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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai mis dans le fil USA une déclaration de Trump dont voici la traduction: Après avoir appris à connaître et bien comprendre la situation militaire et économique entre l’Ukraine et la Russie, et après avoir constaté les difficultés économiques que cela cause à la Russie, je pense que l’Ukraine, avec le soutien de l’Union européenne, est en position de se battre et de RECONQUÉRIR toute l’Ukraine dans sa forme d’origine. Avec du temps, de la patience et le soutien financier de l’Europe et, en particulier, de l’OTAN, revenir aux frontières initiales à partir desquelles cette guerre a commencé est tout à fait envisageable. Pourquoi pas ? La Russie se bat sans but depuis trois ans et demi dans une guerre qu’une véritable puissance militaire aurait dû gagner en moins d’une semaine. Cela ne met pas la Russie à son avantage. En fait, cela la fait apparaître comme un « tigre de papier ». Quand les habitants de Moscou, et de toutes les grandes villes, bourgades et régions de Russie, découvriront ce qui se passe réellement avec cette guerre — le fait qu’il leur est presque impossible d’obtenir de l’essence à cause des longues files qui se forment, et toutes les autres choses qui ont lieu dans leur économie de guerre, où la plupart de leur argent est dépensé à combattre l’Ukraine, qui a un grand esprit et ne fait que s’améliorer — l’Ukraine sera en mesure de reprendre son pays dans sa forme d’origine et, qui sait, peut-être même d’aller plus loin que cela ! Poutine et la Russie sont en GRANDE difficulté économique, et c’est le moment pour l’Ukraine d’agir. Quoi qu’il en soit, je souhaite le meilleur aux deux pays. Nous continuerons à fournir des armes à l’OTAN pour que l’OTAN en fasse ce qu’elle veut. Bonne chance à tous ! DONALD J. TRUMP, PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE Ce qui est un revirement à 180° -
USA
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Après avoir appris à connaître et bien comprendre la situation militaire et économique entre l’Ukraine et la Russie, et après avoir constaté les difficultés économiques que cela cause à la Russie, je pense que l’Ukraine, avec le soutien de l’Union européenne, est en position de se battre et de RECONQUÉRIR toute l’Ukraine dans sa forme d’origine. Avec du temps, de la patience et le soutien financier de l’Europe et, en particulier, de l’OTAN, revenir aux frontières initiales à partir desquelles cette guerre a commencé est tout à fait envisageable. Pourquoi pas ? La Russie se bat sans but depuis trois ans et demi dans une guerre qu’une véritable puissance militaire aurait dû gagner en moins d’une semaine. Cela ne met pas la Russie à son avantage. En fait, cela la fait apparaître comme un « tigre de papier ». Quand les habitants de Moscou, et de toutes les grandes villes, bourgades et régions de Russie, découvriront ce qui se passe réellement avec cette guerre — le fait qu’il leur est presque impossible d’obtenir de l’essence à cause des longues files qui se forment, et toutes les autres choses qui ont lieu dans leur économie de guerre, où la plupart de leur argent est dépensé à combattre l’Ukraine, qui a un grand esprit et ne fait que s’améliorer — l’Ukraine sera en mesure de reprendre son pays dans sa forme d’origine et, qui sait, peut-être même d’aller plus loin que cela ! Poutine et la Russie sont en GRANDE difficulté économique, et c’est le moment pour l’Ukraine d’agir. Quoi qu’il en soit, je souhaite le meilleur aux deux pays. Nous continuerons à fournir des armes à l’OTAN pour que l’OTAN en fasse ce qu’elle veut. Bonne chance à tous ! DONALD J. TRUMP, PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
C'est la faute à Trappier -
Windrunner - mega cargo de Radia
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Amérique
Payload Weight (Max) 160,000lbs / 72.6 tonnes (juste au dessus) Je trouve qu'il faudrait lui mettre une perche de ravitaillement. -
Moi je comprend qu'on ait cette ambition mais la date de 2026 me semble un peu courte
