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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil
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J'ai lu un argument nouveau qui explique que la compétition a été abandonné: L'IAF veut tellement le Rafale qu'elle a pris peur: en effet elle a considéré que l'absence de programmes de développement sérieux de la part des autres concurrents pourrait mettre en péril le statut L1 du Rafale si la voie de l'appel d'offres était choisie. Bon ça prouverait un peu qu'ils savent à l'avance qui doit gagner.
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Les Indiens feront voler le Mirage 2000 encore un siècle . Le Jaguar vole toujours.
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Politique étrangère des USA
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y a un problème aussi avec salut Patrick à cause de la contrepèterie. donc il a dit salut Fanch. -
Awacs et détection d'avions
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Dassault a toujours lutté pour la maîtrise d'œuvre contre Thales pour les avions de mission et ne veut surtout pas un précédent même avec SAAB. -
Awacs et détection d'avions
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Non c'est pas une question d'égo: Dassault estime que l'intégration dans l'avion d'équipements demande un savoir faire et même un savoir tout court que seul l'avionneur a. Cela permet de s'engager par exemple sur la précision du radar dans l'avion qui n'a rien à voir avec la précision du radar au sol. Il faut tenir compte des vibration, de la précision du calage des défauts du radome, il faut amener le refroidissement, la génération électrique, c'est certe pas du travail d'avionneur civil, mais c'est bien du travail d'avionneur militaire. -
[Chine] J-36 : Avion de Chasse Prochaine Génération
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Asie / Océanie
Étude stratégique du développement des avions de combat chinois Groupe de validation du développement des avions de combat, mars 2003 Droits d'auteur originaux : République populaire de Chine et Parti communiste chinois, Commission militaire centrale, Département général de l'armement, et organes compétents de l'État et du parti. Commission militaire centrale, Département général de l'armement, et organes compétents de l'État et du parti Le crédit original est attribué à : L'académicien Gu Songfen, l'industrie aérospatiale chinoise et les services de l'armée de libération du peuple concernés. de l'industrie aérospatiale chinoise et de l'Armée populaire de libération Traduit du chinois vers l'anglais par Rick Joe Révision : IHY et LL Avec l'aide d'autres personnes Avant-propos du traducteur : « L'étude stratégique est un document en langue chinoise rédigé entre la fin des années 1990 et le début des années 2000, qui donne l'un des aperçus les plus complets et les plus définitifs du développement du projet d'avion de combat chinois de 5ème génération qui allait devenir le J-20. Comme il s'agit d'un document non classifié, les lecteurs sont priés de noter que les détails sensibles, révélateurs sur le plan technique ou opérationnel, sont susceptibles d'être représentatifs (tels que les cibles de la section efficace du radar) ou omis (telles que les exigences en matière de taille de la future flotte). En outre, bien que ce document ait probablement fait partie développement du chasseur de 5ème génération J-20, il convient de noter que les exigences, les projections et les objectifs techniques spécifiques ont très certainement fait l'objet d'une révision et d'une progression par rapport aux bases initiales décrites dans le document. Il est conseillé aux lecteurs de garder ces deux facteurs à l'esprit lors de l'évaluation du document. Ce document a été traduit afin de conserver le sens, la mise en forme et l'esprit aussi proches que possible de l'original en langue chinoise. Quelques modifications délibérées ont été apportées notamment la conversion des désignations de 2e, 3e, 4e et 5e génération utilisées dans la nomenclature chinoise des avions de combat, par les désignations étrangères et internationales équivalentes de 3ème, 4ème, 5ème et 6ème génération, afin d'éviter les erreurs de traduction. Une évaluation et un commentaire complets de cette étude, rédigés par le traducteur, peuvent être consultés dans leur intégralité sur le site The Diplomat. Toutefois, ce document traduit dans son intégralité est fourni gratuitement, en signe de bonne foi à l'égard de la communauté. Une copie du document original en langue chinoise est à des fins de comparaison. https://thediplomat.com/wp-content/uploads/2022/02/thediplomat_2022-02-14-191931.pdf -
Et ça cela ne veut pas dire que c'est un G2G avec seulement Dassault?
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Plus c'est long, plus c'est bon Et il faut vivre dans un univers alternatif pour croire que le QG de l'armée de l'air veut autre chose que le Rafale.
