Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Picdelamirand-oil

Members
  • Compteur de contenus

    16 376
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    306

Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. La chute des cours du pétrole va poser de sérieux problèmes à la Russie et l’Arabie Saoudite par La rédaction Une baisse durable des cours du baril autour des 60 dollars aura un impact important sur la situation budgétaire et financière de la Russie et de l’Arabie Saoudite, les deux plus grands exportateurs de pétrole. Moscou doit financer la guerre en Ukraine de Vladimir Poutine et Riyad les projets de développements pharaoniques du prince héritier Mohammed ben Salmane. Après l’annonce par Donald Trump d’une suspension pour 90 jours de l’augmentation des droits de douane pour tous les pays, ramenés à 10%, à l’exception notable de la Chine, les cours du baril sont remontés pour s’établir autour de 62 dollars pour la qualité WTI et 65 dollars pour la qualité BRENT. Pour autant, la guerre commerciale se poursuit entre les deux plus grandes puissances économiques du monde et va sérieusement affecter les producteurs d’hydrocarbures. Pour la plupart d’entre eux, ils sont dépendants de la rente pétrolière et gazière. Leurs recettes fiscales sont étroitement liées à la quantité de pétrole qu’ils vendent et plus encore au prix de commercialisation de leurs barils. Et en dépit du rebond enregistré le 9 avril, ils viennent en l’espace d’une semaine de perdre encore environ 15% et de retrouver des niveaux proches de ceux de la période de pandémie de Covid-19. Mais entre 2020 et aujourd’hui, les grands pays producteurs de pétrole sont devenus plus fragiles. Ils ont lancé des investissements majeurs pour transformer leur économie comme l’Arabie Saoudite ou se sont lancés dans une guerre très coûteuse comme la Russie. Ce sont d’ailleurs ces deux pays qui dominent le marché pétrolier en étant les deux principaux exportateurs. Ils contrôlent aussi le cartel de l’OPEP+, l’Arabie Saoudite en menant l’OPEP historique constitué de 13 pays et la Russie en dirigeant les 10 pays alliés de l’OPEP qui constituent le « + ». Inquiétude des autorités russes Ainsi, les autorités russes n’ont pas masqué leur préoccupation. « L’effondrement du marché pétrolier présente des risques pour l’économie russe », a reconnu le 8 avril, selon l’agence Tass, Elvira Nabiullina, gouverneur de la Banque centrale de Russie. L’équilibre de l’économie russe est construit en grande partie sur les exportations d’hydrocarbures. Le budget fédéral dépend pour près de 30% des recettes liées aux exportations de pétrole et de gaz. Et Vladimir Poutine a reconnu l’année dernière que la Russie consacrait maintenant près de 9% de son PIB à la défense, un niveau sans précédent depuis la fin de l’ère soviétique.
  2. Cela permet de voir aussi quels sont les priorités relatives entre Israël et l'Ukraine.
  3. Jusqu’ici, l’Europe pouvait tergiverser. Observer. Gagner du temps. La doctrine MIRAN apparaissait comme un cap discutable mais structuré. On pensait qu’il y avait un plan. Puis il y a eu le tweet. Donald Trump, alors que les marchés mondiaux s’enfonçaient dans le rouge à cause des tensions sino-américaines, a écrit sur Truth Social : « C’est le moment d’acheter ! ». Quelques heures plus tard, il suspendait les droits de douane réciproques qui avaient mis le feu aux poudres. Résultat : une séance historique à Wall Street (+10 % sur le S&P 500). Mais la dernière séquence — la suspension soudaine des droits de douane, le chaos à Washington, la flambée boursière immédiate suivie d’un effondrement — a laissé place à un malaise plus profond. Une ligne rouge a peut-être été franchie. Au lieu de rassurer, cette séquence a profondément ébranlé la confiance. Le caractère public, direct et immédiat du message — juste avant une décision qui allait provoquer une flambée des marchés — a troublé les observateurs. Pas besoin d’être complotiste pour trouver la coïncidence gênante : quand un président suggère que ses amis peuvent “faire énormément d’argent” sur un timing aussi précis, l’ambiance devient délétère. Quand le représentant du commerce américain découvre en direct qu’il n’était pas au courant d’un revirement présidentiel majeur, le doute s’installe partout. Y compris chez les alliés. Y