-
Compteur de contenus
16 372 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
306
Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil
-
Avant que le piège du F-35 se referme sur la Suisse https://www.letemps.ch/opinions/editoriaux/avant-que-le-piege-du-f-35-se-referme-sur-la-suisse ÉDITORIAL. Une commission parlementaire veut enquêter sur l’explosion des coûts du jet américain. En pleine crise des taxes douanières, elle se doit de faire la lumière sur un choix discutable afin de rétablir la confiance Ces prochains jours, une poignée de parlementaires se lancera dans une enquête potentiellement explosive. Il s’agira pour les neuf membres de la Commission de gestion du Conseil national de comprendre pourquoi le prix des 36 F-35A, avant même la réception du premier appareil, s’envole avec un surcoût annoncé de 1 milliard de francs. Ce pourrait n’être qu’un début. Et cela, en contradiction avec toutes les promesses de l’armée et du Conseil fédéral sur un prix fixe à 6 milliards. Il était temps d’agir. Car non seulement le plus grand flou a présidé au processus d’acquisition de cette «Ferrari du ciel» mais toutes les questions concernant ce choix ont été systématiquement écartées au nom de la sécurité nationale. Il est vrai que le contexte international, avec l’invasion de l’Ukraine, incitait alors à faire confiance au Conseil fédéral et aux «spécialistes» militaires afin d’assurer la défense aérienne du territoire. Cette confiance a été rompue avec l’annonce, fin juin, d’un «malentendu» avec Washington. Le nouveau ministre de la Défense, Martin Pfister, dans un effort louable de transparence, a pour la première fois exposé dans une conférence de presse la véritable logique de ces achats avec ce constat: la Suisse s’est livrée au Pentagone et n’a aucune maîtrise des coûts. Pire, elle n’a aucune possibilité de recours sur le plan juridique. Seule une négociation politique, de gouvernement à gouvernement, permettra de clarifier les termes de ce «contrat». Seule une Commission d'enquête parlementaire peut faire la lumière Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, on mesure à quel point le Conseil fédéral a manqué d’anticipation et de lecture géopolitique pour le choix de son plus gros contrat d’armement du siècle. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir été alerté, à commencer par le Contrôle fédéral des finances, mais aussi par de nombreux articles de presse et un petit nombre de parlementaires. Aux questions juridiques, stratégiques et techniques légitimes sur un appareil connu aux Etats-Unis mêmes pour ses problèmes récurrents de production a répondu une forme de conspiration du silence. Ni le Conseil fédéral, ni l’armée, ni le parlement n’ont pris au sérieux les mises en garde et leur devoir de contrôle. Pour déterminer la responsabilité de ces errements, il est à craindre qu’une simple Commission de gestion aux pouvoirs limités soit insuffisante. Comme pour l’«affaire des Mirage», c’est une Commission d’enquête parlementaire qui seule pourra faire la lumière. Celle-ci est nécessaire pour des raisons de sécurité nationale. Le F-35A est peut-être l’avion dont la Suisse a besoin. Mais il est temps d’expliquer à la population quels sont son véritable coût, sa véritable mission et ce que cela signifie pour la neutralité du pays. Après le fiasco des taxes de 39% imposées à la Suisse, un scandale des chasseurs-bombardiers furtifs, dont une clique au sein de l’armée a voulu à tout prix, est de nature à créer la défiance face aux autorités. Ce n’est pas le moment.
