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scaf [SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Europe
Moi je ne vois pas de problèmes Ce que les finances publiques doivent payer ce n'est pas les avions seuls mais le programme complet et 52 Milliards au lieu de 66 cela fait bien 14 milliards d'économies qui font 27% de 52 Milliards. -
Erdogan: US Will Pay the Price for Failing ‘to Keep Its Word’ on F-35s Erdogan : les États-Unis paieront le prix pour ne pas avoir tenu parole sur les F-35 Le président turc Recep Tayyip Erdogan a prévenu Washington qu’il paierait le prix de son refus de fournir à la Turquie des avions de combat F-35 de fabrication américaine. « En ce qui concerne les F-16, nous les voulons de vous, mais vous ne l’avez pas donné. [À l’origine, vous deviez fournir] des F-35, mais vous n’avez pas tenu votre parole. Bien que nous ayons payé environ 1,4 milliard de dollars, vous n’avez rien donné en retour. Si vous ne donnez rien en retour, alors cela en paiera les conséquences », a déclaré Erdogan, cité par un média turc. Ses remarques font suite à une déclaration faite par le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu au début du mois, selon laquelle Ankara attend l’approbation américaine pour la fourniture de chasseurs F-16 à la Turquie. Le sénateur démocrate Bob Menendez, qui préside la commission sénatoriale des relations étrangères (SCFR), a déjà déclaré dans un communiqué qu’il s’opposait « fermement » à la vente proposée par l’administration Biden de nouveaux avions F-16 à la Turquie. « Tant qu’Erdogan ne cessera pas ses menaces, n’améliorera pas son bilan en matière de droits de l’homme dans son pays… et ne commencera pas à agir comme un allié de confiance, je n’approuverai pas cette vente », a insisté Menendez. Évalué à 20 milliards de dollars, le contrat F-16 comprend 40 nouveaux chasseurs et 79 kits de mise à niveau, ce qui nécessite l’approbation du département d’État, de la SCFR et de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants. L’année dernière, un journal turc a rapporté qu’Ankara pourrait envisager d’acheter les chasseurs à réaction Eurofighter Typhoon de quatrième génération si l’accord sur l’achat des F-16 échouait. En décembre 2022, le Congrès américain a bloqué les articles relatifs aux restrictions sur la vente des avions F-16 dans son projet de loi annuel de dépenses de défense pour l’exercice 2023, dans le cadre des efforts du Département d’État pour convaincre les législateurs que l’accord était conforme aux intérêts de Washington. Le conflit entre les États-Unis et la Turquie, qui a abouti au retrait d’Ankara du programme F-35, a commencé après que le gouvernement turc a décidé d’acheter des systèmes de défense antimissile S-400 de fabrication russe. En réponse, Washington a annulé la vente des avions F-35 à la Turquie en raison d’allégations selon lesquelles elle pourrait divulguer des secrets militaires à la Russie. Les États-Unis ont reporté la livraison des avions F-35 à son partenaire de l’OTAN en juillet 2019 en raison de « problèmes de sécurité » concernant les systèmes S-400. Washington a fait valoir que les S-400 pouvaient détecter les vulnérabilités des F-35 et transmettre les données à Moscou. La Turquie a cependant insisté en octobre 2021 sur le fait que les défenses aériennes russes ne constituaient aucune menace pour la sécurité des États-Unis ou de l'OTAN. Erdogan a annoncé que les États-Unis avaient suggéré à la Turquie d'acquérir la quatrième génération d'avions de combat F-16 au lieu des F-35 de cinquième génération. La Russie et la Turquie ont signé un accord de 2,5 milliards de dollars pour la livraison de quatre batteries S-400 en décembre 2017. La livraison de tous les composants des systèmes de missiles de défense aérienne S-400 à la Turquie a été achevée en 2020.
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Trump Says ‘No Problem’ in Selling F-35s to UAE
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Nederlands F-35 Fighter Jet Missing: Details and Implications ByJoe Roshkovsky 2024-10-03 Récemment, un avion de chasse F-35 de l'armée de l'air néerlandaise a disparu au cours d'une opération d'entraînement de routine. Cet incident a suscité des inquiétudes quant à la sécurité de l'aviation militaire et aux conséquences qu'il pourrait avoir sur la sécurité nationale et l'efficacité opérationnelle. L'avion disparu, un Lockheed Martin F-35 Lightning II, a été porté disparu à proximité de la base aérienne de Leeuwarden, où il effectuait des exercices de vol programmés. Les circonstances exactes de sa disparition font toujours l'objet d'une enquête, mais les premiers rapports font état d'une possible défaillance technique ou d'une éjection du pilote lors d'une situation d'urgence. Intervention d'urgence et recherches À la suite du signalement de la disparition du F-35, l'armée néerlandaise a immédiatement lancé d'importantes opérations de recherche. Des unités aériennes et terrestres ont été déployées et les autorités locales coordonnent leurs efforts pour retrouver le pilote et l'avion. Pour l'instant, aucune observation n'a été confirmée et les recherches devraient se poursuivre jusqu'à ce que l'avion soit retrouvé. L'armée de l'air néerlandaise a déclaré que la sécurité restait sa priorité absolue. Les leçons tirées d'incidents similaires survenus dans le passé sont examinées afin d'améliorer les protocoles d'intervention. L'armée est également en contact avec les alliés de l'OTAN pour obtenir un soutien supplémentaire dans les efforts de recherche. Impact sur les opérations militaires La disparition du F-35 pourrait potentiellement affecter les capacités opérationnelles de l'armée de l'air néerlandaise. Le F-35 est un chasseur furtif moderne qui joue un rôle crucial dans la défense aérienne et les missions offensives. Toute perte de disponibilité opérationnelle pourrait