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Picdelamirand-oil

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  1. Les espoirs serbes du Rafale de Dassault Aviation
  2. Comment votre modèle peut-il rester compatible avec le fait que, par exemple, le PIB a augmenté en France depuis dix ans alors que la consommation d’énergie fossile a diminué ? G. G. : Tout simplement parce que nous consommons d’autres types d’énergie que des énergies fossiles. En France, la consommation annuelle d’énergie primaire a atteint son plafond aux alentours de 2004, puis a connu une chute en 2007. Depuis lors, on reste sur un plateau autour de 250 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP). Le PIB, quant à lui, a continué de croître jusqu’en 2007 puis, lui aussi, a connu un effondrement en 2007-2009, suivi d’une brève reprise qui ne faisait que rattraper en partie la richesse évaporée du fait de la crise financière. Enfin, depuis 2011, le PIB français stagne. Le fait même que le PIB réagisse avec retard aux variations de notre consommation d’énergie implique que le sens de la causalité va bien de l’usage des énergies vers le PIB, et non l’inverse. C’est du reste ce que l’on observe dans tous les pays pour lesquels on dispose de statistiques fiables. Comment votre analyse peut-elle avoir un impact sur les choix de politique économique ? G. G. : Vous comprenez aisément que, si la prospérité économique d’un pays comme la France dépend de manière cruciale de son aptitude à consommer de l’énergie – et c’est vrai de la France comme de tous les pays, à des degrés divers –, alors il devient vital d’engager une transition énergétique. Il y a, en effet, deux raisons pour lesquelles notre pays ne peut plus impunément augmenter sa consommation d’énergie fossile. Premièrement, le dérèglement climatique qu’induit l’émission de carbone. Deuxièmement, la raréfaction du flux d’énergie fossile que nous pouvons extraire du sous-sol. Ce dernier point est encore controversé, même chez les rares économistes qui s’intéressent à l’énergie. En effet, il ne fait aucun doute qu’il reste encore énormément de carbone sous terre, et même beaucoup trop. Si nous déstockons tout le charbon disponible, nous achèverons de mettre le climat sens dessus dessous. En revanche, il y a actuellement un goulet d’étranglement sur le flux de ce que nous pouvons extraire du sous-sol en une journée. Avec les techniques conventionnelles, depuis 2005, ce flux plafonne autour de 87 millions de barils/jour, comme l’a admis l’Agence internationale de l’énergie. L’exploitation des ressources non conventionnelles comme les gaz et huiles de schistes ne change-t-elle pas la donne ? G. G. : La question de savoir si les techniques de fracturation hydraulique permettront de crever durablement ce plafond reste ouverte. Il est toutefois permis de rester sceptique. Quoi qu’il en soit, sans énergie, nous n’aurons aucun moyen d’assurer la prospérité de notre économie, laquelle ne se mesure pas par le PIB. Du coup, il convient, je crois, d’engager ce grand projet consistant à transiter d’une économie essentiellement carbonée, héritée de la révolution industrielle, vers une économie décarbonée. Le comité des experts pour le débat national sur la transition, présidé par Alain Grandjean, et dont j’ai fait partie, a dessiné des feuilles de route pour la transition en France. Des solutions de financement ont été proposées par ce comité. Le rapport Canfin-Grandjean(link is external) qui a été remis au président de la République dresse un panorama des outils financiers dont nous disposons pour financer les énormes efforts d’investissement en infrastructures que nous devons fournir afin de réduire nos émissions de gaz à effet de serre au Nord et d’adapter les économies du Sud à un réchauffement climatique déjà entamé depuis vingt ans. Contrairement à ce que prétendent certains économistes qui répètent que personne ne sait comment engager la transition, il existe des propositions très concrètes. Quelles sont vos recommandations en ce qui concerne la transition énergétique ? G. G. : Je crois que la question de savoir quel « mix » énergétique nous voulons adopter d’ici une vingtaine d’années ne relève pas seulement du débat technique : elle engage des options de société qui requièrent une discussion démocratique et des choix politiques. La place que nous souhaitons donner au nucléaire doit évidemment faire partie de ce débat. Ensuite, le plus *** du côté des économistes, est d’incorporer sérieusement les questions climatiques, énergétiques et écologiques dans nos modèles. Le groupe 3 du Giec3 tente cette gageure, mais les difficultés qu’il rencontre montrent que la communauté des économistes a beaucoup de mal à dialoguer avec celles des climatologues. La ministre de l’Écologie, Ségolène Royal a adressé un courrier au ministre des Finances, Michel Sapin, lui demandant que les modèles économiques utilisés à Bercy prennent sérieusement en compte ces enjeux décisifs. Cela est crucial car, comme vous le savez, les lunettes avec lesquelles nous regardons le monde orientent de manière décisive la direction que nous choisissons de prendre. Enfin, avec Jean-Pierre Ponssard, nous avons lancé cette année une chaire « Énergie et prospérité » qui a vocation à étudier les relations entre énergie et économie, tant au niveau macroéconomique que du point de vue micro ou encore du côté des secteurs bancaire et assuranciel.
