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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil
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Oui mais 100 pilote ça fait 18000 h d'entraînement par an soit 360 000 000€ par an soit 10- 11 milliards en 30 ans. Cela compte autant que le prix d'achat alors que pour le F-35 c'est 1600 milliards contre 450 Milliards et ça compte 3,55 fois plus que le prix d'achat.
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Relations et Rivalité Chine / Etats-Unis
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Quand l'espionnage industriel tourne mal : l'improbable panne d'une machine ASML en Chine https://www.lesnumeriques.com/cpu-processeur/quand-l-espionnage-industriel-tourne-mal-l-improbable-panne-d-une-machine-asml-en-chine-n244238.html Une tentative présumée de rétro-ingénierie sur une machine de lithographie néerlandaise ASML se serait soldée par un échec coûteux pour la Chine. Cet incident soulignerait à la fois la détermination de Pékin à contourner les sanctions américaines et l'immense complexité de la technologie des semi-conducteurs. Selon un rapport récent, des techniciens chinois auraient endommagé une machine de lithographie DUV (Deep Ultraviolet) d'ASML en tentant de la désassembler pour en percer les secrets. L'objectif n'était pas de copier cet équipement spécifique – qui représente une génération de machine plus ancienne – mais de comprendre ses subtilités pour développer leur propre technologie et fabriquer des puces plus avancées.L'incident aurait été découvert lorsque les techniciens chinois, incapables de remonter ou de réparer la machine, ont dû faire appel à ASML pour une intervention. Une fois sur place, les équipes d'ASML auraient constaté que la panne n'était pas due à une usure normale, mais bien à une tentative de démontage et de remontage. Le contexte de la guerre technologique Cet événement s'inscrit dans la guerre technologique que se livrent les États-Unis et la Chine. Depuis 2018, Washington a imposé des sanctions strictes, empêchant la Chine d'accéder aux puces informatiques les plus performantes et, surtout, aux machines nécessaires pour les fabriquer, notamment les systèmes de lithographie EUV (Extreme Ultraviolet) les plus avancés d'ASML.Ces restrictions bloquent la Chine sur des technologies de puces plus anciennes (avec des finesses de gravure plus grandes, donc moins performantes), ce qui freine ses ambitions, notamment dans la course à l'intelligence artificielle, très gourmande en puces de pointe. Conséquence : actuellement, la Chine parvient à fabriquer des puces avec une finesse de gravure de 7 nm (grâce à son entreprise SMIC), alors que les leaders du marché comme TSMC produisent déjà en 2 nm. L'imitation face à une complexité extrême La Chine a bâti une grande partie de son écosystème high-tech en s'inspirant ou en copiant des technologies étrangères pour raccourcir les cycles de développement. Cependant, cet incident présumé démontre que la rétro-ingénierie des systèmes de lithographie d'ASML est une tâche d'une tout autre ampleur.Contrairement à d'autres conceptions industrielles, la précision extrême requise par ces machines les rend exceptionnellement difficiles à copier. Tenter de les désassembler sans une compréhension approfondie de leur fonctionnement peut facilement entraîner des dommages irréversibles sur cet équipement coûteux.Si cet échec montre à quel point les sanctions américaines sont efficaces pour créer un goulot d'étranglement technologique, il révèle aussi l'importance que revêt cette mission pour Pékin. La Chine semble déterminée à maîtriser cette technologie, mais d'après cet incident, elle a encore un long chemin à parcourir avant de combler son retard. -
La France devrait commander beaucoup plus de Rafale à Dassault Aviation https://www.latribune.fr/article/economie/finances-publiques/47383027186249/la-france-devrait-commander-beaucoup-plus-de-rafale-a-dassault-aviation La France prête à commander 61 Rafale supplémentaires Dans le projet de budget 2026, le ministère des Armées évoque une cible de 286 Rafale (contre 225 actuellement). En outre, il va commander en 2026 deux avions de combat supplémentaires à la suite du crash de deux Rafale de l'armée de l'air en août 2024. Plus de 60 Rafale supplémentaires (61 exactement) pour l’armée de l’air et la Marine… Dans les documentaires budgétaires du projet de loi de finances 2026, la nouvelle cible de Rafale pourrait atteindre jusqu’à 286 avions de combat pour faire face à toutes les menaces et à l'augmentation des missions. « La cible du programme pourra être ajustée pour assurer la cohérence avec le format de parc prévu dans la loi de programmation militaire (LPM) », explique sobrement le ministère de l’Économie dans le projet de budget 2026. Jusqu’ici le parc global prévu par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 et de la LPM 2019-2025 prévoyait 225 Rafale, dont 185 pour l’armée de l’air et de l’espace et 40 pour la marine nationale. La LPM 2024-2030 prévoit actuellement un parc Rafale (Air et Marine) de 178 avions à fin 2030 et de 225 avions à l’horizon 2035. Le Rafale (air) a effectué son premier vol de série en 1998, puis en 1999 pour la Marine nationale.
