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Picdelamirand-oil

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  1. Et je suppose que pendant ce temps là, les avions qui doivent être ravitaillés se crash?
  2. Une traduction du doc que j'ai mis en lien: RAFALE POUR LA FINLANDE Un système d'armes parfaitement adapté aux besoins opérationnels de l'armée de l'air finlandaise et à la souveraineté de la Finlande, garantissant une solution de défense forte, crédible, fiable et préventive. Le concept du RAFALE permet à un homme, dans un avion, de devenir un atout multitâche entre les mains de son commandant. Intégré dans l'environnement C4 interarmées des forces de défense finlandaises, le RAFALE est un véritable multiplicateur de force, démontrant chaque jour sa capacité à opérer sur des théâtres d'environnements hautement contestés, grâce à sa parfaite combinaison de capacités. Le RAFALE pour la Finlande est adapté à l'environnement finlandais. Un programme à faible risque, avec un coût de cycle de vie abordable et sécurisé pour les décennies de service dans l'armée de l'air finlandaise. Le RAFALE offre des capacités constamment améliorées grâce à des technologies perfectionnées et à des caractéristiques supplémentaires, afin de combattre les nouvelles menaces émergentes et de répondre aux besoins des clients. Un système d'armes européen pour soutenir l'ambition nationale finlandaise. L'approfondissement de la coopération européenne en matière de défense nécessite des visions et des planifications constructives et à long terme pour lesquelles la Finlande et la France partagent un intérêt commun. La coopération finlando-française est hautement considérée, symbolisée par des réunions de haut niveau au cours des dernières années. L'adhésion de la Finlande à l'Initiative européenne d'intervention et la signature du nouveau document-cadre sur la coopération bilatérale en matière de défense sont des étapes importantes et constituent une bonne base pour l'approfondissement de la coopération entre nos pays. Un programme complet de participation industrielle. En choisissant le RAFALE, la Finlande s'assure d'un niveau élevé de participation de l'industrie finlandaise, qui répond aux exigences de sécurité d'approvisionnement et garantit l'autonomie d'utilisation de la flotte de l'armée de l'air finlandaise, en fournissant à la Finlande le savoir-faire, la technologie et les capacités de production. RAFALE POUR LA FINLANDE Le ministère français des Armées complète l'équipe internationale RAFALE par une offre de partenariat franco-finlandais étendue, couvrant un niveau élevé de coopération avec les forces de défense finlandaises. PROGRAMME RAFALE Avion mature, RAFALE est en service depuis 2004 dans la Marine et depuis 2006 dans l'Armée de l'air française. Entrée en premier, coalitions internationales, exercices conjoints et alliés, petit déploiement pour la gestion de crise... capable de voler 350 heures en un mois, et jusqu'à 1000 heures de vol en un an ; Avions capables Le RAFALE est un avion multirôle depuis l'origine, capable d'accomplir toutes les missions - air-air, air-sol, air-sol, renseignement, surveillance et reconnaissance (ISR), dissuasion - grâce à sa suite de capteurs, de communications, d'armes et de moyens de survie ; Programme durable Constamment mis à niveau avec de nouvelles capacités, de nouvelles technologies ou de nouvelles exigences provenant des clients actuels ou de l'évolution des menaces, le RAFALE sera le seul chasseur de l'armée de l'air française après le retrait des Mirage 2000, et le restera jusque dans les années 2060 et au-delà... Un outil de souveraineté Plus qu'un avion, la solution française offre à la Finlande un outil de souveraineté permettant la liberté de décision et d'action, garantissant l'indépendance stratégique et un haut niveau d'autonomie. Le ministère français des Armées complète l'équipe internationale RAFALE International Team avec une large offre de partenariat franco-finlandais, couvrant un haut niveau de coopération avec les forces de défense finlandaises. CAPACITÉS OPÉRATIONNELLES DU RAFALE Couvrant l'ensemble des besoins opérationnels de l'armée de l'air