renouvelables« . Qualifié de « changement radical », l’abandon de l’opposition de principe a été confirmé par des officiels allemands au Financial Times le 19 mai. C’est ensuite la ministre de l’économie et de l’énergie Katherina Reiche ne l’endosse lors d’un sommet à Bruxelles le 22 mai, déclarant, selon des propos rapportés Euractiv : « Nous suivons une autre voie que la France. Mais chaque tonne de CO2 économisée est une bonne chose. Nous devons être ouverts sur le plan technologique« . La coopération de l’Allemagne permettrait de négocier une série d’évolutions souhaitées de longue date par la France, comme l’alignement du traitement entre le nucléaire et les énergies renouvelables dans les politiques de soutien aux technologies bas carbone, par exemple, pour la production d’hydrogène ou dans la Taxonomie européenne. L’absence d’objection de Berlin pourrait aussi encourager la revue des politiques de la BEI et de la Banque Mondiale en faveur du financement de nouveaux projets nucléaires. La « guerre de religion » n’est pas finie Le ministre de l’industrie et de l’énergie Marc Ferracci a résumé le soulagement à Paris en se félicitant, dans des déclarations à l’AFP le 23 mai, de voir l’Allemagne prête « à sortir de la guerre de religion sur le nucléaire« . Il a également rappelé que la France voulait obtenir un traitement comparable aux renouvelables dans le cadre du régime sur les aides d’Etat. Cette liste de voeux contraste avec le démenti cinglant affiché le même jour par le ministre allemand de l’environnement et du climat Carsten Schneider. Dans des déclarations à la presse locale il a qualifié la prise de position de ses collègues « d’opinions privées« , et rappelé que le contrat de coalition n’autorisait pas le gouvernement à prendre une position sur le nucléaire. Tenant de la ligne dure de son parti, le SPD, il est allé jusqu’à affirmer qu’il ne pouvait « pas sérieusement qualifier une telle technologie de durable« . La bataille de mots rappelle que le nouveau chancelier aura bien du mal à faire consensus pour afficher des ambitions domestiques claires sur le nucléaire. En matière de politique extérieure, l’abstention a aussi ses vertus. Mais elle ne suffirait pas pour dépasser les déclarations de principes et engager des mesures plus concrètes financièrement. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
La retraite c'est une contrepartie de cotisations c'est à dire des sommes qui sont attribuées à une utilisation spécifique, tandis que les dépenses régalienne sont financées par le budget qui est voté chaque année et qui fait la répartition des usages à ce moment là. Donc tout ce qu'on devrait pouvoir faire c'est dire qu'on peut décider de ne plus combler les trous des différentes caisses de retraites (quand il y en a) avec le budget général, mais par contre on ne devrait pas pouvoir puiser dans le magot des retraites complémentaires ARGIC/ARCO. -
Je ne crois pas que Thales irait aussi loin dans la prospective
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Le point de vue d'un Indien, là j'abandonne la concurrence est trop vive: La taille du radar n'a pas autant d'importance que le niveau technologique des TRM et leur densité. Si les Français ont atteint des performances maximales avec leur nouveau TRM pour le F5, le radar comptera bien plus de 1600 TRM. Il disposera d'un récepteur physique pour chaque TRM et pourra théoriquement engager autant de cibles qu'il a de TRM actives. En cas d'utilisation de la technologie TWS à grande échelle, il pourra balayer 90 degrés de l'espace aérien en une seule fois, détecter plus de 1 000 cibles et les suivre toutes théoriquement. Chaque TRM disposant de son propre processeur, il disposera de ressources informatiques suffisantes pour suivre plus concrètement plus d'une centaine de cibles. En pratique, divisé en 16 sous-réseaux, avec 16 faisceaux, il peut facilement suivre plus de 10 cibles de 0,1 m2 chacune à 300 km de distance, soit un total de plus de 160 cibles. Cela dépasse même les capacités des radars de défense antimissile balistique. La capacité d'un seul radar à résoudre des dizaines de cibles sera une condition essentielle pour faire face aux menaces MUMT. Grâce à des techniques avancées telles que le partitionnement des sous-réseaux, les algorithmes de super-résolution tels que MUSIC et le monopulse, nous pouvons obtenir une résolution angulaire bien inférieure à 1 degré pour des cibles de 1m2 à des distances supérieures à 300 km. Les performances de la BM lui donneront une résolution de portée inférieure à 1 m. Et si nous combinons toutes sortes de techniques telles que l'intégration cohérente, la diversité de fréquence, la formation adaptative de faisceaux et le traitement doppler avec la compression d'impulsions, nous pouvons même améliorer la portée de balayage ordinaire du TWS à 350 km contre une cible de 0,1 m2 en améliorant le RSB d'environ 25 à 30 dB. En utilisant des techniques multistatiques, le radar sera capable de détecter des VLO (0,0001m2) bien au-delà des portées BVR, soit à plus de 200 km. Un tel radar dépasse déjà largement les exigences tactiques d'un avion de chasse, indépendamment de sa petite taille. Les seuls radars plus performants nécessiteront non seulement une technologie TRM similaire, mais aussi des niveaux d'alimentation électrique irréalisables pour un bénéfice limité. Cela expliquerait pourquoi les Français ont décidé de revenir sur le plan précédent qui consistait à retirer le radar du nez de l'appareil. Les nouveaux TRM numériques rendent inutile la modification de la conception de base, de sorte qu'ils pourraient même conserver la cellule existante pour le F5. L'ancien radar n'est certainement pas à la hauteur, mais il est tout à fait décent pour l'environnement non-MUMT d'aujourd'hui. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
2000 coups c'est aussi un tube usé non?