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Picdelamirand-oil

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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Je rigole du mec génial que les US ont élu
  2. 1.000 milliards de dollars de plus tous les 180 jours: voilà pourquoi, comme Elon Musk, toute l'Amérique s'affole pour la dette du pays https://www.bfmtv.com/economie/international/1-000-milliards-de-dollars-de-plus-tous-les-180-jours-voila-pourquoi-comme-elon-musk-toute-l-amerique-s-affole-pour-la-dette-du-pays_AV-202506040622.html La dette fédérale atteint 36.200 milliards de dollars. Et la nouvelle loi budgétaire devrait encore la creuser. Rappel des raisons de ce décrochage. Elon Musk, le milliardaire et ancien patron du Département de l'efficacité gouvernementale, a lancé une violente charge contre la nouvelle loi budgétaire de Donald Trump, mardi 3 juin. Il considère que cette loi "augmentera massivement le déficit budgétaire" des Etats-Unis à 2.500 milliards de dollars, alors que la dette est déjà colossale. Ce mercredi, le Congressional Budget Office (CBO), un organisme non partisan, a donné une estimation assez proche. Selon leur analyse, le vaste projet de loi républicain qui vise à réduire les impôts et supprimer certains programmes fédéraux entraînerait une hausse de 2.400 milliards de dollars de la dette sur les 10 prochaines années. La dette fédérale atteint 36.200 milliards de dollars selon le site Fiscal Data du Trésor américain, soit un quasi doublement depuis dix ans (18.900 milliards). Des chiffres tellement élevés qu'il est impossible de trouver des éléments de comparaison. En 2023, elle représentait à elle seule plus du double de celles de toutes les pays de l'UE réunis. Aux Etats-Unis, le site US Debt Clock montre en temps réel son évolution (sur la base d'estimations). Chaque seconde, ce montant astronomique s'accroit de 60.000 dollars, un rythme de 1.000 milliards de dollars tous les 180 jours. Comment le pays en est arrivé là? Pour Christopher Dembick, analyste chez Pictet Asset Management, "cette dette a surtout augmenté en 2019, pas juste à cause de l'effet Covid, mais car le gouvernement a subventionné massivement la relocalisation des entreprises et la création d'emplois". Cette augmentation est notamment liée à des facteurs structurels: le vieillissement de la population et la hausse rapide des coûts des soins de santé, qui sont désormais les plus élevés au monde. A cela s’ajoutent les intérêts de la dette qui dépassent 1.000 milliards de dollars par an. Intêrêts de la dette massif Plusieurs acteurs économiques s'inquiètent du niveau des intérêts de la dette. A l'instar du gestionnaire de fonds spéculatifs Ray Dalio : il a déclaré à Bloomberg qu'il donnait aux Etats-Unis "trois ans, à un an près" pour éviter une "crise cardiaque économique". Selon l'agence Moody's, sans un effort pour freiner les dépenses publiques et augmenter les recettes fiscales, le déficit public des Etats-Unis pourrait passer de 6,4% du PIB en 2024 à 9% en 2035. La dette publique pourrait atteindre 134% du PIB en 2035 contre 98% en 2024. Le fait que la Fed garde des taux aux niveaux actuels (4,25/4,50%) induit un refinancement de la dette à des taux plus élevés et alourdit encore la charge de la dette. Les investisseurs américains à la rescousse Cette augmentation pourrait donc s'aggraver avec le nouveau projet de loi budgétaire défendu par le président américain, examiné depuis lundi au Sénat. "Vu le niveau, nous sommes dans une incapacité à réduire drastiquement la dette, ça peut évoluer avec un gain de croissance mais c'est très incertain et marginal", assure Christopher Dembick. Le seul moyen de sécuriser cette dette est qu'elle soit détenue par des investisseurs américains: c'est le cas aujourd'hui selon l'analyste et l'allègement de la règlementation sur les ratios de solvabilité mise en place cet été devrait renforcer cette situation.
  3. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Honeywell: software change could offer 25% boost to F-35 power, cooling Honeywell : une modification logicielle pourrait augmenter de 25 % la puissance et le refroidissement du F-35 https://www.flightglobal.com/fixed-wing/honeywell-software-change-could-offer-25-boost-to-f-35-power-cooling/163214.article Par Ryan Finnerty4 juin 2025 Le fabricant de systèmes aéronautiques Honeywell affirme pouvoir apporter des améliorations significatives à la production d'électricité à bord du chasseur furtif Lockheed Martin F-35, même sans installer de nouveau matériel sur ces avions complexes. Honeywell se positionne comme le choix le moins risqué pour un programme très attendu du Pentagone visant à moderniser le système de gestion de la puissance et de la température (PTMS) du F-35, qui alimente en électricité les systèmes critiques de l'avion et sert de groupe auxiliaire de puissance. Le PTMS refroidit également les capteurs et les systèmes de communication du F-35, qui sont devenus de plus en plus puissants au fil des mises à niveau successives du F-35, générant ainsi davantage de chaleur résiduelle. Il en résulte un déficit de capacité de refroidissement à bord qui surcharge le moteur Pratt & Whitney (P&W) F135, nécessitant des révisions plus fréquentes et augmentant les coûts de maintenance. La flotte de F-35 aura besoin d'une puissance électrique et d'une capacité de refroidissement nettement supérieures pour prendre en charge les mises à niveau prévues pour les années 2030 et au-delà. Cependant, le Pentagone n'a pas encore publié d'objectifs officiels pour un tel programme d'amélioration. Honeywell a déclaré à FlightGlobal qu'il pouvait améliorer de 25 % les performances du PTMS existant grâce à une mise à jour logicielle, sans avoir à remplacer ou à modifier les composants physiques complexes du système. « Nous avons investi en interne pour nous positionner sur une partie de ce potentiel de croissance et des besoins de la plateforme », explique Tony Rich, directeur des ventes techniques chez Honeywell. Le Pentagone n'a pas