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Talks with France to begin for G2G deal for multirole fighter aircraft, Rafale M pact this month https://theprint.in/defence/talks-with-france-to-begin-for-g2g-deal-for-multirole-fighter-aircraft-rafale-m-pact-this-month/2583709/ Début des négociations avec la France en vue de la conclusion d'un accord G2G sur les avions de combat multirôles, le pacte Rafale M, ce mois-ci L'accord MRFA portera sur l'avion de combat Rafale et impliquera la mise en place par Dassault Aviation d'une chaîne d'assemblage final en Inde, en partenariat avec un acteur de l'industrie de la défense, a appris ThePrint. New Delhi : L'Inde devrait entamer des négociations avec la France en vue d'un accord de gouvernement à gouvernement (G2G) portant sur 114 avions de combat polyvalents (MRFA) fabriqués localement afin de renforcer les effectifs de l'armée de l'air, qui s'amenuisent, a appris ThePrint. Des sources de l'establishment de la défense et de la sécurité ont déclaré à ThePrint que l'accord MRFA portera sur des avions de combat Rafale, dont 36 ont été achetés par le gouvernement Modi en 2016. L'accord impliquera que la société française Dassault Aviation mette en place une chaîne d'assemblage final en Inde en partenariat avec un acteur majeur de l'industrie de la défense ayant de l'expérience dans le secteur de l'aviation, ont-elles dit, ajoutant que cela impliquerait que certains avions arrivent en état de voler et que le reste soit fabriqué localement avec un approvisionnement à grande échelle de composants et de pièces auprès de plusieurs sociétés indiennes. Pour sa part, Dassault Aviation a toujours précisé qu'il fallait une commande minimale de 100 avions pour qu'elle installe une usine en Inde. Ce développement intervient alors que le comité du Cabinet sur la sécurité, dirigé par le Premier ministre, a approuvé le contrat de 7 milliards d'euros portant sur 26 chasseurs Rafale Marine. Comme l'a rapporté ThePrint en février, l'accord sera signé lors de la visite du ministre français de la défense, Sébastien Lecornu. Aucune date n'a encore été fixée et l'accord sera bientôt finalisé, selon les sources. Interrogée sur l'intention de l'Inde d'acquérir le MRFA, une source a déclaré qu'elle était consciente du manque d'avions de combat au sein de l'IAF. « Il s'agira d'un fournisseur unique. Nous avons déjà acheté 36 Rafale et nous entamerons les négociations pour le MRFA avec les Français une fois que certaines formalités auront été remplies. Il s'agira d'un contrat de gouvernement à gouvernement », a déclaré la source en réponse à une question sur un appel d'offres officiel pour le contrat MRFA. Les deux parties ont discuté du programme MRFA à plusieurs niveaux et un accord a été trouvé. L'armée de l'air indienne (IAF), qui ne dispose plus que de 31 escadrons de chasseurs contre 42,5 prévus, a fait valoir le besoin urgent de renforcer son inventaire. En février, le chef de l'IAF, le maréchal des logis-chef A.P. Singh, a déclaré que son armée avait un besoin urgent de 35 à 40 avions par an et qu'elle était très en retard sur le plan technologique. L'Inde doit explorer des projets de collaboration entre des entreprises étrangères et des acteurs privés indiens pour produire des avions de combat dans le pays, en complément de la production de Tejas Mk-1A par l'entreprise publique Hindustan Aeronautics Limited (HAL), a-t-il souligné.
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J'ai pas voulu modifier l'article mais c'est 37 mois, 5 ans ça fait 23 mois de plus c'est peut être le temps qu'il faut pour les produire tous
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L'Inde approuve l'achat de 26 Rafale à Dassault Aviation, confirmant un accord passé en 2023 Une commande pour 26 Rafale de Dassault a été approuvée par l'Inde pour environ 6,6 milliards d'euros, rapporte l'agence de presse indienne ANI mercredi 9 avril. L'accord pour ces avions et trois sous-marins Scorpène de Naval Group avait été signé entre les gouvernements indiens et français près de deux ans plus tôt à l'occasion d'une visite officielle du Premier ministre Narendra Modi. L'Inde a approuvé l'achat de 26 avions de combat Rafale pour 630 milliards de roupies, soit environ 6,6 milliards d'euros), rapporte l'agence de presse ANI mercredi 9 avril, citant des sources gouvernementales. Contacté par Reuters, le ministère indien de la Défense n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat. Le gouvernement indien avait donné son feu vert de principe à cette commande en 2023 à l'occasion d'une visite en France du Premier ministre Narendra Modi, invité d’honneur au défilé du 14 juillet. Au même moment, un accord avait été passé pour l’achat de trois sous-marins Scorpène auprès de Naval Group. Remplacer les Mig-29 soviétiques Parmi les 26 appareils, 22 seront monoplaces et quatre biplaces ; ils s’ajouteront aux 36 Rafales déjà opéré par l’armée indienne. La commande inclue également des services de maintenance de la flotte, de formation du personnel et de soutien logistique, ajoutent les sources citées. Ces avions, fabriqués par Dassault Aviation, sont destinés à remplacer les chasseurs Mig-29 soviétiques pour équiper le nouveau porte-avions INS Vikrant de la marine indienne, mis en service en 2022. Les livraisons doivent commencer cinq ans après la signature du contrat. Paris et New Delhi consolident ainsi leur partenariat dans la défense. Selon le rapport annuel du SIPRI, la France a assuré 33% des importations d’armes de l’Inde en 2024, se positionnant comme son deuxième fournisseur juste après la Russie (36%). L’Inde est aussi le premier débouché de la France, et totalise 28% des exportations d’armes tricolores annuelles. https://www.usinenouvelle.com/article/l-inde-approuve-l-achat-de-26-rafale-marine.N2230370