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Production d'avions de chasse en Europe
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Teenytoon dans Europe
Désolé je me suis fait prendre, il faut dire que je passe moins de temps en ligne maintenant.- 957 réponses
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Production d'avions de chasse en Europe
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Teenytoon dans Europe
Crash d’un Rafale au large de Toulon : la piste du contrôle de vol je me suis trompé dans l'écriture de la date:- 957 réponses
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Mais c'est normal, dans les jeux le Rafale et l'Eurofighter sont souvent le même avion sauf pour ce qui se voit. par exemple j'avais acheté "command" ou quelque chose comme ça, je ne me rappelle plus le nom, parce qu'il y avait un éditeur qui permettait de changer les caractéristiques et je m'étais dit je pourrais forcer celles que je connais. je me précipite sur la SER qui était à 0.47 pour les deux avions mais on ne pouvait pas le changer, je n'ai jamais joué avec ce jeu...
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Production d'avions de chasse en Europe
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Teenytoon dans Europe
Il a l'air d'être pour nous celui là, il va remplacer celui qui s'est crashé le 15/10/2020 au large de Toulon, RIP pour le pilote- 957 réponses
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Ils ne peuvent pas livrer les simulateurs avant?
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[France] Armée de l'Air et de l'Espace
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Europe
Jusqu'à présent on a commandé 234 Rafale et comme on en a vendu 24 il nous en reste 210 si on compte tous ceux qu'on devait recevoir. Le chiffre final officiel c'était un besoin de 225 Rafale donc on pouvait espérer une commande de 15 et à la place on a une commande de 30. C'est un peu mieux mais cela ne suffira pas parce que le temps qu'on les approvisionne on aura beaucoup de Rafale rincés en particulier dans la Marine et pas d'autres avions puisque les Mirage auront été retirés, donc il faudra bien en commander d'autres. -
Pour le Rafale c'est à peu près juste sauf que le F-3R c'est une version qui a été définie après qu'on ait perdu espoir de vendre aux EAU et qui avait été revu un peu à la baisse par rapport au F4 proposé au NL. Mais pour le F-35 tu as tout faux : à cette époque la version définitive répondant aux définitions du programme c'était la 3F et donc la 4 avait des ajouts par rapport à cette version, tandis que la 3F actuelle ne remplis pas les exigences du programme et pourtant elle est supérieure à la 3I qui n'est qu'une 2B qu'ils ont réussi à faire tourner sur une TR2. Donc la F4 théorique de l'époque était une version légèrement plus forte que la F3R mais moins forte que la F4 actuelle, disons que c'était une F4.1 alors que le Block4 du F-35 était largement plus fort que la version 3F actuelle et même plus forte que le block 4 qui ne sortira pas avant 2031 et pourtant les deux avions étaient presqu'à égalité...
