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Picdelamirand-oil

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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Oui mais si c'est 3 ans au lieu de 3,5 ans, le calcul est changé et tu as 24 mois au lieu de 18 ce qui fait que tu peux attendre l'automne de l'année prochaine.
  2. Eh bien @ARPA a calculé que la commande Française devrait arriver dans 18 mois. Sauf que pour les français c'est pas 3 ans et demi mais trois ans, parce que Dassault commande les long lead Items avant que le contrat ne soit passé quand l'état le lui demande sachant qu'il sera remboursé si la commande ne vient pas, ou qu'il les utilisera pour un autre contrat si il en a l'opportunité.
  3. Pour ça il suffit de réussir à passer l'aval de la chaîne d'assemblage à cadence 3 en début septembre: tu auras 3 avions x 4 mois = 12 et 2 avions x 7 mois = 14 plus 1 avion produit pendant le mois d'août avec des volontaires bien payés. 27 avions c'est 25 annoncés aux financiers + 2 pour la France...
  4. Tu connais pas Trappier: si il ne dit pas que c'est impossible c'est possible. Or qu'est ce qu'il dit: Si on me demande des avions supplémentaire pour demain, ça va être difficile. Il dit qu'on ne va pas pouvoir compenser les avions qu'on aurait du commander il y a trois ans en claquant des doigts et en exigeant des avions demain. Moi je comprend qu'il peut fournir un ou deux avions de plus, avec beaucoup de difficultés, pour l'année en cours, mais pas 11... Faut pas rêver.
  5. Le casse-tête de la sécurisation de la base des Rafale en Serbie https://www.intelligenceonline.fr/renseignement-d-etat/2025/06/26/le-casse-tete-de-la-securisation-de-la-base-des-rafale-en-serbie%2C110468233-art?cxt=PUB&utm_source=LMR&utm_medium=email&utm_campaign=AUTO_EDIT_SOM_PROS&did=109653022 L'aéroport militaire de Batajnica, en Serbie, le 31 mars 2024. Cette base aérienne doit accueillir les futurs avions Rafale achetés par Belgrade. © Andrej Isakovic/AFP Intelligence Online a étudié sous toutes les coutures la base où doivent être stationnés les futurs avions Rafale vendus à la Serbie. Il apparaît qu'il va être compliqué pour l'armée serbe de protéger ces appareils des regards extérieurs, dans un environnement particulièrement russophile. [...]
  6. Normal, si tu passe par la procédure FMS, tu actes ta soumission, tu admet que c'est la loi du plus fort qui compte.
  7. Rafale : « Si on nous demande de livrer des avions supplémentaires demain, ça va être difficile », estime le DG de Dassault Aviation https://www.publicsenat.fr/actualites/economie/rafale-si-on-nous-demande-de-livrer-des-avions-supplementaires-demain-ca-va-etre-difficile-estime-le-dg-de-dassault-aviation Auditionné au Sénat, le directeur général de Dassault Aviation, Eric Trappier, a fait le point sur un secteur en pleine “montée en puissance” dans un contexte géopolitique tendu. L’industriel a notamment défendu une véritable “préférence européenne” dans les investissements en matière de défense et rappelé qu’une majorité de pays européens restaient encore dépendants du matériel américain. Par Louis Mollier-Sabet « Nous avons un carnet de commandes bien rempli. » Alors que l’automobile et l’acier sont en pleine tourmente, dans le climat géopolitique actuel les industriels de la fameuse « BITD » (la base industrielle et technologique de défense) se portent mieux. Porté par les ventes de Rafale, Dassault Aviation a ainsi vu son chiffre d’affaires augmenter de près de 30 % entre 2023 et 2024 en passant de 4,8 à 6,2 milliards d’euros, au moment où les alliés de l’OTAN discutent au sommet de La Haye d’un objectif de 5 % du PIB dans les dépenses de défense. « Quand Dassault va, tout va pour le secteur », s’est félicitée la sénatrice LR Catherine Dumas, alors qu’Éric Trappier, directeur général de Dassault Aviation a fait état d’une « montée en puissance » actuelle de la filière après un ralentissement pendant la période du covid. « Entre-temps, nous avons pris des engagements vis-à-vis de pays étrangers » « On a vendu 533 Rafale, dont 323 à l’exportation. Il nous en reste