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Picdelamirand-oil

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  1. parce que toute leur action vise à nous déstabiliser?
  2. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Je pense que cela a pu permettre d'anticiper une montée en cadence...Et il y a des indices positifs, par exemple l'armée de l'air a arrêté de prêter des antennes AESA lorsque le CDG part en mission.
  3. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    on a utilisé le budget de la vente aux Croates pour acheter des équipements dont 50 antennes AESA.
  4. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Les mecs, ils ont pas le droit d'avoir les cheveux qui poussent...
  5. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    J'ai négocié avec les Indiens et je vais mettre le résultat ici en espérant que Trappier lit Air défense.net Il faut que les partenaires indiens acceptent l’idée de « boîtes noires » logicielles françaises, afin de verrouiller un montage win-win : lead & IP FR sur le cœur “exotique”, intégration/volume en Inde. Définir et sanctuariser le « logiciel exotique » Définition contractuelle : « Logiciels Exotiques » = couches de mission, EW, fusion capteurs, crypto, sûreté/airworthiness, algos d’IA embarqués et outils de validation associés. Propriété & licences : propriété FR intégrale ; licence d’usage non exclusive, non transférable, sans droit de modification. Format : livraison compilée uniquement, + modèles binaires pour simulateurs ; aucun dépôt de code ni accès au contrôle de version FR. Interfaces ouvertes mais strictes ICD opposables (Interface Control Documents) : APIs, formats, timing, budgets CPU/latence, gestion des erreurs. Versioning & compatibilité : sémantique claire (MAJOR.MINOR.PATCH), bancs d’essais d’interopérabilité fournis par la France. Conformance tests : jeux d’essai obligatoires côté Inde avant toute mise en ligne ; “test-or-no-fly” automatique. Chaîne d’updates maîtrisée par la France Pipeline CI/CD FR air-gap → image signée → “blue/green update” en Inde. Clés & secrets : KMS français, HSM dédiés ; les clés d’activation ne sortent pas de la garde FR. Right to patch unilatéral pour raisons de sécurité/sûreté. Escrow très borné (si les Indiens le demandent) Escrow binaire uniquement, déclenchable en cas de cessation définitive de support FR, sous tiers séquestre choisi conjointement. Accès lecture seule par experts certifiés, limités aux correctifs de sécurité/sûreté, sans droit de dérivés. Cybersécurité & anti-RE (reverse engineering) Obfuscation/ASLR/anti-tamper, attestation d’intégrité au boot. SBOM (liste composants) sans exposer les secrets ; sondes de compromission. Journalisation signée + “kill-switch” réglementaire (dernier recours, sous contrôle d’État). Zones ouvertes à la coopération indienne (fort contenu local) Cellule/structures, harnais, FAL, MRO complet (IAF/IN). Capteurs front-end (antenne, optique), charges utiles India-specific. HMI locale (langues, procédures), mission-apps au-dessus d’un SDK sandboxé (APIs limitées) sans toucher au noyau exotique. Propulsion: périmètre défini (matériaux, compresseur bas-pression, FADEC “export”) en évitant la techno cœur sensible. Variants produits pour éviter les frictions FR-SOV : full features dissuasion/EW (France seule). IN-SOV : fonctionnalités indiennes spécifiques, mêmes interfaces, noyau exotique inchangé. EXPORT-CLEAN : ligne d’assemblage Inde, features réduites, zéro techno souveraine. Gouvernance et responsabilités Design Authority : France sur le logiciel exotique et l’intégration de mission ; Inde sur la FAL/MRO et périmètres convenus. Comité ICD & Sûreté : coprésidé, mais droit de veto FR si la sécurité de vol/mission est en jeu. Jalons : PDR/CDR sur interfaces, bancs d’intégration Inde qualifiés