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NGAD Next Generation Air Dominance / Vainqueur: F-47 de Boeing
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Amérique
A force d'écouter les critiques du Rafale qui ne pouvait pas être furtif du fait de ses canards et de sa perche de ravitaillement fixe, je suis tombé de l'armoire quand j'ai vu que le F-47 avait des canards ! du coup le J-20 a gagné en furtivité aussi -
Surtout que cela ne suit pas les règles du marquage "SECRET DEFENSE"
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USA
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Mais en pratique, les entreprises françaises sont parfois incitées à mettre en place des politiques de diversité et d’inclusion sous la pression sociale, politique ou économique, notamment dans le cadre de leurs activités aux États-Unis. Ce que fait Trump ici, c’est instrumentaliser le principe de non-discrimination à des fins idéologiques et économiques : Il cible un certain type de discrimination positive (les programmes de diversité) pour s’attaquer à des politiques progressistes, très contestées par la droite américaine. Il exerce un chantage économique sur les entreprises étrangères, en conditionnant leur accès aux marchés publics américains à leur conformité avec ses directives. Le vrai problème pour les entreprises françaises, ce n’est pas tant le principe en soi, mais le précédent que cela crée : si Trump peut imposer un cadre idéologique aux entreprises étrangères via l’extraterritorialité du droit américain, il pourra ensuite les forcer à s’aligner sur d’autres exigences, comme la relocalisation d’activités aux États-Unis ou le découplage avec la Chine. -
USA
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
« Trump : la petite apocalypse et la transaction factice » Trump ne détruit pas seulement les bases de la coopération et du libéralisme des dernières décennies. Il élargit en parallèle la fenêtre d'Overton en cédant à l'insulte, au chantage et à l'humiliation, décrypte Philippe Aurain, directeur des études économiques à la Banque Postale. ChatGPT a dit : Ce que décrit Philippe Aurain, c'est une stratégie de rupture brutale suivie d’une "transaction factice" : Trump pousse les rapports de force à l'extrême en pulvérisant les normes diplomatiques et économiques, puis propose une fausse négociation où il impose ses propres termes après avoir affaibli l'adversaire. En pratique, cela signifie : L'insulte et l'humiliation : Il disqualifie ses opposants en usant d’un langage brutal, rabaissant systématiquement ceux qui négocient avec lui pour renforcer son ascendant psychologique. Le chantage : Il menace directement ses alliés et partenaires commerciaux (ex. : taxes douanières, fermeture du robinet du dollar, retrait des garanties de sécurité). L’élargissement de la fenêtre d’Overton : En normalisant des comportements autrefois jugés inacceptables (diplomatie du mépris, transactions purement opportunistes, remise en cause de traités), il force les autres acteurs à jouer selon ses règles. L’Europe est particulièrement vulnérable à cette méthode, car elle repose sur des principes de coopération et de stabilité à long terme. Face à une Amérique qui fonctionne désormais comme un prédateur économique et stratégique, les Européens risquent d’être constamment sur la défensive, incapables de prévoir la prochaine attaque. La question est de savoir comment les Européens réagiront : accepteront-ils cette "transaction factice" ou chercheront-ils à poser leurs propres lignes rouges, quitte à subir des représailles économiques et diplomatiques ? -
USA
