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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil
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Ben non, c'est comme nous, on ne peut pas tout faire en même temps.
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Nous on a abandonné le GaN pour le F4 au profit d'un récepteur numérique multicanal qui est de toute façon nécessaire pour le RBE2 XG et qui permet une portée meilleure (meilleure même que le GaN) dans les environnements fortement brouillés. En gros tu choisis entre une meilleure portée quand c'est facile contre une meilleure portée quand c'est difficile et on a choisit le deuxième cas sachant que plus tard on aura les deux. D'autre part ça m'étonnerait que l'antenne du démonstrateur technologique Bright Adder ait des modules GaN parce que son développement remonte à il y a longtemps, donc on a un proto monté de bric et de broc et qui subira des upgrades pour arriver à la configuration finale au fur et à mesure qu'il tombera en marche.
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Conclusion l'UK développe l'ECRS Mk2: Sachant que le back-end ECRS Mk 0 qu'il utilise n'a pas le nouveau récepteur numérique multicanal et les nouveaux LRI émetteur/récepteur de l'ECRS Mk 1. Cela promet de nouveaux épisodes à cette saga.
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Guerre Israël-Hezbollah 2024+
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Capitaine à 22 ans c'est jeune. -
Allemagne
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Energiewende : Et si l’Allemagne avait plutôt conservé, voire renforcé, son nucléaire En juin 2024, un article de recherche au titre évocateur : « What if Germany had invested in nuclear power ? » a été publié. L’auteur norvégien Jan Emblemsvåg y compare les résultats en termes de dépenses de la politique de transition énergétique actuel, l’Energiewende, avec deux scénarios alternatifs maintenant du nucléaire. Ces derniers montrent une bien plus grande efficacité économique d’une stratégie de décarbonation fondée aussi sur un socle nucléaire. L’Allemagne a choisi une voie politiquement tranchée pour sa transition énergétique, connue sous le nom de Energiewende. Ce projet, commencé au début des années 2000, visait à substituer progressivement, puis définitivement, les centrales nucléaires et les énergies fossiles par des sources renouvelables telles que l’éolien, le solaire et la biomasse. Dans un article paru le 2 juin 2024 dans la revue ‘International Journal of Sustainable Energy’[1], Jan Emblemsvåg, professeur à l’université norvégienne de sciences et de technologies, s’attache à répondre à la question de recherche suivante (et tous les mots sont importants) : Que se serait-il passé si, toutes choses égales par ailleurs, et supposant un financement disponible, l’Allemagne avait fait le choix de conserver ses centrales nucléaires, voire d’investir dans de nouvelles unités ? [2] Le bilan de 20 ans de politique énergétique De 2002 à 2022, l’Allemagne a investi massivement dans les énergies renouvelables pour soutenir son projet de transition. L’auteur estime que le pays a dépensé de l’ordre de 700 milliards d’euros[3] dans l’Energiewende, dont grossièrement à parts égales des investissements directs, et des subventions. L’auteur souligne, citation très officielle à l’appui, qu’il reste difficile de tirer un bilan en termes d’efficacité économique de cette politique énergétique. S’appuyant sur la trajectoire d’émissions de la consommation d’énergies fossiles et de l’industrie passant de 999 millions de tonnes en 2022 à 746 millions en 2022, soit une baisse de 25 %, l’auteur reprend à son compte les conclusions du ministère fédéral des affaires économiques de l’action climatique : « les efforts considérables et les lourdes charges pesant sur les citoyens et l’économie étaient disproportionnés par rapport aux maigres résultats obtenus jusqu’à présent ». Sur la production d’électricité plus spécifiquement, l’impact est également mitigé puisque 20 après, le contenu carbone de l’électricité a certes chuté d’environ moitié (570 gCO2/kWh à 350 gCO2/kWh ou 420 gCO2/kWh si on compte le recours au charbon pendant la crise énergétique). Le parc nucléaire allemand, qui représentait une capacité de 23,5 GW en 2002, a été complètement fermé en 2024. Les énergies renouvelables ont pris le relais avec force, mais cette croissance n’a pas permis de se débarrasser des capacités fossiles puisque poussées par la croissance du gaz naturel (+ 71%), celles-ci ont augmenté globalement de 7 % depuis 20 ans, malgré la fermeture de centrales à charbon. Les scénarios nucléarisés alternatifs Deux scénarios alternatifs sont étudiés. Le premier suppose que l’Allemagne se lance, à la manière de la France, dans un programme industriel d’ampleur de prolongation de son parc nucléaire en place en 2002. En 2002, ce parc produisait environ 185 TWh/an avec un taux de charge de 90 %. L’auteur se base sur des statistiques de coût du nucléaire de « long terme » (LTO) pour estimer les coûts d’investissement et d’exploitation de ce programme. Le second scénario, dans lequel l’Allemagne construit de nouvelles centrales, est bien plus délicat à concevoir quantitativement. D’abord quelles technologies de réacteurs, combien et pour quel coût[4] ? Ici, l’auteur fait l’hypothèse d’une distribution des coûts fondée à la fois sur ceux de l’EPR (hypothèse conservatrice, mais raisonnable étant donné l’engagement de Siemens dans le projet à l’origine) et sur ceux des APR 1400 du coréen KEPCO (32 milliards pour 4 réacteurs en 2020). Au total, 16 nouveaux réacteurs sont mis en service dans ce scénario en 2022, soit un doublement de la capacité installée par rapport à 2002. Pour ce qui est des délais de construction, le chercheur se sert de la vitesse de construction chinoise adaptée à la dynamique d’investissement allemand dans les énergies renouvelables. Enfin trois hypothèses favorables et transverses aux deux scénarios doivent être soulignées. D’abord l’absence de prise en compte de l’actualisation (du financement) dans l’évaluation économique ; ensuite le maintien du fonctionnement du parc existant et hypothétiquement nouveau sur un mode base avec des facteurs de charge très élevé (90 %) ; enfin la non-prise en compte des actifs provisionnés par les exploitants pour les charges de démantèlement et de gestion du combustible usé. Les résultats semblent indiquer toutefois que ce parti pris est plutôt de second ordre dans les résultats. En outre, symétriquement, de nombreux coûts de l’Energiewende ne sont pas inclus dans l’estimation