avant 1er vol local. Offsets intelligents Transferts profonds là où c’est sans risque : méthodes d’industrialisation, essais sol/vol, MRO, data analytics. Formations : gros effort sur simulateurs stubbés (noyau simulé, pas exposé). Ce que Dassault peut dire dès la prochaine réunion (éléments de langage) « Nous sommes ouverts à une bascule industrielle majeure en Inde (FAL, MRO, contenus locaux élevés) si l’IP cœur reste française et si nous gardons la maîtrise des mises à jour. » « Nous proposons un SDK sandbox permettant à vos équipes de développer des apps mission India-specific sans exposer le noyau. » « Nous livrerons binaires signés + ICD + bancs de test, jamais le code source. L’escrow ne s’ouvre qu’en cas de force majeure et sans droit de dérivés. » « Trois variants (FR-SOV / IN-SOV / EXPORT-CLEAN) éviteront toute friction politique ultérieure. » clause type (à adapter par les juristes) Propriété & Accès — Le Fournisseur conserve l’entière propriété intellectuelle des Logiciels Exotiques. Le Client reçoit une licence d’utilisation non exclusive, non transférable et sans droit de modification. Les Logiciels Exotiques sont fournis en code objet uniquement. Interfaces — Le Fournisseur fournit les ICD et jeux de tests requis. Toute intégration devra satisfaire aux tests de conformité, condition préalable à la mise en service. Mises à jour — Les correctifs/évolutions de sûreté et de cybersécurité sont déployés à l’initiative du Fournisseur ; le Client assure l’intégration selon le processus convenu. Escrow — En cas de cessation définitive du support, un dépôt binaire sous séquestre pourra être ouvert aux seules fins de maintenance de sécurité/sûreté, sans autoriser l’ingénierie inverse ni la création d’œuvres dérivées.
  6. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Non je ne l'ai pas cherché, c'était juste une impression comme ça.
  7. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Oui je savais que les casques c'est plutôt un casque par pilote que un casque par avion, parce qu'il faut adapter le casque à la morphologie du pilote pour avoir la précision de la visée, mais je pensais que lorsqu'un pilote rendait son casque on pouvait l'adapter à un autre pilote.
  8. Disons que c'est un raccourci saisissant! Ils ont voulu dire qu'on capte le CO2 en utilisant l'électricité des éoliennes
  9. J'habite dans le sud au bord de la Méditerranée, quand j'étais enfant j'allais chez mon oncle à Sète il y a entre Sète et Marseillan une bande de sable qui constitue une plage fantastique je constate aujourd'hui que sa largeur a diminué de moitié.
  10. Oui mais cette estimation supposait que la disponibilité du J-20 était semblable à celle du F-35 ce qui était quand même assez pénalisant pour le J-20! Et puis dans les deux cas mon intervention avait pour but de dire qu'il n'y avait rien d'évident dans l'affirmation faite par un forumer que l'issue de la confrontation était pliée, pas de calculer un taux relatif de disponibilité. La raison pour laquelle le taux de 4 ne m'étonnerait pas est que le chef de l'IAF a déclaré que pour chaque Rafale que l'IAF mettait dans la région frontalière avec la Chine, celle ci mettait 5 J-20 en face, et il a conclus: "ils savent de quoi on est capable".
  11. Non ce qui compte c'est combien d'avion en vol simultanément chacun peut mettre, et un rapport 4 entre le Rafale et les avions furtifs Chinois ne m'étonnerait pas.
  12. https://www.flat6mag.com/act/porsche-911/l-usine-de-production-de-carburants-synthetiques-a-ouvert-ses-portes-au-chili.html
  13. Il y a qu'en Europe qu'il faudra utiliser des SAF dans un premier temps et puis il vaut mieux utiliser l'électricité excédentaire du réseau Français (ce qui permet de faire fonctionner les centrales nucléaires en base pur) que les moulins à vent de l'extrême sud de l'Amérique.
