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Picdelamirand-oil

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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Tu vois le rapport entre les Smartphones et le fentanyl? Le plus important ce n'est pas qu'il y ait des droits de douane, c'est que Trump est imprévisible, un jour il en met et le lendemain il les retire, c'est une politique chaotique.
  2. L’achat d’avions de transport A400M supplémentaires pour la Royal Air Force est de nouveau évoqué https://www.opex360.com/2025/04/12/lachat-davions-de-transport-a400m-supplementaires-pour-la-royal-air-force-est-de-nouveau-evoque/
  3. On commence à assister à une forme de décomposition très révélatrice de la politique commerciale de Trump. L’annonce d’une exemption de droits de douane pour les smartphones et ordinateurs chinois est un signal fort, et pas dans le sens qu’espérait l’administration : c’est un aveu de faiblesse. Les marchés l’ont bien compris : Wall Street a bondi, Tesla en tête. Et cette réaction euphorique révèle autre chose — les industriels américains ne veulent pas d’une guerre commerciale désorganisée. On peut franchement parler d’une forme de débandade stratégique, ou au minimum d’un repli tactique humiliant. Trump avait construit toute sa posture économique sur une logique de guerre commerciale frontale, en particulier contre la Chine, avec l’idée de « réindustrialiser » les États-Unis et de réduire leur dépendance à l’importation de biens stratégiques. Or, en décidant une exemption de droits de douane sur les smartphones et ordinateurs, il reconnaît implicitement que : L’économie américaine reste totalement dépendante des chaînes d’approvisionnement chinoises, surtout sur les produits grand public à forte valeur ajoutée (comme l’iPhone, les laptops, etc.). Faire monter les tarifs douaniers sur ces produits aurait un effet déflationniste sur la consommation américaine et un effet inflationniste immédiat sur les prix, ce que Trump ne peut plus se permettre à un moment où le marché obligataire est sous tension et la confiance vacille. Enfin, cela montre aussi que la Chine a su faire pression là où ça fait mal, en ciblant implicitement les grandes entreprises US, notamment Apple, qui auraient vu leur rentabilité fondre et leur cours s'effondrer si les tarifs douaniers avaient été maintenus. C’est d’autant plus ironique que cette exemption survient au moment même où Trump fait de grandes déclarations sur sa volonté de fermer l’économie américaine à l’influence chinoise. En réalité, il est coincé : il ne peut pas se permettre d’aller jusqu’au bout de sa logique, parce que l’économie US actuelle ne le supporterait pas. Donc oui, c’est une débandade. Le discours reste musclé, mais les actes révèlent une forme de capitulation face aux réalités économiques. Une politique commerciale sans théorie économique cohérente, comme le disait Stiglitz, ça finit souvent comme ça : par des exemptions bricolées dans l’urgence, qui contredisent tout ce qui avait été affirmé auparavant. Mais le problème est plus large. Maintenant que la porte des exemptions est ouverte, tous les autres secteurs vont naturellement frapper à la porte. Et ils auront des arguments solides. Dès l’instant où les smartphones et les ordinateurs obtiennent une exemption, tous les autres industriels américains qui importent massivement de Chine vont se sentir autorisés — voire contraints — de demander un traitement équivalent, au nom de la compétitivité, de la préservation de l’emploi ou du maintien des marges. Les secteurs qui pourraient suivre : Électronique grand public au sens large (TV, consoles de jeu, composants électroniques). Matériel médical (une bonne partie vient de Chine). Automobile (beaucoup de pièces sont fabriquées en Chine, même si le montage est fait ailleurs). Machines-outils et biens intermédiaires utilisés par l’industrie. Textile et habillement, même si politiquement c’est plus sensible. Prenons un exemple : si l’automobile américaine obtient à son tour une exemption pour ses pièces importées de Chine, il sera impossible d’expliquer pourquoi l’automobile allemande, elle, reste pénalisée. Et ce d’autant plus que les constructeurs allemands produisent aussi massivement aux États-Unis, parfois avec plus de contenu local que certains fabricants américains. Le traitement différencié