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Picdelamirand-oil

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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. On devrait dupliquer la partie française en Italie et la partie Italienne en France de façon à tripler la production en évitant les aller retour.
  2. Picdelamirand-oil

    Gripen

    Maintenant que la Suède est dans l'OTAN ils doivent pouvoir mettre la L16. (pas pour le Pérou, pour la Suède)
  3. Et l'Ethiopie qui nous achètera des Rafale si on lui vend aussi des M51.
  4. La souveraineté de la France contestée dans l'océan Indien https://information.tv5monde.com/international/la-souverainete-de-la-france-contestee-dans-locean-indien-2770609 Le président de la République française, Emmanuel Macron, entame une visite dans l’océan Indien, lundi 21 avril, alors que l’influence de la France est disputée sur plusieurs de ses territoires. Pendant cinq jours, il se rendra à Mayotte, La Réunion, Madagascar et Maurice. Mayotte, îles Eparses ... La France, confrontée à une souveraineté contestée sur plusieurs de ses territoires et aux ambitions croissantes de la Chine et de la Russie, joue les équilibristes dans l'océan Indien, où Emmanuel Macron entame lundi 21 avril une tournée de cinq jours. Le chef de l'État, fidèle à sa stratégie "indopacifique", va réaffirmer les ambitions françaises de puissance régionale tout comme une volonté de coopération renforcée avec les États du sud-ouest de l'océan Indien. Après des étapes à Mayotte et La Réunion, les deux départements aux avant-postes de la présence française, il se rendra à Madagascar et Maurice. Et participera jeudi à Antanarivo, la capitale malgache, au cinquième sommet de la Commission de l'océan Indien (COI), qui réunit cinq États insulaires : Madagascar, Maurice, Comores, Seychelles, France au titre de La Réunion. "La France a certes la puissance de feu, mais elle n’est pas forcément en position de force, pas forcément numéro un et en tout cas pas seule. Les compétiteurs sont présents et actifs", résume à l'AFP Christiane Rafidinarivo, chercheuse au centre de recherches politiques Cevipof de Sciences-Po à Paris. Grâce à ses multiples îles et îlots à travers les océans, la France possède certes le deuxième espace maritime du monde (10 millions de kilomètres carrés), dont 27% dans cette partie du globe. Grâce aux îles Eparses (Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Europa, et Bassas da India), des "confettis" quasi inhabités - sans compter Mayotte au nord - elle contrôle plus de la moitié de la surface du canal du Mozambique, redevenu un carrefour stratégique du transport maritime international. "Accès aux ressources" Elle dispose aussi de moyens militaires, dont une base navale à La Réunion, et économiques conséquents par rapport aux pays riverains. Mais Madagascar revendique la souveraineté sur les Eparses tout comme les Comores sur Mayotte, qui s'en est détaché lors de leur indépendance en 1975 pour rester française. L'île Maurice réclame de son côté Tromelin au nord de La Réunion. "La France est dans une situation un peu plus contrainte qu'il n'y paraît", explique Denys-Sacha Robin, spécialiste en droit international de la mer à l'Université Paris-Nanterre. "Ces demandes de rétrocession, c'est un enjeu d'identité nationale, un enjeu d'accès aux ressources et puis c'est un moyen de pression pour obtenir autre chose" de Paris, en matière d'immigration ou de sécurité. Le canal du Mozambique renferme d'importantes réserves en hydrocarbures - au point qu'on le qualifie parfois de "nouvelle mer du Nord" - et halieutiques. Le rôle de la France y est désormais disputé par la Chine, qui investit massivement dans la zone, notamment à travers le développement de ports, et dispose d'une importante flotte de pêche. Etats-Unis, Russie et Inde y renforcent aussi leur présence. Russes et Chinois y ont également mené des exercices militaires avec l'Afrique du sud. "Epine dans le pied" La Russie, après avoir tenté en vain d’adhérer à la COI en 2020, a apporté son soutien à Madagascar dans sa revendication sur les îles Éparses, tout comme aux Comores, dont elle s'est rapprochée, pour Mayotte. "Le statut de Mayotte est extraordinairement instable. C'est une épine dans le pied de la France", estime Bertrand Badie, spécaliste de relations internationales à Sciences Po. Les Comores s'opposent aussi à son intégration à la COI, réclamée par les élus mahorais. Face à ces résistances, Emmanuel Macron devrait s'en tenir à une ligne pragmatique, c'est-à-dire demander une "inclusion" progressive de Mayotte à la COI à travers des programmes de coopération notamment sur la santé. "Pour la France, il s'agit de consolider des coopérations avec des États pour qu’ils ne deviennent pas hostiles, ne rentrent pas dans d'autres réseaux qui seraient hostiles", note Christiane Rafidinarivo. Mayotte, département le plus pauvre de France, présente d'énormes fragilités, avec une importante pression migratoire en provenance des Comores et le cyclone Chido, le plus dévastateur depuis 90 ans, qui a mis à terre son économie en décembre. L'Océan indien est "une région du monde dans laquelle la décolonisation n’a jamais été véritablement accomplie. La déstabilisation tient à un fil. Il suffit d’un pouvoir populiste dans l'un des pays", relève Bertrand Badie.
