-
Compteur de contenus
15 771 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
300
Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil
-
Le F-35 a été conçu comme un outil d’intégration structurelle dans l’appareil militaire américain, bien plus qu’un avion de combat autonome. Il ne fonctionne pleinement qu’avec l’architecture C4ISR des États-Unis et nécessite un soutien technique permanent de Lockheed Martin et du Pentagone. Jusqu’ici, cette dépendance était considérée comme un avantage : elle garantissait aux acheteurs un accès direct à la puissance militaire américaine. Mais cette logique supposait que les États-Unis resteraient un allié fiable et constant. Or, avec Trump 2.0 et son entourage encore plus imprévisible, le postulat de départ s’effondre. Les pays qui ont acheté le F-35 n’ont jamais envisagé d’opérer seuls. Ils ont accepté une forme de vassalisation parce qu’elle garantissait une protection en échange de la perte d’autonomie. Mais aujourd’hui, le risque est que cette dépendance devienne un piège : Si Trump décide de ne pas défendre certains alliés, leurs F-35 seront inutilisables en situation critique. Si Trump impose des restrictions d’usage, les acheteurs se retrouvent pieds et poings liés (cf. interdiction d’envoyer des F-16 en Ukraine au départ). Si les États-Unis se replient sur eux-mêmes, les nations F-35 dépendantes devront revoir entièrement leur posture stratégique. Le Groenland est un bon exemple. Si Trump envisage sérieusement de l’annexer (ou du moins d’en faire un territoire sous contrôle américain), alors le Danemark perd toute autonomie sur sa défense. Ses F-35 ne seront utilisables que si Washington l’autorise. Même problème pour la Pologne. Si un conflit éclate dans les États baltes, le F-35 polonais ne pourra pas être engagé sans feu vert américain. Or, Trump a déjà sous-entendu que l’OTAN était une protection conditionnelle. L’ironie, c’est que ceux qui avaient misé sur le F-35 pour garantir leur sécurité sont les plus exposés aujourd’hui. Et ceux qui ont évité le piège (France avec le Rafale, Allemagne avec son Eurofighter, voire la Suède avec le Gripen) se retrouvent paradoxalement en meilleure posture. La prise de conscience actuelle est tardive, mais inévitable. L’Europe ne pourra pas faire machine arrière facilement sur le F-35, mais la question d’une autonomie stratégique militaire réelle devient plus pressante que jamais.
-
(Re)structuration du tissu industriel européen de défense
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Skw dans Economie et défense
Livre blanc sur la défense : le pari ambitieux de la Commission européenne pour réarmer l'Europe Quinze jours après la présentation du plan d'investissement "ReArm EU", la Commission européenne a dévoilé ce mercredi 19 mars sa feuille de route pour booster l'industrie de défense de l'Union et assurer la sécurité du continent sur le long terme. Voici les principaux axes à retenir. "Des décennies de sous-investissements dans la défense à travers l'UE ont mené à des insuffisances critiques en matière de capacités militaires, des forces armées réduites et manquant de ressources, ainsi qu'une base industrielle de défense fragmentée". Le Livre blanc sur l'avenir de la défense européenne envoie un message clair. Son contenu a été dévoilé mercredi 19 mars par le commissaire européen à la défense, Andrius Kubilius, et la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas. L'Estonienne a rappelé l'urgence et la nécessité pour l'UE d'investir pour sa sécurité, soulignant que la Russie est en économie de guerre et reste une menace pour les années à venir. Et ce, même si un accord de cessez-le-feu est trouvé avec l'Ukraine dans les mois qui viennent. "Selon certains services de renseignements, la Russie serait même prête à 'tester' des Etats membres de l'UE d'ici trois à cinq ans", confirme un expert de la Commission. De l'autre côté de l'Atlantique, les Etats-Unis revoient leurs priorités stratégiques, en se rapprochant de Moscou et en menaçant de se désengager de l'Otan. Pourtant, les Européens restent dépendants de leur allié historique pour leur sécurité et continuent d'importer la majorité de leurs armes aux américains. Le constat est donc sans appel : les pays de l'UE doivent investir