deviendrait alors une distorsion de concurrence flagrante. Et là, c’est l’effet domino. Car une fois qu’un secteur stratégique obtient gain de cause, le protectionnisme ciblé de Trump perd toute légitimité. Il ne s’agit plus de défendre l’industrie nationale, mais de récompenser certains groupes de pression. Le danger est immense : l’administration donne des gages à des secteurs "amis", mais elle ouvre en même temps un espace politique pour que les partenaires commerciaux se retournent contre les États-Unis. Comment l’Europe va-t-elle réagir si elle est traitée moins favorablement que la Chine, comme dans le cas de cette exemption ? Il y aura un moment de bascule, c’est inévitable. Les conséquences probables : Effet domino : Plus il y a d’exemptions, plus la logique même de la guerre commerciale s’effondre. Perte de crédibilité : L’administration Trump donne l’image d’un pouvoir qui ne tient pas le cap, ce qui affaiblit sa position dans tous les autres fronts de négociation (UE, Mexique, Inde…). Distorsion de concurrence : Ceux qui n’obtiennent pas d’exemption verront leurs coûts grimper, créant un déséquilibre sectoriel, ce qui pourrait forcer l’administration à généraliser les exemptions ou à tout abandonner. Signal désastreux aux marchés : Cela confirme que les États-Unis ne sont pas prêts à assumer les conséquences économiques de leur posture politique, et ça pourrait accentuer la défiance vis-à-vis de la dette américaine, du dollar, et de la solidité économique du pays à moyen terme. C’est dans ce contexte qu’on comprend encore mieux la remarque de Joseph Stiglitz, qui disait que les pays commerçant avec les États-Unis ne savent même plus « comment négocier », car il n’y a pas de théorie économique derrière ce que Trump fait. Et effectivement, on est dans une sorte de diplomatie commerciale à l’instinct, où chaque décision semble improvisée, dictée par les lobbys du moment ou la réaction des marchés, sans cohérence d’ensemble. Ce n’est plus une politique industrielle, c’est un patchwork de replis tactiques. Et pendant ce temps, la Chine joue habilement. Elle se rapproche de l’Europe, laissant les États-Unis s’enfermer dans une spirale d’exceptions et de déséquilibres internes. L’ironie, c’est que cette politique censée "rendre sa grandeur à l’Amérique" conduit à l’inverse : elle révèle ses failles. Elle montre à tous que la dette est hors de contrôle, que les choix économiques sont chaotiques, et que les lobbys pilotent la maison. Reprenons l'exemple de l'automobile: si l’automobile américaine obtient une exemption (par exemple sur des pièces détachées venues de Chine), alors l’automobile allemande va se retrouver en position de demander un traitement équivalent, ou en tout cas de dénoncer une distorsion flagrante de concurrence. Conséquences probables : Pressions sur Bruxelles : L’Allemagne ne restera pas passive, et poussera l’UE à négocier des contre-mesures. Escalade commerciale : Soit Trump élargit les exemptions (et vide sa stratégie de toute substance), soit il les refuse aux Européens… et l’UE réagira — probablement par des représailles ciblées. Image de chaos : Cela renforce l’image d’une politique économique américaine incohérente, court-termiste et inéquitable, où seuls les plus gros lobbys obtiennent gain de cause. Ce contexte ouvre un espace stratégique pour l’Europe, et notamment pour la France. À condition de ne pas répéter les erreurs américaines. Si Trump est critiqué parce qu’il n’a pas de ligne claire ni de modèle économique structuré, la France doit prendre le contre-pied. Elle doit être celle qui anticipe, structure, organise, en montrant que la rigueur budgétaire, la stabilité juridique, la capacité à nouer des partenariats sur le long terme sont des éléments de puissance. Et elle peut s'appuyer sur un fait méconnu : selon McKinsey, la France est le pays à la plus forte valeur nette patrimoniale au monde, ex æquo avec l’Australie. Il ne manque plus qu’à transformer ce capital latent en politique assumée.
  4. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Les journalistes comme bubzy font encore mieux, ils protègent leur sources. Peut être qu'il y a une raison?
  5. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Pourquoi? Quel est ton projet? Tu ne pourra pas le joindre. Tu peux me répondre par MP, je te donnerais un lien si tu arrive à me convaincre.
