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Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
1. Implications pour les décisions budgétaires françaises Dans un contexte où l’Europe cherche à se renforcer face à un environnement stratégique incertain, notamment pendant le deuxième mandat Trump, la France devra ajuster ses priorités budgétaires pour renforcer sa position de leadership dans l’Union européenne. Cela implique plusieurs dimensions clés : Augmenter les investissements en défense : Le budget de défense français devrait être réévalué à la hausse pour répondre aux exigences d'une Europe de la défense renforcée. Cela pourrait inclure des augmentations spécifiques pour financer : La création d'une capacité européenne de projection de force, y compris la montée en puissance de la PESCO et des projets en coopération européenne comme l’A400M ou les drones de combat. Le renforcement de la dissuasion nucléaire et de la capacité de cybersécurité, en particulier dans un environnement où les menaces hybrides et cybernétiques sont croissantes. L’investissement dans les infrastructures de défense communes, afin d’établir un maillage stratégique qui inclut à la fois des bases logistiques communes et des programmes d’armement européens. Considérer une part plus importante des fonds européens de défense : En parallèle, la France pourrait plaider pour que l'UE consacre une partie plus substantielle de son budget à la défense. Cela pourrait inclure l’extension des fonds pour les capacités de défense européennes au-delà de ce qui est actuellement alloué dans le cadre de la PESCO. Un autre levier serait d'utiliser le Fonds Européen de Défense pour soutenir les projets de développement de technologies militaires communes (drones, satellites, etc.). Budget de la transition énergétique : Une part croissante du budget français devra aussi être allouée à la transition énergétique, notamment au développement de l'hydrogène vert et des carburants de synthèse pour répondre aux impératifs européens tout en préservant la compétitivité de l’industrie française. Cela permettra d'éviter que la France ne soit trop vulnérable aux tensions sur les marchés énergétiques mondiaux (en particulier si les États-Unis augmentent leurs exportations de gaz et de pétrole ou mettent en place des politiques protectionnistes). Impact sur les finances publiques : Ces investissements devront être compatibles avec les objectifs budgétaires de la France, dans un contexte où le déficit public doit être maîtrisé pour éviter des tensions avec l’UE. Cela pourrait impliquer des choix budgétaires difficiles, notamment entre les priorités sociales et les impératifs stratégiques, tout en garantissant que l'augmentation de la dette publique ne nuise pas à la soutenabilité à long terme. La France devra notamment chercher à éviter une montée de la dette excessive tout en maximisant le rendement de ses dépenses publiques en matière de défense et de transition énergétique. 2. Implications pour les relations franco-allemandes Le renforcement du Triangle de Weimar et de l’axe franco-allemand est une priorité pour éviter un scénario de désordre stratégique en Europe. Le renforcement de la coopération militaire et industrielle entre la France et l’Allemagne sera essentiel dans le contexte de l’incertitude géopolitique induite par le second mandat Trump. Renforcement de la coopération en matière de défense : La création d’une force franco-allemande plus intégrée pourrait devenir un levier important pour le renforcement de la défense européenne. Cela inclurait des opérations militaires communes, des exercices conjoints, et un développement plus poussé de programmes d'armement européens. Par exemple, la France et l'Allemagne pourraient accélérer leur collaboration dans des projets comme l'Eurodrone, le Système de Combat Aérien du Futur (SCAF), ou encore le char de combat européen. Coordination sur la politique de défense de l’UE : Paris et Berlin devront maintenir leur coordination sur les dossiers stratégiques de défense au sein de l’UE, notamment la politique de PESCO et de la capacité de défense européenne. Partenariat économique et industriel franco-allemand : Sur le plan industriel, la France et l'Allemagne devront œuvrer ensemble pour renforcer la compétitivité de l'industrie de défense européenne face aux géants américains et chinois. La France pourra également défendre l’idée que l’Allemagne prenne davantage de responsabilités dans le financement de l’armement européen, tout en profitant de sa position géostratégique pour renforcer les bases militaires communes. Le secteur énergétique représente également un point de friction et de coopération possible. Paris pourrait initier un projet énergétique européen dans lequel l’Allemagne jouerait un rôle majeur. Par exemple, les projets d’hydrogène vert pourraient être une voie importante pour garantir la sécurité énergétique européenne tout en diversifiant les sources d’approvisionnement, et la France et l’Allemagne, avec leurs forces combinées, pourraient être des leaders dans ce domaine. Difficultés à surmonter : Le principal défi pour renforcer l’axe franco-allemand réside dans les différences économiques et politiques entre les deux pays. La France est un défenseur plus ardent d’une politique de souveraineté européenne et d’une Europe plus autonome, tandis que l’Allemagne privilégie souvent une approche plus multilatérale, notamment au sein de l’OTAN et des institutions de l’UE. La France devra donc convaincre l'Allemagne de l'importance d’une défense européenne plus indépendante, même si cela implique de renforcer certains aspects de l’armement et de la politique militaire indépendamment des structures de l’OTAN. Le dossier budgétaire pourrait aussi être une source de tensions. L’Allemagne, traditionnellement plus rigide sur les questions budgétaires, pourrait être réticente à augmenter les dépenses de défense ou à financer des projets d'armement européens communs. La France devra donc naviguer entre les ambitions de sécurité européenne et la nécessité d’une gestion budgétaire stricte. Conclusion La France doit continuer de jouer un rôle clé dans la réorientation stratégique de l’Europe face aux turbulences géopolitiques engendrées par l’agenda de Trump. Cela nécessitera de renforcer ses capacités de défense tout en engageant des réformes internes pour assurer la durabilité de ses investissements. Sur le plan des relations franco-allemandes, il faudra trouver un équilibre entre les intérêts nationaux et l’impératif de renforcer l’unité de l’Europe dans un contexte de mondialisation chaotique et