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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Moi j'estime que les prélèvements énormes de l'état sur les industriels pourraient être dépensés plus intelligemment et que le fait qu'il rende une petite partie de ces prélèvements aux industriels est une des façons les plus intelligentes de les dépenser car ça lutte contre la désindustrialisation qui est un objectif affiché. La concurrence pure et parfaite c'est bien beau à condition que les contraintes soient les mêmes pour tout le monde. -
L'UDC veut faire payer Viola Amherd pour le fiasco des F-35
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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Oui donc Dassault peut se permettre ce handicap mais pas l'industrie en général et d'ailleurs les 200 Milliards cités sont relatif à toute l'industrie pas Dassault seulement. -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Mais là il ne parle pas pour Dassault, il parle avec sa casquette de patron de l'industrie (UINM) -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Rafale : Dassault inaugure sa première usine en 50 ans pour accélérer les cadences https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/rafale-dassault-inaugure-sa-premiere-usine-en-50-ans-pour-accelerer-les-cadences-2187935#utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_email_type=retention&utm_campaign=lec_18h_gratuite&utm_email_send_date=20250923 Dassault a inauguré, ce mardi, sa nouvelle usine de Cergy dans le Val-d'Oise, qui succède aux ateliers historiques d'Argenteuil et offre aux avions du constructeur, Rafale et Falcon, de fortes capacités de montée en cadence. La toute nouvelle usine de Dassault en région parisienne, à Cergy dans le Val-d'Oise, monte en puissance depuis son ouverture à l'été 2024. Pour des raisons de calendrier, Dassault Aviation ne l'a « inauguré » que ce mardi 23 septembre, avec les élus locaux mais aussi avec les 600 employés du groupe qui y travaillent. La cérémonie s'est donc déroulée dans une usine qui tourne à plein régime, avec l'ambition d'augmenter encore ses cadences, le président de Dassault Aviation confirmant son souhait de rehausser ses objectifs de livraison, de quatre à cinq avions de chasse Rafale par mois à l'horizon 2030. « C'est la première fois depuis les années 1970 que Dassault Aviation met en service un nouvel établissement de production », a souligné le PDG Eric Trappier. L'usine de Cergy reprend les activités de l'usine historique du groupe à Argenteuil, devenue obsolète et trop compliquée à moderniser. Le changement de décor est spectaculaire. L'usine construite entre 2021 et 2024, moyennant un investissement de plus de 150 millions d'euros, reprend tous les codes de l'aéronautique dernier cri, sous des halls larges, lumineux autour de postes de travail organisés en flux avec des nacelles modernes et des outils de suivi numérique. A Cergy sont assemblées les parties avant des Rafale et des Falcon (le nez de l'avion) ainsi que les fuselages du Rafale. Ceux-ci sont complètement aménagés, avec l'installation de tous les circuits (électrique, carburant, hydraulique, air) et des principaux équipements (trains d'atterrissage). Ensuite, les fuselages et les « nez » partent à Mérignac, près de Bordeaux, pour l'assemblage final avec les ailes et les dérives du chasseur. Un point d'orgue L'usine de Cergy signe en quelque sorte le point culminant du plan de réorganisation industriel décidé il y a déjà près de dix ans, pour spécialiser et moderniser la chaîne de fabrication du groupe. Agrandissement du site et installations de machines ultra-modernes pour la fabrication des pièces primaires dans le Nord, à Seclin, construction de nouveaux bâtiments à Martignas, notamment pour la pyrotechnie, rénovation importante de l'usine d'Anglet, construction du nouveau hall d'assemblage du Falcon 10X ainsi que de laboratoires et nouveaux bureaux à Mérignac, investissements à Argonay, et nouvelles infrastructures d'essais à Istres : Dassault s'est peu à peu hissé de l'artisanat à la production en série. D'ailleurs, 5.000 personnes ont été embauchées au cours des trois