compris chez les investisseurs étrangers censés financer la dette américaine. Ce qui s’effondre en coulisse, ce n’est plus seulement la crédibilité des relations commerciales, mais celle de l’administration américaine elle-même. Les marchés l’ont senti : malgré le rebond technique, la défiance a repris dès le lendemain. Le S&P 500 a reperdu 3,5 %, les rendements du 10 ans US ont explosé, le dollar s’est effondré. Même l’or, seul actif à surnager en 2025, donne l’impression de ne plus être un refuge, mais un cri d’alarme. On ne joue plus à se faire peur, le système est en train de muter. On a peut-être assisté, cette semaine, à la goutte d’eau. Non pas celle qui fait déborder un vase précis, mais celle qui, insidieusement, modifie l’équilibre d’ensemble. Il ne s’agit plus seulement d’un conflit commercial : il s’agit de confiance, d’instincts, de stabilité systémique. C’est dans ce climat qu’il faut lire l’ombre portée d’une stratégie américaine de plus en plus lisible, mais tout aussi inquiétante : la doctrine Miran. Imaginée par Stephen Miran, ancien président du Council of Economic Advisors de Trump, cette doctrine repose sur un cynisme assumé : utiliser le levier des droits de douane pour forcer les alliés commerciaux à acheter de la dette américaine à long terme. Autrement dit, monétiser la puissance commerciale et militaire des États-Unis pour maintenir à flot leur propre modèle budgétaire, aujourd’hui menacé par un déficit abyssal. Le message est clair : "Achetez nos bons du Trésor ou préparez-vous à payer des tarifs douaniers, voire à vous passer de notre protection stratégique." C’est un chantage à peine voilé, mais redoutablement structuré. Ce n’est plus seulement un désordre impulsif, c’est une architecture de la contrainte. Et le plus troublant, c’est que même les gestes les plus irréfléchis de Trump — comme ce tweet boursier devenu viral — peuvent désormais être relus comme faisant partie de cette logique. L’Europe, jusqu’ici dans l’expectative, n’a plus le luxe d’attendre. Ce n’est plus une question de préférences commerciales ou d’indépendance géopolitique. C’est une ligne de front. Et il est temps de choisir de quel côté on veut se trouver, tant que le choix existe encore. À ce stade, ne rien faire serait devenir complice par inertie. La France, et à travers elle l’Europe, doit comprendre que l’improvisation américaine est devenue un risque systémique. La stabilité du système global exige désormais une réponse structurée, non plus seulement des ajustements tactiques. Elles doivent capitaliser sur la perte de leadership américain pour proposer un ordre de transition, plus prévisible : Cela renforce la pertinence d'un double étage stratégique : Un étage industriel crédible (électricité/hydrogène/synthèse), Un étage de solidarité géopolitique visible mais hors des circuits de mutualisation classiques. Cela offre aussi une fenêtre pour relancer un agenda énergétique souverain, en substituant aux actifs en déroute (obligations US, chaînes globalisées) des infrastructures physiques européennes (centrales, électrolyse, stockage). Enfin, la position instable du dollar donne à l’euro une nouvelle fonction possible : pilier local de financement et de stabilité. Réagir à la doctrine MIRAN et à la suspension ciblée des droits de douane américains La doctrine MIRAN (Make It Right Again Nationalism) vise à restructurer l’ordre économique mondial autour d’un noyau productif américain, au détriment des dépendances globalisées. En février 2025, l’administration Trump a radicalement durci sa ligne : Suspension de tous les droits de douane sauf ceux visant la Chine, qui ont été portés à 145 %, Objectif affiché : forcer les multinationales à relocaliser leurs chaînes de valeur aux États-Unis ou dans leurs satellites immédiats, Mais cette manœuvre a été suivie de signes de nervosité sur les marchés obligataires américains. Des analystes avancent que le Japon aurait vendu une partie de ses bons du Trésor américains, contribuant à une hausse brutale des taux d’intérêt, ce qui aurait poussé Trump à suspendre les droits de douane non chinois pour endiguer la panique sur le financement de la dette américaine. Hypothèse : Trump adapte la doctrine MIRAN pour sauver l’accès aux capitaux étrangers Trump n’agit pas uniquement par réflexe protectionniste : il semble viser un