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Indépendance industrielle, BITD, souveraîneté, achat domestique
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Economie et défense
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Indépendance industrielle, BITD, souveraîneté, achat domestique
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Economie et défense
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Les sièges éjectables marchent encore !!
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A la fin du communiqué il y a l'air d'avoir le besoin spécifique de l'armée de l'air d'une part et le MRFA d'autre part
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Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Trump = Accélérateur d’un changement d’ère Trump (et le "trumpisme") : Ne crée pas les dynamiques profondes (déclin américain, raréfaction des ressources, rejet de la mondialisation libérale). Mais il les rend explicites : il légalise l’idée que les États-Unis ne porteront plus le système mondial s’il ne sert pas directement leurs intérêts. Il assume le désengagement brutal et force les autres acteurs à sortir du confort post-guerre froide. Donc : Trump agit comme un révélateur et accélérateur du changement d’ère. Vers quel type de monde ? "capitalisme de la finitude": Le capitalisme du XIXᵉ-XXᵉ siècle était expansionniste ("toujours plus de ressources, toujours plus de marchés ouverts"). Le capitalisme de demain sera confronté à la rareté et à la saturation. Donc, émergent : Compétition brutale pour les ressources naturelles, les matières premières, l'énergie. Balkanisation du monde : blocs régionaux, alliances fluctuantes, zones de non-droit. Montée des logiques de force : la loi du plus rapide, du plus dur, du plus audacieux. Bref, un monde "sous tension" permanente, moins idéologique, plus opportuniste. Qui pourra influencer l'évolution du monde ? Les acteurs forts seront ceux qui auront : La taille critique (population, territoire, armée, ressources). L’autonomie technologique. La maîtrise énergétique. La capacité à contrôler ou sécuriser leur environnement proche. Donc, des blocs plutôt que des États isolés. USA : restera un bloc majeur, mais plus frileux et autocentré. Chine : cherche à stabiliser son expansion interne pour mieux peser à l’extérieur. Russie : puissance perturbatrice régionale, mais affaiblie. Europe : fragile, divisée, mais avec un énorme potentiel… si elle s'organise. Sud global : émergence chaotique, mais capable d’être le champ de bataille économique et politique du XXIᵉ siècle. Quelle place pour l’Europe ? L’Europe est au bord du déclassement, mais pas condamnée. Ses atouts : Grande puissance économique cumulée. Technologique avancée dans beaucoup de domaines clés (nucléaire, aviation, pharmacie, espace...). Réseau diplomatique historique et influence culturelle. Ses faiblesses : Division politique interne. Dépendance militaire aux États-Unis. Vieillissement démographique. Donc : L’Europe doit se penser comme un bloc stratégique autonome, pas comme un "accompagnateur" des États-Unis. Priorités pour survivre et peser : Réindustrialiser (matières premières, industries critiques). Renforcer l’autonomie énergétique (nucléaire, énergies nouvelles). Assurer sa défense propre (armée européenne ou coopérations renforcées). Investir massivement dans les hautes technologies (IA, quantique, spatial). Et dans ce cadre, le domaine maritime français ? Dans ce grand jeu : Le domaine maritime français est une des cartes maîtresses de l’Europe, via la France. C'est un gisement de ressources, un espace stratégique, une "profondeur" indispensable face à la finitude mondiale. Si l'Europe comprend l'importance de sécuriser ses accès aux ressources maritimes, le domaine français deviendra vital. Un levier de souveraineté stratégique européenne. Résumé Ce qui change Ce que ça implique pour l'Europe Capitalisme de la finitude Besoin d’autonomie stratégique Désengagement américain Devenir une puissance de sécurité Compétition sur ressources Sécuriser ses propres réserves (dont maritimes) Nouvel ordre multipolaire Devenir un pôle à part entière -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Traduction Reportage en première ligne : Les F-16 et les Mirages ukrainiens bombardent les commandants russes avec des bombes intelligentes françaises En l'espace de deux semaines, les jets occidentaux ukrainiens ont frappé 19 positions russes de grande valeur, dont plusieurs abritaient des commandants de terrain. Aujourd'hui, la plus grande nouvelle vient du ciel ukrainien. Les Ukrainiens y ont lancé une vaste campagne de frappes aériennes à l'aide de F-16 sur des cibles militaires russes, utilisant au maximum les capacités meurtrières des nouveaux avions à réaction occidentaux. Les Ukrainiens ont démontré leurs nouvelles capacités en paralysant les préparatifs des Russes pour leur offensive de printemps. Ces dernières semaines, l'Ukraine a intensifié ses opérations aériennes contre des cibles russes, utilisant les F-16 nouvellement acquis aux Pays-Bas et les Mirage 2000 français pour mener une série de frappes aériennes stratégiques. Comme vous vous en souvenez d'après les rapports précédents, les Ukrainiens ont déjà