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AIR-DEFENSE.NET

capmat

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Tout ce qui a été posté par capmat

  1. Eventuellement savoir a qui on parle.
  2. Techniquement et même industriellement le drone c'est pas grand chose. Ce qui fait la valeur d'un drone c'est l'amont du drone, son système de "transmission", le niveau (politique) et la vitesse de décision de la boucle.
  3. Je suppose que tu as remarqué que Breguet n'existe plus ? Maintenant, c'est Dassault Cette solution me conviendrait très bien, sauf que c'est pas moi qui décide.
  4. Il y a un partage historique des rôles entre Dassault et la parenté française d'Airbus (Sud Aviation, SNIAS, Aérospatial.....) à Dassault les avions de combat et d'affaires et à "l'Aérospatial" les avions de ligne et cargos militaires. Pour n'avoir pas respecté ce partage, le programme Mercure de Dassault et le programme (d'avion d'affaires) Corvette de l'Aérospatial ont été stoppés par décision du premier ministre Raymond Barre. Je ne suis pas sûr qu'un cargo militaire soit dans la ligne de vocation de Dassault. Un PATMAR par contre participe de l'historique Dassault (filière Breguet) et entre dans la lignée des avions de missions adaptés des produits de l'aviation d'affaires qui croît et embellie.
  5. Evidemment, ça vient tout de suite à l'esprit. Mais les caractéristiques structurelle et aérodynamique d'un cargo militaire et celle d'un patrouilleur maritime de longue haleine ne sont peut être pas compatibles, du moins si on veut optimiser chaque avion pour sa mission. Bien sûr, il existe des "patrouilleurs" montés sur cellule C295 et ATR72 mais ce sont des patrouilleurs que je qualifierais de côtiers. Pour le grand large il faut des caractéristiques adaptées. On peut supposer que le cargo pourrait avoir une part de compromis vers le patrouilleur et inversement, c'est prendre le risque que chaque avion passe a côté de sa mission.
  6. Si j'étais Monsieur Airbus de filiation franco-allemande et aux vues des expériences récentes de programmes militaires en coopération, je me contenterais d'engranger les commandes a foisons avec ses moissons de $ sur un programme civil a succès, plutôt que de me compliquer la vie et de bouffer ma chemise sur du PATMAR déjà monté sur un rossignol de Boeing.
  7. Ta question décrit la Base de Hao. Quelques recherches sur internet devraient te raconter son histoire.
  8. Tu le dis toi même, nous sommes dans le jeux de Go. Il y a ce que nous montrons et démontrons et il y a ce que nous avons l'intention de faire. Vu la dimension des enjeux, il ne peut s'agir de bricolage.
  9. J'ai l'impression qu'un PATMAR a base de A320 est victime du succès commercial du A320....il est question de monter la cadence de production a 60 exemplaires/mois.....c'est a dire à 2 par jour calendaire.... Alors le PATMAR ne changera rien sur la destinée de la série A320, seuls les constructeurs de la panoplie d'accessoires PATMAR seraient concernés.
  10. C'est la difficulté de l'équation a résoudre. Nul n'ignore ses différents aspects. Le convoyage des Rafale vers Papeete ne prétend pas résoudre l'ensemble du problème, c'est un exercice pour rentrer concrètement dans un des aspects. Des exercices, il y en aura d'autres en franco-français et en coalition.
  11. Oui, l'Océan Pacifique est immense. Heureusement cette immensité est la même pour tout le monde, les alliés et les hostiles. Passer par Malacca ? Oui, éventuellement, considérant que la France se cherche une escale militaire dans "la zone". @Scarabé avait évoqué Port Klang, je n'ai rien contre mais je ne suis pas convaincu. J'observe que "la France" participe au développement du Port de commerce de Tiber Bay à l'Ouest de Dili (via Bolloré) au Timor Oriental et dans le même temps est construite une base navale Australienne à Hera à l'Est de Dili avec un gros power plant énergétique et une grosse réserve de carburants. On peut choisir de passer au Sud de Sumatra et de Java c'est évidemment plus court pour "une directe" vers la Nouvelle Calédonie.
  12. Oui, sans doute pour les navires...voir vers le détroit de Magellan....l'Argentine et le Chili sont des alliés. Pour les avions, (éventuellement aussi les navires) nous aménageons des bases de pré-positionnement de forces pour contracter les délais. Evidemment les "routes stratégiques" sont doublées ou triplées via des itinéraires moins évidents donc plus discrets.