dernières années. L'usine de Cergy est plus qu'un bâtiment, c'est un signal : celui de la confiance dans l'avenir industriel de la France. Eric Trappier, PDG de Dassault Eric Trappier convient que dans l'absolu, regrouper toutes les fonctions sur un seul site semblerait plus logique, mais « nous avons une histoire à assumer et des bassins d'emplois à respecter ». Présente à l'inauguration, la présidente de la région, Valérie Pécresse, a ainsi remercié l'entreprise d'être restée en Ile-de-France plutôt que de filer en Aquitaine ou en Occitanie, les deux grands pôles aéronautiques français. Pour la région, l'industrie aéronautique pèse 200.000 emplois, un atout précieux au moment où d'autres industries, comme l'automobile, souffrent. Hausse des cadences « A l'époque pour Cergy, nous n'avions pas anticipé la nécessité d'une telle montée en cadence pour les Rafale, mais nous avions prévu de maximiser l'adaptabilité, aussi l'usine tourne déjà pour certaines pièces à cadence 4 et nous sommes certains de pouvoir faire encore davantage », explique le directeur du site, Emmanuel Théret. L'entreprise continue à recruter après avoir embauché 80 personnes l'an dernier. Cheffe d'unité, Marie (34 ans) pilote l'aménagement des cabines de Rafale, et déclare avoir une équipe de 200 personnes sous ses ordres, contre une centaine lorsqu'elle était à Argenteuil. Avec environ 240 avions Rafale à livrer, dont une cinquantaine pour la France, Dassault, qui vise 25 livraisons de l'avion de chasse cette année, doit encore nettement accélérer son cycle de fabrication. « Certaines de nos productions sont déjà à la cadence 4, mais il faut que sur l'ensemble de la chaîne, toutes les pièces passent au bon rythme, une seule pièce manquante pouvant bloquer la livraison finale », rappelle Eric Trappier, qui admet être dans une longue course logistique. D'autant que le groupe espère bien décrocher à court, moyen terme un nouveau contrat important avec l'Inde. L'armée de l'air indienne pousse le gouvernement en réclamant 114 Rafale supplémentaires. Une telle commande ne pourrait s'articuler qu'avec une montée en puissance de Dassault en Inde. Dassault monte déjà à Nagpur une unité d'assemblage de Falcon 2000, prélude potentiel à une ligne d'assemblage de Rafale. Il a aussi conclu un accord de sous-traitance au groupe indien Tata pour des sections de fuselage du Rafale. D'autres campagnes sont en cours, par exemple au Portugal, mais rien n'est joué à cette heure. Défense de l'industrie « L'usine de Cergy est plus qu'un bâtiment, c'est un signal : celui de la confiance dans l'avenir industriel de la France », s'est enthousiasmé le PDG de Dassault. Qui en a profité pour demander aux pouvoirs publics « d'éviter les discours simplistes sur les 200 milliards d'euros d'aides que recevraient les entreprises, en oubliant que celles-ci ont été mises en place pour compenser l'excès de prélèvements obligatoires qui grève leur compétitivité ». Et de rappeler que les Falcon produits à Cergy reviendraient bien moins cher, s'ils étaient fabriqués aux Etats-Unis. Mais « sans industrie forte et souveraine, il n'y a pas de défense indépendante, pas de croissance durable, pas d'avenir pour notre jeunesse », s'est enflammé le PDG. Anne Bauer -
Post-Op Sindoor, proposal to enhance IAF’s combat strength on cards https://www.tribuneindia.com/news/india/post-op-sindoor-proposal-to-enhance-iafs-combat-strength-on-cards/ Après l'opération Sindoor, proposition visant à renforcer la puissance de combat de l'IAF à l'étude Suite à l'impact significatif des frappes aériennes sur le Pakistan lors de l'opération Sindoor, une proposition visant à renforcer la puissance de combat de l'armée de l'air indienne (IAF) a été avancée. Ce renforcement dépendra de la révision de la décision prise dans les années 1980 par le Comité du Cabinet sur la sécurité (CCS), qui avait imposé à l'IAF de disposer de 42 escadrons d'avions de chasse. Des sources au sein de l'establishment militaire ont confirmé au Tribune que le plafond maximal de « 42 escadrons » était en cours de révision. Chaque escadron compte 16 à 18 avions. Une évaluation