  3. La croissance, une affaire d'énergie Se démarquant des approches classiques qui subordonnent la croissance à l’accumulation du capital, l’économiste Gaël Giraud considère que l'expansion économique dépend plutôt de notre aptitude à consommer de l’énergie. Chef économiste à l’Agence française de développement et directeur de la chaire « Énergie et prospérité », vous êtes connu pour vos critiques des modèles et des postulats qu’utilisent les économistes « orthodoxes », en particulier leur insuffisante prise en compte des problématiques énergétiques. Pouvez-vous nous expliquer sur quoi se fonde le lien fort que vous établissez entre consommation d’énergie et croissance ? Gaël Giraud : Avant même de considérer la croissance du PIB, il est important de prendre un peu de recul historique ! Il y a 11 000 à 12 000 ans environ, les populations nomades du Croissant fertile se sédentarisent à la faveur de l’invention de l’agriculture. Cette étape majeure a deux effets évidents : elle permet d’extraire de la biosphère une quantité bien plus importante d’éléments nécessaires à la vie humaine (calories, etc.) que le mode de vie des chasseurs-cueilleurs et elle autorise l’augmentation du rythme des naissances. Celles-ci passent d’environ une naissance tous les quatre ans par femme en âge de féconder à une naissance tous les deux ans en moyenne. D’où une explosion de la population humaine à la surface de la planète. Or qu’est-ce que l’agriculture sinon l’apprivoisement de la photosynthèse à des fins favorables à la reproduction de l’humanité ? N’est-il pas un peu abusif de parler d’économie ou de croissance dans ce contexte ? G. G. : Pas forcément… En tout cas, ces deux termes deviennent parfaitement légitimes à partir de la seconde grande étape au tournant du XIIe siècle. Cette époque voit la mise en place d’un protocapitalisme : naissance de villes autonomes, émergence des marchands, sortie de la féodalité, élaboration des premiers réseaux bancaires européens. Or quel changement sépare radicalement cette période de la féodalité antérieure ? La multiplication des moulins à vent et à eau sur le territoire européen. De nouveau, il s’est agi de dompter une forme d’énergie qui, jusqu’alors, n’était exploitée que de manière marginale. Troisième étape, la mieux connue en apparence : les révolutions industrielles qui s’étalent du milieu du XVIIIe siècle à la fin du XIXe. Une fois encore, l’essentiel consiste en la découverte de manières inédites d’exploiter l’extraordinaire productivité des énergies fossiles, lesquelles étaient évidemment connues depuis longtemps. Bien entendu, ces trois jalons historiques majeurs montrent que l’usage de l’énergie s’accompagne nécessairement de technologies nouvelles, de formes neuves de capital productif et de « nouveaux métiers » : agriculteur, meunier, ouvrier… pour faire bref. L’énergie ne produit donc pas de la prospérité par magie : la technique, le capital et le travail lui sont complémentaires. C’est cette complémentarité qui, d’après mes travaux, est au cœur de la croissance économique que nous avons connue depuis deux siècles. Comment