davantage, vite et mieux pour assurer leur défense. D’autant qu’aujourd’hui, les dépenses européennes dans ce domaine sont bien inférieures à celles des Etats-Unis, de la Russie ou de la Chine. Le Livre blanc présenté aujourd'hui doit permettre de combler les lacunes des forces armées de l'Union, et identifie pour cela les besoins d’investissement prioritaires. Ces orientations seront financées grâce au plan "ReArm Europe" (Réarmer l'Europe), qui mobilisera jusqu'à 800 milliards d'euros afin de renforcer les capacités de défense européennes d'ici à 2030. L'Otan reste la pierre angulaire de la défense collective du Vieux Continent, rappelle le document. Les efforts de l'UE sur le plan matériel et stratégique pour stimuler sa base industrielle de défense lui permettront de couvrir les besoins des 23 pays de l'UE membres de l'alliance atlantique. Coopération et préférence européenne Le marché européen de la défense souffre d’une fragmentation qui nuit à l'efficacité et à la compétitivité du secteur. Les Etats investissent des sommes conséquentes pour leur défense – plus de 2 % de leur PIB pour la plupart -, mais peu d'initiatives communes voient le jour. Pour y remédier, des "projets phares" réunissant au moins deux pays de l'UE seront menés à grande échelle. La Commission a identifié sept secteurs critiques, allant de la défense aérienne et antimissile, à l'intelligence artificielle, en passant par les drones. Le but : pousser les Européens à investir ensemble, créer des systèmes interopérables (utilisables partout en Europe) et permettre une meilleure coopération en matière militaire. La Commission propose aussi de mettre en place une centrale d'achat commune pour l'armement, sur le modèle des achats conjoints de vaccins lors de la pandémie de Covid-19. Mais il n’est pas question d'acheter uniquement aux Américains. Désormais, Bruxelles veut offrir un traitement préférentiel aux entreprises européennes en imposant que 65 % de la valeur totale d'un produit soit d'origine européenne. Ainsi, plus de la moitié des composants d'un système d'armement, par exemple les systèmes d'artillerie, devront provenir de l'UE. Cette nouvelle feuille de route doit ainsi faciliter la coopération entre les pays de l'Union européenne… mais pas seulement. La directive européenne sur les marchés publics devrait être révisée pour ouvrir la porte à la participation d'alliés hors-UE : la Norvège, la Corée du Sud, ou encore le Canada. Ces derniers ne bénéficieront pas des fonds européens mais pourront participer à des projets d'armement conjoints avec les pays de l'Union. "ReArm Europe" : un programme de financement conséquent Comment financer cette montée en puissance de l'industrie de défense européenne ? Mettre en œuvre une telle stratégie nécessite de grands moyens. Le plan "ReArm Europe", présenté par Ursula von der Leyen début mars, met à disposition des Etats membres plusieurs outils leur permettant d'investir jusqu'à 800 milliards d'euros au total. A commencer par 150 milliards d'euros sous forme de prêts, contractés par l'Union européenne sur les marchés financiers. Baptisée "SAFE", cette enveloppe sera mise à disposition des Etats volontaires. Un pays qui souhaite investir devra soumettre un plan d'investissement à l'exécutif européen dans un délai de six mois. Les armes "simples" devront majoritairement reposer sur la préférence européenne. En revanche, pour les systèmes de défense plus "complexes", des conditions s'ajoutent. L'autorité de conception devra être européenne et les pays tiers devront conclure un accord international avec l'UE pour délimiter clairement leur participation aux chaînes d'approvisionnement. Un tel accord est en cours de négociation avec le Canada. "L'industrie souhaite augmenter la cadence pour sortir du cercle vicieux d'acheter vite aux américains. Le but ici est d'enclencher beaucoup de contrats en Europe, quitte à le faire sur du plus long terme", détaille un expert à la Commission. Les 650 milliards restants proviendront des budgets de défense nationaux des Etats membres. Mais ces efforts supplémentaires seront en partie exemptés des règles européennes sur la dette et le déficit. D'ici le printemps 2025, la Commission européenne compte activer une clause dérogatoire au Pacte de