avoir un impact sur les engagements des Pays-Bas envers l'OTAN et sur ses stratégies de défense au sens large, en particulier à la lumière des tensions géopolitiques croissantes en Europe. Le F-35 a été acquis pour remplacer les anciens F-16 et constitue un élément essentiel du programme de modernisation de l'armée de l'air néerlandaise. La perte de l'un de ces jets avancés pourrait entraîner une réévaluation des opérations d'entraînement et de l'état de préparation de la flotte. L'avenir des opérations des avions de combat Cet incident rappelle les risques inhérents à l'aviation militaire, en particulier aux aéronefs de pointe comme le F-35. Au fur et à mesure que la technologie évolue, la complexité de l'entretien et de l'exploitation d'un équipement aussi sophistiqué s'accroît. L'armée néerlandaise va probablement mener une enquête approfondie pour déterminer la cause de l'incident et mettre en œuvre des mesures pour éviter qu'il ne se reproduise. Les implications de cet incident vont au-delà des efforts immédiats de recherche et de récupération ; il souligne l'importance de la formation continue, de l'entretien et de la nécessité de protocoles d'urgence efficaces lors de l'utilisation d'aéronefs militaires avancés. Au fur et à mesure de l'évolution de la situation, l'armée de l'air néerlandaise et les autorités fourniront des mises à jour sur l'enquête et toute nouvelle information concernant l'avion F-35 disparu. La communauté militaire et le public espèrent que les recherches aboutiront et que tous les membres du personnel concerné seront retrouvés sains et saufs. Conseils et astuces liés à la sécurité de l'aviation militaire L'incident récent de la disparition de l'avion de chasse F-35 a attiré l'attention sur divers aspects de l'aviation militaire et de la sécurité. Que vous soyez un passionné de l'armée, un étudiant en aviation ou une personne intéressée par les protocoles de sécurité, voici quelques conseils, astuces et faits intéressants liés à la sécurité de l'aviation militaire. Comprendre les urgences aériennes L'une des leçons essentielles à tirer de ces incidents est qu'il est important d'être préparé aux situations d'urgence. Dans l'aviation militaire et civile, des protocoles sont établis pour garantir une prise de décision rapide. Voici quelques conseils de vie à garder à l'esprit : Connaître les procédures d'urgence: Familiarisez-vous avec les protocoles d'urgence, que ce soit dans un avion, un véhicule ou même dans la vie de tous les jours. Mémoriser les actions clés peut faire gagner de précieuses secondes en cas de crise. Pratiquez la conscience de la situation: Restez vigilant et conscient de votre environnement. Entraîner votre esprit à reconnaître les anomalies peut vous permettre de réagir plus rapidement en cas d'urgence. Apprentissage et formation continus La formation continue est vitale dans l'aviation, en particulier pour les militaires. Voici quelques conseils pour améliorer les pratiques d'apprentissage et de formation : Formation régulière sur simulateur: Utilisez fréquemment les simulateurs de vol. Ils permettent aux pilotes d'expérimenter une série de scénarios d'urgence sans les risques d'un vol réel. Entraînement collaboratif: Participez à des exercices d'entraînement conjoints avec les forces alliées. Cela permet non seulement de favoriser la camaraderie, mais aussi d'améliorer la réponse aux crises grâce au partage des connaissances. Importance de la technologie dans la sécurité aérienne La technologie continue d'innover et d'améliorer la sécurité aérienne de manière significative. Voici quelques faits et suggestions fascinants sur la technologie dans l'aviation : Les avions modernes sont équipés de systèmes sophistiqués qui contrôlent les performances et alertent les pilotes en cas de défaillance. Restez toujours informé des dernières mises à jour de ces technologies. Utilisation de drones pour la recherche et le sauvetage:** Les drones sont de plus en plus utilisés dans les opérations de recherche. Se tenir au courant de la technologie des drones peut permettre de comprendre comment des équipes de recherche en sous-effectif peuvent localiser efficacement des biens disparus. Santé et bien-être des pilotes La santé physique et mentale des pilotes est primordiale pour la sécurité des opérations. Voici quelques conseils de santé : Des bilans de santé réguliers:** Le maintien de la santé physique par des bilans de santé réguliers permet de s'assurer que les pilotes restent aptes au travail et capables de gérer le stress et les urgences. Techniques de gestion du stress:** Les pilotes peuvent bénéficier de la pratique de la pleine conscience ou de la méditation pour gérer le stress, en particulier après des séances d'entraînement intenses ou des exercices d'urgence. Le rôle de la communication dans la sécurité Une communication efficace est essentielle pour atténuer les risques dans l'aviation. Voici quelques suggestions : Etablir des protocoles de communication clairs: Veiller à ce que l'ensemble du personnel soit formé à des procédures de communication claires afin d'éviter les malentendus lors des opérations critiques. Utiliser la technologie pour les rapports: Encourager l'utilisation d'applications et de plateformes numériques pour signaler les accidents évités de justesse ou les problèmes de sécurité. Un réseau de communication ouvert peut favoriser un environnement de sécurité et de sensibilisation. Dans l'ensemble, l'incident du F-35 disparu nous rappelle la complexité de l'aviation militaire. En se concentrant sur l'apprentissage, la technologie, le bien-être et la communication, la communauté aéronautique peut mieux se préparer à relever les défis futurs. Pour plus d'informations sur l'aviation militaire et les protocoles de sécurité, vous pouvez consulter le site Military.com qui propose des ressources et des points de vue complets.