finlandaise Capacité multirôle continue Ensemble complet de capteurs multi-spectraux Faible charge de travail du pilote Fusion de capteurs Connaissance permanente de la situation Concept MMI et HOTAS optimisé Suite complète d'armes modernes Configurations de magasins étendues et flexibles Aucun compromis entre le carburant et la charge militaire Intégration complète dans les réseaux nationaux des FDF Déployabilité Spécifications pour les environnements difficiles Dominance aérienne collaborative Localisation passive en 3D : Tueur silencieux contre la furtivité et le brouillage Missiles air-air de courte et longue portée sans discontinuité. SEAD/DEAD Environnement hautement contesté ISR autonome multitype Air-Sol de courte à longue portée Anti surface Haute capacité de survie Observabilité réduite Autoprotection Protection automatique du sol AGCAS Suivi du terrain Moteurs jumelés Agilité Interopérabilité des forces conjointes et de l'OTAN Souveraineté RAFALE : SÉCURITÉ D'APPROVISIONNEMENT ET MAINTIEN EN CONDITION OPÉRATIONNELLE DASSAULT AVIATION assurera une autonomie opérationnelle rapide, souple et efficace de la flotte de RAFALE après son intégration dans l'armée de l'air finlandaise. Ce concept est issu d'exigences de souveraineté de la part des forces françaises : Technologie 100% française maîtrisée par l'industrie française ; Concept moderne et flexible de maintenance conditionnelle, facilitant les opérations en supprimant les visites d'entretien programmées de longue durée ; robustesse et fiabilité éprouvées dans toutes les conditions environnementales, de l'arctique au désert, en mer ou sur terre, ou en cas de pollution contaminée ; faible empreinte dans toutes les conditions : opérations nationales ou extérieures, marine ou armée de l'air ; objectif de durée de vie structurelle de 9000 heures pour la cellule. PARTICIPATION INDUSTRIELLE DE RAFALE RAFALE INTERNATIONAL propose un plan complet de participation industrielle (IP) afin de soutenir la base industrielle et technologique nécessaire pour garantir une approche finlandaise de soutien total du RAFALE. RAFALE INTERNATIONAL s'efforce de trouver un équilibre entre les projets de participation industrielle directe et indirecte afin de transférer en Finlande des capacités essentielles et une vaste expertise dans les technologies souveraines, pour le cycle de vie du RAFALE dans les forces de défense finlandaises (opérations, maintenance, capacités de réparation, futures mises à niveau). RAFALE INTERNATIONAL assurera des emplois à long terme dans les membres de l'association finlandaise de défense aérospatiale et le réseau Business Finland, afin d'apporter des opportunités de croissance commerciale nationale et internationale.
  3. Ils peuvent dire que c'est un discours promotionnel de Dassault et que la valeur n'a pas pu être vérifiée.
  4. Pour le Rafale c'est fastoche! Dassault dans son document de présentation du Rafale pour HX Challenge prétend que la durée de vie opérationnelle de l'avion est de 9000 h et qu'il est capable de voler régulièrement 1000 h par an et qu'en plus il est capable dans un surge de faire 350 h en un mois. Tant que l'attrition n'aura pas réduit le nombre des Rafale à moins de 20, les finlandais seront capables de faire voler 10 avions 24h/24 pendant la crise qui ne dure que 3 semaines. (20*350*3/4=5250) https://www.ilmailuliitto.fi/wp-content/uploads/2020/08/rafale_finlande_13x18_1219_pap_v7.pdf
  5. Tu soulève de vrais problèmes, c'est pour les résoudre que l'on doit faire des études longues et coûteuses pour faire aboutir un système afin qu'il puisse devenir opérationnel. Ton estimation de l'empreinte logistique serait bonne si le réacteur du drone avait la même consommation spécifique que les réacteurs du Rafale. Mais si j'ai précisé qu'il faudrait un fort taux de dilution c'est pour avoir une très faible consommation qui donne des autonomies de long , et même très long courrier. L'idée c'est que là où le Rafale peut aller avec un ravitailleur, le drone peut y aller sans ravitailleur. Et si il fallait aller un peu plus loin je préconise de se rapprocher en larguant les drones à partir d'un A 400 M par la soute arrière.