encore publié d'exigences techniques spécifiques pour la mise à niveau du PTMS. Pour l'instant, le Bureau du programme conjoint F-35 (JPO) se concentre sur l'amélioration de la capacité de production d'énergie du turboréacteur F135, en passant un contrat avec P&W pour effectuer une mise à niveau du cœur du moteur. Cependant, un rapport publié en 2023 par le Government Accountability Office des États-Unis a révélé que le F-35 aura besoin d'une mise à niveau distincte du PTMS d'ici 2029, à la fois pour soutenir les améliorations prévues des capacités de l'avion et pour réduire les coûts de maintenance associés au déficit actuel. M. Rich affirme que des modifications logicielles peuvent permettre au PTMS actuel d'atteindre une puissance de 40 kW, un niveau généralement considéré comme nécessaire pour prendre en charge l'ensemble des mises à niveau prévues pour les armes, les capteurs et les communications du F-35, collectivement appelées « Block 4 ». Au-delà de l'échéance de 2029, M. Rich indique que Honeywell envisage de fournir une puissance de 80 kW grâce à quelques modifications matérielles du PTMS existant. « Nous pensons que le matériel sera similaire à environ 95 % à celui que nous avons actuellement, et que les logiciels seront similaires à 80 % », explique-t-il. « Il ne faudra donc pas beaucoup de modifications pour atteindre cette augmentation de 80 kW. » Honeywell utilise une simulation d'ingénierie numérique pour développer et tester diverses options d'amélioration en attendant que le Pentagone lui communique officiellement ses exigences. Honeywell est en concurrence avec Collins Aerospace, une filiale de RTX, qui propose un remplacement complet du PTMS appelé Enhanced Power and Cooling System (EPACS). Collins a promis que l'EPACS fournira 80 kW avec une solution prête à l'emploi qui ne nécessite aucune modification physique de la structure aéronautique du F-35 et qui sera compatible avec les trois variantes de l'avion. En février, Collins a testé un démonstrateur EPACS entièrement fonctionnel qui, selon l'entreprise, était à un stade de maturité technologique équivalent à celui requis lors de la phase initiale d'ingénierie et de développement de la fabrication des nouveaux programmes d'approvisionnement. « Nous sommes prêts à entamer le processus d'intégration avec Lockheed Martin et à aider les militaires à répondre à leurs besoins urgents en matière de missions », a déclaré Henry Brooks, président de la division Power and Controls de Collins. La concurrence entre un ensemble de matériel entièrement nouveau et une mise à niveau du système existant fait écho à la précédente compétition entre P&W et GE Aerospace pour fournir une amélioration de la propulsion du F-35. Dans cette longue saga, GE a poussé l'armée de l'air américaine à mettre en service un tout nouveau moteur à double flux à cycle adaptatif ; P&W a fait valoir qu'une mise à niveau du cœur du groupe motopropulseur existant représentait une option plus rapide et plus abordable pour résoudre le déficit de puissance à bord. L'opposition de la marine américaine et du corps des Marines à l'utilisation d'un nouveau moteur, qui n'aurait pas été compatible avec la flotte de F-35B à décollage court et atterrissage vertical, a finalement poussé le Pentagone à choisir l'option de mise à niveau du cœur. Honeywell a pris note de ce résultat et poursuit une stratégie rhétorique similaire en vendant une mise à niveau PTMS plutôt qu'un remplacement complet comme l'EPACS. Rich affirme que la modification du système existant sera une option nettement moins coûteuse et plus rapide, nécessitant moins de formation du personnel de maintenance et moins de changements dans la chaîne d'approvisionnement et l'entreprise de maintenance existantes du F-35. « Nous estimons que les économies réalisées sur le cycle de vie du système dépassent les 7 milliards de dollars », déclare-t-il, comparant la mise à niveau du PTMS au remplacement du système par une conception entièrement nouvelle. Honeywell estime également que la mise à niveau du PTMS peut être réalisée en seulement une semaine de travail par avion, même avec des modifications matérielles. En revanche, la société affirme que l'installation et les tests d'un remplacement complet prendraient environ sept semaines par avion. On ne sait toujours pas quand le Pentagone publiera un ensemble officiel d'exigences pour un programme d'amélioration de l'alimentation et du refroidissement, lançant ainsi officiellement un appel d'offres. Le JPO et Lockheed se sont récemment consacrés à la certification du package Technical Refresh 3 (TR-3) de matériel et de logiciels, qui a pris beaucoup de retard et qui est destiné à permettre les améliorations ultérieures du Block 4. Dans l'intervalle, Collins et Honeywell continuent de perfectionner leurs offres potentielles pour augmenter la puissance et le refroidissement à bord grâce à des fonds de recherche et développement internes. « Nous répondrons aux exigences au fur et à mesure qu'elles se présenteront », déclare Rich. « Nous comprenons le système, nous comprenons la plate-forme et nous comprenons les besoins potentiels qui existent. » Bien que ces exigences soient encore incertaines, Lockheed et le gouvernement américain suggèrent des améliorations potentiellement radicales des capacités du F-35 dans les décennies à venir. En avril, le directeur général de Lockheed, James Taiclet, a déclaré avoir mis au défi les ingénieurs de Lockheed de développer des améliorations capables de « suralimenter » le F-35 pour en faire un « concept de cinquième génération plus » pouvant être utilisé jusqu'à la seconde moitié du siècle. Par ailleurs, le président américain Donald Trump a suggéré que Washington poursuivrait ce qu'il a appelé un effort de « simple mise à niveau » visant à intégrer un deuxième moteur au F-35, une configuration que Trump a baptisée « F-55 ». Une telle addition nécessiterait une refonte presque complète du chasseur, ce qui prendrait probablement des années et coûterait des milliards de dollars.