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On va voir si Israël regonfle les heures de vol
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Oui et à mon âge tous ces délais ça m'amène trop loin.
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Je me tiens plus tellement au courant des nouveautés.
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Je crois que les Anglais ne veulent pas jeter à la poubelle les développements qu'ils ont fait pour le Bright Adder qui était initialement pour le Tornado et qui lui ajoutait des fontions d'EA (Electronic Attack) de science fiction, genre griller les composants du radar adverse. Alors ils ont repris cette antenne et le « back-end » ECRS.Mk 0. Mais associé à l'antenne qui physiquement a des possibilités supplémentaires il y a des logiciels pour utiliser ces possibilités et ils ne sont pas triviaux donc tu prends le hardware ECRS MK 0 mais tu intègre au logiciel opérationnel tes logiciels spéciaux Bright Adder, c'est déjà un accomplissement. Et en plus je remarque que le Tornado n'avait pas de repositionneur et que l'ECRS Mk 0 n'en a pas non plus...
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Oui mais les budgets arrivent au petit bonheur la chance, et du coup ils changent leurs plans tout le temps.
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Ben non, c'est comme nous, on ne peut pas tout faire en même temps.
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Nous on a abandonné le GaN pour le F4 au profit d'un récepteur numérique multicanal qui est de toute façon nécessaire pour le RBE2 XG et qui permet une portée meilleure (meilleure même que le GaN) dans les environnements fortement brouillés. En gros tu choisis entre une meilleure portée quand c'est facile contre une meilleure portée quand c'est difficile et on a choisit le deuxième cas sachant que plus tard on aura les deux. D'autre part ça m'étonnerait que l'antenne du démonstrateur technologique Bright Adder ait des modules GaN parce que son développement remonte à il y a longtemps, donc on a un proto monté de bric et de broc et qui subira des upgrades pour arriver à la configuration finale au fur et à mesure qu'il tombera en marche.
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Conclusion l'UK développe l'ECRS Mk2: Sachant que le back-end ECRS Mk 0 qu'il utilise n'a pas le nouveau récepteur numérique multicanal et les nouveaux LRI émetteur/récepteur de l'ECRS Mk 1. Cela promet de nouveaux épisodes à cette saga.
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Guerre Israël-Hezbollah 2024+
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Capitaine à 22 ans c'est jeune. -
Allemagne
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Energiewende : Et si l’Allemagne avait plutôt conservé, voire renforcé, son nucléaire En juin 2024, un article de recherche au titre évocateur : « What if Germany had invested in nuclear power ? » a été publié. L’auteur norvégien Jan Emblemsvåg y compare les résultats en termes de dépenses de la politique de transition énergétique actuel, l’Energiewende, avec deux scénarios alternatifs maintenant du nucléaire. Ces derniers montrent une bien plus grande efficacité économique d’une stratégie de décarbonation fondée aussi sur un socle nucléaire. L’Allemagne a choisi une voie politiquement tranchée pour sa transition énergétique, connue sous le nom de Energiewende. Ce projet, commencé au début des années 2000, visait à substituer progressivement, puis définitivement, les centrales nucléaires et les énergies fossiles par des sources renouvelables telles que l’éolien, le solaire et la biomasse. Dans un article paru le 2 juin 2024 dans la revue ‘International Journal of Sustainable Energy’[1], Jan Emblemsvåg, professeur à l’université norvégienne de sciences et de technologies, s’attache à répondre à la question de recherche suivante (et tous les mots sont importants) : Que se serait-il passé si, toutes choses égales par ailleurs, et supposant un financement disponible, l’Allemagne avait fait le choix de conserver ses centrales nucléaires, voire d’investir dans de nouvelles unités ? [2] Le bilan de 20 ans de politique énergétique De 2002 à 2022, l’Allemagne a investi massivement dans les énergies renouvelables pour soutenir son projet de transition. L’auteur estime que le pays a dépensé de l’ordre de 700 milliards d’euros[3] dans l’Energiewende, dont grossièrement à parts égales des investissements directs, et des subventions. L’auteur souligne, citation très officielle à l’appui, qu’il reste difficile de tirer un bilan en termes d’efficacité économique de cette politique énergétique. S’appuyant sur la trajectoire d’émissions de la consommation d’énergies fossiles et de l’industrie passant de 999 millions de tonnes en 2022 à 746 millions en 2022, soit une baisse de 25 %, l’auteur reprend à son compte les conclusions du ministère fédéral des affaires économiques de l’action climatique : « les efforts considérables et les lourdes charges pesant sur les citoyens et l’économie étaient disproportionnés par rapport aux maigres résultats obtenus jusqu’à présent ». Sur la production d’électricité plus spécifiquement, l’impact est également mitigé puisque 20 après, le contenu carbone de l’électricité