d’incertitude stratégique. Les relations franco-allemandes, notamment au sein du Triangle de Weimar, devront être intensifiées, avec un accent particulier sur la défense, l’économie de la transition énergétique et la coopération industrielle. Ces efforts devront être soutenus par des décisions budgétaires ambitieuses mais pragmatiques, qui permettront à la France de se positionner en leader d'une Europe plus souveraine, résiliente et stratégiquement cohérente. -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Renforcer l’Europe de la défense par le Triangle de Weimar Face au risque de désengagement américain sous un second mandat Trump 1. Contexte géopolitique Le possible retour de Donald Trump à la Maison Blanche menace de déstabiliser l’architecture sécuritaire européenne. Entre l’affaiblissement prévisible du soutien à l’Ukraine, les doutes sur l’article 5 de l’OTAN et un basculement assumé vers une politique de puissances, l’Europe risque une décohésion stratégique sans précédent. Dans ce contexte, la France doit proposer une alternative européenne crédible. Le Triangle de Weimar (France, Allemagne, Pologne), souvent sous-exploité, offre une base idéale pour initier une relance de l’Europe de la défense. 2. Objectifs stratégiques Ancrer une coopération politico-militaire structurante entre Paris, Berlin et Varsovie. Initier un noyau dur européen capable de porter une stratégie de sécurité autonome. Rassurer les pays d’Europe centrale et orientale sans rupture brutale avec l’OTAN. Proposer une feuille de route concrète pour une Europe puissance. 3. Feuille de route opérationnelle (propositions concrètes) A. Gouvernance politique Instaurer un Conseil stratégique de Weimar (chefs d’État, ministres de la Défense, chefs d’état-major), avec une réunion annuelle de haut niveau. Mener une coordination mensuelle à travers un secrétariat permanent basé à Strasbourg ou Weimar. B. Capacité militaire Constituer un corps expéditionnaire conjoint de 10 000 hommes, à partir d’unités déjà existantes (brigade franco-allemande, forces polonaises de l’OTAN). Planifier des exercices conjoints centrés sur les scénarios du flanc Est et du Sahel. C. Mutualisation financière et industrielle Proposer un Fonds européen de défense cofinancé par les trois pays, orienté vers des projets industriels communs (drones MALE, artillerie lourde, cyber). Accélérer la convergence des doctrines d’achat avec une clause de préférence européenne. D. Dissuasion et autonomie stratégique Ouvrir un dialogue spécifique sur la dissuasion avec l’Allemagne et la Pologne, sur base de transparence et de concertation (pas de partage de code). Envisager une « sensibilisation doctrinale » à la dissuasion à travers exercices simulés et réflexions stratégiques communes. E. Récit stratégique et diplomatie publique Créer un Forum de Weimar sur la sécurité européenne, réuni annuellement. Adopter une déclaration conjointe sur l’autonomie européenne, comme acte symbolique fondateur. 4. Implications pour la France Renforcer son rôle de puissance-cadre européenne. Favoriser une convergence stratégique avec l’Allemagne (au-delà des divergences industrielles). Créer une dynamique de confiance avec la Pologne, indispensable pour crédibiliser l’autonomie européenne à l’Est. Conserver son rôle de seule puissance nucléaire de l’UE tout en rassurant ses partenaires. Conclusion La relance du Triangle de Weimar autour d’une ambition stratégique partagée est la meilleure chance d’éviter une fragmentation désastreuse du système de sécurité européen. Dans un monde déstabilisé par les évolutions américaines, seule une Europe stratégiquement souveraine pourra préserver ses intérêts et peser dans les rapports de force globaux. -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Non je ne précise pas le scripte: j'ai traivaillé 2 heures avec l'IA pour lui faire générer ça et les gens pensent qu'il suffit de poser une question pour avoir un résultat analogue.... -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
La France face au désordre stratégique européen : une feuille de route 1. Reprendre l’initiative politique (leadership assumé) Objectif : relancer une dynamique politique de défense à 4–5 pays moteurs avant de l’élargir. Actions clés : Réunir un “noyau dur” stratégique avec l’Allemagne, l’Italie, la Pologne, et peut-être les Pays-Bas ou la Suède. Lancer un Conseil de sécurité européen restreint, indépendant de l’UE à 27, avec réunions régulières des ministres de la Défense et des chefs d’état-major. S’appuyer sur l’expérience de la facilité européenne de paix, du format Lancaster House (avec le Royaume-Uni), ou de la Coopération structurée permanente (PESCO) mais en version musclée. 2. Proposer une capacité d’intervention conjointe dès 2026 Objectif : répondre rapidement à toute crise si les États-Unis se retirent. Actions clés : Proposer un corps expéditionnaire européen interarmées de 10 000 hommes (sur le modèle de l’EUFOR renforcé), projetable rapidement. Partager la doctrine, les moyens de transport stratégique (A400M, MRTT), les C2 (commandement & contrôle), et les services de renseignement. Offrir d’abriter en France un QG permanent pour cette force (Mont-Valérien ou Creil par exemple). 3. Mutualiser l’effort budgétaire et industriel Objectif : éviter la fragmentation des dépenses militaires, harmoniser les achats et assurer la montée en puissance coordonnée. Actions clés : Proposer un fonds européen d’investissement défense mutualisé (500 Md€ sur 10 ans, garanti par l’émission de dette commune ou une taxe carbone frontière). Lier les achats à des retombées industrielles dans tous les pays contributeurs. Proposer une règle : 60 % minimum des achats en Europe, avec des exceptions encadrées. Cela éviterait que la Pologne achète coréen, que l’Allemagne achète américain, etc. 4. Assumer le rôle de puissance nucléaire européenne Objectif : combler (partiellement) la dissuasion laissée vide par un retrait US. Actions clés : Proposer un cadre de dissuasion concertée où la France reste seule à décider, mais associe des partenaires clés à la planification stratégique (comme le Royaume-Uni fait avec l’OTAN). Étudier la mise sous parapluie nucléaire français (avec partage de doctrine, pas des codes) d’un petit groupe de pays volontaires. Insister sur le rôle européen de la FOST (Force océanique stratégique) et renforcer les patrouilles. 5. Construire un récit stratégique mobilisateur Objectif : donner du sens à l’effort, créer une culture stratégique européenne. Actions clés : Porter un discours clair sur la fin de la dépendance stratégique aux États-Unis. Lier réarmement et protection de notre modèle social, de nos frontières, de notre indépendance technologique. Lancer une “conférence de La Haye ou de Paris” sur l’autonomie stratégique, réunissant intellectuels, militaires, industriels. En résumé : une stratégie française en 5 axes Axe Objectif Moyens Leadership politique Éviter l’inertie à 27 Noyau dur + Conseil restreint Capacité militaire Répondre à court terme Corps expéditionnaire + QG Financement & industrie Éviter la balkanisation Fonds commun + règles achats Dissuasion nucléaire Maintenir la crédibilité Parapluie partiel + dialogue Récit stratégique Créer l’adhésion Conférence, discours, éducation -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