nouveau « pacte implicite » avec les alliés : “Je vous ouvre l’accès au marché américain, mais vous devez soutenir ma dette et ma stratégie contre la Chine.” Cela implique : Rassurer les banques centrales alliées (Japon, Corée, Golfe, UE), Maintenir le dollar comme pivot des échanges et de l’endettement international, Éviter une réaction en chaîne de désengagement comme celle entamée par Tokyo. Piste française : un agenda bilatéral stratégique La France peut profiter de ce tournant pour construire un levier de négociation articulant industrie, finances et sécurité : Un pacte électricité-hydrogène-finances avec Berlin et Bruxelles Reconnaissance européenne explicite de l’hydrogène bas-carbone d’origine nucléaire, Utilisation de cet hydrogène dans des projets stratégiques franco-allemands (carburant synthétique, e-mobilité, aviation verte), Création d’un mécanisme financier à double étage, pour surmonter les réticences allemandes : Premier étage : un fonds d’investissement européen orienté vers la compétitivité verte et la réindustrialisation (axe franco-allemand), avec gouvernance stable et objectifs clairs (électrolyseurs, batteries, e-fuels), ce qui parle à l’électorat et aux industriels allemands. Deuxième étage : un bras stratégique de soutien aux alliés exposés à la doctrine MIRAN (Japon, Taïwan, Corée), financé via une ligne de garantie multilatérale, hors BCE, pour éviter le soupçon de mutualisation. Ce découplage permet à l’Allemagne de soutenir indirectement la logique géopolitique sans devoir valider un rachat de dette généraliste contraire à sa doctrine budgétaire interne. Une offre de protection stratégique européenne Renforcement du pilier dissuasif français dans l’OTAN et au-delà, Proposition d’un accord de sécurité UE-USA, dans lequel la France jouerait un rôle clé comme pilier nucléaire européen, Contrepartie : maintien des droits d’accès européens au marché américain pour les secteurs sensibles (automobile, pharmacie, batteries). désamorcer le désordre stratégique En liant le climat, la sécurité et les finances, la France peut pousser l’Europe à une posture cohérente face à la doctrine MIRAN. Cela suppose : De ne pas s’enfermer dans la seule logique défensive (anti-droit de douane), D’assumer un agenda de puissance articulé autour de l’énergie décarbonée, de la dissuasion nucléaire et de la stabilité financière transatlantique.
  4. D'habitude c'est 15% mais pour le premier acompte, là on parle du deuxième et d'habitude on n'en parle pas, donc on ne sait pas ce qui se pratique.
  5. Picdelamirand-oil

    Mirage 2000

    Ah c'est ça que @pascal appelle donneur d'organe ?
  6. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Tu es un peu pessimiste: Si il y a procédure d'appel d'offre c'est beaucoup plus long que si ils décident un gouvernement/gouvernement, parce que dans le premier cas il faut savoir qui a gagné alors que dans le deuxième ils savent qui a gagné. D'ailleurs souvent le G to G suit la procédure de sélection du gagnant. Ainsi pour le MMRCA devant l'impossibilité de conclure les négociations tout en respectant les contraintes de l'appel d'offre on est passé à un G to G avec fast track ce qui a permis de conclure en un an et demi, pour la Navy Indienne on a un délai entre le 14 Juillet 2023 et Avril 2025 soit 21 mois donc le fast track ne fait gagner que 3 mois. Pour le MRFA rien n'est officiel encore mais quand ce sera officiel (peut être à la signature des Rafale M) il faudra rajouter 21 mois puisque ce sera un G to G, ce qui nous mène à 2027.
  7. Picdelamirand-oil

    Mirage 2000

    Je trouve qu'on aurait pu transformer les N en D.
  8. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Faut faire gaffe, d'habitude ils en sont friand
  9. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    J'ai lu un argument nouveau qui explique que la compétition a été abandonné: L'IAF veut tellement le Rafale qu'elle a pris peur: en effet elle a considéré que l'absence de programmes de développement sérieux de la part des autres concurrents pourrait mettre en péril le statut L1 du Rafale si la voie de l'appel d'offres était choisie. Bon ça prouverait un peu qu'ils savent à l'avance qui doit gagner.
  10. Picdelamirand-oil

    Mirage 2000

    Les Indiens feront voler le Mirage 2000 encore un siècle . Le Jaguar vole toujours.