a certes chuté d’environ moitié (570 gCO2/kWh à 350 gCO2/kWh ou 420 gCO2/kWh si on compte le recours au charbon pendant la crise énergétique). Le parc nucléaire allemand, qui représentait une capacité de 23,5 GW en 2002, a été complètement fermé en 2024. Les énergies renouvelables ont pris le relais avec force, mais cette croissance n’a pas permis de se débarrasser des capacités fossiles puisque poussées par la croissance du gaz naturel (+ 71%), celles-ci ont augmenté globalement de 7 % depuis 20 ans, malgré la fermeture de centrales à charbon. Les scénarios nucléarisés alternatifs Deux scénarios alternatifs sont étudiés. Le premier suppose que l’Allemagne se lance, à la manière de la France, dans un programme industriel d’ampleur de prolongation de son parc nucléaire en place en 2002. En 2002, ce parc produisait environ 185 TWh/an avec un taux de charge de 90 %. L’auteur se base sur des statistiques de coût du nucléaire de « long terme » (LTO) pour estimer les coûts d’investissement et d’exploitation de ce programme. Le second scénario, dans lequel l’Allemagne construit de nouvelles centrales, est bien plus délicat à concevoir quantitativement. D’abord quelles technologies de réacteurs, combien et pour quel coût[4] ? Ici, l’auteur fait l’hypothèse d’une distribution des coûts fondée à la fois sur ceux de l’EPR (hypothèse conservatrice, mais raisonnable étant donné l’engagement de Siemens dans le projet à l’origine) et sur ceux des APR 1400 du coréen KEPCO (32 milliards pour 4 réacteurs en 2020). Au total, 16 nouveaux réacteurs sont mis en service dans ce scénario en 2022, soit un doublement de la capacité installée par rapport à 2002. Pour ce qui est des délais de construction, le chercheur se sert de la vitesse de construction chinoise adaptée à la dynamique d’investissement allemand dans les énergies renouvelables. Enfin trois hypothèses favorables et transverses aux deux scénarios doivent être soulignées. D’abord l’absence de prise en compte de l’actualisation (du financement) dans l’évaluation économique ; ensuite le maintien du fonctionnement du parc existant et hypothétiquement nouveau sur un mode base avec des facteurs de charge très élevé (90 %) ; enfin la non-prise en compte des actifs provisionnés par les exploitants pour les charges de démantèlement et de gestion du combustible usé. Les résultats semblent indiquer toutefois que ce parti pris est plutôt de second ordre dans les résultats. En outre, symétriquement, de nombreux coûts de l’Energiewende ne sont pas inclus dans l’estimation de l’auteur, comme ceux des réseaux, les mécanismes de compensation des prix de marché, etc. Les bénéfices réalisés dans les scénarios nucléarisés D’abord, si le pays avait simplement maintenu les centrales existantes en opération, les coûts liés à cette stratégie auraient été bien inférieurs pour des résultats en termes de décarbonation quasi-similaire. Selon l’auteur, garder ces centrales opérationnelles jusqu’en 2022 aurait coûté environ de l’ordre de 100 milliards d’euros, à comparer aux 700 milliards dépensés dans l’Energiewende. Ensuite, si l’Allemagne avait investi dans de nouvelles centrales nucléaires, le niveau de décarbonation du système électrique aurait à la fois été meilleur, mais aussi plus économique. En injectant environ 400 milliards dans un tel programme, l’Allemagne aurait pu disposer de 372 TWh d’électricité nucléaire décarbonée en 2022. Cette énergie aurait pu contribuer à la fois à la décarbonation des pays voisins via l’export, en particulier pendant la crise de l’offre (suite à l’épisode de corrosion sous contrainte en France), mais elle aurait également contribué à réduire très largement la dépendance au gaz fossile avec une réduction de l’ordre de 73 % de consommation énergétique par rapport à la situation présente en 2022. Rappelons en effet que si l’Energiewende a rendu possible une croissance des EnR impressionnante, la politique de sortie du nucléaire a aussi nécessité l’utilisation croissante de gaz naturel, augmentant la dépendance aux importations, ce qui a pu jouer significativement sur la facture énergétique des industriels et des ménages allemands. Le constat que l’on tire de cette étude est relativement simple : pour atteindre les objectifs climatiques que l’Allemagne s’est fixée, un mix énergétique s’appuyant sur le nucléaire existant et/ou nouveau est une stratégie économiquement plus efficace que celle de sa sortie. Bien sûr les critères technico-économiques ne sont heureusement pas l’unique motivation dans ces décisions multifactorielles qui, étant donné leur sensibilité, doivent de toute façon être renvoyées aux arènes démocratiques. Reste que la décision doit se prendre avec l’ensemble des données techniques disponibles, qu’importe qu’elles soient retenues ou non par les décideurs, tant que la procédure est tracée et les conséquences négatives comme positives assumées. -
Guerre Israël-Hezbollah 2024+
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans la série "vous aidez l'Ukraine, donc on peut aider l'Iran" les Russes pourraient fournir des systèmes de guidage fondés sur Glonass et qui résistent aux brouillages Israéliens. -
L'avion vient de derrière quand même, normalement les radar pointent vers l'avant sur un chasseur.