  4. [Le nucléaire en chiffres] 30 €/MWh d’écart avec l’Allemagne : la compétitivité de l’électricité française https://www.sfen.org/rgn/le-nucleaire-en-chiffres-30-e-mwh-decart-avec-lallemagne-la-competitivite-de-lelectricite-francaise/?utm_source=Newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=RGN Hebdo - 05/06/2025
  5. C'est sûr que quelque part il faut arriver à ne pas garder ceux qui ne veulent pas s'intégrer, je pense qu'il y a suffisamment de demande pour faire du rejet intelligent, mais que c'est difficile.
  6. Annulation de la participation de Modi au G7 : Le Premier ministre indien Narendra Modi ne participera pas au sommet du G7 au Canada, une première en six ans. Cette décision est attribuée à des tensions diplomatiques persistantes entre l'Inde et le Canada, notamment liées aux activités séparatistes khalistanaises . https://timesofindia.indiatimes.com/india/in-a-1st-in-6-years-pm-modi-unlikely-to-be-part-of-g7-meet-hosted-by-canada/articleshow/121556213.cms?utm_source=chatgpt.com
  7. Bien malin qui peut dire qui a annulé le voyage, le tweet ne donne pas les causes de l'annulation. De toute façon les Tweets de Vibhor Anand, personne ne va certifier qu'ils sont toujours exacts Ce sont juste des indices qu'il faut vérifier. ·
  8. Un trou de 45cm de coté c'est à peu près la précision d'un SCALP lorsque tu as fait la préparation de mission avec de l'imagerie de l'objectif. Les US qui avait essayé la bête en utilisant deux Storm shadow donnés par les Britaniques avaient tiré les deux sur une cible et croyaient avoir perdu le deuxième qui était passé dans le trou créé par le premier.
  9. Pour compléter le taux de renouvellement à deux enfants par femme 2- 1,76 = 0,24 pour la France, mais pour la Corée, ça ferait 1,25 ce qui est énorme. Pour la France il aurait fallu 130000 immigrés en 2024. Il y a eu cette année là 336000 titre de séjours, 66745 naturalisation 130000 demande d'asile dont 70000 statut de protection accordé. Grosso merdo la population française continue de croitre, mais en vieillissant.
  10. Pour le Pakistan le fait d'avoir l'eau coupée n'est pas une situation d'avenir. Le retour des signaux pré-conflit : La situation actuelle ressemble à plusieurs épisodes précédents où une série de gestes unilatéraux ou symboliques ont précédé une détérioration rapide. Les annulations de voyages, les alertes aériennes (NOTAM), et la posture militaire élevée montrent que les deux pays se préparent au moins à une escalade contrôlée — voire à une confrontation limitée mais marquante. En résumé : si l’eau est réellement coupée, même partiellement ou temporairement, le Pakistan ne peut pas accepter ce statu quo. Et s’il ne peut pas le renverser diplomatiquement, alors il est probable qu’il cherche une occasion d’escalade qui lui permette de remettre la question à la table des négociations — ou au minimum, de montrer qu’il n’est pas impuissant. Ce qui fait effectivement monter la probabilité d’un regain de tensions, voire d’un affrontement limité.
  11. Ces événements indiquent une posture de vigilance accrue des deux côtés. L'Inde semble démontrer sa capacité de projection de puissance, tandis que le Pakistan renforce ses défenses. Bien qu'aucune action militaire immédiate ne soit confirmée, la situation reste volatile.
  12. Oui tu es perfectionniste, ils ne vont quand même pas brouiller la 3G/4G si ils veulent regarder des films porno!
  13. Picdelamirand-oil

    Luftwaffe

    Je croyais qu'ils voulaient en vendre 13... Ils ont pas réussi?
  14. L’attaque de drones ukrainienne, en infligeant des pertes significatives à l’aviation stratégique russe (notamment aux bombardiers Tu-95MS et Tu-160, ainsi qu’aux avions de commandement et de surveillance A-50), a diminué de facto la capacité de Moscou à exercer une pression militaire aérienne à grande échelle. Cela change plusieurs choses : La Russie perd temporairement une partie de sa capacité à mener des frappes de représailles massives, notamment contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Cela réduit son pouvoir de dissuasion, et donc son levier dans les négociations. Un cessez-le-feu partiel ciblé, notamment sur les bombardements d’infrastructures ou les frappes en profondeur, peut désormais apparaître à Moscou non pas comme une concession, mais comme une consolidation pragmatique d’un statu quo temporairement favorable à l’Ukraine. Dans une logique réaliste : « Puisqu'on ne peut pas frapper efficacement, mieux vaut geler ce front avant que notre adversaire n’exploite l’asymétrie. » La Russie peut aussi valoriser diplomatiquement une posture plus conciliante en matière de bombardements, donnant l’image d’un acteur raisonnable prêt à limiter les souffrances civiles. Ce n’est pas incompatible avec un calcul cynique : geler certains domaines de conflit le temps de reconstituer ses moyens. Impact sur les équilibres internes russes Une réduction de l’utilité militaire des bombardiers nucléaires stratégiques (du fait de leur vulnérabilité prouvée) peut aussi conduire les cercles militaires russes à revaloriser d'autres volets de la force de frappe, voire à repenser leur doctrine de dissuasion. Cela influence indirectement la posture de négociation. La Russie avait intérêt à freiner les bombardements si elle venait de perdre une partie de ses moyens. Cela n’est pas une coïncidence : c’est un ajustement rationnel à une nouvelle contrainte stratégique. L'attaque ukrainienne a donc déplacé la fenêtre d'Overton des négociateurs russes, non pas nécessairement par conviction, mais par calcul.