  6. On doit pouvoir faire un truc intermédiaire entre le SCALP et ce loyal Wingman qui me parait un peu gros pour notre budget. J'aime bien l'idée de géométrie variable pour les avions qui ont des soutes car c'est la complexité de placer des charges sous les ailes qui a poussé Dassault à abandonner la formule. Pour un drone comme celui dont je parle il pourrait y avoir une position "mission" et une position "décollage/atterrissage" en plus de la position "stockage". Ou alors des positions différentes suivant que l'on emporte des armes en soute ou un radar dans le nez. Le planeur hypersonique c'est peut être l'exception qui confirme la règle : il sera peut être lancé (d'un peu loin quand même) par le chef d'orchestre habité. . C'est peut être pas tous les jour qu'on en lancera.
  7. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    US blocks delivery of Turkish gunships to Pakistan
  8. Moi je suis à la retraite, je fais des spécifs mais c'est les autres qui doivent réaliser. Je suis un irresponsable notoire.
  9. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    L'intérêt de faire des tests avec le F-35 c'est que si les tests ratent on pense tout de suite que c'est à cause du F-35.
  10. Le truc c'est plutôt un gros Scalp avec une soute et un train d'atterrissage qu'un Neuron. La France ne peux pas avoir l'ambition d'avoir 10000 Neuron.
  11. Tout dépend de comment on va réagir. Ce que je voulais dire c'est que eux ils ont pensé le F-35 comme une machine à détruire l'industrie aéronautique militaire de l'Europe, et aussi mauvais que soit le F-35 il a réussi sa mission. Nous on espérait que le SCAF serait un grand programme Européen prélude à une Europe de la défense et c'est un Flop avant même de commencer....
  12. Moi je poserais la question : "Qui est le plus idiot : les US avec le F-35 ou la France avec le SCAF?"
  13. Avec l'Italie ça fait l'alliance hanséatique contre l'alliance méditerranéenne
  14. Le fuel fraction de 0.33 c'est ce qui donne la meilleure autonomie. Si en plus on le combine avec les taux de dilution du civil....mais ça n'existe pas, il faut le développer. Pour un marché de 10000 je suis sûr que Microturbo sera candidat.
  15. Par le coût un Rafale = 50 UCAV pas 10 pour une comparaison par la masse 50 UCAV = 100 t = 10 Rafale.
  16. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Je pense qu'il feront deux escadrons de 10 environ: la disponibilité du Rafale le permet par rapport à ce qu'ils ont l'habitude.
  17. J'ai pris le Reaper comme exemple mais il faudra étudier un drone spécialement adapté à ce type de système. Je me propose d'en faire les spécifications. D'abord les capacités dynamique de l'appareil ressemble plus à celles d'un Airbus qu'à celles d'un Rafale. Je pense que ça veut dire qu'on doit viser le prix au kilo d'un Airbus plutôt que celui d'un Rafale soit 2000 $ le kg au prix catalogue et 1000 $ le Kg en réalité après négociation, au lieu de 10 000$ le kg pour le Rafale. On doit aussi pouvoir en produire 50 par mois au lieu de 1 ce qui veut dire qu'on a besoin de 10 000 exemplaire au lieu de 200. Mais tout ça dans le même budget ce qui permet de calculer la masse de l'engin. On a droit à 100 millions par mois à 1000 le kg ça fait 100 t et comme on produit 50 exemplaires par mois ça fait 2t l'exemplaire. Normalement il devrait avoir un moteur de 225 kg qui pousse à 1 tonne (avec les taux de dilution du civil). Le MTOW serait de 4t. Si on veut un fuel fraction de 33% ça donne 1300kg de fuel et 700 kg de charge utile. Les exemples de charges utiles sont soit 2AASM soit un Radar soit un OSF, en plus des communications et d'un SPECTRA simplifié. Même si 1/3 seulement des 50 exemplaires portes des AASM, ça en fait 2*50/3 = 33 au lieu de 6 avec un Rafale. L'argument principal de l'engin c'est que comme il coûte pas cher il va saturer les défenses ennemies assez facilement. En plus on peut les rapprocher du théâtre d'opération avec des A 400 M, par contre ils devront rentrer tout seul. Il y aurait permanence du réseau, même si il n'y a pas permanence des drones individuellement, bien sûr il faut organiser la noria, sachant que pour l'observation préalable l'IA sera sans doute suffisante , la présence humaine n'étant nécessaire que si il y a attaque. Bon c'est juste des ordres d'idées.