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India going for German-origin submarines, may scrap project for more French ones https://timesofindia.indiatimes.com/india/india-likely-to-scrap-french-scorpene-project-may-go-for-german-origin-subs/articleshow/124540593.cms L'Inde opte pour des sous-marins d'origine allemande et pourrait abandonner son projet d'acquisition de sous-marins français supplémentaires NEW DELHI : L'Inde pourrait abandonner son projet de construction de trois sous-marins Scorpène d'origine française supplémentaires à Mazagon Docks (MDL), tout en poursuivant à plein régime son projet de construction de six nouveaux sous-marins diesel-électriques furtifs d'origine allemande dans le même chantier naval, pour un montant de plus de 700 milliards de roupies. Le projet de construction de trois sous-marins Scorpène supplémentaires, qui aurait coûté environ 360 milliards de roupies, « n'est plus à l'ordre du jour », bien que « la décision finale de l'abandonner n'ait pas encore été prise noir sur blanc », ont déclaré des sources gouvernementales de haut niveau au TOI. Alors que les négociations sur le coût des trois Scorpène supplémentaires se sont conclues au cours du dernier exercice fiscal, l'accord final du comité de sécurité du cabinet (CCS) dirigé par le Premier ministre est « en suspens » car les sous-marins allemands sont considérés comme « une génération en avance » sur eux, ont ajouté les sources. « De plus, il serait difficile pour MDL de gérer simultanément deux projets complexes de construction de sous-marins », a déclaré une source. Les trois nouveaux Scorpène devaient s'ajouter aux six sous-marins déjà construits par MDL dans le cadre du « Projet 75 », d'un montant de plus de 23 000 crores de roupies, signé en octobre 2005. Le premier, l'INS Kalvari, a été mis en service en décembre 2017 après de nombreux retards, et le sixième, l'INS Vagsheer, en janvier de cette année. Les six sous-marins de classe Kalvari seront toutefois équipés du système de propulsion anaérobie (AIP) développé par la DRDO pour une plus grande endurance sous-marine. L'AIP confère à un sous-marin diesel-électrique la capacité furtive de rester sous l'eau pendant environ deux semaines, alors qu'un bateau qui n'en est pas équipé doit faire surface ou « plonger » tous les deux jours pour s'approvisionner en oxygène afin de recharger ses batteries. Les sous-marins allemands qui seront construits chez MDL dans le cadre du « Project-75India (P-75I) », en partenariat avec ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), seront équipés du système AIP, de missiles de croisière d'attaque terrestre et d'autres technologies de nouvelle génération. La décision de poursuivre les négociations technico-commerciales finales pour les six sous-marins allemands, avec une option pour trois autres à un stade ultérieur, a été prise après de longues délibérations entre le ministère de la Défense, la marine, le secrétariat du Conseil national de sécurité et d'autres instances, ont indiqué les sources. En conséquence, les négociations officielles pour la construction des six sous-marins allemands par MDL ont débuté le mois dernier. « Ces bateaux de nouvelle génération dans le cadre du projet P-75I seront livrés avec un transfert de technologie (ToT) et un niveau d'indigénisation plus élevé, d'environ 60 %. Le projet servira de passerelle vers le futur projet P-76, dans le cadre duquel des sous-marins conventionnels seront construits sur la base d'une conception entièrement indigène », a déclaré une autre source. Compte tenu du partenariat stratégique étendu de la France avec l'Inde, il est toutefois possible que le dossier des trois Scorpenes supplémentaires soit réactivé en cas d'intervention au plus haut niveau. De leur côté, certaines sources affirment que la France devrait se réjouir d'être en passe de remporter plusieurs autres projets majeurs. D'une part, l'accord intergouvernemental pour l'achat de Rafales supplémentaires dans le cadre du projet de l'IAF d'environ 2 lakh crore de roupies pour 114 avions de combat multirôles (MRFA), dont la majeure partie sera fabriquée en Inde, est actuellement en cours, comme l'a rapporté le TOI. D'autre part, la collaboration pour le développement conjoint d'un nouveau moteur à réaction puissant avec le géant français Saran, pour un coût de 61 000 crores de roupies, destiné au chasseur furtif de cinquième génération indien appelé AMCA (avion de combat moyen avancé), est également pratiquement finalisée. Dans ce contexte, la marine croise les doigts. Outre les six Scorpenes, la marine ne dispose plus que de six vieux sous-marins russes de classe Kilo et de quatre sous-marins allemands HDW dans sa flotte sous-marine conventionnelle. Elle dispose également de deux sous-marins à propulsion nucléaire armés de missiles balistiques. La Chine, quant à elle, dispose de plus de 50 sous-marins diesel-électriques et de 10 sous-marins nucléaires. Elle fournit également huit nouveaux sous-marins diesel-électriques de classe Yuan équipés d'un système AIP au Pakistan, ce qui constituera un bond en avant majeur pour ce dernier en termes de capacités. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Moi je comprend qu'ils sont satisfait du S-400 mais pas du MiG-29 et le tournant dont on parle il a déjà eu lieu puisque le MiG-29 n'a pas été autorisé à concourir pour MRCBF que le Rafale a gagné, c'est comme si le Rafale n'était pas autorisé à concourir pour le MRFA. Avant les Russes participaient à tous les concours et maintenant c'est sélectif.
