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Picdelamirand-oil

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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Guerre en Ukraine : les Etats-Unis vont "déterminer dans les prochains jours" si la paix est "faisable", sinon ils devront "passer à autre chose", prévient Marco Rubio "Les Etats-Unis ont d'autres priorités", a affirmé le secrétaire d'Etat américain vendredi matin, avant de quitter Paris. https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-les-etats-unis-vont-determiner-dans-les-prochains-jours-si-la-paix-est-faisable-sinon-ils-devront-passer-a-autre-chose-previent-marco-rubio_7196721.html Une déclaration au pied de l'avion qui doit le ramener aux Etats-Unis. Depuis le tarmac de l'aéroport du Bourget, Marco Rubio a jugé, vendredi 18 avril, qu'il était temps de "déterminer dans les prochains jours" si la paix serait "faisable ou non" en Ukraine. Et "si ce n'est pas possible, nous devons passer à autre chose" car "les Etats-Unis ont d'autres priorités", a lâché le secrétaire d'Etat américain à quelques journalistes. Mercredi et jeudi, le chef de la diplomatie américaine a participé à une série de réunions à Paris, accompagné de Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump. Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands étaient dans la capitale française afin d'évoquer un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou. "Je pense que le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne peuvent nous aider, faire avancer les choses et nous rapprocher d'une résolution. J'ai trouvé leurs idées très utiles et constructives", lors de discussions la veille avec les alliés de Kiev à Paris, a commenté le chef de la diplomatie américaine. "A la marge, nous serons prêts à aider quand vous serez prêts à la paix mais nous n'allons pas poursuivre cet effort pour des semaines et des mois", a-t-il prévenu, en rappelant que cette guerre, déclenchée en février 2022 par l'invasion russe de l'Ukraine, "se déroule sur le continent européen".
  2. Accueil des chercheurs internationaux en France (avril 2025) 1. Contexte mondial Instabilité extrême aux États-Unis : effondrement de la politique scientifique sous la présidence Trump 2 (notamment santé publique avec RFK Jr, retrait des organisations internationales comme l'OMS). Multiples ruptures d'équilibres institutionnels : tension sur la justice, la Banque centrale, immigration, science. Crainte d'un chaos durable : démissions, perte de financement public, fuite des cerveaux américaine déjà amorcée. 2. Opportunité historique Première vague massive de mobilité scientifique depuis des décennies. Fenêtre d'opportunité de quelques mois pour capter les meilleurs profils avant que d'autres pays européens ou asiatiques ne se réorganisent. 3. Réaction française Lancement de la plateforme « Choose France for Science » (avril 2025) par : Philippe Baptiste (Recherche), Elisabeth Borne (Éducation), Bruno Bonnell (Investissement). Ciblage stratégique des thématiques : Santé, Climat/Biodiversité, Numérique/IA, Espace, Agriculture. Mise en réseau d'initiatives locales : universités, grandes écoles, organismes publics. Premier succès visible : +300 demandes déjà pour Aix-Marseille Université, objectif d’accueil en juin. 4. Facteurs clefs de succès Vitesse d’exécution : Il faut agir avant que l'Allemagne, les Pays-Bas ou les pays nordiques ne proposent eux aussi des dispositifs d’accueil massifs. Capacité à transformer l’accueil en installation durable : financements, laboratoires, facilités d’intégration sociale. Communication efficace vers les chercheurs eux-mêmes (et pas seulement via leurs institutions). 5. Risques Saturation locale si les universités ne montent pas assez rapidement en capacité. Rigidités administratives françaises pouvant ralentir ou dissuader des chercheurs en quête de sécurité et de simplicité. Réveil tardif d’autres pays concurrents capables d'offrir des packages attractifs. 6. Conclusion La France est dans une position unique pour capturer des talents qui habituellement auraient été inaccessibles. Le succès dépend de la vitesse, de la flexibilité, et de l’ambition dans les moyens alloués dès les prochains mois.