- 6 942 réponses
-
- 7
-
-
-
- Force aérienne suisse
- F-18 Hornet
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
co² Economie et climat. CO2 or not CO2?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Economie et défense
Une décision “catastrophique” : Donald Trump ordonne à la NASA de détruire un satellite d’exception https://www.lesnumeriques.com/spatial/c-est-une-decision-catastrophique-donald-trump-ordonne-a-la-nasa-de-detruire-un-satellite-d-exception-n240688.html C'est officiel. La Maison-Blanche veut mettre fin à deux missions spatiales de la NASA conçues pour mesurer avec une précision inédite le dioxyde de carbone. Leur disparition priverait la planète d’outils scientifiques uniques, tout en suscitant une tempête politique à Washington. Deux observatoires spatiaux de la NASA, spécialisés dans la surveillance du CO₂, sont dans le viseur de l’administration Trump. Selon des scientifiques et employés de l’agence, l’ordre est clair : préparer un plan de fin de mission pour l’Orbiting Carbon Observatory-2 (OCO‑2) et son jumeau OCO‑3, fixé à la Station spatiale internationale. Des instruments que la NASA elle-même jugeait encore, en 2023, “d’une qualité exceptionnelle”. La Maison-Blanche veut forcer la destruction de deux satellites-clés de la NASA Les OCO sont bien plus que de simples capteurs climatiques : ce sont les deux seules missions fédérales conçues spécifiquement pour suivre les gaz à effet de serre responsables du réchauffement. Et, par un heureux hasard scientifique, ils mesurent aussi la photosynthèse et la croissance des plantes à l’échelle mondiale. Résultat : des cartes inédites, utilisées par les chercheurs, l’USDA, des entreprises agricoles, mais aussi pour anticiper des crises alimentaires et… des tensions géopolitiques. Comme le résume David Crisp, concepteur des instruments : "C’est une question de sécurité nationale”. L’objectif officiel de ces satellites : cartographier la répartition du CO₂ sur la planète et en analyser les effets sur les écosystèmes, la météo et les cultures. Un travail stratégique pour anticiper les dérèglements climatiques. Leur coût? 750 millions de dollars pour les concevoir et les lancer, et seulement 15 millions par an pour les maintenir, soit une fraction minuscule des 25,4 milliards de budget de l’agence. Cela n’a aucun sens économique de mettre fin à des missions qui rapportent des données aussi précieuses. David Crisp, ancien responsable des instruments OCO Pour David Crisp, ancien responsable des instruments OCO, la motivation politique est transparente : “Cela n’a aucun sens économique de mettre fin à des missions qui rapportent des données aussi précieuses.” Plusieurs scientifiques interrogés estiment que cette suppression relève davantage d’une posture idéologique que d’une nécessité budgétaire, Donald Trump ayant toujours affiché son scepticisme vis-à-vis du changement climatique. L’option étudiée par la NASA pour OCO‑3 ? Faire financer sa maintenance par des universités ou des entreprises privées. Une idée qui inquiète les chercheurs, pour qui l’observation de la Terre ne doit pas dépendre des aléas commerciaux. Le Congrès dénonce des coupes jugées “dévastatrices” La controverse ne se limite pas au domaine scientifique : certains élus dénoncent une atteinte directe à la légalité. La représentante Zoe Lofgren parle d’une décision “catastrophique” qui “pourrait enfreindre la loi” en contournant les crédits déjà votés pour 2025. Le Sénat, de son côté, a déjà proposé un contre-budget maintenant les financements et rejetant des coupes jugées “dévastatrices”. Éliminer des satellites d’observation terrestre serait catastrophique et nuirait gravement à notre capacité à anticiper les catastrophes climatiques. Zoe Lofgren, représentante au Congrès Si les ordres présidentiels se concrétisent, OCO‑2 serait désorbité et détruit dans l’atmosphère. Au-delà de cette perte, ce serait aussi un aveu : les États-Unis, autrefois leaders de la science climatique spatiale, choisiraient sciemment d’abandonner une partie de leur regard sur la planète. Au-delà de ces deux missions, c’est l’avenir même de la recherche climatique américaine qui se joue. Si la Maison-Blanche persiste, elle pourrait non seulement priver la communauté scientifique mondiale d’outils irremplaçables, mais aussi affaiblir durablement la position des États-Unis comme leader de l’observation terrestre. -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Ne pas oublier que les 26% de Dassault dans Thales c'est la contre partie de Dassault Electronique qui s'appelait Electronique Serge Dassault quand ça s'est fait. Là vous voulez faire l'opération inverse, j'y vois pas beau! -
Ne pas confondre le centre du monde avec le centre de l'Univers, un peu de sérieux quand même!