pas mal à livrer, ce qui nous donne une charge de travail pour les cinq ou sept ans à venir », a-t-il détaillé. La difficulté pour Dassault, c’est même d’arriver à entraîner toute la chaîne de production dans cette « montée en puissance », y compris des plus petites entreprises qui n’ont pas les mêmes marges de manœuvre financières et techniques. À tel point que si l’Etat demandait effectivement, comme l’a évoqué Sébastien Lecornu dans Le Parisien « 20 à 30 Rafale de plus », de telles commandes ne pourraient être honorées qu’avec délais, explique Éric Trappier : « À l’heure actuelle, il n’y a pas de commande de 30 avions supplémentaires. Si on nous demande de livrer des avions demain, ça sera extrêmement difficile, parce qu’entre-temps nous avons pris des engagements vis-à-vis de pays étrangers, en total accord avec l’Etat. Nous serions très heureux d’augmenter le nombre d’avions à livrer à l’armée française, mais il y a un certain délai pour le faire. Un avion ça se fabrique en 3 ans et demi. » Inde : une « campagne de désinformation » qui cible les Rafale Alors que Dassault Aviation prévoit d’implanter des usines en Inde pour satisfaire les commandes importantes de la République fédérale, plusieurs sénateurs se sont inquiétés d’une « campagne de désinformation » mettant en cause le Rafale à la suite de la perte probable d’un appareil dans une opération indienne au Pakistan. « Nous n’avons pas les retours exacts hormis la satisfaction des Indiens sur cette opération », a sobrement estimé Éric Trappier. Le directeur général de Dassault Aviation s’est voulu rassurant, expliquant notamment que cette « guerre informationnelle » était « un faux sujet » : « On le voit bien en Ukraine, il va falloir s’habituer à avoir des pertes de matériel. La campagne de désinformation ne gêne pas ceux qui ont déjà des Rafale parce qu’ils savent que c’est faux. Cela peut nous gêner, en revanche, dans des campagnes de prospection. » « Il y a toujours une préférence américaine en Europe » Le dirigeant du groupe Dassault a aussi abordé la question de la défense européenne, en plaidant pour une « préférence européenne » sur les investissements dans l’industrie de défense, qui profitent actuellement massivement aux Etats-Unis d’après lui. « L’Europe affiche des objectifs, mais la réalité contractuelle n’est pas là : il y a toujours une préférence américaine en Europe. Il vaudrait mieux moins d’argent de la Commission, mais mieux ciblé et 100 % européen. » Éric Trappier a ainsi confié avoir défendu à Bruxelles une obligation de « design » européen quand le financement est européen, de concert avec la France. Sans succès, a-t-il expliqué à la représentation nationale : « Toute la question sur la préférence européenne, c’est que si on décide à la démocratie – je suis pour – mais davantage de pays en Europe veulent rester en lien avec les Américains plutôt que de construire une vraie autonomie européenne. »
  8. L'Assemblée nationale a rejeté, ce mardi 24 juin, la proposition de loi portant "programmation nationale et simplification normative dans le secteur économique de l’énergie". Le texte d'origine sénatoriale prévoyait notamment une relance du nucléaire. Mais lors des débats, un moratoire sur l'éolien et le photovoltaïque - proposé par LR et voté par le RN - avait été ajouté contre l'avis du gouvernement.
  9. Quand même un sujet enterré pendant 17 ans!
  10. Picdelamirand-oil

    AASM

    On est en train de le faire quand même.
  11. Picdelamirand-oil

    AASM

    On en donne que 50 par mois à l'Ukraine soit 600 par an comme j'avais calculé que c'était la moitié de notre production ça veux dire qu'on est capable de multiplier par 5 la production historique pour 30 millions. Eh puis 6000 bombes ça fait 1000 missions Rafale, sans compter celles où tu ne tires pas. Cela occupe 16 Rafale pendant un an à peu près sauf si on passe à 1000 H par an auquel cas il faudra passer à 36000 Bombes et investir 180 millions de plus. Après d'ici à ce qu'il y ait la guerre on aura un peu de stock ce qui permet d'attendre que les investissements rendent de la production.