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Trump : la lettre qui fait trembler les patrons français Plusieurs dizaines d'entreprises tricolores se sont vues adresser un courrier de l'ambassade des Etats-Unis. Elles sont sommées de renoncer à toute forme de discrimination positive, sans quoi elles risquent de perdre l'accès aux appels d'offres de l'Etat fédéral. Une nouvelle forme d'extraterritorialité qui sème le trouble dans le milieu des affaires. ChatGPT a dit : C'est une extension inquiétante de l'extraterritorialité américaine, mais cette fois appliquée à des politiques internes des entreprises plutôt qu'à des sanctions économiques classiques. L'idée derrière cette lettre semble être d'imposer aux entreprises françaises, et probablement européennes en général, l'idéologie anti-"woke" du courant MAGA, en conditionnant l'accès aux marchés publics américains à l'abandon de toute politique de diversité ou de discrimination positive. Cela crée un dilemme pour les entreprises françaises : Se conformer aux exigences américaines pour ne pas perdre l'accès aux contrats fédéraux, mais au risque d'entrer en conflit avec le cadre juridique et les attentes sociétales européennes. Refuser de céder et risquer de voir leurs opportunités aux États-Unis se réduire drastiquement. Ce genre de pression a des précédents, notamment avec le Cloud Act et les sanctions extraterritoriales. Mais ici, c'est une ingérence directe dans la gestion des entreprises étrangères, ce qui pourrait provoquer une réaction politique en Europe. Si cette tendance se confirme, on pourrait voir émerger des contre-mesures européennes, par exemple en conditionnant l'accès aux marchés publics de l'UE au respect de certaines normes sociales. Mais dans l'immédiat, les entreprises concernées vont devoir peser le pour et le contre, et certaines pourraient discrètement s'aligner pour préserver leurs intérêts aux États-Unis. -
USA
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
En Europe, des craintes commencent à poindre sur un lâchage des Etats-Unis en cas de crise de liquidités sur le dollar. En faisant pression sur une Réserve fédérale à ses ordres, Trump fermerait le robinet du dollar et monnayerait le soutien américain. ChatGPT a dit : Oui, ce risque est bien réel et inquiétant. Trump et son entourage ont déjà montré une approche transactionnelle des alliances, où tout est monnayable. Si un choc financier ou une crise de liquidités sur le dollar survenait, il pourrait en profiter pour conditionner l’accès aux dollars à des concessions politiques et économiques de la part des Européens. Cela rappelle les pressions exercées par les États-Unis dans le passé avec l’extraterritorialité du droit américain, notamment sur les sanctions. Mais cette fois, il ne s’agirait plus seulement de sanctions ciblées : la Fed elle-même pourrait être instrumentalisée pour fermer l’accès aux liquidités en dollars. L’Europe a-t-elle des moyens de se prémunir ? Le développement d’une alternative au dollar, avec l’euro ou via des accords bilatéraux hors dollar, serait une piste. Mais en cas de crise financière mondiale, la demande de dollars serait inévitable. La Chine et d’autres pays comme les BRICS cherchent à contourner le dollar, mais leurs systèmes ne sont pas encore au niveau. Si Trump agit ainsi, cela accélérerait sans doute la dédollarisation mondiale. Mais à court terme, l’Europe risquerait de se retrouver piégée, notamment si la BCE n’a pas assez de marge pour compenser un blocage des liquidités en dollars. -
Normalement dans un ATL2 il y a ce qu'il faut pour faire ça sans avoir besoin d'un Martel. Mais il y avait peut être une panne.
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Sur l'ATL2 les câblage de l'Atlantic dans les ailes qui permettaient d'accrocher des Martel sont restés pour permettre éventuellement d'accrocher quelque chose. mais comme les extrémités des ailes ont des ballonnets qui contiennent du matériel ESM, cela change l'aérodynamique et même si on voulait accrocher des Martel il fallait refaire les essais de séparation. Donc on a demandé à la Marine si il fallait refaire ces essais, et la Marine a répondu que si un jour il fallait accrocher ces missiles elle ferait elle même les essais de séparation. Cela semble à la portée d'un bon pilote...