  13. Oui, c'est l'idée. Il y a trois routes "stratégiques" vers le "Pacifique". Ce que j'appelle des routes "stratégiques" ne recouvrent pas les routes commerciales qui sont proches des trajectoires orthodromiques (l'arc de cercle le plus court entre deux points du globe) ces routes commerciales sont établies via des accords entre états concernés et sont programmées et répétitives selon un calendrier. La route "stratégique" chemine selon des accords d'alliances stratégiques, donc elle est balisée par des pays alliés. Ces routes sont envisagées avec des facilitées convenues mais elles ne sont pas programmées en répétitif selon un calendrier. Avant de pratiquer une route stratégique il faut une actualisation des "clearances" avec l'assurance de disposer des supports logistiques correspondants, cela se traduit par des délais plus ou moins courts....pouvant pénaliser la notion d'urgence. Route "stratégique" N°1 : part de la métropole vers le Sud-Est.....les voies aériennes et maritimes se recouvrent presque : Méditerranée, Suez, Nord-Océan Indien, Malacca....Nouvelle Calédonie-Wallis et Futuna. Route "stratégique" N°2 : part de la métropole vers le Sud-Ouest...les voies aériennes et Maritimes se recouvrent presque : Atlantique Nord, Caraïbes, Panama, Polynésie. Route "stratégique" N°3 : encore invisible mais en élaboration réelle.....route plein Nord de la Métropole......Détroit de Béring, Wallis et Futuna.....sur sa partie "Pacifique" cette route se superpose presque avec la ligne de changement de date.
  14. Il s'agit de démarrer une grosse machine économique, cela précède la notion de "budgéter" des infrastructures. La convention de Montego Bay établissant la notion de ZEE date (il me semble) de 1982. Cette notion de ZEE donne a nos outre mer une valeur théorique mesurée en surface. Ce qui n'a pas de valeur n'a pas besoin d'être défendu. Nous sommes dans la période ou la valeur théorique va progressivement se muer en valeur réelle...ça ne se fait et ne se fera qu'avec des investissements en proportion des surfaces concernées. J'avais supposé que la loi Pons (1991 ?) était une première tentative de localiser des investissements en outre mer par de la défiscalisation.... Depuis, la prise de conscience des moyens de mise en valeur a progressé. Plus d'infrastructures signifie plus de circulations logistiques motivées par plus de besoins et concrétisés par plus de circulations d'argents.... Pour la zone "Polynésie" c'est compliqué parce que les îles et leurs populations sont très dispersées entrainant une très faible densité avec des échanges économiques en proportion de cette dispersion et densité. La Défense de ces populations/surfaces s'appuie sur leurs valeurs projetées avec comme contrainte majeure que cette zone se situe aux antipodes de la métropole. Nous n'en sommes qu'aux fondations d'un édifice très important......ZEE pacifique = 66% de la ZEE France. Les fondations d'un édifice ne sont pas "une vue de l'esprit", elles sont des fondations....Work In Progress.
  15. Les hangarettes en béton c'est le problème pris a l'envers. La question de fond concerne une infrastructure nécessaire pour durer face "à l'adversité". Il faut renforcer les longueurs de quai et les moyens de manutention dans les ports, renforcer les connexions entre les stockages d'énergies et leurs points de distribution, aménager des stocks tampons d'énergies discrets, des surfaces de parking et structures de maintenances sur les aéroports, des aéroports de dégagements, des stocks de munitions précieuses sécurisés et climatisés, un renforcement des alliances en cercles concentriques........ la liste est encore longue. Une observation attentive et soutenue montre que le chantier "global" avance bien mieux qu'il n'apparait.
  16. Je ne sais pas ce qui te fait dire "moins dangereux". L'Espagne par sa position avancée en Atlantique, en intégrant les îles Canaries, est et sera beaucoup plus concernée que l'Allemagne pour la surveillance des câbles sous marins fibre optique. Le C 295, ça pourrait aller pour la Méditerranée, mais pour l'Atlantique il faut plus de punch en vitesse de transition et en temps de persistance sur zone. L'Irlande, le Portugal et l'Espagne ont été "neutres" pendant la seconde guerre mondiale, cela nous les rend peut être transparents en réputation sur l'anti sous marins avec ensuite le masque OTAN. Pour l'Espagne, le S80 reste un dévoreur de budget.
  17. L'entrée et la sortie de la Méditerranée via Gibraltar sont sous la bienveillante surveillance des sujets de leur Gracieuse Majesté du Royaume Uni.
  18. "de transition" concerne peut être plus la transition politique qu'une transition de calendrier vers un éventuel programme Européen. Il est peut être urgent d'attendre.
  19. C'est la pelle du 18 Juin !
  20. Effectivement, si on doit monter une opération dans l'urgence.... encore faut-il disposer d'un ravitailleur à proximité ou avec une vitesse de transition importante..
  21. Je ne fais qu'observer de loin mais il me semble qu'il y a un partage "européen" des compétences....concernant le naval.....aux allemands les moteurs thermiques, aux italiens l'artillerie, aux français les "capteurs"..... et puis un retour des français dans la petite artillerie via l'armée de terre où le 40 mm se répand avec une mode de la mission télescopée qui déborde vers le naval avec Thales qui veut garder la main sur l'ensemble de la boucle capteurs-réactions. Tu voix bien maintenant que les gars qui tirent au canon sont habillés en pingouin derrière un écran
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