de l’auteur, comme ceux des réseaux, les mécanismes de compensation des prix de marché, etc. Les bénéfices réalisés dans les scénarios nucléarisés D’abord, si le pays avait simplement maintenu les centrales existantes en opération, les coûts liés à cette stratégie auraient été bien inférieurs pour des résultats en termes de décarbonation quasi-similaire. Selon l’auteur, garder ces centrales opérationnelles jusqu’en 2022 aurait coûté environ de l’ordre de 100 milliards d’euros, à comparer aux 700 milliards dépensés dans l’Energiewende. Ensuite, si l’Allemagne avait investi dans de nouvelles centrales nucléaires, le niveau de décarbonation du système électrique aurait à la fois été meilleur, mais aussi plus économique. En injectant environ 400 milliards dans un tel programme, l’Allemagne aurait pu disposer de 372 TWh d’électricité nucléaire décarbonée en 2022. Cette énergie aurait pu contribuer à la fois à la décarbonation des pays voisins via l’export, en particulier pendant la crise de l’offre (suite à l’épisode de corrosion sous contrainte en France), mais elle aurait également contribué à réduire très largement la dépendance au gaz fossile avec une réduction de l’ordre de 73 % de consommation énergétique par rapport à la situation présente en 2022. Rappelons en effet que si l’Energiewende a rendu possible une croissance des EnR impressionnante, la politique de sortie du nucléaire a aussi nécessité l’utilisation croissante de gaz naturel, augmentant la dépendance aux importations, ce qui a pu jouer significativement sur la facture énergétique des industriels et des ménages allemands. Le constat que l’on tire de cette étude est relativement simple : pour atteindre les objectifs climatiques que l’Allemagne s’est fixée, un mix énergétique s’appuyant sur le nucléaire existant et/ou nouveau est une stratégie économiquement plus efficace que celle de sa sortie. Bien sûr les critères technico-économiques ne sont heureusement pas l’unique motivation dans ces décisions multifactorielles qui, étant donné leur sensibilité, doivent de toute façon être renvoyées aux arènes démocratiques. Reste que la décision doit se prendre avec l’ensemble des données techniques disponibles, qu’importe qu’elles soient retenues ou non par les décideurs, tant que la procédure est tracée et les conséquences négatives comme positives assumées. -
Guerre Israël-Hezbollah 2024+
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans la série "vous aidez l'Ukraine, donc on peut aider l'Iran" les Russes pourraient fournir des systèmes de guidage fondés sur Glonass et qui résistent aux brouillages Israéliens. -
L'avion vient de derrière quand même, normalement les radar pointent vers l'avant sur un chasseur.
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La DGA estime le vieillissement des avions militaires avec l'IA
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Nuclear submarine will be a leapfrog for India-France ties, bring New Delhi into exclusive club Le sous-marin nucléaire sera un bond en avant pour les relations entre l'Inde et la France et fera entrer New Delhi dans un club exclusif. L'offre de la France pourrait catapulter l'Inde dans le club exclusif des quelques pays qui possèdent une gamme complète de sous-marins. La France, partenaire fiable et amie de longue date de l'Inde, est à nouveau prête à aider New Delhi à réaliser ses ambitions stratégiques. Le dialogue stratégique franco-indien de deux jours entre le conseiller à la sécurité nationale, Ajit Doval, et le conseiller diplomatique du président français, Emanuel Bonne, doit avoir lieu à Paris les 30 septembre et 1er octobre. Mais juste avant ce dialogue, la France a proposé à l'Inde des contrats importants, notamment des sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire (SSN). La flotte indienne actuelle de sous-marins ne compte pas encore de SSN. Prochain dialogue stratégique entre l'Inde et la France Il s'agira du premier engagement stratégique bilatéral entre les deux amis après la visite d'État du président français Emmanuel Macron en Inde en janvier 2024 en tant qu'invité principal du Jour de la République. Le retard de neuf mois peut peut-être être attribué à l'instabilité politique dans l'univers de Macron, avec un gouvernement suspendu à la recherche d'un premier ministre acceptable après des élections surprises non convoquées en juillet. De plus, la France organisait également les Jeux olympiques et paralympiques au milieu de ce chaos. Enfin, Paris a un tout nouveau premier ministre en la personne de Michel Barnier, et le gouvernement peut gérer d'autres agendas face aux crises de la dette et aux divisions politiques croissantes. Macron, lui aussi, semble avoir rapidement tourné son attention vers la politique étrangère et la défense, qui sont des domaines clés du mandat d'un président français - et son attention se porte une fois de plus sur l'Inde. À l'approche de ce dialogue stratégique, le partenariat de défense entre l'Inde et la France, qui a fait ses preuves et qui est célébré, est prêt à faire un bond en avant dans le domaine de la technologie des sous-marins. Décodons un peu mieux la situation. Jusqu'à présent, l'Inde n'a loué que deux fois un SSN à la Russie pour en expérimenter les aspects opérationnels. Il s'agissait des SSN Chakra, qui ont été rendus à la Russie après la location. L'Inde n'a jamais développé ses propres SSN. L'offre de la France pourrait donc catapulter l'Inde dans un autre club exclusif de quelques pays qui possèdent toute une gamme de sous-marins. Cela ajoutera de formidables capacités à sa furtivité et à sa puissance de feu dans les eaux agitées de la géopolitique actuelle. Elle a proposé de soutenir la construction de sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire (SSN). Pour la première fois, l'Inde s'est vu offrir des véhicules sous-marins sans pilote (UUV) à la pointe de la technologie, des drones marins avancés qui seront utilisés pour toute une série d'activités dans l'univers fluide des mers. Enfin, la France a également proposé un transfert de technologie à 100 % pour des moteurs d'avion d'une poussée de 110 kilo Newton destinés au programme indien d'avion de combat moyen avancé (AMCA). Ces projets cruciaux pourraient être discutés lorsque M. Doval rencontrera M. Bonne dans quelques jours. Mais qu'est-ce qui rend ces offres si spéciales ? Vont-elles même s'envoler ? L'actualité de la coopération franco-indienne en matière de défense Peu de temps après l'annonce de la finalisation par l'Inde d'un contrat portant sur 26 Rafale Marine pour le porte-avions INS Vikrant, il a été rapporté