non -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Conséquences probables d’un second mandat Trump sur l’Union européenne et axes de réponse stratégique Résumé exécutif L’élection de Donald Trump à un second mandat marquerait un tournant géopolitique majeur. L’Union européenne ferait face à un désengagement militaire américain, à un affrontement commercial direct, et à une remise en cause du multilatéralisme, qui ont tous été les fondements de sa stabilité stratégique depuis 1945. À cela s’ajouterait un environnement international profondément modifié par la montée en puissance de la Chine et des BRICS. L’UE ne pourra maintenir son autonomie politique, économique et diplomatique qu’au prix d’un repositionnement rapide et ambitieux sur les plans militaire, industriel et normatif. I. Un désengagement américain qui vide l’OTAN de sa substance Trump a explicitement remis en cause l’article 5 de l’OTAN en déclarant qu’il ne défendrait que les pays « à jour de leurs contributions ». Un retrait partiel ou total du soutien américain créerait un vide sécuritaire immédiat, particulièrement à l’Est de l’Europe. Le partage de renseignement stratégique serait restreint, voire conditionné à des contreparties politiques. Conséquence : nécessité pour l’UE de créer une capacité autonome de dissuasion, de commandement et de projection. Risque politique : fracture entre les pays de l’Est (pro-OTAN) et l’Ouest/Sud (plus souverainistes). II. Une guerre commerciale transatlantique Trump projette d’imposer des tarifs douaniers généralisés de 10 % sur les importations, y compris européennes. Secteurs exposés : automobile allemande, luxe français, aéronautique, produits agricoles. Risque de sanctions secondaires contre les entreprises européennes collaborant avec la Chine, l’Iran ou la Russie. Conséquence : perte de compétitivité majeure, possible fragmentation du marché intérieur européen (chaînes de valeur perturbées). Réponse stratégique : renforcement de l’autonomie industrielle, accélération de la protection des champions européens. III. L’érosion du multilatéralisme Trump pourrait sortir des institutions : OMC, OMS, COP, etc. Blocage du Conseil de sécurité et pression sur les institutions financières internationales. Conséquence : l’UE se retrouve isolée dans sa défense du droit international, sans levier coercitif. Réponse : construction d’un front normatif avec le Japon, le Canada, l’Australie et d’éventuels partenaires du Sud global (Inde, Afrique du Sud). IV. Résonance politique interne en Europe Le trumpisme agit comme un catalyseur pour les forces populistes européennes. La légitimation du modèle autoritaire affaiblit les normes de gouvernance libérale en Europe. Risque d’un blocage institutionnel européen (Conseil européen paralysé par des alliances populistes). Réponse : donner du contenu politique au projet européen, recentré sur la souveraineté collective et la puissance. V. L’environnement international a changé depuis Nixon Années 1970 (Nixon) Années 2020 (Trump II) Multipolarité naissante Bipolarité sino-américaine Europe dominée par l’OTAN Europe toujours divisée mais plus riche Pas de Chine globale Chine puissance technologique, militaire et financière Pas d’alternative au dollar Dé-dollarisation progressive (BRICS, cryptos, or) Trump II n’affronte pas un monde désarmé mais un monde où une alternative systémique existe. L’UE est contrainte de se positionner clairement entre vassalisation, émancipation, ou non-alignement stratégique. Recommandations stratégiques Créer un pilier européen de défense crédible : Mutualisation de la dissuasion nucléaire française. Fonds européen d’investissement militaire hors critères de Maastricht. Commandement intégré opérationnel à Bruxelles. Préparer un pacte industriel et commercial de résistance : Mécanisme anti-dumping européen automatique. Stratégie d’autonomie dans les secteurs critiques (énergie, pharma, numérique). Soutien massif aux entreprises impactées par les sanctions/trumpiennes. Institutionnaliser une doctrine de souveraineté numérique et financière : Alternatives au SWIFT, à Visa/Mastercard, au cloud US. Lancement d’une monnaie numérique européenne indépendante du dollar. Redéfinir la politique étrangère de l’UE hors dépendance OTAN : Dialogue structuré avec l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud. Coopérations de défense avec le Japon, la Corée, l’Indonésie. Renouveler le récit européen : De "prospérité" à "puissance et autonomie". Mobiliser la société civile autour de la souveraineté partagée. Affirmer une vision écologique non naïve et géopolitique. Conclusion Un second mandat Trump n’est pas une crise temporaire, mais un changement d’ère. L’Union européenne n’est pas condamnée à l’impuissance, mais elle ne pourra survivre stratégiquement que si elle accepte de changer de logiciel : passer d’une puissance normative à une puissance d’action, assumant l’histoire, la conflictualité et la souveraineté. -