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La DGA estime le vieillissement des avions militaires avec l'IA
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Nuclear submarine will be a leapfrog for India-France ties, bring New Delhi into exclusive club Le sous-marin nucléaire sera un bond en avant pour les relations entre l'Inde et la France et fera entrer New Delhi dans un club exclusif. L'offre de la France pourrait catapulter l'Inde dans le club exclusif des quelques pays qui possèdent une gamme complète de sous-marins. La France, partenaire fiable et amie de longue date de l'Inde, est à nouveau prête à aider New Delhi à réaliser ses ambitions stratégiques. Le dialogue stratégique franco-indien de deux jours entre le conseiller à la sécurité nationale, Ajit Doval, et le conseiller diplomatique du président français, Emanuel Bonne, doit avoir lieu à Paris les 30 septembre et 1er octobre. Mais juste avant ce dialogue, la France a proposé à l'Inde des contrats importants, notamment des sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire (SSN). La flotte indienne actuelle de sous-marins ne compte pas encore de SSN. Prochain dialogue stratégique entre l'Inde et la France Il s'agira du premier engagement stratégique bilatéral entre les deux amis après la visite d'État du président français Emmanuel Macron en Inde en janvier 2024 en tant qu'invité principal du Jour de la République. Le retard de neuf mois peut peut-être être attribué à l'instabilité politique dans l'univers de Macron, avec un gouvernement suspendu à la recherche d'un premier ministre acceptable après des élections surprises non convoquées en juillet. De plus, la France organisait également les Jeux olympiques et paralympiques au milieu de ce chaos. Enfin, Paris a un tout nouveau premier ministre en la personne de Michel Barnier, et le gouvernement peut gérer d'autres agendas face aux crises de la dette et aux divisions politiques croissantes. Macron, lui aussi, semble avoir rapidement tourné son attention vers la politique étrangère et la défense, qui sont des domaines clés du mandat d'un président français - et son attention se porte une fois de plus sur l'Inde. À l'approche de ce dialogue stratégique, le partenariat de défense entre l'Inde et la France, qui a fait ses preuves et qui est célébré, est prêt à faire un bond en avant dans le domaine de la technologie des sous-marins. Décodons un peu mieux la situation. Jusqu'à présent, l'Inde n'a loué que deux fois un SSN à la Russie pour en expérimenter les aspects opérationnels. Il s'agissait des SSN Chakra, qui ont été rendus à la Russie après la location. L'Inde n'a jamais développé ses propres SSN. L'offre de la France pourrait donc catapulter l'Inde dans un autre club exclusif de quelques pays qui possèdent toute une gamme de sous-marins. Cela ajoutera de formidables capacités à sa furtivité et à sa puissance de feu dans les eaux agitées de la géopolitique actuelle. Elle a proposé de soutenir la construction de sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire (SSN). Pour la première fois, l'Inde s'est vu offrir des véhicules sous-marins sans pilote (UUV) à la pointe de la technologie, des drones marins avancés qui seront utilisés pour toute une série d'activités dans l'univers fluide des mers. Enfin, la France a également proposé un transfert de technologie à 100 % pour des moteurs d'avion d'une poussée de 110 kilo Newton destinés au programme indien d'avion de combat moyen avancé (AMCA). Ces projets cruciaux pourraient être discutés lorsque M. Doval rencontrera M. Bonne dans quelques jours. Mais qu'est-ce qui rend ces offres si spéciales ? Vont-elles même s'envoler ? L'actualité de la coopération franco-indienne en matière de défense Peu de temps après l'annonce de la finalisation par l'Inde d'un contrat portant sur 26 Rafale Marine pour le porte-avions INS Vikrant, il a été rapporté que la marine indienne pourrait acquérir au moins deux centres de simulation Rafale pour la formation de ses équipages, y compris les pilotes. En outre, l'armée de l'air indienne pourrait envisager d'acquérir davantage de chasseurs Rafale afin de renforcer ses escadrons qui s'amenuisent. Il serait toutefois préférable que l'Inde se concentre sur son programme AMCA indigène afin de réduire sa dépendance à l'égard des importations. Il est de loin préférable de collaborer avec des partenaires étrangers de confiance comme la France pour co-développer le moteur 110 KN nécessaire aux AMCA, qui est d'ailleurs proposé par la France depuis un certain temps déjà. L'empreinte de la France dans l'écosystème industriel de défense de l'Inde s'est accrue, conformément à la vision d'autosuffisance de ce pays. Récemment, Dassault Aviation - qui fabrique les Rafales et les Mirage-2000 utilisés par l'Inde - a déjà progressé dans la mise en place d'une installation de maintenance, de réparation et de révision (MRO) près de Noida pour assurer l'entretien de ces deux appareils. Il convient de rappeler que Dassault est également en lice pour fournir 114 jets à l'IAF dans le cadre de son programme d'avion de combat de rôle moyen (MRFA), bien qu'une décision finale à ce sujet soit encore loin d'être prise. Comme indiqué précédemment, New Delhi doit trouver le bon équilibre entre les achats et le « Make in India ». Une dépendance excessive à l'égard des premiers freinera toujours les progrès de l'Inde en matière d'autosuffisance. L'autre grand acteur français de l'écosystème de défense indien est Safran, qui fabrique les moteurs des avions Rafale. De conception 100 % française, ces moteurs M-88 pourraient être entièrement produits en Inde, sur le site MRO de Safran à Hyderabad, s'ils font l'objet d'une commande importante. Safran collabore également avec Hindustan Aeronautics Limited (HAL) pour concevoir, développer et fabriquer un turbomoteur pour l'Indian Multi-Role Helicopter (IMRH) et les Deck Based Multi Role Helicopters (DB-MRH). Mais ce n'est pas tout. L'arrivée significative de Paris dans le vivier de l'industrie de défense indienne intervient à un moment où la marine aspire à construire au moins deux sous-marins nucléaires d'attaque. Différences de puissance maritime L'Inde cherche à renforcer sa dissuasion maritime dans une équation qui penche en faveur de la Chine. Pékin se targue d'avoir la plus grande marine du monde en termes de nombre de navires. Il s'agit principalement des six sous-marins balistiques à propulsion nucléaire de la classe Jin, dont la puissance de feu est nettement supérieure à celle de l'Arighat indien ou de son prédécesseur, l'Arihant. Par