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Accès aux données du F-35: un journaliste remporte une bataille clé Le Tribunal fédéral donne gain de cause à un enquêteur de Tamedia sur le F-35 Victoire d’étape pour un journaliste de «24 heures»: le Tribunal fédéral estime que les données sur le bruit engendré par l’avion de combat devraient être communiquées. L’affaire retourne au Tribunal administratif fédéral. En bref: Le Tribunal fédéral donne gain de cause à un journaliste de «24 heures». Le Tribunal administratif fédéral doit réexaminer la confidentialité des données relatives au bruit engendré par le F-35. L’Empa a refusé de fournir ces données en invoquant la politique de sécurité. À quel point le bruit du F-35 dérangera-t-il les riverains des aérodromes militaires de Payerne et de Meiringen (BE), d’où décollera le F-35? Et à quel point le futur avion de combat est-il plus bruyant que le F/A-18? C’est ce que le journaliste Titus Plattner aimerait bien savoir. En 2021, à la suite de l’annonce de l’achat de 36 avions de combat américains par le Conseil fédéral, le journaliste de «24 heures» demandait à avoir accès aux mesures de bruit effectuées en Suisse pour évaluer l’appareil américain. Le Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa) avait mesuré les émissions sonores causées par le F-35, ainsi que celles des concurrents Eurofighter et Rafale et du F/A-18, l’avion de combat actuellement utilisé par l’armée suisse. Titus Plattner a demandé accès aux résultats en se basant sur la loi fédérale sur le principe de la transparence dans l’administration (LTrans). Médiation vaine L'Empa a invoqué les exceptions prévues dans la LTrans selon lesquelles la publication de rapports officiels peut être refusée dans certains cas. Le laboratoire fédéral a justifié sa décision par des intérêts de politique étrangère et de sécurité. Il a également rejeté une médiation du préposé fédéral à la protection des données, lequel avait recommandé de publier le rapport en noircissant les données sur l’Eurofighter et le Rafale. Le journaliste de Tamedia a fait recours devant le Tribunal administratif fédéral (TAF), qui a rejeté sa demande. Fausse hypothèse dénoncée Ce jeudi, le Tribunal fédéral (TF) a annulé le jugement. L’affaire est donc renvoyée au TAF. L’instance a eu tort d’estimer que le principe de transparence n'était pas applicable aux achats d'armes, de munitions ou de matériel de guerre, selon le TF. Le TAF doit maintenant examiner s’il existe des dispositions spéciales, en dehors de la législation sur les marchés publics, qui s'opposent à la publication des données relatives au bruit. Le TF a également accepté le recours d'un journaliste de la SRF, pendant alémanique de la RTS, qui avait demandé à consulter d’autres documents relatifs à l'acquisition d'avions de combat. Pour rappel, la Suisse a conclu un contrat d'achat de 6 milliards de francs avec les autorités américaines. Elle a déjà payé plus de 10% de la facture. À la suite du retour au pouvoir de Donald Trump, des demandes ont été formulées par le camp rose-vert pour se retirer du contrat.
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ils demandent aux US d'évacuer la base du Groenland.
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Moi à leur place je continuerais à 8 par an jusqu'à ce que l'export se réveille vraiment.
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- a400m
- airbus military
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(et 1 en plus)
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Je me souviens très bien de tout ça parce qu'en fait je fondais beaucoup d'espoir dans cette simulation, pour moi la capacité du Rafale à générer des heures de vol allait plus que compenser les éventuelles performances du F-35. Le seul souci que j'avais c'est que j'aurais voulu que la simulation de l'exercice avec le Rafale soit conduite avec des opérationnels Français, parce que si tu utilise le Rafale de la même façon que le F-35 le résultat sera navrant et donc j'aurais voulu des Français pour développer les tactiques qui conviennent au Rafale. Mais le Rafale n'a pas participé à ces simulations !
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https://forum.air-defense.net/topic/19628-armée-de-lair-finlandaise-ilmavoimat/?do=findComment&comment=1469757 Et dans le texte de l'article mis en lien: C'est trop long de trouver plus de preuves mais je me souviens que c'est "security of supply" qui a été le point éliminatoire pour le Rafale. mais il y a aussi ma réaction ici: https://forum.air-defense.net/topic/19628-armée-de-lair-finlandaise-ilmavoimat/?do=findComment&comment=1469872 à une date proche des évènements et qui n'a pas été contestée à l'époque.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Yandex Maps, meilleur outil russe pour viser des cibles… russes Pour obtenir des informations précises de ciblage sur des infrastructures critiques, nul besoin pour les militaires ukrainiens de recourir à des données satellitaires classifiées fournies sur un plateau par leurs alliés occidentaux. Il suffit souvent de se connecter sur le service russe Yandex Maps, comme le démontrent de récentes attaques ukrainiennes sur des infrastructures critiques du Kremlin. -
En fait ils n'ont comparé le F-35 qu'au Gripen, les autres ont été éliminés avant la comparaison (c'est à dire n'ont pas participé à la simulation d'un exercice) parce que les Finlandais ont jugé qu'en cas de conflit de haute intensité leur logistique serait défaillante au niveau des quantités de pièces et d'armements nécessaires.
