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SAMP/T, Twister et autres Sol Air Moyenne/Longue portée
Picdelamirand-oil a répondu à un sujet dans Europe
De toute façon militarisé, en France, signifie qu'au minimum tu fonctionne dans la plage +70/ -55 °C, après tu peux faire mieux si c'est demandé. C'est grâce à ça que le Rafale a réussi ses tests à Leh dans l'Himalaya pour le MMRCA. -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Le Portugal fait une croix sur le F-35 alors que le Rafale passe en pole position Lors d’une interview, Nuno Melo, ministre de la Défense portugais confirmait la volonté de son gouvernement de ne pas se tourner vers l’avion de combat F-35 Lightning II américain. En revanche, le remplaçant des F-16 Fighting Falcon devrait plutôt venir d’Europe. Si une condition est importante à une future décision ferme, les options en Europe sont en réalité assez minces, avec le Rafale comme seul compétiteur. Interview Le 13 mars, le journal Publico publiait une interview de Nuno Melo, ministre de la Défense portugais et chef du parti politique CDS. Parmi les questions, le futur de la Force aérienne portugaise a été discuté : [Question] L'Europe prépare un important paquet financier pour la défense. Si le gouvernement AD est à nouveau élu, approuvera-t-il l'achat de l'avion F-35 ? [Réponse du ministre] "Les F-16 sont en fin de cycle et nous devons réfléchir à leur remplacement. Mais dans nos choix, nous ne pouvons pas être indignés par la géopolitique environnante. La position récente des États-Unis, dans le contexte de l'OTAN et au niveau géostratégique international, doit nous faire penser aux meilleures options, car la prévisibilité de nos alliés est un plus grand bien à prendre en compte. Nous devons croire que, dans toutes les circonstances, ces alliés seront de notre côté. Plusieurs options doivent être envisagées, à savoir dans le contexte de la production européenne et compte tenu également du retour que ces options peuvent avoir pour l'économie portugaise." "[...] Et notre allié, qui pendant des décennies a toujours été prévisible, peut apporter des limites dans l'utilisation, la maintenance, les composants, tout ce qui a à voir avec la garantie que l'avion sera opérationnel et sera utilisé dans toutes sortes de scénarios." Il est donc clair et net que l'imprévisibilité de la Maison-Blanche a eu un effet pro-européen sur le ministre de la Défense portugais : face à la menace de voir les systèmes d'entretien déconnectés ainsi que le risque de blocage de l'approvisionnement en pièces détachées, l'avion de combat F-35A Lighning II a perdu sa place de préférence au niveau du remplacement des F-16AM/BM Fighting Falcon portugais. Une condition importante Le 11 mars, le gouvernement en place avait subi un vote de méfiance, obligeant le premier ministre Luís Montenegro de donner sa démission et ouvrant la voie à de prochaines élections anticipées. Et comme expliqué dans la question même du journaliste, citée précédemment, il faut que ces élections permettent au gouvernement actuel d'être élu à nouveau pour qu'il continue dans cette voie. À noter que si ce sera le cas, le choix est assez court. En effet, en Europe, trois constructeurs produisent des avions de combat de premier plan. Il y a tout d'abord Airbus et son Eurofighter, développé et produit en Europe (structure, propulsion,...) mais qui a vu l'intégration de certains systèmes américains. Il y a par exemple l'intégration annoncée en 2023 d'un écran large dans le cockpit... de Collins Aerospace, filiale de l'entreprise américaine RTX. De fait, la moindre exportation doit avoir l'accord américain... sauf si l'avionneur arrive à remplacer ces pièces par des équivalents européens. Un autre choix pourrait se porter sur l'entreprise suédoise Saab et son avion de combat Gripen. Mais là aussi, les États-Unis ont un droit de veto. Pour ne citer qu'un exemple, le réacteur RM12 de l'appareil a été développé et produit sur la base du F404 de General Electric. Enfin, troisième et dernière option : Dassault et son Rafale. Il s'avère que cet appareil est le seul totalement indépendant du moindre industriel américain. D'ailleurs, lors de l'interview, sans citer le Rafale explicitement, une question sur un futur achat d'avions français a été posée au ministre Melo. Malheureusement, sa réponse fut assez brève : "C'est une discussion que je n'aurai pas ici." Affaire à suivre donc, mais après les élections portugaises et surtout, la formation d'un gouvernement/gouvernement de coalition majoritaire. -