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Radar Zhuk-ME : des documents fuités révèlent les défaillances des MiG-29K indiens https://www.avion-chasse.fr/radar-zhuk-me-des-documents-fuites-revelent-les-defaillances-des-mig-29k-indiens/ En résumé Des documents internes exposés par le groupe de hackers Black Mirror révèlent les difficultés persistantes du radar Zhuk-ME installé sur les MiG-29K / KUB de la Marine indienne. Le rapport – – extrait des archives de Rostec – détaille que le radar ne respecte pas les niveaux de fiabilité stipulés dans le contrat de 2004 avec RAC MiG : le MTBF devait atteindre 150 heures de vol, le MTBD 120 heures. En réalité, les données de 2016-2018 montrent des performances bien plus faibles : dès 2016, on note un MTBD de seulement 20 heures et un MTBF de 97 heures. En 2017, le MTBF avait chuté à 60 heures. Les fuites révèlent aussi que certaines heures de vol utilisées dans les calculs provenaient de modules simulés, gonflant artificiellement les chiffres. Face aux pressions de l’Inde, les ingénieurs russes ont tenté des révisions et remplacements mais la charge du financement restait en suspens. En 2019, la Marine indienne aurait déclassé le Zhuk-ME de son certificat de fournisseur d’origine, témoignant du point de rupture de la relation technique entre New Delhi et Moscou. Le contexte du programme MiG-29K / KUB indien La genèse et les ambitions La Marine indienne avait acquis des MiG-29K / KUB pour doter ses porte-avions d’un chasseur embarqué moderne. Le modèle était censé assurer la supériorité aérienne navale, la défense de groupe de bataille et des missions multirôles depuis l’INS Vikramaditya. Le radar installé, le Zhuk-ME, version export du radar russe Zhuk, était choisi pour ses capacités promises de détection aérienne et maritime. Dans le contrat signé en 2004 avec la firme russe RAC MiG, des garanties techniques strictes figuraient : le radar devait atteindre un MTBF (Mean Time Between Failures) d’au moins 150 heures, et un MTBD (Mean Time Between Defects) de 120 heures. Ces paramètres assistent à mesurer la robustesse et la continuité de fonctionnement en conditions opérationnelles. Les MiG-29K dans la flotte indienne Les MiG-29K sont basés à l’INS Hansa, la base aérienne navale de Goa. Ils opèrent également depuis le pont d’envol de l’INS Vikramaditya. La navalisation du chasseur implique des contraintes accrues : corrosion saline, appontage rude, vibrations structurelles fortes, et besoin de redondance dans les systèmes critiques comme le radar. Ces contraintes renforcent l’enjeu de fiabilité pour les équipements embarqués. Le contenu du leak : chiffres et défaillances La fuite et ses origines Le document divulgué, appelé “Report on the Reliability and Performance of the Zhuk-ME Radar in MiG-29K/KUB Aircraft of the Indian Navy”, provient de sources proches de Rostec, le conglomérat russe de défense. Il émane vraisemblablement d’un piratage ciblé et expose des échanges entre les autorités russes, les ingénieurs de Rac MiG et les responsables indiens. Selon le leak, les discussions internes ont été continues sur plusieurs années pour évoquer des échecs récurrents, des retards de réparation et des obligations contractuelles non remplies. Le document accuse notamment que certaines heures de vol enregistrées pour fiabilité correspondaient à des vols avec des modules factices, destinés à masquer la faiblesse réelle du système. Les performances réelles observées Les données compilées entre 2016 et 2018 dans les conférences russo-indiennes à INS Hansa montrent un écart criant par rapport au contrat : En début 2016, le MTBD mentionné était de 20 heures, et le MTBF de 97 heures. À mi-2017, le MTBF était tombé à 60 heures. Les ingénieurs russes avaient tenté des remises à niveau et des remplacements de blocs, mais sans restaurer de façon durable la fiabilité. Les sources internes indiquent que le vrai indicateur de performance (hors modules factices) divergeait nettement des chiffres officiels. Les mémos indiens remontés dans le dossier parlent de fonctionnement insatisfaisant, de pannes répétées du radar et de temps de réparation démesurés. Le déclassement du radar Un point marquant : en mai 2019, la Marine indienne a officiellement retiré le Zhuk-ME de son Original Manufacturer Certificate (certificat du fournisseur d’origine). Ce geste administratif traduit le rejet formel du radar comme composant certifié pour les MiG-29K / KUB. Autrement