  11. Il y a un problème aussi avec salut Patrick à cause de la contrepèterie. donc il a dit salut Fanch.
  12. Dassault a toujours lutté pour la maîtrise d'œuvre contre Thales pour les avions de mission et ne veut surtout pas un précédent même avec SAAB.
  13. Non c'est pas une question d'égo: Dassault estime que l'intégration dans l'avion d'équipements demande un savoir faire et même un savoir tout court que seul l'avionneur a. Cela permet de s'engager par exemple sur la précision du radar dans l'avion qui n'a rien à voir avec la précision du radar au sol. Il faut tenir compte des vibration, de la précision du calage des défauts du radome, il faut amener le refroidissement, la génération électrique, c'est certe pas du travail d'avionneur civil, mais c'est bien du travail d'avionneur militaire.
  14. Étude stratégique du développement des avions de combat chinois Groupe de validation du développement des avions de combat, mars 2003 Droits d'auteur originaux : République populaire de Chine et Parti communiste chinois, Commission militaire centrale, Département général de l'armement, et organes compétents de l'État et du parti. Commission militaire centrale, Département général de l'armement, et organes compétents de l'État et du parti Le crédit original est attribué à : L'académicien Gu Songfen, l'industrie aérospatiale chinoise et les services de l'armée de libération du peuple concernés. de l'industrie aérospatiale chinoise et de l'Armée populaire de libération Traduit du chinois vers l'anglais par Rick Joe Révision : IHY et LL Avec l'aide d'autres personnes Avant-propos du traducteur : « L'étude stratégique est un document en langue chinoise rédigé entre la fin des années 1990 et le début des années 2000, qui donne l'un des aperçus les plus complets et les plus définitifs du développement du projet d'avion de combat chinois de 5ème génération qui allait devenir le J-20. Comme il s'agit d'un document non classifié, les lecteurs sont priés de noter que les détails sensibles, révélateurs sur le plan technique ou opérationnel, sont susceptibles d'être représentatifs (tels que les cibles de la section efficace du radar) ou omis (telles que les exigences en matière de taille de la future flotte). En outre, bien que ce document ait probablement fait partie développement du chasseur de 5ème génération J-20, il convient de noter que les exigences, les projections et les objectifs techniques spécifiques ont très certainement fait l'objet d'une révision et d'une progression par rapport aux bases initiales décrites dans le document. Il est conseillé aux lecteurs de garder ces deux facteurs à l'esprit lors de l'évaluation du document. Ce document a été traduit afin de conserver le sens, la mise en forme et l'esprit aussi proches que possible de l'original en langue chinoise. Quelques modifications délibérées ont été apportées notamment la conversion des désignations de 2e, 3e, 4e et 5e génération utilisées dans la nomenclature chinoise des avions de combat, par les désignations étrangères et internationales équivalentes de 3ème, 4ème, 5ème et 6ème génération, afin d'éviter les erreurs de traduction. Une évaluation et un commentaire complets de cette étude, rédigés par le traducteur, peuvent être consultés dans leur intégralité sur le site The Diplomat. Toutefois, ce document traduit dans son intégralité est fourni gratuitement, en signe de bonne foi à l'égard de la communauté. Une copie du document original en langue chinoise est à des fins de comparaison. https://thediplomat.com/wp-content/uploads/2022/02/thediplomat_2022-02-14-191931.pdf
  15. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Et ça cela ne veut pas dire que c'est un G2G avec seulement Dassault?
  16. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Plus c'est long, plus c'est bon Et il faut vivre dans un univers alternatif pour croire que le QG de l'armée de l'air veut autre chose que le Rafale.