Concerns Rise Among Europe’s F-35 Buyers, Including Greece, Over Jets’ Possible “Kill Switch” Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Les acheteurs européens de F-35, dont la Grèce, s'inquiètent d'un éventuel « Kill Switch » (interrupteur d'arrêt) des appareils Par Filio Kontrafouri 13 mars 2025 F-35 Europe Grèce États-Unis contrôle logiciel Le fossé qui se creuse entre les États-Unis et l'Europe a suscité l'inquiétude des alliés européens des États-Unis et des acheteurs de leurs systèmes d'armement, dont la Grèce, quant au contrôle que les États-Unis pourraient exercer sur le logiciel de leurs avions de combat F-35, qui pourrait être bloqué à distance, ce que l'on appelle un « kill switch » (interrupteur de mise à mort). Jusqu'à présent, 13 pays européens ont acheté le F-35 de fabrication américaine, l'avion de combat le plus avancé au monde, également connu sous le nom de Joint Strike Fighter (JSF). La Grèce a commandé 20 avions de combat de 5e génération, avec une option pour 20 avions supplémentaires, dans le cadre d'un contrat d'une valeur de 8,6 milliards de dollars. La théorie largement répandue d'un « kill switch » caché dans le logiciel du F-35, qui contient plus de huit millions de lignes de code, prétend que Washington a le pouvoir de bloquer l'utilisation de l'avion dans des opérations qu'il n'a pas autorisées en restreignant ses capacités opérationnelles ou même en clouant au sol l'avion ultramoderne vendu à des acheteurs étrangers. La controverse sur le « kill switch » a alimenté les inquiétudes de plusieurs pays qui ont lourdement investi dans l'avion. À ce jour, plus de 1 100 F-35 ont été vendus à 16 pays et leur nombre ne cesse de croître. Jusqu'à présent, rien ne prouve qu'un tel « commutateur » existe et les États-Unis n'ont pas fait de commentaires sur la question de savoir s'ils avaient cette capacité. Toutefois, Joachim Schranzhofer, directeur de la communication de la société d'armement allemande Hensoldt, a déclaré la semaine dernière au journal allemand Bild qu'il s'agissait de « plus qu'une simple rumeur ». Il n'a pas précisé ce qu'il entendait par là, mais il a ajouté qu'il serait beaucoup plus facile pour les États-Unis de clouer les avions au sol en bloquant l'accès aux logiciels clés, qui restent sous le contrôle des Américains. Réaction des acheteurs européens de F-35 à l'éventualité d'un « kill switch » (interrupteur d'arrêt) L'Allemagne a acheté 35 F-35 pour une valeur de plus de 8,3 milliards de dollars, et l'accord a récemment suscité un débat sur la crainte que Washington ne rende les avions inopérants. Les inquiétudes concernant l'existence d'un « kill switch » ont été déclenchées après que le président américain Donald Trump a suspendu l'aide militaire et le renseignement à l'Ukraine. Si Washington ne peut pas éteindre les avions de chasse F-16 qu'il a déjà envoyés à l'Ukraine, il peut toutefois refuser de mettre à jour l'équipement de brouillage électronique AN/ALQ-131 utilisé par l'avion contre les forces russes. Cela réduirait considérablement les capacités des F-16. Les pays européens se demandent désormais si leur confiance dans les armes fabriquées aux États-Unis ne risque pas de s'avérer problématique à long terme. « Si nous devons craindre que les États-Unis fassent avec les futurs F-35 allemands ce qu'ils font actuellement avec l'Ukraine, nous pourrions envisager de résilier le contrat », a déclaré Wolfgang Ischinger, ancien diplomate et président de la Fondation de la Conférence sur la sécurité de Munich, à Bild. Dans le même temps, le général Frederik Vansina, chef de la défense belge, a déclaré que le F-35 « n'est pas un avion télécommandé », tandis que le ministère suisse de la défense a récemment déclaré que ses F-35 pouvaient être utilisés de manière autonome. Il a toutefois admis qu'aucun avion de combat occidental avancé n'était totalement indépendant des systèmes américains de communication de données sécurisées et de navigation par satellite GPS.