  18. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Air Force to induct second squadron of Rafale fighter aircraft in April Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) L'armée de l'air va intégrer le deuxième escadron d'avions de combat Rafale en avril L'Indian Air Force procédera à l'intronisation du deuxième escadron d'avions de combat Rafale à la mi-avril. Cet escadron sera installé sur la base aérienne d'Hashimara, au Bengale occidental. Afin de se renforcer sur le front oriental, le long de la frontière chinoise, l'armée de l'air indienne mettra en service le deuxième escadron d'avions de combat Rafale à la mi-avril. Cet escadron sera installé sur la base aérienne d'Hashimara, au Bengale occidental. Des sources ont indiqué que l'armée de l'air déplacerait les avions de combat à Hashimara en mai. L'entraînement des pilotes de chasse en France se terminera également à peu près à la même période, ont-elles ajouté. Lorsque le deuxième escadron sera opérationnel, l'armée de l'air indienne disposera de plus de 20 avions de combat Rafale. En septembre de l'année dernière, cinq avions de combat Rafale ont été introduits dans l'armée de l'air indienne sur la base aérienne d'Ambala. "L'intronisation des avions Rafale est un message fort et sévère pour le monde entier, en particulier pour ceux qui surveillent notre souveraineté. Ce type d'intronisation est très important pour le type d'atmosphère qui a été créé à nos frontières", a déclaré le ministre de la défense Rajnath Singh à cette occasion. Les avions à réaction multirôles Rafale ont été construits par la société française Dassault Aviation et sont connus pour leur supériorité aérienne et leurs frappes de précision. Le premier lot de cinq Rafale est arrivé en Inde le 29 juillet de l'année dernière, près de quatre ans après que l'Inde ait signé un accord intergouvernemental avec la France pour l'acquisition de 36 de ces appareils pour un coût de 59 000 millions de roupies. La livraison de l'ensemble des 36 avions devrait être achevée d'ici la fin de 2022. Sur les 36 Rafale, 30 seront des avions de combat et six des avions d'entraînement. Les avions d'entraînement seront biplaces et auront presque toutes les caractéristiques des avions de combat. Avec deux escadrons achevés au cours de l'année prochaine, la force de la flotte de l'IAF, qui s'appauvrit, va être stimulée. Ces deux escadrons de 18 jets chacun à Amabala et Hasimara ont été planifiés en gardant à l'esprit les opérations contre le Pakistan sur le front ouest et la Chine dans le secteur est. Hasimara avait auparavant un escadron de MiG 27 qui a maintenant été mis hors service. Hasimara est une base stratégique pour les opérations de l'armée de l'air car elle est proche du Bhoutan. La vallée de Chumbi, où se trouve une tri-jonction entre l'Inde, le Bhoutan et la Chine, est proche de Doklam, où une impasse a eu lieu en 2017. En cas d'attaque de la Chine visant à couper la région nord de l'Inde en ciblant le corridor de Siliguri, Hasimara serait une base aérienne cruciale pour une contre-attaque. Le Rafale est considéré comme un avion omni rôle, ce qui signifie qu'il peut effectuer simultanément au moins quatre missions en une seule sortie. Le Rafale est endurci au combat et a été utilisé en Afghanistan, en Libye et en Syrie. Armé d'un ensemble d'armes puissantes, l'avion de combat est mortel. En cas de besoin, le Rafale peut également être doté d'une capacité nucléaire, ce qui le rend encore plus meurtrier. L'avion de chasse est armé de puissants missiles Meteor et Scalp qui renforceront les capacités de frappe aérienne et la domination aérienne de l'armée de l'air indienne. Le Meteor est un missile air-air au-delà de la portée visuelle et le Scalp est un missile de croisière à longue portée qui peut être lancé depuis l'avion pour des frappes en profondeur sur des cibles fixes ou stationnaires. Un autre article encore plus intéressant mais difficile à copier: https://timesofindia.indiatimes.com/india/first-co-of-rafale-squadron-at-ambala-abruptly-transferred-to-shillong/articleshow/81452515.cms#:~:text=NEW DELHI%3A The commanding officer,raised eyebrows within the force.