  17. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Talks with France to begin for G2G deal for multirole fighter aircraft, Rafale M pact this month https://theprint.in/defence/talks-with-france-to-begin-for-g2g-deal-for-multirole-fighter-aircraft-rafale-m-pact-this-month/2583709/ Début des négociations avec la France en vue de la conclusion d'un accord G2G sur les avions de combat multirôles, le pacte Rafale M, ce mois-ci L'accord MRFA portera sur l'avion de combat Rafale et impliquera la mise en place par Dassault Aviation d'une chaîne d'assemblage final en Inde, en partenariat avec un acteur de l'industrie de la défense, a appris ThePrint. New Delhi : L'Inde devrait entamer des négociations avec la France en vue d'un accord de gouvernement à gouvernement (G2G) portant sur 114 avions de combat polyvalents (MRFA) fabriqués localement afin de renforcer les effectifs de l'armée de l'air, qui s'amenuisent, a appris ThePrint. Des sources de l'establishment de la défense et de la sécurité ont déclaré à ThePrint que l'accord MRFA portera sur des avions de combat Rafale, dont 36 ont été achetés par le gouvernement Modi en 2016. L'accord impliquera que la société française Dassault Aviation mette en place une chaîne d'assemblage final en Inde en partenariat avec un acteur majeur de l'industrie de la défense ayant de l'expérience dans le secteur de l'aviation, ont-elles dit, ajoutant que cela impliquerait que certains avions arrivent en état de voler et que le reste soit fabriqué localement avec un approvisionnement à grande échelle de composants et de pièces auprès de plusieurs sociétés indiennes. Pour sa part, Dassault Aviation a toujours précisé qu'il fallait une commande minimale de 100 avions pour qu'elle installe une usine en Inde. Ce développement intervient alors que le comité du Cabinet sur la sécurité, dirigé par le Premier ministre, a approuvé le contrat de 7 milliards d'euros portant sur 26 chasseurs Rafale Marine. Comme l'a rapporté ThePrint en février, l'accord sera signé lors de la visite du ministre français de la défense, Sébastien Lecornu. Aucune date n'a encore été fixée et l'accord sera bientôt finalisé, selon les sources. Interrogée sur l'intention de l'Inde d'acquérir le MRFA, une source a déclaré qu'elle était consciente du manque d'avions de combat au sein de l'IAF. « Il s'agira d'un fournisseur unique. Nous avons déjà acheté 36 Rafale et nous entamerons les négociations pour le MRFA avec les Français une fois que certaines formalités auront été remplies. Il s'agira d'un contrat de gouvernement à gouvernement », a déclaré la source en réponse à une question sur un appel d'offres officiel pour le contrat MRFA. Les deux parties ont discuté du programme MRFA à plusieurs niveaux et un accord a été trouvé. L'armée de l'air indienne (IAF), qui ne dispose plus que de 31 escadrons de chasseurs contre 42,5 prévus, a fait valoir le besoin urgent de renforcer son inventaire. En février, le chef de l'IAF, le maréchal des logis-chef A.P. Singh, a déclaré que son armée avait un besoin urgent de 35 à 40 avions par an et qu'elle était très en retard sur le plan technologique. L'Inde doit explorer des projets de collaboration entre des entreprises étrangères et des acteurs privés indiens pour produire des avions de combat dans le pays, en complément de la production de Tejas Mk-1A par l'entreprise publique Hindustan Aeronautics Limited (HAL), a-t-il souligné.
  18. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    J'ai pas voulu modifier l'article mais c'est 37 mois, 5 ans ça fait 23 mois de plus c'est peut être le temps qu'il faut pour les produire tous
  19. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    L'Inde approuve l'achat de 26 Rafale à Dassault Aviation, confirmant un accord passé en 2023 Une commande pour 26 Rafale de Dassault a été approuvée par l'Inde pour environ 6,6 milliards d'euros, rapporte l'agence de presse indienne ANI mercredi 9 avril. L'accord pour ces avions et trois sous-marins Scorpène de Naval Group avait été signé entre les gouvernements indiens et français près de deux ans plus tôt à l'occasion d'une visite officielle du Premier ministre Narendra Modi. L'Inde a approuvé l'achat de 26 avions de combat Rafale pour 630 milliards de roupies, soit environ 6,6 milliards d'euros), rapporte l'agence de presse ANI mercredi 9 avril, citant des sources gouvernementales. Contacté par Reuters, le ministère indien de la Défense n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat. Le gouvernement indien avait donné son feu vert de principe à cette commande en 2023 à l'occasion d'une visite en France du Premier ministre Narendra Modi, invité d’honneur au défilé du 14 juillet. Au même moment, un accord avait été passé pour l’achat de trois sous-marins Scorpène auprès de Naval Group. Remplacer les Mig-29 soviétiques Parmi les 26 appareils, 22 seront monoplaces et quatre biplaces ; ils s’ajouteront aux 36 Rafales déjà opéré par l’armée indienne. La commande inclue