  14. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Tu as des capteurs qui font des mesures, avec ces mesures tu fais des traitements: par exemple pour un radar avec plusieurs détections tu peux calculer une position route vitesse, quand tu atteint une certaine qualité tu peux créer une piste c'est seulement là que tu peux transmettre la piste avec la liaison 16. La fusion est un des traitements qui peut permettre de créer une piste et donc pour que la fusion soit possible avec des capteurs répartis il faut transmettre des mesures, ce qui représente un volume de données beaucoup plus grand, mais du coup tu pourra créer une piste par triangulation entre un OSF et un ESM et surtout quand tu as une piste tu pourras lui attribuer toutes les caractéristiques mesurées par les différents capteurs alors que dans la liaison 16 tu as des pistes radar qui ont un certain format des pistes ESM qui en ont un autre et des pistes acoustiques qui n'ont rien à voir avec les deux précédentes et pourtant sur un schnorkel il y a des capteurs.... d'où la nécessité "des liaisons sécurisées, intégrant ainsi dans la fusion des capteurs hors-plateforme"
  15. https://forum.air-defense.net/topic/21-linde/?do=findComment&comment=1836205
  16. Mais nous on veut bien faire le SCAF avec l'Espagne, comme on avait proposé de faire le Rafale avec l'Espagne à l'époque.
  17. Cadence 5 en France et 2 en Inde dont le besoin est autours de 300 Rafale.
  18. https://forum.air-defense.net/topic/26137-exportation-du-rafale-prospects-et-clients-potentiels/?do=findComment&comment=1799134
  19. Plan PoC (6–12 mois) — Résumé exécutif But : démontrer que l’on sait piloter en sécurité des drones accompagnateurs via un datalink souverain et une couche « cloud tactique » (fusion, assignation, autonomie limitée), avec intégration logicielle prête à être rétro-utilisée par le NGF. Livrables clés : datalink maillé LPI/secure PoC ; cloud/edge prototype + API standardisées ; loyal-wingman prototype scale-1/3 télépiloté depuis station Rafale simulée ; sandbox/digital twin et bancs CI/CD ; rapport d’évaluation sécurisée et plan d’industrialisation. Phases, jalons et livrables Durée totale proposée : 0–12 mois (phases parallèles possibles) Phase 0 — Lancement (0–1 mois) Livrables : charte PoC, governance, budget initial, allocation équipes. Actions immédiates : nommer pilote DGA, chef de projet industriel (Dassault lead Rafale F5/6 programme), comité technique national (Dassault/Thales/Safran/MBDA/ONERA/CEA/DGA). Geler 6 interfaces clés (message set, sécurité, QoS, HMI hooks, autotomy envelopes, test API). Budget de démarrage voté (voir estimations). Phase 1 : Spécs & architecture (0–2 mois, en parallèle) Livrables : document d’architecture, jeux de messages (API), exigence cyber, matrice d’interfaces Rafale–drone–cloud, plan d’essais. Activités : ateliers API, définition de la QoS (commande, télémétries, vidéo), définition des modes d’autonomie (supervised, delegated, independent), exigences sécurité (chiffrement, KMS, boot attestation). Phase 2 : PoC Datalink (0–6 mois) Livrables : démonstrateur datalink maillé LPI (prototype HW+SW) + banc radio. Activités : choix bande(s) (SATCOM/LOS/relay), modem prototype, prototype protocol (souverain), tests latence/throughput, tests résilience (jamming, perte de liens). Interface au cloud via gateway. Success criteria phase 2 : commandes de vol (ping→ack) < X ms sur LOS, maintien link à -15 dB jamming. Phase 3 : Cloud tactique prototype & sandbox (0–8 mois) Livrables : stack microservices (fusion capteurs, assignation tâches, mission manager), digital twin (simulateur missions), CI/CD pipeline, API publiques et SDK pour avion/drone. Activités : développer services d’orchestration, IA de priorisation basique, tableau