dit, le radar, en dépit de son installation, n’était plus considéré comme fiable ou acceptable selon les normes navales. Les implications techniques, opérationnelles et contractuelles Un point critique pour la capacité de combat Le radar est le cœur du système de mission aérienne : il guide les engagements air-air, la détection maritime, la navigation et la fusion de données. Si le radar subit des pannes fréquentes, l’avion perd son autonomie tactique, sa capacité à conduire des missions de défense aérienne embarquée devient limitée. Pour la Marine indienne, cela affaiblit la posture de dissuasion navale dans l’océan Indien, notamment dans un contexte de rivalité régionale avec la Chine. Certains MiG-29K peuvent être immobilisés plus souvent qu’utiles du fait des indisponibilités radar. La relation Russie-Inde mise en tension Le document révèle une pression importante de l’Inde sur la Russie pour exiger des réparations ou des refontes à la charge russe. Toutefois, le leak indique que Rostec / Rac MiG exigeait que l’Inde prenne en charge certaines mises à niveau ou modifications, une négociation considérée comme inacceptable par les Indiens. Ces tensions s’inscrivent dans un contexte plus large : l’Inde envisage depuis plusieurs années de diversifier ses fournisseurs de défense et de renforcer sa souveraineté nationale. Ce genre de litige technique fragilise l’image de la coopération russo-indienne. Le coût de la non-fiabilité Des pannes fréquentes engendrent des coûts élevés en maintenance, pièces de rechange, logistique et immobilisation d’aéronefs. Elles réduisent le taux de serviceabilité de la flotte MiG-29K. Dans des audits antérieurs, le CAG (Comptroller and Auditor General) indien avait déjà critiqué le faible taux de disponibilité des MiG-29K, certains rapports indiquant une disponibilité autour de 37 à 70 %. Ainsi, des radars défaillants aggravent une fragilité existante. Le retard ou le défaut de remplacement du radar impacte directement l’efficacité opérationnelle de la flotte navale. Les dimensions techniques du Zhuk-ME et ses limites Le Zhuk-ME : caractéristiques et attentes Le radar Zhuk-ME est conçu comme version maritime / export du radar Zhuk-M, avec des fonctions de cartographie, de détection navale et un suivi multi-cibles. Il pèse environ 220 kg selon les sources, et il est annoncé pour détecter des cibles aériennes à quelque 120 km pour une surface équivalente radar de 5 m². Il devait, dans la version d’origine, suivre jusqu’à dix cibles et en engager quatre simultanément. Pour les missions navales, il doit également assurer une détection de navires, de petits objectifs maritimes ou des cibles côtières. Le radar est doté d’un balayage en azimut de ±85° et en élévation +56° / –40°, selon les documents techniques du MiG-29K. Les défis navals exacerbés Opérer depuis un porte-avions soumet le radar à des vibrations extrêmes, des contraintes mécaniques, des conditions salines, des cycles thermiques fréquents et des modifications structurelles. Ces contraintes exigent une robustesse accrue du radar, ainsi qu’une maintenance rigoureuse. Les pannes peuvent survenir dans les modules TWT (travelling wave tubes), les alimentations HV, le système électronique de commande, les composants de refroidissement ou les éléments mécaniques de rotation. Une seule panne sur ces sous-ensembles rend le radar inutilisable. La fréquence des pannes suggérée par le leak (MTBF très faible) indique que les modules n’avaient pas une durée de vie suffisante ou une redondance matérielle limitée. Réactions, crédibilité du leak et pistes de remédiation Validité des documents et réactions officieuses Le leak émane du groupe Black Mirror, déjà auteur de plusieurs intrusions dans des sociétés russes de défense. Le fait que les documents portent des signatures internes et citent des mémos indiens crédibilise le contenu, mais la Russie ou Rac MiG peuvent contester la version ou la contextualisation des extraits. Aucune confirmation publique majeure n’est encore parvenue des autorités russes au moment de cette rédaction. On peut s’attendre à des démentis ou à des versions atténuées. Toutefois, le volume de détails techniques et la cohérence des chiffres (MTBF, MTBD) renforcent la thèse d’un compte rendu authentique. Les voies de redressement envisageables Pour redresser la situation, plusieurs pistes sont ouvertes : Ré-ingénierie du radar par Phazotron / KRET : réparations de modules, redesigns HV, changement