  19. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    "Rafale : le programme Ravel porte ses fruits" La Ministre des Armées s'est rendue le vendredi 5 mars sur la base aérienne de Saint Dizier. L'occasion pour Florence Parly de faire le point sur le contrat Ravel et sur le projet plus large, porté par l'Armée de l'Air et de l'Espace, dédié au maintien en condition opérationnelle aéronautique qu'est SO 4.0.
  20. Le renseignement Nous avons vu l’importance nouvelle que prenait le renseignement dans la nouvelle approche. Nous rappelons ici quelques principes et des définitions relatifs au renseignement militaire. On se focalisera sur deux notions seulement qui sont L’Ordre De Bataille (ODB) et la Situation. L’Ordre De Bataille est la description de l’organisation des éléments d’une force et de leur état. Il structure les connaissances relatives à l'organisation des forces armées et comporte les éléments composants cette force, les relations entre ces éléments, l’état de ces éléments et des règles de comportement et d'engagement associées. Une situation est une implémentation d'un ODB dans le temps, l'espace et l'environnement. Généralement il faut un système pour gérer chaque type d'ODB : ODB Ami, ODB Ennemi, ODB Air, ODB Guerre Electronique, ODB Marine...Par contre il faut pouvoir "mettre en situation" très rapidement la combinaison d'ODB qui est demandée pour aider à concevoir les opérations. La tenue des ODB permet d’alimenter un système de présentation des Situations. Un tel système devant être capable de "digérer" n'importe quel ODB. Le traitement qui est réalisé est essentiellement manuel et consiste à ajouter aux données de l’ODB des indications de lieu, de temps et d’environnement. Le principe général consiste à se préparer en permanence à la possibilité de devoir générer rapidement la situation demandée par la hiérarchie. Pour ce faire on tient à jour l’ensemble des informations de situation du théâtre de façon à pouvoir effectuer une projection dans le cadre spatio-temporel défini, de l’information sélectionnée, qui correspond à la situation voulue. Les renseignements conduisant à une modification de la situation sont appelés activités, ils peuvent concerner soit les éléments, les relations et les informations de situation, soit l'environnement. L'extraction de l'activité consiste à regrouper les informations de renseignement fragmentaires et à les comparer avec la situation actuelle pour séparer les renseignements confirmant l'état actuel de l'ODB et de la situation et ceux qui correspondent réellement à des activités. Lors de l'élaboration des situations et des synthèses successives, la comparaison de la situation avec les situations limites, c’est à dire la comparaison de l'ensemble des activités avec la liste et les seuils d'activités probables et prévus, permet de déclencher une alerte en cas de résultats imprévus. L’analyse tactique est un processus nécessaire pour enrichir les situations avec les intentions adverses, les axes d’efforts, les potentiels engagés probables, les risques pour les infrastructures et les forces engagées, les actions/réactions potentielles et probables de l’ennemi et les activités. Le processus qui vient d'être décrit est un processus idéal qui ne peut pas s'appliquer lorsque l'information est incomplète. Les contraintes du théâtre d'opération impliquent une représentation des éléments connus et surtout des menaces connues avant que la connaissance ne soit complète (liens hiérarchiques, organiques, fonctionnels, dotations, effectifs, positions, déplacement...). En général une situation correspond donc plutôt à un ensemble d'observations. Mais si on peut faire le lien entre ce qui est observé et ce qui est connu sur l'ennemi grâce au renseignement documentaire et au renseignement d'ODB, cela améliore l'appréciation que l'on peut avoir de la situation. Enfin le système est également capable d’élaborer l’ODB ami et la situation amie. Pour cela il traite les informations des unités amies et les compte rendus d’exécution des