mesurez-vous la dépendance du PIB vis-à-vis de l’énergie ? G. G. : Pour désigner et évaluer cette dépendance, les économistes parlent plutôt d’élasticité du PIB par rapport à l’énergie : la plupart l’estiment voisine de 8-10 %. Pourtant, l’analyse de séries temporelles longues de consommation d’énergie primaire sur une trentaine de pays montre qu’en fait elle est durablement et structurellement proche de 60-70 %. Pour être plus précis, lorsque la consommation d’énergie primaire augmente de 10 %, le PIB tend à croître de 6-7 % en moyenne, avec éventuellement un retard pouvant aller jusqu’à dix-huit mois. Bien sûr, ce constat doit tenir compte du fait que beaucoup d’autres variables s’agitent en même temps que la consommation d’énergie, lesquelles ont aussi une influence sur le PIB. Il faut donc interpréter cela avec précaution. Par ailleurs, le ratio de 60 % varie selon les pays et les époques : il est plus faible aujourd’hui en Europe qu’aux États-Unis, et il est plus faible aujourd’hui qu’avant les deux chocs pétroliers des années 1970. Mais une chose est sûre : nos économies sont beaucoup plus dépendantes de l’énergie que les économistes « orthodoxes » ne veulent bien l’admettre. Comment les économistes peuvent-ils négliger l’impact de l’énergie ? G. G. : Pas tous les économistes, surtout ceux issus du courant dominant néoclassique ! Pour les physiciens, il ne fait aucun doute que rien n’advient sur cette Terre sans l’intervention, à un endroit ou un autre, de l’énergie. Pourtant cette trivialité n’est pas admise par tous les économistes néoclassiques. La plupart d’entre eux continuant d’utiliser des petits raisonnements fort discutables pour justifier leur désintérêt à l’égard de l’énergie et de l’ensemble des ressources naturelles. Ces « petits raisonnements » sont justement ceux que Steve Keen déconstruit dans son ouvrage L’Imposture économique1. Les matières premières non énergétiques sont également un énorme sujet, au premier rang desquelles les minerais, ce que confirme largement le travail de recherche que j’ai entrepris avec Olivier Vidal, de l’Institut des sciences de la Terre2, à Grenoble.
  4. NASA decides to keep 2 astronauts in space until a February return with SpaceX, nixes return on troubled Boeing capsule La NASA décide de maintenir deux astronautes dans l'espace jusqu'à leur retour en février avec SpaceX, et renonce à un retour à bord d'une capsule Boeing en panne. Bon là Boeing ils les accumulent
  5. Je parie pour moins, et je suis moins fou que les Ukrainiens.
  6. Pour récupérer le Donbass où les combattants Russes seront pris entre le marteau et l'enclume.
  7. Mais tu avance vers le sud le long de la frontière de l'Ukraine tu as juste à faire avancer les forces qui tenaient l'ancienne frontière vers la nouvelle frontière et en plus ça ouvre de nouvelles routes logistiques pour nourrir les avancées.
  8. Mais si les Russes ne renforcent pas la résistance à l'avancement des Ukrainiens sur le territoire Russe, qu'est ce qui empêche ceux ci de pousser vers le sud comme je l'ai dit (pour rire) pour prendre à revers les combattants Russes du Donbass?
