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Picdelamirand-oil

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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Ils vont se réconcilier avec le Qatar?
  2. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Non c'est important d'avoir tout qui marche parce que ton avion c'est dans les phases critiques de la mission qu'il a besoin d'à peu près tout. et dans ce cas tu as des limites systèmes qui peuvent être atteintes, juste un exemple tu peux avoir un bus qui sature (c'est moins vrai aujourd'hui parce que les perfs sont grandioses) mais tu peux avoir des temps de réaction qui se dégradent, des tâchent qui se doublent et donc un déroulement des processus qui est différent de celui de la situation pépère. Or ça doit marcher dans tous les cas.
  3. Le point G j'en avais entendu parlé, mais le point F?
  4. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Je comprends pourquoi c'est si difficile de savoir le prix d'un F-35, je croyais que L.M. était machiavélique et faisait exprès de nous induire en erreur, mais non, c'est parce qu'ils ne savent pas compter:
  5. Picdelamirand-oil

    Luftwaffe

    Je ne suis pas un fan du Typhoon, mais surtout parce que je trouve que le Rafale le majore presque partout, cela ne veut pas dire qu'il ne vaut rien et le programme Centurion permet de réduire le Gap. Met lui des CFT et tu as une plate forme pas mal en Air Sol qui peut remplacer les Tornado, c'est d'ailleurs ce que les anglais font (sauf peut être les CFT). Le développement de la version Centurion du Typhoon a été réalisée par les Anglais, et si ça leur suffit, il y a de grande chance que ça suffira aussi aux Allemands. Je ne suis vraiment pas sur que le MCO d'un Super Hornet membre d'une micro flotte sera moins cher que le MCO d'un Typhoon version Centurion. En plus on doit pouvoir en prendre moins en rétrofittant quelques Typhoons déjà déployés. Enfin je trouve que le Rafale aurait aussi sa justification face au Super Hornet parce que son MCO est plus moderne qui évite les grandes visites, son poids est moindre qui à la longue est un facteur déterminant du coût du MCO, l'aéro-dynamique du Super Hornet est un peu ratée (tu le dis toi-même) qui fait qu'il n'a pas plus d'autonomie que le Hornet, ce qui est un peu court pour du Deep Strike. Enfin Boeing en fait des tonnes avec le Growler mais c'est aussi une question de doctrine et nous on a préféré SPECTRA et la doctrine qui va avec (pourtant on aurait pu choisir Carbone qui est du niveau du NGJ).
  6. 18 mois ça fait un retard de 135 avions, c'est déjà pas mal. Mais j'avais calculé que le temps F-35 était 4X (le temps Typhoon et Gripen étant 2X ). Là les US auront réussis l'exploit d'arrêter la production des avions civils (737 MAX) et militaires (F-35)
  7. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Oui l'inflation a des effets très particuliers : elle fait passer le total du programme de 25 Milliards à 95 Milliards et la partie acquisition de 15,3 à 22,2 milliards et donc la partie autre que acquisition de 9,7 à 72,8 milliards.
  8. Dedefensa diffuse un texte de WSWS.org https://www.dedefensa.org/article/le-capitalisme-cest-la-guerre Encerclement nucléaire de la Chine Dans les heures qui ont suivi le retrait officiel des États-Unis, vendredi, du FNI, le traité nucléaire le plus important du monde, le Pentagone a clairement fait savoir qu'il avait l'intention d’encercler la Chine de systèmes de missiles offensifs à têtes nucléaires. Il s’agit d’une course aux armements nucléaires qui s'accélère rapidement. S'adressant à des journalistes lors d'un voyage en Australie, le ministre américain de la Défense, Mark Esper, a déclaré que le Pentagone allait déployer des missiles jusqu'alors interdits par le traité “le plus tôt possible”. “Je préférerais dans quelques mois”, a précisé Esper. Le déploiement de missiles à moyenne portée dans le Pacifique transformerait la côte chinoise et les îles du Pacifique qui l'entourent en un front de bataille nucléaire, mettant en danger la vie de milliards de personnes en Chine, en Corée, au Japon, à Taiwan et dans la région. Le traité sur les FNI, qui a été signé entre le président de l'époque, Ronald Reagan, et son homologue soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, en 1987, interdisait aux États-Unis et à la Russie de développer des missiles d'une portée comprise entre 500 et 5 000 kilomètres, ce qui signifie que la majeure partie de l'Europe et une grande partie du Pacifique ne permettait pas le stationnement des missiles nucléaires. Cependant, à mesure que les tendances technologiques modifiaient les équilibres militaires et que les États-Unis intensifiaient leur conflit avec la Chine, Washington en vint à considérer de plus en plus que le traité de la guerre froide était contraire à ses objectifs d'encercler militairement Beijing, qui n'en était pas signataire. Avec le déploiement potentiel de missiles nucléaires américains à quelques minutes de vol de la Chine continentale, les tensions approcheront le point de rupture avec l’immense population de la région vivant sous le spectre de l'annihilation nucléaire. En réponse au retrait des États-Unis du traité FNI, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a averti que “le monde perdra un frein précieux à la guerre nucléaire ”. Daryl Kimball, directeur exécutif de l'Arms Control Association, a déclaré que Trump “poursuit une stratégie qui créera les conditions d'une dangereuse course aux armements”. Le Financial Times a mis en garde, dans le même ordre d'idées, contre la “relance de la course aux armements nucléaires” de Trump. En défendant sa décision de stationner des missiles dans une zone densément peuplée à des milliers de kilomètres des