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Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Maintenant qu'on a remplacé les Rafale exportés d'occasion, on a peut être encore quelque Rafale anciens qu'on aimerait bien remplacer par des versions upgradables en F5. Surtout si on sait augmenter la cadence de production. -
énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
Stratégie énergétique de la France : la majorité sénatoriale veut dissuader François Bayrou d’agir par décret -
Oui
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Armée de l'Air Algérienne
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de sukhoi33 dans Afrique / Proche Orient
Donc les Russes sont tout à fait satisfait des performances de leur aviation et ne ressentent pas le besoin de la renforcer. -
Armée de l'Air Algérienne
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de sukhoi33 dans Afrique / Proche Orient
Les Russes n'auraient pas pu les utiliser pour leur guerre contre l'Ukraine? Qu'est ce qui a la priorité chez les Russes? -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Laisse faire Dassault! -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Rien que d'initialiser les centrales à inertie du Rafale à partir des centrales à inertie du porte avion. -
Quel complément au Rafale / NGF? (Chasseur léger, Loyal Wingman, LIFT etc)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de HK dans Europe
Cela a de l'intérêt si tu considère que tu as des non armé avec capteur et des armés mais sans capteurs et tout ce beau monde interconnecté. -
Le premier F4.2 Natif, est ce que c'était le prototype des EAU, sur lequel on va pouvoir rajouter les développements spécifiques du client?
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Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Oui j'avais proposé que l'interface entre l'avion et le saumon soit copié de l'interface entre l'avion et les pylônes (mécanique, électrique, informatique). -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Oui il y a eu une période où certains prétendaient que le Rafale ne pouvait pas gagner parce qu'il ne rentrait pas dans les ascenseurs des portes avions Indiens. J'ai fait remarquer (peut être que j'ai même été très affirmatif) que si on enlevait les missiles et les lances missiles l'envergure réduite du Rafale lui permettait d'utiliser les ascenseurs des portes avions Indiens. Or le lance missile de bout d'aile d'un Rafale n'est pas très différent d'un pylône sauf qu'il est horizontal au lieu d'être vertical donc on doit pouvoir le monter et le démonter de la même façon. Donc soit j'ai été génial et tant mieux, soit c'était une évidence et j'ai bien eu raison de la défendre. -
Australie
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
Une histoire engloutie Les sous-marins ont longtemps posé des problèmes logistiques et politiques aux gouvernements australiens. Le premier sous-marin du pays, le HMAS AE1, a touché le fond près de la Papouasie-Nouvelle-Guinée en septembre 1914, sept mois à peine après sa mise en service. Tous les membres de l'équipage ont péri. Le second fut sabordé par son équipage l'année suivante après cinq jours d'opérations pendant la campagne de Gallipoli. En 1919, l'Australie se vit « offrir » par la Grande-Bretagne six sous-marins obsolètes de classe J. Ils furent vendus à la ferraille dans les cinq ans qui suivirent. Ils ont été vendus à la ferraille dans les cinq ans qui ont suivi. Les décennies suivantes ont été marquées par des problèmes persistants de coûts et d'équipage, ainsi que par des difficultés à maintenir les bateaux à l'eau. La flotte actuelle de sous-marins du pays, la flotte de classe Collins, a été construite sur deux décennies à partir de 1990, le premier bateau ayant pris la mer en 1996. Mais pour remplacer cette classe aujourd'hui vieillissante, trois conceptions différentes de sous-marins ont été poursuivies par les gouvernements successifs, les bateaux devant être construits par le Japon, la France et maintenant - dans le cadre d'Aukus - par les États-Unis et le Royaume-Uni. L'indécision a entraîné des retards et, par conséquent, un manque de capacités : une vulnérabilité mise en évidence ces dernières semaines lorsqu'une