interne réalisée après les affrontements avec le Pakistan entre le 7 et le 10 mai suggère que le mandat de 42 escadrons pourrait ne pas être suffisant à l'avenir. L'évaluation visant à augmenter le nombre d'escadrons de l'IAF suggère une augmentation substantielle par rapport au mandat actuel de 42 escadrons. Un nouveau mandat devra également être approuvé par le CCS. Selon les estimations, la force mandatée pourrait augmenter de 30 à 35 %. Le Pakistan et la Chine ont rapidement augmenté les effectifs et modernisé la technologie de leurs flottes d'avions à réaction respectives. Les 42 escadrons de l'IAF avaient pour mandat de mener une guerre simultanée sur deux fronts, contre le Pakistan et la Chine. Dans son rapport au Congrès américain intitulé « Military and Security Developments Involving the People's Republic of China-2024 » (Développements militaires et sécuritaires impliquant la République populaire de Chine - 2024), le département américain de la Défense indique que l'armée de l'air et la marine chinoises disposent d'une force combinée de près de 1 900 avions de combat. « L'armée de l'air de l'Armée populaire de libération (PLAAF) et la marine de l'Armée populaire de libération (PLAN) constituent ensemble les plus grandes forces aériennes de la région et les troisièmes plus importantes au monde », ajoute le rapport. À l'inverse, en Inde, malgré l'obligation d'avoir 42 escadrons, l'IAF n'a jamais disposé d'un nombre aussi important dans sa flotte. L'IAF a atteint un pic de 41 escadrons en 1996 et ce nombre n'a cessé de diminuer depuis lors. Le 26 septembre, l'IAF retirera officiellement ses deux derniers escadrons d'avions de combat MiG-21, ce qui la fera chuter à son niveau de combat le plus bas depuis six décennies. L'IAF compte actuellement 31 escadrons et le retrait progressif des MiG-21 signifierait qu'elle ne disposerait plus que de 29 escadrons, soit moins que lors de la guerre de 1965 avec le Pakistan. L'introduction de l'avion de chasse Tejas Mark-1A, qui visait à renforcer ces effectifs, a également été retardée. Les livraisons de cet avion devaient commencer en mars 2024, avec au moins 16 appareils livrés à l'IAF chaque année. À ce jour, aucun Tejas Mark-1A n'a été livré par le constructeur, Hindustan Aeronautics Limited (HAL). L'IAF avait prévu de disposer d'un remplacement pour le MiG-21 d'ici 1994. La dernière variante du MiG-21 Bis a été produite en 1985. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Politique étrangère des USA
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Il est probable que maintenant on fait beaucoup de proto virtuel qu'on teste en simulation. -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Oui mais à l'époque on multipliait les protos donc même si les avancées étaient modestes il y en avait beaucoup. -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
L'idée c'est de consolider des petites étapes pour ne jamais reculer. -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Une époque où les déclinistes n'avaient pas le monopole de la parole et où on avait de l'ambition. -
Normalement sur un porte avion tu as toutes les pièces de rechange au moins en un exemplaire, c'est pour ça que les Rafale obtiennent 97% de disponibilité sur porte avion: dons avec un porte avion dans les parages ils n'auraient pas du avoir à attendre la pièce.
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La procédure d'acquisition des F-35 est un "scandale d'Etat", estime Pierre-Alain Fridez https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/f-35-un-conseiller-national-denonce-un-scandale-d-etat-dans-l-acquisition-28999677.html
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Moi j'imagine qu'ils ont oublié de charger la bibliothèque de menaces...
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Malgré les affirmations du Pakistan selon lesquelles il aurait abattu l'avion à l'aide de son missile PL-15E à longue portée tiré depuis le J-10C, les responsables de la défense indiens ont maintenu que l'avion avait fonctionné de manière remarquable, malgré la perte d'un jet due à une défaillance technique.