  6. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    L'Amiral a dit: L'état-major de l'armée de l'air est totalement investi (et je ne parle pas seulement de l'aspect financier) dans le Rafale. Il est convaincu qu'il peut l'emporter dans un conflit contre les chasseurs chinois de 5e génération, en particulier le J-20. Les pilotes des deux escadrons (No 17 Golden Arrows et No 101 Falcons) ne tarissent pas d'éloges sur l'appareil et estiment qu'il s'agit d'une plateforme multirôle efficace, capable d'exécuter avec succès les missions que l'IAF exige d'elle. Même l'offre « ambiguë » de F-35 faite par Trump le mois dernier n'a pas ébranlé la fixation du QG de l'armée de l'air sur le Rafale. Même le maréchal chef AP Singh a rejeté l'idée d'une introduction rapide du F-35, uniquement sur la base de l'offre de Trump. Cela ne veut pas dire que l'état-major de l'armée de l'air est inconscient des plateformes de cinquième génération. Mais malgré tous les J-20 et J-31 en service dans la PLAAF, et même avec le premier vol du J-36 de sixième génération, le service se concentre toujours sur le MRFA de quatrième génération et plus, le Rafale étant la seule option viable d'un point de vue géopolitique. Ils voient manifestement dans la plate-forme Rafale une viabilité que le Su-57 (à l'heure actuelle) n'offre pas. Ce dernier pourrait encore très probablement voler aux couleurs de l'IAF, mais je soupçonne qu'ils attendent que les Russes leur fassent miroiter la carotte qu'ils veulent vraiment (le turbofan AL-51), qui est toujours en cours de développement. IMVHO, le Su-57 viendra... mais pas aux dépens du MRFA, c'est-à-dire du Rafale. Mais préparez-vous pour le Su-57MKI :) P.S. Du point de vue de Dassault, le FCAS est si loin à l'horizon... que l'amélioration / la mise à jour du Rafale est la seule option pour le seul avion de combat français réalisable dans la première moitié du 21ème siècle. Le F4.1 est déjà en service et le F4.2 entrera en service bientôt suivie du F4.3. Des discussions formelles sont déjà en cours pour le F5 (l'équipe du nEUROn en est une) et il est également question du F6. L'Europe adoptant une position de plus en plus militarisée (suite au retrait informel des États-Unis de l'OTAN), l'avenir du Rafale est en fait très prometteur. Tout cela pèse lourdement sur le QG Air.
  7. La Chine veut s'allier à l'Europe pour résister à Trump, et le Danemark veut acheter plus de F-35 C’est exactement ce genre de dissonance stratégique qui montre à quel point le monde est devenu un système complexe où les logiques géopolitiques, industrielles et militaires ne sont plus alignées. D’un côté, la Chine joue un coup classique de diplomatie opportuniste : face à un Trump qui fragilise les alliances occidentales et fait trembler le marché obligataire américain, Pékin cherche à apparaître comme un partenaire de stabilité pour l’Europe. C’est intelligent, et ça flatte une certaine tradition européenne de multilatéralisme et d’équilibre. Mais de l’autre, le Danemark (et ce n’est pas un cas isolé) continue de s’ancrer dans le parapluie américain via l’achat de F-35, qui est autant un choix technologique qu’un geste d’allégeance stratégique. C’est une manière de dire : « On reste dans le camp US, quoi qu’il arrive ». Ce genre de contradiction révèle deux choses intéressantes : Le court-termisme européen : on sent la peur de perdre l’accès au parapluie sécuritaire américain, même quand la direction politique US devient erratique. Le manque d’alternative crédible : l’Europe n’a pas encore l’autonomie stratégique qu’elle prétend vouloir. Et sans une base industrielle et technologique de défense suffisamment consolidée, les pays européens sont tentés par le produit prêt-à-l’emploi, même si ça renforce leur dépendance. On pourrait dire que la Chine tend la main alors que les Européens, eux, continuent de s’attacher les pieds aux États-Unis par réflexe ou par crainte du vide. Un monde où la Chine veut se rapprocher de l’Europe pendant que les Européens s’amarrent au F-35, c’est un monde qui doute de lui-même, et Trump n’est peut-être que le révélateur de cette faille.