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Armée de l'air Chinoise
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de lefoudeladefense dans Asie / Océanie
Chine, France Enquête du Parquet sur un ex-pilote : les modus operandi de Pékin mis en lumière https://www.intelligenceonline.fr/renseignement-d-etat/2025/04/09/enquete-du-parquet-sur-un-ex-pilote--les-modus-operandi-de-pekin-mis-en-lumiere,110411513-evg?did=109653022 Pierre-Henri Chuet, devenu une star de YouTube, est l'objet d'une enquête préliminaire du Parquet de Paris pour intelligence avec la Chine. L'épilogue des révélations d'Intelligence Online sur le système organisé par l'armée chinoise pour se former auprès de pilotes occidentaux pendant des années, identifié dès 2019. Publié le 09/04/2025 à 9h40 GMT Lecture 2 minutes Pierre Gastineau, Antoine Izambard, Franck Renaud Au moins trois pilotes français étaient formés au Rafale parmi les consultants de l'armée chinoise identifiés en 2022. © Ludovic Marin/MaxPPP L'enquête préliminaire ouverte par le Parquet de Paris pour "intelligence avec une puissance étrangère" et "divulgation de secret de défense nationale" contre un ancien pilote de chasse ayant travaillé pour la Chine, qui porte également sur des faits de blanchiment de fraude fiscale, fait suite à un signalement du ministère des armées du 19 février. Ce dernier a été effectué après plusieurs années de ciblage par la Direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD), alertée très tôt sur le phénomène. Circuit éventé en mai 2022 L'ancien militaire visé, Pierre-Henri Chuet, a ainsi été l'un des pilotes français, au milieu d'autres occidentaux, qui ont travaillé pour le compte de leurs homologues de l'Armée populaire de libération (APL) chinoise via un circuit bien rodé. Après une première alerte dès 2019 (IO du 04/09/19), Intelligence Online avait retracé en mai 2022 le système mis en place par Pékin pour entraîner ses pilotes grâce à l'expertise occidentale. Ces formations secrètes étaient assurées via une société sud-africaine, Test Flight Academy of South Africa (TFASA). Celle-ci recrutait alors d'anciens pilotes d'armées de l'air occidentales avec un salaire alléchant – selon nos informations, certains s'étaient vu proposer jusqu'à 30 000 $ par mois –, puis les envoyait en Chine. Là, les opérations étaient prises en main par Aviation Industry Corporation of China (AVIC), l'entité parapublique qui construit les avions de ligne de la République populaire (IO du 23/05/22). Intelligence Online avait identifié au moins trois pilotes français formés au Rafale parmi les consultants de l'armée chinoise, ainsi que plusieurs Australiens et Britanniques. Pour Pékin, l'organisation de telles formations permettait d'apprendre à l'APL, en quête de compétences et d'informations sur ses adversaires, les modus operandi et les règles d'engagement des armées de l'air occidentales. Et d'en comprendre les réactions. Il s'agissait aussi d'observer les réflexes et les méthodes de combat des pilotes, autant d'informations utiles en cas de conflit… Réactions tardives À l'époque de nos révélations, en 2019 puis en mai 2022, les services de l'État français n'avaient pas réagi et l'affaire n'avait pas fait de bruit. Jusqu'à ce que le ministère britannique de la défense émette une alerte en octobre 2022 pour mettre en garde ses propres pilotes, tentés par les largesses financières chinoises, notamment ceux évoluant sur l'avion dernier cri F-35. Washington avait déclassifié dans la foulée sa première enquête judiciarisée sur le sujet visant l'un des nœuds du réseau opérant pour l'armée chinoise, l'ancien pilote américano-australien de l'aéronavale Daniel Duggan. Le ministère français des armées avait ensuite réagi (IO du 13/03/23). Un lot de documents détaillant les relations entre AVIC, TFASA et Pierre-Henri Chuet avait commencé à émerger peu après dans la presse. Contacté, l'ancien pilote n'a pas répondu à nos sollicitations. À la suite de cette affaire, plusieurs capitales occidentales ont cherché à muscler leurs dispositifs judiciaires afin d'essayer d'entraver plus efficacement ce type d'aide immatérielle apportée à des adversaires stratégiques, difficilement judiciarisable à l'époque (IO du 07/02/23). Pierre Gastineau, Antoine Izambard, Franck Renaud -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Et des ISE Marine comprenant sans doute la possibilité de passer à F5 sans chantier majeur. -
énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
Réponse de la Sfen à la Consultation du public sur la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE-3) – 2025 Publié le 4 avril 2025 - Mis à jour le 8 avril 2025 PPE Dans le cadre de la Consultation du public sur le projet de troisième édition de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la Société Française d’Énergie Nucléaire (Sfen) a souhaité contribuer aux échanges à travers cette position qui s’inscrit dans la ligne de notre Cahier d’acteur. La Sfen, comme elle l’a dit en réponse à la consultation SFEC de l’automne 2024, souhaite que la relance du nucléaire en cours, qui a fait l’objet de nombreux travaux depuis 2022, fasse l’objet d’un débat parlementaire, et du vote de dispositifs législatifs. Un certain nombre de grands projets en cours (construction des EPR2, programme aval du futur) engagent la France sur plusieurs décennies. Leur