  9. Airbus, Dassault, Thales, Safran : le « Big Four » porté par les activités dans la défense Les quatre grands groupes français présents (Airbus, Dassault Aviation, Thales et Safran) ont présenté des résultats semestriels en progression dans le domaine de la défense. Cette progression est principalement liée à l'augmentation des volumes en première monte, notamment dans les activités de défense. Enfin, Airbus a enregistré une belle augmentation de 7% du chiffre d'affaires d'Airbus Defence and Space (4,98 milliards d'euros), essentiellement due aux activités d'Air Power (aviation de combat et de transport). L'avionneur européen a notamment livré quatre avions de transport militaire A400M au premier semestre 2024 (contre trois au premier semestre 2023). Dans le domaine de la défense et de l'espace, Airbus a engrangé 6,05 milliards d'euros de commandes au premier semestre de cette année dans le cadre de l'activité Air Power. Un montant stable par rapport au premier semestre 2023. Pourtant, l'un des moteurs de cette croissance pourrait ralentir à l'avenir : l'exécution de la Loi de programmation militaire (LPM), couvrant la période 2024-2030, semble aujourd'hui en grand danger en raison de la situation financière catastrophique de la France. Dassault, Thales : des commandes en forte hausse En dépit des problèmes récurrents de livraisons des sous-traitants et du crash inattendu de la filière spatiale française (Airbus et Thales), les quatre grands groupes français affichent pour l'heure dans le domaine de la défense des résultats en progression, qui ne sont pas en très grande partie boostés par le conflit russo-ukrainien. Thales, qui a remporté neuf très grands contrats de plus de 100 millions d'euros dans le domaine de la défense durant le premier semestre 2024, illustre cette période faste. À 6,1 milliards d'euros (contre 4,5 milliards) au premier semestre 2023 (+ 36%), les prises de commandes dans le secteur Défense & Sécurité reflètent une dynamique commerciale forte. Ce qui génère une hausse du chiffre d'affaires de cette division qui s'est élevé au premier semestre à 4,9 milliards d'euros, en hausse de 8,7 %. L'avionneur militaire Dassault Aviation est également à la fête. Le carnet de commandes défense a progressé plus de 7% par rapport au premier semestre 2023, à 36,4 milliards d'euros (dont 27,3 milliards à l'export) tandis que le chiffre d'affaires défense a augmenté de plus 6%, à 1,55 milliard d'euros. Lors du premier semestre, Dassault Aviation a notamment engrangé dans son carnet la troisième et dernière tranche du contrat remporté en février 2022 en Indonésie (18 Rafale sur les 42 au total). Enfin, le montant des prises de commandes défense a bondi à 4,1 milliards d'euros (contre 800 millions au premier semestre 2023), principalement en raison du contrat indonésien. Dassault Aviation doit livrer 20 Rafale cette année (6 au premier semestre). Safran, Airbus : progression du chiffre d'affaires Les activités de défense de Safran, qui sont regroupées dans la division Équipements & Défense, ont également fait preuve de beaucoup dynamisme. Ainsi, le chiffre d'affaires Équipements & Défense a enregistré « une forte augmentation de 23,1 %, portée par toutes les activités, notamment celles liées à la défense », a expliqué Safran fin juillet. Y compris dans les activités services, notamment dans les systèmes de visée et de navigation. Dans les activités de défense, la forte croissance a été principalement tirée par les systèmes de guidage, l'optronique et les systèmes embarqués. En outre, le résultat opérationnel courant de cette division s'est élevé à 657 millions d'euros, en hausse de 41%. Enfin, cette progression est principalement liée à l'augmentation des volumes en première monte, notamment dans les activités de défense. Enfin, Airbus a enregistré une belle augmentation de 7% du chiffre d'affaires d'Airbus Defence and Space (4,98 milliards d'euros), essentiellement due aux activités d'Air Power (aviation de combat et de transport). L'avionneur européen a notamment livré quatre avions de transport militaire A400M au premier semestre 2024 (contre trois au premier semestre 2023). Dans le domaine de la défense et de l'espace, Airbus a engrangé 6,05 milliards d'euros de commandes au premier semestre de cette année dans le cadre de l'activité Air Power. Un montant stable par rapport au premier semestre 2023. Michel Cabirol
  10. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    D'accord avec ce que tu dis, mais finalement l'état paie des pensions qui résultent des cotisations qu'il n'a pas versées sur son budget au lieu de payer les cotisations qui lui éviterait de payer les futures pensions sur son budget. Pour moi les deux sommes doivent être à peu près équivalentes.