Multiple Options for DOGE at the DOD https://www.cagw.org/thewastewatcher/multiple-options-doge-dod Options multiples pour DOGE au DOD 7 avril 2025 - Sean Kennedy Lorsque le Département de l'efficacité gouvernementale (DOGE) s'attaquera au Département de la défense (DOD), il sera confronté à un environnement riche en cibles. Le Pentagone a longtemps été traité avec des gants par les membres du Congrès, ce qui s'est traduit par un désastre financier. Le budget du DOD, la plus grande dépense discrétionnaire du gouvernement, représente environ un sixième des dépenses fédérales. C'est la seule agence fédérale qui n'a pas encore fait l'objet d'un audit propre en vertu de la loi de 1990 sur les directeurs financiers (Chief Financial Officers Act). Sur les cinq branches du ministère de la défense, seul le corps des marines a passé un audit, ce qu'il a fait en 2023 et 2024. Les irrégularités financières du Pentagone figurent depuis 1990 sur la liste du Government Accountability Office (GAO) des programmes présentant un risque élevé de gaspillage, de fraude, d'abus et de mauvaise gestion. Le rapport du GAO du 25 février 2025 sur les programmes à haut risque contenait à nouveau cinq domaines au sein du DOD, dont l'acquisition de systèmes d'armes, qui figure sur la liste depuis 1990, et la modernisation des systèmes d'entreprise, qui y a été ajoutée pour la première fois en 1995. Les fonctionnaires du ministère de la défense ont fait preuve de patience lors des audits, mais ce problème n'existe dans aucune autre agence fédérale. Alors qu'il est peu probable que l'Internal Revenue Service permette à des citoyens privés de s'en tirer sans être sanctionnés pour plus de 30 ans d'inaptitude financière, les législateurs ont été beaucoup plus charitables envers le Pentagone. Au-delà de l'infrastructure financière chancelante du Pentagone, il existe de nombreux désastres en matière de marchés publics qui devraient être réduits et évités à l'avenir. La DOGE devrait commencer par le F-35 Joint Strike Fighter (JSF), l'enfant prodige du Pentagone en matière d'acquisition inepte. Les coûts d'acquisition totaux du programme dépassent désormais 428 milliards de dollars, soit 84 % de plus que l'estimation initiale de 233 milliards de dollars, et les coûts de la durée de vie du programme dépasseront les 2 000 milliards de dollars. Les dernières mauvaises nouvelles sont tombées le 31 janvier 2025, lorsque le rapport de test et d'évaluation des opérations du ministère de la Défense a mis en évidence les difficultés persistantes du JSF, notamment « l'absence de progrès dans le respect des délais et des performances pour le développement et le test des logiciels destinés à remédier aux lacunes et à ajouter de nouvelles capacités ». Avec la plateforme de domination aérienne de nouvelle génération qui se profile à l'horizon et dont l'ancien secrétaire à l'armée de l'air, Frank Kendall, a déclaré qu'elle pourrait coûter « plusieurs » centaines de millions par avion, il est essentiel de rectifier le tir pour éviter que les coûts exorbitants et les performances insuffisantes du JSF de cinquième génération ne se répètent avec la sixième génération d'avions à venir. Un outil efficace pour éviter l'explosion des prix consisterait à passer d'un contrat à prix coûtant majoré, dans lequel le gouvernement est responsable de toute augmentation des coûts, à un contrat à prix fixe, dans lequel le contractant assume la majeure partie du risque de retard et d'inflation des prix. La mise en place d'incitations correctes dans la passation des marchés permettra d'éviter que 2 000 milliards de dollars ne soient dépensés pour l'achat d'un autre avion peu performant. Enfin, la DOGE devrait recommander au ministère de la défense de revitaliser le processus de réalignement et de fermeture des bases (BRAC). Le dernier cycle de BRAC a eu lieu sous l'administration de George W. Bush en 2005 et a permis de réaliser des économies annuelles estimées entre 3,8 et 7 milliards de dollars. Un rapport d'octobre 2017 sur les infrastructures du ministère de la Défense estime que 22 % de la capacité de base du Pentagone est excédentaire par rapport aux besoins, dont 33 % pour l'armée de terre, 32 % pour l'armée de l'air, 12 % pour l'Agence logistique de la défense et 7 % pour la marine. Après 20 ans, un nouveau cycle de BRAC s'impose depuis longtemps. Le dernier rapport complet sur l'efficacité et l'efficience des agences fédérales a été publié par la Commission Grace en 1984, sous la présidence de Ronald Reagan. Les 2 478 recommandations de la commission auraient permis d'économiser 424,4 milliards de dollars sur trois ans, dont 22 % provenaient des dépenses de défense, y compris la mise en place des commissions de fermeture des bases. Le président Reagan a déclaré que 240 milliards de dollars, soit 59 %, avaient été économisés au cours des dix premières années, et Citizens Against Government Waste (Citoyens contre le gaspillage gouvernemental), qui a été créé à la demande du président Reagan pour contribuer à la mise en œuvre des propositions de la commission Grace, a recensé 2 400 milliards de dollars d'économies grâce à ces recommandations et à d'autres propositions de réduction des coûts. Le DOGE aura fort à faire pour analyser les dépenses labyrinthiques du Pentagone. En se concentrant sur la réparation de la plomberie financière du ministère de la défense, en s'attaquant aux problèmes sous-jacents d'un système d'acquisition défaillant et en rationalisant l'empreinte du Pentagone, la DOGE pourrait contribuer à garantir un meilleur retour sur l'investissement des contribuables dans la sécurité nationale. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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De mémoire les Tu-22M3 c'est une rénovation des TU-22M ou je me trompe? Donc normalement on redonne du potentiel en changeant les parties les plus usées quand on fait cette rénovation. Surtout qu'un TU-22M ça semble valoir le coup/coût.
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Il y a une explication?
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Tu l'as cité au lieu de l'éditer, ça m'arrive aussi parce que c'est pas naturel d'avoir la commande d'édition en haut à droite.
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Alors : Ils n'ont pas le nombre qu'ils voudraient, par exemple ils ont eu une année sans livraisons et ils ont eu plusieurs années avec des livraisons limitées si on compare aux plans initiaux. La preuve c'est qu'ils ont du prolonger leurs F-15 et surtout F-16 et F-18. Il ne font pas le nombre d'heures qui ont été fixé comme objectif impératif 15 x 12 = 180 h et il faudrait 300 h. Donc si ils pouvaient faire plus d'heures ils les ferait, par contre nous on peut faire plus d'heures et on ne les fait pas, sauf lorsqu'on a vendu des Rafale d'occasion où on est passé de 250 h à 300 (en réalité 290). Cela a quand même une signification. Ah, les F-35 dédié à l'entrainement font encore moins d'heure de vol que les 15h par mois de ceux qui sont codé pour le combat. et les F-35 qui sont en arrêt de longue durée ne sont pas comptés dans les moyennes des heures de vol ce qui fait que quand on regarde le total des heures de la flotte on est un peu déçu. En effet il y a 43000 heures de vol pour janvier , février et mars soit 13 h de vol par avion et par mois au lieu de 15. C'est comme si il manquait 147 avions: est ce que cela signifie qu'à tout moment il y a 147 avions qui sont arrêtés et pas comptés soit pour longue durée soit pour d'autre raisons administratives?