également des services de maintenance de la flotte, de formation du personnel et de soutien logistique, ajoutent les sources citées. Ces avions, fabriqués par Dassault Aviation, sont destinés à remplacer les chasseurs Mig-29 soviétiques pour équiper le nouveau porte-avions INS Vikrant de la marine indienne, mis en service en 2022. Les livraisons doivent commencer cinq ans après la signature du contrat. Paris et New Delhi consolident ainsi leur partenariat dans la défense. Selon le rapport annuel du SIPRI, la France a assuré 33% des importations d’armes de l’Inde en 2024, se positionnant comme son deuxième fournisseur juste après la Russie (36%). L’Inde est aussi le premier débouché de la France, et totalise 28% des exportations d’armes tricolores annuelles. https://www.usinenouvelle.com/article/l-inde-approuve-l-achat-de-26-rafale-marine.N2230370
  20. Chine, France Enquête du Parquet sur un ex-pilote : les modus operandi de Pékin mis en lumière https://www.intelligenceonline.fr/renseignement-d-etat/2025/04/09/enquete-du-parquet-sur-un-ex-pilote--les-modus-operandi-de-pekin-mis-en-lumiere,110411513-evg?did=109653022 Pierre-Henri Chuet, devenu une star de YouTube, est l'objet d'une enquête préliminaire du Parquet de Paris pour intelligence avec la Chine. L'épilogue des révélations d'Intelligence Online sur le système organisé par l'armée chinoise pour se former auprès de pilotes occidentaux pendant des années, identifié dès 2019. Publié le 09/04/2025 à 9h40 GMT Lecture 2 minutes Pierre Gastineau, Antoine Izambard, Franck Renaud Au moins trois pilotes français étaient formés au Rafale parmi les consultants de l'armée chinoise identifiés en 2022. © Ludovic Marin/MaxPPP L'enquête préliminaire ouverte par le Parquet de Paris pour "intelligence avec une puissance étrangère" et "divulgation de secret de défense nationale" contre un ancien pilote de chasse ayant travaillé pour la Chine, qui porte également sur des faits de blanchiment de fraude fiscale, fait suite à un signalement du ministère des armées du 19 février. Ce dernier a été effectué après plusieurs années de ciblage par la Direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD), alertée très tôt sur le phénomène. Circuit éventé en mai 2022 L'ancien militaire visé, Pierre-Henri Chuet, a ainsi été l'un des pilotes français, au milieu d'autres occidentaux, qui ont travaillé pour le compte de leurs homologues de l'Armée populaire de libération (APL) chinoise via un circuit bien rodé. Après une première alerte dès 2019 (IO du 04/09/19), Intelligence Online avait retracé en mai 2022 le système mis en place par Pékin pour entraîner ses pilotes grâce à l'expertise occidentale. Ces formations secrètes étaient assurées via une société sud-africaine, Test Flight Academy of South Africa (TFASA). Celle-ci recrutait alors d'anciens pilotes d'armées de l'air occidentales avec un salaire alléchant – selon nos informations, certains s'étaient vu proposer jusqu'à 30 000 $ par mois –, puis les envoyait en Chine. Là, les opérations étaient prises en main par Aviation Industry Corporation of China (AVIC), l'entité parapublique qui construit les avions de ligne de la République populaire (IO du 23/05/22). Intelligence Online avait identifié au moins trois pilotes français formés au Rafale parmi les consultants de l'armée chinoise, ainsi que plusieurs Australiens et Britanniques. Pour Pékin, l'organisation de telles formations permettait d'apprendre à l'APL, en quête de compétences et d'informations sur ses adversaires, les modus operandi et les règles d'engagement des armées de l'air occidentales. Et d'en comprendre les réactions. Il s'agissait aussi d'observer les réflexes et les méthodes de combat des pilotes, autant d'informations utiles en cas de conflit… Réactions tardives À l'époque de nos révélations, en 2019 puis en mai 2022, les services de l'État français n'avaient pas réagi et l'affaire n'avait pas fait de bruit. Jusqu'à ce que le ministère britannique de la défense émette une alerte en octobre 2022 pour mettre en garde ses propres pilotes, tentés par les largesses financières chinoises, notamment ceux évoluant sur l'avion dernier cri F-35. Washington avait déclassifié dans la foulée sa première enquête judiciarisée sur le sujet visant l'un des nœuds du réseau opérant pour l'armée chinoise, l'ancien pilote américano-australien de l'aéronavale Daniel Duggan. Le ministère français des armées avait ensuite réagi (IO du 13/03/23). Un lot de documents détaillant les relations entre AVIC, TFASA et Pierre-Henri Chuet avait commencé à émerger peu après dans la presse. Contacté, l'ancien pilote n'a pas répondu à nos sollicitations. À la suite de cette affaire, plusieurs capitales occidentales ont cherché à muscler leurs dispositifs judiciaires afin d'essayer d'entraver plus efficacement ce type d'aide immatérielle apportée à des adversaires stratégiques, difficilement judiciarisable à l'époque (IO du 07/02/23). Pierre Gastineau, Antoine Izambard, Franck Renaud