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Et chat GPT dit: "Lors de ma visite officielle en France, j’ai visité l’entreprise Dassault, le fabricant des 12 avions de combat multirôles Rafale que le VladaRH a acquis dans le cadre d’un achat historique pour moderniser l’Armée de l’Air croate. Nous avons discuté de la coopération concernant leur armement et leur modernisation futurs, ainsi que des possibilités d’investissement de l’entreprise française en Croatie."
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Moi j'arrive à ça avec DeepL en disant que c'est du Slovène: Lors d'un voyage d'affaires, j'ai rendu visite à l'entreprise Dassault, le fabricant des 12 avions de combat haute performance Rafale que l'armée de l'air croate a achetés pour la modernisation de l'aviation nationale croate. Nous avons discuté de la construction liée à l'utilisation future de ces avions et de la capacité de l'armée de l'air croate à les utiliser.
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[Union Européenne] nos projets, son futur
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Concrètement, que peuvent faire les Européens face à Trump ? Chacun s’accorde à dire que le contexte actuel contraint les Européens à se mobiliser face à ce qui s’apparente à la fin de l’alliance transatlantique. Mais concrètement, quelles mesures devraient être prises, et par qui exactement ? Est-il possible d’agir conjointement dans le cadre d’une UE à 27 dont les dirigeants ne sont pas nécessairement d’accord sur tout ? Chacun s’attendait à un Donald Trump plus dur lors de son second mandat que lors du premier, mais personne n’avait anticipé un tel alignement sur Vladimir Poutine. Le président des États-Unis a en effet cédé à son homologue russe l’essentiel de ce que celui-ci pouvait espérer – la conservation des territoires conquis par la Russie et l’assurance de la non-entrée de l’Ukraine dans l’OTAN – avant même l’ouverture de négociations, tout en humiliant publiquement Volodymyr Zelensky et en suspendant l’aide militaire à Kiev (avant de la rétablir quand l’Ukraine a donné son assentiment à la proposition de trêve avancée par Washington à Djeddah le 11 mars dernier). Dans un tel contexte, que peuvent faire Ukrainiens et Européens ? Dans l’immédiat, pas grand-chose. Ils sont en effet très dépendants des équipements militaires états-uniens, qu’il s’agisse des missiles sol-air Patriot ou des munitions pour la défense antiaérienne, des F16 ou encore du renseignement spatial. C’est ce qui explique le profil bas maintenu à l’égard des États-Unis tant par Zelensky, malgré les humiliations qu’il a subies, que par les Européens qui cherchent à éviter de rompre avec le président américain. Chacun espère encore éviter la capitulation totale de l’Ukraine en infléchissant la position des États-Unis, ce qui semble s’être amorcé à Djeddah. L’OTAN n’existe plus de facto S’il reste difficile d’anticiper précisément l’évolution de la guerre en Ukraine, les leçons à tirer des débuts de la seconde présidence Trump sont, elles, d’ores et déjà très claires. La garantie de sécurité offerte à l’Europe par les États-Unis dans le cadre de l’OTAN n’existe plus de facto. Chacun sait désormais que l’achat de matériel militaire à ces derniers représente une menace potentielle pour la sécurité des pays qui y ont recours parce que les États-Unis continuent d’en contrôler l’emploi. Et tout le monde a compris que Donald Trump entend démanteler le multilatéralisme et le droit international bâti après la Seconde Guerre mondiale. La plupart des responsables européens ont pris la mesure de ce changement d’ère. Y compris les plus fervents atlantistes comme la haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Kaja Kallas, qui estimait le 28 février dernier qu’« il est devenu clair que le monde libre a besoin d’un nouveau leader », ou encore Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, toujours très attentive jusqu’ici à ne jamais fâcher Washington. C’est le cas également du futur chancelier allemand Friedrich Merz qui a affirmé que sa « priorité absolue sera de renforcer l’Europe le plus