détruit un grand nombre de systèmes de défense aérienne russes, ce qui a non seulement ouvert le ciel aux frappes à longue portée, mais a également permis de mener des opérations aériennes beaucoup plus agressives près du front. Sur le front nord, les Ukrainiens ont effectué de multiples frappes de précision pour perturber les efforts russes. Près de Grafivka, dans l'oblast russe de Belgorod, les Ukrainiens ont utilisé une GBU-62 JDAM américaine pour détruire un poste de contrôle frontalier russe utilisé pour stocker des munitions et rassembler du personnel. Des images géolocalisées confirment également plusieurs autres frappes sur des positions russes, ciblant et perturbant les forces russes accumulées, alors que les Russes continuent d'envoyer des renforts pour faire face à l'incursion ukrainienne à Belgorod. Les MiG et les Mirages brisent les lignes russes À Koursk, les MiG-29 ukrainiens ont utilisé des bombes guidées AASM Hammer françaises pour cibler les concentrations de forces russes à Guevo et Goptarivka, les empêchant ainsi de prendre pied dans ces villages. La combinaison des frappes aériennes ukrainiennes et françaises a continué à dévaster les efforts russes, en ciblant les points de lancement et les postes de commandement des opérateurs de drones russes à Tetkino, et en détruisant finalement un pont critique utilisé par les véhicules blindés à Koursk. Ces frappes ont perturbé la structure de commandement et de contrôle russe, empêchant les assauts coordonnés des Russes dans la région de Sumy et les condamnant à des tactiques de petits groupes d'infanterie qui étaient vouées à l'échec. Parallèlement, les frappes sur les avant-postes des opérateurs de drones russes ont empêché les Russes de cibler les mouvements de troupes ukrainiennes sur la route Sumy-Sudzha. Sur les lignes de front de Donetsk et de Louhansk, les frappes aériennes ukrainiennes ont visé à alléger la pression exercée sur les défenseurs ukrainiens dans les secteurs les plus chauds du front. Le long de l'entonnoir de Pishchane, près de Kupiansk, les avions ukrainiens ont réussi à frapper des bâtiments de deux étages remplis de soldats russes. À Soledar, au nord de Bakhmut, un drone MAVIC 3 a filmé l'impact de deux bombes GBU-62 JDAM sur des positions de troupes russes qui se préparaient à se déployer sur la ligne de front et à lancer des assauts en direction de Siversk. À Pokrovsk, les Ukrainiens ont mené des frappes de précision à Selidove et Novojelyzavetivka, ciblant de grands bâtiments abritant des soldats russes et des opérateurs de drones, faisant s'effondrer les structures et éliminant toutes les personnes qui s'y trouvaient. Les frappes menées par les services de renseignement ukrainiens tuent des commandants russes Enfin, à Velyka Novosilka, des drones de reconnaissance ont guidé des bombes AASM Hammer pour frapper des bâtiments utilisés comme postes de commandement et points de rassemblement pour les soldats russes. Il convient de noter que les avions d'attaque ukrainiens opèrent avec une confiance accrue, grâce à la couverture aérienne fournie par les F-16 et les Mirage 2000 nouvellement acquis. Avec des capacités air-air et radar accrues, ce soutien renforcé des chasseurs a été utilisé pour engager les aéronefs ennemis tout en permettant aux avions d'attaque ukrainiens de se concentrer sur la destruction de leurs cibles. À Kherson, les Ukrainiens ont ainsi pu viser à plusieurs reprises le poste de commandement du 81e régiment d'artillerie automotrice russe, près de Nechaeve, ce qui a entraîné l'élimination d'une trentaine d'officiers russes. Une fois que les Russes ont remplacé les commandants tués du régiment, les services de renseignement ukrainiens leur ont communiqué les coordonnées de leur nouveau poste de commandement. Les images montrent les bombes ukrainiennes frappant la cible sur des points faibles précis avec des bombes guidées GBU-62, leur permettant de pénétrer et de causer des dommages internes massifs au nouveau poste de commandement, bien qu'il ne s'agisse même pas de bombes anti-bunker. En outre, un MiG-29 a largué deux bombes AASM Hammer sur le poste de commandement d'une compagnie russe et sur un bâtiment abritant des troupes russes sur la rive du Dniepr. Dans l'ensemble, les récentes frappes aériennes révèlent que l'Ukraine se concentre clairement sur les concentrations de troupes et les centres de commandement cachés, en perturbant les structures de commandement et en sapant les assauts russes avant même qu'ils ne commencent. Le renforcement des capacités aériennes de l'Ukraine par la livraison d'avions de combat occidentaux et de munitions guidées avec précision a permis une campagne massive de frappes aériennes contre des cibles russes. L'armée de l'air a combiné des avions de combat plus anciens, comme les MiG-29, avec des F-16 et des Mirage 2000 nouvellement acquis, ce qui a permis une utilisation plus étendue de munitions de précision telles que les GBU-62 JDAM et les bombes AASM Hammer. Ces chasseurs multirôles occidentaux peuvent participer à la campagne de frappes aériennes ukrainienne. -
USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de rogue0 dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui mais en Français la critique du régime comprend toutes les sortes de critiques possibles y compris la manière dont le gouvernement est exercé, donc si on accepte le régime on accepte tout: le fait que Guillaume soit au gouvernement et la manière dont le gouvernement est exercé et même tout le reste. Enfin c'est mon point de vue, pour moi si on devait seulement critiquer le fait que Guillaume est au gouvernement on devrait le dire plus explicitement en trouvant une autre tournure. Sinon on pourrait dire "que le régime de cet homme nous soit imposé" si on veut focaliser sur ce point seulement. -
USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de rogue0 dans Politique etrangère / Relations internationales
Le degré de mépris dont nous sommes l'objet en tant que nation à l'étranger (Italie, Amérique, partout !!) ... - à juste titre, c'est là l'essentiel - parce que nous acceptons le régime de cet homme, est devenu un facteur de puissance d'une importance politique mondiale de premier ordre. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Guerre en Ukraine : les Etats-Unis vont "déterminer dans les prochains jours" si la paix est "faisable", sinon ils devront "passer à autre chose", prévient Marco Rubio "Les Etats-Unis ont d'autres priorités", a affirmé le secrétaire d'Etat américain vendredi matin, avant de quitter Paris. https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-les-etats-unis-vont-determiner-dans-les-prochains-jours-si-la-paix-est-faisable-sinon-ils-devront-passer-a-autre-chose-previent-marco-rubio_7196721.html Une déclaration au pied de l'avion qui doit le ramener aux Etats-Unis. Depuis le tarmac de l'aéroport du Bourget, Marco Rubio a jugé, vendredi 18 avril, qu'il était temps de "déterminer dans les prochains jours" si la paix serait "faisable ou non" en Ukraine. Et "si ce n'est pas possible, nous devons passer à autre chose" car "les Etats-Unis ont d'autres priorités", a lâché le secrétaire d'Etat américain à quelques journalistes. Mercredi et jeudi, le chef de la diplomatie américaine a participé à une série de réunions à Paris, accompagné de Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump. Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands étaient dans la capitale française afin d'évoquer un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou. "Je pense que le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne peuvent nous aider, faire avancer les choses et nous rapprocher d'une résolution. J'ai trouvé leurs idées très utiles et constructives", lors de discussions la veille avec les alliés de Kiev à Paris, a commenté le chef de la diplomatie américaine. "A la marge, nous serons prêts à aider quand vous serez prêts à la paix mais nous n'allons pas poursuivre cet effort pour des semaines et des mois", a-t-il prévenu, en rappelant que cette guerre, déclenchée en février 2022 par l'invasion russe de l'Ukraine, "se déroule sur le continent européen". -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Accueil des chercheurs internationaux en France (avril 2025) 1. Contexte mondial Instabilité extrême aux États-Unis : effondrement de la politique scientifique sous la présidence Trump 2 (notamment santé publique avec RFK Jr, retrait des organisations internationales comme l'OMS). Multiples ruptures d'équilibres institutionnels : tension sur la justice, la Banque centrale, immigration, science. Crainte d'un chaos durable : démissions, perte de financement public, fuite des cerveaux américaine déjà amorcée. 2. Opportunité historique Première vague massive de mobilité scientifique depuis des décennies. Fenêtre d'opportunité de quelques mois pour capter les meilleurs profils avant que d'autres pays européens ou asiatiques ne se réorganisent. 3. Réaction française Lancement de la plateforme « Choose France for Science » (avril 2025) par : Philippe Baptiste (Recherche), Elisabeth Borne (Éducation), Bruno Bonnell (Investissement). Ciblage stratégique des thématiques : Santé, Climat/Biodiversité, Numérique/IA, Espace, Agriculture. Mise en réseau d'initiatives locales : universités, grandes écoles, organismes publics. Premier succès visible : +300 demandes déjà pour Aix-Marseille Université, objectif d’accueil en juin. 4. Facteurs clefs de succès Vitesse d’exécution : Il faut agir avant que l'Allemagne, les Pays-Bas ou les pays nordiques ne proposent eux aussi des dispositifs d’accueil massifs. Capacité à transformer l’accueil en installation durable : financements, laboratoires, facilités d’intégration sociale. Communication efficace vers les chercheurs eux-mêmes (et pas seulement via leurs institutions). 5. Risques Saturation locale si les universités ne montent pas assez rapidement en capacité. Rigidités administratives françaises pouvant ralentir ou dissuader des chercheurs en quête de sécurité et de simplicité. Réveil tardif d’autres pays concurrents capables d'offrir des packages attractifs. 6. Conclusion La France est dans une position unique pour capturer des talents qui habituellement auraient été inaccessibles. Le succès dépend de la vitesse, de la flexibilité, et de l’ambition dans les moyens alloués dès les prochains mois. -