  8. La France face à son handicap économique : un défi, mais pas une fatalité Si la situation de la France semble préoccupante sur le plan budgétaire, avec un déficit structurel qui dépasse les limites du Pacte de stabilité européen, il est important de replacer cette problématique dans une perspective plus large et comparée. Contrairement aux États-Unis, qui accumulent une dette publique gargantuesque de 36 000 milliards de dollars — dont une large partie est à la merci des fluctuations du marché obligataire — la France conserve un solide capital de confiance sur les marchés financiers et bénéficie d'une position beaucoup plus enviable en matière de gestion de dette. L’étude de McKinsey sur la valeur nette des pays, qui classe la France en tête avec l’Australie, montre que les actifs français, bien que marqués par une dette publique relativement élevée, sont soutenus par un tissu productif solide et une économie diversifiée. La France ne doit donc pas se laisser intimider par les chiffres bruts. Contrairement aux États-Unis, où la dette semble inéluctablement liée à la course à la consommation et au déficit commercial, la dette française a des origines plus diversifiées et est, en grande partie, portée par des investissements publics dans des secteurs stratégiques (nucléaire, infrastructures, recherche, etc.). De plus, la France dispose de l’un des plus grands réservoirs d’actifs tangibles et intangibles au monde, qu’il s’agisse de son industrie de défense, de son réseau énergétique, ou encore de sa position de leader dans certains secteurs technologiques et scientifiques. Alors que les États-Unis risquent de perdre progressivement leur statut de "superpuissance économique" en raison de leur perte de crédibilité et de la défiance croissante vis-à-vis de leur dette, la France peut se permettre de réévaluer son modèle économique sans subir le même type de pression immédiate. Prendre le contre-pied de l’approche Trump : la France comme modèle de négociation stratégique Un élément crucial du défi actuel des États-Unis est l’absence d'une « théorie économique » claire derrière leurs politiques, comme l'a souligné le prix Nobel Joseph Stiglitz. Selon lui, l’absence d’un cadre structuré et cohérent dans la gestion économique de Trump, notamment en matière de négociations commerciales, met les États-Unis en position de faiblesse. Pour Stiglitz, la méthode de Trump, qui repose sur une approche transactionnelle et impulsive, affaiblit la position des États-Unis face aux autres grandes puissances. À cet égard, la France pourrait se distinguer en adoptant une approche totalement inverse. Plutôt que de céder à une logique de confrontation aveugle et à la recherche de gains immédiats, comme cela semble être le cas avec Trump, la France devrait mettre en avant une approche fondée sur des principes économiques solides et une vision à long terme. La capacité de la France à négocier sur la scène internationale pourrait reposer sur une vision économique intégrée et rationnelle, fondée sur une gestion durable de ses actifs et de ses ressources, et non sur des tactiques opportunistes. La France, forte de ses actifs stratégiques et de sa position géopolitique, doit savoir défendre des intérêts qui ne sont pas dictés par une logique de court terme, mais qui répondent à une vision claire et réfléchie de son avenir économique. Par exemple, dans ses relations avec des partenaires commerciaux clés, la France pourrait imposer à l'Europe de négocier des conditions favorisant la durabilité économique et environnementale, plutôt que de se laisser guider par des dynamiques économiques instantanées dictées par une demande en constante évolution, comme celles qui caractérisent les négociations américaines sous l’ère Trump. Une vision proactive : sortir de la dépendance financière Le véritable défi pour la France réside moins dans son endettement actuel que dans sa capacité à maîtriser et orienter cette dette de manière stratégique. La clé réside dans l’optimisation de ses ressources, notamment par une meilleure gestion de ses actifs financiers et industriels, et par une politique d'investissement visant à renforcer sa position géopolitique tout en générant une croissance durable. Il devient essentiel pour la France d’adopter une approche plus audacieuse en matière d’innovation, de transition énergétique, et de diversification de ses marchés d’exportation. La France peut aussi tirer parti de la désillusion croissante vis-à-vis des États-Unis pour renforcer son rôle de pôle de stabilité économique et politique en Europe et à l’échelle mondiale. Là où les États-Unis sont contraints de naviguer dans un environnement économique de plus en plus imprévisible, la France, si elle prend les bonnes décisions économiques à court et moyen terme, peut renforcer sa position sans tomber dans les pièges d’une dette insoutenable. Il ne s’agit pas seulement de réduire le déficit public, mais de transformer les dettes passées en leviers pour un avenir plus solide, comme le prouve son rôle de pionnier dans des industries telles que les énergies renouvelables ou l’aérospatial. Conclusion : la France comme modèle de résilience stratégique En fin de compte, la France doit se donner les moyens de dépasser son handicap apparent. Elle dispose de ressources importantes — humaines, industrielles et géopolitiques — qui, bien gérées, lui permettent de surmonter ses défis économiques. Ce faisant, elle pourrait non seulement éviter les pièges dans lesquels sont tombés d'autres grandes puissances économiques, mais aussi jouer un rôle majeur dans la reconfiguration de l’ordre mondial post-États-Unis. Il ne s’agit pas de nier les défis à venir, mais de les voir sous l’angle d’une opportunité pour redéfinir le rôle de la France à l’échelle mondiale. Un rôle qui, loin d’être limité par des contraintes budgétaires, peut se renforcer en exploitant les faiblesses des autres.
  9. Picdelamirand-oil

    Mirage 2000

    Et dire que certains étrangers soutenaient que le Rafale ne pouvait pas utiliser Talios sans refaire tout le câblage parce que le volume de données était trop grand pour les réseaux natifs. Et que donc il était réservé à F5!