  5. Présentation politique du "Bouclier maritime européen" 1. Le récit général "Protéger ensemble, pour grandir ensemble." L’Europe doit protéger ses intérêts maritimes stratégiques face à des défis croissants (trafic, piraterie, militarisation des mers, catastrophes écologiques). La France, en tant que première puissance maritime européenne par son espace économique exclusif et son savoir-faire militaire et industriel, propose de mettre ses capacités au service d'une souveraineté collective renforcée, tout en respectant pleinement les souverainetés nationales. 2. Ce qu'on propose concrètement Pas une armée européenne de la mer (pas de perte de souveraineté) Pas un OTAN maritime bis (pas d'américanisation, pas de bureaucratie lourde) Un cadre souple de coordination et d'appui, basé sur des coopérations à la carte : Partage de surveillance Patrouilles coordonnées Mise à disposition de moyens logistiques pour ceux qui en ont besoin Projets communs d'investissement (chantiers navals, drones de surveillance, radars) La France propose d'être le catalyseur, pas le maître. 3. Comment présenter la position française Humilité de façade : "Nous savons que nous ne pouvons pas tout faire seuls." "Nous voulons partager nos forces au bénéfice commun." "Nous avons besoin des contributions de tous pour mieux protéger l'Europe." Excellence discrète : "La France a déjà des capacités uniques reconnues, qu’elle propose de mutualiser partiellement pour plus d’efficacité." "Notre présence dans les océans nous impose des responsabilités que nous assumons déjà, et que nous voulons élargir." Respect total des souverainetés : "Chaque pays reste maître de ses forces et de ses décisions. La France ne se substitue à personne." 4. Ce qu'on obtient en sous-main Conserver le contrôle sur le "noyau dur" stratégique (porte-avions, SNLE, armement de rupture) Fixer les standards opérationnels et industriels en faveur de l'industrie française (Naval Group, Thales, Safran, etc.) Créer un réflexe de passage par la France pour toute initiative maritime européenne sérieuse Accroître notre influence sans que ce soit vu comme du néocolonialisme intra-européen 5. Slogans possibles pour vendre le concept "L'Europe a besoin de ses mers, la mer a besoin de son bouclier." "Unir nos forces sans perdre nos âmes." "Une souveraineté maritime partagée, respectueuse de toutes les nations." Résumé : Côté visible Côté caché (réel) Humilité, coopération, mutualisation Leadership stratégique, contrôle des outils critiques Respect des souverainetés nationales Standardisation discrète au profit de l’industrie française Ouverture aux contributions diverses Positionnement comme passage obligé pour toute action maritime
  6. Protéger notre domaine maritime : une nécessité stratégique dans le capitalisme de la finitude I. Un changement d'époque : de l'abondance à la rareté Jusqu’en 2019, la croissance mondiale reposait sur l’hypothèse d’une abondance illimitée de ressources (matières premières, énergie, circulation des biens). Depuis 2020, un nouveau capitalisme émerge : celui de la contrainte et de la finitude, où l’accès sécurisé aux ressources devient plus déterminant que leur coût. Cette dynamique renverse les priorités : contrôler les ressources prime désormais sur optimiser les flux. II. Le domaine maritime français : un atout critique et vulnérable Avec 11 millions de km² de Zone Économique Exclusive (ZEE), la France possède la deuxième surface maritime mondiale. Ce domaine renferme des ressources stratégiques majeures : Métaux critiques (manganèse, cobalt, terres rares), Ressources halieutiques (sécurité alimentaire), Potentiel énergétique offshore (éolien, hydrolien), Positions géostratégiques sur les routes maritimes. Mais cette immensité est insuffisamment protégée, exposée à des risques croissants d’appropriation discrète ou de contestations juridiques. III. La nécessité d'un bouclier maritime européen Dans un contexte de compétition exacerbée pour les ressources, la protection de nos espaces maritimes devient un impératif économique autant que sécuritaire. Seule une approche mutualisée au niveau européen permettrait : D'assurer une présence crédible sur l’ensemble des zones concernées, De mutualiser les coûts (navires, satellites, drones), De renforcer juridiquement notre souveraineté collective sur les grands fonds. Ne pas agir aujourd'hui reviendrait à laisser d'autres puissances s'approprier demain les ressources qui assureront notre autonomie économique et technologique. IV. Conclusion : défendre les stocks pour préserver l'avenir La défense maritime n’est plus un luxe stratégique : c’est une assurance sur l’accès futur aux ressources vitales dans un monde de contraintes croissantes. Dans le capitalisme de la finitude, la survie économique des nations dépendra de leur capacité à protéger durablement ce qu’elles possèdent déjà.