  11. https://youtu.be/wBOMa1MNOsc Je l'affiche comme un lien car cela ne veut pas s'intégrer à cause d'un émoticône
  12. De nouveaux problèmes pour Boeing ? Une inspection des sièges de pilotes de centaines de Boeing 787 a été ordonnée Les sièges des pilotes de centaines de Boeing 787 vont devoir être inspectés, après un incident en mars sur un vol de la compagnie chilienne Latam au cours duquel l'avion avait soudainement perdu de l'altitude, blessant une cinquantaine de passagers, a annoncé lundi le régulateur américain. L'incident était survenu après une série de dysfonctionnements sur des appareils Boeing, qui ont soulevé des doutes sur les contrôles qualité de l'avionneur américain. Les passagers dont la ceinture de sécurité n'était pas bouclée avaient été propulsés au plafond après une soudaine perte d'altitude de l'avion. Le Boeing 787 Dreamliner, opéré par la compagnie chilienne Latam, reliait Sydney, en Australie, à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Le régulateur américain de l'aviation civile (FAA) a demandé ces inspections après un rapport ayant fait état d'un "mouvement vers l'avant non maîtrisé du siège du capitaine qui a entraîné une descente rapide", selon un communiqué. Quelque 158 appareils enregistrés aux Etats-Unis sont concernés par cette directive de navigabilité, et 737 à travers le monde, indique la FAA. Depuis l'incident, quatre autres occurrences de "mouvements horizontaux non maîtrisés" des sièges de pilotes ou copilotes ont été rapportées par Boeing à la FAA, précise cette dernière. Pour trois de ces cas, les leviers d'ajustement sur le siège étaient trop "lâches". Un mouvement "non intentionnel et prolongé du siège" peut entraîner une manipulation "non intentionnelle et abrupte des commandes de vol, qui pourrait entraîner une descente rapide de l'avion et blesser gravement les passagers et le personnel de bord", explique la FAA pour justifier sa directive. Sollicité, Boeing n'a pas réagi dans l'immédiat.
  13. Boeing suspend la certification du 777X, à cause d'une pièce défectueuse La découverte de microfissures sur les biellettes de poussée des trois B777 d'essai a contraint Boeing à interrompre sine die les vols de certification de son nouveau gros-porteur long-courrier, qui accuse déjà cinq ans de retard sur son calendrier initial. Les clients du Boeing 777-9 risquent de devoir patienter encore un peu plus longtemps. L'avionneur américain a dû interrompre, une nouvelle fois, les vols d'essai de son nouveau gros-porteur long-courrier, après la découverte, ce week-end, d'une fragilité structurelle sur l'une des pièces critiques de fixation du moteur. De quoi retarder encore un peu plus la certification du dernier modèle de Boeing, qui a déjà accumulé cinq ans de retard sur le calendrier, et occasionner quelques cheveux blancs supplémentaires à son nouveau patron, Kelly Ortberg . L'information, dévoilée par le site spécialisé américain « The Air Current », a été confirmée lundi soir par Boeing, sans précision supplémentaire concernant le niveau de gravité du problème ou la durée d'interruption des vols. Seule certitude : les trois appareils dédiés aux vols de certification, ont tous été cloués au sol, après la découverte sur les trois avions, de microfissures sur les « thrust link » (biellettes de poussée). Il s'agit d'une sorte de barre en titane - il y en a deux par moteur - conçue pour transférer de l'avant à l'arrière, une partie des contraintes mécaniques produites par la poussée du moteur. Donc une pièce critique pour la sécurité.