  10. L’Air Force ukrainienne a effectué une frappe aérienne contre des troupes russes dans le village de Goptarivka, situé dans la région de Kursk. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/l-air-force-ukrainienne-frappe-des-positions-russes-avec-une-attaque-précise-dans-la-région-de-kursk/ar-AA1CHVmT La vidéo de l’offensive, publiée par des contrôleurs aériens avancés de l’unité UTAC, montre que trois petites bombes ont frappé simultanément différents bâtiments où se trouvaient des soldats ennemis. Après l’attaque, un drone a enregistré des militaires russes en train de retirer des blessés et des morts des décombres. Selon des informations partagées sur les réseaux sociaux par des observateurs, les Russes avaient installé des positions militaires dans une ferme locale. Cette attaque fait partie d’une série d’offensives ukrainiennes dans la région de Kursk, qui, malgré la réduction de la zone de sécurité, reste une cible des forces ukrainiennes. L’objectif de ces actions est d’empêcher les Russes de concentrer leurs troupes et équipements près de la frontière, affaiblissant ainsi leur pouvoir offensif. D’autres attaques récentes incluent l’utilisation de bombes françaises AASM contre des cibles à Guevo et une offensive à Tiotkino, où les Russes tentaient d’installer des systèmes de communication et de surveillance.
  11. Peggy Noonan, éditorialiste conservatrice respectée (et plume de Reagan, notamment lors de son discours après la catastrophe de Challenger), a signé dans le Wall Street Journal une tribune très intéressante cette semaine. juge-t-elle dans sa tribune. Venant d’une plume aussi respectée que la sienne, elle ajoute du poids à l’impression que Trump a franchi une ligne dangereuse, même pour ses propres soutiens traditionnels. Ce qu’elle dit est fondamental : Trump, par ses déclarations publiques et leur calendrier, a semé le doute sur la stabilité structurelle de l’économie américaine, en exposant un levier que peu de dirigeants évoquent ouvertement : la vulnérabilité des États-Unis via leur marché obligataire. Ce qu’il faut souligner aussi, c’est que dans un système fondé sur la confiance (comme l’est le dollar en tant que monnaie de réserve mondiale), la perception joue un rôle aussi crucial que la réalité. Montrer au monde que la dette américaine peut être utilisée comme levier géopolitique inverse ce qui a toujours été une force : sa stabilité apparente. Et cela entre justement en résonance directe avec la doctrine MIRAN. Car ce que Noonan pointe ici (à savoir que "faire chuter son marché obligataire , c’est faire reculer l’Amérique ") c’est exactement ce que Miran cherche à éviter par la contrainte. Et c’est précisément ce que Trump vient de rendre encore plus imaginable, en faisant de la dette un sujet public, manipulable, et donc vulnérable. Trump a, en un sens, fragilisé l’instrument même que sa propre administration veut utiliser comme levier de puissance. Ce genre de contradiction affaiblit la cohérence stratégique, et comme Noonan le dit, cela affaiblit aussi le "soutien réflexe" de ses troupes. Bref, au lieu de rendre l'Amérique plus forte, il en a exposé la brèche.
  12. Quand l'Ukraine vise les têtes: une frappe aérienne tue trente officiers russes et décapite un régiment entier https://www.slate.fr/monde/ukraine-vise-tetes-frappe-aerienne-bombardement-bunker-officiers-russes-guerre-regiment-kremlin Alors que la guerre s'enlise, Kiev mise sur des frappes chirurgicales pour inverser la donne. Le 7 avril, un chasseur ukrainien est parvenu à pulvériser un poste de commandement russe, dans l'espoir de gripper la machine militaire du Kremlin. La guerre en Ukraine, commencée en 2014 –avec l'annexion de la Crimée et le soutien russe aux séparatistes dans le Donbass dans l'est du pays– s'est généralisée huit ans plus tard, en 2022, à l'ensemble du territoire ukrainien. Le conflit s'inscrit désormais dans une guerre de position, avec un front quasi figé et où chaque camp grignote ce qu'il peut en espérant user et faire rompre l'adversaire. À ce jeu, la Russie est très forte, disposant d'un réservoir d'hommes bien plus important que l'Ukraine. Le magazine Forbes, par le biais de son journaliste spécialisé dans les affaires militaires, David Axe, rapporte que l'armée ukrainienne a bombardé, le 7 avril 2025, un bunker russe à Kherson, dans le sud du pays, et ce n'est pas une surprise. Un chasseur de l'armée de l'air ukrainienne –probablement un Mikoyan-Gourevitch MiG-29– est en effet