ailleurs, le différentiel de puissance avec le Pakistan s'est réduit, le soutien de Pékin aux capacités sous-marines d'Islamabad étant plus visible que jamais. Pour assurer une dissuasion nucléaire efficace en mer, l'Inde a besoin d'au moins deux SNLE supplémentaires, de sorte qu'un puisse être déployé à tout moment, ainsi que de quelques SSN. Quel type de sous-marins les Français proposent-ils et en quoi sont-ils différents de ceux que l'Inde possède déjà ou développe ? Pour comprendre cela, il est important d'avoir une vue d'ensemble de la façon dont les capacités sous-marines de l'Inde sont dispersées. Actuellement, l'Inde possède un total de 18 sous-marins. Deux d'entre eux sont des sous-marins lanceurs d'engins (SNLE). Le premier est l'Arihant et le second l'Arighat. Ce dernier a été mis en service en grande pompe par le ministre de la défense Rajnath Singh. L'Inde avait initialement prévu quatre SNLE. Les deux autres seraient en cours de construction, mais les détails exacts restent un secret d'État. Comme indiqué plus haut, l'Inde ne dispose toujours pas de SSN. Elle dispose de sous-marins d'attaque diesel-électriques appelés SSK. Nous exploitons 17 de ces bateaux, qui peuvent être divisés en deux grandes catégories : la classe Sindhughsoh (appelée kilo), conçue par les Allemands. Ensuite, il y a la classe Kalvari, qui est basée sur la classe Scorpène française et qui fait partie du Projet 75 de l'Inde. D'ailleurs, l'Inde, en partenariat avec Mazagaon Dock, a récemment passé une nouvelle commande à la France pour la construction de trois sous-marins supplémentaires de la classe Kalvari. Enfin, il y a aussi le projet de sous-marin à propulsion diesel-électrique indépendante de l'air, P-75(I), qui n'a pas encore fait l'objet d'une décision. Le choix se porte sur l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et l'espagnol Navantia, qui ont tous deux des partenaires indiens pour construire le projet. Les Français ont maintenant proposé de développer des SSN, basés sur leurs propres sous-marins de la classe Barracuda et dotés d'une importante technologie de pointe. Les détails les plus précis ne sont pas encore connus et pourraient être discutés lors de la prochaine rencontre entre les deux parties à Paris. Considéré comme le joyau de la couronne de la capacité militaire, si l'accord sur les SSN se concrétise, il s'agira du succès le plus stupéfiant de la bonne entente entre l'Inde et la France en matière de défense. Dronisation de la future guerre maritime La France a également proposé à l'Inde des UUV avancés qui pourraient être utilisés pour diverses tâches, notamment la surveillance, la recherche, l'armement, la recherche et les opérations et, bien sûr, la défense. Mais une fois de plus, le pays est confronté à un rapport de force déséquilibré, la Chine exploitant les UUV HSU-001, qui sont à peu près comparables aux UUV exploités par les États-Unis et le Royaume-Uni. Pékin les aurait testés dans la région du détroit de Taïwan. Il est donc grand temps que New Delhi commence à se préparer à ces capacités tactiques, qui sont tout aussi efficaces dans les guerres hybrides et constituent une caractéristique déterminante des défis sécuritaires dans la région indo-pacifique. Le partenariat de défense entre l'Inde et la France a parcouru un long chemin et a ouvert la voie à d'autres avancées. Toutefois, la véritable impulsion durable ne viendra que lorsque ces partenariats seront complétés par une coopération et une innovation technologiques. Telles seront les caractéristiques de la future coopération dans le domaine de l'industrie de la défense. Il est très probable que la feuille de route industrielle de défense Inde-France, encore confidentielle, contienne déjà des plans substantiels à piloter au niveau des acteurs non étatiques. C'est peut-être la raison pour laquelle c'est l'ANE qui se rendra à Paris pour le prochain dialogue stratégique.
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Ahead of NSA visit, France submits final price offer for 26 Rafale Marine jet deal Avant la visite du NSA, la France soumet une offre de prix finale pour le contrat de 26 avions de combat Rafale New Delhi [Inde], 29 septembre (ANI) : La France a soumis l'offre de prix finale à l'Inde pour le contrat des 26 avions de combat Rafale, juste avant la visite prévue du conseiller indien à la sécurité nationale Ajit Doval dans le pays. Des sources de défense ont déclaré à l'ANI que la meilleure et dernière offre de prix a été soumise aux autorités indiennes par la partie française pour le projet et qu'une réduction de prix significative a été accordée après d'âpres négociations dans le cadre du contrat proposé. L'Inde et la France négocient l'achat de 26 Rafale Marine qui seront déployés sur le porte-avions INS Vikrant et sur différentes bases. Les deux parties ont également mené des négociations la semaine dernière, lorsqu'une équipe française s'est rendue dans la capitale nationale pour finaliser les discussions avec l'Inde. L'accord devrait être discuté lors du dialogue stratégique entre l'Inde et la France, au cours duquel le secrétaire d'État indien devrait rencontrer ses homologues français à partir de demain à Paris. L'accord est important pour la marine indienne, qui cherche à renforcer sa capacité de frappe maritime. L'Inde a également approuvé des déviations dans la lettre de demande, qui est le document d'appel d'offres équivalent dans les accords de gouvernement à gouvernement, comme l'intégration du radar indigène Uttam dans les jets destinés à la marine indienne. Des sources ont déclaré que l'intégration aurait pris plus de temps, environ huit ans, et qu'il aurait fallu payer un prix élevé à la partie française pour ce faire. L'Inde avait également demandé à la France d'intégrer des armes locales dans l'avion. Il s'agit notamment des missiles Astra à portée au delà de l'horizon et des missiles antiradiation Rudram. Les sources ont ajouté que le prix de l'accord a été fixé en fonction des accords sur les taux d'inflation à prendre en compte et que l'accord précédent portant sur 36 avions de combat Rafale pour l'armée de l'air indienne servirait de base. Certains des besoins de l'armée de l'air indienne ont également été intégrés dans le contrat naval, qui comprendra environ 40 réservoirs supplémentaires et un petit nombre de postes de travail pour les avions. L'Inde va également recevoir un plus grand nombre de missiles Meteor à longue portée et d'armes antinavires dans le cadre de ce projet qui devrait être conclu avant la fin de l'année financière en cours.
