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Picdelamirand-oil

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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Ce serait un qualificatif plutôt péjoratif qui permettrait de doucher l'enthousiasme des gogo qui prônent le développement de solutions contre productives.
  2. Il n'est plus là, nôtre forumeur égyptien ? Là on comprendrais mieux.
  3. J'attends que le brouillard se lève.
  4. MORANE en Croatie : conclusion de mission
  5. On en est où pour les livraisons à la Grèce? il devrait y avoir un petit quelque chose pour eux en 2024.
  6. Voilà qui éclaircie un peu le mystère de la livraison de seulement 6 Rafale au premier semestre: Si on livre à la France les Rafale à l'unité, on les livre à l'Egypte par lot de 6 et comme le contrat a été mis en vigueur un 15 Novembre, le premier lot est forcément en fin d'année.
  7. Le premier Rafale F3 égyptien dévoilé en France L'armée de l'air égyptienne est sur le point de renforcer ses capacités aériennes avec l'arrivée imminente du premier lot de six chasseurs Dassault Rafale F3, attendu d'ici la fin de l'année. L'un de ces jets supersoniques, déjà marqué des marquages égyptiens et de l'inscription "EM09" sur la queue, a récemment été repéré dans les installations du constructeur en France. La commande de 30 nouveaux chasseurs Rafale F3-R par l'Égypte en 2021 fait suite à l'annulation d'un contrat pour des avions Sukhoi Su-35 auprès de la Russie. Ce nouveau lot de chasseurs Rafale représente une mise à niveau significative par rapport aux 24 chasseurs précédemment acquis, dont la majorité (18 avions) sont la variante biplace DM. Le Rafale F-3R, introduit en 2018, bénéficie d'un armement et de systèmes avioniques améliorés, notamment l'intégration avec le missile air-air longue portée Meteor de MBDA. Le Rafale F-3R a été remplacé par le Rafale F4.2, qui offre une meilleure connectivité avec d'autres plateformes et un radar AESA RBE2 avancé, entre autres améliorations. On pense que le nouvel avion Rafale égyptien pourrait éventuellement être mis à niveau pour intégrer ces fonctionnalités avancées. L'expansion de la flotte égyptienne Dans un contexte de tensions régionales croissantes, l’Égypte, comme de nombreux autres pays du Moyen-Orient, a renforcé sa flotte de chasseurs. Outre le Rafale, l’Égypte a engagé des discussions pour acquérir des F-15 et même des Eurofighter Typhoon, bien qu’aucun accord n’ait été finalisé à ce jour. L'armée de l'air égyptienne exploite actuellement une flotte diversifiée, comprenant : 24 Rafale, 19 Mirage 2000, 43 MiG-29, 80 Mirage 5 et 218 F-16 (y compris les variantes A/B et C/D). Le F-16 reste le pilier de la flotte de chasseurs égyptienne, reflétant l'accent stratégique du pays sur le maintien d'une force aérienne robuste et polyvalente. En mars dernier, la flotte Rafale de l'armée de l'air égyptienne (EAF) est devenue le premier client export à atteindre 10 000 heures de vol sur ce type d'appareil, après avoir piloté le Rafale depuis 2015. En décembre 2023, à l'occasion du salon EDEX (Egypt Defense Expo) 2023, Safran Aircraft Engines et l'armée de l'air égyptienne ont signé un protocole d'accord (MoU) pour la nouvelle solution de services EngineLife® de la société. Selon les termes de l'accord, ce protocole d'accord couvrira le support tout au long du cycle de vie (TLS) des moteurs M88 équipant la flotte actuelle de 24 Rafale égyptiens, sur une base horaire, avec des niveaux de disponibilité garantis. En février 2021, l'Égypte a conclu un accord avec la France pour l'achat de 30 avions de combat Rafale supplémentaires d'une valeur de 3,75 milliards d'euros (4,5 milliards de dollars). Dix-huit modèles monoplaces du Rafale et 12 biplaces doivent être livrés entre 2024 et 2026, selon le ministère français des Armées. Plus tard dans l’année, l’accord avec Dassault a été confirmé et annoncé comme étant entré en vigueur le 15 novembre. « Dans un contexte géopolitique exigeant, l’Égypte a choisi le Rafale pour assurer son rôle d’acteur clé sur la scène régionale et internationale, en toute souveraineté. C’est un honneur pour Dassault Aviation et ses partenaires, qui sont pleinement engagés à répondre aux attentes des autorités égyptiennes », a déclaré Eric Trappier, Président-directeur général de Dassault Aviation.