  3. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    J'avais tenté une description qui est sans doute optimiste parce que je ne me méfie pas de ce qui est écrit: https://forum.air-defense.net/topic/20630-rafale/?do=findComment&comment=1764756 En plus @PolluxDeltaSeven nous a donnée une date d'arrivé du F5 en 2033 avec des arguments solides et moi je croyais 2030 sur la base de ça: Rafale standard F5 : premières commandes notifiées aux industriels https://www.defense.gouv.fr/actualites/rafale-standard-f5-premieres-commandes-notifiees-aux-industriels Cela vous montre à quel point je suis optimiste, je crois les publications de "Direction : Ministère des Armées / Publié le : 09 octobre 2024"
  4. Mise à jour Synthèse Flash – Risque de rupture systémique Chine–États-Unis (Avril 2025) Contexte général Depuis l’élection de Donald Trump en novembre 2024, la dynamique de découplage entre les États-Unis et la Chine s’est muée en une rupture économique progressive, de plus en plus assumée. L'objectif stratégique américain semble être d'obliger non seulement les entreprises américaines, mais aussi leurs alliés, à choisir entre le marché chinois et le marché américain. La Chine est confrontée à des tensions internes grandissantes : chute de la natalité, vieillissement accéléré, ralentissement économique structurel, surendettement massif des gouvernements locaux. Les États-Unis poursuivent leur stratégie de déconnexion économique avec la Chine : à l'échelle commerciale, technologique, et dorénavant même maritime avec la mise en place de taxes sur les navires fabriqués en Chine. La Russie reste affaiblie par la guerre en Ukraine, mais conserve une capacité de nuisance régionale, en particulier sur le flanc Est de l'Europe. L'Europe peine à s'affirmer stratégiquement, tiraillée entre ses dépendances économiques et énergétiques, ses contraintes budgétaires, et ses divisions politiques internes. Signaux faibles mais convergents récents The Economist (13 avril 2025) signale explicitement que la fourniture d'armes chinoises à la Russie serait susceptible de déclencher de nouvelles sanctions massives américaines contre la Chine. Réservations de transport maritime US-Chine : baisse spectaculaire d'une semaine sur l'autre, avec –64 % pour les importations chinoises et –36 % pour les exportations américaines (source : Logistics Expert, 17 avril 2025). Pressions américaines sur l'UE : Washington conditionne désormais l'accès à des accords commerciaux et à une levée partielle des tarifs douaniers à un alignement européen sur la politique de découplage vis-à-vis de la Chine (source : Irish Times). Hong Kong Post refuse désormais de collecter les taxes américaines pour le compte de Washington, signe d'une radicalisation chinoise même sur des sujets traditionnellement périphériques (commerce postal). Proposition chinoise inédite à la France : Pékin offre de former les militaires français au maniement de missiles portables et à l'instruction sniper (refus poli de Paris). Ce geste indique une tentative de desserrement diplomatique face à l'isolement croissant de la Chine. Le rejet massif du F-35 par le peuple suisse dans un sondage (81% contre) illustre un recul de l'attractivité de l'industrie d'armement américaine en Europe. L'initiative américaine de taxer les navires chinois pour tout accostage aux USA confirme que Donald Trump pousse la logique de "decoupling" encore plus loin que lors de son premier mandat. C'est une tendance lourde, qui structure désormais l'ensemble des chaînes logistiques mondiales. Pris isolément, ces éléments pourraient sembler anecdotiques. Pris ensemble, ils dessinent un tableau cohérent d'une accélération vers la rupture. Interprétation générale Ces éléments renforcent l’hypothèse d’une entrée progressive dans une phase de pré-rupture, où les décisions économiques, militaires et diplomatiques sont de plus en plus conditionnées par la perspective d’un affrontement stratégique Chine-États-Unis. Dans ce contexte d'affrontement systémique, l’Inde apparaît de plus en plus comme la seule puissance capable de résister durablement à l’attraction exclusive de l’un des deux grands blocs (États-Unis ou Chine). Grâce à son poids démographique, sa croissance économique soutenue et son héritage de non-alignement historique, New Delhi dispose d'une marge de manœuvre unique. Certains observateurs estiment qu'en s'affirmant dans cette position d’équilibre, l'Inde pourrait progressivement entraîner d'autres pays, notamment européens, dans une dynamique de troisième voie, indépendante à la fois de Washington et de Pékin. Pour l'Europe, dont le positionnement semblait jusque-là condamné à un alignement avec les États-Unis, cela ouvre potentiellement une opportunité stratégique nouvelle : exister comme acteur autonome en s'appuyant sur un partenariat renforcé avec New Delhi qui devient un acteur-clé : Aujourd'hui, elle joue une stratégie d'équilibre et de maximisation de ses avantages en profitant de la rivalité sino-américaine. Mais à mesure que sa puissance croît, elle pourrait basculer vers une logique plus assertive de "revanche" contre l'ordre international dominé par l'Ouest. Néanmoins, cette possibilité reste embryonnaire : elle nécessitera des choix politiques clairs et une structuration rapide de la relation avec l'Inde pour éviter de se retrouver à terme aspirée par le bloc américain par défaut. Cela implique pour la France et l'Europe une stratégie d'accompagnement à long terme, sans jamais devenir totalement dépendante. Conclusion provisoire Nous sommes entrés dans une phase de déglobalisation structurante, marquée par la multipolarité conflictuelle. La France doit être capable de combiner agilité tactique à court terme et constance stratégique à long terme pour défendre ses intérêts et accroître son poids relatif dans le nouvel ordre mondial en gestation: Être capable de maintenir une coopération approfondie avec l'Inde, mais à partir d'une position d'autonomie. Accélérer la réindustrialisation européenne, notamment dans les secteurs stratégiques : défense, spatial, énergie, transports. Renforcer les liens bilatéraux solides hors OTAN (Grèce, EAU, Inde, Indonésie, Brésil). Consolider la filière nucléaire et électrique française comme levier de souveraineté économique et climatique. Pousser une stratégie européenne de « deux piliers » : coopération forte avec les USA dans l'OTAN tout en construisant des capacités autonomes. Dans ce nouvel environnement, l'absence de choix est elle-même un choix : celui de la marginalisation.
  5. Picdelamirand-oil

    Eurofighter

    Les verts mettent la pression sur la prochaine coalition, qui va devoir soit : confirmer le blocage, au risque de fâcher Londres, Ankara, et leurs propres industriels revenir en arrière et autoriser finalement l'exportation, ce qui les mettrait en position inconfortable vis-à-vis de leur opinion publique (et leur engagement de "moraliser" les exportations d'armes). Bref, les Verts ont réussi à "piéger" le débat en leur faveur juste avant de quitter le pouvoir.