  12. Picdelamirand-oil

    AASM

    C'est plutôt des obus La Fonderie de Bretagne reprise, une bonne nouvelle pour la défense https://armees.com/fonderie-de-bretage-defense-obus/ Dans ses plans, Europlasma n’y va pas par quatre chemins : 250 000 obus doivent être produits dès 2025, et le double est prévu pour 2026.
  13. L'Allemagne va lever 847 milliards d'euros d'ici à 2029, pour financer une hausse spectaculaire de ses dépenses dans la défense et les infrastructures.... et ce n'est qu'un début, ils ont 40 ans à rattraper. https://t.newsletter-lesechos.lesechos.fr/r/?id=h16c806f38,32694080,32694088
  14. OTAN : les grandes manœuvres au sommet de l'Alliance De Paris au siège de l'OTAN à Bruxelles, en passant par ses commandements militaires et Washington, La Lettre raconte la bataille d'influence que mènent la France et ses alliés pour peser au sommet de l'Alliance atlantique. Car, si Donald Trump a officiellement annoncé une réduction des troupes américaines stationnées en Europe, son administration entend bien garder la main sur son plus puissant vecteur d'exportation de matériels militaires. Les grandes manœuvres s'intensifient donc sur le Vieux Continent pour maintenir les débouchés commerciaux des fournisseurs d'armes made in USA, tandis que la France défend son principe d'autonomie stratégique, dans le sillage de ses industriels.
  15. Comment la France a imposé sa ligne au sommet de l'OTAN La diplomatie française a obtenu des gages de fermeté à l'égard de Moscou dans le communiqué conjoint des trente-deux pays de l'Alliance qui sera publié ce mercredi. Sur les points sensibles du soutien à l'Ukraine et du caractère menaçant de la Russie, Paris a réussi à embarquer les autres États sur ses positions, résistant aux pressions de Washington.
  16. Picdelamirand-oil

    AASM

    Normal dans un moteur fusée tu transporte le carburant et le comburant (l'oxygène) alors qu'avec le réacteur tu prend le comburant dans l'atmosphère.
  17. On ne regarde que la dette, les gens ne veulent pas comprendre que si Bernard Arnault a une dette de € 1000 000 ça n'a strictement aucune importance alors que si c'est moi , oui, je suis mal barré. Et puis si on rajoutait à la dette Allemande tous les investissements qu'il faudrait faire pour que leurs infrastructures soient au niveau des infrastructures Françaises, peut être qu'ils ne seraient pas mieux que la France , qui sait!
  18. Jusqu'à présent les bailleurs de fond se précipitent pour proposer leur prêt chaque fois qu'on ouvre une souscription: on a 3 fois plus de demandes que nécessaire tellement on est riche et sans risques.
  19. Non la version Chat gpt de ce que j'ai laborieusement écrit c'est ça: Israël, qui a déjà bombardé l’Iran fin juin, bénéficie aujourd'hui du soutien militaire et diplomatique direct des États‑Unis. Il est probable que Tel‑Aviv intensifie ses frappes en coordination avec Washington, dans le but d’affaiblir durablement les capacités nucléaires et militaires de Téhéran. Une escalade majeure est à prévoir, assortie de ripostes iraniennes plus ambitieuses, ainsi que d’un fort risque d’embrasement régional impliquant la Syrie, l’Irak ou des groupes pro‑iraniens. Bien que l’ONU appelle à la retenue, la détermination américaine et israélienne pourrait se durcir davantage. Le contrôle du détroit d’Ormuz devient un point névralgique. Le Parlement iranien a adopté un texte symbolique en faveur de la fermeture du détroit, mais seul le Conseil suprême de sécurité nationale pourrait l’autoriser. Si l’Iran brandit régulièrement la menace de fermer ce point de passage vital (20 % du pétrole mondial), elle est peu susceptible de passer à l’acte en raison des effets économiques dévastateurs qu’elle subirait elle‑même. Le scénario le plus probable reste des opérations asymétriques — mines, missiles, harcèlement naval — conçues pour perturber le trafic sans déclencher de conflit majeur. Les forces occidentales, déjà en alerte, sont prêtes à répondre à tout blocage effectif du détroit. Parallèlement, le programme nucléaire iranien reste opérationnel malgré les frappes américaines et israéliennes. Avant le conflit, Téhéran détenait environ 400 kg d’uranium enrichi à 60 %, un niveau proche de la qualité militaire. Les raids sur Natanz, Fordow et Isfahan ont certes détruit des installations, mais l’Iran avait pris soin de déplacer une part significative de