  7. Ben oui mais ça fait des retards et si c'est le début d'un phénomène ça peut être inquiétant.
  8. Les sièges éjectables marchent encore !!
  9. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    A la fin du communiqué il y a l'air d'avoir le besoin spécifique de l'armée de l'air d'une part et le MRFA d'autre part
  10. Trump = Accélérateur d’un changement d’ère Trump (et le "trumpisme") : Ne crée pas les dynamiques profondes (déclin américain, raréfaction des ressources, rejet de la mondialisation libérale). Mais il les rend explicites : il légalise l’idée que les États-Unis ne porteront plus le système mondial s’il ne sert pas directement leurs intérêts. Il assume le désengagement brutal et force les autres acteurs à sortir du confort post-guerre froide. Donc : Trump agit comme un révélateur et accélérateur du changement d’ère. Vers quel type de monde ? "capitalisme de la finitude": Le capitalisme du XIXᵉ-XXᵉ siècle était expansionniste ("toujours plus de ressources, toujours plus de marchés ouverts"). Le capitalisme de demain sera confronté à la rareté et à la saturation. Donc, émergent : Compétition brutale pour les ressources naturelles, les matières premières, l'énergie. Balkanisation du monde : blocs régionaux, alliances fluctuantes, zones de non-droit. Montée des logiques de force : la loi du plus rapide, du plus dur, du plus audacieux. Bref, un monde "sous tension" permanente, moins idéologique, plus opportuniste. Qui pourra influencer l'évolution du monde ? Les acteurs forts seront ceux qui auront : La taille critique (population, territoire, armée, ressources). L’autonomie technologique. La maîtrise énergétique. La capacité à contrôler ou sécuriser leur environnement proche. Donc, des blocs plutôt que des États isolés. USA : restera un bloc majeur, mais plus frileux et autocentré. Chine : cherche à stabiliser son expansion interne pour mieux peser à l’extérieur. Russie : puissance perturbatrice régionale, mais affaiblie. Europe : fragile, divisée, mais avec un énorme potentiel… si elle s'organise. Sud global : émergence chaotique, mais capable d’être le champ de bataille économique et politique du XXIᵉ siècle. Quelle place pour l’Europe ? L’Europe est au bord du déclassement, mais pas condamnée. Ses atouts : Grande puissance économique cumulée. Technologique avancée dans beaucoup de domaines clés (nucléaire, aviation, pharmacie, espace...). Réseau diplomatique historique et influence culturelle. Ses faiblesses : Division politique interne. Dépendance militaire aux États-Unis. Vieillissement démographique. Donc : L’Europe doit se penser comme un bloc stratégique autonome, pas comme un "accompagnateur" des États-Unis. Priorités pour survivre et peser : Réindustrialiser (matières premières, industries critiques). Renforcer l’autonomie énergétique (nucléaire, énergies nouvelles). Assurer sa défense propre (armée européenne ou coopérations renforcées). Investir massivement dans les hautes technologies (IA, quantique, spatial). Et dans ce cadre, le domaine maritime français ? Dans ce grand jeu : Le domaine maritime français est une des cartes maîtresses de l’Europe, via la France. C'est un gisement de ressources, un espace stratégique, une "profondeur" indispensable face à la finitude mondiale. Si l'Europe comprend l'importance de sécuriser ses accès aux ressources maritimes, le domaine français deviendra vital. Un levier de souveraineté stratégique européenne. Résumé Ce qui change Ce que ça implique pour l'Europe Capitalisme de la finitude Besoin d’autonomie stratégique Désengagement américain Devenir une puissance de sécurité Compétition sur ressources Sécuriser ses propres réserves (dont maritimes) Nouvel ordre multipolaire Devenir un pôle à part entière