  6. Sans doute si il s'agit de manœuvre évasive face à un missile, mais quelque part il a eu une autorisation avant.
  7. La raison principale pour laquelle l'Armée de l'Air et de l'Espace (AAE) française n'a plus participé aux exercices Red Flag (aux États-Unis) depuis 2008, c'est essentiellement politico-budgétaire, mais aussi opérationnelle. En détail : Priorité aux opérations réelles Depuis 2008, l'AAE a été très fortement sollicitée en opérations extérieures (OPEX) : Afghanistan, Libye, Mali (Serval), Irak-Syrie (Chammal), etc. Les Red Flag sont des exercices lourds (en durée, en logistique, en coût), qui mobilisent énormément de moyens. À l'époque, l'état-major a considéré que l'entraînement "réel" en OPEX était au moins aussi formateur que ces exercices, et a préféré affecter les ressources humaines et matérielles aux opérations plutôt qu'à l'entraînement lointain. Ressources financières limitées Le budget de la Défense en France a connu une forte contraction entre 2008 et 2015 (Loi de programmation militaire "perte de ressources"). Or un Red Flag, c’est extrêmement cher : transport des avions (avec ravitaillement ou cargo pour certains matériels), personnel, location de moyens, etc. Pour une armée sous pression budgétaire et opérationnelle, cela a été jugé pas prioritaire. Évolution de l'entraînement européen Entre-temps, d'autres exercices multinationaux de haut niveau ont été développés en Europe : TLP (Tactical Leadership Programme, en Espagne) Atlantic Trident (avec USAF, RAF et AAE, en France ou aux États-Unis) Frisian Flag aux Pays-Bas, etc. Cela a permis de compenser partiellement l'absence aux Red Flag tout en restant plus près géographiquement, pour un coût réduit. Éviter de surexposer certaines capacités À partir d'un certain moment, il a été jugé qu'aller à Red Flag exposait inutilement certaines capacités sensibles (notamment celles du Rafale) aux regards américains ou alliés proches des Américains, surtout dans des phases de maturation de certaines technologies.
  8. L'Europe face à l'Inde : partenaire ou figurante ? À l’horizon 2035-2040, quelle image l’Inde se fera-t-elle de l’Europe ? Voici quelques scénarios possibles, selon l’attitude que nous choisirons d’adopter. Scénario 1 : L’Europe continue comme aujourd'hui (le scénario naïf) L’UE reste divisée : entre pro-américains, commerçants pro-Chine (ex : Allemagne) et velléités françaises d’autonomie stratégique. Elle poursuit son discours moralisateur sur les droits de l’homme envers l’Inde. Elle échoue à relancer son industrie faute d’énergie, de démographie et à cause d'une bureaucratie étouffante. Conséquences : L’Inde se détourne de l’Europe au profit de l’ASEAN, des États-Unis, de l’Afrique. L’UE devient progressivement marginalisée dans les relations internationales. Elle dépendra du bon vouloir américain ou indien pour ses exportations. Comment l’Inde verra l’Europe ? "Sympathiques, mais inutiles." Scénario 2 : L’Europe se réveille partiellement (le scénario pragmatique) Certaines capitales européennes comprennent l'importance du Sud global (Inde, Afrique, Brésil). L’UE modère son ton moralisateur et propose des partenariats sur l’énergie, la défense, les semi-conducteurs, en respectant la souveraineté des pays. Elle adopte une attitude plus ferme face à la Chine. Conséquences : L’Europe devient un partenaire secondaire utile pour l’Inde. Coopérations ponctuelles, accès partiel au marché indien. L’Europe reste marginale sur les grands enjeux diplomatiques, mais elle sauve sa place économique. Comment l’Inde verra l’Europe ? "Faible, mais utile." Scénario 3 : L’Europe joue parfaitement ses cartes (le scénario optimal) L’UE accepte la réalité d'un monde multipolaire (USA, Chine, Inde) et s'adapte. Elle soutient discrètement la montée en puissance de l’Inde face à la Chine, sans donner de leçons de morale. Elle propose des partenariats industriels et technologiques équilibrés (spatial, nucléaire civil, batteries, IA). Conséquences : L’Inde voit l’Europe comme un partenaire fiable et intéressant. L’UE retrouve une influence dans le Sud global. Elle redevient un véritable acteur d'équilibre entre les grands blocs, même sans être une superpuissance militaire. Comment l’Inde verra l’Europe ? "Utile et digne d'intérêt." Résumé rapide : Attitude de l’Europe Image en Inde Résultat en 2040 Naïveté, moralisme Sympathiques mais inutiles Marginalisée Réalisme partiel Faibles mais utiles Partenaire secondaire Souverainisme pragmatique Partenaire fiable Puissance d'équilibre
  9. https://forum.air-defense.net/topic/10777-chine/?do=findComment&comment=1801111
  10. Eh bien c'est ce que je prône dans un plan pour décarboner l'industrie, et même que je montre que ce serait rentable de construire des centrales nucléaires rien que pour ça alors utiliser l'électricité excédentaire c'est encore mieux mais c'est pas les mêmes volumes de carburant de synthèse. Pour les autres trucs à consommation importante, le problème c'est que ça ne peut pas servir de STEP car c'est l'usage qui dicte la consommation tandis que pour le carburant synthétique si tu prévois des réservoirs tampon suffisant tu peux électrolyser que lorsque l'électricité n'est pas chère.