son stock de matière fissile avant les attaques. Selon l’AIEA, l’Iran dispose aujourd'hui de plus de 9 000 kg d’uranium enrichi, dont plus de 400 kg à 60 %. De nouvelles installations d’enrichissement, intactes, continuent de fonctionner à plein régime, garantissant à l’Iran une capacité de produire du matériel militaire en quelques semaines. Conséquences stratégiques à court terme : Les frappes aériennes n’ont pas neutralisé le programme nucléaire iranien. L’Iran conserve des leviers de représailles indirectes (milices chiites, Houthis, cyberattaques). Maintien d’une tension latente plutôt que d’une guerre ouverte. Instabilités intermittentes du trafic maritime (détroit d’Ormuz), hausse du coût du pétrole et du gaz naturel. Pression croissante sur la chaîne logistique européenne. Possibilité d’escalade majeure si l’Iran juge les frappes trop lourdes (fermeture du détroit, intensification des tirs de missiles sur Israël, des bases américaines ou des installations pétrolières du Golfe). Conséquences économiques pour l’Europe : Rupture des approvisionnements en pétrole et gaz du Moyen‑Orient, entraînant une flambée brutale des prix de l’énergie. Engagement indirect de l’Union européenne (sécurisation du commerce maritime). Pression migratoire accrue en cas de conflit majeur. Polarisation du jeu diplomatique (Chine, Russie vs. coalition occidentale), tandis que la hausse des prix des métaux rares pénalise davantage l’industrie européenne. Conséquences du basculement de l’Iran vers le nucléaire militaire (2026) : Si l’Iran procédait à un essai nucléaire début 2026, elle deviendrait de facto une puissance nucléaire déclarée. Les effets seraient immédiats : Limitation du champ d’action militaire des États‑Unis et d’Israël, trop risqué face à un état nucléarisé. Pression accrue pour des accords de containment similaires à ceux établis avec la Corée du Nord. Course à la nucléarisation au Moyen‑Orient (possibilité d’annonce saoudienne, avec le soutien du Pakistan). Polarisation du Golfe, tensions exacerbées avec les Émirats, Bahreïn et le Koweït. Pour l’Europe, ce nouvel équilibre entraînerait : Une instabilité majeure du marché de l’énergie. Une dépendance accrue vis‑à‑vis du trio États‑Unis/Qatar/Norvège pour le gaz naturel. Une impossibilité de rouvrir la voie du JCPOA et du commerce du pétrole iranien. Une hausse structurelle du coût de l’énergie, tandis que la Chine bénéficie du pétrole iranien à prix réduit. Conséquences globales à moyen terme : La Russie bénéficie de la hausse des prix du pétrole pour intensifier son effort militaire en Ukraine, tandis que l’Europe, confrontée à l’inflation et à la hausse des taux d’intérêt, peine à atteindre ses objectifs de défense (2 % du PIB). L’Iran devient un élément majeur du nouvel axe sino‑russe, canalisant pétrole, gaz naturel et matières premières critiques vers la Chine et l’Inde. Ce réalignement géopolitique pourrait saturer les ressources américaines. Si les États‑Unis voient leur attention partagée entre le Moyen‑Orient, l’Europe de l’Est et l’Asie‑Pacifique, la Chine pourrait tenter de profiter du contexte pour lancer une opération majeure à Taïwan, tandis que la Corée du Nord intensifierait la pression militaire contre le Sud. Résumé du jeu d’interdépendance des crises : Moyen‑Orient : L’Iran devient nucléaire, contrôle le détroit d’Ormuz par la menace indirecte, provoque des tensions chroniques avec Israël, les États‑Unis et les pays du Golfe. Europe : Subit de plein fouet la hausse du coût de l’énergie, voit son autonomie militaire réduite par des contraintes économiques, tandis que l’instabilité migratoire devient un poids majeur. Asie‑Pacifique : Profite du conflit iranien pour intensifier la pression sur Taïwan, tandis que la Corée du Nord multiplie les provocations. Russie : Exploite la hausse du prix du pétrole et la redistribution des alliances pour intensifier son effort en Ukraine, saturant davantage l’attention occidentale. En somme, le conflit irano‑américain devient le point de bascule d’une chaîne de crises imbriquées où la hausse des prix de l’énergie, l’expansion nucléaire iranienne et la redéfinition du commerce des hydrocarbures offrent à la Russie, à la Chine et à l’Iran l’opportunité de consolider un nouvel équilibre multipolaire… tandis que l’Europe devient, malgré elle, le ventre mou du jeu. Et c'est bien mieux que ce que j'ai écrit.