inscription dans la loi permet de renforcer leur légitimité démocratique et de les ancrer dans la durée, au-delà des alternances politiques. – Alors que le vote de la loi LPEC était attendu à l’été 2024, et que l’agenda parlementaire est encore incertain, la Sfen estime que le projet de PPE en cours doit être publié dès que possible, quitte à l’amender pour la mettre en alignement avec des dispositions législatives à venir. Le décret PPE du 21 avril 2020, toujours en vigueur, est devenu obsolète au regard des perspectives données à la filière nucléaire et aux projets engagés. Pour rappel, il stipule par exemple la fermeture de 12 réacteurs de 900MWe entre 2025 et 2035 (en plus des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim, déjà mise à l’arrêt). Sur le contenu de la PPE proprement dite : La Sfen s’inquiète que le rythme d’électrification actuel n’est pas sur la trajectoire nécessaire à l’atteinte des objectifs de décarbonation. · Le retard pris sur l’électrification fait peser des risques de déséquilibre entre le développement de l’offre et la demande. Des prix trop bas pénaliseraient les revenus nécessaires pour l’équilibre financier du secteur nucléaire existant, lequel est dans le marché, et ne bénéficie pas de tarif d’achat garanti. Des prix trop bas sont aussi susceptibles d’accroitre de manière très significative les charges qui pèsent sur le budget de l’Etat. Mieux vaut investir dans le soutien de l’électrification des usages, laquelle permet la décarbonation, que dans des compensations de revenus. – La France n’a toujours pas aujourd’hui finalisé le schéma de financement pour les premiers 6 EPR2. Ce schéma sera un facteur clef pour limiter le coût du financement, et permettre un coût de production final compétitif de l’électricité. Réduire le coût du financement doit passer par l’octroi d’un prêt bonifié à EDF, pour une part la plus élevée possible, ainsi qu’à la mise en œuvre de mécanismes permettant de de-risquer le projet (un CFD mais pas seulement). Le nucléaire est rentré dans une nouvelle phase d’investissement. L’Etat a soutenu les énergies renouvelables avec les moyens nécessaires pour qu’elles arrivent à maturité. Ainsi le projet de PPE-3 prévoit que les dépenses annuelles de soutien aux renouvelables pourraient dépasser 12 milliards d’euros par an (scénario prix bas) au début des années 2030. Il est essentiel aujourd’hui que l’Etat soutienne le nucléaire, qui a la caractéristique d’avoir des cycles d’investissement longs, avec des cash-flow négatifs sur plus de 15 ans, et des profils de risque spécifiques. https://www.sfen.org/positions/reponse-de-la-sfen-a-la-consultation-du-public-sur-la-programmation-pluriannuelle-de-lenergie-ppe-3-2025/?utm_source=Newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=RGN Hebdo - 09/04/2025 -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
1. Implications pour les décisions budgétaires françaises Dans un contexte où l’Europe cherche à se renforcer face à un environnement stratégique incertain, notamment pendant le deuxième mandat Trump, la France devra ajuster ses priorités budgétaires pour renforcer sa position de leadership dans l’Union européenne. Cela implique plusieurs dimensions clés : Augmenter les investissements en défense : Le budget de défense français devrait être réévalué à la hausse pour répondre aux exigences d'une Europe de la défense renforcée. Cela pourrait inclure des augmentations spécifiques pour financer : La création d'une capacité européenne de projection de force, y compris la montée en puissance de la PESCO et des projets en coopération européenne comme l’A400M ou les drones de combat. Le renforcement de la dissuasion nucléaire et de la capacité de cybersécurité, en particulier dans un environnement où les menaces hybrides et cybernétiques sont croissantes. L’investissement dans les infrastructures de défense communes, afin d’établir un maillage stratégique qui inclut à la fois des bases logistiques communes et des programmes d’armement européens. Considérer une part plus importante des fonds européens de défense : En parallèle, la France pourrait plaider pour que l'UE consacre une partie plus substantielle de son budget à la défense. Cela pourrait inclure l’extension des fonds pour les capacités de défense européennes au-delà de ce qui est actuellement alloué dans le cadre de la PESCO. Un autre levier serait d'utiliser le Fonds Européen de Défense pour soutenir les projets de développement de technologies militaires communes (drones, satellites, etc.). Budget de la transition énergétique : Une part croissante du budget français devra aussi être allouée à la transition énergétique, notamment au développement de l'hydrogène vert et des carburants de synthèse pour répondre aux impératifs européens tout en préservant la compétitivité de l’industrie française. Cela permettra d'éviter que la France ne soit trop vulnérable aux tensions sur les marchés énergétiques mondiaux (en particulier si les États-Unis augmentent leurs exportations de gaz et de pétrole ou mettent en place des politiques protectionnistes). Impact sur les finances publiques : Ces investissements devront être compatibles avec les objectifs budgétaires de la France, dans un contexte où le déficit public doit être maîtrisé pour éviter des tensions avec l’UE. Cela pourrait impliquer des choix budgétaires difficiles, notamment entre les priorités sociales et les impératifs stratégiques, tout en garantissant que l'augmentation de la dette publique ne nuise pas à la soutenabilité à long terme. La France devra notamment chercher à éviter une montée de la dette excessive tout en maximisant le rendement de ses dépenses publiques en matière de défense et de transition énergétique. 