  14. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    La redéfinition des programmes d'avions de combat de 6e génération, tant pour le NGAD américain que pour le SCAF européen, doit tenir compte des évolutions géopolitiques et des contraintes opérationnelles. Effectivement, l'accélération des menaces militaires, en particulier la potentielle confrontation avec la Chine autour de 2027, a un impact direct sur la planification des programmes de défense aérienne, d'où l'importance croissante des drones et des systèmes collaboratifs avec des avions existants comme le F-35 ou le Rafale. Contexte géopolitique et nécessité d'adaptation rapide Le calendrier d'une éventuelle confrontation avec la Chine, estimé à partir de 2027, incite les États-Unis et leurs alliés à se préparer avec des systèmes utilisables dans des délais plus courts. Le NGAD américain, conçu à l'origine comme un programme de long terme pour dominer l'espace aérien dans les années 2030 et au-delà, fait face à une révision stratégique. Il semble que les forces armées américaines se rendent compte que le NGAD, dans sa forme initiale (un chasseur de 6e génération extrêmement avancé avec des systèmes coûteux et complexes), ne serait pas opérationnel à temps pour une potentielle confrontation avec la Chine. Ainsi, les efforts se concentrent désormais sur des drones avancés qui pourraient être développés et déployés plus rapidement. Ces drones serviraient d'ailiers fidèles (Loyal Wingman) pour les F-35 ou d'autres avions existants, leur permettant d'augmenter leur efficacité et de minimiser les risques humains lors de missions dangereuses. Les drones peuvent être utilisés pour les missions de pénétration dans des zones fortement défendues, la reconnaissance, et même comme plateforme de lancement d'armements. Parallèle avec la stratégie française : Rafale F5 et drones La France adopte une stratégie similaire en réorientant certains de ses efforts vers des drones furtifs et la modernisation rapide de ses plateformes existantes, comme le Rafale. Le Neuron, un démonstrateur de drone de combat furtif développé par Dassault Aviation et plusieurs autres partenaires européens, est un exemple de cette capacité. Bien qu'il ne soit pas encore un programme opérationnel à grande échelle, le Neuron a démontré la capacité à intégrer des drones furtifs dans l'arsenal aérien français. L'idée de développer un drone dérivé du Neuron pour accompagner le Rafale F5 correspond bien à une stratégie similaire à celle adoptée par les États-Unis avec le NGAD et les drones accompagnant le F-35. En utilisant des drones pour exécuter des tâches dangereuses, telles que la pénétration en territoire ennemi, les missions de reconnaissance ou les attaques de cibles fortement défendues, cela réduit la nécessité de rendre les avions de combat eux-mêmes extrêmement furtifs. En d'autres termes, cela diminue la dépendance à la furtivité complète pour les avions de chasse, car cette mission pourrait être déléguée aux drones. Avantages opérationnels des drones pour des programmes comme le NGAD et le SCAF Réduction des risques humains : L'utilisation de drones pour les missions les plus dangereuses diminue le risque de perte d'avions pilotés et de vies humaines, ce qui est essentiel dans des théâtres d'opérations hautement contestés. Déploiement rapide : Les drones peuvent être développés et produits à une échelle plus rapide que des chasseurs pilotés de nouvelle génération, qui demandent souvent des décennies de développement. Cela permet d'avoir des capacités utilisables avant l'arrivée des plateformes de 6e génération. Complémentarité avec les avions existants : Les drones peuvent opérer en tandem avec des avions comme le F-35 ou le Rafale, augmentant la létalité et l'efficacité des forces aériennes sans nécessiter immédiatement l'arrivée d'un tout nouveau chasseur. Le F-35 et le Rafale F5 pourront rester au cœur de la flotte pendant que les drones fourniront une capacité supplémentaire. Modularité et évolutivité : Les drones peuvent être mis à jour plus rapidement en fonction des menaces ou des besoins. Ils offrent une plus grande flexibilité pour s'adapter à des situations géopolitiques changeantes ou à des environnements opérationnels spécifiques. Conséquences pour le SCAF et le NGF L'avènement