flottille de navires de guerre chinois - peut-être accompagnée d'un sous-marin nucléaire non détecté - a contourné l'Australie et a entrepris des exercices de tir réel prétendument imprévus dans la mer de Tasmanie. Ils n'ont aucune obligation de nous vendre un sous-marin En 2016, le Premier ministre Turnbull a signé un accord de 50 milliards de dollars avec le groupe naval français pour la construction de nouveaux sous-marins diesel-électriques en Australie. Cet accord - qui a ensuite connu des retards et des dépassements de coûts - a été unilatéralement annulé par son successeur, Scott Morrison, qui, en 2021, a signé des Aukus avec le président américain Joe Biden et le premier ministre britannique Boris Johnson. Aucun de ces hommes n'est plus en fonction. M. Turnbull affirme que le premier pilier de l'accord Aukus était une « catastrophe » dès sa conception, et que ses responsabilités « deviennent de plus en plus évidentes chaque jour ». « Nous dépensons une fortune bien plus importante que ce que le partenariat avec la France aurait impliqué. Nous dépensons beaucoup plus et il est très probable, je dirais même presque certain, que nous n'aurons pas de sous-marins du tout. « Nous donnons aux Américains 3 milliards de dollars pour soutenir leur base industrielle sous-marine, mais ils n'ont aucune obligation de nous vendre un sous-marin. Selon lui, l'accord de Morrison sur Aukus « a sacrifié l'honneur, la souveraineté et la sécurité de l'Australie ». « L'Australie doit être souveraine. Elle doit avoir une autonomie souveraine. Nous devons être plus autonomes. Malheureusement, le problème d'Aukus est qu'il a rendu l'Australie beaucoup plus dépendante des États-Unis à un moment où l'Amérique devenait moins fiable ». L'ancien premier ministre Kevin Rudd, aujourd'hui ambassadeur aux États-Unis, a déclaré cette semaine depuis Washington DC que l'accord Aukus avait été constamment réaffirmé sous la nouvelle administration Trump, notamment par le secrétaire à la défense, Hegseth, et le secrétaire d'État, Marco Rubio. Il a déclaré qu'Aukus équiperait l'Australie de « l'armement le plus avancé au monde ». Les sous-marins « auront (...) une létalité et une utilité dans l'Indo-Pacifique, ce qui rendra l'Australie plus sûre dans les décennies à venir ». « Il s'agit d'un investissement de plusieurs décennies et de plusieurs milliards de dollars de la part du gouvernement australien. Le mois dernier, M. Rudd a déclaré devant un auditoire de l'université du Tennessee qu'Aukus était dans l'intérêt des États-Unis et de l'Australie. « La géographie stratégique de l'Australie est essentielle pour les intérêts stratégiques à long terme des États-Unis dans la région indo-pacifique. Il est bon pour nous que vous soyez là », a-t-il déclaré à son auditoire américain, “il est bon pour vous que nous soyons là”. Il s'agit là d'un argument clé derrière l'accord Aukus, qui renforce la conviction de ceux qui affirment qu'il peut et qu'il va tenir ses promesses : Aukus est une bonne affaire pour l'Amérique. Les bases sur le sol australien - notamment Pine Gap et HMAS Stirling (en tant que base pour les sous-marins) - sont essentielles pour la « projection de force » des États-Unis dans l'Indo-Pacifique. Mais l'argument en faveur d'Aukus est également utilisé par ses détracteurs : l'Australie est exploitée pour sa position géostratégique, en tant qu'avant-poste de la puissance militaire américaine. Presque inévitable Clinton Fernandes, professeur d'études internationales et politiques à l'université de Nouvelle-Galles du Sud et ancien analyste du renseignement de l'armée australienne, estime que l'accord Aukus n'a de sens que si l'on distingue l'objectif « réel » de l'accord de l'objectif « déclaré ». « L'objectif réel, plutôt que l'objectif déclaré, est de démontrer l'importance de l'Australie pour la suprématie mondiale des États-Unis », explique-t-il au Guardian. « L'objectif déclaré est de devenir une marine nucléaire. Le 'véritable objectif' est d'aider les États-Unis et de leur démontrer notre pertinence dans leurs efforts pour préserver une Asie orientale dominée par les Américains. Fernandes, auteur de Sub-Imperial Power, affirme que l'Australie rejoindra la Corée du Sud et le Japon en tant qu'« États