stabilité et de croissance. Elle permettra aux Vingt-Sept d'augmenter leurs dépenses de défense sans déclencher de procédure pour déficit excessif de la part de l'exécutif européen. Autre nouveauté de ReArm EU, la Banque européenne d'investissement pourrait apporter une aide substantielle. Dans une lettre ouvert signée le 31 janvier 2025, plus de 20 chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ont demandé à l'institution financière de revoir son champ de compétences. "Les prêts de la BEI sont intéressants pour construire de nouvelles usines, ou acheter de nouveaux équipements de production. Toujours dans l'objectif d'une montée en puissance des capacités industrielles", précise le même expert de la Commission européenne. Le conseil des gouverneurs de la BEI devrait se prononcer sur ce sujet prochainement. Se réarmer pour et avec l'Ukraine Pour les Européens, l'urgence n'est pas seulement d'augmenter leurs capacités militaires et de continuer de fournir des armes à Kiev, mais aussi de permettre à l'Ukraine de peser dans les négociations face à la Russie. Depuis février 2022, l'UE et ses Etats membres ont fourni à l’Ukraine environ 50 milliards d'euros d'aide militaire, notamment via la Facilité européenne pour la paix. "Cette aide s'est révélée cruciale mais insuffisante pour mettre fin à l'agression russe", peut-on lire dans le Livre blanc. Sans investissement supplémentaire et significatif, l'Ukraine ne pourra pas être en position de force ni en capacité de négocier une paix juste et durable, poursuit le document. Le pays aura besoin d'importants moyens pour assurer la viabilité d'un accord de paix et se protéger de potentielles attaques. Le Livre blanc souligne son intention de rapprocher l'industrie de défense ukrainienne du marché européen, et d'intégrer les priorités de Kiev à celles de l'UE en matière de développement des capacités de défense. Une proposition en discussion dans le cadre de l'adoption du programme européen de soutien à l'industrie de la défense (EDIP). Ce programme est déjà étudié par le Parlement européen et le Conseil de l'UE et pourrait être adopté en mai 2025. Le Livre blanc sur l’avenir de la défense européenne et son pendant financier, ReArm EU, seront au cœur des discussions des dirigeants de l'UE lors du Conseil européen des 20 et 21 mars.- 253 réponses
-
- acquisition
- fusion
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Un plan pour décarboner l'économie mondiale
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Economie et défense
Les vérités qui dérangent sur le climat du plus grand expert mondial de l’énergie Auteur prolifique et esprit incisif, Václav Smil est l’un des plus grands spécialistes mondiaux de l’énergie. Dans 2050, il rappelle une vérité essentielle : les révolutions énergétiques prennent des décennies, et les combustibles fossiles resteront dominants bien plus longtemps qu’on ne le pense. Václav Smil est l’un des penseurs les plus influents en matière d’énergie et d’environnement. Ce scientifique tchéco-canadien, professeur émérite à l’université du Manitoba, s’est distingué par ses analyses rigoureuses et sans concession des grandes transformations énergétiques. Il est décrit comme « le plus grand expert mondial dans le domaine de l’énergie » par la revue Science, et Norman Foster le qualifie d’« auteur phénoménal qui remet les faits à leur place face aux préjugés et aux modes ». Souvent comparé à Jean-Marc Jancovici, ce dernier affirme d’ailleurs : « Il est l’un des auteurs les plus prolifiques du monde anglo-saxon sur la place de l’énergie dans le fonctionnement du monde. [...] Je suis parvenu à des conclusions très voisines des siennes. » Auteur prolifique, Smil a publié plus de soixante ouvrages et des centaines d’articles scientifiques, abordant des sujets aussi variés que les ressources naturelles, les transitions énergétiques et leurs implications géopolitiques. Dans 2050, traduit par la jeune et prometteuse maison d’édition Arpa, il analyse les perspectives du mix énergétique mondial à l’horizon 2050, les limites des énergies renouvelables, les risques liés aux métaux rares et la difficulté d’inverser la courbe des émissions de CO₂. Un ouvrage incontournable pour comprendre les défis énergétiques à venir. Marianne : Étant donné votre scepticisme quant à une décarbonation rapide, quel est selon vous le mix énergétique le plus réaliste pour le monde en 2050, et quelle part reposera encore sur les combustibles fossiles ? Vaclav Simil : Les transitions prennent des décennies. Le passage du bois au charbon a duré un siècle. En 2022, les combustibles fossiles ont fourni 82 % de l'énergie mondiale, contre 86 % en 1997, mais leur utilisation absolue a augmenté de 55 %. Remplacer 500 exajoules (EJ) d'ici 2050 nécessiterait 9,4 EJ par an – soit six fois plus que la moyenne de 1,7 EJ depuis 1997. Peu probable. Le scénario des politiques déclarées de l'AIE (Agence internationale de l'énergie) prévoit 70 % de fossiles en 2050 ; j'estime plutôt 50-60 %. Les renouvelables pourraient atteindre 30-40 %, le nucléaire moins. La dépendance aux fossiles persistera – le pétrole et le gaz ne disparaîtront pas d’ici le milieu du siècle. Vous critiquez souvent la « pensée magique » dans la politique énergétique. Quelles sont les idées fausses les plus courantes sur les énergies renouvelables que les décideurs et le public entretiennent encore ? Les gens ignorent la physique. L’éolien et le solaire échouent lorsque la nature ne coopère pas – leur intermittence les paralyse sans stockage massif ou solution de secours. En 2022, ils ont produit 12 % de l’électricité, contre 62 % pour le charbon et le gaz. L’échelle est mal évaluée : une éolienne nécessite 500 tonnes de matériaux par MW, une turbine à gaz, 30 tonnes. Les coûts trompent – le solaire sera 9 % moins cher que le gaz d’ici 2027, mais une fois le stockage et le réseau intégrés, l’éolien offshore triple de prix. Il n’existe pas de solutions rapides. La transition vers une énergie bas-carbone requiert d’énormes quantités de matériaux comme les métaux rares. Comment évaluez-vous les risques environnementaux et géopolitiques liés à cette dépendance ? Les besoins matériels dépassent l’imagination. La décarbonation nécessite 600 millions de tonnes de cuivre – soit trente ans de production. Avec un minerai à 0,6 %, cela signifie déplacer 100 milliards de tonnes de roche. Les écosystèmes en souffriront. La Chine contrôle 90 % des terres rares, 65 % du cobalt, 60 % du lithium. L'AIE prévoit une demande de lithium multipliée par 40 d’ici 2040. Toute perturbation ou l’emprise chinoise pourrait tout ralentir. L'autosuffisance est lointaine. Que faudrait-il pour inverser la tendance historique de la hausse des émissions ? Les émissions ont augmenté de 54 % depuis 1997 – de 25,5 à 39,3 milliards de tonnes en 2023. Pour atteindre zéro d’ici 2050, il faudrait réduire 1,45 milliard de tonnes par an, soit trois fois l’augmentation annuelle moyenne depuis 1995. L’efficacité aide – les véhicules électriques consomment 25 % de l’énergie de l’essence ; les moteurs, qui représentent la moitié de l’électricité mondiale, peuvent être améliorés. Le nucléaire stagne – les petits réacteurs modulaires (SMR) ne sont pas prêts. Le captage du carbone atteint 45 millions de tonnes en 2023, une goutte d’eau face aux milliards nécessaires. L’agriculture, responsable de 25 % des émissions, devra évoluer. L’ampleur et la coordination rendent cette inversion improbable. Que pensez-vous du rôle de Jean-Marc Jancovici en France, qui sensibilise activement aux mêmes questions énergétiques et climatiques que vous ? Quel est selon vous l’impact des lanceurs d’alerte climatiques, et ne devrait-on pas en avoir davantage ? Jean-Marc Jancovici voit l’énergie comme une question de physique, et non d’illusions – nos perspectives convergent. Il est peut-être plus optimiste que moi. L'âge joue peut-être un rôle. Quoi qu’il en soit, le public et les médias préfèrent les solutions simplistes. Plus de réalistes comprenant l’échelle de 500 EJ et 15 000 milliards de dollars par an pourraient faire évoluer le débat, mais pas nécessairement la politique. -
Libye