États-Unis, Esper a accusé la Chine de “militariser [to weaponize] les biens communs mondiaux en développant une économie prédatrice”. En d'autres termes, la Chine, en menant des activités économiques pacifiques, menace les États-Unis, et cela devrait donc être contré par la menace d'anéantissement militaire. “Nous croyons fermement qu'aucune nation ne peut ou ne doit dominer l'Indo-Pacifique”, a déclaré M. Esper, un homme qui représente un pays qui a “brûlé, bouilli et cuit à mort” (selon les mots du général Curtis Lemay) des centaines de milliers de civils japonais dans sa guerre pour conquérir le Pacifique. Dans des commentaires ultérieurs, le secrétaire d’État Mike Pompeo, qui accompagne M. Esper lors de son voyage en Australie, a déclaré que les États-Unis avaient “dormi aux dans leur fonction de leadership” face au “danger” que représente la Chine. Il a ensuite réitéré la déclaration d'Esper selon laquelle la croissance économique pacifique de la Chine constituait une menace militaire pour les États-Unis. “J'entends des gens parler en séparant les questions commerciales et économiques de celles de sécurité nationale”, a dit M. Pompeo. “Ne nous y trompons pas, la capacité de la Chine, la capacité de l'Armée populaire de libération à pouvoir faire exactement ce qu'elle fait est le résultat direct des relations commerciales que la Chine a établies.” “Ils ont fait grandir leur pays en profitant d’un ensemble de règles commerciales injustes. Ils ont donc été en mesure de faire croître leur économie à un rythme élevé”, a déclaré M. Pompeo. “Ces mêmes outils économiques que le président Trump s'efforce de réajuster sont également ce qui a permis à la Chine de faire toutes les choses qu'elle fait avec ses forces militaires”, a-t-il ajouté. En d'autres termes, il n'y a pas de ligne de démarcation entre coexistence pacifique et conflit militaire. La croissance économique et le commerce sont eux-mêmes perçus par Washington comme des menaces militaires, auxquelles Washington doit faire face, qu'il s'agisse de conflits commerciaux, de menaces militaires ou de guerres à grande échelle. Les paroles de Pompeo s'inscrivent dans la doctrine de la rivalité des grandes puissances contre la Russie et la Chine adoptée par le Pentagone l'année dernière, qui déclarait que “la concurrence des grandes puissances, – et non le terrorisme, – est désormais le principal objectif de la sécurité nationale américaine”. La conduite de tels conflits nécessitera une approche de la société [de l’adversaire] “comme un tout”, a déclaré le Pentagone en se référant à ce qu'il est convenu désormais de nommer “la guerre totale”. En plus de la fin du traité FNI vendredi, les États-Unis ont décidé trois mesures hostiles à la Chine dans leur conflit contre ce pays. Mercredi, la Banque centrale américaine a abaissé le taux des fonds fédéraux dans un mouvement largement perçu comme visant à dévaluer le dollar et à améliorer les exportations américaines. Le mois dernier, M. Trump a déclaré que “les autres devises sont dévaluées par rapport au dollar, ce qui désavantage fortement les Etats-Unis”, exigeant que la Fed prenne des mesures. Jeudi, Donald Trump a annoncé une proposition visant à appliquer un tarif de 10 % sur tous les produits chinois qui ne sont pas déjà assujettis à des droits d'importation, y compris un large éventail de biens de consommation comme les téléphones et autres appareils électroniques. Le même jour, les sénateurs démocrates se sont joints aux républicains pour adopter le budget militaire le plus important de l'histoire américaine, augmentant considérablement la capacité des États-Unis à faire la guerre à une “grande puissance”. Si aucune de ces actions n'est sérieusement discutée ou débattue dans les médias, c'est parce qu'il existe un accord entre les démocrates et Trump sur la nécessité de préparer la guerre avec la Chine. Comme l'a dit l'ancien président de la campagne Trump, Steve Bannon : “La personne qui remportera l'élection, qu'elle soit démocrate ou non, sera un faucon équivalent, sinon plus affirmé que Donald Trump... Les démocrates sont tout aussi durs sur ce point que les républicains”. D'une certaine manière, les démocrates sont même encore plus radicaux dans leur langue. Pour ne citer qu'un exemple, en juin, le candidat démocrate à la présidence Pete Buttigieg a déclaré qu'un conflit avec la Chine constituait la base de “l’unité nationale”. “Le nouveau défi de la Chine nous donne l'occasion de surmonter les clivages politiques, a-t-il dit. Au moins la moitié de la bataille [contre la Chine] est dans notre politique intérieure.” WSWS.org
  9. J'ai posté par erreur la fin dans "Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?" , je le re-poste ici pour que le sujet soit complet. Les liens renvoient tous au document pdf qui est fournis après le titre Note. Les révolutions énergétiques sont encore au-delà de l'horizon Lorsque les 4 milliards d'habitants les plus pauvres de la planète augmenteront leur consommation d'énergie pour atteindre seulement 15 % du niveau par habitant des économies développées, la consommation mondiale d'énergie augmentera de l'équivalent de la valeur totale de la demande des États-Unis[92] Face à de telles projections, il est proposé que les gouvernements restreignent la demande, voire interdisent certains comportements consommateurs d'énergie. Un article universitaire proposait que " la vente de versions gourmandes en énergie d'un appareil ou d'une application pourrait être interdite sur le marché, et les limitations pourraient devenir progressivement plus strictes d'année en année, pour stimuler les gammes de produits économes en énergie "[93] D'autres ont proposé de " réduire la dépendance énergétique " en réduisant la taille des infrastructures