J'avais tenté une description qui est sans doute optimiste parce que je ne me méfie pas de ce qui est écrit: https://forum.air-defense.net/topic/20630-rafale/?do=findComment&comment=1764756 En plus @PolluxDeltaSeven nous a donnée une date d'arrivé du F5 en 2033 avec des arguments solides et moi je croyais 2030 sur la base de ça: Rafale standard F5 : premières commandes notifiées aux industriels https://www.defense.gouv.fr/actualites/rafale-standard-f5-premieres-commandes-notifiees-aux-industriels Cela vous montre à quel point je suis optimiste, je crois les publications de "Direction : Ministère des Armées / Publié le : 09 octobre 2024"
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Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Mise à jour Synthèse Flash – Risque de rupture systémique Chine–États-Unis (Avril 2025) Contexte général Depuis l’élection de Donald Trump en novembre 2024, la dynamique de découplage entre les États-Unis et la Chine s’est muée en une rupture économique progressive, de plus en plus assumée. L'objectif stratégique américain semble être d'obliger non seulement les entreprises américaines, mais aussi leurs alliés, à choisir entre le marché chinois et le marché américain. La Chine est confrontée à des tensions internes grandissantes : chute de la natalité, vieillissement accéléré, ralentissement économique structurel, surendettement massif des gouvernements locaux. Les États-Unis poursuivent leur stratégie de déconnexion économique avec la Chine : à l'échelle commerciale, technologique, et dorénavant même maritime avec la mise en place de taxes sur les navires fabriqués en Chine. La Russie reste affaiblie par la guerre en Ukraine, mais conserve une capacité de nuisance régionale, en particulier sur le flanc Est de l'Europe. L'Europe peine à s'affirmer stratégiquement, tiraillée entre ses dépendances économiques et énergétiques, ses contraintes budgétaires, et ses divisions politiques internes. Signaux faibles mais convergents récents The Economist (13 avril 2025) signale explicitement que la fourniture d'armes chinoises à la Russie serait susceptible de déclencher de nouvelles sanctions massives américaines contre la Chine. Réservations de transport maritime US-Chine : baisse spectaculaire d'une semaine sur l'autre, avec –64 % pour les importations chinoises et –36 % pour les exportations américaines (source : Logistics Expert, 17 avril 2025). Pressions américaines sur l'UE : Washington conditionne désormais l'accès à des accords commerciaux et à une levée partielle des tarifs douaniers à un alignement européen sur la politique de découplage vis-à-vis de la Chine (source : Irish Times). Hong Kong Post refuse désormais de collecter les taxes américaines pour le compte de Washington, signe d'une radicalisation chinoise même sur des sujets traditionnellement périphériques (commerce postal). Proposition chinoise inédite à la France : Pékin offre de former les militaires français au maniement de missiles portables et à l'instruction sniper (refus poli de Paris). Ce geste indique une tentative de desserrement diplomatique face à l'isolement croissant de la Chine. Le rejet massif du F-35 par le peuple suisse dans un sondage (81% contre) illustre un recul de l'attractivité de l'industrie d'armement américaine en Europe. L'initiative américaine de taxer les navires chinois pour tout accostage aux USA confirme que Donald Trump pousse la logique de "decoupling" encore plus loin que lors de son premier mandat. C'est une tendance lourde, qui structure désormais l'ensemble des chaînes logistiques mondiales. Pris isolément, ces éléments pourraient sembler anecdotiques. Pris ensemble, ils dessinent un tableau cohérent d'une accélération vers la rupture. Interprétation générale Ces éléments renforcent l’hypothèse d’une entrée progressive dans une phase de pré-rupture, où les décisions économiques, militaires et diplomatiques sont de plus en plus conditionnées par la perspective d’un affrontement stratégique Chine-États-Unis. Dans ce contexte d'affrontement systémique, l’Inde apparaît de plus en plus comme la seule puissance capable de résister durablement à l’attraction exclusive de l’un des deux grands blocs (États-Unis ou Chine). Grâce à son poids démographique, sa croissance économique soutenue et son héritage de non-alignement historique, New Delhi dispose d'une marge de manœuvre unique. Certains observateurs estiment qu'en s'affirmant dans cette position d’équilibre, l'Inde pourrait progressivement entraîner d'autres pays, notamment européens, dans une dynamique de troisième voie, indépendante à la fois de Washington et de Pékin. Pour l'Europe, dont le positionnement semblait jusque-là condamné à un alignement avec les États-Unis, cela ouvre potentiellement une opportunité stratégique nouvelle : exister comme acteur autonome en s'appuyant sur un partenariat renforcé avec New Delhi qui devient un acteur-clé : Aujourd'hui, elle joue une stratégie d'équilibre et de maximisation de ses avantages en profitant de la rivalité sino-américaine. Mais à mesure que sa puissance croît, elle pourrait basculer vers une logique plus assertive de "revanche" contre l'ordre international dominé par l'Ouest. Néanmoins, cette possibilité reste embryonnaire : elle nécessitera des choix politiques clairs et une structuration rapide de la relation avec l'Inde pour éviter de