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Aatmanirbharta should not cost IAF dear Traduit avec DeepL.com (version gratuite) L'Aatmanirbharta ne doit pas coûter cher à l'IAF La capacité de résistance de l'IAF ne devrait pas être affectée par la demande de s'en tenir à l'aatmanirbharta. Au cours des deux dernières décennies, le monde a pu constater la solide capacité de l'Inde en matière d'aide humanitaire et de secours en cas de catastrophe (HADR) grâce aux vols inlassables effectués par la flotte d'avions de transport de l'IAF (Indian Air Force) sur de grandes distances dans le voisinage - et souvent dans des pays lointains également. L'IL-76 était le cheval de bataille de cet effort dans le passé, mais aujourd'hui, ce sont les C-17 et C-130 qui occupent le devant de la scène. Prévu pour être acquis au début de ce siècle, lorsqu'un parti politique était au pouvoir à Delhi, le projet s'est toutefois concrétisé lorsqu'un autre parti a pris les rênes du gouvernement. De même, le Sukhoi 30, introduit en 1997 par le gouvernement de Deve Gowda sur la base de plans élaborés plus tôt par l'administration de PV Narasimha Rao, constituera l'épine dorsale du dispositif de dissuasion de notre pays pendant de nombreuses décennies encore. Le calendrier de mise en service des avions de combat Rafale a suivi une chronologie comparable. De même, le gouvernement actuel planifiera de nombreux projets qui renforceront la puissance de l'Inde dans les années à venir. Il y a donc une continuité qui s'impose dans les acquisitions de défense, et comme la dissuasion et l'accumulation de capacités de combat prennent des décennies à se construire, il doit aussi y avoir une continuité dans l'élaboration des politiques. À l'heure où l'Inde renforce sa puissance militaire grâce à la campagne aatmanirbharta pour faire face à un environnement sécuritaire difficile, une récente déclaration du vice-chef d'état-major de l'armée de l'air (aujourd'hui chef d'état-major désigné) faite lors d'un séminaire sur la puissance aérienne prend tout son sens ; le vice-chef a fait remarquer que « l'aatmanirbharta est notre cheval de bataille, mais cette autosuffisance ne peut se faire au détriment de la défense de la nation ». Ce sont de sages paroles dans la stridence actuelle d'un nationalisme mal placé vis-à-vis de la campagne d'autosuffisance ; elles nécessitent une analyse, de peur que leur importance ne se perde dans la cacophonie de notre robuste atmosphère politique. La campagne aatmanirbharta est en effet remarquable dans le désir de l'Inde d'atteindre l'autosuffisance en armes pour éviter d'être à la merci des nations fournisseurs qui ont l'habitude de tordre le bras pour satisfaire leurs plans géopolitiques. Ainsi, les listes négatives d'importations et les listes positives d'articles à acheter uniquement auprès de sources indigènes sont les bienvenues, mais avec une réserve : ces orientations ne peuvent se faire au prix d'un affaiblissement du potentiel de combat des trois armées. Les médias ont mis en lumière d'innombrables exemples de projets qui ont dérapé en termes de délais et de coûts et qui révèlent la tendance persistante des agences de R&D (recherche et développement) et de production à promettre plus que leurs capacités et leur expertise pour décrocher des contrats d'armement. La déclaration du vice-chef est une reconnaissance publique de la prévalence de ce malaise. Et s'il fallait un autre exemple, le retard actuel dans la fourniture de chasseurs Tejas Mk1A à une IAF en manque d'escadrons devrait enfoncer le clou. Le retard dans les livraisons de Tejas Mk1A a été attribué au retard dans la fourniture des moteurs F-404 par le fabricant américain General Electric (GE). La livraison d'hélicoptères Apache à l'armée a également été retardée d'un an. On espère que cela n'a rien à voir avec l'affirmation par l'Inde de ses relations avec la Russie dans l'imbroglio Ukraine-Russie, malgré l'opposition des États-Unis. Le problème est que le Tejas Mk2 (un modèle conventionnel) est également planifié autour d'un moteur F-414 plus puissant de GE qui, soit dit en passant, est également en train de mettre en place une usine avec un transfert de technologie supposé de 80 % pour fabriquer le moteur. La prochaine étape pour l'IAF est l'Advanced Medium Combat Aircraft (AMCA), un avion futuriste dont la version Mk1 serait équipée du même F-414 de 98 kN de poussée, suivi d'une version Mk2 équipée d'un moteur indigène produisant une poussée supérieure de 110 kN pour donner à l'AMCA une véritable capacité de cinquième génération. Le prototype de l'AMCA est attendu pour 2028 - alors que les déclarations précédentes faisaient état de 2024 puis de 2026. Logiquement, et avec un peu de chance, le prototype Tejas Mk2 devrait arriver avant cette nouvelle date cible pour l'AMCA. Telle est la réalité d'une situation dans laquelle l'IAF a placé tous ses œufs - pour les 40 prochaines années au moins - dans le panier de l'Hindustan Aeronautics Limited/Defence Research and Development Organisation, tout en jonglant avec des effectifs d'escadrons qui s'amenuisent. La déclaration du vice-chef de l'IAF sur l'aatmanirbharta par rapport à la défense nationale mérite donc d'être examinée attentivement. Si l'on prête attention à l'intégralité du discours qu'il a prononcé lors du séminaire sur la puissance aérienne, on s'aperçoit qu'il met en évidence