de bord pilote, simulateur multi-agent. Tests en simulation et en banc (hardware-in-loop). Success criteria : exécution d’une mission multi-agent simulée complète (Rafale + 3 drones) avec journal complet, latence contrôlée, et rollback sécurisé. Phase 4 : Drone prototype Loyal-Wingman scale-1/3 (3–9 mois) Livrables : 1 prototype volant scale-1/3 (aérodynamique simple, autonomie 2–4 h), station de contrôle mobile, intégration datalink & cloud. Activités : design simple (turboprop ou électrique selon masse), avionique COTS durci, pilote automatique adaptatif, fonctions basiques : formation, following, waypoint, return-to-home, basic EW payload emulation. Essais sol puis vol. Success criteria : vol en formation à distance sous contrôle cloud, commandes critiques confirmées via datalink sécurisé. Phase 5 : Intégration Rafale simulé & essais en vol contrôlé (6–12 mois) Livrables : démonstration en vol avec banc Rafale simulé (ou cellule instrumentée si autorisé) contrôlant le/les drones via cloud/datalink. Rapport sécurité & conformité. Activités : intégration API au mission computer Rafale simulé, HMI pilote (contrôle mission, override), tests en gamme d’essais fermés, procédures d’urgence. Success criteria : mission conjointe Rafale + 2 drones réalisée sur gamme d’essai sans incident, handover manuel/automatique validé. Phase 6 : Rapport, roadmap industrialisation (10–12 mois) Livrables : rapports techniques, dossier coûts, plan montée en charge (industrialisation), exigences pour intégration NGF, proposition de schéma export / IP. Actions : présentation au CEMA / Ministère / comité industriel. Organisation & gouvernance PoC Pilote programmatique : DGA (mandataire) — assurance souveraineté, arbitrages export/IP. Sponsor industriel : Dassault (programme Rafale F5/6) — architecte système pour cloud+drones. Consortium technique : Dassault, Thales (comms/capteurs), Safran (avionique/propulsion étude), MBDA (armements/effets), ONERA/CEA (R&D), PME startups spécialisées drones/AI. Comité de sécurité & cyber distinct (DGA + ANSSI + industriels). Revues : every 6–8 weeks sprint review + 3 gating reviews (M0, M6, M12). Ressources humaines estimées (pic) Chef de projet PoC (1) Architectes systèmes (3) Ingénieurs datalink/radio (6) Développeurs backend/cloud/edge (8) DevOps / CI/CD (2) Ingénieurs avionique/drone (6) Pilotes d’essais & opérateurs (2–4) Sécurité/cyber (3) Tests & validation (6) Total pic : ~40–50 ETPs (mix public/privé) répartis sur 12 mois. (peut réduire si mobilisation de ressources internes déjà existantes) Installations & équipements critiques Banc radio / chambre anéchoïque pour tests jamming. Stand integration avionique + mission computer sim (Rafale sim or surrogate avionics). Piste d’essais fermée + avis réglementaire vols prototypes. Laboratoire cyber & clés (HSM, KMS), digital twin computing farm. Hangar, ateliers composites/avionique. Budget indicatif (ordre de grandeur) Phase 0–12 mois PoC complet : ~150–350 M€ (forte fourchette selon ambitions drone scale, recours à plateformes existantes, essais réels vs simulés). Datalink & radios : 20–50 M€ Cloud & software/sandbox : 15–40 M€ Drone prototypes (design + 3 prototypes) : 30–70 M€ Bancs essais, infrastructures, essais en vol : 20–60 M€ Ingénierie & heures (frais industriels) : 50–100 M€ Ces chiffres sont indicative; affiner lors de la phase 1. Sécurité & conformité (indispensable) Sécuriser supply-chain composants radio/CPU (listes restreintes). ANSSI + DGA audits réguliers, tests de pénétration. Modes de secours rigoureux (pilote reprend, kill switch, geofence). Politique export/IP clairement définie dès lancement. Tests & validation (plan succinct) Simulation complète (digital twin) → tests hardware-in-loop → essais sol (integration) → vols