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Intelligence Online, trop cher pour Nicolas Sarkozy Publié le 20/03/2025 à 5h00 GMT Lecture 2 minutes Intelligence Online a fait irruption mercredi 19 mars au procès de l'ex-président de la République Nicolas Sarkozy, qui se tient à Paris depuis début janvier autour de sa supposée corruption par le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi (IO du 03/01/25). Le procureur Quentin Dandoy le questionne à propos de Ziad Takieddine, l'homme d'affaires et agent franco-libanais, également poursuivi pour avoir organisé financièrement la corruption. Le représentant du parquet met en doute la version de l'ancien chef d'État, qui affirme qu'il ne pouvait pas connaître les activités de Ziad Takieddine et ne l'avait d'ailleurs jamais rencontré avant 2002. À l'appui de son propos, le procureur cite un article d'Intelligence Online datant de 1998, versé au dossier, évoquant Ziad Takieddine, ainsi qu'une émission de Canal+. En verve, Nicolas Sarkozy a répondu avoir "fait bien plus tard la connaissance du site [Intelligence] Online, dont l'abonnement coûte très cher". L'ex-ministre, qui était alors maire de Neuilly-sur-Seine, a souligné qu'il connaissait une traversée du désert politique en cette fin des années 1990 et ne disposait pas d'un abonnement, d'autant que son mandat de maire ne le justifiait pas. "Je m'étonne qu'après treize ans d'enquête et deux mois et demi d'audience, a-t-il précisé, je sois interrogé pour savoir si j'avais appris par cœur les articles d'Intelligence Online", présentée par lui comme "une brochure pour spécialistes du renseignement". Le procureur a quand même relevé que lorsque Nicolas Sarkozy a été nommé ministre de l'intérieur du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, lors d'une discussion en 2003 avec un ministre saoudien portant sur le contrat Miksa de sécurisation des frontières du royaume (IO du 15/01/04), Ziad Takieddine était bien présent, servant même d'interprète entre les deux ministres. -
Non c'est pas ça: le F5 aura des antennes multifonctions tout autours de l'avion capables de Radar, Spectra (dont brouillage), et communication. Et figure toi qu'il faudra refroidir ces antennes ce qui implique que le réseau transportant le liquide de refroidissement passe à proximité.
-
La Place de la France dans un monde de blocs
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
-
A peu près le même temps que de construire un réseau électrique stable et 100% renouvelable, en Allemagne.
-
Oui mais après il faudrait aussi revoir les circuits de refroidissement...
-
On pourrait leur demander de recâbler les anciens Rafale pour pouvoir les passer en F5.
-
Il ne faut pas oublier que le Laser Mégajoule est un instrument de physique des hautes énergies: c'est appelé simulation improprement: en fait le but est de réaliser une expérience de physique et de mesurer ses paramètres et ses résultats pour pouvoir comparer avec ce que les simulations avaient prédit, sans avoir à faire péter une bombe H à chaque fois. Il y a une vraie fusion thermonucléaire qui a lieu et à partir de ces fusions thermonucléaires, compte tenu de ce qui est enregistré, on pourrait construire une simulation si on partait de rien.
-
Si un client abandonne le F35, les USA n'ont aucun intérêt à empêcher la vente des avions dont ils sont capables de bloquer le soutien par la suite.
-
[France] Armée de l'Air et de l'Espace
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Europe
Vladou ron ron, Vladou ron ron! -
SAMP/T, Twister et autres Sol Air Moyenne/Longue portée
Picdelamirand-oil a répondu à un sujet dans Europe
L'entreprise a travaillé en 2019 pour débarrasser SCALP des pièces soumises à la réglementation américaine sur le trafic international d'armes, après que les États-Unis ont bloqué la vente du missile de croisière à l'Égypte en 2018 -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Oui bientôt ils vont racheter Airbus, histoire de faciliter les négociations du SCAF. -
[France] Armée de l'Air et de l'Espace
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Europe
Je ne donne pas de conseils mais si on ne peut pas acheter des actions de MDBA on peut investir dans les actionnaires de MDBA: MBDA est détenu par Airbus (37,5 %), BAE Systems (37,5 %) et Leonardo (25 %). Parce que c'est vrai que là où on a le manque le plus criant c'est dans les munitions. Safran aussi qui fait l'AASM. -
Et moi j'ai toujours dit 2031. En fait Bulgarian a construit son texte avec des informations un peu vieilles : par exemple "le prix du cycle de vie à 1 700 milliards" alors que maintenant il est à 2000 milliards.