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Banking On Rafale Jets, France On Track To Dethrone Russia As India’s Top Defense Partner With $24B Deal https://www.eurasiantimes.com/banking-on-rafale-jets-france-on-track/ En misant sur les avions Rafale, la France est en passe de détrôner la Russie en tant que premier partenaire de défense de l'Inde grâce à un contrat de 24 milliards de dollars. L'armée de l'air indienne (IAF) a proposé au ministère de la Défense (MoD) l'acquisition de 114 avions de combat Rafale « Made in India ». Si cette proposition est acceptée, cela portera-t-il un coup dur à la Russie, qui comptait sur l'achat par l'IAF du chasseur furtif Su-57 pour relancer son potentiel d'exportation ? Le contrat pour les Rafale est estimé à 2 lakh crore, soit environ 23,8 milliards de dollars. Selon certaines informations, les avions seront composés à 60 % de composants indigènes et seront construits dans le pays par Dassault Aviation et une entreprise indienne dans le cadre du programme « Make in India ». La proposition a été reçue par le ministère de la Défense il y a quelques jours et est actuellement examinée par les différentes divisions du ministère, y compris le département des finances de la défense. Pour que l'accord soit conclu, la proposition de l'IAF devra être approuvée par le Conseil des achats de défense (DPB), le Conseil d'acquisition de défense (DAC) et enfin le Comité du Cabinet sur la sécurité (CCS), présidé par le Premier ministre. Selon certaines informations, l'IAF aurait demandé au ministère de la Défense de contourner le programme MRFA (Multi Role Fighter Aircraft) pour opter directement pour le Rafale. Si le choix du Rafale par l'IAF a déclenché une vague de liesse dans la communauté de la défense indienne, il pourrait avoir porté un coup dur à la Russie, qui vante depuis longtemps les mérites de l'avion furtif Su-57E auprès de l'Inde. Comme l'a précédemment rapporté l'EurAsian Times, la Russie a amélioré l'accord existant en début d'année en proposant : la production locale du Su-57E, la modernisation du Su-30MKI et une assistance au programme indien de cinquième génération Advanced Medium Combat Aircraft (AMCA), qui connaît actuellement d'importants retards. Cette nouvelle offre a été faite à New Delhi alors que la Russie peinait à exporter son avion de combat le plus avancé, en raison des soupçons concernant sa furtivité, des retards de production et de l'occupation de Moscou par la guerre en Ukraine. L'achat potentiel du Su-57 par l'Inde aurait changé la donne en injectant des milliards dans l'économie russe frappée par les sanctions. Mais surtout, l'acquisition du Su-57 par l'Inde aurait constitué un puissant soutien, attirant des acheteurs du Sud qui se voient refuser l'accès aux chasseurs américains de cinquième génération, comme le F-35, en raison de restrictions politiques ou de coûts élevés, comme l'a récemment expliqué l'EurAsian Times dans un rapport détaillé. Alors que le ministère de la Défense et l'armée de l'air indienne se sont abstenus de discuter publiquement de l'offre concernant le Su-57, la Russie semblait optimiste. Selon certaines informations, des responsables russes auraient étudié au début du mois des plans d'investissement pour fabriquer le Su-57 en Inde, notamment un partenariat potentiel avec la société publique Hindustan Aeronautics Limited (HAL). Il convient de noter que le choix du Rafale par l'IAF intervient quelques semaines après que les médias indiens, citant des sources internes, aient indiqué que l'Inde envisageait l'achat de deux à trois escadrons d'avions de combat de cinquième génération comme solution provisoire jusqu'à ce que l'AMCA soit prêt à être mis en service. Le plus gros contrat pour Dassault Aviation ! L'achat proposé par l'Inde de 114 avions de combat multirôles Rafale à la société française Dassault Aviation sera l'un des plus importants contrats de défense de l'histoire du pays, portant à 150 le nombre total de Rafale dans la flotte de l'IAF et faisant