parvenu à faire sauter une place forte ennemie dans laquelle se seraient trouvés pas moins de trente membres de l'état-major du 81e régiment d'artillerie automoteur russe. Ces officiers auraient tous été tués. Intégré à la 70e division de fusiliers motorisés, elle-même subordonnée à la 18e armée interarmes, ce régiment joue un rôle-clé en apportant une puissance de feu significative aux forces russes déployées sur la rive gauche du fleuve Dniepr, traversant la région de Kherson. Contester l'avantage numérique russe Pour rappel, Kherson, chef-lieu de la région, est tombé aux mains des Russes lors des premiers mois de l'invasion à grande échelle lancée en février 2022. Mais en novembre de la même année, l'armée ukrainienne a signé une victoire retentissante en parvenant à la reprendre. Le Kremlin ne l'entend pas de cette oreille et les forces ukrainiennes craignent qu'une offensive de grande ampleur soit en préparation, avec pour objectif affiché de reconquérir la ville, dont l'emplacement est hautement stratégique. Kherson sera difficile à défendre, d'autant que les principaux efforts de l'état-major ukrainien sont actuellement concentrés à l'est du territoire, où les deux camps se livrent à des combats particulièrement âpres. La supériorité numérique des forces russes dans la région, combinée à la proximité de la Crimée –qui sert de base arrière logistique et opérationnelle –alimente les craintes d'une nouvelle offensive d'envergure. Dans ce contexte, frapper les bunkers russes apparaît comme une stratégie efficace pour placer l'agresseur en position défavorable sur le terrain en le «décapitant». En détruisant les centres de commandement et en neutralisant les officiers, l'armée ukrainienne affaiblit l'avantage numérique de la Russie en perturbant sa chaîne de commandement.
  13. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    oui, d'un forumer
  14. La chute des cours du pétrole va poser de sérieux problèmes à la Russie et l’Arabie Saoudite par La rédaction Une baisse durable des cours du baril autour des 60 dollars aura un impact important sur la situation budgétaire et financière de la Russie et de l’Arabie Saoudite, les deux plus grands exportateurs de pétrole. Moscou doit financer la guerre en Ukraine de Vladimir Poutine et Riyad les projets de développements pharaoniques du prince héritier Mohammed ben Salmane. Après l’annonce par Donald Trump d’une suspension pour 90 jours de l’augmentation des droits de douane pour tous les pays, ramenés à 10%, à l’exception notable de la Chine, les cours du baril sont remontés pour s’établir autour de 62 dollars pour la qualité WTI et 65 dollars pour la qualité BRENT. Pour autant, la guerre commerciale se poursuit entre les deux plus grandes puissances économiques du monde et va sérieusement affecter les producteurs d’hydrocarbures. Pour la plupart d’entre eux, ils sont dépendants de la rente pétrolière et gazière. Leurs recettes fiscales sont étroitement liées à la quantité de pétrole qu’ils vendent et plus encore au prix de commercialisation de leurs barils. Et en dépit du rebond enregistré le 9 avril, ils viennent en l’espace d’une semaine de perdre encore environ 15% et de retrouver des niveaux proches de ceux de la période de pandémie de Covid-19. Mais entre 2020 et aujourd’hui, les grands pays producteurs de pétrole sont devenus plus fragiles. Ils ont lancé des investissements majeurs pour transformer leur économie comme l’Arabie Saoudite ou se sont lancés dans une guerre très coûteuse comme la Russie. Ce sont d’ailleurs ces deux pays qui dominent le marché pétrolier en étant les deux principaux exportateurs. Ils contrôlent aussi le cartel de l’OPEP+, l’Arabie Saoudite en menant l’OPEP historique constitué de 13 pays et la Russie en dirigeant les 10 pays alliés de l’OPEP qui constituent le « + ». Inquiétude des autorités russes Ainsi, les autorités russes n’ont pas masqué leur préoccupation. « L’effondrement du marché pétrolier présente des risques pour l’économie russe », a reconnu le 8 avril, selon l’agence Tass, Elvira Nabiullina, gouverneur de la Banque centrale de Russie. L’équilibre de l’économie russe est construit en grande partie sur les exportations d’hydrocarbures. Le budget fédéral dépend pour près de 30% des recettes liées aux exportations de pétrole et de gaz. Et Vladimir Poutine a reconnu l’année dernière que la Russie consacrait maintenant près de 9% de son PIB à la défense, un niveau sans précédent depuis la fin de l’ère soviétique.