-
Ils demandent à DARTY une copie du contrat de confiance, et ils l'appliquent à la place de leurs conditions générales de vente
-
Macron propose de remplacer les F-35 par des avions de combat Rafale Le président français Emmanuel Macron a appelé les nations européennes à repenser leur dépendance à l'égard du matériel militaire fabriqué aux États-Unis, les exhortant à remplacer les avions de combat F-35 de Lockheed Martin par le Rafale français et à troquer le système de défense aérienne américain Patriot contre le système franco-italien SAMP/T, selon une interview publiée le 14 mars 2025 par Le Parisien et Nice-Matin. S'exprimant depuis Paris, M. Macron a fait son discours alors que la dynamique transatlantique est en pleine mutation, les pays européens étant soumis à une pression croissante pour renforcer leurs propres industries de défense dans un contexte d'incertitude quant à la politique étrangère des États-Unis à la suite de l'arrivée au pouvoir de Donald Trump en janvier. Ses remarques visent à convaincre les alliés de l'OTAN et d'autres partenaires européens d'acheter européen, en stimulant l'emploi et l'autonomie tout en contrant ce qu'il considère comme une dépendance excessive à l'égard de la technologie américaine qui a été la pierre angulaire de la sécurité du continent pendant des décennies. Le moment choisi par M. Macron pour faire cette déclaration est directement lié aux récents changements géopolitiques. L'administration de M. Trump ayant signalé un possible retrait des engagements de l'OTAN - faisant écho au scepticisme de son premier mandat à l'égard de l'alliance - les dirigeants européens ont débattu de la manière de renforcer leurs propres défenses. M. Macron, qui défend depuis longtemps l'autonomie stratégique de l'Europe, a saisi l'occasion pour défendre son point de vue. « Nous devons offrir des alternatives européennes aux pays habitués aux équipements américains », a-t-il déclaré aux journaux français, en citant le Rafale, construit par Dassault Aviation, et le SAMP/T, développé par Eurosam, une coentreprise entre le français Thales et l'italien MBDA. Il a affirmé que l'augmentation de la production de ces systèmes permettrait de réduire les coûts et de créer un réseau de défense autonome à travers l'Europe, moins lié aux priorités de Washington. Le Rafale, un chasseur bimoteur multirôle, est l'avion de guerre phare de la France depuis son entrée en service en 2001. Contrairement au F-35, axé sur la furtivité, qui s'appuie fortement sur son faible profil radar, le Rafale met l'accent sur la polyvalence : il est capable de mener des combats aériens, des frappes au sol et des opérations de reconnaissance, avec une vitesse maximale de Mach 1,8 et un rayon d'action d'environ 1 000 miles. Le discours de M. Macron intervient alors que plusieurs pays européens, dont la Pologne et la Finlande, ont opté pour le F-35 ces dernières années, attirés par ses capteurs avancés et l'interopérabilité avec l'OTAN. La Pologne, par exemple, a signé un contrat de 4,6 milliards de dollars en 2020 pour 32 F-35, tandis que la Finlande en a commandé 64 en 2021, selon les dossiers du département d'État américain. La France, qui n'a jamais poursuivi le F-35, considère le Rafale comme une alternative éprouvée, avec plus de 200 appareils livrés à ses propres forces et des exportations vers des pays comme l'Inde et l'Égypte. Le SAMP/T, quant à lui, est un système de défense aérienne basé au sol, conçu pour abattre des missiles et des avions à des distances allant jusqu'à 75 miles. Il est équipé de missiles Aster 30 et d'un radar capable de suivre plusieurs cibles, ce qui en fait un concurrent du Patriot, qui a une plus grande portée (jusqu'à 100 miles), mais dont le prix est plus élevé et la maintenance plus complexe. Les succès remportés par l'Ukraine avec les Patriot contre les jets russes, largement rapportés par des agences telles que Reuters, ont renforcé sa réputation, mais M. Macron souhaite que l'Europe mise plutôt sur le SAMP/T. La France et l'Italie ont déjà fourni un système à l'Ukraine en 2023, et un deuxième est en préparation, selon Militarnyi, un site d'information sur la défense. La vision de M. Macron est d'étendre son utilisation à tout le continent, en