rapidement possible pour obtenir peu à peu une véritable indépendance vis-à-vis des États-Unis ». C’est le cas, enfin, de Donald Tusk, le premier ministre polonais, qui cherche désormais lui aussi une alternative au parapluie nucléaire américain disparu. L’Union européenne peut-elle faire ce qu’il faut ? Il y a lieu d’en douter Que doivent faire les Européens ? Reconstruire une industrie de défense qui permettrait aux armées européennes de se passer des équipements américains ; rebâtir une architecture de sécurité qui ne fasse plus appel aux États-Unis ; et, enfin, trouver de nouveaux alliés pour préserver le multilatéralisme et le droit international. Mais l’UE peut-elle mener à bien des chantiers aussi colossaux ? Il y a de nombreuses raisons d’en douter. Il faudra probablement en passer surtout par des formats ad hoc en dehors des institutions de l’Union. A priori, la tâche n’a pourtant rien d’insurmontable. En 2023, le PIB de l’UE était huit fois plus important que celui de la Russie. Les dépenses militaires cumulées des pays de l’UE, 326 milliards d’euros en 2024, sont 2,5 fois supérieures aux dépenses militaires russes, malgré la mobilisation totale du pays pour la guerre contre l’Ukraine. Mais la règle de l’unanimité, toujours en place dans ce domaine, rend le cadre de l’Union largement inutilisable en matière de sécurité et de défense. L’Union européenne vient certes d’adopter, le 6 mars dernier, le plan ReArm Europe, proposé par Ursula von der Leyen. Le montant global annoncé – 800 milliards d’euros – est impressionnant, supérieur aux 750 milliards d’euros mobilisés en 2020 avec Next Generation EU face à la pandémie de Covid-19. Mais quand on y regarde de plus près, on se rend compte qu’aucun argent nouveau supplémentaire n’est en réalité mis sur la table à l’échelle de l’Union. L’exclusion des dépenses militaires des règles du Pacte de stabilité marque bien sûr une évolution positive des politiques européennes. Mais la hausse des budgets militaires que cette réforme devrait faciliter restera gérée à un niveau purement national et continuera de peser sur les finances publiques des États. Le changement des règles pour permettre à la Banque européenne d’investissement (BEI) de financer des projets de défense était certes attendu, mais il ne s’accompagne pas d’une augmentation du capital de la banque. Cet effort restera donc limité. La réorientation de 150 milliards d’euros de prêts prévus dans le cadre de Next Generation EU vers le financement de projets communs de défense se fera aux dépens des transitions énergétique et numérique. Quant à la réorientation des fonds de cohésion, elle se fera, elle, aux dépens de la lutte contre les inégalités territoriales. Il manque une nouvelle dette commune et la saisie des avoirs russes Il manque à ce plan deux volets qui auraient marqué un véritable sursaut européen : un nouvel endettement commun et la saisie des quelque 235 milliards d’euros d’avoirs russes gelés en Europe, et plus seulement des intérêts qu’ils dégagent. Mais pour l’instant, les divisions ont empêché l’UE de s’engager dans cette voie. La Hongrie de Viktor Orban n’est cette fois pas la seule à s’opposer à une telle saisie ; c’est le cas également, pour l’instant, des gouvernements français et allemand, qui craignent que l’Europe y perde sa capacité à accueillir des capitaux étrangers. On verra si les choses bougent dans les prochains mois sur ce plan au fur et à mesure que les Européens prendront toute la mesure de la gravité de la situation. Là où l’UE peut néanmoins déjà jouer un rôle, c’est en matière de renforcement de l’industrie de défense, domaine dans lequel elle dispose d’outils et de moyens significatifs. La tâche est énorme parce que cette industrie a été très affaiblie après la chute du mur de Berlin dans tous les domaines traditionnels. De plus, alors que les Européens avaient une position solide dans le spatial, ils ont perdu pied ces dernières années. L’aviation militaire européenne reste extrêmement dépendante des États-Unis et si les ventes de Rafale ont augmenté ces dernières années, c’est surtout en dehors de l’Union. L’industrie