se retrouver à terme aspirée par le bloc américain par défaut. Cela implique pour la France et l'Europe une stratégie d'accompagnement à long terme, sans jamais devenir totalement dépendante. Conclusion provisoire Nous sommes entrés dans une phase de déglobalisation structurante, marquée par la multipolarité conflictuelle. La France doit être capable de combiner agilité tactique à court terme et constance stratégique à long terme pour défendre ses intérêts et accroître son poids relatif dans le nouvel ordre mondial en gestation: Être capable de maintenir une coopération approfondie avec l'Inde, mais à partir d'une position d'autonomie. Accélérer la réindustrialisation européenne, notamment dans les secteurs stratégiques : défense, spatial, énergie, transports. Renforcer les liens bilatéraux solides hors OTAN (Grèce, EAU, Inde, Indonésie, Brésil). Consolider la filière nucléaire et électrique française comme levier de souveraineté économique et climatique. Pousser une stratégie européenne de « deux piliers » : coopération forte avec les USA dans l'OTAN tout en construisant des capacités autonomes. Dans ce nouvel environnement, l'absence de choix est elle-même un choix : celui de la marginalisation. -
Les verts mettent la pression sur la prochaine coalition, qui va devoir soit : confirmer le blocage, au risque de fâcher Londres, Ankara, et leurs propres industriels revenir en arrière et autoriser finalement l'exportation, ce qui les mettrait en position inconfortable vis-à-vis de leur opinion publique (et leur engagement de "moraliser" les exportations d'armes). Bref, les Verts ont réussi à "piéger" le débat en leur faveur juste avant de quitter le pouvoir.
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[France] Armée de l'Air et de l'Espace
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Europe
Sans doute si il s'agit de manœuvre évasive face à un missile, mais quelque part il a eu une autorisation avant. -
[France] Armée de l'Air et de l'Espace
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Europe
La raison principale pour laquelle l'Armée de l'Air et de l'Espace (AAE) française n'a plus participé aux exercices Red Flag (aux États-Unis) depuis 2008, c'est essentiellement politico-budgétaire, mais aussi opérationnelle. En détail : Priorité aux opérations réelles Depuis 2008, l'AAE a été très fortement sollicitée en opérations extérieures (OPEX) : Afghanistan, Libye, Mali (Serval), Irak-Syrie (Chammal), etc. Les Red Flag sont des exercices lourds (en durée, en logistique, en coût), qui mobilisent énormément de moyens. À l'époque, l'état-major a considéré que l'entraînement "réel" en OPEX était au moins aussi formateur que ces exercices, et a préféré affecter les ressources humaines et matérielles aux opérations plutôt qu'à l'entraînement lointain. Ressources financières limitées Le budget de la Défense en France a connu une forte contraction entre 2008 et 2015 (Loi de programmation militaire "perte de ressources"). Or un Red Flag, c’est extrêmement cher : transport des avions (avec ravitaillement ou cargo pour certains matériels), personnel, location de moyens, etc. Pour une armée sous pression budgétaire et opérationnelle, cela a été jugé pas prioritaire. Évolution de l'entraînement européen Entre-temps, d'autres exercices multinationaux de haut niveau ont été développés en Europe : TLP (Tactical Leadership Programme, en Espagne) Atlantic Trident (avec USAF, RAF et AAE, en France ou aux États-Unis) Frisian Flag aux Pays-Bas, etc. Cela a permis de compenser partiellement l'absence aux Red Flag tout en restant plus près géographiquement, pour un coût réduit. Éviter de surexposer certaines capacités À partir d'un certain moment, il a été jugé qu'aller à Red Flag exposait inutilement certaines capacités sensibles (notamment celles du Rafale) aux regards américains ou alliés proches des Américains, surtout dans des phases de maturation de certaines technologies. -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
L'Europe face à l'Inde : partenaire ou figurante ? À l’horizon 2035-2040, quelle image l’Inde se fera-t-elle de l’Europe ? Voici quelques scénarios possibles, selon l’attitude que nous choisirons d’adopter. Scénario 1 : L’Europe continue comme aujourd'hui (le scénario naïf) L’UE reste divisée : entre pro-américains, commerçants pro-Chine (ex : Allemagne) et velléités françaises d’autonomie stratégique. Elle poursuit son discours moralisateur sur les droits de l’homme envers l’Inde. Elle échoue à relancer son industrie faute d’énergie, de démographie et à cause d'une bureaucratie étouffante. Conséquences : L’Inde se détourne de l’Europe au profit de l’ASEAN, des États-Unis, de l’Afrique. L’UE devient progressivement marginalisée dans les relations internationales. Elle dépendra du bon vouloir américain ou indien pour ses exportations. Comment l’Inde verra l’Europe ? "Sympathiques, mais inutiles." Scénario 2 : L’Europe se réveille partiellement (le scénario pragmatique) Certaines capitales européennes comprennent l'importance du Sud global (Inde, Afrique, Brésil). L’UE modère son ton moralisateur et propose des partenariats sur l’énergie, la défense, les semi-conducteurs, en respectant la souveraineté des pays. Elle adopte une attitude