  11. Traduction Reportage en première ligne : Les F-16 et les Mirages ukrainiens bombardent les commandants russes avec des bombes intelligentes françaises En l'espace de deux semaines, les jets occidentaux ukrainiens ont frappé 19 positions russes de grande valeur, dont plusieurs abritaient des commandants de terrain. Aujourd'hui, la plus grande nouvelle vient du ciel ukrainien. Les Ukrainiens y ont lancé une vaste campagne de frappes aériennes à l'aide de F-16 sur des cibles militaires russes, utilisant au maximum les capacités meurtrières des nouveaux avions à réaction occidentaux. Les Ukrainiens ont démontré leurs nouvelles capacités en paralysant les préparatifs des Russes pour leur offensive de printemps. Ces dernières semaines, l'Ukraine a intensifié ses opérations aériennes contre des cibles russes, utilisant les F-16 nouvellement acquis aux Pays-Bas et les Mirage 2000 français pour mener une série de frappes aériennes stratégiques. Comme vous vous en souvenez d'après les rapports précédents, les Ukrainiens ont déjà détruit un grand nombre de systèmes de défense aérienne russes, ce qui a non seulement ouvert le ciel aux frappes à longue portée, mais a également permis de mener des opérations aériennes beaucoup plus agressives près du front. Sur le front nord, les Ukrainiens ont effectué de multiples frappes de précision pour perturber les efforts russes. Près de Grafivka, dans l'oblast russe de Belgorod, les Ukrainiens ont utilisé une GBU-62 JDAM américaine pour détruire un poste de contrôle frontalier russe utilisé pour stocker des munitions et rassembler du personnel. Des images géolocalisées confirment également plusieurs autres frappes sur des positions russes, ciblant et perturbant les forces russes accumulées, alors que les Russes continuent d'envoyer des renforts pour faire face à l'incursion ukrainienne à Belgorod. Les MiG et les Mirages brisent les lignes russes À Koursk, les MiG-29 ukrainiens ont utilisé des bombes guidées AASM Hammer françaises pour cibler les concentrations de forces russes à Guevo et Goptarivka, les empêchant ainsi de prendre pied dans ces villages. La combinaison des frappes aériennes ukrainiennes et françaises a continué à dévaster les efforts russes, en ciblant les points de lancement et les postes de commandement des opérateurs de drones russes à Tetkino, et en détruisant finalement un pont critique utilisé par les véhicules blindés à Koursk. Ces frappes ont perturbé la structure de commandement et de contrôle russe, empêchant les assauts coordonnés des Russes dans la région de Sumy et les condamnant à des tactiques de petits groupes d'infanterie qui étaient vouées à l'échec. Parallèlement, les frappes sur les avant-postes des opérateurs de drones russes ont empêché les Russes de cibler les mouvements de troupes ukrainiennes sur la route Sumy-Sudzha. Sur les lignes de front de Donetsk et de Louhansk, les frappes aériennes ukrainiennes ont visé à alléger la pression exercée sur les défenseurs ukrainiens dans les secteurs les plus chauds du front. Le long de l'entonnoir de Pishchane, près de Kupiansk, les avions ukrainiens ont réussi à frapper des bâtiments de deux étages remplis de soldats russes. À Soledar, au nord de Bakhmut, un drone MAVIC 3 a filmé l'impact de deux bombes GBU-62 JDAM sur des positions de troupes russes qui se préparaient à se déployer sur la ligne de front et à lancer des assauts en direction de Siversk. À Pokrovsk, les Ukrainiens ont mené des frappes de précision à Selidove et Novojelyzavetivka, ciblant de grands bâtiments abritant des soldats russes et des opérateurs de drones, faisant s'effondrer les structures et éliminant toutes les personnes qui s'y trouvaient. Les frappes menées par les services de renseignement ukrainiens tuent des commandants russes Enfin, à Velyka Novosilka, des drones de reconnaissance ont guidé des bombes AASM Hammer pour frapper des bâtiments utilisés comme postes de commandement et points de rassemblement pour les soldats russes. Il convient de noter que les avions d'attaque ukrainiens opèrent avec une confiance accrue, grâce à la couverture aérienne fournie par les F-16 et les Mirage 2000 nouvellement acquis. Avec des capacités air-air et radar accrues, ce soutien renforcé des chasseurs a été utilisé pour engager les aéronefs ennemis tout en permettant aux avions d'attaque ukrainiens de se concentrer sur la destruction de leurs cibles. À Kherson, les Ukrainiens ont ainsi pu viser à plusieurs reprises le poste de commandement du 81e régiment d'artillerie automotrice russe, près de Nechaeve, ce qui a entraîné l'élimination d'une trentaine d'officiers russes. Une fois que les Russes ont remplacé les commandants tués du régiment, les