que la marine indienne pourrait acquérir au moins deux centres de simulation Rafale pour la formation de ses équipages, y compris les pilotes. En outre, l'armée de l'air indienne pourrait envisager d'acquérir davantage de chasseurs Rafale afin de renforcer ses escadrons qui s'amenuisent. Il serait toutefois préférable que l'Inde se concentre sur son programme AMCA indigène afin de réduire sa dépendance à l'égard des importations. Il est de loin préférable de collaborer avec des partenaires étrangers de confiance comme la France pour co-développer le moteur 110 KN nécessaire aux AMCA, qui est d'ailleurs proposé par la France depuis un certain temps déjà. L'empreinte de la France dans l'écosystème industriel de défense de l'Inde s'est accrue, conformément à la vision d'autosuffisance de ce pays. Récemment, Dassault Aviation - qui fabrique les Rafales et les Mirage-2000 utilisés par l'Inde - a déjà progressé dans la mise en place d'une installation de maintenance, de réparation et de révision (MRO) près de Noida pour assurer l'entretien de ces deux appareils. Il convient de rappeler que Dassault est également en lice pour fournir 114 jets à l'IAF dans le cadre de son programme d'avion de combat de rôle moyen (MRFA), bien qu'une décision finale à ce sujet soit encore loin d'être prise. Comme indiqué précédemment, New Delhi doit trouver le bon équilibre entre les achats et le « Make in India ». Une dépendance excessive à l'égard des premiers freinera toujours les progrès de l'Inde en matière d'autosuffisance. L'autre grand acteur français de l'écosystème de défense indien est Safran, qui fabrique les moteurs des avions Rafale. De conception 100 % française, ces moteurs M-88 pourraient être entièrement produits en Inde, sur le site MRO de Safran à Hyderabad, s'ils font l'objet d'une commande importante. Safran collabore également avec Hindustan Aeronautics Limited (HAL) pour concevoir, développer et fabriquer un turbomoteur pour l'Indian Multi-Role Helicopter (IMRH) et les Deck Based Multi Role Helicopters (DB-MRH). Mais ce n'est pas tout. L'arrivée significative de Paris dans le vivier de l'industrie de défense indienne intervient à un moment où la marine aspire à construire au moins deux sous-marins nucléaires d'attaque. Différences de puissance maritime L'Inde cherche à renforcer sa dissuasion maritime dans une équation qui penche en faveur de la Chine. Pékin se targue d'avoir la plus grande marine du monde en termes de nombre de navires. Il s'agit principalement des six sous-marins balistiques à propulsion nucléaire de la classe Jin, dont la puissance de feu est nettement supérieure à celle de l'Arighat indien ou de son prédécesseur, l'Arihant. Par ailleurs, le différentiel de puissance avec le Pakistan s'est réduit, le soutien de Pékin aux capacités sous-marines d'Islamabad étant plus visible que jamais. Pour assurer une dissuasion nucléaire efficace en mer, l'Inde a besoin d'au moins deux SNLE supplémentaires, de sorte qu'un puisse être déployé à tout moment, ainsi que de quelques SSN. Quel type de sous-marins les Français proposent-ils et en quoi sont-ils différents de ceux que l'Inde possède déjà ou développe ? Pour comprendre cela, il est important d'avoir une vue d'ensemble de la façon dont les capacités sous-marines de l'Inde sont dispersées. Actuellement, l'Inde possède un total de 18 sous-marins. Deux d'entre eux sont des sous-marins lanceurs d'engins (SNLE). Le premier est l'Arihant et le second l'Arighat. Ce dernier a été mis en service en grande pompe par le ministre de la défense Rajnath Singh. L'Inde avait initialement prévu quatre SNLE. Les deux autres seraient en cours de construction, mais les détails exacts restent un secret d'État. Comme indiqué plus haut, l'Inde ne dispose toujours pas de SSN. Elle dispose de sous-marins d'attaque diesel-électriques appelés SSK. Nous exploitons 17 de ces bateaux, qui peuvent être divisés en deux grandes catégories : la classe Sindhughsoh (appelée kilo), conçue par les Allemands. Ensuite, il y a la classe Kalvari, qui est basée sur la classe Scorpène française et qui fait partie du Projet 75 de l'Inde. D'ailleurs, l'Inde, en partenariat avec Mazagaon Dock, a récemment passé une nouvelle commande à la France pour la construction de trois sous-marins supplémentaires de la classe Kalvari. Enfin, il y a aussi le projet de sous-marin à propulsion diesel-électrique indépendante de l'air, P-75(I), qui n'a pas encore fait l'objet d'une décision. Le choix se porte sur l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et l'espagnol Navantia, qui ont tous deux des partenaires indiens pour construire le projet. Les Français ont maintenant proposé de développer des SSN, basés sur leurs propres sous-marins de la classe Barracuda et dotés d'une importante technologie de pointe. Les détails les plus précis ne sont pas encore connus et pourraient être discutés lors de la prochaine rencontre entre les deux parties à Paris. Considéré comme le joyau de la couronne de la capacité militaire, si l'accord sur les SSN se concrétise, il s'agira du succès le plus stupéfiant de la bonne entente entre l'Inde et la France en matière de défense. Dronisation de la future guerre maritime La France a également proposé à l'Inde des UUV avancés qui pourraient être utilisés pour diverses tâches, notamment la surveillance, la recherche, l'armement, la recherche et les opérations et, bien sûr, la défense. Mais une fois de plus, le pays est confronté à un rapport de force déséquilibré, la Chine exploitant les UUV HSU-001, qui sont à peu près comparables aux UUV exploités par les États-Unis et le Royaume-Uni. Pékin les aurait testés dans la région du détroit de Taïwan. Il est donc grand temps que New Delhi commence à se préparer à ces capacités tactiques, qui sont tout aussi efficaces dans les guerres hybrides et constituent une caractéristique déterminante des défis sécuritaires dans la région indo-pacifique. Le partenariat de défense entre l'Inde et la France a parcouru un long chemin et a ouvert la voie à d'autres avancées. Toutefois, la véritable impulsion durable ne viendra que lorsque ces partenariats seront complétés par une coopération et une innovation technologiques. Telles seront les caractéristiques de la future coopération dans le domaine de l'industrie de la défense. Il est très probable que la feuille de route industrielle de défense Inde-France, encore confidentielle, contienne déjà des plans substantiels à piloter au niveau des acteurs non étatiques. C'est peut-être la raison pour laquelle c'est l'ANE qui se rendra à Paris pour le prochain dialogue stratégique.