sentinelles » des États-Unis afin de mettre en péril les ressources navales chinoises dans leurs propres mers semi-fermées. « C'est là le véritable objectif. Nous démontrons notre pertinence par rapport à la domination mondiale des États-Unis. Il est compréhensible que le gouvernement soit mal à l'aise à l'idée de dire cela au public, mais en fait, l'objectif de l'Australie a toujours été de préserver une grande puissance qui nous est favorable dans notre région. Selon M. Fernandes, l'accord sur le premier pilier d'Aukus « a toujours été un article de foi » fondé sur l'hypothèse que les États-Unis pourraient produire suffisamment de sous-marins pour eux-mêmes, ainsi que pour l'Australie. « Or, l'étude du Congressional Research Service affirme qu'ils ne disposeront pas d'une capacité suffisante pour construire des bateaux pour eux-mêmes et pour nous. Il affirme que la rotation des sous-marins américains à propulsion nucléaire dans les bases australiennes - en particulier HMAS Stirling à Perth - doit être comprise comme n'ayant aucun lien avec Aukus et avec le développement par l'Australie de sa propre capacité en matière de sous-marins à propulsion nucléaire. « La force de rotation des sous-marins à l'ouest (SRF-W) est présentée par les doreurs d'image comme une 'voie optimale' pour Aukus. En réalité, il s'agit du déploiement opérationnel avancé de la marine américaine, totalement indépendant d'Aukus. Il n'a aucun lien avec Aukus ». Peter Briggs, contre-amiral à la retraite et ancien président du Submarine Institute of Australia, affirme que le refus des États-Unis de vendre des sous-marins de classe Virginia à l'Australie était « presque inévitable », car le programme de construction de navires des États-Unis prenait trop de retard. « Il s'agit d'un plan défectueux qui va dans la mauvaise direction », explique-t-il au Guardian. Avant qu'un bateau puisse être vendu à l'Australie, le commandant en chef des États-Unis - le président en exercice - doit certifier que l'abandon d'un sous-marin par l'Amérique ne diminuera pas la capacité sous-marine de la marine américaine. « Les chances que cette condition soit remplie sont infimes », affirme M. Briggs. Il faut aujourd'hui plus de cinq ans aux États-Unis pour construire un seul sous-marin (il fallait entre trois et trois ans et demi avant que la pandémie ne dévaste la main-d'œuvre). D'ici 2031, date à laquelle les États-Unis devraient vendre leur premier sous-marin à l'Australie, il pourrait manquer jusqu'à 40 % de la taille de la flotte prévue, selon M. Briggs. Selon lui, l'Australie n'aura plus de sous-marins pour couvrir le retrait du service de la flotte actuelle de la classe Collins, affaiblie par une dépendance inconsidérée à l'égard des États-Unis. Les sous-marins à propulsion nucléaire que l'Australie veut acheter puis construire « sont à la fois trop grands, trop chers à posséder et nous ne pouvons pas nous permettre d'en avoir suffisamment pour faire la différence ». Il affirme que l'Australie doit être lucide sur les défis systémiques auxquels est confronté Aukus et qu'elle doit regarder ailleurs. Il propose de retourner en France pour envisager de commander des bateaux de la classe Suffren - un modèle actuellement en production, plus petit et nécessitant moins d'équipage, « mieux adapté aux besoins de l'Australie ». « Nous aurions dû faire tout cela il y a dix ans. Bien sûr, il est trop tard, mais l'alternative est de ne pas avoir de sous-marins du tout... ce n'est pas une bonne idée. Ils nous donnent une capacité que rien d'autre ne peut offrir. « Cela vaut la peine d'être chassé ». -
Australie
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