  8. Non, c'est l'équipementier qui s'adapte, mais Thales et MBDA sont habitués aux exigences de Dassault et font leurs équipements nativement compatibles avec l'avion. Tu veux monter dans un avion qui tire 9G et même 11G de temps en temps et tu va dire à Dassault que ton équipement ne peut supporter que 5G?
  9. Que tu modifie ou pas ton avion civil, il faut écrire l'équivalent des spécifications générales des équipements.
  10. Chez Dassault il y a un document "Spécification générale des équipements" qui fait la part entre l'avion et les équipements des contraintes: par exemple pour l'alimentation électrique si le réseau de bord est de très haute qualité les alim des équipements ont moins de travail à faire, dans le document de Dassault il y a donc une norme qui fixe la qualité du réseau et la qualité des alim. C'est pareil pour le refroidissement des équipements. L'avion fournis l'eau le gaz et l'électricité et les normes qui vont avec.
  11. Non la PATMAR c'est un super projet, au moment de son développement l'ATL2 était l'avion le plus complexe jamais construit en Europe. C'est plus complexe qu'un AWACS parce que celui ci en comparaison est un porteur du capteur principal, le radar, le reste c'est pour se protéger un peu ou communiquer, tandis que sur un PATMAR on faisait déjà de la fusion de données, avec de l'intelligence naturelle au lieu de l'intelligence artificielle mais les principes de bases restent les mêmes. C'est l'avionneur qui doit intégrer la multiplicité des capteurs car l'équipementier s'engage sur les performances de l'équipement nu et l'avionneur s'engage sur les performance de l'équipement monté dans l'avion: si ça vibre, si c'est pas aligné, si ça chauffe etc... c'est un problème pour l'avionneur.
  12. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Eh bien ça à l'air d'être le cas: 18000 heure de vol en plus au lieu de 13000 sachant que ce dernier chiffre était bas et que les deux mois précédents étaient à 16500. Mais même par rapport à 16500 il y a une augmentation comme on pouvait le prévoir. Ah, et ils ont livré 20 F-35 de plus comme le mois dernier.
  13. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    L'Amiral a dit: Cher monsieur, il y a plus de chances de voir arriver le Su-57 que le F-35. Il s'agira d'un nouveau gâchis en cours de réalisation. Selon les rumeurs, l'IAF souhaite conclure un accord G2G portant sur 90 Rafales. C'est le même nombre que le maréchal de l'air Raghnunath Nambiar (retraité) a mentionné pour l'acquisition de l'actuel MRFA. Il était l'un des officiers impliqués dans le premier contrat Rafale. Le raisonnement du quartier général de l'armée de l'air est le suivant : si le Rafale est à nouveau choisi, 90 appareils viendront compléter les 36 appareils actuellement en service, ce qui portera le total à 126 appareils. C'est l'objet de l'acquisition initiale du MMRCA. Il a déclaré que 114 avions ne seraient nécessaires que si un autre avion était choisi. En effet, l'avion MRFA choisi aura un calendrier de maintenance différent de celui du Rafale. Mais ce plan doit être lié au fait que le gouvernement desserre les cordons de la bourse. L'IAF devra procéder à une augmentation significative de ses dépenses d'investissement. Et comme le gouvernement souhaite à nouveau participer à une compétition mondiale, la manière d'acquérir un si grand nombre d'avions - tout en restant économe - sera un défi. Si le gouvernement et le QG de l'armée de l'air veulent vraiment s'attaquer au problème de la pénurie d'escadrons, ils doivent prendre une décision ferme. Mais si l'électoralisme et la (géo)politique sont des facteurs primordiaux, alors nous sommes là pour le long terme, c'est-à-dire pour un concours mondial.