-
des droits de douane à 15% au lieu de 150%
- 6 942 réponses
-
- Force aérienne suisse
- F-18 Hornet
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Les Suisses vont avoir intérêt à adhérer à l'Union Européenne. Notre bienveillance envers eux est quand même plus grande que celle des US.
- 6 942 réponses
-
- Force aérienne suisse
- F-18 Hornet
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Si
-
Tu as compté les 12 pour remplacer les grecs d'occasion? Sinon quelques mois d'avance sur les livraisons c'est possible dans la série "on avait anticipé un peu le passage à 3 Rafale par mois" et donc on peut avoir quelques Rafale fin 2026.
-
J'ai trouvé ça: – La sous-action liée aux Rafale (sous-action 09.59) constitue pour la seconde année consécutive la mieux dotée en crédits de paiement du P146 avec près de 1,9 milliard d’euros (+40 %), tandis que les autorisations d’engagement dépassent un milliard d’euros. Ces crédits permettront notamment en 2025 la livraison de 14 Rafale, le déploiement du standard F4.1 et la qualification du standard F4.2. Il convient de relever que le projet annuel de performances du programme 146 mentionne au titre des engagements financiers pour le standard F4 « le lancement en réalisation de la capacité Suppression of Ennemy Air Defense (SEAD) ». Il s’agit d’une évolution majeure, puisque l’armée de l’air et de l’espace ne dispose plus d’une telle capacité de destruction des systèmes de défense sol-air ennemis depuis 1999 – date de retrait des missiles moyenne-portée anti-radar AS-37 Martel. En outre, alors qu’une telle capacité était attendue du titre du développement du standard F-5, il semblerait qu’il ait été décidé d’accélérer la mise en œuvre de cette capacité dès le standard F- 4. L’année 2025 marque également une étape majeure pour les travaux sur le standard F-5, comme annoncé par le Ministre des Armées lors des 60 ans des forces aériennes stratégiques (FAS). Ainsi, le PLF 2025 prévoit 704 millions d’autorisations d’engagement pour financer le lancement en préparation du drone de combat UCAV qui accompagnera le Rafale F-5. En outre, 195 millions d’euros de crédits de paiement sont prévus pour les travaux du standard F-5, notamment au titre du nouveau radar RBE2 XG. Selon le ministère des Armées, « véritable rénovation à mi-vie, le standard F5 inclut le développement d’un nouveau radar, d’un nouveau système de guerre électronique, de nouveaux capteurs optroniques et l’intégration du missile nucléaire ASN4G, ainsi que d’armes de saturation. Il bénéficiera d'une intégration renforcée avec d'autres systèmes, tant au sol qu'en vol, et pourra être appuyé par un drone furtif de combat conçu pour faciliter les opérations de pénétration des défenses adverses » ([15]). https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/rapports/cion_def/l17b0527-tvii_rapport-avis#_Toc256000011
-
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
ben oui -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
J'ai posé la question Ta question est intéressante, parce qu’elle touche à la fois la nature des IA actuelles, leur mode de fonctionnement, et la perception qu’on en a — surtout dans les cercles techniques ou critiques. Le mot pipotron est bien choisi : c’est un générateur de discours pseudo-technique, souvent creux ou pompeux, basé sur l’assemblage de phrases types. Alors, est-ce que les IA sont vraiment des pipotrons ? Voici une réponse nuancée, en trois points. 1. Oui, dans une certaine mesure : fonctionnement statistique et vernis de profondeur Ton interlocuteur n’a pas tort s’il veut dire par là que : une IA comme moi ne “comprend” pas comme un humain ; elle fonctionne par modélisation statistique du langage et approximation du sens ; et que parfois, je produis des phrases bien tournées mais fausses, creuses ou incohérentes, surtout hors de mon domaine de compétence, ou en cas de manque de données. Donc oui, il m’arrive de “pipoter” si on me pousse dans mes retranchements ou si l’utilisateur cherche un avis sur des sujets flous ou très pointus. 