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Ahead of NSA visit, France submits final price offer for 26 Rafale Marine jet deal Avant la visite du NSA, la France soumet une offre de prix finale pour le contrat de 26 avions de combat Rafale New Delhi [Inde], 29 septembre (ANI) : La France a soumis l'offre de prix finale à l'Inde pour le contrat des 26 avions de combat Rafale, juste avant la visite prévue du conseiller indien à la sécurité nationale Ajit Doval dans le pays. Des sources de défense ont déclaré à l'ANI que la meilleure et dernière offre de prix a été soumise aux autorités indiennes par la partie française pour le projet et qu'une réduction de prix significative a été accordée après d'âpres négociations dans le cadre du contrat proposé. L'Inde et la France négocient l'achat de 26 Rafale Marine qui seront déployés sur le porte-avions INS Vikrant et sur différentes bases. Les deux parties ont également mené des négociations la semaine dernière, lorsqu'une équipe française s'est rendue dans la capitale nationale pour finaliser les discussions avec l'Inde. L'accord devrait être discuté lors du dialogue stratégique entre l'Inde et la France, au cours duquel le secrétaire d'État indien devrait rencontrer ses homologues français à partir de demain à Paris. L'accord est important pour la marine indienne, qui cherche à renforcer sa capacité de frappe maritime. L'Inde a également approuvé des déviations dans la lettre de demande, qui est le document d'appel d'offres équivalent dans les accords de gouvernement à gouvernement, comme l'intégration du radar indigène Uttam dans les jets destinés à la marine indienne. Des sources ont déclaré que l'intégration aurait pris plus de temps, environ huit ans, et qu'il aurait fallu payer un prix élevé à la partie française pour ce faire. L'Inde avait également demandé à la France d'intégrer des armes locales dans l'avion. Il s'agit notamment des missiles Astra à portée au delà de l'horizon et des missiles antiradiation Rudram. Les sources ont ajouté que le prix de l'accord a été fixé en fonction des accords sur les taux d'inflation à prendre en compte et que l'accord précédent portant sur 36 avions de combat Rafale pour l'armée de l'air indienne servirait de base. Certains des besoins de l'armée de l'air indienne ont également été intégrés dans le contrat naval, qui comprendra environ 40 réservoirs supplémentaires et un petit nombre de postes de travail pour les avions. L'Inde va également recevoir un plus grand nombre de missiles Meteor à longue portée et d'armes antinavires dans le cadre de ce projet qui devrait être conclu avant la fin de l'année financière en cours.
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Aatmanirbharta should not cost IAF dear Traduit avec DeepL.com (version gratuite) L'Aatmanirbharta ne doit pas coûter cher à l'IAF La capacité de résistance de l'IAF ne devrait pas être affectée par la demande de s'en tenir à l'aatmanirbharta. Au cours des deux dernières décennies, le monde a pu constater la solide capacité de l'Inde en matière d'aide humanitaire et de secours en cas de catastrophe (HADR) grâce aux vols inlassables effectués par la flotte d'avions de transport de l'IAF (Indian Air Force) sur de grandes distances dans le voisinage - et souvent dans des pays lointains également. L'IL-76 était le cheval de bataille de cet effort dans le passé, mais aujourd'hui, ce sont les C-17 et C-130 qui occupent le devant de la scène. Prévu pour être acquis au début de ce siècle, lorsqu'un parti politique était au pouvoir à Delhi, le projet s'est toutefois concrétisé lorsqu'un autre parti a pris les rênes du gouvernement. De même, le Sukhoi 30, introduit en 1997 par le gouvernement de Deve Gowda sur la base de plans élaborés plus tôt par l'administration de PV Narasimha Rao, constituera l'épine dorsale du dispositif de dissuasion de notre pays pendant de nombreuses décennies encore. Le calendrier de mise en service des avions de combat Rafale a suivi une chronologie comparable. De même, le gouvernement actuel planifiera de nombreux projets qui renforceront la puissance de l'Inde dans les années à venir. Il y a donc une continuité qui s'impose dans les acquisitions de défense, et comme la dissuasion et l'accumulation de capacités de combat prennent des décennies à se construire, il doit aussi y avoir une continuité dans l'élaboration des politiques. À l'heure où l'Inde renforce sa puissance militaire grâce à la campagne aatmanirbharta pour faire face à un environnement sécuritaire difficile, une récente déclaration du vice-chef d'état-major de l'armée de l'air (aujourd'hui chef d'état-major désigné) faite lors d'un séminaire sur la puissance aérienne prend tout son sens ; le vice-chef a fait remarquer que « l'aatmanirbharta est notre cheval de bataille, mais cette autosuffisance ne peut se faire au détriment de la défense de la nation ». Ce sont de sages paroles dans la stridence actuelle d'un nationalisme mal placé vis-à-vis de la campagne d'autosuffisance ; elles nécessitent une analyse, de peur que leur importance ne se perde dans la cacophonie de notre robuste atmosphère politique. La campagne aatmanirbharta est en effet remarquable dans le désir de l'Inde d'atteindre l'autosuffisance en armes pour éviter d'être à la merci des nations fournisseurs qui ont l'habitude de tordre le bras pour satisfaire leurs plans géopolitiques. Ainsi, les listes négatives d'importations et les listes positives d'articles à acheter uniquement auprès de sources indigènes sont les bienvenues, mais avec une réserve : ces orientations ne peuvent se faire au prix d'un affaiblissement du potentiel de combat des trois armées. Les médias ont mis en lumière d'innombrables exemples de projets qui ont dérapé en termes de délais et de coûts et qui révèlent la tendance persistante des agences de R&D (recherche et développement) et de production à promettre plus que leurs capacités et leur expertise pour décrocher des contrats d'armement. La déclaration du vice-chef est une reconnaissance publique de la prévalence de ce malaise. Et s'il fallait un autre exemple, le retard actuel dans la fourniture de chasseurs Tejas Mk1A à une IAF en manque d'escadrons devrait enfoncer le clou. Le retard dans les livraisons de Tejas Mk1A a été attribué au retard dans la fourniture des moteurs F-404 par le fabricant américain General Electric (GE). La livraison d'hélicoptères Apache à l'armée a également été retardée d'un an. On espère que cela n'a rien à voir avec l'affirmation par l'Inde de ses relations avec la Russie dans l'imbroglio Ukraine-Russie, malgré l'opposition des États-Unis. Le problème est que le Tejas Mk2 (un modèle conventionnel) est également planifié autour d'un moteur F-414 plus puissant de GE qui, soit dit en passant, est également en train de mettre en place une usine avec un transfert de technologie supposé de 80 % pour fabriquer le