services de renseignement ukrainiens leur ont communiqué les coordonnées de leur nouveau poste de commandement. Les images montrent les bombes ukrainiennes frappant la cible sur des points faibles précis avec des bombes guidées GBU-62, leur permettant de pénétrer et de causer des dommages internes massifs au nouveau poste de commandement, bien qu'il ne s'agisse même pas de bombes anti-bunker. En outre, un MiG-29 a largué deux bombes AASM Hammer sur le poste de commandement d'une compagnie russe et sur un bâtiment abritant des troupes russes sur la rive du Dniepr. Dans l'ensemble, les récentes frappes aériennes révèlent que l'Ukraine se concentre clairement sur les concentrations de troupes et les centres de commandement cachés, en perturbant les structures de commandement et en sapant les assauts russes avant même qu'ils ne commencent. Le renforcement des capacités aériennes de l'Ukraine par la livraison d'avions de combat occidentaux et de munitions guidées avec précision a permis une campagne massive de frappes aériennes contre des cibles russes. L'armée de l'air a combiné des avions de combat plus anciens, comme les MiG-29, avec des F-16 et des Mirage 2000 nouvellement acquis, ce qui a permis une utilisation plus étendue de munitions de précision telles que les GBU-62 JDAM et les bombes AASM Hammer. Ces chasseurs multirôles occidentaux peuvent participer à la campagne de frappes aériennes ukrainienne.
  12. Oui mais en Français la critique du régime comprend toutes les sortes de critiques possibles y compris la manière dont le gouvernement est exercé, donc si on accepte le régime on accepte tout: le fait que Guillaume soit au gouvernement et la manière dont le gouvernement est exercé et même tout le reste. Enfin c'est mon point de vue, pour moi si on devait seulement critiquer le fait que Guillaume est au gouvernement on devrait le dire plus explicitement en trouvant une autre tournure. Sinon on pourrait dire "que le régime de cet homme nous soit imposé" si on veut focaliser sur ce point seulement.
  13. Le degré de mépris dont nous sommes l'objet en tant que nation à l'étranger (Italie, Amérique, partout !!) ... - à juste titre, c'est là l'essentiel - parce que nous acceptons le régime de cet homme, est devenu un facteur de puissance d'une importance politique mondiale de premier ordre.
  14. Guerre en Ukraine : les Etats-Unis vont "déterminer dans les prochains jours" si la paix est "faisable", sinon ils devront "passer à autre chose", prévient Marco Rubio "Les Etats-Unis ont d'autres priorités", a affirmé le secrétaire d'Etat américain vendredi matin, avant de quitter Paris. https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-les-etats-unis-vont-determiner-dans-les-prochains-jours-si-la-paix-est-faisable-sinon-ils-devront-passer-a-autre-chose-previent-marco-rubio_7196721.html Une déclaration au pied de l'avion qui doit le ramener aux Etats-Unis. Depuis le tarmac de l'aéroport du Bourget, Marco Rubio a jugé, vendredi 18 avril, qu'il était temps de "déterminer dans les prochains jours" si la paix serait "faisable ou non" en Ukraine. Et "si ce n'est pas possible, nous devons passer à autre chose" car "les Etats-Unis ont d'autres priorités", a lâché le secrétaire d'Etat américain à quelques journalistes. Mercredi et jeudi, le chef de la diplomatie américaine a participé à une série de réunions à Paris, accompagné de Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump. Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands étaient dans la capitale française afin d'évoquer un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou. "Je pense que le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne peuvent nous aider, faire avancer les choses et nous rapprocher d'une résolution. J'ai trouvé leurs idées très utiles et constructives", lors de discussions la veille avec les alliés de Kiev à Paris, a commenté le chef de la diplomatie américaine. "A la marge, nous serons prêts à aider quand vous serez prêts à la paix mais nous n'allons pas poursuivre cet effort pour des semaines et des mois", a-t-il prévenu, en rappelant que cette guerre, déclenchée en février 2022 par l'invasion russe de l'Ukraine, "se déroule sur le continent européen".