ou en exigeant le recours au transport collectif ou au co-voiturage[94]. Le problème ici n'est pas seulement que, inévitablement, les plus pauvres voudront - et pourront - vivre davantage comme les plus riches, mais que les nouvelles inventions créent continuellement de nouvelles demandes d'énergie. L'invention de l'avion signifie que chaque milliard de dollars en nouveaux avions à réaction produit génère quelque 5 milliards de dollars en carburant d'aviation consommé pendant deux décennies pour les faire fonctionner. De même, chaque milliard de dollars de centres de données construits consommera 7 milliards de dollars d'électricité au cours de la même période[95] Le monde achète les deux au rythme d'environ 100 milliards par an[96]. La marche inexorable du progrès technologique pour les objets qui utilisent de l'énergie crée l'idée séduisante que quelque chose de radicalement nouveau est aussi inévitable dans les moyens de produire de l'énergie. Mais parfois, l'ancienne technologie ou la technologie établie est la solution optimale et presque à l'abri des changements. Nous utilisons encore la pierre, la brique et le béton, qui datent tous de l'Antiquité. Nous le faisons parce qu'ils sont optimaux, pas "vieux". Tout comme la roue, les conduites d'eau, les fils électriques... la liste est longue. Les hydrocarbures sont, jusqu'à présent, le meilleur moyen de satisfaire la plupart des besoins et désirs de la société. Il y a plus d'une décennie, Google a concentré ses talents d'ingénieur sur un projet appelé "RE<C", visant à développer des énergies renouvelables moins chères que le charbon. Après l'annulation du projet en 2014, les ingénieurs principaux de Google ont écrit : " Les améliorations progressives aux technologies [de l’énergie] existantes ne suffisent pas ; il nous faut quelque chose de vraiment révolutionnaire.... Nous n'avons pas les réponses "[97] Ces ingénieurs ont redécouvert les types de physique et les réalités d'échelle mis en évidence dans ce document. Une révolution dans le domaine de l’énergie ne viendra que des sciences fondamentales. Ou, comme l'a dit Bill Gates, le défi appelle des " miracles " scientifiques[98] qui émergeront de la recherche fondamentale et non des subventions pour les technologies d'hier. L'Internet n'est pas né en subventionnant le téléphone commuté, ni le transistor en subventionnant les tubes à vide, ni l'automobile en subventionnant les chemins de fer. Cependant, 95 % des dépenses de R-D du secteur privé et la majorité de la R-D du gouvernement sont consacrées au " développement " et non à la recherche fondamentale[99] Si les décideurs veulent une révolution dans le domaine de l’énergie, la mesure la plus importante consisterait à recentrer radicalement et à élargir le soutien à la recherche scientifique fondamentale. Les hydrocarbures - pétrole, gaz naturel et charbon - sont la principale ressource énergétique mondiale aujourd'hui et continueront de l'être dans un avenir prévisible. Les éoliennes, les panneaux solaires et les batteries, quant à eux, constituent une petite source d'énergie, et la physique exige qu'ils le demeurent. En attendant, il n'y a tout simplement aucune possibilité que le monde subisse - ou puisse subir - une transition à court terme vers une " nouvelle économie énergétique ". Notes https://media4.manhattan-institute.org/sites/default/files/R-0319-MM.pdf#page=20
  10. Les révolutions énergétiques sont encore au-delà de l'horizon Lorsque les 4 milliards d'habitants les plus pauvres de la planète augmenteront leur consommation d'énergie pour atteindre seulement 15 % du niveau par habitant des économies développées, la consommation mondiale d'énergie augmentera de l'équivalent de la valeur totale de la demande des États-Unis[92] Face à de telles projections, il est proposé que les gouvernements restreignent la demande, voire interdisent certains comportements consommateurs d'énergie. Un article universitaire proposait que " la vente de versions gourmandes en énergie d'un appareil ou d'une application pourrait être interdite sur le marché, et les limitations pourraient devenir progressivement plus strictes d'année en année, pour stimuler les gammes de produits économes en énergie "[93] D'autres ont proposé de " réduire la dépendance énergétique " en réduisant la taille des infrastructures ou en exigeant le recours au transport collectif ou au co-voiturage[94]. Le problème ici n'est pas seulement que, inévitablement, les plus pauvres voudront - et pourront - vivre davantage comme les plus riches, mais que les nouvelles inventions créent continuellement de nouvelles demandes d'énergie. L'invention de l'avion signifie que chaque milliard de dollars en nouveaux avions à réaction produit génère quelque 5 milliards de dollars en carburant d'aviation consommé pendant deux décennies pour les faire fonctionner. De même, chaque milliard de dollars de centres de données construits consommera 7 milliards de dollars d'électricité au cours de la même période[95] Le monde achète les deux au rythme d'environ 100 milliards par an[96]. La marche inexorable du progrès technologique pour les objets qui utilisent de l'énergie crée l'idée séduisante que quelque chose de radicalement nouveau est aussi inévitable dans les moyens de produire de l'énergie. Mais parfois, l'ancienne technologie ou la technologie établie est la solution optimale et presque à l'abri des changements. Nous utilisons encore la pierre, la brique et le béton, qui datent tous de l'Antiquité. Nous le faisons parce qu'ils sont optimaux, pas "vieux". Tout comme la roue, les conduites d'eau, les fils électriques... la liste est longue. Les hydrocarbures sont, jusqu'à présent, le meilleur moyen de satisfaire la plupart des besoins et désirs de la société. Il