Surface tension: could the promised Aukus nuclear submarines simply never be handed over to Australia? Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Tensions en surface : les sous-marins nucléaires Aukus promis ne seront-ils jamais remis à l'Australie ? L'accord de plusieurs milliards de dollars a été annoncé comme garantissant la sécurité de la région indo-pacifique. Mais l'Amérique étant un allié de moins en moins fiable, des doutes s'élèvent au-dessus des vagues. Peut-être que les bateaux australiens ne se présentent jamais. En fanfare et sous les drapeaux, l'accord d'Aukus a été présenté comme une valeur sûre, masquant l'incertitude quant à la réalisation d'un accord aussi ambitieux. L'accord a été conclu, a-t-on dit à trois publics à travers deux océans - signé, scellé et à livrer : L'Australie achèterait à son grand allié, les États-Unis, ses propres sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire et à armement conventionnel avant de commencer à construire les siens. Mais la promesse du premier pilier d'Aukus suscite de plus en plus d'inquiétudes : il se pourrait que les sous-marins nucléaires construits par les États-Unis n'arrivent jamais sous le contrôle souverain de l'Australie. Au lieu de cela, ces sous-marins nucléaires, stationnés en Australie, pourraient arborer des drapeaux américains, transporter des armes américaines, être commandés et armés par des officiers et des marins américains. L'Australie, allié indéfectible, est réduite à une garnison opérationnelle avancée - pour reprendre les termes du président de la commission des affaires étrangères du Congrès américain, rien de plus qu'une « base centrale d'opérations à partir de laquelle il est possible de projeter sa puissance ». Plus d'allié fiable Officiellement du moins, Aukus reste sur la bonne voie, pièce maîtresse d'une alliance de sécurité historique. Le premier pilier de l'accord entre l'Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis prévoit tout d'abord que l'Australie achète aux États-Unis entre trois et cinq sous-marins à propulsion nucléaire de classe Virginia - le premier d'entre eux en 2032. Ensuite, à la « fin des années 2030 », selon la stratégie de l'industrie sous-marine australienne, le Royaume-Uni livrera le premier sous-marin Aukus, conçu et construit spécifiquement pour l'Australie. La première version construite par l'Australie sera mise à l'eau « au début des années 2040 ». Le coût du sous-marin Aukus devrait s'élever à 368 milliards de dollars d'ici le milieu des années 2050. Mais tant à Washington qu'à Canberra, on s'inquiète de plus en plus de la toute première étape : La capacité de l'Amérique à construire les bateaux qu'elle a promis à l'Australie et, même si elle avait les moyens de construire les sous-marins, la question de savoir si elle les laisserait sous le contrôle de l'Australie se pose de plus en plus. L'anxiété qui ronge Aukus s'inscrit dans le contexte plus large d'une réécriture des règles régissant les relations entre l'Amérique et ses alliés. Au milieu du Sturm und Drang des premières semaines de la seconde administration de Trump, on craint de plus en plus que l'allié fiable ne le soit plus. Avec le rejet désinvolte, voire brutal, de l'Ukraine - un allié pour lequel les États-Unis ont fourni des garanties de sécurité pendant une génération - les anciennes certitudes n'existent plus. « Je pense que l'Amérique est un allié beaucoup moins fiable sous [le président] Trump qu'elle ne l'était », déclare cette semaine l'ancien premier ministre Malcolm Turnbull au Guardian. « Et ce n'est pas une critique de Trump, c'est littéralement une caractéristique, pas un bug : il dit qu'il est moins fiable ». « Il se peut que - malheureusement - nous finissions par ne plus avoir de sous-marins. Nous devrons alors investir dans d'autres moyens de défense. Mais le message principal est que nous allons devoir envisager de défendre l'Australie par nous-mêmes. « C'est là tout le problème. Nous ne pouvons pas supposer que les Américains se présenteront toujours. On peut difficilement accuser Trump de cacher ses priorités. Si le 47e président a une doctrine au-delà de l'intérêt personnel, « l'Amérique d'abord » est son shibboleth depuis avant son premier mandat. « Nos alliés ont profité de nous plus que nos ennemis », a-t-il déclaré lors de sa campagne. Il a déclaré lors de son investiture : « Je vais, très simplement, faire passer l'Amérique en premier ». Le chèque a été encaissé Le 8 février, l'Australie a versé 500 millions de dollars (790 millions de dollars australiens) aux États-Unis, première tranche d'un total de 3 milliards de dollars promis pour soutenir l'industrie américaine de la construction navale. Le ministre australien de la défense, Richard Marles, a déclaré que l'Aukus était « un symbole puissant de