  15. Accueil des chercheurs internationaux en France (avril 2025) 1. Contexte mondial Instabilité extrême aux États-Unis : effondrement de la politique scientifique sous la présidence Trump 2 (notamment santé publique avec RFK Jr, retrait des organisations internationales comme l'OMS). Multiples ruptures d'équilibres institutionnels : tension sur la justice, la Banque centrale, immigration, science. Crainte d'un chaos durable : démissions, perte de financement public, fuite des cerveaux américaine déjà amorcée. 2. Opportunité historique Première vague massive de mobilité scientifique depuis des décennies. Fenêtre d'opportunité de quelques mois pour capter les meilleurs profils avant que d'autres pays européens ou asiatiques ne se réorganisent. 3. Réaction française Lancement de la plateforme « Choose France for Science » (avril 2025) par : Philippe Baptiste (Recherche), Elisabeth Borne (Éducation), Bruno Bonnell (Investissement). Ciblage stratégique des thématiques : Santé, Climat/Biodiversité, Numérique/IA, Espace, Agriculture. Mise en réseau d'initiatives locales : universités, grandes écoles, organismes publics. Premier succès visible : +300 demandes déjà pour Aix-Marseille Université, objectif d’accueil en juin. 4. Facteurs clefs de succès Vitesse d’exécution : Il faut agir avant que l'Allemagne, les Pays-Bas ou les pays nordiques ne proposent eux aussi des dispositifs d’accueil massifs. Capacité à transformer l’accueil en installation durable : financements, laboratoires, facilités d’intégration sociale. Communication efficace vers les chercheurs eux-mêmes (et pas seulement via leurs institutions). 5. Risques Saturation locale si les universités ne montent pas assez rapidement en capacité. Rigidités administratives françaises pouvant ralentir ou dissuader des chercheurs en quête de sécurité et de simplicité. Réveil tardif d’autres pays concurrents capables d'offrir des packages attractifs. 6. Conclusion La France est dans une position unique pour capturer des talents qui habituellement auraient été inaccessibles. Le succès dépend de la vitesse, de la flexibilité, et de l’ambition dans les moyens alloués dès les prochains mois.
  16. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    J'avais tenté une description qui est sans doute optimiste parce que je ne me méfie pas de ce qui est écrit: https://forum.air-defense.net/topic/20630-rafale/?do=findComment&comment=1764756 En plus @PolluxDeltaSeven nous a donnée une date d'arrivé du F5 en 2033 avec des arguments solides et moi je croyais 2030 sur la base de ça: Rafale standard F5 : premières commandes notifiées aux industriels https://www.defense.gouv.fr/actualites/rafale-standard-f5-premieres-commandes-notifiees-aux-industriels Cela vous montre à quel point je suis optimiste, je crois les publications de "Direction : Ministère des Armées / Publié le : 09 octobre 2024"
  17. Mise à jour Synthèse Flash – Risque de rupture systémique Chine–États-Unis (Avril 2025) Contexte général Depuis l’élection de Donald Trump en novembre 2024, la dynamique de découplage entre les États-Unis et la Chine s’est muée en une rupture économique progressive, de plus en plus assumée. L'objectif stratégique américain semble être d'obliger non seulement les entreprises américaines, mais aussi leurs alliés, à choisir entre le marché chinois et le marché américain. La Chine est confrontée à des tensions internes grandissantes : chute de la natalité, vieillissement accéléré, ralentissement économique structurel, surendettement massif des gouvernements locaux. Les États-Unis poursuivent leur stratégie de déconnexion économique avec la Chine : à l'échelle commerciale, technologique, et dorénavant même maritime avec la mise en place de taxes sur les navires fabriqués en Chine. La Russie reste affaiblie par la guerre en Ukraine, mais conserve une capacité de nuisance régionale, en particulier sur le flanc Est de l'Europe. L'Europe peine à s'affirmer stratégiquement, tiraillée entre ses dépendances économiques et énergétiques, ses contraintes budgétaires, et ses divisions politiques internes. Signaux faibles mais convergents récents The Economist (13 avril 2025) signale explicitement que la fourniture d'armes chinoises à la Russie serait susceptible de déclencher de nouvelles sanctions massives américaines contre la Chine. Réservations de transport maritime US-Chine : baisse spectaculaire d'une semaine sur l'autre, avec –64 % pour les importations chinoises et –36 % pour les exportations américaines (source : Logistics Expert, 17 avril 2025). Pressions américaines sur l'UE : Washington conditionne désormais