de tubes TWT ou passage à des modules modernisés. Le document indique que certaines modifications ont déjà été entreprises. Renforcement contractuel Indien : exiger des garanties de performance, des clauses de pénalité ou des refontes à la charge russe. Remplacement par un radar alternatif : si le Zhuk-ME demeure instable, l’Inde pourrait envisager de développer ou d’adopter un radar tiers (AESA indien ou occidental) pour ses MiG-29K. Intensification du contrôle qualité et de l’entretien prédictif : usage de diagnostics embarqués, rotation des modules, remontée rapide des pannes et remplacement préventif. Ce leak jette une lumière crue sur les failles d’un système critique censé garantir la performance d’un chasseur embarqué stratégique. L’écart entre promesse contractuelle et réalité opérationnelle est abyssal. Si la Marine indienne continue d’exploiter des MiG-29K dont les radars sont peu fiables, la menace stratégique se trouve amoindrie. La crédibilité de la défense russe comme fournisseur de systèmes clés est également mise à l’épreuve. L’Inde pourrait accélérer sa diversification technologique, s’éloigner des dépendances russes et investir dans une filière nationale radar. Si ces révélations poussent New Delhi à imposer une refonte radicale du soutien technique, ou à requalifier ses MiG-29K, elles pourraient marquer un tournant dans la coopération russo-indienne en matière de défense.
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Relations et Rivalité Chine / Etats-Unis
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
China tightens rules to block Pakistan rare earths exports to US https://asiatimes.com/2025/10/china-tightens-rules-to-block-pakistan-rare-earths-exports-to-us/ -
scaf [SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Europe
Est ce que le SCAF sera mondial? Il sera galactique -
Pourquoi c’est envisageable L’Inde lance un plan massif (~₹7 300–7 350 crores) pour créer une filière nationale de magnets permanents NdFeB et réduire sa dépendance à la Chine — volonté politique + incitations fortes. Business Standard+1 Des industriels français (Dassault via accord avec Tata Advanced Systems, Safran, etc.) augmentent déjà leur ancrage industriel en Inde, ce qui facilite les transferts industriels et la coordination locale. Dassault Aviation+1 Les verrous majeurs (pourquoi ce n’est pas “juste demander”) Up-stream : minerai & raffinage — fabriquer des aimants NdFeB exige des oxydes de terres-rares (Nd, Pr, Dy…) raffinés ; l’Inde produit encore très peu comparé à la Chine et importe massivement aujourd’hui. Monter des capacités de séparation et purification demande usines, licences chimiques, et 2–5 ans d’investissement. Investing News Network (INN)+1 Technologie & IP — les procédés de frittage, recuit, anisotropie des grains, contrôles qualité pour usage aéronautique sont exigeants. Il faut transferts technologiques ou co-investissements avec détenteurs d’IP (et accords de sécurité associés). Qualité défense — composants pour radar, servos ou moteurs d’aérostructure exigent homologation, essais, traçabilité et habilitations industrielles (des années de qualification). Contrainte géopolitique — la Chine surveille les ré-exportations et peut exiger garanties; de son côté des régimes d’export-control (US/EU) pèsent sur certains flux technologiques. Pékin a demandé récemment des garanties à l’Inde sur la non-réexportation des aimants lourds. Business Standard+1 Sécurité d’approvisionnement — même si la fabrication est en Inde, il faut sécuriser l’approvisionnement en concentrés miniers (Canada/Australie/Afrique/Namibie) ou en matières premières transformées hors Chine pendant la montée en cadence. The Economic Times+1 Calendrier réaliste Court terme (0–12 mois) : sourcing diversifié, contrats d’offtake partiels, pré-qualification d’un ou deux fournisseurs indiens, constitution de stocks stratégiques. Moyen terme (1–3 ans) : JV de production de magnets en Inde, montée en puissance d’une ligne de sintrage et contrôle qualité — premières livraisons non-aéronautiques. (le plan indien et les incitations accélèrent cela.) Business Standard Long terme (3–6 ans+) : chaîne complète (mines → separation → oxydes → magnets) certifiée pour la défense et l’aéronautique — il faut compter plusieurs années pour atteindre les standards Rafale/armement. Coûts & risques Capex élevé pour la séparation/raffinage + fonderies/lines de frittage ; risques commerciaux si la demande