des drones européenne reste balbutiante… La tâche est aussi très délicate sur le plan politique. La plupart des projets européens d’équipements militaires, et notamment les projets franco-allemands, ont été des fiascos jusqu’ici, chacune des armées cherchant à préserver ses spécificités et à favoriser ses propres fournisseurs. Le projet de char du futur franco-allemand n’arrête pas de prendre du retard tandis que le développement de l’Airbus de transport militaire A400 M a été un véritable calvaire. Inciter les industriels à coopérer et à fusionner Le nouveau contexte géopolitique va-t-il permettre d’enfin surmonter ces blocages ? Pour que l’UE puisse inciter efficacement les industriels de l’armement à collaborer bien davantage voire à fusionner, il faudra qu’elle ait suffisamment d’argent à mettre sur la table, ce qui rejoint le point évoqué précédemment. Par ailleurs, à court terme, l’industrie européenne de l’armement n’aura pas la capacité suffisante pour fournir aux armées du continent matériels et munitions au niveau qu’implique désormais la menace. Si l’on veut pouvoir se passer des équipements américains, il faudra acheter d’autres équipements non européens, turcs ou coréens notamment. Et accepter que des fonds européens puissent aider les États de l’Union à en acquérir. Dans le domaine militaire au sens strict ainsi que dans celui du renseignement, il reste en revanche improbable qu’on parvienne à progresser significativement à 27. Il faudra compter avant tout sur des coalitions de pays volontaires hors du cadre formel de l’UE, d’autant qu’il faudra nécessairement y associer des pays non membres comme le Royaume-Uni, la Norvège, la Turquie voire le Canada ou l’Australie. C’est déjà le cas, par exemple, pour le projet consistant à assurer une protection aérienne à l’Ukraine, pour le déploiement d’une éventuelle force d’interposition en cas de cessez-le-feu ou encore pour construire un bouclier antimissile européen. Au-delà, devrait se poser rapidement la question d’une alliance de sécurité pérenne capable de se substituer à une OTAN désormais dépassée. Ce sera nécessaire en particulier pour formaliser l’extension éventuelle de la protection nucléaire française et britannique à d’autres pays européens, comme le souhaitent la Pologne et l’Allemagne. Là aussi, cette nouvelle architecture collective de sécurité européenne, qui devra prendre le relais de l’OTAN en préservant son savoir-faire, devra probablement démarrer en dehors du cadre formel de l’UE. Se rapprocher des autres alliés des États-Unis et se tourner vers le Sud global Enfin, l’UE et les autres États européens doivent d’urgence agir pour protéger le multilatéralisme et le droit international face à Donald Trump. Pour cela, il leur faut d’abord resserrer leurs liens avec les pays du G6 (le G7 moins les États-Unis, à savoir le Japon et le Canada), mais aussi avec la Corée du Sud ou encore l’Australie – pour coordonner leurs réponses aux agressions du président des États-Unis. Parallèlement, l’UE doit se tourner (enfin) bien davantage vers les pays du « Sud global » – l’Indonésie, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud… – pour moderniser avec eux le cadre multilatéral existant, en leur y donnant plus de place, ce qui contribuera à faire barrage à la volonté de Donald Trump de détruire le droit international. Il sera essentiel, en particulier, de sauver l’accord de Paris et la lutte contre le changement climatique, en coopérant étroitement sur ce dossier avec la Chine pour contrer les États-Unis. Bref, les Européens ont a priori les moyens de contrer Donald Trump et Vladimir Poutine ; mais leur principale difficulté consiste à parvenir à mobiliser ces moyens efficacement. Il restera sans doute souvent difficile d’y parvenir dans le cadre de l’UE et il faudra probablement recourir, dans beaucoup de dossiers, à d’autres formats. -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