de l'Inde le plus grand exploitant de cet avion en dehors de la France. L'acquisition d'un avion de combat multirôle est à l'étude depuis longtemps. Une fois que les MiG-21 auront pris leur retraite ce mois-ci, l'IAF ne disposera plus que de 29 escadrons d'avions de combat, contre les 42 prévus. La préférence de l'IAF pour les avions français repose sur plusieurs facteurs. D'une part, l'IAF a exploité plusieurs avions d'origine française au cours des décennies, depuis le MD-450 Ouragan « Toofani » jusqu'au Mystère IVA pendant la guerre froide, puis plus tard le Jaguar anglo-français et le Dassault Mirage 2000, tous deux toujours en service. De plus, la France est l'un des partenaires stratégiques les plus fiables de l'Inde en matière de défense, qui l'a soutenue même lorsque des pays comme les États-Unis lui ont imposé des sanctions, comme l'a déjà souligné le maréchal de l'air Anil Chopra (à la retraite). Deuxièmement, le Rafale a été l'une des principales plateformes utilisées dans le cadre de l'opération Sindoor et a joué un rôle déterminant dans le lancement d'attaques à distance contre des cibles situées à l'intérieur du Pakistan. Malgré les affirmations du Pakistan selon lesquelles il aurait abattu l'avion à l'aide de son missile PL-15E à longue portée tiré depuis le J-10C, les responsables de la défense indiens ont maintenu que l'avion avait fonctionné de manière remarquable, malgré la perte d'un jet due à une défaillance technique. Troisièmement, l'Inde bénéficiera d'un accord exceptionnel qui s'inscrit dans le cadre de sa politique « Make in India ». Dassault Aviation collaborera avec des partenaires indiens, tels que Tata Advanced Systems Limited (TASL) ou Dassault Reliance Aerospace Limited, dont Dassault détient 51 % des parts. Au début de l'année, Dassault et TASL ont signé quatre accords de transfert de production pour la fabrication du fuselage de l'avion de combat Rafale en Inde. Dans le cadre de ce partenariat, TASL va mettre en place une usine de production de pointe à Hyderabad pour la fabrication des principales sections structurelles du Rafale, notamment les coques latérales du fuselage arrière, la section arrière complète, le fuselage central et la section avant. La création de ces sites de production en Inde marquerait une étape importante dans l'absorption de technologies et renforcerait l'autonomie stratégique de l'Inde en augmentant son rôle dans la chaîne d'approvisionnement mondiale en matière de défense. À l'heure actuelle, le transfert complet de composants sensibles tels que les codes sources des moteurs et de l'avionique reste controversé, la France ayant jusqu'à présent refusé de les partager afin de protéger la propriété intellectuelle et d'empêcher la rétro-ingénierie ou les fuites. Les vétérans de l'IAF affirment que l'Inde doit demander l'accès au code source du Rafale afin d'intégrer des systèmes d'armes indigènes, même si cela implique de donner des garanties souveraines pour protéger la technologie propriétaire française. Quatrièmement, la coopération en matière de défense entre l'Inde et la France a atteint des niveaux sans précédent. Le gouvernement indien s'apprête à approuver un partenariat de défense important entre le géant français de l'aérospatiale Safran SA et le Gas Turbine Research Establishment (GTRE) de la Defence Research and Development Organization (DRDO) pour la conception et la production conjointes d'un puissant moteur à réaction de 120 kilonewtons qui équipera l'avion de combat moyen avancé (AMCA) bimoteur du pays. Si le projet est approuvé, Safran-GTRE développera au moins neuf prototypes, en commençant par une poussée de 120 kN, puis en passant à 140 kN grâce à des améliorations apportées à la combustion, aux turbines et aux matériaux. L'Inde a compris à ses dépens que l'importation de moteurs étrangers, tels que le GE F404 qui propulse le Tejas, constitue un handicap crucial, car elle donne au fournisseur la possibilité de saboter le programme indien de développement d'avions de