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énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
Il va leur falloir des Rafale pour se défendre des velléités d'annexion. -
énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
La France ne veut pas tomber "en panne sèche" et trouve 6000 tonnes d'uranium pour ses centrales nucléaires grâce à un nouveau partenaire stratégique -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
J'ai déjà dit qu'on finirait par vendre des Rafale en Colombie, et je le maintiens. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Le Leadership Européen Idéal en 2025 : 1. Clairement politique, pas technocratique L’idéal serait une figure : élue ou adoubée politiquement par le Parlement européen, pas parachutée après tractations entre chefs d’État ; dotée d’un mandat clair, défini par une vraie feuille de route stratégique — pas une collection de compromis entre directions générales. Exemples passés à méditer : Jacques Delors (vision stratégique, volontarisme) Mario Draghi (capacité à incarner l’intérêt européen au-delà des lignes nationales) 2. Capable de dire "non" aux États-Unis Face à Trump ou toute administration imprévisible, il faut un(e) président(e) capable de : refuser un alignement automatique, notamment sur la Chine ou l’Iran ; défendre des règles commerciales propres à l’UE, y compris en imposant des taxes carbone ou des barrières aux produits non conformes ; mettre en place un plan B en cas de retrait américain de l’OTAN : force de réaction rapide, fonds de défense européen renforcé, interopérabilité entre armées européennes. 3. Lucide sur la Chine, actif sur les matières premières Un bon leader européen ne ferait pas semblant de croire à un découplage possible avec la Chine… mais il : sécuriserait les chaînes d’approvisionnement critiques (terres rares, lithium, composants électroniques) via des partenariats avec l’Australie, le Canada, l’Afrique ou l’Amérique du Sud ; intégrerait les ex-colonies européennes dans une stratégie gagnant-gagnant pour l'accès aux ressources, au lieu de les abandonner à Pékin ; mettrait fin à l’angélisme commercial : pas de libre-échange sans réciprocité, notamment en matière d’environnement et de droits sociaux. 4. Indépendant énergétiquement et technologiquement Il faudrait une personnalité capable de : imposer le nucléaire comme pilier de la transition énergétique, sans se laisser bloquer par l’idéologie allemande ; soutenir le développement massif des carburants de synthèse, pour contrer le monopole chinois sur les batteries et les VE ; orchestrer une stratégie de souveraineté numérique : cloud européen, IA, semi-conducteurs, cybersécurité. 5. Proche des citoyens européens Le leadership ne doit pas être hors-sol : il faut communiquer, expliquer les décisions stratégiques à l’échelle continentale, pour recréer une adhésion populaire au projet européen ; favoriser une diplomatie européenne visible : un seul visage pour parler au monde, à Moscou, à Pékin, à Washington. Conclusion : Un nom ? Un profil ? Ce rôle ne peut pas être joué par un "commissaire-chef". Il faut un(e) président(e) de la Commission aux allures de chef d’État, avec un vrai pouvoir, quitte à modifier les traités à terme. Le profil idéal serait sans doute une personnalité comme : Mario Draghi, s’il revenait en politique ; ou, dans une autre veine, un profil à la Christine Lagarde, mais avec davantage de vision stratégique et moins d’allégeance à l’ordre établi ; voire, soyons audacieux : un ticket franco-polonais pour incarner l’équilibre Est-Ouest du continent post-Ukraine. -
Les programmes navals français: Baraccuda, FREMM, Horizon
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
La France va-t-elle coopérer avec l’Italie pour se procurer au moins deux croiseurs lourds DDX ? par Laurent Lagneau · 6 avril 2025 https://www.opex360.com/2025/04/06/la-france-va-t-elle-cooperer-avec-litalie-pour-se-procurer-au-moins-deux-croiseurs-lourds-ddx/ Si l’on s’en tient à la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, la Marine nationale disposera, à l’horizon 2035, de quinze frégates dites de premier rang, à savoir huit frégates multimissions [FREMM et FREMM-DA], deux frégates de défense aérienne [FDA] et cinq frégates de défense et d’intervention [FDI], auxquelles s’ajouteront six sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] de type Suffren, six patrouilleurs outre-mer [POM], dix patrouilleurs hauturiers [sept ont été commandés] et six corvettes aux capacités militaires accrues par rapport aux actuelles frégates de surveillance. Lors de ses dernières interventions médiatiques, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a déclaré que ce format était insuffisant au regard de la situation sécuritaire actuelle et à venir. Aussi a-t-il a évoqué l’ajout possible de trois navires de premier rang supplémentaires. Par ailleurs, dans une réponse à une question écrite posée par la députée Nathalie Da Conceicao Carvalho, le ministère des Armées a confirmé que l’armement des frégates de défense et d’intervention, insuffisant car résultant de choix faits « en adéquation avec les besoins militaires et les ressources financières allouées », allait être renforcé. « Des mesures conservatoires ont été prises pour faire évoluer les frégates dans le temps et s’adapter à l’évolution des menaces et du contexte opérationnel. Les missions récentes confirment ce besoin et les évolutions visées pour renforcer l’armement des frégates », a-t-il en effet avancé. Pour rappel, les FDI commandées auprès de Naval Group ne disposent que de seize cellules Sylver A50 pour tirer des missiles surface-air ASTER 30, de huit missiles antinavires Exocet MM40 Block 3C, d’une tourelle de 76 mm, de deux canons téléopérés de 20 mm et de deux doubles tubes lance-torpilles. Quoi qu’il en soit, dans sa question, Mme Da Conceicao Carvalho a demandé au ministère des Armées s’il envisageait de nouer une coopération avec l’Italie en vue de se procurer deux, voire quatre, exemplaires du « super-destroyer DDX », un navire actuellement en phase de conception chez Fincantieri. Selon les derniers développements de ce programme, le DDX doit afficher un déplacement de 14 500 tonnes [ce qui le rapproche d’un « croiseur lourd »]. Doté d’un radar puissant de type bi-bande à faces fixes fonctionnant en bande X et S, il disposera de 80 cellules de lancement vertical [48 Sylver A50 et 32 A70] lui permettant notamment d’emporter des missies intercepteurs Aster 15 et 30B1 NT ainsi que des missiles de croisière. A priori, l’éventualité d’une coopération avec l’Italie autour de ce nouveau type de navire n’est pas totalement écartée par le ministère des Armées, alors qu’elle avait été catégoriquement exclue selon des informations de Mer & Marine publiées en 2020. « Les marins, qui vont déjà devoir ferrailler pour obtenir les crédits nécessaires aux projets déjà initiés, ne voient quant à eux aucun intérêt à se lancer dans le projet DDX », avait avancé le site spécialisé, à l’époque. Mais les temps ont changé… et la conception du futur « cacciatorpediniere » de la marine italienne aussi. « Pour la majorité des programmes d’armement, les