  20. Israël, qui a déjà bombardé l'Iran fin juin, bénéficie désormais d'un soutien direct des États-Unis sur le plan militaire et diplomatique. Il est hautement probable que Tel Aviv intensifie ses frappes sur l'Iran, en coordination avec Washington, afin de poursuivre la stratégie visant à affaiblir durablement les capacités nucléaires et militaires iraniennes. Une escalade violente pourrait survenir, avec ripostes iraniennes plus massives. Le risque d'un affrontement régional plus large, incluant Syrie, Iraq ou forces pro-iraniennes, est élevé. La communauté internationale, notamment l’ONU, appelle à la désescalade , mais les pressions sur Israël et les États-Unis pourraient renforcer leur détermination. Israël et ses alliés considèrent très sérieusement la possibilité d’une fermeture du détroit d’Ormuz par l’Iran, à la suite des frappes américaines contre ses installations nucléaires : Le Parlement iranien a voté en faveur d’un projet de fermeture du détroit, bien que cette décision reste symbolique, car seule la haute autorité iranienne (Conseil de sécurité nationale suprême) peut l’autoriser. Le risque économique est énorme : environ 20 % du pétrole mondial transite par ce passage, et un blocage occasionnerait une flambée des prix, aggravant encore l’inflation . L’Iran brandit la menace de fermer le détroit d’Ormuz comme réponse symbolique aux frappes américaines, mais Il est peu probable qu’il passe à une fermeture totale, étant donné les conséquences économiques désastreuses pour lui-même. Le risque le plus réaliste reste des opérations asymétriques (mines, missiles, harcèlement), destinés à créer de la perturbation sans déclencher le feu vert immédiat d’un blocus. Les forces occidentales sont déjà en alerte, prêtes à riposter militairement si l’Iran tente de véritablement bloquer le passage. Bref, la menace est réelle sur le plan diplomatique et économique, mais peu susceptible de devenir un blocus effectif. l'Iran a conservé une part significative de son stock de matière fissile enrichie malgré les frappes sur ses installations nucléaires. Avant les attaques, l'Iran détenait environ 400 kg d'uranium enrichi à 60 %—un niveau proche du seuil requis pour fabriquer une arme nucléaire. Ce stock permettrait en théorie de produire plusieurs armes en quelques semaines seulement. Les frappes américaines (et israéliennes) ont ciblé les infrastructures de Natanz, Fordow et Isfahan, détruisant des centrifugeuses et des bâtiments, mais n'ont pas visé directement les stockages de matière fissile. L'Iran avait anticipé et évacué ou déplacé une partie des stocks avant les frappes. Lewis souligne que l’Iran a mis en place une nouvelle installation d’enrichissement, distincte de celles frappées, et cette dernière est restée intacte malgré les attaques sur Natanz et Fordow. Bien que Natanz et Fordow aient subi des dégâts, le programme nucléaire n’est pas sensiblement ralentit, et l’Iran continue à enrichir efficacement  D'après l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'Iran continue d'augmenter sa production de matière enrichie, avec un stock global qui a progressé de près de 950 kg à plus de 9 000 kg, dont plus de 400 kg à 60 % . Cela signifie que la matière première nécessaire pour asseoir un programme d'armement nucléaire reste intacte. Le stock d'uranium enrichi à 60 % en fait un potentiel de frappe nucléaire à court ou moyen terme, si la volonté politique se concrétise. De plus les infrastructures peuvent être remplacées, et le savoir-faire reste présent en Iran. C’est sûr que la situation est extrêmement tendue, voire alarmante : L’Iran est aujourd'hui capable de produire rapidement du matériel de qualité militaire, malgré les frappes américaines. Le contrôle du détroit d’Hormuz devient encore plus sensible, car l’Iran pourrait jouer de cette carte pour répondre à de nouvelles pressions. Le Moyen‑Orient devient ainsi encore plus imprévisible, avec un potentiel de conflit majeur impliquant de nombreuses