de drones collaboratifs et l'accent mis sur leur développement rapide pourrait effectivement remettre en question certains aspects du SCAF, notamment en ce qui concerne l'importance accordée au Next Generation Fighter (NGF), l'avion de combat piloté de 6e génération prévu au sein du programme. Si les drones permettent de gérer les missions les plus périlleuses, la furtivité totale du NGF pourrait devenir moins prioritaire. Cela ouvrirait la voie à un avion conçu avec des objectifs différents, comme une meilleure connectivité et la gestion d'un réseau d'aéronefs autonomes plutôt que de dépendre principalement de ses propres caractéristiques de furtivité. De plus, cela permettrait d'accélérer certaines capacités du SCAF en se concentrant sur le développement des drones, qui pourraient être prêts bien avant l'arrivée du NGF, un processus qui pourrait s'étendre jusqu'aux années 2040. La France et ses partenaires européens pourraient donc ajuster le calendrier et les priorités du programme en fonction des évolutions technologiques et géopolitiques. Conclusion Le développement rapide de drones avancés, que ce soit dans le cadre du NGAD américain ou du programme Rafale F5 avec un drone furtif dérivé du Neuron, semble être une solution pragmatique pour répondre à des menaces à court et moyen terme. Cela permet aux nations de maintenir leurs capacités aériennes sans attendre que des chasseurs de 6e génération soient totalement opérationnels. Cela n'élimine pas complètement la nécessité d'un avion de nouvelle génération (comme le NGF dans le SCAF), mais modifie la manière dont ces programmes sont définis et déployés. En intégrant des drones comme éléments centraux des futurs systèmes de combat aérien, les armées peuvent développer des capacités utilisables plus rapidement, tout en poursuivant les programmes de long terme pour des plateformes plus sophistiquées.
  15. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Cela veut dire que le taux de dilution qui est déjà faible à 0,3 (contre 0,4 pour le Typhoon) devra passer à 0,2: on n'est plus dans du turbo fan mais dans du turbo jet avec tendance stato réacteur . Non on peut écarter les M88 pour les mettre en face des entrées d'air et comme il faut couder les arrivées d'air pour des raisons de furtivité, tu les coudes vers le haut comme on le voit sur les différents projet NGF.
  16. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Ce sera une petite soute à moins que tu écarte les M88 mais c'est un autre avion. Donc ta petite soute ne pourra pas contenir le missile hypersonique et comme il y a une soute tu ne peut pas mettre de point ventral pour porter ce missile...
  17. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    peut être mais tu vas gagner quoi? 100kg au grand maximum? C'est une approche valable pour les drones en supprimant la PC. Si un Rafale peut croiser à vitesse supersonique (M 1,4 pour un Rafale M peu chargé) cela veut dire qu'un drone bien étudié peut aussi le faire sans la PC.
  18. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Je ne pense pas qu'on ne va pas changer la structure du Rafale. Je vois trois niveaux de modification possible du Rafale: Augmenter un peu la puissance du M88 par exemple à 8,3t et en profiter pour améliorer la génération électrique Augmenter la puissance du M88 à plus de 9 t ce qui implique de reprendre les entrées d'air et ce qui dégrade la furtivité et la traînée. Rajouter en plus un tronçon au Rafale ce qui permet de remplacer l'ASMP-A par un missile hypersonique plus gros (on n'a pas besoin d'avoir tous les Rafale capables de porter le missile hypersonique).
  19. Oui j'ai bien dit que c'était moins bien, mais suppose qu'on ait plus de cuivre...C'est comme pour les carburants: les carburants naturels sont mieux que les carburants de synthèse, mais suppose qu'on ait plus de pétrole... Est ce que c'est mieux de faire des carburants de synthèse à partir de l'uranium ou est ce qu'il faut consommer du cuivre?
  20. Je crois que pour les câbles on peut substituer l'aluminium au cuivre, c'est un peu moins performant mais c'est mieux que rien. https://www.comptoir-du-cable.com/76-cables-aluminium?srsltid=AfmBOoodICejeZ4cxEB8oGzDKwWnersGJbk0zDF8BKI-KPymzy6qNTCP
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