  15. Inde – Pakistan : L’Inde a frappé un État doté de l’arme nucléaire, sur des cibles de commandement militaire national, mais sans provoquer de riposte nucléaire. Elle a testé et repoussé les limites de la crédibilité de la dissuasion pakistanaise, en restant sous le seuil de riposte. Ukraine – Russie : L’Ukraine attaque des bases contenant des vecteurs nucléaires stratégiques russes (comme les Tu-95MS et Tu-160). Ces bombardiers sont un élément clef de la triade nucléaire russe, même s’ils ne portaient pas de têtes nucléaires au moment de l’attaque. Ce qui est important ici, ce n’est pas le contenu des avions, mais leur nature stratégique et leur symbolique. Toucher ces bases revient à démontrer que la Russie peut être vulnérable dans son cœur nucléaire, à des centaines de km de la ligne de front. Ces actions servent des objectifs convergents. En Ukraine comme en Inde, on teste la crédibilité du seuil nucléaire adverse : Le Pakistan ne répond pas avec une riposte nucléaire. La Russie n’active pas son seuil nucléaire en réponse à des frappes sur sa triade. Cela indique que ces États nucléaires ne sont pas aussi "instables" ou "prêts à tirer" qu’ils le prétendent. Les deux opérations montrent que : La dissuasion n’est pas absolue. Il existe des fenêtres de manœuvre sous le seuil nucléaire, avec de la précision, de la rapidité, de la coordination. Si on peut frapper un bombardier nucléaire russe dans sa base, ou un C2 pakistanais dans un bunker, alors : L’adversaire n’est plus invulnérable. Sa crédibilité dissuasive baisse, ce qui pourrait affecter ses alliances ou ses rapports de force régionaux. Il est peu probable que l’Ukraine se soit inspirée directement de l’Inde. Mais les services occidentaux, notamment américains, britanniques ou français, ont analysé ces cas. Ils peuvent faciliter ou valider des approches similaires : viser les failles, frapper fort sans basculer dans l’escalade. On voit ici une évolution de la doctrine occidentale vers le contournement calibré de la dissuasion nucléaire adverse : un jeu stratégique plus fin. Comme dans l’affaire indo-pakistanaise, la stratégie ukrainienne repose sur : Des frappes chirurgicales, Un contrôle du tempo de l’escalade, Et un calcul rationnel : "la Russie ne répondra pas par le nucléaire, car le coût serait trop élevé, pour elle aussi". Dissuasion russe érodée : Si des Tu-95 peuvent être frappés par des drones bricolés à 800 km de la frontière, alors l'invulnérabilité stratégique de la Russie est remise en cause. Plus de marges de manœuvre pour les États non-nucléaires ou en limite de seuil. Cela ouvre la voie à une doctrine "grise", qui dit : "Je peux frapper des actifs stratégiques d’un État nucléaire, si je suis sûr qu’il ne veut pas l’escalade totale." Mais cela peut aussi inciter certains à durcir leurs seuils nucléaires. Le Pakistan ou la Russie pourraient tirer la leçon inverse : "Si l’ennemi me croit incapable d’utiliser l’arme nucléaire, je dois être plus agressif pour le dissuader." Ce qui pourrait être dangereux à terme, si la prochaine fois le seuil est franchi par calcul erroné. Ces deux cas marquent un changement doctrinal majeur dans la gestion des rapports avec des puissances nucléaires. Ce n’est probablement pas une coïncidence, mais une tendance de fond vers des opérations audacieuses, calibrées, mais stratégiquement risquées: un jeu d’échecs dans l’ombre de la dissuasion.
  16. 1. Doctrine nucléaire pakistanaise : un seuil bas pour compenser l’asymétrie Depuis les années 2000, le Pakistan a adopté une stratégie dite « d’escalade pour la désescalade », visant à utiliser rapidement des armes nucléaires tactiques si son territoire était menacé par une offensive conventionnelle indienne. Le but est d’empêcher une campagne terrestre indienne, en rendant le coût potentiellement nucléaire dès les premières heures. 2. Le risque lors d’Opération Sindoor Si l’article est exact, l’Inde a frappé non seulement des camps terroristes, mais aussi des centres de commandement militaire durcis (C2 / C4I) et des installations de la PAF, y compris à Chaklala (Islamabad). Cela signifie que l’Inde est allée bien au-delà du seuil traditionnel d’« escalade contrôlée » pratiqué depuis Balakot en 2019. De tels bombardements sur des infrastructures militaires stratégiques, y compris près de la capitale, auraient pu être perçus par Islamabad comme une phase préliminaire à une décapitation ou une paralysie stratégique, justifiant une riposte nucléaire selon leur doctrine. 3. Pourquoi le Pakistan ne l’a pas fait Plusieurs raisons expliquent que le Pakistan n’a pas utilisé l’arme nucléaire ou menacé de le faire publiquement : Surprise et rapidité des frappes indiennes : L’attaque sur les HDBT semble avoir été précise, brève et non suivie d'une invasion terrestre, ce qui a évité un franchissement clair du seuil stratégique nucléaire pakistanais. Absence de pertes civiles massives : L’Inde a visé des objectifs militaires identifiés, et a évité les frappes sur des zones civiles ou les installations nucléaires déclarées. Coupure de la chaîne C2 pakistanaise ? Si les centres C4I ont été détruits comme le prétend l’article, le Pakistan a peut-être simplement été paralysé, incapable de prendre une décision coordonnée rapide sur une riposte nucléaire. Crainte de représailles massives : Toute utilisation nucléaire par le Pakistan aurait conduit à une riposte indienne dévastatrice, et probablement à la perte du contrôle international de la situation, voire un isolement total du Pakistan. 4. L’Inde a-t-elle empêché une escalade nucléaire ? Oui, très probablement, en calibrant précisément ses frappes : Ciblage uniquement militaire, pas de mouvement de troupes en profondeur. Messages dissuasifs clairs avant et après. Utilisation de l’élément de surprise et de saturation pour neutraliser rapidement les centres de réaction. En conclusion : L’Inde semble avoir franchi une ligne rouge conventionnelle, mais sans provoquer l’activation de la doctrine nucléaire pakistanaise, en partie grâce à une stratégie de précision, de tempo et de communication maîtrisée. Mais il est très probable que le Pakistan ait vu dans cette opération un seuil proche de l’alerte nucléaire, et que l’appel à la cessation des hostilités sous 80 heures ait été en partie motivé par la peur d’une perte totale de contrôle, ou par l'incapacité de riposter suite à des destructions ciblées. Si l’analyse de Vinayak Bhat est exacte, cette opération pourrait devenir un cas d’école mondial sur la guerre de haute intensité limitée sous ombre nucléaire, comme l’avait été Balakot en 2019, mais à une échelle bien plus stratégique.