  11. Airbus accumule les stocks de « planeurs » par manque de moteurs CFM https://t.newsletter-lesechos.lesechos.fr/r/?id=h15cdd8c6f,304aadca,304aae84
  12. Moi j'avais du mal à croire que Trump voulait se couper complètement de la Chine.
  13. Synthèse Flash – Risque de rupture systémique Chine–États-Unis (Avril 2025) Contexte général Depuis l’élection de Donald Trump en novembre 2024, la dynamique de découplage entre les États-Unis et la Chine s'est accélérée. L'objectif stratégique américain semble être d'obliger non seulement les entreprises américaines, mais aussi leurs alliés, à choisir entre le marché chinois et le marché américain. Signaux faibles mais convergents récents The Economist (13 avril 2025) signale explicitement que la fourniture d'armes chinoises à la Russie serait susceptible de déclencher de nouvelles sanctions massives américaines contre la Chine. Réservations de transport maritime US-Chine : baisse spectaculaire d'une semaine sur l'autre, avec –64 % pour les importations chinoises et –36 % pour les exportations américaines (source : Logistics Expert, 17 avril 2025). Pressions américaines sur l'UE : Washington conditionne désormais l'accès à des accords commerciaux et à une levée partielle des tarifs douaniers à un alignement européen sur la politique de découplage vis-à-vis de la Chine (source : Irish Times). Hong Kong Post refuse désormais de collecter les taxes américaines pour le compte de Washington, signe d'une radicalisation chinoise même sur des sujets traditionnellement périphériques (commerce postal). Proposition chinoise inédite à la France : Pékin offre de former les militaires français au maniement de missiles portables et à l'instruction sniper (refus poli de Paris). Ce geste indique une tentative de desserrement diplomatique face à l'isolement croissant de la Chine. Interprétation générale Ces éléments renforcent l’hypothèse d’une entrée progressive dans une phase de pré-rupture, où les décisions économiques, militaires et diplomatiques sont de plus en plus conditionnées par la perspective d’un affrontement stratégique Chine-États-Unis. Dans ce contexte d'affrontement systémique, l’Inde apparaît de plus en plus comme la seule puissance capable de résister durablement à l’attraction exclusive de l’un des deux grands blocs (États-Unis ou Chine). Certains observateurs estiment qu'en s'affirmant dans cette position d’équilibre, l'Inde pourrait progressivement entraîner d'autres pays, notamment européens, dans une dynamique de troisième voie, indépendante à la fois de Washington et de Pékin. Pour l'Europe, dont le positionnement semblait jusque-là condamné à un alignement avec les États-Unis, cela ouvre potentiellement une opportunité stratégique nouvelle : exister comme acteur autonome en s'appuyant sur un partenariat renforcé avec New Delhi. Néanmoins, cette possibilité reste embryonnaire : elle nécessitera des choix politiques clairs et une structuration rapide de la relation avec l'Inde pour éviter de se retrouver à terme aspirée par le bloc américain par défaut.
  14. 81 % des Suisses rejettent le F-35 : la Suisse pourrait annuler l’achat des chasseurs américains https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/81-des-suisses-rejettent-le-f-35-la-suisse-pourrait-annuler-l-achat-des-chasseurs-américains/ar-AA1D6OQY?ocid=finance-verthp-feeds Après le Canada, un autre pays pourrait reconsidérer sa décision d’acquérir le chasseur de cinquième génération F-35A Lightning II de Lockheed Martin. Un contrat signé par la Suisse en 2022 pour l’achat de 36 appareils est aujourd’hui au cœur d’une controverse nationale croissante. Dans un contexte géopolitique tendu et face à une méfiance croissante envers les États-Unis, une part importante de la population suisse remet en question le choix de l’avion américain. Selon des sondages réalisés entre mars et avril 2025, environ 81 % des Suisses sont opposés à la livraison des F-35. L’opposition est encore plus forte dans la partie francophone du pays, où elle atteint 87 %. Les raisons de ce mécontentement sont diverses : de la méfiance envers les intentions de Washington à l’impact de nouvelles taxes commerciales, en passant par la volonté de réduire la dépendance technologique vis-à-vis des États-Unis. Sous pression politique, les appels à un changement de cap en faveur de plateformes européennes se multiplient. L’armée suisse étudie actuellement d’autres options. Parmi elles, le Dassault Rafale français, l’Eurofighter Typhoon développé par un consortium européen (Allemagne, Royaume-Uni, Italie et Espagne), et le Saab Gripen E suédois. Le Rafale se distingue par l’absence de composants soumis au contrôle américain, tout en étant équipé d’un radar avancé et de systèmes de guerre électronique sophistiqués. L’Eurofighter, bien qu’intégrant l’OTAN, est considéré comme le plus coûteux à exploiter, avec un coût estimé à 25 000 francs suisses de l’heure de vol (plus de 30 000 euros). Le Gripen E, quant à lui, est l’option la plus économique, mais il a été rejeté lors d’un référendum national en 2014 en raison de doutes sur son efficacité en combat. Chaque modèle présente des avantages distincts — allant d’une plus grande autonomie stratégique à une réduction des coûts opérationnels — mais tout changement nécessitera une révision en profondeur de la stratégie de défense nationale. Impacts et prochaines étapes L’abandon possible du F-35 ne se résume pas à une simple question technique ou de sécurité. La décision pourrait entraîner des tensions diplomatiques avec les États-Unis et affecter des emplois liés à la chaîne d’approvisionnement du programme. En revanche, choisir un avion européen pourrait renforcer la neutralité historique de la Suisse et accroître son autonomie stratégique. La décision finale devrait être annoncée dans les prochains mois, et pourrait redéfinir l’avenir de la défense aérienne suisse pour la prochaine décennie.