la collaboration entre nos deux pays dans la région indo-pacifique ». « Il représente une augmentation très significative de l'empreinte américaine sur le continent australien ... il représente une augmentation de la capacité australienne, grâce à l'acquisition d'un sous-marin à propulsion nucléaire ... il représente également une augmentation des dépenses de défense australiennes ». Le secrétaire américain à la défense, Pete Hegseth, qui a plaisanté sur le fait que « le chèque a été encaissé », a apporté son soutien aux partisans de l'Aukus, en déclarant que la mission de son pays dans l'Indo-Pacifique n'était pas une mission « que l'Amérique peut entreprendre seule ». « Les alliés et les partenaires, le partage des technologies et les sous-marins en constituent une part importante. Toutefois, trois jours seulement après l'encaissement du chèque australien, le Congressional Research Service a discrètement publié un document indiquant que si les sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire (connus sous le nom de SSN) destinés à l'Australie pouvaient être construits, les États-Unis pourraient décider de ne jamais les remettre à ce pays. Selon ce document, le taux de construction navale post-pandémique aux États-Unis est si anémique qu'il ne permet pas de répondre aux besoins de la seule marine américaine, sans parler de la construction de sous-marins pour la marine d'un autre pays. Selon l'alternative proposée, « jusqu'à huit SSN supplémentaires de classe Virginia seraient construits et, au lieu de vendre trois à cinq d'entre eux à l'Australie, ces bateaux supplémentaires resteraient au service de la marine américaine et seraient exploités à partir de l'Australie avec les cinq sous-marins américains et britanniques qui sont déjà prévus pour être exploités à partir de l'Australie ». Selon ce document, l'Australie, plutôt que de dépenser de l'argent pour acheter, construire et faire naviguer ses propres sous-marins à propulsion nucléaire, devrait plutôt investir cet argent dans d'autres capacités militaires - missiles à longue portée, drones ou bombardiers - « de manière à créer une capacité australienne permettant d'exécuter des missions militaires autres que des SNLE, tant pour l'Australie que pour les États-Unis ». Selon certaines prévisions, les États-Unis devraient disposer de la moitié des sous-marins en état de marche dont ils ont besoin en 2032 et construisent de nouveaux bateaux à un rythme deux fois moins élevé qu'ils ne le devraient. M. Trump pense qu'il est possible d'y remédier. Lors d'un discours devant le Congrès et d'un meeting de campagne cette semaine, il a déclaré qu'il allait « ressusciter l'industrie navale américaine » en créant un nouveau « bureau de la construction navale » au sein de la Maison-Blanche. « Nous allons les fabriquer très vite, très vite ». -
Australie
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
Après avoir rompu l'accord avec la France, les Australiens s'inquiètent de ne jamais recevoir les sous-marins américains Quatre ans après avoir rompu son accord avec la France à la surprise générale, l'Australie commence à se poser une question : et si les Américains ne leur livraient jamais les sous-marins qu'ils ont déjà commencé à payer ? Dans le « Guardian » du pays continent, l'inquiétude monte sévèrement. Le projet de sous-marins australiens va-t-il faire pschitt ? En tout cas, ce n'est pas demain qu'il fera plouf. Un article paru le 6 mars 2025 dans le Guardian s'inquiète d'une possibilité : l'Australie, après avoir voulu faire des économies en n'achetant pas les sous-marins français, risque de se retrouver sans flotte, en raison de la défaillance de l'éternel allié américain. Récapitulons. Le 15 septembre 2021, Australie, États-Unis et Royaume-Uni dévoilent une petite bombe dans le milieu de la défense : AUKUS. Issu de 18 mois de pourparlers secrets, cet accord prévoit une large coopération militaire entre l'Oncle Sam, le partenaire particulier britannique et son allié du Commonwealth. Au cœur des négociations, l'acquisition par la marine australienne de cinq sous-marins de style britannique, et trois sous-marins américains. Mécaniquement, cet accord met donc fin à un engagement d'achat de 12 sous-marins français : donc à un contrat de 56 milliards d'euros. Petit scandale diplomatique. La France rappelle même ses ambassadeurs en Australie et aux États-Unis, en réaction à ce qui ressemble à un coup de poignard industriel dans le dos. Pas de garantie de livraison Sauf que quelques années plus tard, patatras. Les sous-marins nucléaires – par leur motorisation, pas par leurs missiles – semblent s'éloigner… En tout cas, les Australiens se rendent compte qu'ils sont peut-être les dindons de l'accord. Dans son article pour le Guardian, le journaliste australien Ben Doherty s'inquiète sur la souveraineté des futurs sous-marins « australiens » : « Ces sous-marins nucléaires, stationnés en Australie, pourraient arborer des drapeaux américains, transporter des armes américaines, être commandés et armés par des officiers et des marins américains. L'Australie, allié indéfectible, est réduite à une garnison opérationnelle avancée – selon les termes du président de la commission des Affaires étrangères du Congrès américain, rien de plus qu'une "base centrale d'opérations à partir de laquelle il est possible de projeter la puissance". » À vrai dire, la possibilité même que ces submersibles existent un jour pose question. « Tant à Washington qu'à Canberra, la toute première étape suscite une inquiétude croissante : la capacité de l'Amérique à construire les bateaux qu'elle a promis à l'Australie », abonde le reporter. L'allié américain est en effet de moins en moins fiable, et se concentre sur ses propres capacités, plutôt que sur la coopération. Le petit vent de panique atteint même l'ancien Premier ministre Malcolm Turnbull : « Il se peut que, malheureusement, nous finissions par ne plus avoir de sous-marins. Nous devrons alors investir dans d'autres moyens de défense. Mais le message principal est que nous allons devoir envisager de défendre l'Australie par nos propres moyens. » D'autant que leur engagement avec les Américains risque de leur coûter beaucoup plus cher que prévu financièrement, s'ils veulent convaincre Donald Trump de vraiment leur construire les bateaux tant désirés. Dommage… -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Observation 3D depuis l'espace : Moscou tente de coller aux Occidentaux, qui accélèrent Les préparatifs de lancement de satellites russes, à la suite des annonces américaines, japonaises et françaises, témoignent du regain d'intérêt des forces militaires pour s'adjoindre des capacités d'observation 3D. Comme le prouve le front ukrainien, celles-ci sont devenues essentielles pour reproduire numériquement les théâtres d'opérations. Article complet en accès libre -
Dans le contrat du Rafale à 7,6 milliard d'euros et qui sera signé en Avril donc après les Scorpène.
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Je crois qu'ils ont encore des ISE par exemple pour que le Rafale s'adapte au miroir d'appontage Russe, que le porte avion doit être équipé de tous ce qui permet de mettre en œuvre le Rafale ainsi qu'au moins une base à terre qu'il y a le lot de rechange du porte avion qui doit être assez complet, les armements. Il y a même des pièces de rechange et des armements pour l'IAF...
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Les Américains font vraiment dans la subtilité
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Et l'année d'avant un an. La monté en cadence est plutôt guidée par le nombre d'avion à livrer, Dassault ne veut pas produire des queues blanches.
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Le responsable du transfert de technologie de Dassault à Dehli m'a dit qu'ils étaient tout fier d'usiner des pièces qui faisaient un coude tout droit et de les courber après... alors que pour la tenue aux contraintes il fallait les usiner coudées.
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Défaitiste, Dassault répète à souhait que si nécessaire il peut passer à 4 par mois et même 5. On le prend au mot, c'est tout.
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USA
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Il semble que Trump et Musk veulent réformer la façon dont on calcule le PIB: ils veulent enlever du PIB la production des services publics parce que c'est une production qui n'a aucune valeur....