puissances. Dr. Lewis confirme ce que certains experts craignaient : malgré les frappes ciblées, le programme nucléaire iranien reste largement opérationnel. Les bombardements n’ont pas porté un coup durable à l’enrichissement, et d’un point de vue stratégique, l’Iran conserve sa capacité de montée en puissance. Les frappes aériennes ponctuelles (USA, Israël) ne neutralisent pas le programme nucléaire iranien. L’Iran conserve une capacité de représailles indirectes (milices chiites, Houthis, cyberattaques). Maintien d’une tension latente plutôt qu’une guerre ouverte. Instabilités intermittentes du transport maritime (détroit d’Ormuz), hausse du coût du pétrole/gaz. Pression accrue sur la chaîne logistique européenne. Si l’Iran juge les frappes trop lourdes, elle pourrait tenter de fermer Ormuz totalement ou intensifier les tirs de missiles sur Israël, des bases US, voire des installations pétrolières du Golfe. Rupture des approvisionnements en pétrole/gaz du Moyen‑Orient → hausse brutale des prix de l’énergie en Europe. Engagement indirect des forces de l’UE (sécurisation du commerce maritime). Pression migratoire accrue du Moyen‑Orient, effets collatéraux terroristes possibles. Les frappes ayant montré leurs limites, la coalition occidentale pourrait intensifier les sanctions économiques ainsi que le travail diplomatique, tout en gardant l’option militaire à l’horizon. Tensions sur les prix des métaux rares et du pétrole à long terme. Impact sur les industriels européens déjà éprouvés par la hausse du coût de l’énergie. Polarisation du jeu diplomatique (Chine, Russie vs. coalition occidentale). Si l’Iran effectuait un test nucléaire début 2026, on basculerait brutalement du jeu des tensions à un nouvel équilibre où elle devient de facto une puissance nucléaire déclarée. Voici les effets à envisager : L’Iran rejoint le club des États nucléaires, ce qui renverse le calcul de la dissuasion. Limitation des options militaires directes de la part des États‑Unis et d’Israël (plus de raids envisagés sans craindre l’escalade ultime). Pression immédiate pour un accord de containment (de type Corée du Nord), car le conflit militaire direct devient trop risqué. Conséquences régionales Course à la nucléarisation : l’Arabie saoudite pourrait annoncer à son tour un programme nucléaire militaire (avec possible soutien du Pakistan). Renforcement de la ligne dure en Israël (possibilité de frappes préventives extrêmement risquées). Polarisation du Golfe : tensions extrêmement fortes avec les Émirats, Bahreïn, le Koweït. Conséquences pour l’Europe Instabilités accrues sur le marché de l’énergie (possibilité de blocage du détroit d’Ormuz). Pression migratoire majeure en cas de conflit régional. Remise en cause du JCPOA ainsi que des mécanismes de contrôle de la prolifération. Une fois la bombe testée, deux scénarios dominent : Contenance / équilibre de la terreur (style Inde‑Pakistan) — forte probabilité à terme. Action militaire immédiate d’Israël / États‑Unis — moins probable à cause du coût humain, militaire, et économique extrêmement élevé. Ce n’est plus uniquement une question de stabilité du Moyen‑Orient ; c’est la fin du monopole nucléaire tacite d’Israël, l’ouverture d’une course à l’atome, et une nouvelle ligne de faille majeure où la France, l’Europe et l’OTAN devront définir leur rôle. L’accord de Vienne était la dernière tentative d’ancrer l’Iran dans le jeu du commerce mondial adossé à l’Occident. Depuis Trump (2018), puis Biden (2021‑2024), l’espoir d’une levée des sanctions est devenu quasi théorique. Avec le retour de Trump en 2025 et l’ancrage de Netanyahou, la ligne est claire : le rapport de force prime sur le dialogue, et tout signe de “faiblesse” devient une prise à attaquer. L’Iran est déjà arrimé à l’alternative sino‑russe du commerce international, où elle bénéficie du poids de la Chine pour vendre son pétrole, de la Russie pour contourner les sanctions financières, et où elle bénéficie globalement