remplaçant les dizaines de batteries Patriot exploitées par des pays comme l'Allemagne et les Pays-Bas. Les réactions à la proposition de M. Macron varient d'un pays à l'autre en Europe. Le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, a soutenu l'idée, déclarant à France Info Radio que l'argent des contribuables européens devait rester en Europe, et non pas aller aux entreprises américaines. Il a souligné que la France prévoyait de commander 42 Rafales supplémentaires en 2025, dans le cadre d'un budget de défense de 50,5 milliards d'euros, et qu'elle poussait Eurosam à rationaliser la production du SAMP/T. Mais tout le monde n'est pas d'accord. Des responsables polonais, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat à Politico, ont déclaré que leur accord sur le F-35 était verrouillé, citant son intégration dans les opérations de l'OTAN dirigées par les Etats-Unis comme un avantage non négociable. « Nous ne reviendrons pas en arrière maintenant », a déclaré une source, reflétant un sentiment plus large parmi les nations d'Europe de l'Est qui se méfient de la Russie et comptent sur les garanties de sécurité américaines. Les chiffres ne disent pas tout. Le programme F-35, géré par Lockheed Martin, a vendu plus de 900 jets dans le monde, dont une grande partie en Europe, selon le rapport annuel 2024 de l'entreprise. Chaque avion coûte environ 80 millions de dollars, mais la maintenance et la formation font grimper le prix du cycle de vie à 1 700 milliards de dollars pour la seule flotte américaine, selon une estimation du Government Accountability Office. En comparaison, le Rafale coûte environ 70 millions de dollars par unité, Dassault affirmant que ses coûts d'exploitation sont inférieurs en raison de sa conception plus simple. En ce qui concerne la défense aérienne, une batterie de Patriot coûte environ 1 milliard de dollars, missiles compris, tandis qu'un système SAMP/T est plus proche des 600 millions de dollars, selon les chiffres de l'industrie cités par Defense News. L'argument de M. Macron repose sur l'idée que ces économies pourront être réalisées si davantage de pays y adhèrent. L'histoire permet de situer le contexte dans lequel s'inscrit sa démarche. La France résiste depuis longtemps à la domination américaine en matière de ventes d'armes, se retirant du programme F-35 au début des années 2000 pour protéger son secteur aérospatial. Le Rafale a connu des difficultés au début, perdant des appels d'offres au profit de jets américains dans des pays comme les Pays-Bas et la Suisse, mais des victoires récentes, comme la commande de 24 avions par la Grèce en 2021, ont renforcé son dossier. Le SAMP/T a lui aussi été confronté au scepticisme, avec seulement la France et l'Italie comme principaux utilisateurs jusqu'à ce que le déploiement de l'Ukraine prouve sa valeur. Des articles publiés sur X par des observateurs de la défense tels que DefenceGeek ont fait l'éloge de ses performances, notant qu'il a abattu un missile russe en mars 2023, un exploit confirmé par l'armée de l'air ukrainienne. De l'autre côté de l'Atlantique, la réaction des États-Unis a été discrète mais précise. Un porte-parole du département d'État, cité par CNN, a déclaré que les États-Unis se félicitaient des investissements européens en matière de défense, tout en soulignant que la force de l'OTAN résidait dans des systèmes partagés tels que le F-35 et le Patriot. « L'interopérabilité est plus importante que jamais », a déclaré le fonctionnaire, laissant entendre qu'un passage à des solutions européennes pourrait compliquer les opérations conjointes. Lockheed Martin et Raytheon, le fabricant du Patriot, ont refusé de commenter directement les remarques de M. Macron, bien que les deux entreprises aient fait pression pour conserver les contrats européens. En 2024, Raytheon a présenté au Congrès un rapport vantant les plus de 240 interceptions réalisées par le Patriot à l'échelle mondiale, qu'aucun rival n'a réussi à égaler. Les dirigeants européens sont partagés sur l'idée. Le chancelier allemand Olaf Scholz, s'exprimant lors d'une conférence sur la sécurité à Munich au début du mois, a reconnu la nécessité d'une production européenne accrue, mais s'est abstenu d'approuver l'échange