plus ferme face à la Chine. Conséquences : L’Europe devient un partenaire secondaire utile pour l’Inde. Coopérations ponctuelles, accès partiel au marché indien. L’Europe reste marginale sur les grands enjeux diplomatiques, mais elle sauve sa place économique. Comment l’Inde verra l’Europe ? "Faible, mais utile." Scénario 3 : L’Europe joue parfaitement ses cartes (le scénario optimal) L’UE accepte la réalité d'un monde multipolaire (USA, Chine, Inde) et s'adapte. Elle soutient discrètement la montée en puissance de l’Inde face à la Chine, sans donner de leçons de morale. Elle propose des partenariats industriels et technologiques équilibrés (spatial, nucléaire civil, batteries, IA). Conséquences : L’Inde voit l’Europe comme un partenaire fiable et intéressant. L’UE retrouve une influence dans le Sud global. Elle redevient un véritable acteur d'équilibre entre les grands blocs, même sans être une superpuissance militaire. Comment l’Inde verra l’Europe ? "Utile et digne d'intérêt." Résumé rapide : Attitude de l’Europe Image en Inde Résultat en 2040 Naïveté, moralisme Sympathiques mais inutiles Marginalisée Réalisme partiel Faibles mais utiles Partenaire secondaire Souverainisme pragmatique Partenaire fiable Puissance d'équilibre -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://forum.air-defense.net/topic/10777-chine/?do=findComment&comment=1801111 -
énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
Eh bien c'est ce que je prône dans un plan pour décarboner l'industrie, et même que je montre que ce serait rentable de construire des centrales nucléaires rien que pour ça alors utiliser l'électricité excédentaire c'est encore mieux mais c'est pas les mêmes volumes de carburant de synthèse. Pour les autres trucs à consommation importante, le problème c'est que ça ne peut pas servir de STEP car c'est l'usage qui dicte la consommation tandis que pour le carburant synthétique si tu prévois des réservoirs tampon suffisant tu peux électrolyser que lorsque l'électricité n'est pas chère. -
Airbus accumule les stocks de « planeurs » par manque de moteurs CFM https://t.newsletter-lesechos.lesechos.fr/r/?id=h15cdd8c6f,304aadca,304aae84
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Moi j'avais du mal à croire que Trump voulait se couper complètement de la Chine.
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- Force aérienne suisse
- F-18 Hornet
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(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
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Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Synthèse Flash – Risque de rupture systémique Chine–États-Unis (Avril 2025) Contexte général Depuis l’élection de Donald Trump en novembre 2024, la dynamique de découplage entre les États-Unis et la Chine s'est accélérée. L'objectif stratégique américain semble être d'obliger non seulement les entreprises américaines, mais aussi leurs alliés, à choisir entre le marché chinois et le marché américain. Signaux faibles mais convergents récents The Economist (13 avril 2025) signale explicitement que la fourniture d'armes chinoises à la Russie serait susceptible de déclencher de nouvelles sanctions massives américaines contre la Chine. Réservations de transport maritime US-Chine : baisse spectaculaire d'une semaine sur l'autre, avec –64 % pour les importations chinoises et –36 % pour les exportations américaines (source : Logistics Expert, 17 avril 2025). Pressions américaines sur l'UE : Washington conditionne désormais l'accès à des accords commerciaux et à une levée partielle des tarifs douaniers à un alignement européen sur la politique de découplage vis-à-vis de la Chine (source : Irish Times). Hong Kong Post refuse désormais de collecter les taxes américaines pour le compte de Washington, signe d'une radicalisation chinoise même sur des sujets traditionnellement périphériques (commerce postal). Proposition chinoise inédite à la France : Pékin offre de former les militaires français au maniement de missiles portables et à l'instruction sniper (refus poli de Paris). Ce geste indique une tentative de desserrement diplomatique face à l'isolement croissant de la Chine. Interprétation générale Ces éléments renforcent l’hypothèse d’une entrée progressive dans une phase de pré-rupture, où les décisions économiques, militaires et diplomatiques sont de plus en plus conditionnées par la perspective d’un affrontement stratégique Chine-États-Unis. Dans ce contexte d'affrontement systémique, l’Inde apparaît de plus en plus comme la seule puissance capable de résister durablement à l’attraction exclusive de l’un des deux grands blocs (États-Unis ou Chine). Certains observateurs estiment qu'en s'affirmant dans cette position d’équilibre, l'Inde pourrait progressivement entraîner d'autres pays, notamment européens, dans une dynamique de troisième voie, indépendante à la fois de Washington et de Pékin. Pour l'Europe, dont le positionnement semblait jusque-là condamné à un alignement avec les États-Unis, cela ouvre potentiellement une opportunité stratégique nouvelle : exister comme acteur autonome en s'appuyant sur un partenariat renforcé avec New Delhi. Néanmoins, cette possibilité reste embryonnaire : elle nécessitera des choix politiques clairs et une structuration rapide de la relation avec l'Inde pour éviter de se retrouver à terme aspirée par le bloc américain par défaut. -