missions dont les missions de conduite du renseignement. Conclusion La nouvelle approche entraîne l’amélioration de l’efficacité combinée des armes, elle permet d’exploiter toutes les potentialités des capacités militaires, tant sur le plan organisationnel que sur le plan opérationnel ou technologique pour obtenir des résultats tactiques et stratégiques sur les champs de bataille. En conséquence la victoire peut être beaucoup plus facilement remportée contre un adversaire mal commandé ou même fortement désorganisé. On voit alors que les réseaux permettent de concilier la gestion décentralisée des activités opérationnelles avec une centralisation rapide des informations nécessaires aux décisions stratégiques. La qualité du commandement et les moyens dont il dispose pour s’exercer est un facteur essentiel d’efficacité des forces. Cette efficacité est liée aux performances et à la sécurité des systèmes informatiques de commandement qui deviennent des enjeux importants, ce qui explique l’attention de plus en plus grande que l'on porte aux possibilités de guerre de l’information.
  21. Système d’action Le système d’action bénéficie aussi d’une approche plus productive de l’emploi des ressources par l’augmentation de l’efficacité non pas des moyens mais de l’utilisation des moyens. On peut illustrer cette dernière approche par le processus d’affectation des bonnes ressources aux bons objectifs qui est un véritable travail d’optimisation de l’emploi des moyens et qui implique l’utilisation de systèmes de programmation par contraintes. Cette fonction est exigeante, du point de vue de la qualité des systèmes, parce que pendant les opérations, les ressources dont on dispose peuvent varier brusquement du fait de l’action des ennemis (destructions), ce qui impose la capacité de re-programmer les opérations rapidement, c’est à dire bien souvent, automatiquement. Jusqu'à présent les imperfections du système de commandement ont également eu pour conséquence une définition des plates-formes qui concentre des moyens de nature très différente. On y trouvait des armes, des moyens de détection, d’identification, de transmission, de désignation. Cette concentration permettait de pallier aux insuffisances du système de commande-contrôle car tous ces moyens étaient mis en œuvre par le même équipage (voir le même homme) et étaient ainsi naturellement coordonnés. En conséquence, l’évolution des capacités militaires relative au système d’action a surtout porté sur l’efficacité de chaque constituant, c’est à dire la masse, la mobilité, la portée et la puissance de feu. Les militaires ont compté sur l’accroissement des capacités individuelles des composants pour compenser les imperfections du système d’information et du système de commandement. L’importance nouvelle du renseignement que l’on vient d’illustrer favorise une approche visant à déjouer les capteurs de l’ennemi. On améliore ses capacités sur le terrain en rendant ses propres moyens difficiles à percevoir. Un des moyens utilisés pour parvenir à ce résultat consiste à éclater les plates-formes qui concentraient les fonctions de base (détection, identification, feu, protection, mobilité), en plusieurs unités autonomes coordonnées entre elles par des flux d'informations permanents et en temps réel. Ces petites unités sont munies de système de reconnaissance et de surveillance qui diminuent les délais d’action grâce à une meilleure appréhension de la situation locale, tandis que des systèmes centraux de reconnaissance et de surveillance associés à des armes de longue portée augmentent les capacités de ripostes. Les nouvelles technologies permettent à une unité autonome de tirer sur une cible poursuivie par une autre unité autonome. Il faut pour cela des moyens de transmission qui soient “ temps réel ”, des moyens de navigation métriques, des moyens de détection précis, mais cela est possible. D’une manière générale il est possible de déconcentrer les moyens sur diverses plates-formes ce qui constitue un système dispersé géographiquement