  17. Précision, perfection et exactitude ont été les maîtres mots des frappes décisives de l'IAF au Pakistan : des cibles rayées de la surface de la Terre 30 mai 2025 Auteur : Colonel Vinayak Bhat (à la retraite) Pourquoi le Pakistan a-t-il demandé un cessez-le-feu dans les 80 heures suivant l'opération Sindoor ? L'opération pakistanaise Bunyan Marsoos, qui signifie « mur de plomb », a été brusquement annulée, et le Pakistan a brandi le drapeau blanc. L'horrible attentat terroriste de Pahalgam était le plus important depuis celui de Pulwama, survenu en février 2019. L'attaque de Pahalgam a été revendiquée par le Front de résistance (TRF), un groupe terroriste servant de façade au Lashkar-e-Taiba (LeT), officiellement interdit, mais pleinement soutenu par les autorités pakistanaises. Le monde entier a condamné ces attentats terroristes effroyables et horribles, mais ni le Premier ministre pakistanais Shahbaz Sharif n'a éprouvé le moindre remords, ni le chef d'état-major de l'armée n'a condamné les activités terroristes. Les attaques précises et parfaites menées avec le soutien de renseignements précis sont devenues la marque de fabrique des frappes de l'IAF à l'intérieur du Pakistan depuis la destruction du camp d'entraînement terroriste de Jabba Top, plus connu sous le nom de Balakot. Cette fois-ci, l'Inde a frappé neuf sites terroristes bien connus, dont l'académie d'entraînement terroriste Jaish-e-Mohammad (JeM) à Bahawalpur et le quartier général de Lashkar-e-Taiba (LeT) à Muridke. Le lendemain, le Pakistan a envoyé des drones pour venger les attaques indiennes contre les centres terroristes en attaquant des villes et des villages le long de la frontière et en bombardant les villages frontaliers, faisant des victimes parmi les civils innocents, notamment des femmes, des enfants et des personnes âgées. La PAF a tenté d'attaquer des bases et des installations des forces armées, mais en vain. L'Inde a été contrainte de riposter en attaquant divers radars, sites SAM, centres IADS et autres installations de la PAF dans 13 endroits. Toutes les attaques ont été soigneusement calibrées et planifiées afin de démontrer la supériorité technologique de l'Inde dans le contrôle des réactions de l'ennemi. L'Inde a suspendu le traité sur les eaux de l'Indus jusqu'à ce que le Pakistan cesse de soutenir le terrorisme. Le gouvernement indien a annoncé qu'il allait interrompre l'approvisionnement en eau du Pakistan et a déjà commencé à nettoyer les barrages. Ce rapport examine, à l'aide d'images satellites, seulement deux des plus de 25 cibles touchées par l'IAF qui ont brisé le dos du Pakistan et l'ont mis à genoux, le contraignant à supplier le DGMO de cesser les hostilités. Cibles profondément enfouies et renforcées (HDBT) Les armées du monde entier tentent de protéger leurs ressources contre leurs adversaires. L'une des méthodes préférées consiste à creuser profondément pour échapper à ses ennemis. Après la Seconde Guerre mondiale, la plupart des systèmes d'armes ont connu des progrès technologiques considérables en matière de ciblage à distance des installations ennemies. Cela a incité toutes les armées à creuser plus profondément et à construire des abris renforcés contre les attaques aériennes, tant conventionnelles que nucléaires. Ces installations souterraines, construites avec des matériaux spéciaux, des barres renforcées et durcies par des couches de protection multiples, sont appelées HDBT. Elles sont équipées de systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC) afin de maintenir un environnement plus propre sous terre. Le Pakistan disposait d'au moins 22 HDBT de ce type, situées principalement autour de ses bases aériennes, avec quelques-unes à Islamabad et Karachi et dans leurs environs. Au cours de l'opération Sindoor, l'Inde a tenté et réussi à frapper au moins deux HDBT, l'un à Chaklala et l'autre à la base aérienne de Murid. Selon le DGMO (Air), le maréchal de l'air A.K. Bharti, ces deux cibles étaient des centres C2 de défense aérienne. Cependant, l'auteur partage l'évaluation de l'IAF, mais estime fermement qu'elles étaient davantage utilisées comme centres C4I. Chaque HDBT doit être étudié en profondeur en ce qui concerne la composition du sol, le nombre de couches et d'autres facteurs pertinents, puis traité en conséquence. En général, ces cibles sont attaquées avec des armes nucléaires à faible rendement, thermobariques, conventionnelles ou à énergie dirigée. Toutes les armes ont leurs avantages et leurs inconvénients. Le choix des armes dépend de l'effet souhaité, de l'effet nécessaire à l'extrémité de la cible et de la conception de la construction et des matériaux utilisés pour l'installation souterraine. Les deux installations ont été construites par des entreprises différentes, comme nous le verrons dans les paragraphes suivants. Des systèmes ISR très puissants et précis sont nécessaires pour étudier les HDBT. Les renseignements sur ces HDBT doivent être très précis et corroborés par plusieurs sources. Un plan de l'ensemble de l'installation est toujours considéré comme la meilleure solution. Ensuite, la méthodologie d'évaluation géologique des cibles souterraines (GAMUT) a dû être adoptée pour améliorer la localisation et