  14. Pour le moment, Bogota refuse de confirmer le choix du Gripen E/F aux dépens du Rafale et de l’Eurofighter
  15. Il faut voir ce que va devenir le programme NGAD et quelles conséquences cela aura sur le F-35.
  16. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    OUi mais pas officiellement! Bon mais c'est aussi pour ça que je dis que ce n'est qu'une rumeur, il y a sans doute des luttes intestines et dans un pays nationaliste dirigé par un nationaliste avec un HAL qui a un pouvoir de nuisance fondé sur le nationalisme, ça doit être difficile d'attaquer un programme national tel que le TEDBF!
  17. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Cela inquiète ceux qui font la promotion du TDEBF car ce programme ne serait plus viable si cela avait lieu, et en plus l'IAF pourrait commander 57 Rafale au lieu du MRFA et le grand total des Rafale serait de 26 + 31 + 57 = 114 ce qui justifie une chaine de montage en Inde. Tout cela pour gagner 5 ou 6 ans de processus de sélection.
  18. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Une rumeur de commande à suivre de 31 Rafale M...
  19. Je pense que c'est un projet pour le F-35 mais que ce n'est pas encore fait.
  20. Courte finale pour la succession des ATL2 : Airbus DS pousse son A321MPA Le biréacteur, fondé sur l'A321XLR, a été choisi il y a deux ans sur l'A320 neo pour une plus grande capacité d'évolution et de meilleures performances. Une des deux solutions de patrouille maritime étudiées pour la DGA. Succession ATL2 : offres remises il y a quelques semaines A l'issue d'une étude d'un an et demi financée par la DGA, Dassault Aviation et Airbus ont remis leurs offres il y a quelques semaines (a priori dans cet ordre). Airbus tente un coup de dés avec une version patmar de son A321XLR, qui avait détrôné l'Airbus 320 Neo qu'il promouvait à l'origine : plus grand, plus récent, et avec un potentiel de croissance plus important. Et une très belle allonge. A ce stade, l'avionneur reste prudent dans sa communication, tant que la compétition n'est pas terminée. Il ne livre donc aucune performance détaillée mais assure amener des performances supérieures à l'ATL2 qu'il remplacerait, et à son principal concurrent à l'export, le P-8. Sur l'A320 neo, Airbus imaginait quatre pylônes sous les ailes, ils ont disparu sur l'A321 MPA afin de simplifier au maximum la modification de l'appareil, de le rendre aussi bien plus discret avec des armements en soute et évite un supplément de traînée. Une soute pour le futur FCASW et des bombes guidées La taille de la soute doit permettre d'emporter des armements qui n'existent pas encore, comme le futur FCASW qui doit succéder à l'AM39 et au Scalp-EG, et probablement, des bombes guidées (comme c'est déjà le cas sur ATL2). Les bouées acoustiques Sonoflash fournies par Thales - (elles seront dans quelques mois déjà disponibles pour l'ATL2) seront larguées par un dispositif spécifique, et disponibles en plus grand nombre que sur la génération actuelle. L'A321 retient un radar dérivé de l'AirMasterC promis au Guépard Marine, avec plusieurs antennes conformes (vraisemblablement trois), permettant ainsi une couverture complète sans avoir besoin d'un dispositif de déploiement. Ces différents dispositifs, avec la chaîne acoustique dérivée de celle du standard 6 de l'ATL2, feront de Thales un des partenaires privilégiés de la solution Airbus, qui ne cite pas à ce stade d'autres associés. Point fort de l'A321MPA : l'espace à bord Un des points forts de l'A321MPA est l'espace à bord, qui permet d'envisager d'emporter un deuxième équipage pour des déploiements de longue durée. Sans oublier le confort pour les opérateurs. Ce qui est très loin d'être négligeable. Cela ne correspond pas forcément à l'actuelle pratique de la Marine, mais avec un avion plus disponible, la cadence des vols pourrait augmenter... et nécessiter d'alterner des équipages. L'appareil conserva aussi une capacité à emporter des palettes (notamment des rechanges) dans la soute à bagages, même si elle réduite par le nouvel espace occupé par la soute à munitions. S'il n'a pas l'expérience de Dassault Aviation dans les avions marins avec sa famille Gardian/Falcon 50/Albatros/ATL-1/ATL-2, Airbus estime néanmoins pouvoir capitaliser sur les succès des versions Surmar et Patmar des Casa 235 et 295, comme sur les hélicoptères de mission navals. Avec désormais toutes les cartes en main, la France peut désormais livrer sa décision, vraisemblablement avant la fin de l'année (des sources affirment qu'elle a déjà été prise au niveau ministériel). L'étude de levée de risque, attribuée à un des deux protagonistes, se déroulera en 2025-2026, prélude au lancement en réalisation. Les livraisons sont attendues avant 2035.