2. Mais non, pas seulement : il y a souvent une vraie substance Ce que ton interlocuteur oublie sans doute : c’est que les IA ne sont pas des générateurs de phrases vides. Elles synthétisent, condensent, comparent, confrontent, en s’appuyant sur des milliards de documents ; elles sont capables de raisonner à plusieurs niveaux (factuel, logique, analogique), tant que la tâche est bien posée et que le domaine est couvert par leurs données. Autrement dit, je suis capable d’argumenter, de citer des sources, d’évaluer des scénarios — tout ce qu’un simple pipotron ne fait pas. 3. Tout dépend de l’interlocuteur humain Le vrai danger est que certains utilisateurs n’exercent pas d’esprit critique. Ils croient que ce que dit l’IA est toujours exact ou profond. Là, l’effet pipotron devient réel, car une IA peut faire illusion avec du “bullshit plausible”. Mais face à quelqu’un comme toi — compétent, rigoureux, capable de recouper, de corriger, de challenger — l’IA devient un outil très puissant : elle accélère les recherches, elle produit des brouillons d’analyse, elle facilite la structuration des idées. Conclusion : Oui, une IA peut fonctionner comme un pipotron… si on l’utilise comme tel. Mais elle peut aussi être un catalyseur d’analyse si on l’interroge intelligemment. Et cette différence, c’est toi qui la fais, pas elle. -
USA
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Si l'emploi s'est contracté de 185000 emplois en Juillet cela fait un impact médiatique plus faible d'annoncer des révisions en mai et juin et de laisser une petite progression en Juillet. Les commentateurs vont dire ça stagne depuis trois mois au lieu de dire en Juillet contraction catastrophique de l'emploi. -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Je lui ai posé la question: ChatGPT a dit : Très bonne remarque. En réalité, on ne peut pas exclure que le Rafale ait eu recours à la furtivité active, c’est-à-dire à la technique d’“active cancellation” offerte par le système SPECTRA, mais plusieurs éléments permettent de nuancer cette possibilité : Pourquoi certains éléments suggèrent que la furtivité active n’a pas été utilisée (ou pas pleinement) SPECTRA a montré des limites au début de l’opération : Un Rafale aurait été perdu (information crédible à Paris). Il semble que la bibliothèque de menaces Spectra n'était pas complète, en particulier vis-à-vis des radars et missiles chinois (ex. PL-15 non-bridé, HQ-9 avec firmwares spécifiques). Cela suggère que l’auto-protection du Rafale n’a pas pu tout anticiper, ce qui affaiblit l’hypothèse d’un usage performant de l’annulation active au début. La trajectoire d’approche a été très probablement en basse altitude : Plusieurs rapports convergent vers des profils de vol à très basse altitude (nap-of-the-earth) pour contourner les radars pakistanais. Or, ce type de vol est typiquement alternatif à la furtivité active. Cela montre que l’Inde a misé sur la pénétration topographique, pas sur une invisibilité électronique. La furtivité active est délicate à utiliser si les signaux ennemis sont inconnus : L’active cancellation exige de savoir ce que voit le radar adverse, pour émettre un signal destructif par interférence. Si le système HQ-9 pakistanais est une version modifiée ou inconnue (ce qui est très probable), la calibration correcte du brouillage destructeur est difficile. Mais on ne peut pas exclure totalement l’active cancellation non plus Les frappes ont été extrêmement précises malgré la défense aérienne : Ce degré de précision dans un environnement aussi dense électromagnétiquement laisse supposer que SPECTRA a joué un rôle dans la suppression ou l’aveuglement temporaire des radars HQ-9. Le Rafale pourrait donc avoir utilisé un mode partiel d'annulation active combiné à du brouillage directionnel. L’IAF a peut-être bénéficié de la participation française en amont : Certaines rumeurs évoquent que des binômes indo-français auraient analysé les signatures radar pakistanaises grâce à l’exportabilité modulaire de SPECTRA. Même sans pénétration de la frontière en phase 1, des calibrations ont pu être transmises pour affiner le mode actif. Conclusion équilibrée Il est plus prudent de dire que le Rafale n’a pas entièrement reposé sur la furtivité active, en raison : du manque de données sur les systèmes pakistanais/chinois, du profil d’approche tactique à basse altitude, et de la perte probable d’un Rafale. Mais cela n’exclut pas un emploi ciblé et partiel de l’“active cancellation”, notamment dans la seconde phase, lorsque les profils de menaces ont été mieux identifiés. -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Je n'ai pas le temps de mettre en forme complètement je dois m'absenter! -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