d’essai sur gamme fermée → démonstration en scénario tactique. Cyber red-team / blue-team sur datalink & cloud avant vols d’intégration. Inspections sécurité humaine et environnementale avant chaque vol. Critères de succès (gate go/no-go) Gate M6 (mid-PoC) : datalink opérationnel sur banc, cloud exécute missions simulées multi-agent, drone prototype effectue vol autonome simple → GO vers essais vol. Gate M12 (end-PoC) : démonstration en vol Rafale-sim + 2 drones sur mission conjointe, cyber audits passés, plan industrialisation validé → recommandation Lancement série & intégration NGF. Si l’un des gates échoue, options : étendre budget, réduire scope, ou arrêter et réorienter. Risques majeurs & mitigations rapides Intégration trop ambitieuse → mitigation : découper en MVP fonctionnels, prioriser commande/telemetry et sécurité. Cyber / jamming → mitigation : chiffrement, frequency hopping, fallback comms (sat relay). Contraintes réglementaires vols → mitigation : démarrer avec scale-1/3 et bancs, préparer dossiers DGAC/DGA early. Surcharge industrie → mitigation : ressources dédiées, éviter concurrence directe NGF sur mêmes équipes. Actions immédiates (ce que je mettrais sur la table demain) Présenter charte PoC au ministre / DGA pour accord budget de démarrage (10–20 M€) et nomination pilote. Lancer ateliers API + feuille de route 8 semaines (architectes). Commander 1er banc datalink prototype et réserver gamme d’essais. Identifier et contractualiser 2 PME/Startups pour drone prototype (pour accélérer). Ouvrir sandbox CI/CD (cloud) et commencer développement microservices minimal. Conclusion — pourquoi c’est une bonne stratégie Déployer cloud + drones via Rafale F5/6 donne un levier immédiat d’élévation de capacité sans attendre NGF ; réduit le risque technique du NGF ; crée des briques exportables ; et alimente la doctrine opérationnelle. Discipline requise : geler interfaces, gouvernance stricte DGA, sécurité by design, financements dédiés.
  20. Développer le « cloud » militaire (fédération de capteurs, fusion de données, commandes distribuées, IA embarquée/edge), plus les drones accompagnateurs (loyal wingmen + attritable) sous l’égide du programme Rafale F5/F6 en parallèle d’un NGF national est à la fois réaliste et pragmatique — à condition d’architecturer correctement les découpages fonctionnels, la gouvernance et les interfaces. Je détaille ci-dessous un plan concis : ce qu’il faut faire, pourquoi ça marche, risques principaux et recommandations opérationnelles immédiates. Pourquoi c’est pertinent Gain de disponibilité opérationnelle : les fonctions de supériorité informationnelle et d’effet de masse (drones) peuvent être déployées avant l’arrivée du NGF, améliorant la capacité d’emploi du parc Rafale. Découplage technico-programme : cloud + drones sont des briques réutilisables et intégrables ensuite au NGF (réduction du risque technique du NGF). Economie d’échelle & export : offrir un « système Rafale+LoyalWingman+Cloud » accélère les ventes/export et partage les coûts R&D. Effet industrialo-politique : donne du concret au façonnage d’une souveraineté numérique et émousse la pression de « tout coopérer » sur le NGF. Principes d’architecture à respecter Open systems architecture (API/serveurs de messages, bus de données standardisé interne souverain) pour permettre intégration Rafale ↔ drones ↔ NGF. Interfaces contractuelles précises : définir dès le début les interfaces avion/drone/cloud (messages, sécurité, QoS, latence). Souveraineté des briques critiques : chiffrement, gestion des clés, SW embarqué critique, éléments RF/antennes. Datalink souverain & résilient : réseau distribué, LPI/LPD, comms multi-mode (line-of-sight, beyond-LOS via relai). Modularité logicielle : microservices, conteneurisation, CI/CD, « digital twin » pour tests. Découpage fonctionnel recommandé Cloud tactique (edge + edge-server) : fusion capteurs, planification mission, assignation drones, aide à la décision IA. Datalink & comms : protocole souverain, QoS pour commandes et télémesure. Loyal Wingmen : 2 familles — (A) réutilisables multi-mission (surveillance, jamming, SEAD léger), (B) attritables bon marché (saturation, leurres, survivabilité). Intégration Rafale F5/6 : slot d’intégration mission computer, API de contrôle drones, HMI pilote (contrôle optionnel), fonctions d’autonomie collaborative. Simulateur & bancs : bancs d’intégration logiciel, simulation multi-domaines, gamme d’essais en vol. Avantages opérationnels concrets Augmentation immédiate de la pénétration A2/AD grâce à drones d’étude/LEAPP (EW/SEAD) et effets distribués. Réduction du besoin d’immersion man-in-the-loop pour missions dangereuses. Capacité d’évolution et rétro-ingénierie des logiciels partagés entre Rafale F5 et NGF. Budget & calendrier indicatifs (ordres de grandeur, fourchettes) Budget R&D initial (cloud + drones + intégration Rafale) : quelques centaines de millions d’€ la première phase (prototype/simul), puis montée à ~1–3 Md€ pour industrialisation à l’horizon 5–8 ans selon ambitions. (estimation indicative). Calendrier proposé, en parallèle NGF : 0–18 mois : spécifications, architecture, PoC de datalink et démonstrateurs logiciels. 18–48 mois : prototypes drones (loyal wingman 1) + démos cloud intégrées Rafale en bancs volants. 48–72 mois : industrialisation drones, déploiement premiers lots F5 intégrés, doctrine. Intégration NGF : utiliser artefacts cloud/datalink pour accélérer la qualification systèmes du NGF. (les plages varient selon priorités et financement) Risques et conditions à gérer Intégration système complexe : plus d’interfaces = plus d’essais nécessaires. maîtriser via digital twin & bancs. Sécurité/cyber : surface d’attaque accrue ; exiger sécurité by design, audit indépendant. Surcharge capacitaire industrie : plan de montée en charge (ingénieurs, bancs d’essais, usines). Verrous réglementaires/exports : définir règles d’export compatibles avec souveraineté et partenariats. Risque d’éparpillement : geler exigences vitales (mise en production/critères kill/go). Gouvernance recommandée Programme Rafale F5/6 responsable de piloter Cloud+Drones; État (DGA) garant des interfaces et de la sécurité. Comité technique national (Dassault architecte système / Thales capteurs & comms / Safran prop + integrate / MBDA armements / ONERA/CEA recherche) — décisions sur API et normes. Arbitrage d’État pour IP, exports et règles d’engagement. Recommandations immédiates (actions à lancer tout de suite) Lancer 2 PoC (proof of concept) rapides (6–12 mois) : a) datalink souverain en maillage, b) démonstrateur loyal wingman scale-1/3 contrôlé depuis Rafale simulé. Créer un « sandbox » logiciel (digital twin + CI/CD) partagé entre industriels et DGA pour valider intégrations sans voler. Geler 6–8 interfaces clés (message set, sécurité, HMI, mandats d’autonomie) pour éviter dérive continue des specs. Allouer un budget programmatique dédié (R&D cloud+drones) séparé du budget NGF pour éviter concurrence interne sur ressources. Plan de tests & sécurité : établir lab de cyber-validation et camps d’essais. Conclusion Développer d’abord (et en parallèle) le cloud tactique et les drones accompagnateurs sous la bannière Rafale F5/F6 est non seulement faisable mais tactiquement avantageux. Il faut accepter la discipline d’architecture, réserver des ressources dédiées et gouverner fermement les interfaces et la sécurité pour transformer ces développements en accélérateur de disponibilité du « système-de-systèmes » avant l’arrivée du NGF.