81 % des Suisses rejettent le F-35 : la Suisse pourrait annuler l’achat des chasseurs américains https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/81-des-suisses-rejettent-le-f-35-la-suisse-pourrait-annuler-l-achat-des-chasseurs-américains/ar-AA1D6OQY?ocid=finance-verthp-feeds Après le Canada, un autre pays pourrait reconsidérer sa décision d’acquérir le chasseur de cinquième génération F-35A Lightning II de Lockheed Martin. Un contrat signé par la Suisse en 2022 pour l’achat de 36 appareils est aujourd’hui au cœur d’une controverse nationale croissante. Dans un contexte géopolitique tendu et face à une méfiance croissante envers les États-Unis, une part importante de la population suisse remet en question le choix de l’avion américain. Selon des sondages réalisés entre mars et avril 2025, environ 81 % des Suisses sont opposés à la livraison des F-35. L’opposition est encore plus forte dans la partie francophone du pays, où elle atteint 87 %. Les raisons de ce mécontentement sont diverses : de la méfiance envers les intentions de Washington à l’impact de nouvelles taxes commerciales, en passant par la volonté de réduire la dépendance technologique vis-à-vis des États-Unis. Sous pression politique, les appels à un changement de cap en faveur de plateformes européennes se multiplient. L’armée suisse étudie actuellement d’autres options. Parmi elles, le Dassault Rafale français, l’Eurofighter Typhoon développé par un consortium européen (Allemagne, Royaume-Uni, Italie et Espagne), et le Saab Gripen E suédois. Le Rafale se distingue par l’absence de composants soumis au contrôle américain, tout en étant équipé d’un radar avancé et de systèmes de guerre électronique sophistiqués. L’Eurofighter, bien qu’intégrant l’OTAN, est considéré comme le plus coûteux à exploiter, avec un coût estimé à 25 000 francs suisses de l’heure de vol (plus de 30 000 euros). Le Gripen E, quant à lui, est l’option la plus économique, mais il a été rejeté lors d’un référendum national en 2014 en raison de doutes sur son efficacité en combat. Chaque modèle présente des avantages distincts — allant d’une plus grande autonomie stratégique à une réduction des coûts opérationnels — mais tout changement nécessitera une révision en profondeur de la stratégie de défense nationale. Impacts et prochaines étapes L’abandon possible du F-35 ne se résume pas à une simple question technique ou de sécurité. La décision pourrait entraîner des tensions diplomatiques avec les États-Unis et affecter des emplois liés à la chaîne d’approvisionnement du programme. En revanche, choisir un avion européen pourrait renforcer la neutralité historique de la Suisse et accroître son autonomie stratégique. La décision finale devrait être annoncée dans les prochains mois, et pourrait redéfinir l’avenir de la défense aérienne suisse pour la prochaine décennie.
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énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
"Nous sommes au bord de la crise" : la phrase choc d'Elon Musk Par La rédaction Auto Plus https://www.autoplus.fr/environnement/voiture-electrique/nous-sommes-au-bord-de-la-crise-la-phrase-choc-delon-musk-1376350.html Elon Musk alerte qu’une crise énergétique mondiale menace dès 2025. La faute à l’essor fulgurant de l’intelligence artificielle et des véhicules électriques. EN BREF Elon Musk a alerté sur une pénurie d'électricité imminente lors de la conférence Bosch Connected World à Berlin l'an dernier. Il appelle à investir dans les énergies renouvelables et les infrastructures électriques pour éviter une crise énergétique mondiale. Agir rapidement est crucial pour soutenir l'essor des technologies comme l'IA et les véhicules électriques, selon Musk. Lors de la conférence Bosch Connected World, Elon Musk a prédit une pénurie d’électricité imminente, liée à la consommation massive de l’IA, des cryptomonnaies et des voitures électriques. Il appelle à des investissements urgents dans les énergies renouvelables et les infrastructures électriques. Sans action rapide, le monde pourrait manquer d’énergie pour soutenir ces technologies. Une alerte qui résonne dans l’industrie automobile Quand Elon Musk prend la parole, le monde écoute. L’an dernier, lors de la conférence Bosch Connected World à Berlin, le patron de Tesla a jeté un pavé dans la mare : "Nous sommes au bord de la crise", a-t-il déclaré, en pointant du doigt une pénurie d’électricité mondiale qui pourrait survenir cette année. Cette prédiction, loin d’être une simple provocation, repose sur une réalité tangible car la demande en énergie explose, portée par l’essor de technologies comme l’intelligence artificielle (IA) et les véhicules électriques. Musk, qui n’est pas étranger aux déclarations chocs, a insisté sur la vitesse à laquelle l’IA progresse. "Je n’ai jamais vu une technologie évoluer aussi vite", a-t-il confié. Tous les six mois, les capacités des systèmes d’intelligence artificielle décuplent, alimentant des centres de données toujours plus gourmands en électricité. À cela s’ajoute la hausse des ventes de voitures