  15. Cela permet de voir aussi quels sont les priorités relatives entre Israël et l'Ukraine.
  16. Jusqu’ici, l’Europe pouvait tergiverser. Observer. Gagner du temps. La doctrine MIRAN apparaissait comme un cap discutable mais structuré. On pensait qu’il y avait un plan. Puis il y a eu le tweet. Donald Trump, alors que les marchés mondiaux s’enfonçaient dans le rouge à cause des tensions sino-américaines, a écrit sur Truth Social : « C’est le moment d’acheter ! ». Quelques heures plus tard, il suspendait les droits de douane réciproques qui avaient mis le feu aux poudres. Résultat : une séance historique à Wall Street (+10 % sur le S&P 500). Mais la dernière séquence — la suspension soudaine des droits de douane, le chaos à Washington, la flambée boursière immédiate suivie d’un effondrement — a laissé place à un malaise plus profond. Une ligne rouge a peut-être été franchie. Au lieu de rassurer, cette séquence a profondément ébranlé la confiance. Le caractère public, direct et immédiat du message — juste avant une décision qui allait provoquer une flambée des marchés — a troublé les observateurs. Pas besoin d’être complotiste pour trouver la coïncidence gênante : quand un président suggère que ses amis peuvent “faire énormément d’argent” sur un timing aussi précis, l’ambiance devient délétère. Quand le représentant du commerce américain découvre en direct qu’il n’était pas au courant d’un revirement présidentiel majeur, le doute s’installe partout. Y compris chez les alliés. Y compris chez les investisseurs étrangers censés financer la dette américaine. Ce qui s’effondre en coulisse, ce n’est plus seulement la crédibilité des relations commerciales, mais celle de l’administration américaine elle-même. Les marchés l’ont senti : malgré le rebond technique, la défiance a repris dès le lendemain. Le S&P 500 a reperdu 3,5 %, les rendements du 10 ans US ont explosé, le dollar s’est effondré. Même l’or, seul actif à surnager en 2025, donne l’impression de ne plus être un refuge, mais un cri d’alarme. On ne joue plus à se faire peur, le système est en train de muter. On a peut-être assisté, cette semaine, à la goutte d’eau. Non pas celle qui fait déborder un vase précis, mais celle qui, insidieusement, modifie l’équilibre d’ensemble. Il ne s’agit plus seulement d’un conflit commercial : il s’agit de confiance, d’instincts, de stabilité systémique. C’est dans ce climat qu’il faut lire l’ombre portée d’une stratégie américaine de plus en plus lisible, mais tout aussi inquiétante : la doctrine Miran. Imaginée par Stephen Miran, ancien président du Council of Economic Advisors de Trump, cette doctrine repose sur un cynisme assumé : utiliser le levier des droits de douane pour forcer les alliés commerciaux à acheter de la dette américaine à long terme. Autrement dit, monétiser la puissance commerciale et militaire des États-Unis pour maintenir à flot leur propre modèle budgétaire, aujourd’hui menacé par un déficit abyssal. Le message est clair : "Achetez nos bons du Trésor ou préparez-vous à payer des tarifs douaniers, voire à vous passer de notre protection stratégique." C’est un chantage à peine voilé, mais redoutablement structuré. Ce n’est plus seulement un désordre impulsif, c’est une architecture de la contrainte. Et le plus troublant, c’est que même les gestes les plus irréfléchis de Trump — comme ce tweet boursier devenu viral — peuvent désormais être relus comme faisant partie de cette logique. L’Europe, jusqu’ici dans l’expectative, n’a plus le luxe d’attendre. Ce n’est plus une question de préférences commerciales ou d’indépendance géopolitique. C’est une ligne de front. Et il est temps de choisir de quel côté on veut se trouver, tant que le choix existe encore. À ce stade, ne rien faire serait devenir complice par inertie. La France, et à travers elle l’Europe, doit comprendre que l’improvisation américaine est devenue un risque systémique. La stabilité du système global exige désormais une réponse structurée, non plus seulement des ajustements tactiques. Elles doivent capitaliser sur la perte de leadership américain pour proposer un ordre de transition, plus prévisible : Cela renforce la pertinence d'un double étage stratégique : Un étage industriel crédible (électricité/hydrogène/synthèse), Un étage de solidarité géopolitique visible mais hors des circuits de mutualisation classiques. Cela offre aussi une fenêtre pour relancer un agenda énergétique souverain, en substituant aux actifs en déroute (obligations US, chaînes globalisées) des infrastructures physiques européennes (centrales, électrolyse, stockage). Enfin, la position instable du dollar donne à l’euro une nouvelle fonction possible : pilier local de financement et de stabilité. Réagir à la doctrine MIRAN et à la