moteur. La prochaine étape pour l'IAF est l'Advanced Medium Combat Aircraft (AMCA), un avion futuriste dont la version Mk1 serait équipée du même F-414 de 98 kN de poussée, suivi d'une version Mk2 équipée d'un moteur indigène produisant une poussée supérieure de 110 kN pour donner à l'AMCA une véritable capacité de cinquième génération. Le prototype de l'AMCA est attendu pour 2028 - alors que les déclarations précédentes faisaient état de 2024 puis de 2026. Logiquement, et avec un peu de chance, le prototype Tejas Mk2 devrait arriver avant cette nouvelle date cible pour l'AMCA. Telle est la réalité d'une situation dans laquelle l'IAF a placé tous ses œufs - pour les 40 prochaines années au moins - dans le panier de l'Hindustan Aeronautics Limited/Defence Research and Development Organisation, tout en jonglant avec des effectifs d'escadrons qui s'amenuisent. La déclaration du vice-chef de l'IAF sur l'aatmanirbharta par rapport à la défense nationale mérite donc d'être examinée attentivement. Si l'on prête attention à l'intégralité du discours qu'il a prononcé lors du séminaire sur la puissance aérienne, on s'aperçoit qu'il met en évidence la volonté de l'IAF de soutenir sans réserve les produits indigènes. Le travail de conception et de développement progresse, mais pour rattraper le reste du monde, il faudrait changer de politique afin de garantir un financement et d'embaucher les meilleurs cerveaux indiens, qui travaillent actuellement pour des entreprises aéronautiques étrangères. Les salaires ne devraient pas être un obstacle si cette tentative de ghar wapasi doit porter ses fruits. Incidemment, l'une des raisons des avancées technologiques chinoises réside dans le fait qu'ils ont réussi à attirer les étudiants brillants des universités et des entreprises technologiques américaines et occidentales. Notre secteur privé, tant loué, doit lui aussi risquer son propre argent dans la recherche et le développement et ne pas attendre uniquement le financement du gouvernement. Et le gouvernement doit rendre les processus moins lourds, sinon ce sera le statu quo comme jusqu'à présent. Et une suggestion décalée, s'il vous plaît, emmenez l'opposition dans cette entreprise, car elle a un intérêt égal dans la défense de la nation. En outre, elle pourrait bien tenir la corde à l'avenir, si les intronisations n'ont pas lieu à temps. Il est bon de voir l'IAF participer de plus en plus à des exercices à l'étranger et accueillir des exercices multinationaux dans son pays. Il ne faut cependant pas perdre de vue que la capacité de puissance de l'IAF, qui permettrait à l'Inde de se battre en territoire ennemi, n'est pas affectée par la volonté de s'en tenir à l'aatmanirbharta, même si les projets sont retardés. La dernière chose que l'on souhaite, c'est un piège d'asymétrie des capacités, car les guerres sont menées les armes à la main et non avec de bonnes intentions et un nationalisme mal placé.
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Guerre Israël-Hezbollah 2024+
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
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En fait les anglais veulent faire de l'EA (Electronic Attack) depuis longtemps et avaient lancé le programme Bright Adder pour ça:
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Tu peux préciser ta pensée?
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Il existe effectivement des données comparables entre le F-35 et le Typhoon, notamment en ce qui concerne les coûts de maintenance et la disponibilité des avions dans la Royal Air Force (RAF), ainsi que dans le contexte de leur usage par d'autres opérateurs européens. 1. Maintenance et disponibilité : Le Typhoon est en service depuis plus longtemps que le F-35, et les coûts de maintenance ont évolué au fil du temps. Le NAO (National Audit Office) britannique a souligné que les coûts de soutien du Typhoon ont augmenté de plus d'un tiers par rapport aux prévisions initiales, ce qui affecte directement sa disponibilité et ses performances économiques à long terme (National Audit Office (NAO)). Le F-35, de son côté, bénéficie de contrats de maintenance spécifiques au Royaume-Uni, avec un récent accord de 161 millions de livres visant à améliorer la maintenance et les capacités opérationnelles des F-35B jusqu'en 2027 (Royal Air Force). Cependant, malgré l'avancée technologique du F-35, il reste des défis autour de ses coûts de maintenance, particulièrement lorsqu'il s'agit de réparations liées à sa furtivité. 2. Comparaison des coûts et de la disponibilité : Les coûts d'exploitation du F-35 au Royaume-Uni continuent d'être ajustés, mais des rapports indiquent que la RAF cherche à augmenter progressivement sa flotte au-delà des 48 appareils actuellement commandés, tout en soulignant l'importance d'une maintenance efficace pour conserver les avions en état de vol (UK Defence Journal) (Overt Defense). Quant au Typhoon, bien que performant dans certaines missions, sa première génération (Tranche 1) est sur le point d'être retirée du service, ce qui soulève des questions quant à son utilité dans un environnement de combat futur (Overt Defense). L'optimisation de sa disponibilité a été une priorité dans les récentes années, avec des améliorations comme l'intégration d'armes supplémentaires et la mise à jour des systèmes radar (Overt Defense). 3. Enjeux stratégiques : Le Royaume-Uni mise sur une combinaison du F-35 et du Typhoon pour ses opérations aériennes, chaque avion ayant des rôles distincts. Par exemple, le Typhoon se spécialise dans des missions de défense aérienne et d'attaque au sol, tandis que le F-35 excelle dans la furtivité et la guerre électronique (UK Defence Journal).Toutefois, la maintenabilité à long terme du Typhoon reste un défi en raison des coûts croissants liés à sa maintenance. Les experts notent que la maintenance du Typhoon pourrait nécessiter des solutions collaboratives au sein de l'Europe pour rester viable (National Audit Office (NAO)). Ces points montrent qu'une comparaison directe entre le F-35 et le Typhoon doit tenir compte de ces divers facteurs : le coût de maintenance, les mises à jour nécessaires et les rôles spécifiques que chaque appareil joue dans la stratégie de défense du Royaume-Uni. Le F-35 continue d'évoluer avec un potentiel d'expansion, tandis que le Typhoon montre des signes de vieillissement, notamment dans sa première génération. 4o
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Pour ceux que ça intéresse: The Equipment Plan 2023 to 2033 Date: 4 Dec 2023