mais moins vulnérable, plus souple et plus efficace que les dizaines d’unités des grandes formations. Pour l’ennemi la menace est éparpillée, diluée. Pour le système déconcentré, chaque capteur travaille au bénéfice de toute les plates-formes qui disposent ainsi de beaucoup de redondance. Lorsqu’un moyen est détruit, le niveau de la menace pour l’ennemi n’est pas changé de manière significative. La contre partie de cette évolution est que chaque unité doit jouir d’une autonomie plus grande pour être réactive face à son environnement tout en étant coordonnée, synchronisée, de façon à pouvoir apporter sa contribution lorsque l’organisation se focalise pour atteindre un objectif important. Au lieu de concentrer les moyens sur les plates-formes, ces unités utilisent des réseaux sécurisés et sont capables de concentrer les effets de leurs moyens sur une cible. Cela signifie la disparition des systèmes d'armes élémentaires, remplacés par des systèmes plus globaux construits sur des équipements et des feux reliés à très grande distance par l'information. Le véritable progrès consiste à remonter aux actes élémentaires du combat : surveillance, détection, identification et destruction, en les intégrant directement dans des réseaux plutôt que par l'intermédiaire des systèmes d'armes de type actuel. On voit avec cette approche qu’après avoir repensé le système d’information les militaires sont en train de repenser le système d’action.
  22. Qui a le plus d'autonomie: Un Mirage 2000 ou un Reaper?
  23. La production de masse dans le domaine civil ainsi que la destruction de masse dans le domaine militaire sont caractéristiques de l’ère industrielle. La nouvelle approche correspond à une dé-massification et une dé-concentration des organisations et des plates-formes militaires. Une ossature sûre et efficace est nécessaire afin de pouvoir déconcentrer les systèmes et les organisations. Cette ossature est donnée par les nouvelles technologies, qui ont nécessité pour être mises en œuvre la définition d’un système militaire (système d’action et organisationnel) centré sur le renseignement. Parmi les nouvelles technologies, la technologie des réseaux, en particulier, permet de modifier l’ensemble de l’organisation militaire. Elle est utilisé pour l’intégration des systèmes répartis et la décentralisation des activités. Les réseaux et l’informatique permettent enfin la réversibilité des flux d’information et une mise à jour de la stratégie et de la tactique. Ils facilitent la prise de décision avec information incomplète et multiplient les capacités de contrôle. Système organisationnel Jusqu'à présent, les systèmes de commandement avaient une qualité médiocre qui empêchait les opérations de commande et de contrôle. On a dû créer des processus et des organisations hiérarchiques pour faire parvenir les décisions de la direction centrale au terrain, toute autre organisation n’aurait pas permis cet acheminement. Ces systèmes ne bénéficiaient pas de véritables progrès mais seulement d’amélioration successive des techniques de commandement introduites dans un cadre qui restait hiérarchique. L’un des aspects important de cette évolution est que l’on passe des formes hiérarchiques traditionnelles à des réseaux d’unités de décision interconnectées, plus souples et plus réactives, agencées en fonction d’un but commun et qui fusionnent les niveaux stratégiques, opérationnels et tactiques. Cette évolution conduit à une décentralisation du commandement, elle permet une réduction des coûts en matière de collecte et de distribution de l’information et même la diffusion d’informations en temps réel. Ces changements améliorent la réactivité des armées face aux nouvelles informations et l’exécution de leurs décisions. L’accroissement des capacités de contrôle et de commande des opérations remet en cause la division du travail ainsi que l’attribution des rôles et des missions. La capacité d’intelligence des situations multiplie l’efficacité du contrôle de chaque homme. Avec les nouveaux systèmes