y a plus d'une décennie, Google a concentré ses talents d'ingénieur sur un projet appelé "RE<C", visant à développer des énergies renouvelables moins chères que le charbon. Après l'annulation du projet en 2014, les ingénieurs principaux de Google ont écrit : " Les améliorations progressives aux technologies [de l’énergie] existantes ne suffisent pas ; il nous faut quelque chose de vraiment révolutionnaire.... Nous n'avons pas les réponses "[97] Ces ingénieurs ont redécouvert les types de physique et les réalités d'échelle mis en évidence dans ce document. Une révolution dans le domaine de l’énergie ne viendra que des sciences fondamentales. Ou, comme l'a dit Bill Gates, le défi appelle des " miracles " scientifiques[98] qui émergeront de la recherche fondamentale et non des subventions pour les technologies d'hier. L'Internet n'est pas né en subventionnant le téléphone commuté, ni le transistor en subventionnant les tubes à vide, ni l'automobile en subventionnant les chemins de fer. Cependant, 95 % des dépenses de R-D du secteur privé et la majorité de la R-D du gouvernement sont consacrées au " développement " et non à la recherche fondamentale[99] Si les décideurs veulent une révolution dans le domaine de l’énergie, la mesure la plus importante consisterait à recentrer radicalement et à élargir le soutien à la recherche scientifique fondamentale. Les hydrocarbures - pétrole, gaz naturel et charbon - sont la principale ressource énergétique mondiale aujourd'hui et continueront de l'être dans un avenir prévisible. Les éoliennes, les panneaux solaires et les batteries, quant à eux, constituent une petite source d'énergie, et la physique exige qu'ils le demeurent. En attendant, il n'y a tout simplement aucune possibilité que le monde subisse - ou puisse subir - une transition à court terme vers une " nouvelle économie énergétique ". notes https://media4.manhattan-institute.org/sites/default/files/R-0319-MM.pdf#page=20
  11. La numérisation ne va pas Uberiser le secteur de l'énergie Les outils numériques améliorent déjà et peuvent encore améliorer l’efficience dans des pans entiers de l'économie, et il est raisonnable de s'attendre à ce que les logiciels apportent encore des améliorations significatives à la fois dans l'efficacité des éoliennes, du solaire et des batteries et dans l'efficacité de la manière dont ces machines sont intégrées aux infrastructures. La logique numérique a amélioré, par exemple, le contrôle et donc l'efficacité énergétique des moteurs à combustion, et il en va de même pour les éoliennes. De même, le logiciel que symbolise Uber a montré que l'optimisation de l'efficacité de moyens de transport coûteux permet de réduire les coûts. Uberiser toutes sortes d'immobilisations est inévitable. Uberiser le réseau électrique sans hydrocarbures est une toute autre affaire. La demande de pointe, problème que les logiciels ne peuvent pas résoudre Dans le monde de l'énergie, l'un des problèmes les plus épineux est l'adéquation optimale entre l'offre et la demande d'électricité (figure 6). Ici, les données montrent que les gens et la société en général aiment les services consommateurs d'électricité ce qui génère un écart croissant entre les pointes et les creux de la demande. Pour équilibrer un tel réseau sans utiliser d’hydrocarbures il faudra augmenter l’utilisation des batteries afin de répondre à ces pics. Tout cela est pertinent pour encourager les VE. Pour ce qui est de la gestion de la nature cyclique de la demande, le transfert de la consommation de carburant des transports vers le réseau rendra la gestion des pointes beaucoup plus difficile. Les gens ont tendance à recharger au moment opportun ; c'est facile à faire avec du pétrole, étant donné sa facilité d'entreposage. Le ravitaillement en VE exacerbera la nature déjà cyclique de la demande sur le réseau. Pour remédier à ce problème, on peut proposer d'encourager, voire d'exiger, le ravitaillement en VE en dehors des heures de pointe[85]. Mais on peut s’interroger aussi sur la popularité ou même la tolérance envers cette pratique. Bien que les kilowattheures et les voitures - objectifs clés des prescriptions de la nouvelle économie des énergies - ne représentent que 60 % de l'économie dans ce secteur, la demande mondiale dans les deux cas n'est pas saturée depuis des siècles. Les adeptes de l'écologie font des déclarations extravagantes sur l'effet des options de type Uber et des voitures autonomes. Cependant, les données montrent que les gains d'efficacité économique découlant de l'Uberisation ont jusqu'à présent augmenté l'utilisation des voitures et la congestion urbaine de pointe[86]. De même, de nombreux analystes voient maintenant les véhicules autonomes amplifier, et non atténuer, cet effet[87]. C'est parce que les gens, et donc les marchés, sont axés sur l'efficacité économique et non sur l'efficacité énergétique. La première peut être associée à une consommation réduite d'énergie, mais elle est aussi, et le plus souvent, associée à une demande accrue d’énergie. Une voiture consomme plus d'énergie par kilomètre qu'un cheval, mais elle offre d'énormes gains en efficacité économique. De même, les ordinateurs consomment beaucoup plus d'énergie que les crayons et le papier. L'uberisation améliore l'efficacité énergétique, mais augmente la demande. Toute conversion d'énergie dans notre univers est peu efficace par nature : conversion du thermique en cinétique, de l’énergie des glucides en énergie musculaire, des photons en électrons, des électrons en données, etc. Toutes ces conversions impliquent un certain coût énergétique, ou gaspillage, qui peut être réduit mais jamais éliminé. Mais, ce qui est ironique, c'est que l'histoire montre - comme les économistes l'ont souvent fait remarquer - que