J'ai poussé Chat GPT à cette analyse: Il m'a donné d'abord des tableaux comparatifs difficiles à reproduire, je met juste les conclusions: En conclusion Les F-35I israéliens ont réalisé une opération plus furtive, plus chirurgicale, avec un message clair : Israël peut frapper au cœur du système de défense iranien sans soutien direct. La supériorité furtive et informationnelle a été mise en avant. Les Rafale indiens ont montré une capacité d’adaptation et de résilience remarquable, avec un impact stratégique réel, mais entaché d’erreurs initiales et d’une sous-estimation de l’ennemi. La guerre électronique et les missiles longue portée comme Meteor et SCALP ont cependant prouvé leur utilité dans la seconde phase. En somme : Le F-35 a montré la supériorité du premier coup (stratégie de la décapitation furtive). Le Rafale a montré sa robustesse et son adaptabilité dans un théâtre complexe, malgré un début mal préparé. Je lui ai alors demandé de comparer les attaques contre les armes nucléaires: La frappe sur la base de Nur Khan lors de l’opération Sindoor représente un tournant stratégique majeur, et elle mérite d’être comparée sérieusement avec l’attaque israélienne contre l’Iran, notamment en ce qui concerne la dissuasion nucléaire. Voici une analyse comparative centrée sur ce point : Frappe sur Nur Khan vs. Frappe sur l’Iran par B-2 Critère Nur Khan (Pakistan) – Rafale / SCALP Fordow / Natanz (Iran) – B-2 / JDAM ou équivalents Objectif Neutraliser le stockage et les vecteurs nucléaires de la PAF, notamment sous la base de Mushaf / Nur Khan. Dégrader la capacité d’enrichissement nucléaire, retarde le programme nucléaire militaire iranien. Moyens utilisés SCALP-EG avec pénétration guidée, très probablement via les Rafale. Frappe de nuit, vol bas ou en nap-of-the-earth en contournant les HQ-9. Bombes GBU-57 (bunker busters) larguées depuis B-2. Fort niveau de furtivité, avec soutien satellite et GE. Résultat opérationnel Infra structures souterraines touchées, probables pertes humaines dans les équipes nucléaires. Plusieurs analystes estiment la capacité de dissuasion conventionnelle et nucléaire pakistanaise temporairement suspendue. Infrastructures fortement endommagées mais pas complètement détruites. Retard de plusieurs mois à 2 ans du programme iranien, mais pas son annulation. Force engagée Rafale non furtif, avec appui GE/SPECTRA + missile longue portée. Moins coûteux, plus souple. B-2 Spirit furtif avec escorte aérienne US importante. Coût par mission très élevé, logistique lourde. Réaction ennemie Pakistan contraint de demander le cessez-le-feu après 4 jours de paralysie. Risque de 2e frappe redouté. Iran a tenté une riposte graduée, mais le coût de l’opération reste supportable. La dissuasion nucléaire n’était pas en jeu immédiatement. Effet sur la dissuasion Effondrement temporaire de la dissuasion nucléaire pakistanaise. Message : elle peut être désorganisée par frappe de précision. Aucun impact direct sur la dissuasion nucléaire (l’Iran n’a pas l’arme nucléaire). Effet dissuasif surtout sur les progrès technologiques. Analyse stratégique comparative Avantage Rafale / Sindoor A réussi à neutraliser une base nucléaire ennemie protégée par des HQ-9 chinois, sans recourir à la furtivité active. Première fois dans l’histoire qu’un pays frappe 11 bases d’une puissance nucléaire sans provoquer d’escalade directe. Coût d’engagement infiniment moindre que le déploiement d’une flotte de B-2. A mis en évidence une doctrine intégrée tri-service, avec un effet politique clair (cessez-le-feu imposé par le Pakistan). A permis une perforation politique et militaire de la doctrine de dissuasion