électriques. Ces voitures nécessitent des réseaux de recharge robustes et une production d’électricité colossale. Le secteur automobile, au cœur de cette révolution électrique, se trouve dans une position paradoxale. D’un côté, il porte l’espoir d’une mobilité plus propre. De l’autre, il contribue à une pression sans précédent sur les réseaux électriques. Au fil des années, nous avons observé l’enthousiasme grandissant des constructeurs pour les modèles électriques. Mais une question revient souvent en coulisses : comment alimenter toutes ces batteries ? Les convictions de Musk résonnent comme un rappel que la transition énergétique ne se limite pas à remplacer les moteurs thermiques par des moteurs électriques. Elle exige une refonte complète du système énergétique. Quelles solutions pour éviter le blackout ? Face à cette menace, Musk propose des pistes concrètes pour éviter ce qu’il qualifie de "crise sans précédent". D’abord, il insiste sur la nécessité d’augmenter la production de transformateurs électriques, ces équipements essentiels pour distribuer l’énergie efficacement. Sans eux, même une production d’électricité accrue risque de rester inutilisable. Ensuite, il plaide pour un virage massif vers les énergies renouvelables, comme le solaire et l’éolien. Ces sources, bien que prometteuses, demandent des investissements importants pour devenir des piliers fiables de notre approvisionnement énergétique. Enfin, Musk met l’accent sur les technologies de stockage, comme des batteries XXL pour conserver l’énergie produite et la redistribuer en cas de besoin. Ces propositions ne sont pas nouvelles, mais elles prennent une urgence particulière dans le contexte actuel. De nombreux spécialistes tirent la sonnette d’alarme car les réseaux électriques de nombreux pays, y compris en Europe, peinent déjà à absorber la demande croissante. En France, par exemple, les pics de consommation hivernaux mettent parfois le réseau sous tension. Avec l’arrivée de millions de voitures électriques et la multiplication des data centers, la situation pourrait devenir critique. En bon visionnaire, Musk sait que ses propres entreprises participent à cette hausse de la demande. Les usines de fabrication de batteries et les stations de recharge rapide consomment des quantités astronomiques d’électricité. Pourtant, il ne recule pas. Au contraire, il appelle gouvernements et entreprises à agir, et vite. Lors de la conférence, il a souligné que le temps presse : "Si nous n’agissons pas maintenant, les conséquences seront graves pour toutes les industries." -
énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
La France produit plus d'électricité qu'elle n'en consomme, obligeant les producteurs à payer pour exporter leur surplus https://www.francetvinfo.fr/environnement/energie/la-france-produit-plus-d-electricite-qu-elle-n-en-consomme-obligeant-les-producteurs-a-payer-pour-exporter-leur-surplus_7194483.html Ce surplus d'électricité coûte cher aux producteurs, car ils n'ont pas de solution pour le stocker. Ils doivent donc s'en débarrasser rapidement. La France produit actuellement plus d'électricité qu'elle n'en consomme, obligeant les producteurs à payer pour exporter leur surplus, a appris France Inter, jeudi 17 avril, auprès du gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE, confirmant une information du journal La Tribune. Alors qu'en 2022, lors de la crise énergétique, RTE avait lancé une "alerte rouge", appelant les Français à la sobriété, tout comme le gouvernement en place à cette période, la tendance s'est complètement inversée. Déjà en 2024, 88,3 térawattheure avaient dû être exportés faute d'être utilisés, l'électricité ne pouvant être stockée. Pourquoi cette situation de surproduction ? Les Français semblent avoir intégré la notion de "sobriété énergétique" et utilisent moins d'électricité depuis deux ans. Dans le même temps, la production des énergies renouvelables a augmenté avec un pic entre midi et 16h, notamment pour le solaire. Or, cette surproduction d'électricité coûte cher car les producteurs doivent s'en débarrasser très vite, et quand l'offre est supérieure à la demande, les prix deviennent négatifs. Les producteurs doivent en quelque sorte "payer pour vendre" leur électricité, ou en tout cas payer pour l'écouler sur le réseau. La commission de régulation de l'énergie estime que les producteurs ont perdu 80 millions d'euros l'an dernier. Réformer les heures pleines et les heures creuses Depuis plusieurs semaines, cette situation s'intensifie encore, poussant RTE à écrire, vendredi, aux producteurs et fournisseurs d'électricité, pour leur faire savoir que le réseau est "actuellement confronté à une situation extrêmement tendue" en raison d'une production d'électricité trop forte par rapport à la demande. Pour éviter d'atteindre la surproduction, RTE peut forcer l'arrêt de la production des énergies renouvelables, en stoppant les éoliennes en fonctionnement. C'est arrivé 13 fois depuis début mars. La commission de régulation de l'énergie pense aussi réformer les heures pleines et heures creuses. Les heures creuses interviendraient l'après-midi (plutôt que la nuit), pour inciter la consommation lorsque l'énergie renouvelable est au pic de sa production.