l'amélioration de l'efficacité énergétique entraîne une augmentation, et non une diminution, de la consommation d'énergie. Si, à l'aube de l'ère moderne, les machines à vapeur abordables étaient restées aussi inefficaces que les premières qui ont été inventées, elles n'auraient jamais proliféré, pas plus que les gains économiques engendrés et la demande croissante en charbon qui en a découlé. Nous voyons la même chose avec les moteurs à combustion modernes. Les avions d'aujourd'hui, par exemple, sont trois fois plus économe en énergie que les premiers avions commerciaux de transport de passagers dans les années 1950[88], ce qui n'a pas réduit la consommation de carburant, mais a stimulé la circulation aérienne et, avec elle , a multiplié par quatre la consommation de carburéacteur[89]. De même, ce sont les gains étonnants de l'efficacité énergétique de l'informatique qui ont entraîné l'augmentation fulgurante du trafic de données sur Internet, ce qui s'est traduit par une consommation d'énergie beaucoup plus importante pour l'informatique. L'informatique et les communications mondiales, tout compte fait, consomment maintenant l'équivalent de 3 milliards de barils de pétrole par an, soit plus d'énergie que l'aviation mondiale[90]. Le but de l'amélioration de l'efficacité dans le monde réel, par opposition au monde politique, est de réduire le coût pour profiter des avantages d'un moteur ou d'une machine qui consomme beaucoup d'énergie. Tant que les gens et les entreprises veulent davantage de bienfaits, la baisse des coûts entraîne une augmentation de la demande qui, en moyenne, dépasse toutes les "économies" réalisées grâce aux gains d'efficacité. La figure 7 montre comment cet effet d'efficacité s'est manifesté pour l'informatique et le transport aérien [91]. Bien sûr, la croissance de la demande d'un produit ou d'un service spécifique peut s'atténuer dans une société (riche) lorsque les limites sont atteintes : la quantité de nourriture qu'une personne peut manger, les kilomètres par jour qu'elle est prête à conduire, le nombre de réfrigérateurs ou d'ampoules par ménage, etc. Mais un monde de 8 milliards d'habitants est loin d'atteindre de telles limites. Le tableau macroéconomique de la relation entre l'efficacité énergétique et la demande mondiale d'énergie est clair (figure 8). La technologie n'a cessé d'améliorer l'efficacité énergétique de la société. Mais loin de mettre fin à la croissance énergétique mondiale, l'efficacité énergétique l'a rendue possible. L'amélioration des coûts et de l'efficacité apportée par les technologies numériques accélérera cette tendance, au lieu de l'inverser.
  12. http://www.air-defense.net/forum/topic/18204-boeing/?do=findComment&comment=1229263 75 + 42= 117 , à ce niveau là pas de problèmes par contre si on passe de 42 à 0 , ça commence à être plus dur.
  13. Picdelamirand-oil

    Littoral Combat Ship

    Le F-35 vole et le LCS flotte, que demander de plus?
  14. Non : Celui qui ne contrôle pas l'Univers ne peut pas détruire l'épice.
  15. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Il n'y a pas de mise à jour de sa bibliothèque de menaces ce qui réduit l'efficacité de ses contres mesures électroniques et ALIS ne fonctionne plus ce qui peut empêcher l'avion de décoller. Et d'autres inconvénients pour lesquels L.M. ne fait pas de publicité. A titre d'exemple de la dépendance du système à internet j'avais posté un article où les US s'inquiétaient de voir trop de bateaux Russe près des câbles sous marin utilisés par internet, car disait l'article si les Russes coupaient le câble, cela clouerait au sol la flotte de F-35.
  16. La Chine rompt toute coopération policière avec la France L’annonce serait liée, de source diplomatique, à la décision de Paris d’accorder, le 15 mai, l’asile politique à l’épouse de l’ancien président d’Interpol Meng Hongwei. Le message a été transmis, la dernière semaine de juillet, par les autorités chinoises à l’attaché de sécurité intérieure de l’ambassade de France à Pékin. La Chine a indiqué qu’elle rompait, unilatéralement, toute coopération avec l’Etat français en matière de police, ce qui couvre de nombreux domaines liés à la sécurité. Cette annonce serait liée, de source diplomatique, à la décision de Paris d’accorder, le 15 mai, l’asile politique à l’épouse de l’ex-président d’Interpol Meng Hongwei. Ce dernier avait disparu, fin septembre 2018, de Lyon, siège de l’organisation internationale de police, avant de réapparaître en juin devant un tribunal de la ville de Tianjin, en Chine, où il a été condamné notamment pour des faits de corruption. Pékin souhaitait obtenir le retour au pays de son épouse afin d’engager contre elle des poursuites, en qualité de complice des infractions reprochées à son mari. En vain. Grace Meng a refusé de rentrer en Chine et s’est installée en France avec ses deux enfants. Elle fait, aujourd’hui, l’objet d’une protection policière renforcée après l’apparition de sérieuses craintes de kidnapping. https://www.lemonde.fr/international/article/2019/08/03/la-chine-rompt-toute-cooperation-de-police-avec-la-france_5496116_3210.html
  17. GE’s New Billion-Dollar Problem? Boeing’s 737 MAX General Electric helps make the jet’s engines, and the grounding could drain as much as $1.4 billion from its cash flow this year https://www.wsj.com/articles/ges-cash-flow-slowed-by-boeing-max-grounding-11564656649
  18. Non mais Seattle Time c'est le canard local à Seattle, la ville de Boeing. Les journaleux du coin ils doivent savoir où s'adresser pour avoir des informations de première. Et ils doivent pouvoir faire relire leur papier! Edition: l'article du Seattle Times est assez long et @rogue0 l'a bien résumé, je ne pense pas que ça vaille la peine de le traduire entièrement.