combat. Cinquièmement, l'IAF avait précédemment sélectionné le Rafale pour son programme d'avion de combat multirôle moyen (MMRCA). Le Rafale et l'Eurofighter ont été présélectionnés sur la base d'une évaluation technique, a annoncé l'IAF en avril 2011. Le Rafale a ensuite été identifié comme le soumissionnaire le moins disant, L1, et de longues négociations contractuelles ont commencé. Conformément à l'appel d'offres, 18 avions devaient être achetés en état de vol, et les 108 autres devaient être fabriqués par le constructeur aéronautique public Hindustan Aeronautics Limited (HAL). Cependant, Dassault était réticent à travailler avec HAL. En septembre 2016, le gouvernement indien a décidé d'annuler l'accord et a opté pour 36 Rafale prêts à voler dans le cadre d'un achat d'urgence. Cela prouve que le Rafale a toujours été le premier et le meilleur choix pour l'IAF. De plus, les experts et les vétérans se sont largement mis d'accord sur l'acquisition du Rafale, plutôt que de se lancer dans un concours long et fastidieux. S'adressant précédemment à l'EurAsian Times, le maréchal de l'air M. Matheswaran (à la retraite), qui a supervisé le processus d'appel d'offres de 126 MMRCA pour l'IAF, a déclaré que ne pas donner suite au contrat malgré un processus d'acquisition long et fastidieux n'était pas la bonne décision. « Les contrats de défense de grande valeur devraient être conclus de gouvernement à gouvernement, car nous devons donner la priorité à l'intérêt national et ne pas prouver au monde entier que notre système d'appel d'offres est le meilleur », a fait valoir le maréchal de l'air Matheswaran. « Ceux qui répondent à nos exigences et sont prêts pour le transfert de technologie devraient être invités à venir fabriquer leurs produits en Inde. Il n'y a pas d'autre moyen de stimuler notre industrie et d'obtenir une main-d'œuvre hautement qualifiée. » C'est ce que propose actuellement l'IAF : la voie intergouvernementale (G2G). En outre, les analystes ont également plaidé en faveur de la mise à niveau des Rafale existants à la norme F4, ce qui les rendrait plus meurtriers et prolongerait leur durée de vie jusqu'aux années 2040. Sixièmement, la préférence de l'IAF serait également influencée par le fait qu'elle exploite déjà le Rafale et que la marine indienne est en train d'acheter 26 Rafale-Marine. L'expansion de cette flotte améliorerait l'interopérabilité et simplifierait la logistique au sein de l'IAF et de la marine grâce à des économies d'échelle. La France figure déjà parmi les principaux fournisseurs de défense de l'Inde. Selon le rapport SIPRI 2025, la France (33 %) était le deuxième fournisseur de défense de l'Inde pour la période 2020-2024, juste derrière la Russie, qui fournissait 36 % des importations d'armes de l'Inde. Si cet accord est conclu, la France semble en passe de dépasser la Russie en tant que premier partenaire de défense de l'Inde.
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Production d'avions de chasse en Europe
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Teenytoon dans Europe
Vous allez passer du quatorzième au quinzième puis au seizième mois....- 957 réponses
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Demande à IDU moi je ne prend aucune responsabilité dans ce truc, je me contente d'être messager.
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Production d'avions de chasse en Europe
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Teenytoon dans Europe
Du coup on peut les produire en 2028 - 29 ! Les 20 c'est l'hypothèse actuelle, ce n'est pas de moi, en fait j'ai modifié un tableau que j'avais et qui devait plafonner à 33 mais sans les 114 de l'Inde, même si on n'en produira pas beaucoup à Mérignac de ce nouveau contrat, ça ne passe plus à 33. On peut en avoir 6 pour la Serbie en 28 et 6 autres en 29 avec 5 libres pour l'export. Tous les libres pour l'export peuvent être attribués à la France si c'est la priorité.- 957 réponses
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