d’une intégration à un pôle alternatif. Ce pôle une sorte de second poumon économique est de plus en plus viable (la Russie elle‑même en est la preuve), malgré l’absence de technologies de pointe de l’Occident. Le coût diplomatique du passage au nucléaire militaire devient plus faible que le coût de continuer à jouer à la dupe du jeu du JCPOA. Et en échange, l’Iran obtient : Une dissuasion ultime vis‑à‑vis d’Israël et des États‑Unis. Une carte majeure pour sanctuariser son régime malgré toutes les tentatives de changement de régime. Une position de force vis‑à‑vis du Golfe (et de l’Arabie saoudite en particulier). Le commerce des hydrocarbures est au cœur du nouvel équilibre, et c’est justement le lieu où l’Europe risque de jouer le rôle du dindon de la farce. Voici où nous en sommes, schématiquement : Avant la guerre en Ukraine, les hydrocarbures iraniens visent principalement l’Asie (Chine, Inde), avec un espoir d’élargissement à l’Europe si un retour à l’accord JCPOA était conclu. L’Europe bénéficie indirectement du pétrole du Golfe (Arabie saoudite, Émirats) ainsi que du gaz naturel russe. Après la guerre en Ukraine, Le gaz russe devient un produit géopolitiquement toxique pour l’UE. L’Europe se tourne de plus en plus vers le GNL américain, qatari, ainsi que vers des approvisionnements plus chers (Algérie, Norvège). La Russie resserre son commerce du pétrole/gaz vers la Chine, l’Inde et, indirectement, l’Iran (troc de pétrole, équipements, savoir‑faire). L’Iran devient un pivot du “deuxième poumon économique” : Une fois nucléaire (et donc sanctuarisé), l’Iran devient une ancre majeure du commerce de la zone sino‑russe : Exportation de pétrole à prix réduit à la Chine (et indirectement à la Russie). Exportation de gaz naturel (et demain d’hydrogène ou d’ammoniac) via des pipelines orientés Est. Conséquences spécifiques pour l’Europe : Le coût de l’énergie restera structurellement plus élevé qu’en Asie, où l’Iran fournit du pétrole/gaz à prix “ami” à la Chine et à l’Inde. L’UE devient dépendante du trio États‑Unis / Qatar / Norvège pour son gaz naturel, tandis que l’alternative iranienne devient totalement fermée. Le pétrole iranien devient une monnaie géopolitique majeure du nouvel axe anti‑occidental, limitant la capacité de l’Europe à jouer la carte du retour à la table des négociations. La Chine pourrait profiter de la situation Une escalade majeure des Etats Unis contre l’Iran mobiliserait une part importante du groupe aéronaval américain et le commandement central (CENTCOM), ainsi que des ressources en logistique, renseignement et défense antiaérienne. Ce poids militaire laisserait l’Indopacifique plus vulnérable à un éventuel défi majeur de la part de la Chine. Taïwan : Profiter de la saturation opérationnelle américaine pour tenter une opération de force rapide (de type “fait accompli”). Corée du Nord : Appuyer une offensive limitée contre la Corée du Sud (ou intensifier les tensions) pour fixer davantage de moyens militaires américains en Asie du Nord‑Est. Si Washington est mobilisé contre l’Iran, elle ne peut pas répondre pleinement à une crise majeure en Asie du Nord‑Est sans atteindre rapidement la limite de ses moyens (géopolitiques, militaires, logistiques). Pékin pourrait justement calculer que c’est maintenant ou jamais pour atteindre un de ses buts stratégiques (réunification de Taïwan) avant que la fenêtre ne se referme. La Russie pourrait jouer un rôle indirect en intensifiant le conflit en Ukraine, forçant ainsi l’Occident à disperser davantage ses ressources. Voici un schéma détaillé de la manière dont tout pourrait s’articuler : Phase 1 (Courte échéance : Été–Automne 2025) Fermeture du détroit d’Hormuz À la suite des bombardements américano‑israéliens, l’Iran choisit de fermer partiellement Hormuz pour signaler qu’il dispose encore d’une capacité de nuisance majeure. Conséquence immédiate : hausse du prix du pétrole de 20–40 %, effets en chaîne sur l’inflation en Europe, au Japon et