  19. EU DIVIDED: Brexit 'extremely favourable' for France but Merkel left with massive problem https://www.express.co.uk/news/world/1160440/brexit-news-france-germany-eu-latest-angela-merkel-emmanuel-macron-bbc-video EU DIVIDED : Brexit "extrêmement favorable" pour la France, mais Merkel est repartie avec d'énormes problèmes Les tensions entre les piliers européens de la France et de l'Allemagne augmenteront inexorablement après Brexit car le processus sera " profondément favorable " à Emmanuel Macron tout en étant le pire cauchemar d'Angela Merkel, a affirmé un expert. La révélation a été faite par l'ancien ministre polonais des Finances Jacek Rostowski sur le podcast de la BBCRadio 4'France et Allemagne' : Divided They Stand'. Il m'a expliqué : "Brexit si cela se produit, d'un point de vue français - un point de vue purement politique de pouvoir - extrêmement favorable. Parce qu'au cours des 30 dernières années, la France a été le pays le plus intégrationniste et aussi le plus protectionniste. "La Grande-Bretagne était le pays le plus eurosceptique et le plus libre-échangiste, avec quelques alliés en Scandinavie et aux Pays-Bas. "Et l'Allemagne se situait entre les deux - non seulement la plus grande puissance économique, mais aussi, en un sens, l'électorat alternant. "Ce qui va se passer maintenant, c'est que l'Allemagne sera l'autre pôle. "L'Allemagne sera la puissance la moins intégrationniste et la plus libre-échangiste. "Et ils devront se mettre d'accord avec l'autre pôle de ce spectre, la France. "Et ils ne seront pas au milieu. "C'est très pratique d'être au milieu. "Vous pouvez ensuite choisir la façon dont vous aborderez les questions individuelles. "Donc, d'un point de vue français, ça rétablit quelque chose de proche de la parité." Ce manque de parité s'est manifesté tout au long de la crise de l'euro. M. Rostowski a été président du Conseil "Affaires économiques et financières" en 2011 et a affirmé que la France, beaucoup plus "faible", ne pourrait jamais tenir tête à l'Allemagne - et a donc dû établir une relation théâtrale élaborée pour simuler une parité. Il a dit : "Nous avons connu une période très exceptionnelle dans les relations franco-allemandes parce que, fondamentalement, il n'y en a guère eu.
  20. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    https://www.lepoint.fr/automobile/securite/le-danger-terroriste-des-voitures-connectees-02-08-2019-2328058_657.php?M_BT=1910606859290#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20190802 Est ce qu'on peut dire ça aussi pour le F-35 qui utilise Internet pour communiquer les données secrètes des vassaux à Lockheed Martin?
  21. Glisser vers le bas de l'asymptote des renouvelables Les prévisions d'une baisse rapide et continue des coûts de l'éolien, du solaire et des batteries sont inspirées par les gains que ces technologies ont déjà connus. Les deux premières décennies de commercialisation, après les années 1980, ont vu les coûts être divisés par dix. Mais les améliorations suivent maintenant ce que les mathématiciens appellent une asymptote. Pour parler en termes économiques, les améliorations sont soumises à une loi des rendements décroissants où chaque gain successif est plus petit que le précédent (figure 4). C'est un phénomène normal pour tous les systèmes physiques. Tout au long de l'histoire, les ingénieurs ont réalisé des gains importants au cours des premières années de développement d'une technologie, qu'il s'agisse d'éoliennes ou de turbines à gaz, de navires à vapeur ou à voile, de moteurs à combustion interne ou de cellules photovoltaïques. Avec le temps, les ingénieurs parviennent à se rapprocher des limites de la nature. On se vante alors de gains d'efficacité ou de vitesse, ou d'autres mesures comme la densité énergétique (puissance par unité de poids ou de volume) qui ne se mesurent pas en pourcentages à deux chiffres mais en fractions de pour cent. Qu'il s'agisse de l'énergie solaire, de l'énergie éolienne ou des turbines d'avion, les gains de performance sont maintenant tous mesurés en pourcentages à un chiffre. De tels progrès sont économiquement significatifs mais ne sont pas révolutionnaires. Les limites imposées par la physique aux systèmes énergétiques sont sans équivoque. Les panneaux solaires ne peuvent pas convertir plus de photons que ceux qui arrivent du soleil. Les éoliennes ne peuvent pas extraire plus d'énergie qu'il n'en existe dans les flux cinétiques de l'air en mouvement. Les batteries sont limitées par la physico-chimie des molécules choisies. De même, les moteurs d'avion peuvent s'améliorer autant que l’on voudra, un A380 ne volera jamais sur la lune. Un moteur à mazout ne peut pas produire plus d'énergie que ce que contient la physico-chimie des hydrocarbures. Les moteurs à combustion sont soumis à ce qu'on appelle la limite d'efficacité de Carnot, qui dépend de la température de combustion et de l'énergie contenue dans le carburant. Ces limites sont connues et bien comprises depuis longtemps. En théorie, à une température suffisamment élevée, 80 % de l'énergie chimique du combustible peut être transformée en énergie mécanique[74] En utilisant les matériaux à haute température d'aujourd'hui, les meilleurs moteurs à hydrocarbures convertissent