  15. "Nous sommes au bord de la crise" : la phrase choc d'Elon Musk Par La rédaction Auto Plus https://www.autoplus.fr/environnement/voiture-electrique/nous-sommes-au-bord-de-la-crise-la-phrase-choc-delon-musk-1376350.html Elon Musk alerte qu’une crise énergétique mondiale menace dès 2025. La faute à l’essor fulgurant de l’intelligence artificielle et des véhicules électriques. EN BREF Elon Musk a alerté sur une pénurie d'électricité imminente lors de la conférence Bosch Connected World à Berlin l'an dernier. Il appelle à investir dans les énergies renouvelables et les infrastructures électriques pour éviter une crise énergétique mondiale. Agir rapidement est crucial pour soutenir l'essor des technologies comme l'IA et les véhicules électriques, selon Musk. Lors de la conférence Bosch Connected World, Elon Musk a prédit une pénurie d’électricité imminente, liée à la consommation massive de l’IA, des cryptomonnaies et des voitures électriques. Il appelle à des investissements urgents dans les énergies renouvelables et les infrastructures électriques. Sans action rapide, le monde pourrait manquer d’énergie pour soutenir ces technologies. Une alerte qui résonne dans l’industrie automobile Quand Elon Musk prend la parole, le monde écoute. L’an dernier, lors de la conférence Bosch Connected World à Berlin, le patron de Tesla a jeté un pavé dans la mare : "Nous sommes au bord de la crise", a-t-il déclaré, en pointant du doigt une pénurie d’électricité mondiale qui pourrait survenir cette année. Cette prédiction, loin d’être une simple provocation, repose sur une réalité tangible car la demande en énergie explose, portée par l’essor de technologies comme l’intelligence artificielle (IA) et les véhicules électriques. Musk, qui n’est pas étranger aux déclarations chocs, a insisté sur la vitesse à laquelle l’IA progresse. "Je n’ai jamais vu une technologie évoluer aussi vite", a-t-il confié. Tous les six mois, les capacités des systèmes d’intelligence artificielle décuplent, alimentant des centres de données toujours plus gourmands en électricité. À cela s’ajoute la hausse des ventes de voitures électriques. Ces voitures nécessitent des réseaux de recharge robustes et une production d’électricité colossale. Le secteur automobile, au cœur de cette révolution électrique, se trouve dans une position paradoxale. D’un côté, il porte l’espoir d’une mobilité plus propre. De l’autre, il contribue à une pression sans précédent sur les réseaux électriques. Au fil des années, nous avons observé l’enthousiasme grandissant des constructeurs pour les modèles électriques. Mais une question revient souvent en coulisses : comment alimenter toutes ces batteries ? Les convictions de Musk résonnent comme un rappel que la transition énergétique ne se limite pas à remplacer les moteurs thermiques par des moteurs électriques. Elle exige une refonte complète du système énergétique. Quelles solutions pour éviter le blackout ? Face à cette menace, Musk propose des pistes concrètes pour éviter ce qu’il qualifie de "crise sans précédent". D’abord, il insiste sur la nécessité d’augmenter la production de transformateurs électriques, ces équipements essentiels pour distribuer l’énergie efficacement. Sans eux, même une production d’électricité accrue risque de rester inutilisable. Ensuite, il plaide pour un virage massif vers les énergies renouvelables, comme le solaire et l’éolien. Ces sources, bien que prometteuses, demandent des investissements importants pour devenir des piliers fiables de notre approvisionnement énergétique. Enfin, Musk met l’accent sur les technologies de stockage, comme des batteries XXL pour conserver l’énergie produite et la redistribuer en cas de besoin. Ces propositions ne sont pas nouvelles, mais elles prennent une urgence particulière dans le contexte actuel. De nombreux spécialistes tirent la sonnette d’alarme car les réseaux électriques de nombreux pays, y compris en Europe, peinent déjà à absorber la demande croissante. En France, par exemple, les pics de consommation hivernaux mettent parfois le réseau sous tension. Avec l’arrivée de millions de voitures électriques et la multiplication des data centers, la situation pourrait devenir critique. En bon visionnaire, Musk sait que ses propres entreprises participent à cette hausse de la demande. Les usines de fabrication de batteries et les stations de recharge rapide consomment des quantités astronomiques d’électricité. Pourtant, il ne recule pas. Au contraire, il appelle gouvernements et entreprises à agir, et vite. Lors de la conférence, il a souligné que le temps presse : "Si nous n’agissons pas maintenant, les conséquences seront graves pour toutes les industries."