la caractérisation des HDBT. L'IAF a également dû être contrainte d'utiliser des bombes conventionnelles, éventuellement pénétrantes, pour détruire ces deux cibles, en gardant à l'esprit la politique nucléaire de non-recours en premier (NFU) de l'Inde. Le centre C2 AD de la base aérienne de Chaklala, aujourd'hui connue sous le nom de base aérienne de Nur Khan, est situé à 33.612222°N 73.096650°E, dans la ville d'Islamabad. L'installation a été construite dans les années 1990 sur une superficie de 750 m², probablement par General Electric (GE) Aviation, une entreprise américaine spécialisée dans la construction souterraine. La technologie de construction, ainsi que ses plans, ont été partagés avec le Pakistan, probablement en échange de la promesse de mettre fin à ses essais à froid à Kirana Hills. À cette époque, le Pakistan avait déjà acquis la technologie des armes nucléaires grâce à des essais à froid et des simulations informatiques, comme le rapporte l'interview d'A. Q. Khan avec Kuldeep Nayyar le 28 janvier 1987. La plupart des personnalités en visite à Islamabad ont pu visiter ce HDBT et découvrir les avancées technologiques réalisées par l'armée de l'air pakistanaise. Après avoir visité cette installation, les généraux américains et chinois n'ont cessé de la vanter et de souligner la façon dont la PAF a réussi son intégration avec d'autres systèmes de manière locale. Le Département des travaux spéciaux (SWD) de la Division des plans stratégiques du Pakistan a pris en charge la construction d'au moins 21 autres installations souterraines (UGF), la première commençant sur la base aérienne de Masroor à Karachi. Le Centre C2 AD, visible sur les images satellite, a été agrandi/rénové à deux reprises, en 2005 et 2015, après sa construction par GE. Les images satellite des quinze dernières années suggèrent que cette installation a également servi de centre de recherche et de collecte de données de simulation pour tous les nouveaux radars. Au cours de la dernière décennie, il a été observé que tous les avions collectant des renseignements téléchargeaient des données dans ce centre pour les intégrer aux anciens et nouveaux systèmes. L'IAF a attaqué l'installation avec une précision extrême via un puits CVC menant directement à la chambre principale de l'UGF ou du HDBT. La taille interne du puits était de 45 cm, ce qui est très petit, même mesuré sur une image open source, car un pixel mesure 30 cm à la meilleure résolution. Il n'y avait donc aucune marge d'erreur, et la tâche devait être confiée au meilleur pilote, toutes les données ayant été transmises au missile au préalable, y compris des images haute résolution (HiRes) et des photos de l'installation, en particulier du puits CVC. Il s'agit probablement de la première cible du genre, la plus unique et la plus petite jamais touchée par une armée de l'air au monde. Les images post-frappe, diffusées lors de la conférence de presse du DGMO, montraient un gros bloc de béton qui s'était élevé à la surface, probablement suite à l'explosion d'une bombe pénétrante. L'explosion a dû être si puissante qu'elle a instantanément pulvérisé tout et tous ceux qui se trouvaient à l'intérieur du HDBT. L'impact de l'explosion fut tel que le toit en béton armé multicouches fut brisé par en dessous et projeté. Contrairement à d'autres endroits, la PAF ne s'est pas précipitée pour retirer les débris de ce site, car cela aurait confirmé l'ampleur et l'immensité des dégâts causés par une attaque parfaite de l'armée de l'air israélienne. Cependant, après quatre jours, la décision a dû être prise, en consultation avec les familles des soldats et officiers de la PAF décédés, de les enterrer sur place, car il n'y aurait même pas eu de lambeaux pour les mettre dans un cercueil. Aucune personne présente au centre C2 AD au moment de l'explosion n'aurait été en vie pour raconter les ravages. Après la décision d'enterrer les morts sur place, l'intégralité de la structure du centre C2 AD, détruite et brisée, a été observée sur les images satellites en train d'être nivelée. Les JCB, ainsi que les bétonnières, ont été observés en train de niveler et de cimenter toute la zone de ce HDBT. À ce jour, on peut affirmer avec certitude que L'installation a été entièrement détruite. Base aérienne de Chakwal Murid La base aérienne de Murid est située tout près de Chakwal, sur le plateau de Pothohar, au Pendjab, à environ 85 km au sud d'Islamabad. Éloignée de la population civile, elle se distingue par son vaste espace vert luxuriant dans tout le district. Le Département des Travaux Spéciaux du Pakistan a parfaitement compris la technologie, partagée ou volée à GE (États-Unis), et l'a améliorée par des innovations mineures. Dans toutes les installations souterraines, les gaines CVC ont été agrandies et éloignées de l'installation d'au moins 10 m, jusqu'à un maximum de 100 m. Cela ne permet pas de larguer efficacement une bombe pénétrante sur les conduits/puits de CVC pour détruire le HDBT. Dans le cas du centre antiaérien C2 de Murid, des extensions similaires des puits empêchaient également leur utilisation pour le largage d'une bombe pénétrante. Ainsi, l'armée de l'air israélienne a peut-être décidé d'attaquer directement la partie