environ 50 % à 60 % en énergie mécanique. Il y a encore de la place pour des améliorations, mais rien qui ressemblent aux progrès révolutionnaires d’un facteur 10 voire presque 100 réalisés dans les deux premières décennies suivant leur invention. Les technologies éoliennes et solaires se trouvent maintenant au même endroit sur cette courbe technologique asymptotique. Pour le vent, la limite d’efficacité est appelée limite de Betz, qui détermine la quantité d'énergie cinétique qu'une pale peut capter dans l'air ; cette limite est d'environ 60 %[75] Capturer toute l'énergie cinétique signifierait, par définition, qu’il ne reste plus aucun mouvement de l'air et donc rien à capter. Il faut qu'il y ait du vent pour que l'éolienne tourne. Les éoliennes modernes dépassent déjà les 45 % de conversion[76], ce qui laisse des gains sensibles à faire mais, comme pour les moteurs à combustion, rien de révolutionnaire[77] Une nouvelle amélioration d’un facteur 10 est impossible. Pour les cellules photovoltaïques (PV) au silicium, la limite physique est appelée limite Shockley-Queisser : un maximum d'environ 33% des photons entrants sont convertis en électrons. Les PV commerciaux de pointe atteignent une efficacité de conversion un peu supérieure à 26 %, c'est-à-dire proche de la limite. Quoique que les chercheurs continuent de découvrir de nouvelles conceptions sans silicium qui offrent des améliorations de performance attrayantes, toutes sont soumises aux mêmes limites physiques, et toutes sont éloignées du stade de la faisabilité industrielle, sans parler encore de fabriquer à coût suffisamment bas[78] Il ne reste plus de facteur 10 à gagner[79]. Les progrès économiques futurs de l’éolien et du solaire seront des améliorations techniques progressives : des économies d'échelle en rendant les éoliennes énormes, hautes comme la Tour Montparnasse et des panneaux solaires tout aussi massifs, d'échelle industrielle d'une superficie de plusieurs kilomètres carrés. Pour les deux technologies, tous les composants clés sous-jacents - le béton, l'acier et la fibre de verre pour l'éolien, le silicium, le cuivre et le verre pour le solaire - sont déjà produits en masse et les courbes de coûts asymptotiques dans leurs propres domaines ont déjà été parcourues. Bien qu'il n'y ait pas d’économies d'échelle surprenantes réalisables dans la chaîne d'approvisionnement, cela ne veut pas dire que les coûts ne peuvent pas s’améliorer. En fait, tous les processus de fabrication connaissent une amélioration continue de l'efficacité de la production à mesure que les volumes augmentent. Cette courbe d'expérience s'appelle la loi de Wright. (Cette " loi " a été documentée pour la première fois en 1936, car elle portait alors sur le défi de fabriquer des aéronefs à des coûts que les marchés pouvaient tolérer. De même, alors que l'aviation a pris son envol et a créé une grande industrie mondiale du transport, elle n'a pas éliminé l'automobile, ni le besoin de navires). On peut s'attendre à des coûts qui se réduisent de façon incrémentale avec l'expérience; mais, encore une fois, ce genre d'amélioration n’est pas révolutionnaire et il n’est pas de l’ordre du plausible qu’elle puisse engendrer une nouvelle économie énergétique. En ce qui concerne les batteries modernes, il existe encore des options prometteuses pour des améliorations significatives de leur physique chimie sous-jacente. Les nouveaux matériaux autres que le lithium dans les laboratoires de recherche offrent jusqu'à 200 % et même 300 % de gain en performance inhérente[80] De tels gains ne sont cependant pas comparables aux progrès dix fois ou cent fois supérieurs des premiers jours du moteur à combustion[81] Les améliorations potentielles laisseront encore les batteries à des kilomètres de la véritable concurrence à savoir le pétrole. Les lois de la physique impliquent qu’aucune subvention ni qu’aucune ingénierie de la Silicon Valley ou d'ailleurs ne puissent combler l'écart entre les batteries et le pétrole du point de vue de la densité d'énergie (Figure 5). L'énergie emmagasinée par unité de masse est la donnée critique pour les véhicules et, en particulier, les avions. A masse égale l'énergie potentielle maximale contenue dans le pétrole est d'environ 1 500 % supérieure à celle de la chimie du lithium[82]. C'est pourquoi les avions et les fusées sont propulsés par des hydrocarbures. Et c'est pourquoi une amélioration de 20 % de la propulsion thermique (éminemment faisable) est plus précieuse qu'une amélioration de 200 % des caractéristiques des batteries (encore difficile). Enfin, en ce qui concerne les limites, il est pertinent de noter que les technologies qui ont déclenché l'exploitation du pétrole et du gaz de schistes en sont encore aux premiers stades du développement technique, contrairement aux technologies plus anciennes que sont l'éolien, le solaire et les batteries. Il est encore possible de décupler la quantité d'énergie qu'un appareil de forage peut extraire des schistes argileux avant d'approcher les limites physiques[83] Cela explique en partie pourquoi, au cours de la dernière décennie, le pétrole et le gaz de schiste ont augmenté 20 fois plus la production énergétique américaine en comparaison du vent et du soleil réunis[84].