2. Implications pour les relations franco-allemandes Le renforcement du Triangle de Weimar et de l’axe franco-allemand est une priorité pour éviter un scénario de désordre stratégique en Europe. Le renforcement de la coopération militaire et industrielle entre la France et l’Allemagne sera essentiel dans le contexte de l’incertitude géopolitique induite par le second mandat Trump. Renforcement de la coopération en matière de défense : La création d’une force franco-allemande plus intégrée pourrait devenir un levier important pour le renforcement de la défense européenne. Cela inclurait des opérations militaires communes, des exercices conjoints, et un développement plus poussé de programmes d'armement européens. Par exemple, la France et l'Allemagne pourraient accélérer leur collaboration dans des projets comme l'Eurodrone, le Système de Combat Aérien du Futur (SCAF), ou encore le char de combat européen. Coordination sur la politique de défense de l’UE : Paris et Berlin devront maintenir leur coordination sur les dossiers stratégiques de défense au sein de l’UE, notamment la politique de PESCO et de la capacité de défense européenne. Partenariat économique et industriel franco-allemand : Sur le plan industriel, la France et l'Allemagne devront œuvrer ensemble pour renforcer la compétitivité de l'industrie de défense européenne face aux géants américains et chinois. La France pourra également défendre l’idée que l’Allemagne prenne davantage de responsabilités dans le financement de l’armement européen, tout en profitant de sa position géostratégique pour renforcer les bases militaires communes. Le secteur énergétique représente également un point de friction et de coopération possible. Paris pourrait initier un projet énergétique européen dans lequel l’Allemagne jouerait un rôle majeur. Par exemple, les projets d’hydrogène vert pourraient être une voie importante pour garantir la sécurité énergétique européenne tout en diversifiant les sources d’approvisionnement, et la France et l’Allemagne, avec leurs forces combinées, pourraient être des leaders dans ce domaine. Difficultés à surmonter : Le principal défi pour renforcer l’axe franco-allemand réside dans les différences économiques et politiques entre les deux pays. La France est un défenseur plus ardent d’une politique de souveraineté européenne et d’une Europe plus autonome, tandis que l’Allemagne privilégie souvent une approche plus multilatérale, notamment au sein de l’OTAN et des institutions de l’UE. La France devra donc convaincre l'Allemagne de l'importance d’une défense européenne plus indépendante, même si cela implique de renforcer certains aspects de l’armement et de la politique militaire indépendamment des structures de l’OTAN. Le dossier budgétaire pourrait aussi être une source de tensions. L’Allemagne, traditionnellement plus rigide sur les questions budgétaires, pourrait être réticente à augmenter les dépenses de défense ou à financer des projets d'armement européens communs. La France devra donc naviguer entre les ambitions de sécurité européenne et la nécessité d’une gestion budgétaire stricte. Conclusion La France doit continuer de jouer un rôle clé dans la réorientation stratégique de l’Europe face aux turbulences géopolitiques engendrées par l’agenda de Trump. Cela nécessitera de renforcer ses capacités de défense tout en engageant des réformes internes pour assurer la durabilité de ses investissements. Sur le plan des relations franco-allemandes, il faudra trouver un équilibre entre les intérêts nationaux et l’impératif de renforcer l’unité de l’Europe dans un contexte de mondialisation chaotique et d’incertitude stratégique. Les relations franco-allemandes, notamment au sein du Triangle de Weimar, devront être intensifiées, avec un accent particulier sur la défense, l’économie de la transition énergétique et la coopération industrielle. Ces efforts devront être soutenus par des décisions budgétaires ambitieuses mais pragmatiques, qui permettront à la France de se positionner en leader d'une Europe plus souveraine, résiliente et stratégiquement cohérente. -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Renforcer l’Europe de la défense par le Triangle de Weimar Face au risque de désengagement américain sous un second mandat Trump 1. Contexte géopolitique Le possible retour de Donald Trump à la Maison Blanche menace de déstabiliser l’architecture sécuritaire européenne. Entre l’affaiblissement prévisible du soutien à l’Ukraine, les doutes sur l’article 5 de l’OTAN et un basculement assumé vers une politique de puissances, l’Europe risque une décohésion stratégique sans précédent. Dans ce contexte, la France doit proposer une alternative européenne crédible. Le Triangle de Weimar (France, Allemagne, Pologne), souvent sous-exploité, offre une base idéale pour initier une relance de l’Europe de la défense. 2. Objectifs stratégiques Ancrer une coopération politico-militaire structurante entre Paris, Berlin et Varsovie. Initier un noyau dur européen capable de porter une stratégie de sécurité autonome. Rassurer les pays d’Europe centrale et orientale sans rupture brutale avec l’OTAN. Proposer une feuille de route concrète pour une Europe puissance. 