suspension ciblée des droits de douane américains La doctrine MIRAN (Make It Right Again Nationalism) vise à restructurer l’ordre économique mondial autour d’un noyau productif américain, au détriment des dépendances globalisées. En février 2025, l’administration Trump a radicalement durci sa ligne : Suspension de tous les droits de douane sauf ceux visant la Chine, qui ont été portés à 145 %, Objectif affiché : forcer les multinationales à relocaliser leurs chaînes de valeur aux États-Unis ou dans leurs satellites immédiats, Mais cette manœuvre a été suivie de signes de nervosité sur les marchés obligataires américains. Des analystes avancent que le Japon aurait vendu une partie de ses bons du Trésor américains, contribuant à une hausse brutale des taux d’intérêt, ce qui aurait poussé Trump à suspendre les droits de douane non chinois pour endiguer la panique sur le financement de la dette américaine. Hypothèse : Trump adapte la doctrine MIRAN pour sauver l’accès aux capitaux étrangers Trump n’agit pas uniquement par réflexe protectionniste : il semble viser un nouveau « pacte implicite » avec les alliés : “Je vous ouvre l’accès au marché américain, mais vous devez soutenir ma dette et ma stratégie contre la Chine.” Cela implique : Rassurer les banques centrales alliées (Japon, Corée, Golfe, UE), Maintenir le dollar comme pivot des échanges et de l’endettement international, Éviter une réaction en chaîne de désengagement comme celle entamée par Tokyo. Piste française : un agenda bilatéral stratégique La France peut profiter de ce tournant pour construire un levier de négociation articulant industrie, finances et sécurité : Un pacte électricité-hydrogène-finances avec Berlin et Bruxelles Reconnaissance européenne explicite de l’hydrogène bas-carbone d’origine nucléaire, Utilisation de cet hydrogène dans des projets stratégiques franco-allemands (carburant synthétique, e-mobilité, aviation verte), Création d’un mécanisme financier à double étage, pour surmonter les réticences allemandes : Premier étage : un fonds d’investissement européen orienté vers la compétitivité verte et la réindustrialisation (axe franco-allemand), avec gouvernance stable et objectifs clairs (électrolyseurs, batteries, e-fuels), ce qui parle à l’électorat et aux industriels allemands. Deuxième étage : un bras stratégique de soutien aux alliés exposés à la doctrine MIRAN (Japon, Taïwan, Corée), financé via une ligne de garantie multilatérale, hors BCE, pour éviter le soupçon de mutualisation. Ce découplage permet à l’Allemagne de soutenir indirectement la logique géopolitique sans devoir valider un rachat de dette généraliste contraire à sa doctrine budgétaire interne. Une offre de protection stratégique européenne Renforcement du pilier dissuasif français dans l’OTAN et au-delà, Proposition d’un accord de sécurité UE-USA, dans lequel la France jouerait un rôle clé comme pilier nucléaire européen, Contrepartie : maintien des droits d’accès européens au marché américain pour les secteurs sensibles (automobile, pharmacie, batteries). désamorcer le désordre stratégique En liant le climat, la sécurité et les finances, la France peut pousser l’Europe à une posture cohérente face à la doctrine MIRAN. Cela suppose : De ne pas s’enfermer dans la seule logique défensive (anti-droit de douane), D’assumer un agenda de puissance articulé autour de l’énergie décarbonée, de la dissuasion nucléaire et de la stabilité financière transatlantique.
  17. D'habitude c'est 15% mais pour le premier acompte, là on parle du deuxième et d'habitude on n'en parle pas, donc on ne sait pas ce qui se pratique.
  18. Picdelamirand-oil

    Mirage 2000

    Ah c'est ça que @pascal appelle donneur d'organe ?
  19. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Tu es un peu pessimiste: Si il y a procédure d'appel d'offre c'est beaucoup plus long que si ils décident un gouvernement/gouvernement, parce que dans le premier cas il faut savoir qui a gagné alors que dans le deuxième ils savent qui a gagné. D'ailleurs souvent le G to G suit la procédure de sélection du gagnant. Ainsi pour le MMRCA devant l'impossibilité de conclure les négociations tout en respectant les contraintes de l'appel d'offre on est passé à un G to G avec fast track ce qui a permis de conclure en un an et demi, pour la Navy Indienne on a un délai entre le 14 Juillet 2023 et Avril 2025 soit 21 mois donc le fast track ne fait gagner que 3 mois. Pour le MRFA rien n'est officiel encore mais quand ce sera officiel (peut être à la signature des Rafale M) il faudra rajouter 21 mois puisque ce sera un G to G, ce qui nous mène à 2027.
  20. Picdelamirand-oil

    Mirage 2000

    Je trouve qu'on aurait pu transformer les N en D.
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