d’information, le niveau d’élaboration des décisions est de plus en plus proche du terrain. En outre, la zone d’influence et d’intérêt que le commandement peut contrôler augmente avec la performance des systèmes de surveillance et de reconnaissance, et la puissance des systèmes d’armes. La portée plus grande, la précision et l’efficacité des munitions conventionnelles sont des facteurs qui renforcent la valeur du système d’information. Celui-ci qui avait une fonction traditionnelle de support devient un élément central pour coordonner, synchroniser et focaliser les différentes forces sur un objectif. On envisage aujourd’hui d’obtenir la victoire par la domination dans ce domaine. Les commandants subordonnés peuvent participer à l’analyse globale des situations, quasiment en temps réel, via des systèmes intégrés d’information, tout en tirant profit de leurs connaissances de la situation locale. La conséquence de ces évolutions est que les militaires augmentent leur productivité et l’efficacité de leurs forces en incorporant de plus en plus de tertiaire dans leurs activités. C’est à dire qu’ils suivent une évolution parallèle à celle de l’industrie. Pour illustrer la nouvelle manière de conduire les opérations on peut citer la tendance qui consiste à améliorer la précision du tir plutôt que la puissance des armes. Cette approche est caractéristique de la nouvelle armée au sens où elle incorpore beaucoup plus d’organisation et donc de tertiaire. Les technologies permettent de donner aux feux classiques une portée, une précision et un effet de masse à une échelle nouvelle. Notamment, l'antinomie entre effet de masse et précision disparaît : un seul missile lancé vers un objectif constitué par plusieurs dizaines de chars repérés à plusieurs centaines de kilomètres peut les détruire ou les neutraliser tous avec l'emport de plusieurs dizaines de charges capables de se diriger chacune vers un engin différent. Comme il ne sert à rien d’avoir une arme précise si on ne sait pas quelle sont les coordonnées exactes de la cible, on est obligé de faire un effort supplémentaire de renseignement si on veut employer efficacement de telles armes. D’une manière plus générale, la guerre lorsqu’elle est menée avec des armes précises nécessite beaucoup plus d’informations sur l’ennemi que lorsqu’elle est menée de manière plus classique. Ce type de guerre implique donc des progrès importants dans le domaine du renseignement, lesquels incorporent des technologies nouvelles de traitement de l'information et augmentent la part de tertiaire. Le système d’information est amélioré pour consigner dans des bases de données des renseignements, tenues à jour dès le temps de paix, pour une utilisation en cas de crise. Sur le terrain on utilisera des moyens de détection et de transmission plus efficace, couplé aux bases de données dont on a parlé, qui permettent de corréler les informations fragmentaires recueillies afin d’avoir une bonne estimation de la situation réelle. Cette meilleure connaissance permet d’utiliser avec efficacité les armes de précision. Le point qui n’a pas encore été traité concerne la dépendance qui existe entre les structures des organisations et la gestion efficace des flux d’informations. En effet, le traitement des flux d’informations a toujours été subordonné à des systèmes de représentation, dans la mesure où ceux-ci permettaient de trier ce qui était pertinent de ce qui ne l’était pas. Aujourd’hui l’information modifie constamment la représentation des armées vis à vis de leur propre champ d’action. Le problème à résoudre est celui de l’adaptation des organisations aux champs d’action, puis de la gestion efficace des flux d’informations, compte tenu des organisations.
  24. Dans mon approche le NGF ne porte pratiquement pas d'armes et pas de capteurs, ses moyens ce sont les drones, c'est à dire l'ensemble du réseau. Il a quelques missiles air air pour l'auto défense mais si il les utilise c'est pratiquement le signe d'un échec.
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