  16. La France produit plus d'électricité qu'elle n'en consomme, obligeant les producteurs à payer pour exporter leur surplus https://www.francetvinfo.fr/environnement/energie/la-france-produit-plus-d-electricite-qu-elle-n-en-consomme-obligeant-les-producteurs-a-payer-pour-exporter-leur-surplus_7194483.html Ce surplus d'électricité coûte cher aux producteurs, car ils n'ont pas de solution pour le stocker. Ils doivent donc s'en débarrasser rapidement. La France produit actuellement plus d'électricité qu'elle n'en consomme, obligeant les producteurs à payer pour exporter leur surplus, a appris France Inter, jeudi 17 avril, auprès du gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE, confirmant une information du journal La Tribune. Alors qu'en 2022, lors de la crise énergétique, RTE avait lancé une "alerte rouge", appelant les Français à la sobriété, tout comme le gouvernement en place à cette période, la tendance s'est complètement inversée. Déjà en 2024, 88,3 térawattheure avaient dû être exportés faute d'être utilisés, l'électricité ne pouvant être stockée. Pourquoi cette situation de surproduction ? Les Français semblent avoir intégré la notion de "sobriété énergétique" et utilisent moins d'électricité depuis deux ans. Dans le même temps, la production des énergies renouvelables a augmenté avec un pic entre midi et 16h, notamment pour le solaire. Or, cette surproduction d'électricité coûte cher car les producteurs doivent s'en débarrasser très vite, et quand l'offre est supérieure à la demande, les prix deviennent négatifs. Les producteurs doivent en quelque sorte "payer pour vendre" leur électricité, ou en tout cas payer pour l'écouler sur le réseau. La commission de régulation de l'énergie estime que les producteurs ont perdu 80 millions d'euros l'an dernier. Réformer les heures pleines et les heures creuses Depuis plusieurs semaines, cette situation s'intensifie encore, poussant RTE à écrire, vendredi, aux producteurs et fournisseurs d'électricité, pour leur faire savoir que le réseau est "actuellement confronté à une situation extrêmement tendue" en raison d'une production d'électricité trop forte par rapport à la demande. Pour éviter d'atteindre la surproduction, RTE peut forcer l'arrêt de la production des énergies renouvelables, en stoppant les éoliennes en fonctionnement. C'est arrivé 13 fois depuis début mars. La commission de régulation de l'énergie pense aussi réformer les heures pleines et heures creuses. Les heures creuses interviendraient l'après-midi (plutôt que la nuit), pour inciter la consommation lorsque l'énergie renouvelable est au pic de sa production.
  17. C'est ambigu: Dassault dit comme toi, mais Lecornu dit début des années 30 le plus souvent et a parfois lâché 2030... Peut être que c'est son objectif d'accélération des développements et que pour Dassault il y a encore des conditions à remplir?
  18. Snipers, maniement de missiles portatifs... Pékin propose de former les militaires français Désireux de retisser des liens avec la France, Pékin a adressé au ministère des armées une liste d'instituts militaires chinois de haut niveau susceptibles d'accueillir en formation des gradés français. Révélations. https://www.intelligenceonline.fr/renseignement-d-etat/2025/04/17/snipers-maniement-de-missiles-portatifs-pekin-propose-de-former-les-militaires-francais%2C110414075-evg?cxt=PUB&utm_source=LMR&utm_medium=email&utm_campaign=AUTO_EDIT_SOM_PROS&did=109653022 Publié le 17/04/2025 à 4h00 GMT L'ambassade de Chine à Paris. C'est un fichier de deux pages comprenant 27 noms d'instituts de l'armée chinoise susceptibles d'accueillir en formation des militaires étrangers. Y sont recensés, en français dans le texte : le Collège des études de défense de l'université de la défense nationale de Pékin, qui est l'équivalent de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) français, l'École de commandement de l'armée de terre et l'Université d'ingénierie de l'armée de terre, toutes deux basées à Nankin, le Campus Shijiazhuang de l'université d'ingénierie de l'armée de terre qui propose pas moins de sept cours différents ("maintenance de missile portable [portatif, NDLR]", "maintenance de radar d'artillerie antiaérienne"…) ou encore le Campus de l'académie d'infanterie de l'armée de terre, également basée à Shijiazhuang, et qui délivre, entre autres, des formations dédiées aux snipers. Plus aucun officier chinois à l'École de guerre Selon les informations recueillies par Intelligence Online, cette liste confidentielle a été adressée, en décembre 2024, à l'état-major des armées françaises par l'attaché de défense de l'ambassade chinoise à Paris, Li Hongfei. Ce général de soixante ans, arrivé en France en 2020 après avoir été en poste au Maroc, tentait une nouvelle fois de convaincre les autorités françaises de l'intérêt qu'elles auraient à envoyer leurs militaires se former en Chine. Sans surprise, la demande chinoise a été poliment repoussée par la France, qui ne dépêche plus depuis le Covid-19 ses gradés pour suivre des formations au pays de Xi Jinping. De la même manière, la prestigieuse École de guerre de Paris, destinée à former les grands chefs militaires de demain, n'accueille plus d'officiers chinois depuis 2018. "Nous avons considéré que la Chine abusait de ce cursus de très haut niveau pour glaner de l'information stratégique", confie une source militaire française. La démarche de l'attaché de défense chinois, pur produit de l'armée de terre, illustre