  21. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Au fait les derniers commentaires que je rapporte sont tous d'un amiral indien à la retraite.
  22. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    L'Amiral a dit: Pour les apologistes américains : Un chasseur « occidental » est un chasseur américain. Pas un chasseur français (Rafale) ou du consortium européen (Typhoon). Il doit être américain à tout prix. Les autres chasseurs occidentaux ne correspondent pas aux valeurs américaines, à savoir investir dans le MIC américain. Pour l'armée de l'air indienne : Un chasseur « occidental » qui soit le plus efficace pour briser les portes. Un chasseur « occidental » dépourvu d'inspections de l'utilisation finale. Un avion de combat « occidental » ouvert à l'intégration de kits indiens, même si le prix proposé est exorbitant. Le client n'est pas le gouvernement indien ni les Babus qui travaillent au ministère de la défense. Ils ne sont là que pour signer le chèque et couper le ruban d'inauguration. Le client/utilisateur est l'armée de l'air indienne, qui utilisera cette plateforme pendant au moins les quatre prochaines décennies. Elle sait comment faire fonctionner le système. Ils l'ont déjà fait et le feront encore. Et il n'y a pas une âme au sein du gouvernement indien ou du ministère de la défense qui ait la moindre idée du contraire. Si vous voulez qu'un avion de combat américain soit acquis, vous devez convaincre l'utilisateur final. Lorsque j'ai vu l'article ci-dessous d'IDRW, j'ai roulé des yeux pour être honnête. Parce qu'il s'agit d'IDRW après tout et que j'étais convaincu que l'article était plein de conneries. Mais la curiosité a pris le dessus et j'ai quand même cliqué sur le lien pour en savoir plus. Angad Singh sur l'appel d'offres MRFA : « L'IAF veut le Rafale, un appel d'offres ouvert serait une perte de temps ». https://idrw.org/angad-singh-on-mrfa-te ... aste-time/ 03 Nov 2024 Après avoir lu l'article, je me suis dit ---> Il est impossible que l'IDRW fasse une affirmation aussi audacieuse et qu'il cite même le nom de la personne qui l'a dite. Cela va même au-delà des normes de l'IDRW, qui est une barre très basse pour commencer. Puis j'ai vu cette VIDÉO (https://x.com/livefist/status/1852363181408030943) dans laquelle Angad Singh dit exactement la même chose. Angad est un photographe d'aviation de profession et non un journaliste militaire. Il n'a aucune raison de faire une telle affirmation, car ce n'est pas comme s'il avait un article ou tenait un blog qui avait besoin d'un large public. Ce que dit Angad n'est rien d'autre qu'un secret de polichinelle au QG de l'armée de l'air ---> L'armée de l'air indienne ne veut que le Rafale. Elle ne veut rien d'autre. Même le péon qui sert le chai à Vayu Bhavan à New Delhi sait que le Rafale est ce que veut le QG de l'armée de l'air. Le problème du gouvernement indien est que le « faux » scandale