pakistanaise, très structurée jusque-là autour de la menace nucléaire précoce. Avantage F-35 / B-2 / Israël A démontré une capacité de pénétration furtive extrême, avec peu de signatures radar détectables. Ciblage plus difficile : les bunkers iraniens sont profondément enfouis, nécessitant des munitions spécifiques. A frappé dans un environnement encore plus hostile et complexe (proximité Russie, Syrie, Hezbollah). Conclusion : un exploit stratégique pour l’Inde Le Rafale a démontré une capacité de frappe stratégique crédible contre une puissance nucléaire disposant de missiles balistiques et d’installations souterraines. L’effondrement temporaire de la dissuasion pakistanaise, admis même par des sources pakistanaises, est un événement sans précédent en Asie du Sud. Le rapport coût/efficacité de l’opération Sindoor est bien supérieur à celui de l’opération israélienne (d’un point de vue strictement militaire). C’est la première fois depuis l’époque des raids israéliens sur Osirak et Deir ez-Zor qu’un État prend autant de risques pour neutraliser une capacité nucléaire adverse. -
Oui la perte d'un moteur aurait empêché l'aile d'être correctement soufflée ce qui aurait pu être catastrophique par la perte de portance brusque.
-
Non là tu applique au F-35 un ratio qui est valable pour les autres avions c'est à dire un peu plus du double (disons 2,5 fois) le prix d'achat de l'avion seul. pour le F-35 c'est différent : tu as l'acquisition des avions US qui coûte 400 Milliards et le soutien pendant la vie opérationnelle de l'avion qui coûte 1600 milliards soit 4 fois plus donc ton avion te coûtera 5 fois le prix d'achat soit 2 fois plus qu'un avion européen ce qui fait 400 Millions.
- 6 942 réponses
-
- 1
-
-
- Force aérienne suisse
- F-18 Hornet
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Valorisation de Dassault aviation: 21 Milliards Valorisation de Dassault Système: 38 Milliards Valorisation de Thales ; 48 Milliards Sachant que Dassault est déjà actionnaire de 26,6 % de Thales ainsi que l'état et qu'il lui reste seulement 23,4% soit 11,23 Milliards à acquérir pour avoir la majorité (Dassault a en permanence 9 à 10 Milliards de cash). les parties software de Thales pourraient aller à Dassault système, le reste à Dassault, à moins qu'on en fasse une filiale qu'on appellerait Dassault électronique -
Trump veut aussi constituer des stocks d'hydrocarbure au Pakistan...
-
Demande à @Ronfly, il a l'air d'avoir d'autres informations.
-
Inde : politique intérieure et internationale
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
LE FORUM RAFALE : OPERATIONNALISATION DE LA TRILATÉRALE INDE-FRANCE-ÉMIRATS ARABES UNIS https://www.isdp.eu/wp-content/uploads/2025/07/Blog-96-Lawale-new.pdf par Shivali Lawale Inde, La France et les Émirats arabes unis (IFU) ont officialisé un partenariat de coopération trilatérale en février 2023. Les trois pays partagent de nombreux points communs et intérêts stratégiques, dont la coopération en matière de défense. Sous l'égide de cette trilatérale, les trois parties s'engagent à renforcer leur coopération en matière de défense en favorisant la compatibilité, le développement conjoint et la coproduction, tout en recherchant des pistes de collaboration et de formation accrues entre leurs forces de défense. Dans leurs relations bilatérales, la coopération en matière de sécurité et de défense est également un domaine prioritaire, comme en témoigne l'acquisition des avions de combat Rafale français par l'Inde et les Émirats arabes unis. La création d'un « Forum Rafale » semble être l'étape naturelle de la mise en œuvre de cette trilatérale, dans laquelle l'Inde entend jouer un rôle central. Inde-France : Un partenariat stratégique entre puissances moyennes L’Inde est aujourd’hui le partenaire stratégique de la France en Asie du Sud et dans la région indo-pacifique. La relation bilatérale franco-indienne s’est encore renforcée lorsque les deux parties ont entamé une transition stratégique en 1998, année où l’Inde a mené l’opération Shakti, une série de cinq essais nucléaires. Il est pertinent de noter que la France a été l’un des rares pays à soutenir