ne suit. Risque géopolitique : pression chinoise sur flux d’entrées et exigences d’« end-user certificates ». Business Standard Risques techniques : durée de qualification, retours d’expérience industriel (déchets, rendements) — à prendre en compte dans les offres Dassault/Tata. Pour Dassault — feuille de route pragmatique (recommandée) Phase immédiate (0–6 mois) Cartographie précise des pièces critiques (quelles contiennent NdPr/Dy/aimants), volumes annuels, tolérances. Contracts courts avec fournisseurs indiens existants + prise de participation minoritaire (JV) pour sécuriser capacité. Stocks tampons en Europe (ou France) pour éviter ruptures. Phase d’accélération (6–24 mois) Co-investissement avec partenaires indiens (Tata, groupes locaux) pour implanter lignes de frittage et post-processing. Bénéfice des aides publiques indiennes (₹7.3k cr). Business Standard Négociations d’offtake avec mines hors-Chine (Australie, Canada, Namibie) pour garantir concentrés. The Economic Times Phase souveraineté/qualif. (24–72 mois) Transferts technologiques contrôlés, qualification via bancs d’essais (essais vibratoires, thermique, vieillissement) pour certification aéronautique. Cadre juridique & assurances : clauses de non-réexport, traçabilité chaîne d’approvisionnement, audits tiers. Plan B / diversification Soutenir en parallèle la montée en charge d’unités européennes (La Rochelle, recyclage) pour réduire dépendance collective. The Economic Times Conclusion (clair et utile) Oui — Dassault peut faire fabriquer ces pièces en Inde, surtout avec l’accord Make-in-India déjà actif et le plan indien pour magnets. Mais ce n’est pas une solution plug-and-play : il faut fonds, technologie, garanties d’approvisionnement minier non-chinois, et surtout du temps (plusieurs années) pour atteindre la qualité défense. Dassault Aviation+1
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Je ne met pas mes coefficients sur ce que dit le GAO, je les mets sur ce que dit Lockheed ou le JPO.
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La Place de la France dans un monde de blocs
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Similitudes du contrôle des terres rares par la Chine avec l’ITAR (points clefs) Licences obligatoires pour l’exportation d’articles sensibles (armes, technologies dual-use, procédés de raffinage, équipements de production). Champ large : couvre non seulement le matériel fini mais aussi les équipements, pièces, logiciels et parfois les produits contenant des composants d’origine nationale. Pouvoir de sanctions : amendes, interdictions d’exporter, radiations, voire actions pénales contre les entreprises/personnes. Effet extra-territorial potentiel : clauses qui peuvent viser des biens étrangers si ceux-ci contiennent des éléments d’origine chinoise ou si des entités chinoises sont impliquées. Liste d’entités / contrôles ciblés (analogue à la « Entity List » / ITAR end-user restrictions) pour bloquer l’accès d’entreprises étrangères à certaines technologies. Différences importantes Cadre juridique & institutions : ITAR est une réglementation américaine bien intégrée (State Dept. + Commerce/OFAC pour d’autres régimes) ; la Chine opère via la Export Control Law (2019), MOFCOM, Customs et d’autres agences — la mise en œuvre peut être plus discrétionnaire et politisée. Transparence & predictibilité : l’application chinoise peut être moins prévisible et plus liée à des calculs géopolitiques ponctuels (rétorsions ciblées), contrairement aux procédures administratives parfois plus formelles du régime US. Portée politique : Pékin peut utiliser ces contrôles comme outil de coercition économique en réponse à décisions étrangères, avec des mises en œuvre rapides ou des exemptions ciblées selon les objectifs politiques. Conséquences pratiques pour les entreprises / l’Europe Risque de rupture de chaînes si un composant clé est contrôlé (aimants, oxydes, précurseurs, outillages). Complexité compliance : nécessité de traçabilité des origines des composants et de clauses contractuelles nouvelles (war-clauses, force majeure adaptées). Risque juridique : sanctions si on exporte sans licence ou si on contourne via des filiales/tiers. Pression sur les prix et les délais : renégociation d’offtakes, hausse des primes de risque, besoin de stocks tampons. Recommandations opérationnelles (immédiates) Cartographier immédiatement les fournisseurs/flux contenant des matières ou composants chinois sensibles (NdPr, Dy, certains catalyseurs, équipements de séparation). Vérifier contrats & clauses (origines, garanties, responsabilité, offtake) et ajouter clauses de conformité export / contrôle des exportations. Renforcer compliance export : contrôles internes, formation, list-screening, revue des chaînes tierces (supply-chain due diligence). Stock stratégique : sécuriser des stocks critiques à court terme (aimants, oxydes) pour éviter ruptures immédiates. Coordination politique : pousser pour un appel UE/FR en faveur d’exemptions humanitaires/industrielles limitées ou d’un mécanisme de licences-corridor pour maintenance critique (solutions « licences de paix »). Diversification des approvisionnements : accélérer partenariats miniers hors Chine (Canada, Afrique, Australie, Namibie) et investir dans capacité européenne de raffinage/recyclage. -
armée de l'air égyptienne
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Chris. dans Afrique / Proche Orient
C'est l'intérêt aussi d'intégrer des armes Indiennes, ils pourront avoir des Missiles ASTRA 1, 2 ou 3 ça rend le porteur plus attractif. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Guerre en Ukraine : avec deux millions d'obus produits par an, l'Europe touche au but L'industrie européenne des munitions connaît une renaissance. Avec un soutien financier massif, la production annuelle d'obus passera de 500.000 à 2 millions d'ici à fin 2025. Rheinmetall et Eurenco font partie des principaux bénéficiaires. Le manque de munitions en Europe, tant décrié il y a deux ans, quand l'Ukraine lançait un appel au secours aux Européens pour lui fournir davantage d'obus, serait-il en train de se résorber ? Avec l'appui du Fonds européen de défense, la Commission européenne avait adopté, en mars 2023, le règlement relatif au soutien à la production de munitions (ASAP). Sous l'impulsion de l'ancien commissaire européen Thierry Breton, les pays européens acceptaient de mutualiser un peu plus de 500 millions d'euros pour subventionner la renaissance d'une industrie de munitions en Europe. La situation devenait critique, avec un rapport d'un obus ukrainien tiré pour huit obus russes, tandis que les stocks des armées européennes se vidaient. L'aide à la montée en cadence décidée à Bruxelles a été allouée sous forme de subventions à plus d'une trentaine de projets dans la production d'explosifs, de poudre, d'obus, ou de missiles. Le but alors affiché par la Commission européenne était d'atteindre une capacité annuelle de production de 2 millions d'obus à la fin 2025, alors que l'industrie munitionnaire des Etats membres ne dépassait pas 500.000 coups par an en 2023. -
scaf [SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Europe
En plus les nouvelles têtes sont réglables en puissance -
Production d'avions de chasse en Europe
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Teenytoon dans Europe
On a des articles partout disant que Dassault a produit 300 Rafale et toi tu en compte 304 de livrés. Je sais que c'est parce que tu compte deux fois les Rafale d'occasion, mais du coup si on retire les 24 d'occasion tu compte 280 Rafale livrés ce qui signifierait qu'il y en a 20 produits et pas livrés... J'ai un doute.- 957 réponses
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(et 2 en plus)
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Il n'y a pas que la phase terminale, c'est tout un ecosystème qui s'est mis en place plus lentement que prévu ce qui explique qu'on a attendu les antennes GaN embarquées deux fois plus longtemps que prévu.
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Ils faut que les civils en ait besoin et en produisent beaucoup. (de la technologie GaN)
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J'avais demandé (il y a 10 ans) à Thales de faire une proposition pour remplacer le radar du su-30 MKI par un RBE2 avec une antenne adaptée au nez de l'avion. Il y avait la place de mettre 4000 T/R mais la proposition était limitée à 2500 à cause de la génération électrique. Avec du GaN pour une puissance rayonnée égale du T/R on peut en mettre 4000. Ce ne sera pas la puissance maximale faisable mais le Radar aura quand même de sacrées performances parce que la dimension d'antenne est plus importante que la puissance émise. Seulement suppose que le GaN est deux fois plus cher que le GaS, ça te fait 4 fois plus de T/R que sur le Rafale à un prix deux fois plus important et donc une antenne 8 fois plus chère....