du Rafale l'a dissuadé de conclure un accord G2G avec la France. Ils veulent lancer un appel d'offres ouvert, de sorte que lorsque le Rafale remporte la présélection technique (un processus entièrement mené par l'IAF), la voie est libre pour le gouvernement indien. Il ne s'agit pas d'une question de pression exercée par l'Amreeka sur le gouvernement ou d'un autre conte de fées de ce genre. Les pouvoirs publics indiens veulent mettre les points sur les « i » et les « t ». Et s'ils n'ont aucun scrupule à mettre l'IAF à rude épreuve pour cela, ils ne le font pas à dessein. Et ils ne le font pas exprès. Mais des questions telles que le manque d'escadrons, la disponibilité de la flotte, etc. ne sont pas des sujets qui vivent « gratuitement » dans l'esprit du PMO ou du MoD. Pour eux, tout tourne autour du processus. C'est au niveau des coûts que cette acquisition pourrait échouer. Mais pour être honnête, aucun des autres concurrents occidentaux ne sera moins cher non plus, si l'on tient compte de toutes les autres variables. Et s'il le faut, l'IAF cannibalisera le financement des programmes locaux afin d'acquérir le Rafale. C'est ce que Mao Sir a clairement déclaré et c'est un fait que même KaranM a mentionné dans le fil sur le Rafale. Le QG aérien se lève le matin avec le Rafale sur les lèvres. Ils prennent leur petit-déjeuner, leur déjeuner et leur dîner en pensant au Rafale. Ils se couchent le soir en rêvant du Rafale. Convainquez l'utilisateur final du contraire et tout le reste de votre message sera justifié. Il y a eu plus d'« alignement » avec Unkil dans le concours MRCBF qu'il n'y en a eu avec l'IAF. L'ensemble de l'aviation de combat (fixe et rotative) de l'Indian Naval Air Arm est d'origine américaine. Voir ci-dessous ; 1) Avions de patrouille maritime : P-8I de Boeing 2) Lutte anti-sous-marine : MH-60R de Sikorsky 3) Avions téléguidés : MQ-9B de General Atomics Le F-18SH aurait été un complément parfait aux appareils susmentionnés. Boeing était très confiant dans sa victoire. Dans leur excès de confiance, ils ont eu recours à des mensonges purs et simples au sujet du Rafale M (retirer le cône de nez pendant le transport du hangar au pont inférieur et vice-versa). Mais l'excès de confiance a eu raison de Boeing. Le F-18SH n'était présent que dans le programme MRCBF afin d'éviter tout problème de concurrence avec un seul fournisseur. La marine indienne savait depuis le premier jour ce qu'elle voulait, et c'était le Rafale M. Elle lorgnait cet avion bien avant que le QG de l'armée de l'air n'y jette un premier coup d'œil. Mais la marine a mis le F-18SH à l'épreuve et, à la fin de la journée, elle a choisi l'avion qu'elle avait toujours voulu. Boeing a perdu et n'a pas émis le moindre commentaire, à l'exception d'une petite plainte concernant les crochets d'arrêt de l'INS Vikrant, incapables de supporter le poids du F-18SH. « Alignement » ka phuss hogaya !