3. Feuille de route opérationnelle (propositions concrètes) A. Gouvernance politique Instaurer un Conseil stratégique de Weimar (chefs d’État, ministres de la Défense, chefs d’état-major), avec une réunion annuelle de haut niveau. Mener une coordination mensuelle à travers un secrétariat permanent basé à Strasbourg ou Weimar. B. Capacité militaire Constituer un corps expéditionnaire conjoint de 10 000 hommes, à partir d’unités déjà existantes (brigade franco-allemande, forces polonaises de l’OTAN). Planifier des exercices conjoints centrés sur les scénarios du flanc Est et du Sahel. C. Mutualisation financière et industrielle Proposer un Fonds européen de défense cofinancé par les trois pays, orienté vers des projets industriels communs (drones MALE, artillerie lourde, cyber). Accélérer la convergence des doctrines d’achat avec une clause de préférence européenne. D. Dissuasion et autonomie stratégique Ouvrir un dialogue spécifique sur la dissuasion avec l’Allemagne et la Pologne, sur base de transparence et de concertation (pas de partage de code). Envisager une « sensibilisation doctrinale » à la dissuasion à travers exercices simulés et réflexions stratégiques communes. E. Récit stratégique et diplomatie publique Créer un Forum de Weimar sur la sécurité européenne, réuni annuellement. Adopter une déclaration conjointe sur l’autonomie européenne, comme acte symbolique fondateur. 4. Implications pour la France Renforcer son rôle de puissance-cadre européenne. Favoriser une convergence stratégique avec l’Allemagne (au-delà des divergences industrielles). Créer une dynamique de confiance avec la Pologne, indispensable pour crédibiliser l’autonomie européenne à l’Est. Conserver son rôle de seule puissance nucléaire de l’UE tout en rassurant ses partenaires. Conclusion La relance du Triangle de Weimar autour d’une ambition stratégique partagée est la meilleure chance d’éviter une fragmentation désastreuse du système de sécurité européen. Dans un monde déstabilisé par les évolutions américaines, seule une Europe stratégiquement souveraine pourra préserver ses intérêts et peser dans les rapports de force globaux. -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Non je ne précise pas le scripte: j'ai traivaillé 2 heures avec l'IA pour lui faire générer ça et les gens pensent qu'il suffit de poser une question pour avoir un résultat analogue.... -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
La France face au désordre stratégique européen : une feuille de route 1. Reprendre l’initiative politique (leadership assumé) Objectif : relancer une dynamique politique de défense à 4–5 pays moteurs avant de l’élargir. Actions clés : Réunir un “noyau dur” stratégique avec l’Allemagne, l’Italie, la Pologne, et peut-être les Pays-Bas ou la Suède. Lancer un Conseil de sécurité européen restreint, indépendant de l’UE à 27, avec réunions régulières des ministres de la Défense et des chefs d’état-major. S’appuyer sur l’expérience de la facilité européenne de paix, du format Lancaster House (avec le Royaume-Uni), ou de la Coopération structurée permanente (PESCO) mais en version musclée. 2. Proposer une capacité d’intervention conjointe dès 2026 Objectif : répondre rapidement à toute crise si les États-Unis se retirent. Actions clés : Proposer un corps expéditionnaire européen interarmées de 10 000 hommes (sur le modèle de l’EUFOR renforcé), projetable rapidement. Partager la doctrine, les moyens de transport stratégique (A400M, MRTT), les C2 (commandement & contrôle), et les services de renseignement. Offrir d’abriter en France un QG permanent pour cette force (Mont-Valérien ou Creil par exemple). 3. Mutualiser l’effort budgétaire et industriel Objectif : éviter la fragmentation des dépenses militaires, harmoniser les achats et assurer la montée en puissance coordonnée. Actions clés : Proposer un fonds européen d’investissement défense mutualisé (500 Md€ sur 10 ans, garanti par l’émission de dette commune ou une taxe carbone frontière). Lier les achats à des retombées industrielles dans tous les pays contributeurs. Proposer une règle : 60 % minimum des achats en Europe, avec des exceptions encadrées. Cela éviterait que la Pologne achète coréen, que l’Allemagne achète américain, etc. 4. Assumer le rôle de puissance nucléaire européenne Objectif : combler (partiellement) la dissuasion laissée vide par un retrait US. Actions clés : Proposer un cadre de dissuasion concertée où la France reste seule à décider, mais associe des partenaires clés à la planification stratégique (comme le Royaume-Uni fait avec l’OTAN). Étudier la mise sous parapluie nucléaire français (avec partage de doctrine, pas des codes) d’un petit groupe de pays volontaires. Insister sur le rôle européen de la FOST (Force océanique stratégique) et renforcer les patrouilles. 5. Construire un récit stratégique mobilisateur Objectif : donner du sens à l’effort, créer une culture stratégique européenne. Actions clés : Porter un discours clair sur la fin de la dépendance stratégique aux États-Unis. Lier réarmement et protection de notre modèle social, de nos frontières, de notre indépendance technologique. Lancer une “conférence de La Haye ou de Paris” sur l’autonomie stratégique, réunissant intellectuels, militaires, industriels. En résumé : une stratégie française en 5 axes Axe Objectif Moyens Leadership politique Éviter l’inertie à 27 Noyau dur + Conseil restreint Capacité militaire Répondre à court terme Corps expéditionnaire + QG Financement & industrie Éviter la balkanisation Fonds commun + règles achats Dissuasion nucléaire Maintenir la crédibilité Parapluie partiel + dialogue Récit stratégique Créer l’adhésion Conférence, discours, éducation -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