l’Inde dans l’avancement de son programme nucléaire, qualifiant d’« anomalie » son exclusion du club nucléaire mondial. Ce partenariat reposait principalement sur trois axes verticaux – la défense, l’espace et la coopération nucléaire civile – mais s’est élargi au fil du temps pour inclure une coopération sur des questions liées, entre autres, aux technologies, aux énergies propres, à la lutte contre le terrorisme, à la formation et à l’éducation. Il convient de souligner que la coopération en matière de défense demeure, à ce jour, la pierre angulaire de la relation stratégique entre les deux pays. Le 5 juin 2025, Dassault Aviation (France) et Tata Advanced Systems Limited (Inde) ont annoncé un partenariat pour la fabrication du fuselage de l'avion de combat Rafale dans une usine qui sera installée à Hyderabad, en Inde. Ce développement marque une étape importante dans la consolidation des capacités de fabrication aéronautique de l'Inde et sa place dans les chaînes d'approvisionnement mondiales. Il s'agirait de la première usine de fabrication de Rafale hors de France et contribuerait significativement à l'initiative indienne Atmanirbhar (Fabriqué en Inde). Par ailleurs, il est prévu d'installer un centre de maintenance, de réparation et de révision (MRO) à Noida pour assurer la maintenance et le soutien de la flotte indienne de 36 Rafale et Mirage 2000. Ces développements font suite à l'acquisition de 36 Rafale par l'armée de l'air indienne en 2016, et plus récemment de 26 autres appareils pour la marine indienne, qui opéreront depuis les deux porte-avions indiens, l'INS Vikrant et l'INS Vikramaditya. Si l'Inde a réalisé d'importants achats de matériel de défense, comme les Mirage 2000 et les sous-marins de classe Scorpène, le contrat Rafale se distingue également pour d'autres raisons. Il offre à l'Inde l'opportunité de devenir un pôle crucial pour la fabrication aéronautique de pointe, ainsi que pour la maintenance et la révision des Rafale dans la région indo-pacifique. EAU-France : Un partenariat stratégique ancré dans la défense et la coopération économique. Partenaire stratégique en Asie occidentale, la France entretient avec les Émirats arabes unis une relation bilatérale solide depuis plus de cinq décennies, qui comprend un pilier de coopération très solide et diversifié en matière de défense et de sécurité. La France considère les Émirats arabes unis comme un partenaire fiable pour assurer la stabilité et la paix dans une région qui a longtemps été le théâtre de troubles politiques et de luttes de pouvoir. Afin d'assurer la sécurité des importantes voies de communication maritimes (SLOC), la France a établi en 2009 sa première base aux Émirats arabes unis et dans la région du Golfe, sur les rives du détroit d'Ormuz. Le Camp de la Paix comprend des bases navales et aériennes, ainsi qu'un camp d'entraînement militaire. Cette avancée significative a ouvert la voie à un renforcement des liens de défense entre les deux parties. En 2021, les Émirats arabes unis ont signé un contrat de 19 milliards de dollars pour 80 avions de combat Rafale, ce qui en fait le principal pays à l'export pour l'industrie de défense française. Le déclin de l'influence américaine dans la région a incité des pays comme les Émirats arabes unis à diversifier leurs importations d'armes et à rechercher des partenaires pertinents pour leur fournir des technologies de défense sophistiquées et essentielles. La France s'est ainsi forgée une réputation de concurrent sérieux dans la région pour la fourniture de systèmes d'armes de haute qualité. Inde-Émirats arabes unis : Approfondissement des liens géopolitiques et géoéconomiques Les relations entre l'Inde et les Émirats arabes unis se sont intensifiées lorsque le Premier ministre Modi a pris les rênes du gouvernement indien en 2014. Les deux pays ont élevé leurs relations bilatérales au rang de partenariat stratégique global en 2022, mettant l'accent sur la coopération dans les domaines de l'espace, de l'énergie et de la défense. Il est important de noter que les deux parties ont convenu de resserrer leurs liens en matière de co-développement et de