l'accès à des accords commerciaux et à une levée partielle des tarifs douaniers à un alignement européen sur la politique de découplage vis-à-vis de la Chine (source : Irish Times). Hong Kong Post refuse désormais de collecter les taxes américaines pour le compte de Washington, signe d'une radicalisation chinoise même sur des sujets traditionnellement périphériques (commerce postal). Proposition chinoise inédite à la France : Pékin offre de former les militaires français au maniement de missiles portables et à l'instruction sniper (refus poli de Paris). Ce geste indique une tentative de desserrement diplomatique face à l'isolement croissant de la Chine. Le rejet massif du F-35 par le peuple suisse dans un sondage (81% contre) illustre un recul de l'attractivité de l'industrie d'armement américaine en Europe. L'initiative américaine de taxer les navires chinois pour tout accostage aux USA confirme que Donald Trump pousse la logique de "decoupling" encore plus loin que lors de son premier mandat. C'est une tendance lourde, qui structure désormais l'ensemble des chaînes logistiques mondiales. Pris isolément, ces éléments pourraient sembler anecdotiques. Pris ensemble, ils dessinent un tableau cohérent d'une accélération vers la rupture. Interprétation générale Ces éléments renforcent l’hypothèse d’une entrée progressive dans une phase de pré-rupture, où les décisions économiques, militaires et diplomatiques sont de plus en plus conditionnées par la perspective d’un affrontement stratégique Chine-États-Unis. Dans ce contexte d'affrontement systémique, l’Inde apparaît de plus en plus comme la seule puissance capable de résister durablement à l’attraction exclusive de l’un des deux grands blocs (États-Unis ou Chine). Grâce à son poids démographique, sa croissance économique soutenue et son héritage de non-alignement historique, New Delhi dispose d'une marge de manœuvre unique. Certains observateurs estiment qu'en s'affirmant dans cette position d’équilibre, l'Inde pourrait progressivement entraîner d'autres pays, notamment européens, dans une dynamique de troisième voie, indépendante à la fois de Washington et de Pékin. Pour l'Europe, dont le positionnement semblait jusque-là condamné à un alignement avec les États-Unis, cela ouvre potentiellement une opportunité stratégique nouvelle : exister comme acteur autonome en s'appuyant sur un partenariat renforcé avec New Delhi qui devient un acteur-clé : Aujourd'hui, elle joue une stratégie d'équilibre et de maximisation de ses avantages en profitant de la rivalité sino-américaine. Mais à mesure que sa puissance croît, elle pourrait basculer vers une logique plus assertive de "revanche" contre l'ordre international dominé par l'Ouest. Néanmoins, cette possibilité reste embryonnaire : elle nécessitera des choix politiques clairs et une structuration rapide de la relation avec l'Inde pour éviter de se retrouver à terme aspirée par le bloc américain par défaut. Cela implique pour la France et l'Europe une stratégie d'accompagnement à long terme, sans jamais devenir totalement dépendante. Conclusion provisoire Nous sommes entrés dans une phase de déglobalisation structurante, marquée par la multipolarité conflictuelle. La France doit être capable de combiner agilité tactique à court terme et constance stratégique à long terme pour défendre ses intérêts et accroître son poids relatif dans le nouvel ordre mondial en gestation: Être capable de maintenir une coopération approfondie avec l'Inde, mais à partir d'une position d'autonomie. Accélérer la réindustrialisation européenne, notamment dans les secteurs stratégiques : défense, spatial, énergie, transports. Renforcer les liens bilatéraux solides hors OTAN (Grèce, EAU, Inde, Indonésie, Brésil). Consolider la filière nucléaire et électrique française comme levier de souveraineté économique et climatique. Pousser une stratégie européenne de « deux piliers » : coopération forte avec les USA dans l'OTAN tout en construisant des capacités autonomes. Dans ce nouvel environnement, l'absence de choix est elle-même un choix : celui de la marginalisation.
  18. Picdelamirand-oil

    Eurofighter

    Les verts mettent la pression sur la prochaine coalition, qui va devoir soit : confirmer le blocage, au risque de fâcher Londres, Ankara, et leurs propres industriels revenir en arrière et autoriser finalement l'exportation, ce qui les mettrait en position inconfortable vis-à-vis de leur opinion publique (et leur engagement de "moraliser" les exportations d'armes). Bref, les Verts ont réussi à "piéger" le débat en leur faveur juste avant de quitter le pouvoir.