  21. Au vu du rapport de force et du « best athlete » promis au lancement, le scénario « France en solo » est devenu crédible. Le Rafale F5 (manned + cloud de combat + drones accompagnateurs + traitements IA + munitions stand-in) en est effectivement la préfiguration opérationnelle. Cela implique si Paris acte un NGF/6e gén. national : Gouvernance Architecte unique : Dassault (airframe, intégration système). Co-architectes par briques : Safran (propulsion), Thales (senseur/avionique), MBDA (effets), ONERA/CEA (aéro/EM/low-observable), Naval Group/DTI (interop PA-NG). IP française, export ITAR-light. Calendrier réaliste 2025–2027 : gel des exigences (AAE/MARINE), maquettes et démos sol. 2028–2031 : démos en vol (cellule furtive, capteurs, « cloud de combat », Loyal Wingmen). 2032–2035 : proto NGF-FR, intégration armements, essais PA. IOC envisagée 2038-2040 (avec montée en puissance progressive), le temps que le F5/F6 tienne la ligne. Plan de transition Rafale F5 Block 1/2 : teaming drones, capteurs fusionnés, L16/L22 + cloud souverain, A2AD pénétration. F6 (incrément « signature/EM ») : éléments NGF rétro-intégrés (capteurs, guerre en réseau, HMI casque, traitements IA). Maintien de la composante nucléaire aéroportée et compatibilité PA-NG. Drones accompagnateurs (priorité « effet de masse ») 2 familles : « expendable/attritable » (coût unitaire bas) et « loyal wingman » réutilisables. Relancer un « Neuron-2 » (furtif, pénétrant) + une lignée « remote carrier » consommables. Propulsion Axe 1 : sur-motorisation Rafale (marge thermique/croisière sup) pour F5/F6. Axe 2 : nouveau cœur NGF (cycle adaptatif, poussée/masse, refroidissement capteurs/laser, signature IR). Capteurs / guerre électromagnétique AESA multimode large bande, IRST longue portée, EW cognitive, LPI/LPD, datalinks discrets, déception/leurres. Traitements IA embarqués + edge computing, cybersécurité by design. Armements Stand-in (furtifs), hypersoniques (A/S d’abord), SEAD/DEAD collaboratifs, munitions rôdeuses « loyalistes ». Intégration MER/PA-NG garantie dès la spec. Budget et charges Ordre de grandeur : programme « NGF-FR + Drones + F5/F6 » ≈ 60–80 Md€ sur 15–20 ans (fourchette large, R&D incluse). Lisser via lois de programmation + partenariats export (offsets), et mutualiser briques duales (IA, capteurs, puissance). Ouvertures ciblées (coop’ à la carte, sans perdre l’architecture) Partenaires « brique » plutôt que « gouvernance » : Espagne/Italie/Émirats/Inde/Grèce/Indonésie (selon domaines). Règle : la France garde l’architecture système et l’IP cœur. Risques à maîtriser Dérive des exigences → geler tôt, jalons « kill/go ». Surcharge industrielle → plan de capacité (ingés, bancs, souffleries, essais). Cyber/ITAR → souveraineté des chaînes numériques et composants critiques.
  22. La France s'aligne sur Dassault: sans accord avec l'Allemagne sur le Scaf, Paris est prêt à développer "seul" l'avion de combat du futur De son côté, Dassault affirme désormais pouvoir mener "tout seul de A à Z" le projet. La France est prête à développer "seule" un futur avion de combat si les discussions avec Berlin et Madrid sur le programme de Système de combat aérien futur (Scaf) échouent, a affirmé mercredi un responsable français. "Si on ne parvient effectivement pas à trouver d'accord sur une réorganisation du programme, la France saura faire un avion de chasse seule, ce qui ne veut pas dire en franco-français", a confié ce responsable sous couvert d'anonymat, rejoignant la position exprimée par Dassault Aviation, chef de file industriel du projet pour la France. Point mort L'avionneur français assure en effet ce matin pouvoir mener "tout seul de A à Z" le projet d'avion de combat du futur (Scaf), actuellement prévu en coopération avec l'Allemagne et l'Espagne, a déclaré mardi 23 septembre le PDG du groupe Eric Trappier, en marge de l'inauguration d'une usine à Cergy (Val-d'Oise Ce programme à 100 milliards d'euros, qui doit notamment donner un remplaçant au Rafale à l'horizon 2040, est actuellement au point mort miné par des divergences entre la France, l'Allemagne et l'Espagne. Les tensions sont très vives entre Dassault et le groupe européen Airbus. Maître d'oeuvre du grand projet de défense européen Scaf, Dassault Aviation, qui représente la France, juge inefficace la gouvernance qu'il partage avec Airbus, qui représente l'Allemagne et l'Espagne, au grand dam de ses partenaires. Selon le média Politico, le ministère allemand de la Défense aurait indiqué à Airbus qu'il envisage concrètement de mener le projet sans la France, confiant même réfléchir à se rapprocher de la Suède ou du Royaume-Uni. https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/la-france-s-aligne-sur-dassault-sans-accord-avec-l-allemagne-sur-le-scaf-paris-est-pret-a-developper-seul-l-avion-de-combat-du-futur_AD-202509240622.html
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