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UK To Continue F-35B Orders, But Will Retire Tranche 1 Typhoons and Hawk T1 Trainers Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Le Royaume-Uni poursuit ses commandes de F-35B, mais retire les Typhoons de la tranche 1 et les avions d'entraînement Hawk T1 L'avenir de la flotte d'avions tactiques de la Royal Air Force a été un sujet particulièrement brûlant dans les jours qui ont précédé la publication du Defence Command Paper. En particulier, la relation entre le programme Tempest Future Air Combat System et le programme F-35 a fait l'objet de nombreuses spéculations, la rumeur suggérant que l'acquisition de F-35B au-delà des 48 actuellement commandés serait considérablement réduite ou carrément abandonnée au profit du Tempest. Bien que le document de commandement publié hier ne contienne que peu de détails sur les futurs achats de F-35B, il confirme que d'autres F-35B seront commandés, car la RAF cherche à accroître ses capacités aériennes de combat dans les années à venir, « en augmentant la taille de la flotte au-delà des 48 appareils que nous avons déjà commandés ». Les F-35B seront rejoints par les sept escadrons opérationnels de Typhoon, ce qui constituera une « formidable capacité », selon le ministère de la défense. Les deux flottes d'aéronefs seront continuellement mises à niveau afin de garantir leur pertinence sur le champ de bataille. La RAF adoptera un modèle de développement en spirale pour les mises à niveau des capacités du Typhoon, avec des investissements dans SPEAR 3 et le Radar 2 AESA parmi les priorités actuelles. De même, davantage d'armes fabriquées au Royaume-Uni seront intégrées au F-35, avec des investissements continus pour s'assurer que la flotte de F-35B de la RAF sera maintenue à jour par rapport à celles des autres opérateurs. Toutefois, les Typhoons de la RAF de la tranche 1 doivent être retirés du service d'ici 2025, en raison de leur « utilité de plus en plus limitée dans l'environnement opérationnel numérique et futur ». Le jet d'entraînement Hawk T1 sera également retiré du service au nom d'une plus grande efficacité, avec l'introduction d'un nouveau système d'entraînement militaire au pilotage qui devrait permettre de former des pilotes plus compétents plus rapidement et plus efficacement grâce à des investissements dans l'entraînement synthétique. Le chiffre de 48 F-35B était devenu un point d'achoppement dans les discussions avant la publication du document de commandement. Les plans précédents du ministère de la défense prévoyaient que les porte-avions de la classe Queen Elizabeth seraient équipés de deux escadrons de 12 F-35B chacun lorsqu'ils seraient déployés, avec la possibilité de passer à trois escadrons pour un total de 36 appareils embarqués. La commande actuelle de 48 appareils est considérée comme laissant peu de marge pour des appareils de rechange, que ce soit pour les temps d'arrêt liés à la maintenance ou pour les remplacements liés à l'attrition, et même dans ce cas, cela signifierait que la quasi-totalité de la flotte de F-35 de la RAF serait consacrée à la frappe des porte-avions. Si la signature d'un accord trilatéral entre le Royaume-Uni, le Japon et les États-Unis lors de la conférence WESTLANT 19 laisse entrevoir la possibilité d'un déploiement croisé des F-35B de l'USMC, de la RAF et de la JASDF à l'avenir, ces projets sont encore loin d'être réalisés. Le document de commandement réaffirme également l'engagement du Royaume-Uni à investir plus de 2 milliards de livres sterling dans son programme Future Combat Air System au cours des quatre prochaines années. Il est intéressant de noter que le document a choisi de mettre l'accent sur la « combinaison innovante de plates-formes avec équipage, sans équipage et autonomes, y compris les drones en essaim », contrairement à l'avion à équipage Tempest qui a fait l'objet de discussions antérieures sur le programme.
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On a plein d'anciennes bases avec des pistes d'atterrissages toujours là, des aéroport d'aviation générale, des aéroports civils où ce serait plus facile que sur un autoroute de se déployer.
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Oui mais les Indiens le font avec les mêmes avions.
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Boeing : des « recommandations urgentes de sécurité » émises contre certains 737 MAX Le régulateur aérien FAA doit déterminer si les éléments défectueux doivent être retirés des avions toujours en exploitation. Une nouvelle épine dans le pied de Boeing ? L'Agence américaine de sécurité des transports (NTSB) a émis ce jeudi des « recommandations urgentes de sécurité » concernant le système de gouvernail de certains Boeing 737, à cause d'un risque de blocage ou de gêne d'une partie du dispositif. Sollicité par l'AFP, Boeing n'a pas été en mesure de commenter dans l'immédiat. Le régulateur aérien FAA doit déterminer si les éléments défectueux doivent être retirés des avions toujours en exploitation. Il a précisé dans une déclaration distincte avoir suivi « étroitement » l'enquête de la NTSB et avoir prévu une réunion dès vendredi pour « déterminer les prochaines étapes ». La recommandation de la NTSB fait suite à un incident survenu le 6 février sur un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie américaine United Airlines, dont les pédales de gouvernail s'étaient bloquées en position neutre alors qu'il roulait sur le tarmac après s'être posé à l'aéroport de Newark, près de New York. Le commandant de bord avait dû utiliser les commandes du train d'atterrissage avant pour contrôler la direction de l'avion, qui n'a pas été endommagé, explique la NTSB dans un communiqué, précisant qu'aucun des 155 passagers et membres d'équipage n'avaient été blessés. Un joint mal installé L'équipement incriminé - un actionneur de guidage fabriqué par la société américaine Collins Aerospace (filiale de RTX) - s'est révélé contenir un composant défectueux : un joint mal installé à l'assemblage laisse s'infiltrer de l'humidité qui, dans certaines circonstances, peut geler et ainsi limiter les mouvements du dispositif de gouvernail, poursuit le communiqué. Collins a informé Boeing que plus de 353 actionneurs lui ayant été livrés depuis février 2017 étaient porteurs de ce défaut. Ils ont été installés sur la dérive arrière de certains 737 NG et 737 MAX, version actuelle de la famille du 737. United est la seule compagnie américaine à avoir reçu des avions ayant ce défaut, et plus aucun ne serait en service à ce jour. Sous étroite surveillance Boeing est sous étroite surveillance de la FAA depuis un incident en vol sur un 737 MAX 9 de la compagnie aérienne Alaska Airlines, début janvier. Il a ravivé les questions sur la qualité et la conformité de sa production, déjà mises en cause après le crash de deux 737 MAX 8 en 2018 et en 2019, qui ont fait 346 morts, puis par une série de problèmes de fabrication tout au long de 2023. Entre autres conséquences, la direction du groupe a été remaniée en mars et un nouveau patron , Kelly Ortberg, est arrivé le 8 août. Ce dernier a dirigé Rockwell Collins de 2013 à 2018, devenu Collins Aerospace après son rachat par United Technologies en novembre 2018.