  19. Sans doute si il s'agit de manœuvre évasive face à un missile, mais quelque part il a eu une autorisation avant.
  20. La raison principale pour laquelle l'Armée de l'Air et de l'Espace (AAE) française n'a plus participé aux exercices Red Flag (aux États-Unis) depuis 2008, c'est essentiellement politico-budgétaire, mais aussi opérationnelle. En détail : Priorité aux opérations réelles Depuis 2008, l'AAE a été très fortement sollicitée en opérations extérieures (OPEX) : Afghanistan, Libye, Mali (Serval), Irak-Syrie (Chammal), etc. Les Red Flag sont des exercices lourds (en durée, en logistique, en coût), qui mobilisent énormément de moyens. À l'époque, l'état-major a considéré que l'entraînement "réel" en OPEX était au moins aussi formateur que ces exercices, et a préféré affecter les ressources humaines et matérielles aux opérations plutôt qu'à l'entraînement lointain. Ressources financières limitées Le budget de la Défense en France a connu une forte contraction entre 2008 et 2015 (Loi de programmation militaire "perte de ressources"). Or un Red Flag, c’est extrêmement cher : transport des avions (avec ravitaillement ou cargo pour certains matériels), personnel, location de moyens, etc. Pour une armée sous pression budgétaire et opérationnelle, cela a été jugé pas prioritaire. Évolution de l'entraînement européen Entre-temps, d'autres exercices multinationaux de haut niveau ont été développés en Europe : TLP (Tactical Leadership Programme, en Espagne) Atlantic Trident (avec USAF, RAF et AAE, en France ou aux États-Unis) Frisian Flag aux Pays-Bas, etc. Cela a permis de compenser partiellement l'absence aux Red Flag tout en restant plus près géographiquement, pour un coût réduit. Éviter de surexposer certaines capacités À partir d'un certain moment, il a été jugé qu'aller à Red Flag exposait inutilement certaines capacités sensibles (notamment celles du Rafale) aux regards américains ou alliés proches des Américains, surtout dans des phases de maturation de certaines technologies.
  21. L'Europe face à l'Inde : partenaire ou figurante ? À l’horizon 2035-2040, quelle image l’Inde se fera-t-elle de l’Europe ? Voici quelques scénarios possibles, selon l’attitude que nous choisirons d’adopter. Scénario 1 : L’Europe continue comme aujourd'hui (le scénario naïf) L’UE reste divisée : entre pro-américains, commerçants pro-Chine (ex : Allemagne) et velléités françaises d’autonomie stratégique. Elle poursuit son discours moralisateur sur les droits de l’homme envers l’Inde. Elle échoue à relancer son industrie faute d’énergie, de démographie et à cause d'une bureaucratie étouffante. Conséquences : L’Inde se détourne de l’Europe au profit de l’ASEAN, des États-Unis, de l’Afrique. L’UE devient progressivement marginalisée dans les relations internationales. Elle dépendra du bon vouloir américain ou indien pour ses exportations. Comment l’Inde verra l’Europe ? "Sympathiques, mais inutiles." Scénario 2 : L’Europe se réveille partiellement (le scénario pragmatique) Certaines capitales européennes comprennent l'importance du Sud global (Inde, Afrique, Brésil). L’UE modère son ton moralisateur et propose des partenariats sur l’énergie, la défense, les semi-conducteurs, en respectant la souveraineté des pays. Elle adopte une attitude plus ferme face à la Chine. Conséquences : L’Europe devient un partenaire secondaire utile pour l’Inde. Coopérations ponctuelles, accès partiel au marché indien. L’Europe reste marginale sur les grands enjeux diplomatiques, mais elle sauve sa place économique. Comment l’Inde verra l’Europe ? "Faible, mais utile." Scénario 3 : L’Europe joue parfaitement ses cartes (le scénario optimal) L’UE accepte la réalité d'un monde multipolaire (USA, Chine, Inde) et s'adapte. Elle soutient discrètement la montée en puissance de l’Inde face à la Chine, sans donner de leçons de morale. Elle propose des partenariats industriels et technologiques équilibrés (spatial, nucléaire civil, batteries, IA). Conséquences : L’Inde voit l’Europe comme un partenaire fiable et intéressant. L’UE retrouve une influence dans le Sud global. Elle redevient un véritable acteur d'équilibre entre les grands blocs, même sans être une superpuissance militaire. Comment l’Inde verra l’Europe ? "Utile et digne d'intérêt." Résumé rapide : Attitude de l’Europe Image en Inde Résultat en 2040 Naïveté, moralisme Sympathiques mais inutiles Marginalisée Réalisme partiel Faibles mais utiles Partenaire secondaire Souverainisme pragmatique Partenaire fiable Puissance d'équilibre
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