« Nous avons entendu l’appel du président » : Dassault envisage de livrer jusqu’à cinq Rafale par mois dans les années à venir « Nous prévoyons d’atteindre trois Rafale livrés par mois l’année prochaine, et quatre à partir de 2028-29 », a annoncé le PDG du groupe ce dimanche, disant avoir « entendu l’appel » d’Emmanuel Macron qui avait affiché sa volonté « d’accroître et accélérer les commandes de Rafale » au vu du contexte géopolitique Dassault Aviation envisage de monter rapidement en cadence et « étudie la possibilité » de livrer jusqu’à cinq Rafale par mois comme demandé par Emmanuel Macron face aux turbulences géopolitiques, a déclaré son PDG Éric Trappier dans une interview au JDD. Le président français a annoncé mardi que l’État allait « accroître et accélérer les commandes de Rafale » au bénéfice de l'armée de l'air dans le cadre de nouveaux investissements de défense décidés face à la « bascule » géopolitique. « Nous avons entendu l’appel du président » « En 2020, nous livrions moins d’un Rafale par mois. Aujourd’hui, nous en sommes à plus de deux par mois et nous allons encore augmenter le rythme […] Nous prévoyons d’atteindre trois Rafale livrés par mois l’année prochaine, et quatre à partir de 2028-29, a déclaré le PDG du groupe français. « Nous avons entendu l’appel du président et étudions la possibilité de passer à cinq Rafale par mois. Il n’y a pas encore de commandes concrètes, mais nous souhaitons anticiper. Avons-nous suffisamment de surface ? Faut-il recruter ? Les sous-traitants pourront-ils suivre ? Les motoristes seront-ils capables de répondre à la demande ? Nous avons lancé l’étude », a-t-il ajouté. Il a confirmé les volumes dont a besoin l’armée française évoqués par le ministre des Armées, à savoir une vingtaine de Rafale pour l'armée de l'air et une dizaine pour la Marine nationale. Interrogé pour savoir si le Rafale a une carte à jouer face à l’imprévisibilité de Donald Trump alors que des commandes de F-35 américain sont suspendues, Eric Trappier a dit que Dassault était « prêt à fournir » ses services. Proposer son avion au Portugal Dassault souhaite notamment « proposer » son avion au Portugal. « C’est un pays de l'Union européenne et de l’Otan. Il disposerait des mêmes capacités d’interopérabilité que nous dans le cadre de l’Alliance, donc cela semble logique », a ajouté Eric Trappier. Il a dit avoir « confiance » concernant la livraison de Rafale en Inde, un contrat en préparation depuis longtemps. « Pour nous, c’est aussi une opportunité d’étendre nos chaînes de production en installant une ligne sur place, destinée aux besoins indiens, mais qui pourrait également servir dans notre montée en puissance. » « J’ai connu la période où le Rafale était décrié. Aujourd’hui, il est devenu l’alpha et l’oméga car il sait tout faire et il est 100 % français », a-t-il dit, en critiquant au passage le modèle d’Airbus, géant de l’aéronautique européen « si grand qu’il ne sait plus ce qu’il fait » et inapproprié, selon lui, pour l’Europe de la défense. -
Quel complément au Rafale / NGF? (Chasseur léger, Loyal Wingman, LIFT etc)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de HK dans Europe
Il est clair que c'est le Rafale F5 qui porte l'ASN4G mais l'UCAV est censé lui ouvrir la voie. Dans un premier temps la priorité de F5 c'est de remplir la mission nucléaire. -
Le second mandat Trump est un véritable changement de régime plutôt qu’un simple changement d’administration. L’argument central est que le mouvement MAGA ne serait pas une simple réaction populiste, mais un projet idéologique structuré visant à démanteler les institutions démocratiques et le multilatéralisme. Un régime postlibéral Le trumpisme ne se limiterait plus à des discours anti-establishment, mais reposerait sur un projet idéologique cohérent, articulé autour d’un rejet du libéralisme et d’un monde basé sur des valeurs démocratiques. L’Europe, bastion de ces valeurs, deviendrait un obstacle, voire une cible. Une alliance entre postlibéraux et libertariens Deux courants domineraient le MAGA : Les postlibéraux, représentés par J.D. Vance, qui voudraient remplacer le libéralisme par un ordre autoritaire. Les libertariens de la tech, comme Elon Musk, qui s’opposeraient aux États régulateurs et aux institutions démocratiques. Ces deux groupes seraient unis par une haine