l'activisme accru des cadres sécuritaires de l'ambassade chinoise à Paris ces derniers mois. Alors que l'appareil diplomatique et militaire chinois s'était fortement replié sur lui-même avec la pandémie de Covid-19, plusieurs sources d'Intelligence Online ont constaté un regain d'activité. À la tête d'une mission de défense qui compte cinq personnes accréditées auprès des autorités françaises, Li Hongfei, par exemple, n'a pas hésité ces deux dernières années à faire part de ses récriminations à l'état-major français lorsqu'une frégate de la marine nationale empruntait le détroit de Taïwan, ce que Pékin ne goûte guère. Un nouveau superflic à l'ambassade chinoise L'ambassade de Chine à Paris, située rue Monsieur (7e arrondissement), dans l'hôtel de Montesquiou qui a longtemps abrité le ministère français de la coopération, a également vu arriver un nouveau cadre sécuritaire. Selon nos informations, le commissaire divisionnaire Yu Yuan y a pris, en début d'année, ses fonctions comme attaché de sécurité intérieure. Une nomination advenue quasiment au même moment que celle du nouvel ambassadeur Deng Li, passé par la Turquie et connaisseur de l'Afrique, qui a remplacé en janvier, le "loup combattant", Lu Shaye, nommé pour sa part représentant spécial de Pékin pour l'Europe. La coopération policière entre Paris et Pékin reste très aléatoire, voire inexistante, depuis la décision française d'accorder, en 2019, l'asile politique à l'épouse de l'ancien président d'Interpol Meng Hongwei. Cet ex-vice-ministre de la sécurité publique chinoise avait disparu un an plus tôt avant de réapparaître et d'être condamné pour corruption, en 2020, à treize ans de prison. Les deux pays tenteront probablement de raccrocher les wagons à l'occasion d'un groupe de haut niveau franco-chinois organisé à Pékin fin juin. Contactée, l'ambassade chinoise n'a pas souhaité faire de commentaires. Antoine Izambard
  19. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Rafale-M and the Indo-Pacific chessboard: How India’s mega jet deal targets Beijing’s rise https://economictimes.indiatimes.com/news/defence/rafale-m-and-the-indo-pacific-chessboard-how-indias-mega-jet-deal-targets-beijings-rise/articleshow/120280599.cms?from=mdr Le Rafale-M et l'échiquier indo-pacifique : Comment l'accord sur le méga-jet indien vise la montée en puissance de Pékin Synopsis L'Inde a approuvé un contrat de 64 000 milliards d'euros de roupies pour l'acquisition de 26 avions de combat Rafale-M auprès de la France, marquant ainsi une avancée majeure dans les capacités aéronavales du pays. Ces avions seront déployés sur l'INS Vikrant, le premier porte-avions indien, dans un contexte de tensions croissantes dans l'océan Indien. Conçu pour les opérations sur porte-avions, le Rafale-M comblera une lacune opérationnelle critique et s'alignera sur les Rafale existants de l'armée de l'air. Cette décision souligne l'approfondissement des liens de défense avec la France et constitue une réponse stratégique à l'expansion de l'empreinte maritime de la Chine. L'accord, approuvé par le Comité de sécurité du Cabinet (CCS) présidé par le Premier ministre Narendra Modi, porte sur 22 Rafale-M monoplaces aptes au transport aérien et sur quatre variantes d'avions d'entraînement biplaces. Les avions d'entraînement ne sont pas conçus pour les opérations sur porte-avions, mais sont essentiels pour la formation avancée des pilotes. Les livraisons commenceront trois ans et demi après la signature du contrat et devraient s'achever en 2031. Le Rafale-M est la variante navale de l'avion de combat Rafale de 4,5 générations, développé par la société aérospatiale française Dassault Aviation. Il a déjà fait ses preuves au combat, étant capable de transporter toute une série d'armes, y compris des missiles à capacité nucléaire. L'armée de l'air indienne (IAF) exploite déjà deux escadrons de Rafale - 36 appareils achetés en 2016 pour un montant de 59 000 milliards d'euros de Roupies. Pourquoi le Rafale-M ? Le Rafale-M a devancé un rival de taille, le Boeing F/A-18E/F Super Hornet, à l'issue d'essais approfondis menés par la marine indienne. Ces essais comprenaient le test crucial du saut à ski, qui simule des décollages courts à partir de porte-avions indiens utilisant des systèmes STOBAR (décollage court mais récupération avec arrêt). Le Rafale-M a réalisé des performances exceptionnelles. La compatibilité avec la flotte de Rafale existante de l'IAF a fait pencher la balance en sa faveur. « Le partage des cellules, de l'avionique, des simulateurs d'entraînement et des munitions entre les Rafale de l'IAF et de la marine [réduira] le fardeau logistique et assurera l'interopérabilité des opérations, permettant un déploiement interservices en cas d'urgence », a noté le capitaine de groupe MJ Augustine Vinod (retraité), dans un article publié dans The Eurasian Times. Il ne s'agit pas seulement d'acquérir de nouveaux jets, mais aussi de combler les lacunes. La flotte actuelle de MiG-29K de fabrication russe de la marine, déployée sur l'INS Vikramaditya, a été entravée par des problèmes de fiabilité, des demandes de maintenance fréquentes et une disponibilité limitée. Avec deux porte-avions en service, les escadres aéronavales de l'Inde ont eu du mal à maintenir les niveaux de force requis. Au-delà des jets : Un ensemble complet Le contrat Rafale-M ne se limite pas aux avions. Dassault fournira des armes, des pièces détachées, des outils de maintenance, des équipements