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Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Conséquences probables d’un second mandat Trump sur l’Union européenne et axes de réponse stratégique Résumé exécutif L’élection de Donald Trump à un second mandat marquerait un tournant géopolitique majeur. L’Union européenne ferait face à un désengagement militaire américain, à un affrontement commercial direct, et à une remise en cause du multilatéralisme, qui ont tous été les fondements de sa stabilité stratégique depuis 1945. À cela s’ajouterait un environnement international profondément modifié par la montée en puissance de la Chine et des BRICS. L’UE ne pourra maintenir son autonomie politique, économique et diplomatique qu’au prix d’un repositionnement rapide et ambitieux sur les plans militaire, industriel et normatif. I. Un désengagement américain qui vide l’OTAN de sa substance Trump a explicitement remis en cause l’article 5 de l’OTAN en déclarant qu’il ne défendrait que les pays « à jour de leurs contributions ». Un retrait partiel ou total du soutien américain créerait un vide sécuritaire immédiat, particulièrement à l’Est de l’Europe. Le partage de renseignement stratégique serait restreint, voire conditionné à des contreparties politiques. Conséquence : nécessité pour l’UE de créer une capacité autonome de dissuasion, de commandement et de projection. Risque politique : fracture entre les pays de l’Est (pro-OTAN) et l’Ouest/Sud (plus souverainistes). II. Une guerre commerciale transatlantique Trump projette d’imposer des tarifs douaniers généralisés de 10 % sur les importations, y compris européennes. Secteurs exposés : automobile allemande, luxe français, aéronautique, produits agricoles. Risque de sanctions secondaires contre les entreprises européennes collaborant avec la Chine, l’Iran ou la Russie. Conséquence : perte de compétitivité majeure, possible fragmentation du marché intérieur européen (chaînes de valeur perturbées). Réponse stratégique : renforcement de l’autonomie industrielle, accélération de la protection des champions européens. III. L’érosion du multilatéralisme Trump pourrait sortir des institutions : OMC, OMS, COP, etc. Blocage du Conseil de sécurité et pression sur les institutions financières internationales. Conséquence : l’UE se retrouve isolée dans sa défense du droit international, sans levier coercitif. Réponse : construction d’un front normatif avec le Japon, le Canada, l’Australie et d’éventuels partenaires du Sud global (Inde, Afrique du Sud). IV. Résonance politique interne en Europe Le trumpisme agit comme un catalyseur pour les forces populistes européennes. La légitimation du modèle autoritaire affaiblit les normes de gouvernance libérale en Europe. Risque d’un blocage institutionnel européen (Conseil européen paralysé par des alliances populistes). Réponse : donner du contenu politique au projet européen, recentré sur la souveraineté collective et la puissance. V. L’environnement international a changé depuis Nixon Années 1970 (Nixon) Années 2020 (Trump II) Multipolarité naissante Bipolarité sino-américaine Europe dominée par l’OTAN Europe toujours divisée mais plus riche Pas de Chine globale Chine puissance technologique, militaire et financière Pas d’alternative au dollar Dé-dollarisation progressive (BRICS, cryptos, or) Trump II n’affronte pas un monde désarmé mais un monde où une alternative systémique existe. L’UE est contrainte de se positionner clairement entre vassalisation, émancipation, ou non-alignement stratégique. Recommandations stratégiques Créer un pilier européen de défense crédible : Mutualisation de la dissuasion nucléaire française. Fonds européen d’investissement militaire hors critères de Maastricht. Commandement intégré opérationnel à Bruxelles. Préparer un pacte industriel et commercial de résistance : Mécanisme anti-dumping européen automatique. Stratégie d’autonomie dans les secteurs critiques (énergie, pharma, numérique). Soutien massif aux entreprises impactées par les sanctions/trumpiennes. Institutionnaliser une doctrine de souveraineté numérique et financière : Alternatives au SWIFT, à Visa/Mastercard, au cloud US. Lancement d’une monnaie numérique européenne indépendante du dollar. Redéfinir la politique étrangère de l’UE hors dépendance OTAN : Dialogue structuré avec l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud. Coopérations de défense avec le Japon, la Corée, l’Indonésie. Renouveler le récit européen : De "prospérité" à "puissance et autonomie". Mobiliser la société civile autour de la souveraineté partagée. Affirmer une vision écologique non naïve et géopolitique. Conclusion Un second mandat Trump n’est pas une crise temporaire, mais un changement d’ère. L’Union européenne n’est pas condamnée à l’impuissance, mais elle ne pourra survivre stratégiquement que si elle accepte de changer de logiciel : passer d’une puissance normative à une puissance d’action, assumant l’histoire, la conflictualité et la souveraineté. -