centrale du HDBT, sans aucun pilier résistant à la pénétration du missile. L'image rémanente du centre antiaérien C2 de Murid montre clairement un petit cratère rectangulaire d'environ 1,16 m x 0,98 m, indiquant une pénétration plus profonde. La couche supérieure du HDBT est composée de terre comprimée ; une étude plus approfondie des images satellites révèle très peu de compression.La couleur externe du cratère visible sur l'image satellite, très claire, prouve sans équivoque qu'il s'agit uniquement d'un cratère d'impact et non d'un cratère d'explosion. Cela suggère fortement que l'arme pénétrante a traversé l'installation souterraine et a explosé à l'intérieur plutôt qu'à la surface. Un camion de dix tonnes (8 m de long) est visible sur l'image satellite postérieure, immobilisé à l'entrée, avec son arrière partiellement à l'intérieur de la grande entrée de l'installation souterraine. Cela suggère que le camion tente de récupérer tout matériel pouvant suggérer la présence de restes d'officiers et d'aviateurs décédés. Le Pakistan a déjà cimenté le cratère, essayant de dissimuler toute preuve de l'attaque de l'IAF aux images aériennes. Une seule ambulance a été observée près de l'entrée de l'installation sur les images prises après l'attaque, ce qui suggère fortement la présence d'un seul survivant, indiquant un nombre considérable de victimes parmi le personnel. Cette activité, près de 7 à 8 heures après l'attaque, prouve qu'un effort considérable a dû être nécessaire pour extraire le seul survivant des décombres du béton armé le plus résistant. Évaluation Les efforts du Pakistan pour protéger ses actifs en les cachant dans des HDBT ont lamentablement échoué, grâce à l'ingéniosité de l'IAF qui a frappé en toute impunité. Les dernières images satellites fournies par Maxar indiquent que les deux cibles évoquées dans cet article ont été complètement rayées de la surface de la Terre, comme l'avait promis le Premier ministre indien, Shri Narendra Modi. Les autres sites de Sargodha et Jacobabad visés par l'IAF indiquent que l'Inde a frappé les centres névralgiques de la PAF dans le cadre d'une attaque très calculée et s'est assurée qu'ils resteraient inactifs pendant au moins six mois. Cela rend caducs tous les petits centres C2 AD de ces théâtres d'opérations, comme celui situé à l'est de l'aéroport international d'Islamabad, où le chef d'état-major de l'armée de l'air pakistanaise (CAS) se cachait pendant l'opération Sindoor. Un HDBT spécial a probablement été préparé pour assurer la sécurité du chef d'état-major de la PAF. Au mois de mars de cette année, le HDBT a été doté d'une ou deux couches de protection supplémentaires afin de renforcer encore son caractère protecteur. Les images satellites suggèrent que le Pakistan s'était préparé à une guerre plus longue avec l'Inde et avait préparé des cachettes pour ses chefs bien avant l'acte terroriste du 22 avril 2025. Cela signifie que les ordres donnés par le chef d'état-major de l'armée de l'air pakistanaise n'auraient jamais pu atteindre les commandements, les théâtres d'opérations ou les escadrons, ni être directement transmis aux avions (pour les options nucléaires). Il n'y aurait eu aucune coordination entre les différentes entités, rendant ainsi toute opération aérienne impossible dans cette guerre hautement informative dans le domaine aérospatial. Les images satellites révèlent les succès extraordinaires remportés par l'IAF, dépassant de loin les attentes, même en tenant compte des normes des meilleures forces aériennes du monde. Le monde entier, bien que très discret sur les preuves satellitaires accessibles à tous, était en effet sous le choc de la façon dont l'Inde avait mené cette escarmouche contre le Pakistan en à peine 80 heures. Les dégâts observés sur les images satellites indiquent clairement que tout le personnel du centre de commandement de la défense aérienne pakistanais à Nur Khan a été anéanti. La base aérienne, ainsi que l'ensemble du personnel du centre C2 AD de la base aérienne de Murid, étaient au complet. Le nombre d'officiers et d'aviateurs s'élevait au total à entre 100 et 200, car les attaques ont été menées au plus fort de l'alerte opérationnelle, alors qu'aucun membre du personnel n'aurait pu être absent pour quelque raison que ce soit. Cependant, le débat sur les pertes humaines et matérielles ne peut être comparé à l'identique, car nos objectifs sectoriels et nationaux étaient très différents de ceux de la PAF. Il suffit de dire que l'armée de l'air indienne a démontré sa puissance meurtrière et ses prouesses technologiques à l'adversaire le plus obstiné qui ne cherchait qu'un prétexte pour utiliser son arsenal nucléaire. Les attaques calibrées de l'Inde ont été extrêmement modérées, mais tellement meurtrières qu'elles ont permis au Pakistan de sauver la face sans lui donner la possibilité de recourir à l'option nucléaire. https://capsindia.org/precision-perfection-and-accuracy-have-been-hallmarks-of-iaf-golden-strikes-in-pakistan-targets-obliterated-from-the-face-of-earth/
  18. Oui, au début je pensais qu'il y avait peut être d'autres bases attaquées et qu'on ne le savait pas encore. J'ai mis l'article parce qu'il aborde un peu les conséquences sur les négociations.