de formation et un soutien logistique. Un élément clé de l'accord est la création d'un centre de maintenance, de réparation et de révision (MRO) en Inde et l'intégration de missiles Astra locaux. La modernisation des Rafales de l'IAF fait également partie de l'accord. Dix appareils seront modifiés pour permettre le ravitaillement « buddy-buddy », ce qui élargira leur rayon d'action. Les améliorations porteront également sur des mises à jour logicielles, des suites de capteurs, des réservoirs de largage à longue portée et des systèmes avancés de soutien au sol. Il s'agit du deuxième achat le plus important de l'Inde dans le domaine de l'aviation de défense, après la commande de 97 jets Tejas Mk1A d'une valeur de 65 000 milliards d'euros. Elle témoigne de la confiance croissante de New Delhi dans les cadres d'achat conjoints de gouvernement à gouvernement, qui permettent d'éviter les pièges des accords de compensation complexes. Les Rafales en action : Une expérience éprouvée Le Rafale-M est au service de la marine française (Aéronavale) depuis 2000 et est devenu pleinement opérationnel en 2004. Il a été déployé pour la première fois lors de la « Mission Héraclès » en soutien aux opérations en Afghanistan et a ensuite participé à des missions de combat contre l'État islamique en 2016. L'avion a également été testé pour une interopérabilité totale avec l'US Navy. Lors d'un exercice en 2018 appelé Opération Chesapeake, 12 Rafale-M ont été déployés à bord de l'USS George H.W. Bush, où ils ont effectué des exercices de qualification approfondis. En janvier de cette année, les Rafale-M ont rejoint les Su-30MKI et les Jaguar de l'armée de l'air indienne pour des exercices antiaériens conjoints - un autre signe du rôle croissant de l'avion dans le dispositif militaire indien. Approfondissement des liens franco-indiens en matière de défense La France s'est rapidement imposée comme un partenaire stratégique de l'Inde dans le domaine de la défense, d'autant plus que son fournisseur traditionnel, la Russie, subit des sanctions liées à la guerre en Ukraine. Selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, l'Inde sera le premier acheteur de matériel militaire français entre 2020 et 2024, devançant même le Qatar. Les deux pays collaborent également dans le domaine des technologies de pointe. En 2023, l'Inde et la France ont annoncé des projets de développement conjoints pour des moteurs de jets et d'hélicoptères. La coopération navale est déjà solide, avec six sous-marins de classe Scorpène construits dans le cadre du projet 75 par Mazagon Dock Ltd en collaboration avec Naval Group (France). Leur partenariat a également été mis en évidence lors de Varuna 2024, la 23e édition de leurs exercices navals conjoints en mer d'Arabie. Les exercices comprenaient des manœuvres de défense aérienne avancées, impliquant des Rafale-M et des MiG-29K, ainsi que la participation de l'INS Vikrant, un sous-marin de classe Kalvari, et d'un groupe d'attaque de porte-avions français dirigé par le Charles de Gaulle. « Ces exercices ont renforcé la capacité collective à relever les défis contemporains en matière de sécurité maritime », a déclaré un porte-parole de la marine indienne. Une course pour rattraper la Chine Malgré ces progrès, l'Inde doit rattraper son retard. La Chine est à la tête de la plus grande marine du monde, avec plus de 370 navires, dont 140 grands bâtiments de combat de surface. La marine de l'APL a intensifié sa présence dans la région de l'océan Indien (RIO), poussant l'Inde à repenser sa position maritime à long terme. L'Inde prévoit de dépenser ₹2 lakh crore au cours de la prochaine décennie pour faire passer sa flotte d'environ 130 navires de guerre à 175. La marine a également reçu l'approbation initiale pour 31 nouveaux navires, dont sept frégates de nouvelle génération et six sous-marins furtifs. Toutefois, compte tenu des retards de construction et du déclassement des navires vieillissants, la flotte indienne ne devrait atteindre qu'environ 160 navires de guerre d'ici à 2030. L'aéronavale est également en plein essor. La marine a pour objectif de faire passer le nombre de ses avions de 251 à 500, et celui de ses sous-marins de 15 à 24. Alors qu'un chasseur bimoteur basé sur le pont (TEDBF) est en cours de développement, le Rafale-M comble le vide jusqu'à ce qu'il devienne opérationnel. À près de 292 millions d'euros par avion, le contrat Rafale-M a fait l'objet d'un examen minutieux en raison de son coût. Mais sa véritable valeur réside dans l'avantage stratégique qu'il apporte. Qu'il s'agisse d'opérations de porte-avions dans l'océan Indien ou de missions conjointes le long des frontières septentrionales, le Rafale-M n'est pas seulement une question de puissance de feu. C'est une question de flexibilité, de dissuasion et d'interopérabilité entre les services. Et c'est un signal pour les alliés et les adversaires que l'Inde est prête à voler plus haut, plus loin et ensemble.
  20. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Ils sont 1 400 000 000
  21. 2000 G$ c'est le prix du programme F-35 , il peut encore atteindre son objectif.
  22. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Au contraire ils vont vouloir les upgrader tous au même standard du genre F4.3 capable de passer en F5 sans gros chantier. 40 ça fait 4 escadrons de 19 et d'ailleurs le besoin de la Navy c'est aussi 57 soit 3 escadrons de...19.
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