coopérations européennes sont recherchées et encouragées. Dans le domaine naval, l’Italie et la France entretiennent un partenariat étroit, notamment au sein de la société Naviris [la coentreprise de Naval Group et de Fincantieri, ndlr] », a-t-il d’abord rappelé, en citant les programme FREMM, FDA, BRF [Bâtiment ravitailleurs de force] ainsi que le développement des missiles Aster. « Cette coopération trouve son prolongement et sa finalité en opérations comme lors d’entraînements de haut niveau permettant d’approfondir l’interopérabilité, faire progresser les capacités d’engagement conjoint et renforcer l’autonomie stratégique européenne. Le traité du Quirinal offre ainsi des perspectives pour renforcer davantage ce partenariat », a poursuivi le ministère, avant de souligner qu’il était en train de conduire « un travail d’évaluation et de chiffrage de l’accélération de notre réarmement et du renforcement de nos capacités » et que la « trame des frégates en fait évidemment partie ». En matière de défense, le Traité du Quirinal indique que la France et l’Italie « développent leur coopération dans le domaine du renforcement des capacités d’intérêt mutuel, en particulier en ce qui concerne la conception, le développement, la production et le soutien en service, afin d’améliorer l’efficacité et la compétitivité de leurs systèmes industriels respectifs et de contribuer au développement et à l’approfondissement de la base industrielle et technologique de défense européenne ». Et la feuille de route qui l’accompagne parle « d’intensifier la collaboration déjà existante dans le secteur naval, des systèmes de missiles et des munitions de nouvelle technologie ». -
[France] Armée de l'Air et de l'Espace
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Europe
Ils attendent que l'Inde ait signé pour ne pas prendre leur créneaux de production -
F-35 Lightning II Fast Facts https://www.f35.com/content/dam/lockheed-martin/aero/f35/documents/25-00149_001A F-35FastFacts_04_2025.pdf
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L’Office des cartels allemand valide la société de projet dédiée au MGCS, le système de combat terrestre du futur par Laurent Lagneau · 5 avril 2025 https://www.opex360.com/2025/04/05/loffice-des-cartels-allemand-valide-la-societe-de-projet-dediee-au-mgcs-le-systeme-de-combat-terrestre-du-futur/ Le contexte politique, marqué par la censure du gouvernement de Michel Barnier en décembre dernier et la tenue d’élections fédérales anticipées en Allemagne, n’a pas permis d’organiser le « sommet » entre Paris, Berlin et Madrid afin de « documenter » la deuxième phase du programme SCAF [Système de combat aérien du futur], après avoir traité certaines questions « clés ». Dans le domaine terrestre, le protocole d’accord signé en avril 2024 pour relancer le projet franco-allemand MGCS [Main Groud Combat System – Système principal de combat terrestre] ne s’est toujours pas concrétisé, faute d’avoir été validé par la commission du Budget du Bundestag. Cependant, les choses on bougé au niveau des industriels concernés étant donné que, en janvier dernier, et conformément au protocole d’accord relatif à la phase 1A du MGCS, KNDS France, KNDS Deutschland, Rheinmetall Landsysteme, et Thales ont formalisé leur coopération en s’entendant sur un « pacte d’actionnaires » en vue de créer une société de projet, appelée « MGCS-Projekt Company GmbH ». « Sur cette base, les quatre sociétés peuvent désormais fonder une société de projet qui servira d’interlocuteur unique pour les deux gouvernements et qui pourra conclure des contrats de sous-traitance. Cet accord constitue une avancée majeure dans la réalisation du système de combat terrestre du futur », avait alors commenté le ministère allemand de la Défense, dont l’Office fédéral des équipements, des technologies de l’information et du soutien en service de la Bundeswehr [BAAINBw] assure la maîtrise d’ouvrage du projet. Seulement, étant donné que les industriels impliqués produisent tous des véhicules blindés [y compris, dans une certaine mesure, Thales, avec le Hawkei, en Australie], ce pacte d’actionnaires devait encore être approuvé par l’autorité allemande de la concurrence [Bundeskartellamt – Office fédéral des cartels]. Saisie en mars, cette dernière vient de rendre sa décision. « L’Office fédéral des cartels a approuvé, aujourd’hui, la création d’une coentreprise entre KNDS Deutschland GmbH & Co KG, KNDS France, Rheinmetall Landsysteme GmbH et Thales SIX GTS France SAS », ont-t-il en effet annoncé, via un communiqué diffusé le 4 avril. « La coentreprise, MGCS-Projekt Company GmbH, sera basée en Allemagne. Son objectif principal porte sur développement industriel du char de combat modulaire ‘Main Ground Combat System’ [MGCS] dans le cadre d’une coopération franco-allemande. Les seuls clients de la coentreprise seront les gouvernements allemand et français », a précisé le Bundeskartellamt. Celui-ci a motivé sa décision en expliquant que même s’il existe un risque de « chevauchement entre les activités » des groupes concernés, « la nature spécifique du marché, qui se caractérise principalement par des appels d’offres nationaux, ne suscite pas de préoccupation en matière de concurrence ». En outre, a-t-il continué, « dans une large mesure », leurs domaines d’activité se « complètent ». Enfin, a-t-il relevé, ces industriels « sont en concurrence avec d’autres entreprises puissantes » dans le secteur des véhicules blindés. « La situation géopolitique a un impact direct sur l’industrie de la défense. Nous constatons une multiplication des projets de coopération entre différentes entreprises européennes, qui peuvent également avoir des implications concurrentielles », a d’abord observé Andreas Mundt, le directeur de l’Office fédéral des cartels. « Un aspect important de notre évaluation de ces projets est la question de savoir si les entreprises auraient pu les mettre en œuvre de manière autonome. D’après nos investigations, ce n’est pas le cas ici. Les domaines d’activité de Rheinmetall et de KNDS se complètent largement. De plus, ces entreprises sont en concurrence avec d’autres entreprises puissantes dans le développement et la production de véhicules militaires blindés », a-t-il conclu. Au passage, l’Office fédéral des cartels rappelle que le MGCS ne vise pas à développer un char de combat « classique » mais un système multiplateforme destiné à « répondre à diverses exigences capacitaires ». À cette fin, il reposera sur un « châssis identique sur lequel différents modules pourront être intégrés ». Pour rappel, resté embourbé pendant des années dans des querelles entre les industriels sur certains choix technologiques, le MGCS doit être relancé selon une logique de piliers, à l’image du SCAF. Le protocole d’accord signé par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées et Boris Pistorius, son homologue allemand, en prévoit huit, à savoir « plateforme et navigation automatisée », « tourelles, canons et munitions », « armement secondaire », « système de communication et de commandement », « simulation », « technologie des capteurs », « protection et défense contre les drones » et « logistique ».