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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
On ne veut pas qu'il y ait de l'argent européen qui finance des produits non européens même si ce n'est que 40% -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Programme EDIP : les industriels européens de la défense s'accordent dans le dos de Dassault Trente entreprises européennes de la défense, dont MBDA, Airbus Defence and Space et KNDS, ont décidé de contourner le blocage des industriels français emmenés par Dassault sur le programme de la défense industrielle de la Commission. Très remontés, les groupes tricolores dénoncent la main-mise des Allemands sur les négociations. [...] -
Honeywell targets 2027 for delivering F-35 power and thermal upgrade Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Honeywell vise 2027 pour la mise à niveau thermique et énergétique du F-35 Par Ryan Finnerty 24 septembre 2024 Moteur F-135 Le fabricant de systèmes aéronautiques Honeywell souhaite que la mise à niveau de la puissance et du refroidissement de l'avion de combat F-35 de Lockheed Martin soit prête dès 2027. C'est ce qu'affirme Matt Milas, président des technologies de défense et de l'espace chez Honeywell, qui précise que le système devrait être prêt d'ici quelques années, à peu près au moment où Pratt & Whitney (P&W) commencera à déployer une mise à niveau distincte du moteur du F-35. Le Pentagone n'a pas encore décidé comment il répondra au besoin à long terme d'une plus grande capacité de production d'énergie et de gestion thermique à bord de l'avion de combat avancé, déclarant que la décision sera laissée au maître d'œuvre Lockheed. Mais Honeywell se positionne pour fournir la solution avec une mise à niveau du système de gestion thermique et de puissance (PTMS) existant du F-35, qu'elle produit. Une proposition concurrente a également été annoncée par Collins Aerospace. « Nous cherchons à répondre aux besoins de l'armée de l'air [américaine] et d'autres partenaires, avec une puissance de refroidissement pouvant atteindre 80 kW », a déclaré M. Milas à FlightGlobal lors de la récente conférence de l'Air & Space Forces Association (AFA) qui s'est tenue près de Washington, DC. « Nous avons des solutions déjà conçues et en cours d'évaluation. Le PTMS actuel d'Honeywell fonctionne conjointement avec la turbosoufflante P&W F135 du F-35 afin de fournir de l'énergie électrique aux systèmes embarqués et de gérer la chaleur générée par les puissants capteurs de l'avion. Toutefois, les améliorations apportées à ces systèmes depuis les débuts du F-35 ont entraîné une augmentation des besoins en énergie et en refroidissement à bord. Cela nécessite de détourner de l'air de purge supplémentaire du groupe motopropulseur vers le PTMS, ce qui réduit les performances du moteur et accroît sa dégradation. Si P&W affirme que le F135 peut fonctionner dans de telles conditions, c'est au prix de sa longévité. Un rapport du Government Accountability Office (GAO) des États-Unis a révélé que la surcharge du moteur du F-35 pourrait entraîner des coûts de maintenance supplémentaires de 38 milliards de dollars pour le programme F-35. Le Pentagone a réagi fin 2023 en attribuant à P&W un contrat lucratif pour le développement d'une mise à niveau du cœur du moteur (ECU) pour les trois variantes du F-35 aux États-Unis. Le programme devrait générer des milliards de dollars de revenus pour le motoriste sur plusieurs années. La société rivale GE Aerospace avait fait pression en vain sur Washington pour qu'il renonce entièrement au moteur F135 et le remplace par un moteur « adaptatif » de nouvelle génération basé sur le moteur expérimental XA100 de GE. P&W vise à faire voler ses moteurs F135 améliorés sur des chasseurs opérationnels dès 2029. Dans cette optique, Honeywell souhaite que la mise à niveau de son PTMS soit prête d'ici 2027 ou 2028, ce qui pourrait permettre aux avions à réaction de subir les deux mises à niveau simultanément. « Je pense qu'il serait vraiment avantageux de pouvoir le faire dans les mêmes délais », déclare M. Milas. La réalisation de cet objectif dépend de la date à laquelle Lockheed engagera Honeywell pour fournir la mise à niveau du PTMS. Selon M. Milas, la mise à niveau sera de type « drop-in », ce qui la rendra relativement rapide et facile à installer, même si le calendrier dépasse le plan ECU de P&W. « Un nouveau PTMS, qui est le même que celui de l'ECU de P&W, ne sera pas nécessaire. « Un nouveau PTMS de même enveloppe, avec les mêmes interfaces et tout ce qu'il faut, ne sera probablement pas très perturbant », explique-t-il. Toutefois, les décisions prises par le Pentagone et Lockheed pourraient nécessiter davantage de travail. Si les dirigeants du Pentagone souhaitent une capacité de refroidissement supérieure à celle que la mise à niveau du PTMS d'Honeywell peut fournir, des modifications de la cellule du F-35 pourraient s'avérer nécessaires. Bien que l'atteinte de l'objectif de 80 kW nécessite une capacité de refroidissement supplémentaire, M. Milas affirme que la mise à niveau du PTMS d'Honeywell ne nécessiterait pas de modifier la structure du F-35. L'entreprise étudie également des modifications du PTMS existant qui pourraient générer un refroidissement supplémentaire, susceptible d'atteindre une puissance de 40 kW. Cela permettrait de réduire la demande d'air de purge des moteurs, qui est l'un des principaux responsables des problèmes de maintenance liés à la surcharge de l'alimentation électrique du F-35. Si le Pentagone a préféré moderniser le moteur existant de l'avion plutôt que de développer un nouveau groupe motopropulseur, on ne sait pas encore si le gouvernement suivra une stratégie similaire pour répondre aux besoins en matière d'alimentation électrique et de refroidissement. Collins, le concurrent d'Honeywell - une société sœur de P&W, fournisseur de la