  22. Boeing is totally redesigning the flight control system of the 737 Max to deal with a new flaw the FAA uncovered, reports say http://www.businessinsider.fr/us/boeing-redesign-737-max-flight-control-faa-new-flaw-reports-2019-8 Boeing est en train de redessiner complètement le système de commandes de vol du 737 Max pour remédier à une nouvelle faille découverte par la FAA, selon les rapports
  23. European FCAS fighter to be optimised for carrier ops https://www.janes.com/article/90221/european-fcas-fighter-to-be-optimised-for-carrier-ops
  24. La loi de Moore appliquée de travers Face à toutes les réalités évoquées plus haut concernant les technologies vertes, les passionnés de la nouvelle économie de l'énergie estiment néanmoins que de véritables percées sont encore à venir, voire qu’elles sont inévitables. C'est qu’ils supposent que les technologies énergétiques suivront la même trajectoire que celle de l'informatique et des télécommunications ces dernières décennies. Le monde verra l'équivalent d'un Amazon ou d’un "Apple de l'énergie propre"[70]. Cette idée est séduisante en raison des progrès stupéfiants des technologies du silicium, que si peu de prévisionnistes avaient anticipés il y a quelques décennies. C'est une idée qui rendrait sans objet toute mise en garde selon laquelle éolien, solaire et batteries sont trop coûteux aujourd'hui - une telprudence devrait être considérée comme insensée et à courte vue, comme l'affirmation vers 1980 que le citoyen moyen ne serait jamais en mesure de se payer un ordinateur. Ou encore comme dire en 1984 (l'année où le premier téléphone cellulaire au monde a été mis sur le marché), qu'un milliard de personnes posséderaient un téléphone cellulaire, alors qu'il coûtait à l’époque 9 000 $ en monnaie d’aujourd’hui. Il s'agissait d'une "brique" d’un kilogramme avec une autonomie de 30 minutes. Les smartphones d'aujourd'hui sont non seulement beaucoup moins chers, ils sont encore beaucoup plus puissants qu'une unité centrale IBM de la taille d'une pièce d'il y a 30 ans. Cette transformation est due au fait que les ingénieurs ont constamment réduit la taille et le besoin en énergie des transistors et, par conséquent, ils ont pu doubler leur nombre par puce environ tous les deux ans. C’est la loi de Moore, du nom de Gordon Moore, cofondateur de Intel. L'effet conjugué d’un tel progrès a effectivement provoqué une révolution. Au cours des 60 dernières années, la loi de Moore a vu l'efficacité de l'utilisation de l'énergie par les processeurs logiques s'améliorer de plus d'un milliard de fois[71]. Mais une transformation similaire dans la façon dont l'énergie est produite ou stockée n'est pas seulement improbable ; elle ne peut se produire avec la physique que nous connaissons. Dans le monde des personnes, des voitures, des avions et des systèmes industriels à grande échelle, l'augmentation de la vitesse ou de la capacité de charge entraîne l'augmentation et non la réduction de la taille du matériel. L'énergie nécessaire pour déplacer une tonne de personnes, chauffer une tonne d'acier ou de silicium, ou faire pousser une tonne de nourriture est déterminée par des propriétés de la nature avec des limites fixées par les lois de la gravité, de l'inertie, du frottement, de la masse et de la thermodynamique. Si les moteurs à combustion, par exemple, avaient connu le même genre de progrès que les ordinateurs depuis 1971 - l'année où le premier circuit intégré largement utilisé a été introduit par Intel- un moteur de voiture générerait une puissance mille fois supérieure tout en rapetissant à la taille d'une fourmi. Avec un tel moteur, une voiture pourrait voler, et très vite. Si le photovoltaïque progressait suivant la loi de Moore, un seul panneau solaire de la taille d'un timbre-poste alimenterait l'Empire State Building. Si les batteries progressaient suivant la loi de Moore, une batterie de la taille d'un livre, coûtant trois centimes, pourrait alimenter le vol d’un A380 jusqu’en Asie. Mais il n’y a que dans les bandes dessinées que la physique de la propulsion ou de la production d'énergie fonctionne de la sorte. Dans le monde réel, la puissance change avec l’échelle dans l'autre sens. Un moteur de la taille d'une fourmi - qui a été construit - produit environ 100000 fois moins de puissance qu'une Prius. Une antenne solaire photovoltaïque de la taille d'une fourmi (également faisable) produit mille fois moins d'énergie que les muscles biologiques d'une fourmi. Pour obtenir l'équivalent énergétique du carburant d'aviation nécessaire à un avion à destination de l'Asie, il faudrait 60 millions de dollars de batteries Tesla, pesant cinq fois plus que cet avion[73]. Le défi du stockage et du traitement de l'information en utilisant la plus petite quantité d'énergie possible est différent de celui de la production d'énergie ou du déplacement ou du remodelage d'objets physiques. Les deux domaines mettent en jeu des lois physiques différentes. Le monde de la logique est fondé sur le simple fait de connaître et de mémoriser l'état binaire d'un interrupteur, c'est-à-dire de savoir s'il est allumé ou éteint. Les processeurs logiques ne produisent pas d'action physique mais sont conçus pour manipuler l'idée des nombres zéro et un. Contrairement aux moteurs qui transportent des personnes, les moteurs logiques peuvent utiliser des logiciels pour faire des choses comme compresser l'information grâce à des mathématiques intelligentes et ainsi réduire la consommation d'énergie. Il n'existe pas d'options de compression comparables dans le monde des humains et du matériel. Bien sûr, les éoliennes, les cellules solaires et les batteries continueront de s'améliorer considérablement en termes de coût et de performance, tout comme les appareils de forage et les turbines à combustion (un sujet qui sera abordé plus loin). Et, bien entendu, les technologies de l'information de la Silicon Valley apporteront des gains d'efficacité importants, voire spectaculaires, dans la production et la gestion de l'énergie et des biens physiques (une perspective également évoquée ci-dessous). Mais les résultats ne seront pas aussi miraculeux que l'invention du circuit intégré ou la découverte du pétrole ou de la fission nucléaire.
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