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Encore un exploit des FCS?
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Un million d’heures dans le ciel pour le F-35 de Lockheed Martin https://www.aeroweb-fr.net/actualites/2025/03/un-million-dheures-dans-le-ciel-pour-le-f-35-de-lockheed-martin Le moteur M88 de Safran franchit le cap du million d’heures de fonctionnement avec le Rafale https://www.safran-group.com/fr/espace-presse/moteur-m88-safran-franchit-cap-du-million-heures-fonctionnement-rafale-2022-07-13#:~:text=Le moteur M88 qui équipe,à plus de 600 exemplaires. Alors ce n'est pas tout à fait pareil, d'abord parce que le Rafale est bi moteur ensuite parce que le temps de fonctionnement du M88 comprend les temps de roulage mais on peut dire que ce n'est pas plus de 10% du temps et on a donc une estimation des heures de vol de la flotte de Rafale de 450000 h contre 1000000 pour le F-35. Mais il y a 1100 F-35 et de l'ordre de 300 Rafale. On voit donc que ceux ci volent à peu près deux fois plus que les F-35 (sans forcer puisqu'on cherche à préserver leur potentiel pour qu'ils durent 30 ans).
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The F-35 Fiasco: Canada, Britain, and the Death of Grand Strategy https://www.realcleardefense.com/articles/2025/04/04/the_f-35_fiasco_canada_britain_and_the_death_of_grand_strategy_1101949.html Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Le fiasco du F-35 : Le Canada, la Grande-Bretagne et la mort de la grande stratégie Il y a quelque chose de presque poétique dans les débats sur le F-35 qui se déroulent de part et d'autre de l'Atlantique. Au Canada et au Royaume-Uni, deux des alliés les plus anciens et les plus profondément intégrés des États-Unis, l'avion de combat de cinquième génération est devenu moins une question de capacité que d'identité nationale - et une excuse pour éviter le travail difficile de la réflexion stratégique. Le point commun ? Aucun des deux pays ne semble savoir ce qu'il attend de ses forces armées. Tous deux s'accrochent à des illusions de souveraineté tout en confiant les décisions difficiles aux cycles budgétaires, aux lobbies des marchés publics et aux sautes d'humeur politiques. Commençons par le Canada, qui ne manque jamais de surprendre lorsqu'il s'agit de confusion en matière de défense. Après des années d'atermoiements politiques, Ottawa s'est finalement engagé en 2023 à acheter 88 F-35 pour un montant de 19 milliards de dollars canadiens. Cette décision était censée constituer une étape définitive, une reconnaissance de la nécessité pour le Canada de moderniser sa force aérienne dans un monde où la rivalité entre grandes puissances est en train de resurgir. Cela aurait dû régler les choses. Mais nous sommes au Canada, et rien n'est jamais réglé lorsqu'il s'agit de défense. Le mois dernier, le ministre de la défense Bill Blair a émis l'idée de « reconsidérer » l'achat. Non pas parce que l'avion ne répond soudain plus aux exigences. Non pas parce qu'une nouvelle technologie est apparue. Non, parce que Donald Trump est de retour à la Maison Blanche. Apparemment, quelques déclarations trumpiennes sur les droits de douane et l'annexion ont incité les responsables canadiens à se demander si l'achat de jets fabriqués aux États-Unis ne mettait pas en péril la souveraineté nationale. Peu importe que l'Armée de l'air royale canadienne utilise des avions américains depuis des générations. Sans oublier l'intégration profonde de l'infrastructure de défense américano-canadienne par le biais de NORAD et de l'OTAN. Soudain, le F-35 est considéré comme une menace pour l'indépendance. À sa place ? Le Saab Gripen, désormais présenté comme l'alternative géopolitiquement « propre ». Soyons clairs : il s'agit d'un fantasme. Le Gripen fonctionne avec le moteur General Electric F414, un système fabriqué aux États-Unis et soumis aux contrôles d'exportation américains en vertu de l'ITAR. Cela signifie que le Canada dépendrait toujours de Washington pour les pièces de rechange, les mises à jour de logiciels et les autorisations de réexportation. Si Ottawa pense que cela lui offre une indépendance stratégique, il est soit trompé, soit en train d'induire le public en erreur. Et pourtant, la proposition Gripen persiste, présentée comme l'alternative nationaliste au grand méchant jet américain. Ce n'est pas de la stratégie, c'est du théâtre. L'ensemble du débat révèle à quel point la planification de la défense canadienne est devenue déconnectée du monde réel. Le gouvernement ne semble pas savoir de quel type de force aérienne il a besoin parce qu'il n'a pas répondu à la question sous-jacente : quel rôle le Canada veut-il jouer dans le monde ? Voici la réalité géopolitique : Le Canada est assis sur trois théâtres critiques : l'Arctique, l'Atlantique Nord et le Pacifique Nord. Ces régions sont de plus en plus contestées, et non de moins en moins. Qu'il s'agisse de l'activité russe dans l'Arctique, de l'expansion navale chinoise dans le Pacifique ou de la lutte anti-sous-marine dans l'Atlantique Nord, le Canada ne peut se soustraire à la concurrence des grandes puissances. Sa géographie en fait un État de première ligne. Pourtant, son discours en matière de défense reste cloisonné, réactif et peu sérieux d'un point de vue stratégique. Regardons maintenant de l'autre côté de l'Atlantique. La Grande-Bretagne, contrairement au Canada, a été un partenaire précoce et