en Corée du Sud. Sauvegarde du stock de matière fissile Le programme iranien est dispersé de manière à garantir la pérennité de l’enrichissement, malgré les frappes. L’Iran sort ainsi de la dépendance vis‑à‑vis du jeu des sanctions. Imprévisibilité générale du Moyen‑Orient Le conflit devient de basse intensité en surface (conflit asymétrique, attaques de groupes proxys), tandis que le jeu majeur est la dissuasion nucléaire. Le coût du contrôle du Golfe devient prohibitif pour les États‑Unis. Phase 2 (Hiver 2025–2026) Explosion d’une bombe atomique iranienne L’Iran annonce/teste une arme nucléaire rudimentaire (discrète), déclenchant une crise majeure. Conséquences : Fin de tout espoir de retour à l’accord de Vienne. Positionnement de l’Iran comme puissance nucléaire de facto. Normalisation du commerce avec le pôle sino‑russe Le pétrole iranien est désormais canalisé presque exclusivement vers la Chine, tandis que la Russie bénéficie du contrôle indirect du détroit d’Hormuz pour maximiser les prix du brut qu’elle exporte. Impact économique majeur pour le bloc occidental Avec un pétrole à 100–130 $/baril, tensions sociales accrues en Europe (inflation), nouvelles difficultés pour le dollar comme monnaie de réserve unique du commerce de l’énergie. La Russie bénéficie d’une rente massive, intensifie son effort militaire en Ukraine (plus de matériel, plus de munitions). L’Europe voit son budget de défense comprimé par la hausse des prix de l’énergie ainsi que la contraction économique générale (inflation, taux élevés), ce qui réduit mécaniquement la capacité à atteindre les 2 % du PIB de défense. L’Iran devient un pion majeur du jeu eurasien, tandis que le Moyen‑Orient devient trop instable pour garantir l’accès des alliés occidentaux à l’énergie. Phase 3 (Printemps–Été 2026) La Chine s’engage contre Taïwan la Corée du Nord, qui pourrait profiter de la crise générale pour lancer une attaque limitée (ou simplement intensifier les provocations) contre le Sud, tandis que les États‑Unis voient leur attention diluée entre Moyen‑Orient, Europe de l’Est et Asie‑Pacifique. Profitant de la crise générale, Pékin intensifie le jeu militaire autour de Taïwan. Le lien est indirect, mais crucial : la distraction iranienne permet à la Chine de tenter une opération majeure sans affronter la pleine capacité militaire américaine. Conséquences globales cumulées Le commerce maritime devient extrêmement risqué (Hormuz + détroit de Taïwan). Les alliances de circonstance (Russie–Iran–Chine–Corée du Nord) deviennent de facto un bloc eurasien militaire, économique et technologique. L’Occident est condamné à une révision brutale de ses modèles d’approvisionnement en énergie, tandis que le coût du conflit devient un poids majeur sur la stabilité sociale interne (inflation, tensions géopolitiques, fragmentation de l’opinion). L’attaque nord‑coréenne mobilise davantage de ressources militaires américaines en Asie. Les États‑Unis, déjà accaparés par la sécurisation du Golfe et du pétrole du Moyen‑Orient, voient leur disponibilité opérationnelle saturée. L’Europe devient ainsi la variable d’ajustement par défaut : Contrainte par la hausse du coût de l’énergie. Incapable de s’engager militairement de manière significative (faute de ressources économiques). Dépendante de plus en plus du parapluie américain… lui‑même saturé. Ce n’est plus une succession de crises, mais un effet de meute synchronisé, où : Le nucléaire iranien devient le point de bascule initial. Le conflit en Ukraine bénéficie indirectement du renchérissement du pétrole. La Corée du Nord devient un multiplicateur du conflit majeur. Les États‑Unis voient leur capacité de répondre à toutes les menaces simultanément diminuer, tandis que l’Europe devient le ventre mou du jeu.
  21. Eh bien moi je le savais, j'avais lu AD.net et le grand serge l'avait dit: https://forum.air-defense.net/topic/8169-iran/?do=findComment&comment=1817067
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