  21. Et des ISE Marine comprenant sans doute la possibilité de passer à F5 sans chantier majeur.
  22. Réponse de la Sfen à la Consultation du public sur la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE-3) – 2025 Publié le 4 avril 2025 - Mis à jour le 8 avril 2025 PPE Dans le cadre de la Consultation du public sur le projet de troisième édition de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la Société Française d’Énergie Nucléaire (Sfen) a souhaité contribuer aux échanges à travers cette position qui s’inscrit dans la ligne de notre Cahier d’acteur. La Sfen, comme elle l’a dit en réponse à la consultation SFEC de l’automne 2024, souhaite que la relance du nucléaire en cours, qui a fait l’objet de nombreux travaux depuis 2022, fasse l’objet d’un débat parlementaire, et du vote de dispositifs législatifs. Un certain nombre de grands projets en cours (construction des EPR2, programme aval du futur) engagent la France sur plusieurs décennies. Leur inscription dans la loi permet de renforcer leur légitimité démocratique et de les ancrer dans la durée, au-delà des alternances politiques. – Alors que le vote de la loi LPEC était attendu à l’été 2024, et que l’agenda parlementaire est encore incertain, la Sfen estime que le projet de PPE en cours doit être publié dès que possible, quitte à l’amender pour la mettre en alignement avec des dispositions législatives à venir. Le décret PPE du 21 avril 2020, toujours en vigueur, est devenu obsolète au regard des perspectives données à la filière nucléaire et aux projets engagés. Pour rappel, il stipule par exemple la fermeture de 12 réacteurs de 900MWe entre 2025 et 2035 (en plus des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim, déjà mise à l’arrêt). Sur le contenu de la PPE proprement dite : La Sfen s’inquiète que le rythme d’électrification actuel n’est pas sur la trajectoire nécessaire à l’atteinte des objectifs de décarbonation. · Le retard pris sur l’électrification fait peser des risques de déséquilibre entre le développement de l’offre et la demande. Des prix trop bas pénaliseraient les revenus nécessaires pour l’équilibre financier du secteur nucléaire existant, lequel est dans le marché, et ne bénéficie pas de tarif d’achat garanti. Des prix trop bas sont aussi susceptibles d’accroitre de manière très significative les charges qui pèsent sur le budget de l’Etat. Mieux vaut investir dans le soutien de l’électrification des usages, laquelle permet la décarbonation, que dans des compensations de revenus. – La France n’a toujours pas aujourd’hui finalisé le schéma de financement pour les premiers 6 EPR2. Ce schéma sera un facteur clef pour limiter le coût du financement, et permettre un coût de production final compétitif de l’électricité. Réduire le coût du financement doit passer par l’octroi d’un prêt bonifié à EDF, pour une part la plus élevée possible, ainsi qu’à la mise en œuvre de mécanismes permettant de de-risquer le projet (un CFD mais pas seulement). Le nucléaire est rentré dans une nouvelle phase d’investissement. L’Etat a soutenu les énergies renouvelables avec les moyens nécessaires pour qu’elles arrivent à maturité. Ainsi le projet de PPE-3 prévoit que les dépenses annuelles de soutien aux renouvelables pourraient dépasser 12 milliards d’euros par an (scénario prix bas) au début des années 2030. Il est essentiel aujourd’hui que l’Etat soutienne le nucléaire, qui a la caractéristique d’avoir des cycles d’investissement longs, avec des cash-flow négatifs sur plus de 15 ans, et des profils de risque spécifiques. https://www.sfen.org/positions/reponse-de-la-sfen-a-la-consultation-du-public-sur-la-programmation-pluriannuelle-de-lenergie-ppe-3-2025/?utm_source=Newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=RGN Hebdo - 09/04/2025
×
×
  • Créer...