enthousiaste du programme F-35. Elle a conçu ses nouveaux porte-avions de la classe Queen Elizabeth en fonction de la variante STOVL du F-35B. Elle a intégré l'avion dans les opérations de la Royal Navy et de la RAF. L'industrie britannique - en particulier BAE Systems - en a énormément profité, en produisant des composants clés pour chaque F-35 construit. Et pourtant, d'une manière ou d'une autre, le débat britannique s'enfonce dans la confusion. Le problème en Grande-Bretagne n'est pas le remords de l'acheteur. C'est l'incohérence de l'acheteur. Le gouvernement a promis de porter les dépenses de défense à 3 % du PIB d'ici à 2027, mais il n'a pas expliqué comment cet argent sera dépensé, ni pourquoi. L'establishment de la défense est tiré dans de multiples directions : maintenir le programme F-35, prolonger la durée de vie du Typhoon et développer le chasseur Tempest de nouvelle génération. Mais en l'absence d'une vision claire des priorités stratégiques de la Grande-Bretagne, le débat sur la puissance aérienne s'est transformé en une querelle sur les emplois industriels et les contrats de défense. Les critiques de gauche qualifient le F-35 d'importation américaine hors de prix qui porte atteinte à la souveraineté britannique en matière de défense. À droite, Tempest est présenté comme un projet techno-nationaliste qui prouve que la Grande-Bretagne après le Brexit peut toujours être à la pointe de l'innovation militaire. Mais personne ne semble poser la question fondamentale : que cherche à faire le Royaume-Uni sur le plan militaire ? Quel rôle envisage-t-il pour lui-même dans un monde multipolaire ? La Grande-Bretagne, comme le Canada, s'accroche à des rôles hérités du passé - la Grande-Bretagne mondiale, le Canada pour le maintien de la paix - alors que le monde évolue. Elle veut être considérée comme un acteur sérieux, mais ne veut pas faire de choix sérieux. Frappe de porte-avions sans suffisamment de jets. Des engagements de patrouilles dans l'Indo-Pacifique sans la logistique nécessaire pour les soutenir. Des programmes de développement de chasseurs qui font double emploi avec les efforts des alliés sans ajouter de nouvelles capacités. Rien de tout cela ne relève de la grande stratégie. C'est une illusion nostalgique. Et nous touchons là au cœur du problème. Le débat sur le F-35 dans les deux pays est un symptôme, pas la maladie. Le véritable problème est l'absence totale de grande stratégie - un alignement clair des objectifs, des moyens et des méthodes. L'armée est traitée comme un programme d'emploi national ou comme un accessoire dans les pantomimes de souveraineté. Les acquisitions deviennent une forme d'image de marque nationale plutôt qu'une analyse sobre des capacités nécessaires, contre quelles menaces et dans quel délai. Ce manque de sérieux devient dangereux. Le F-35 n'est pas un avion parfait. Il est coûteux. Le maintien en condition opérationnelle reste un casse-tête. La souveraineté opérationnelle est toujours liée aux boîtes noires logicielles américaines. Mais c'est aussi le seul avion de combat de cinquième génération disponible à grande échelle, interopérable avec l'OTAN et éprouvé sur les théâtres d'opérations. Si vous devez vous battre - et le Canada et la Grande-Bretagne pourraient le faire - vous voulez l'avoir dans votre inventaire. La tentation, tant à Ottawa qu'à Londres, est d'utiliser le F-35 comme un faire-valoir pour des frustrations plus importantes : frustration face à l'imprévisibilité des États-Unis, frustration face au déclin industriel, frustration face à la politique de l'alliance. Mais ces frustrations ne sont pas des stratégies. Le travail d'un État consiste à penser géopolitiquement, et non émotionnellement. Et la géopolitique d'aujourd'hui exige la supériorité aérienne, l'intégration des alliances et la crédibilité de la dissuasion. Le F-35, malgré tous ses défauts, y contribue. Ce qu'aucun des deux pays ne peut se permettre, c'est une nouvelle décennie d'indécision déguisée en principe. Le Gripen n'est pas une stratégie. Tempest n'est pas une stratégie. La « souveraineté » n'est pas une stratégie. La grande stratégie est difficile. Elle implique de faire des compromis, d'accepter des limites et de penser en termes de décennies plutôt qu'en termes de cycles d'information. C'est précisément ce qui manque dans les deux capitales. Voici l'amère vérité : si le Canada et la Grande-Bretagne ne parviennent pas à comprendre ce qu'ils sont et à quoi ils servent - sur le plan militaire, géopolitique et civilisationnel -, aucun avion de chasse ne les sauvera. Ni le F-35, ni le Gripen, ni un futur avion en papier appelé Tempest. L'acquisition sans stratégie n'est qu'une forme très coûteuse de déni. Et dans ce monde, le déni n'est pas une position de défense viable.
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scaf [SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Europe
Oui je vous recommande des SNA à la place. -
France, Grèce, Inde L'électronique de défense indien embarque discrètement dans les Rafale vendus en Grèce La lune de miel franco-indienne dans la défense se poursuit. Intelligence Online a découvert que des briques technologiques indiennes ont été intégrées dans les avions de chasse de Dassault Aviation vendus à Athènes. [...] https://www.intelligenceonline.fr/grands-contrats/2025/04/04/l-electronique-de-defense-indien-embarque-discretement-dans-les-rafale-vendus-en-grece,110404659-art