  19. "Toile d'araignée" : ce que l'on sait de l'opération "d'ampleur" ukrainienne contre l'aviation russe https://www.france24.com/fr/europe/20250602-attaques-drones-ukrainiens-russie-siberie-operation-secrete-aviation-russe-sbu Après des mois de préparation, l'Ukraine a mené dimanche une série d'attaques de drones sans précédent contre des bases aériennes russes situées à des milliers de kilomètres du front. Voilà ce que l'on sait de cette opération baptisée "Toile d'araignée" et ses conséquences. Première attaque aussi loin du front, avions russes en feu, opération clandestine ... L'Ukraine a mené dimanche 1er juin une vaste attaque coordonnée sans précédent contre des bases aériennes en Russie, jusqu'en Sibérie. Des dégâts à hauteur de 7 milliards de dollars L'Ukraine revendique d'importants dégâts, impossibles à vérifier de façon indépendante. Les attaques auraient touché 41 avions utilisés pour "bombarder les villes ukrainiennes", a assuré une source au sein des services de sécurité ukrainiens (SBU), citant notamment des bombardiers stratégiques Tu-95 et Tu-22 et des appareils radar de détection et de commandement A-50. De son côté, le ministère russe de la Défense a seulement confirmé que "plusieurs appareils aériens ont pris feu" après une attaque de drones dans des aérodromes des régions de Mourmansk et d'Irkoutsk, respectivement dans l'Arctique russe et en Sibérie orientale. Ces incendies ont été maîtrisés et n'ont pas fait de victimes, selon le ministère. Les services de sécurité ukrainiens ont de leur côté assuré avoir détruit 34 % des bombardiers stratégiques russes vecteurs de missiles de croisière, et fait des dégâts à hauteur de 7 milliards de dollars. Mode opératoire Cette opération, au nom de code "Toile d'araignée", a été préparée pendant plus d'un an et demi sous la supervision du président Volodymyr Zelensky, d'après la source ukrainienne. Elle a nécessité une logistique particulièrement complexe. L'Ukraine fait régulièrement décoller des drones de son territoire pour frapper des cibles en Russie, en réponse à l'invasion russe de 2022. Le mode opératoire utilisé cette fois est totalement différent. La source sécuritaire ukrainienne a indiqué que des drones avaient été introduits clandestinement en Russie, et cachés dans des structures en bois placées sur des camions. Leurs toits ont ensuite été ouverts à distance, pour permettre aux drones FPV de s'envoler vers leurs cibles. Des photos, partagées par le SBU, montrent de nombreux petits drones noirs cachés dans les faux toits de ce qui ressemble à des conteneurs de transport. Le ministère russe a confirmé que les drones n'avaient pas été lancés depuis le territoire ukrainien, mais "à proximité immédiate des aérodromes". Des agents étaient répartis dans plusieurs régions russes, selon Volodymyr Zelensky. Il a affirmé que l'un des lieux où ils travaillaient était "juste à côté" d'un bureau des services de sécurité russes (FSB). Moscou a dit dimanche avoir arrêté des suspects, même si le président ukrainien a assuré que les personnes impliquées étaient "en sécurité" et avaient quitté la Russie la veille de l'opération. Très longue portée L'Ukraine a ainsi pu atteindre des régions situées à des milliers de kilomètres du front, alors que ses attaques se concentrent généralement sur les zones proches de ses frontières. Il s'agit de l'opération "la plus longue portée" jamais menée par ses services, s'est réjoui Volodymyr Zelensky. Deux des aérodromes que l'Ukraine dit avoir touchés, ceux d'Olenia et de Belaïa, sont respectivement à environ 1 900 et 4 300 kilomètres de l'Ukraine. Le premier est situé dans l'Arctique russe, l'autre en Sibérie orientale. Le ministère russe a dit avoir réussi à contrer d'autres attaques, notamment dans l'Extrême-Orient russe. Conséquences et symbole Les conséquences de ces attaques sur les capacités militaires russes sont difficiles à estimer. L'Ukraine subit des attaques aériennes quasi-quotidiennes, qui ont mis à mal sa défense antiaérienne. Mais la Russie utilise pour cela une très grande quantité de drones, pas seulement des missiles. Des blogueurs militaires russes ont déploré un "jour noir pour l'aviation" de leur pays, et appelé à la vengeance. La chaîne Telegram Rybar, proche de l'armée russe, a estimé qu'"il s'agit sans exagération d'un coup très dur", dénonçant de "graves erreurs" des services spéciaux russes. La portée symbolique est en tout cas importante pour l'Ukraine, dont l'armée enchaîne les revers sur le front face à des troupes russes plus nombreuses. Il s'agit d'une des opérations les plus réussies de ses services depuis le début de l'invasion russe en février 2022. Volodymyr Zelensky a jugé que ces actions devaient pousser la Russie à "ressentir la nécessité d'arrêter la guerre". L'ancien président Petro Porochenko, figure de l'opposition, a estimé qu'il n'existait "pas de meilleurs arguments" à présenter à la veille de pourparlers avec Moscou à Istanbul. D'autres responsables, ainsi que de simples internautes, ont repris des propos récents du président américain Donald Trump, qui avait estimé que l'Ukraine n'avait pas de "cartes" à faire valoir dans les négociations. L'un des négociateurs ukrainiens, Serguiï Kyslytsya, a semblé lui répondre en partageant sur X une image d'une carte à jouer - un roi - avec pour commentaire : le "Roi des drones".
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