  23. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    L'Amiral a dit: Si tous les équipementiers participent avec leurs offres, l'état-major de l'armée de l'air devra procéder à une évaluation des plates-formes. Dans le cadre du MMRCA 1.0, le « redoutable » coût du cycle de vie faisait également partie de l'évaluation. Les États-Unis ont tout de même perdu sur le plan technique. Cette fois-ci, c'est le Rafale qui occupera la première place à cet égard. Aucun des autres équipementiers n'a l'avantage que possède actuellement Dassault, c'est-à-dire que la plate-forme est proposée en service actif. La disponibilité de 75 % de la flotte (accord PBL) avec les 36 Rafale fonctionne exceptionnellement bien, car la disponibilité de la flotte est bien supérieure à 75 % et, d'après ce que j'ai lu, elle est supérieure à 90 %. Les autres équipementiers peuvent promettre la lune, mais rien ne vaut les données vérifiables sur la disponibilité de la flotte qu'offre actuellement le Rafale. Et Dassault est bien conscient de cet atout dans sa manche, tout comme les autres équipementiers. Le LCC va largement jouer en faveur de Dassault. Et après Galwan, l'introduction du Rafale a été un grand multiplicateur de force pour l'IAF. Peut-être que les offres américaines peuvent faire de même, mais où sont les données qui le confirment ? Les brochures ne suffiront pas, pas plus que les données issues de l'expérience d'autres forces aériennes. Si le Rafale n'était pas en service actif au sein de l'IAF, on pourrait dire que les affirmations de Dassault sont tout aussi valables que celles de tous les autres équipementiers qui participent au concours de la MRFA. Mais ce n'est pas le cas, n'est-ce pas ? Et plus le concours durera, plus le Rafale montrera ses forces (et même ses faiblesses) aux évaluateurs de l'IAF. Rafale - 4 ans, 3 mois et plus en service actif au sein de l'IAF. Gripen-E, F-21, F-15EX, F-18SH, Typhoon - combien d'années de service actif au sein de l'IAF ? Même le Su-35S (le plus jeune cousin du Su-30MKI) est plus familier avec l'IAF que n'importe lequel des appareils ci-dessus. Le Rambha est actuellement en service actif depuis plus de 22 ans au sein de l'IAF, puisque l'escadron n° 20 (la première unité de Rambha) a été créé en septembre 2002. Et faire du coût unitaire le facteur « décisif » est un moyen sûr de faire gagner les Russes. Deuxièmement, il y a très peu de forces aériennes - si tant est qu'il y en ait - qui opèrent des avions de combat dans des lieux géographiques aussi variés que l'Inde. Et les Rafales de l'IAF ont maintenant servi dans tous ces endroits et sont bien conscients des limites de la plateforme. En fait, ce point a également été évalué dans le cadre du MMRCA 1.0. Les Américains ont perdu des points sur ce point, car l'un de leurs turbofans a connu des problèmes techniques. Si j'étais un équipementier étranger (autre que Dassault), je mentionnerais le LCC comme l'exigent les documents RFI. Mais je ne m'en vanterais pas, sachant que l'IAF dispose de données en service sur leur principal concurrent. Dans le MMRCA 1.0, la principale plainte des États-Unis est que la pondération « géopolitique » ne reçoit pas l'importance qu'elle mérite. Ils savent que lorsqu'ils sont confrontés au Typhoon et au Rafale, l'éclat de leurs appareils de quatrième génération commence à s'estomper. Face au maal russe, cette comparaison a fonctionné. Mais elle s'avère beaucoup plus difficile à mettre en œuvre face aux canards européens. Troisièmement, les États-Unis seront perdants avec le F-15EX dans le redoutable calcul LCC, car les OPEX du F-15 ne sont pas pour les âmes sensibles. Mais c'est là que l'offre de LM brillera. La question reste donc de savoir quelle est la technologie du F-21 (ou même du F-15) qui changera la donne et l'emportera sur le Rafale F5, ce qui nécessitera d'investir dans une toute nouvelle flotte d'aéronefs. L'état-major de l'armée de l'air évaluera tout, y compris le LCC (dans lequel Dassault a l'avantage). La dernière fois que j'ai vérifié, il s'agissait de plates-formes de 4e génération et nous avons eu une discussion très approfondie sur les écueils d'une plate-forme américaine de 5e génération pour l'IAF. Quatrièmement, toutes les données relatives au LCC doivent être recueillies et évaluées par l'armée de l'air indienne. Même les paramètres à mesurer seront déterminés par l'IAF. Il n'y a pas une âme au sein du ministère de la défense qui sache par où commencer et comment évaluer. Le ministère de la défense s'en remettra à l'IAF pour obtenir ces informations. Les babus sont des pousseurs de crayons avec des œillères de cheval. Ils suivent les processus et les procédures à tout moment, parce que c'est ce qu'ils ont été formés à faire. L'IAF informera les Babus du ministère de la défense des données obtenues et ces Babus avaleront ces données sans broncher. Bonne chance !
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