la volonté de l'IAF de soutenir sans réserve les produits indigènes. Le travail de conception et de développement progresse, mais pour rattraper le reste du monde, il faudrait changer de politique afin de garantir un financement et d'embaucher les meilleurs cerveaux indiens, qui travaillent actuellement pour des entreprises aéronautiques étrangères. Les salaires ne devraient pas être un obstacle si cette tentative de ghar wapasi doit porter ses fruits. Incidemment, l'une des raisons des avancées technologiques chinoises réside dans le fait qu'ils ont réussi à attirer les étudiants brillants des universités et des entreprises technologiques américaines et occidentales. Notre secteur privé, tant loué, doit lui aussi risquer son propre argent dans la recherche et le développement et ne pas attendre uniquement le financement du gouvernement. Et le gouvernement doit rendre les processus moins lourds, sinon ce sera le statu quo comme jusqu'à présent. Et une suggestion décalée, s'il vous plaît, emmenez l'opposition dans cette entreprise, car elle a un intérêt égal dans la défense de la nation. En outre, elle pourrait bien tenir la corde à l'avenir, si les intronisations n'ont pas lieu à temps. Il est bon de voir l'IAF participer de plus en plus à des exercices à l'étranger et accueillir des exercices multinationaux dans son pays. Il ne faut cependant pas perdre de vue que la capacité de puissance de l'IAF, qui permettrait à l'Inde de se battre en territoire ennemi, n'est pas affectée par la volonté de s'en tenir à l'aatmanirbharta, même si les projets sont retardés. La dernière chose que l'on souhaite, c'est un piège d'asymétrie des capacités, car les guerres sont menées les armes à la main et non avec de bonnes intentions et un nationalisme mal placé.
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Guerre Israël-Hezbollah 2024+
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
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En fait les anglais veulent faire de l'EA (Electronic Attack) depuis longtemps et avaient lancé le programme Bright Adder pour ça:
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Tu peux préciser ta pensée?
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Il existe effectivement des données comparables entre le F-35 et le Typhoon, notamment en ce qui concerne les coûts de maintenance et la disponibilité des avions dans la Royal Air Force (RAF), ainsi que dans le contexte de leur usage par d'autres opérateurs européens. 1. Maintenance et disponibilité : Le Typhoon est en service depuis plus longtemps que le F-35, et les coûts de maintenance ont évolué au fil du temps. Le NAO (National Audit Office) britannique a souligné que les coûts de soutien du Typhoon ont augmenté de plus d'un tiers par rapport aux prévisions initiales, ce qui affecte directement sa disponibilité et ses performances économiques à long terme (National Audit Office (NAO)). Le F-35, de son côté, bénéficie de contrats de maintenance spécifiques au Royaume-Uni, avec un récent accord de 161 millions de livres visant à améliorer la maintenance et les capacités opérationnelles des F-35B jusqu'en 2027 (Royal Air Force). Cependant, malgré l'avancée technologique du F-35, il reste des défis autour de ses coûts de maintenance, particulièrement lorsqu'il s'agit de réparations liées à sa furtivité. 2. Comparaison des coûts et de la disponibilité : Les coûts d'exploitation du F-35 au Royaume-Uni continuent d'être ajustés, mais des rapports indiquent que la RAF cherche à augmenter progressivement sa flotte au-delà des 48 appareils actuellement commandés, tout en soulignant l'importance d'une maintenance efficace pour conserver les avions en état de vol (UK Defence Journal) (Overt Defense). Quant au Typhoon, bien que performant dans certaines missions, sa première génération (Tranche 1) est sur le point d'être retirée du service, ce qui soulève des questions quant à son utilité dans un environnement de combat futur (Overt Defense). L'optimisation de sa disponibilité a été une priorité dans les récentes années, avec des améliorations comme l'intégration d'armes supplémentaires et la mise à jour des systèmes radar (Overt Defense). 3. Enjeux stratégiques : Le Royaume-Uni mise sur une combinaison du F-35 et du Typhoon pour ses opérations aériennes, chaque avion ayant des rôles distincts. Par exemple, le Typhoon se spécialise dans des missions de défense aérienne et d'attaque au sol, tandis que le F-35 excelle dans la furtivité et la guerre électronique (UK Defence Journal).Toutefois, la maintenabilité à long terme du Typhoon reste un défi en raison des coûts croissants liés à sa maintenance. Les experts notent que la maintenance du Typhoon pourrait nécessiter des solutions collaboratives au sein de l'Europe pour rester viable (National Audit Office (NAO)). Ces points montrent qu'une comparaison directe entre le F-35 et le Typhoon doit tenir compte de ces divers facteurs : le coût de maintenance, les mises à jour nécessaires et les rôles spécifiques que chaque appareil joue dans la stratégie de défense du Royaume-Uni. Le F-35 continue d'évoluer avec un potentiel d'expansion, tandis que le Typhoon montre des signes de vieillissement, notamment dans sa première génération. 4o
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Pour ceux que ça intéresse: The Equipment Plan 2023 to 2033 Date: 4 Dec 2023