commune du libéralisme et des contre-pouvoirs. La politique étrangère mêlerait isolationnisme et expansionnisme : retrait des engagements inutiles, mais affirmation brutale de l’hégémonie américaine sur les Amériques et le Grand Nord. L’Europe pourrait être perçue comme un ennemi idéologique, contrairement à la Russie et la Chine, qui sont des rivaux géopolitiques mais pas des adversaires "civilisationnels". L’OTAN et les alliances traditionnelles deviendraient secondaires. Une politique économique punitive Trump utiliserait l’économie comme un outil de coercition pour distinguer alliés et vassaux des ennemis. Fin du multilatéralisme, place à des relations purement transactionnelles basées sur la force. Un affrontement entre "Internationale libérale" et "Internationale illibérale" L’Europe serait un champ de bataille politique entre ces forces. Si cette vision est exacte, on pourrait s’attendre à une rupture entre les États-Unis et l’Europe sous Trump 2, avec une hostilité ouverte envers l’UE. L’OTAN pourrait être fragilisée, et les pays européens pousser à renforcer leur autonomie stratégique. Les alliances américaines pourraient se redessiner, avec un rapprochement assumé avec des régimes autoritaires partageant les valeurs "illibérales" du mouvement MAGA.
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NGAD Next Generation Air Dominance / Vainqueur: F-47 de Boeing
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Amérique
Le coût du KC-46? -
Quel complément au Rafale / NGF? (Chasseur léger, Loyal Wingman, LIFT etc)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de HK dans Europe
Comment on fait la mission nucléaire à partir du porte avion? -
NGAD Next Generation Air Dominance / Vainqueur: F-47 de Boeing
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Amérique
A new U.S. Air Force analysis recommends continuing the development of NGAD, as well as terminating the NGAS stealth tanker program which was supposed to support the next gen fighter in contested airspace. Une nouvelle analyse de l'armée de l'air américaine recommande de poursuivre le développement du NGAD et de mettre fin au programme de ravitailleur furtif NGAS, qui était censé soutenir l'avion de combat de nouvelle génération dans l'espace aérien contesté. -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Stratégie pour préserver l’indépendance de Dassault Ne jamais intégrer directement MADL dans le Rafale Intégrer MADL signifierait donner accès aux États-Unis aux systèmes internes du Rafale, ce que Dassault veut éviter à tout prix. Même avec une licence canadienne, cela nécessiterait une validation américaine et risquerait de compromettre l’autonomie française. Développer une solution de "passerelle intermédiaire" Une plateforme tierce (AWACS, MRTT, drone relais) recevrait les données MADL des F-35 et les convertirait vers un protocole que le Rafale peut utiliser (ex: une version modifiée du Link 16 ou liaison intra-patrouille F5). Cela permettrait au Rafale de recevoir des informations de la bulle MADL sans jamais être directement intégré au réseau F-35. Exploiter les capacités de Spectra et des radios logicielles du Rafale F5 Le Rafale F5 va déjà intégrer des radios logicielles adaptables, ce qui signifie qu’il pourrait potentiellement dialoguer avec un système hybride basé sur une liaison adaptée au MADL. Spectra pourrait également être utilisé pour analyser les émissions MADL et en tirer des informations utiles, même sans connexion directe. Le Canada comme "tampon technique" Le Canada, en tant qu’acheteur du F-35 et du Rafale, pourrait développer une interface sans nécessiter que Dassault cède son code source. Il pourrait s’agir d’une solution canadienne indépendante qui servirait uniquement à assurer l’interopérabilité entre les deux flottes. Conclusion L’idée d’une passerelle indépendante permettrait au Rafale de fonctionner efficacement avec les F-35 canadiens sans compromettre l’autonomie stratégique française. Ce serait une solution pragmatique pour permettre au Canada de sortir (partiellement) du piège ITAR tout en maintenant une cohérence dans sa défense aérienne.