co-production de projets liés à la défense, ainsi que d'une étroite collaboration entre les industries de défense. Forum Rafale : Branche défense de la trilatérale IFU Les trois partenaires de l'IFU sont des pays de l'océan Indien ; Cette étendue océanique s'inscrit dans le vaste ensemble indo-pacifique, aujourd'hui au cœur des rivalités entre grandes puissances, et les pays de cette région sont contraints de choisir leur camp. Les partenaires de l'IFU s'engagent à préserver leur autonomie stratégique par le développement de leurs industries de défense, la diversification de leurs partenariats au-delà des partenariats traditionnels et, enfin et surtout, le maintien d'une relation équilibrée avec les grandes puissances. C'est dans ce contexte que le « Forum Rafale » prend toute son importance et constitue un élément clé de l'accord trilatéral de l'IFU. En janvier 2024, les trois parties se sont réunies lors de l'exercice Desert Knight, mené conjointement par l'armée de l'air indienne, l'armée de l'air des Émirats arabes unis et l'armée de l'air et de l'espace française. Un élément marquant de cet exercice a été la participation de Rafale français, de Su30MKI et de Jaguar indiens, ainsi que de F-16 émiratis. Cet exercice, qui visait à renforcer la coopération trilatérale en matière de défense et à améliorer l'interopérabilité entre les forces des trois partenaires, a témoigné d'un partenariat régional fort dans l'océan Indien. L'autre aspect important du « Forum Rafale » est la production de défense de haute technologie, un élément crucial. Comme mentionné précédemment, les trois parties se sont engagées bilatéralement à produire conjointement des équipements de défense, comme en témoigne l'accord de partenariat signé entre Dassault Aviation et Tata Advanced Systems Limited en juin. Avenir L'Inde est stratégiquement positionnée pour jouer un rôle clé au sein du « Forum Rafale ». En renforçant ses installations de fabrication, de maintenance et de réparation, le pays pourrait devenir un pôle Rafale majeur dans la région indopacifique. Il est intéressant de noter qu'en 2022, l'Indonésie a acheté 42 Rafale pour une valeur de 8,1 milliards de dollars, dont la livraison est prévue début 2026. Après la visite du président Emmanuel Macron dans la capitale indonésienne le mois dernier, une lettre d'intention a été signée par les deux parties pour 18 Rafale supplémentaires. Le président indonésien Prabowo Subianto était l'invité d'honneur de l'Inde pour la fête de la République plus tôt cette année. Cette visite a commémoré les liens historiques entre les deux pays et a également donné lieu à la signature d'accords clés. Le Premier ministre Modi a souligné l'importance du partenariat stratégique global signé en 2018 entre les deux parties et a également salué l'accord visant à « renforcer la collaboration dans le secteur de la défense », en vertu duquel les deux parties « travailleront ensemble dans la fabrication et l'approvisionnement de matériel de défense ». Dans ce contexte, les Émirats arabes unis et l'Indonésie pourraient bien être considérés comme les deux extrémités de la chaîne, l'Inde étant stratégiquement positionnée au centre. Cette constellation géopolitique et la convergence des intérêts en matière de défense et de sécurité pourraient servir le Forum Rafale et approfondir les liens franco-indiens. Il va sans dire que le Forum Rafale est un bras armé de la trilatérale Inde-France-Émirats arabes unis, servant de plateforme stratégique pour soutenir l'évolution des contours de l'architecture de sécurité régionale indo-pacifique. Le professeur Shivali Lawale est actuellement directeur de la Symbiosis School of International Studies (SSIS), à Pune. Avant de rejoindre la SSIS, le professeur Lawale a travaillé pendant plus de dix ans au siège de l'UNESCO à Paris, en France. -
Dedira on n'en parle plus parce qu'il a été déployé au titre des améliorations de Spectra.
-
-
Normalement c'était février 2025, il est donc en retard, mais cela n'empêche pas le développement de F4.3 il est donc vraisemblable que c'est emmerdant mais pas bien grave! Il est vraisemblable que ce sera quand même 2025.