propulsion du F-35 et filiale de RTX - est entré en lice avec une solution concurrente. Collins a annoncé sa proposition de système de puissance et de refroidissement amélioré (EPACS) lors du salon aéronautique de Paris en 2023. Honeywell a immédiatement riposté. Elle affirme que le remplacement du PTMS par un nouveau système coûterait au moins 3 milliards de dollars aux contribuables américains, soit bien plus qu'une mise à niveau du PTMS. Les demandes de financement de l'US Air Force (USAF) donnent un aperçu des intentions de l'armée. Dans les documents budgétaires de l'exercice 2025, présentés cette année, l'USAF indique qu'elle a commencé à financer une mise à niveau du PTMS en 2024. Le service a reçu 266 millions de dollars dans le budget de l'exercice 2024 pour financer des programmes liés à la modernisation des systèmes de gestion des moteurs, de la puissance et de la température du F-35. La demande de budget pour l'exercice 2025 comprend un peu moins de 268 millions de dollars pour le même objectif, avec 27 millions de dollars de financement dédié aux travaux d'ingénierie et de développement pour faire mûrir la conception d'une mise à niveau du PTMS. Les plans de dépenses de l'USAF indiquent que la famille de jets F-35 aura besoin d'une capacité de refroidissement supplémentaire à partir du lot de production 22, qui devrait débuter en 2028. « En raison de l'augmentation massive du refroidissement et de la puissance nécessaires pour prendre en charge les mises à niveau des systèmes de mission après 2029 sur le F-35, le PTMS existant devra être soit massivement mis à niveau, soit remplacé », indique l'USAF. Bien que l'armée ait conclu qu'il existe des solutions capables, « on ne sait pas exactement quel système sera le meilleur », affirment les responsables de l'armée de l'air. Le service prévoit de faire mûrir plusieurs solutions potentielles et de laisser l'intégrateur principal Lockheed choisir le système d'alimentation et de refroidissement qui « répond le mieux aux besoins du gouvernement en matière de coûts, de délais et de performances ». Le service est apparemment d'accord avec Honeywell pour dire que le PTMS existant peut être mis à niveau dans la baie de logement existante et en utilisant des composants disponibles qui sont « relativement peu coûteux et déjà à un niveau de préparation technique élevé ». Selon les estimations de l'USAF, le développement, la certification et la mise en place d'une capacité de production pour un tel programme prendraient cinq à six ans
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énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
Où est le nucléaire dans le gouvernement Barnier ? Depuis qu’Emmanuel Macron est au pouvoir, les différents gouvernements qui ont travaillé avec lui ont donné une place différente au nucléaire. La Transition énergétique a d’abord été pilotée par des ministres critiques envers le nucléaire, si ce n’est franchement opposés. On se souvient de Nicolas Hulot, François de Rugy ou encore Barbara Pompilli. La donne a changé essentiellement à partir du second quinquennat. Dans le gouvernement Barnier, dévoilé le 21 septembre, on retrouve plusieurs figures politiques engagées sur les sujets énergétiques ces dernières années. Parmi elles, Antoine Armand, auteur d’un rapport sur la souveraineté énergétique, devient ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie. Maud Bregeon, députée et rapporteure de la loi sur l’accélération du nucléaire, est nommée porte-parole du gouvernement. Agnès Pannier-Runacher, qui a porté l’alliance du nucléaire en Europe, prend le ministère de la Transition énergétique, épaulée par Olga Givernet. Quels sont les responsables du secteur de l’énergie et du nucléaire ? Se plaçant huitième dans l’ordre protocolaire, Agnès Pannier-Runacher occupe désormais le poste de ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques. En février 2023, elle a initié l’Alliance européenne du nucléaire, regroupant 16 pays favorables à la relance de cette filière. De plus, sous sa direction, le gouvernement a présenté deux lois d’accélération énergétique : l’une dédiée aux énergies renouvelables (ENR), l’autre au nucléaire. Elle pourra s’appuyer sur Olga Givernet, ingénieure de formation et désormais ministre déléguée à l’Énergie. Ancienne députée, elle s’est notamment mobilisée pour l’implantation de deux réacteurs EPR 2 à Bugey (Ain). Elle a également siégé à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) et est l’auteure de deux rapports : l’un consacré à la sobriété énergétique, l’autre au développement des réacteurs nucléaires innovants en France. Les chantiers à venir pour le gouvernement Lors de son discours d’investiture, Agnès Pannier-Runacher a réaffirmé que sa « boussole sera la science » et a rappelé les quatre grands piliers de la stratégie énergétique française : efficacité, énergie nucléaire, énergies renouvelables et sobriété. Elle a également souligné « l’importance du nucléaire pour la souveraineté de la France et de l’Europe » ainsi que pour la lutte contre le changement climatique. Sauf surprise sur les décrets d’attribution, Olga Givernet sera en charge de plusieurs dossiers cruciaux pour la filière nucléaire et l’électrification des usages. Parmi ses missions figurent la révision de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC). Elle devra également superviser l’avancement de la Loi de programmation sur l’énergie et le climat (LPEC). Elle jouera probablement un rôle clé dans les décisions financières concernant le programme EPR2 ainsi que dans la planification et le financement du renouvellement des infrastructures de recyclage. -
énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
Cela donne une idée du coût de l'électricité de la dernière centrale mise en marche dans chacun des pays puisqu'on a continué à avoir une approche "marché" mais pays par pays.