spécifique proposé par M. Macron. Les 12 batteries Patriot de l'Allemagne, dont certaines sont destinées à l'Ukraine, représentent un investissement important, et un échange impliquerait de reformer les équipes et de repenser la logistique. L'Italie, co-développeur du SAMP/T, est plus réceptive. Le Premier ministre Giorgia Meloni a déclaré aux journalistes à Rome qu'elle était ouverte aux discussions, surtout si cela permet de créer des emplois à Turin et à Milan. Des pays plus petits comme le Portugal, qui a récemment suspendu sa décision concernant le F-35, pourraient être la meilleure chance de M. Macron, selon un rapport de Defense Procurement International. Les analystes voient les deux côtés de la médaille. « Macron a raison en ce qui concerne la souveraineté », a déclaré Sophia Besch, du Carnegie Endowment, lors d'un récent séminaire en ligne. « Mais l'avance technologique du F-35 et sa compatibilité avec l'OTAN sont difficiles à battre. Elle a noté que le Rafale n'est pas aussi furtif que son rival américain, une lacune que Dassault dit compenser par des améliorations en matière de guerre électronique. En matière de défense aérienne, la portée plus courte du SAMP/T limite son intérêt face aux menaces à longue portée telles que les missiles hypersoniques russes, une préoccupation soulevée par Bronk de RUSI dans un article de Defense One. Néanmoins, a ajouté M. Besch, le coût et la politique pourraient influencer certains acheteurs si la France adoucit l'accord avec un financement ou une production conjointe. Macron ne se contente pas de parler, il agit. Il a pressé Thales et Dassault de réduire les formalités administratives et de baisser les prix, ce qui, selon M. Lecornu, pourrait faire baisser les coûts du Rafale de 10 % si les commandes augmentent. Des articles sur le X de FrenchDefTech spéculent qu'une nouvelle variante du SAMP/T, présentée au salon aéronautique de Paris l'année dernière, pourrait porter son rayon d'action à 160 km, comblant ainsi l'écart avec le Patriot. Pendant ce temps, les États-Unis ne restent pas inactifs : Lockheed préconise une mise à niveau du F-35 Block 4 avec de meilleurs capteurs, prévue pour 2026, selon Aviation Week. Le débat est loin d'être clos. L'Europe a dépensé plus de 100 milliards de dollars en armes américaines depuis 2014, selon les données du SIPRI, une tendance que Macron souhaite inverser. La question de savoir s'il peut convaincre suffisamment de capitaux d'abandonner le F-35 et le Patriot pour le Rafale et le SAMP/T ne dépend pas seulement des spécifications, mais aussi de la confiance, des budgets et du niveau de risque que les pays sont prêts à prendre eux-mêmes. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
-
Australie
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
Quand même vous brodez, moi je ne sais plus où j'en suis. -
énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
Nucléaire : l'Allemagne paiera Par David Barroux -
Australie
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
Moi je pense que les hauts gradés australiens ils sondent sans l'accord du gouvernement, parce qu'ils sont très très inquiets. -
Australie
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
L'Événement | Australie: Paris en embuscade en cas de sabordage d'AUKUS En France, personne ne veut se faire de faux espoirs. Mais les récents appels du pied de hauts gradés australiens ne manquent pas de réveiller Naval Group : et si Paris pouvait revenir dans la sous-marinade de Canberra ? -
énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
Si pour une question aussi évidente tu hésite entre les énoncés des spécialistes et ceux des charlatans, alors il est compréhensible que pour le F-35 tu ne vois aucun problème pour son achat par le Suisse. -
[ EURODRONE RPAS ] Le drone MALE européen, dirigé par l'Allemagne, va t il sortir de l'ornière ?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Europe
J'avais remarqué -
[ EURODRONE RPAS ] Le drone MALE européen, dirigé par l'Allemagne, va t il sortir de l'ornière ?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Europe
Une formule aérodynamique un peu plus sexy qui aurait permis de développer un euro drone qui soit bi moteur puisque les Allemands y tenaient tant.