Multiple Options for DOGE at the DOD https://www.cagw.org/thewastewatcher/multiple-options-doge-dod Options multiples pour DOGE au DOD 7 avril 2025 - Sean Kennedy Lorsque le Département de l'efficacité gouvernementale (DOGE) s'attaquera au Département de la défense (DOD), il sera confronté à un environnement riche en cibles. Le Pentagone a longtemps été traité avec des gants par les membres du Congrès, ce qui s'est traduit par un désastre financier. Le budget du DOD, la plus grande dépense discrétionnaire du gouvernement, représente environ un sixième des dépenses fédérales. C'est la seule agence fédérale qui n'a pas encore fait l'objet d'un audit propre en vertu de la loi de 1990 sur les directeurs financiers (Chief Financial Officers Act). Sur les cinq branches du ministère de la défense, seul le corps des marines a passé un audit, ce qu'il a fait en 2023 et 2024. Les irrégularités financières du Pentagone figurent depuis 1990 sur la liste du Government Accountability Office (GAO) des programmes présentant un risque élevé de gaspillage, de fraude, d'abus et de mauvaise gestion. Le rapport du GAO du 25 février 2025 sur les programmes à haut risque contenait à nouveau cinq domaines au sein du DOD, dont l'acquisition de systèmes d'armes, qui figure sur la liste depuis 1990, et la modernisation des systèmes d'entreprise, qui y a été ajoutée pour la première fois en 1995. Les fonctionnaires du ministère de la défense ont fait preuve de patience lors des audits, mais ce problème n'existe dans aucune autre agence fédérale. Alors qu'il est peu probable que l'Internal Revenue Service permette à des citoyens privés de s'en tirer sans être sanctionnés pour plus de 30 ans d'inaptitude financière, les législateurs ont été beaucoup plus charitables envers le Pentagone. Au-delà de l'infrastructure financière chancelante du Pentagone, il existe de nombreux désastres en matière de marchés publics qui devraient être réduits et évités à l'avenir. La DOGE devrait commencer par le F-35 Joint Strike Fighter (JSF), l'enfant prodige du Pentagone en matière d'acquisition inepte. Les coûts d'acquisition totaux du programme dépassent désormais 428 milliards de dollars, soit 84 % de plus que l'estimation initiale de 233 milliards de dollars, et les coûts de la durée de vie du programme dépasseront les 2 000 milliards de dollars. Les dernières mauvaises nouvelles sont tombées le 31 janvier 2025, lorsque le rapport de test et d'évaluation des opérations du ministère de la Défense a mis en évidence les difficultés persistantes du JSF, notamment « l'absence de progrès dans le respect des délais et des performances pour le développement et le test des logiciels destinés à remédier aux lacunes et à ajouter de nouvelles capacités ». Avec la plateforme de domination aérienne de nouvelle génération qui se profile à l'horizon et dont l'ancien secrétaire à l'armée de l'air, Frank Kendall, a déclaré qu'elle pourrait coûter « plusieurs » centaines de millions par avion, il est essentiel de rectifier le tir pour éviter que les coûts exorbitants et les performances insuffisantes du JSF de cinquième génération ne se répètent avec la sixième génération d'avions à venir. Un outil efficace pour éviter l'explosion des prix consisterait à passer d'un contrat à prix coûtant majoré, dans lequel le gouvernement est responsable de toute augmentation des coûts, à un contrat à prix fixe, dans lequel le contractant assume la majeure partie du risque de retard et d'inflation des prix. La mise en place d'incitations correctes dans la passation des marchés permettra d'éviter que 2 000 milliards de dollars ne soient dépensés pour l'achat d'un autre avion peu performant. Enfin, la DOGE devrait recommander au ministère de la défense de revitaliser le processus de réalignement et de fermeture des bases (BRAC). Le dernier cycle de BRAC a eu lieu sous l'administration de George W. Bush en 2005 et a permis de réaliser des économies annuelles estimées entre 3,8 et 7 milliards de dollars. Un rapport d'octobre 2017 sur les infrastructures du ministère de la Défense estime que 22 % de la capacité de base du Pentagone est excédentaire par rapport aux besoins, dont 33 % pour l'armée de terre, 32 % pour l'armée de l'air, 12 % pour l'Agence logistique de la défense et 7 % pour la marine. Après 20 ans, un nouveau cycle de BRAC s'impose depuis longtemps. Le dernier rapport complet sur l'efficacité et l'efficience des agences fédérales a été publié par la Commission Grace en 1984, sous la présidence de Ronald Reagan. Les 2 478 recommandations de la commission auraient permis d'économiser 424,4 milliards de dollars sur trois ans, dont 22 % provenaient des dépenses de défense, y compris la mise en place des commissions de fermeture des bases. Le président Reagan a déclaré que 240 milliards de dollars, soit 59 %, avaient été économisés au cours des dix premières années, et Citizens Against Government Waste (Citoyens contre le gaspillage gouvernemental), qui a été créé à la demande du président Reagan pour contribuer à la mise en œuvre des propositions de la commission Grace, a recensé 2 400 milliards de dollars d'économies grâce à ces recommandations et à d'autres propositions de réduction des coûts. Le DOGE aura fort à faire pour analyser les dépenses labyrinthiques du Pentagone. En se concentrant sur la réparation de la plomberie financière du ministère de la défense, en s'attaquant aux problèmes sous-jacents d'un système d'acquisition défaillant et en rationalisant l'empreinte du Pentagone, la DOGE pourrait contribuer à garantir un meilleur retour sur l'investissement des contribuables dans la sécurité nationale. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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De mémoire les Tu-22M3 c'est une rénovation des TU-22M ou je me trompe? Donc normalement on redonne du potentiel en changeant les parties les plus usées quand on fait cette rénovation. Surtout qu'un TU-22M ça semble valoir le coup/coût.
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Il y a une explication?
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Tu l'as cité au lieu de l'éditer, ça m'arrive aussi parce que c'est pas naturel d'avoir la commande d'édition en haut à droite.