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Actualité, principales commandes et MCO du navaliste Naval Group ex-DCNS/Thales/Piriou/CMN
capmat a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Le télétravail pour construire les navires, ça marche pas très bien ! -
Dans la plaisance, nous sommes N°1 mondial. Dans le refit des yachts, nous sommes vraisemblablement N°1 aussi avec la Ciotat, la Seyne sur Mer et Marseille. Dans la construction de Yachts nous en sommes encore au rang de figurant. Dans la construction des Paquebots nous sommes N°3 derrière les allemands N°2 et les Italiens N°1. L'essentiel des nos remorqueurs et grands chalutiers sont construits par "Piriou" au Viet Nam. Les plus grandes cales sèches d'Europe sont à Brest et Marseille pour la maintenance des pétroliers géants (500 000 tonnes) construits à Saint Nazaire dans une cale également géante.......cette situation date du Général De Gaulle en réaction à la fermeture du Canal de Suez à l'issue de la "Guerre des six jours" en 1967. La cale de Brest est en concession pour Damen (Pays Bas) et celle de Marseille pour San Giorgio Del Porto (Italie) Pour résumer, nous avons une bonne culture maritime encore industriellement limitée par la trajectoire sociale de nos conditions d'emplois. Il n'est peut être pas inutile de préciser que les chaudronniers dans nos chantiers navals sont devenus sourds entre 42 et 45 ans et partent de ce fait en retraite anticipée. Les Italiens pratiquent à grande échelle la "sous traitance" des emplois avec des origines allant jusqu'au Bangladesh...... La solution, bien sûr, passe par une modernisation de nos techniques de construction et d'assemblage mais cela nécessite de lourds investissements pour lesquels il faut trouver des investisseurs..... D'autre part, en France, nous devons reconstituer du prestige et de l'attractivité pour les emplois "techniques".
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FRANCE : 5° puissance économique?
capmat a répondu à un(e) sujet de SPARTAN dans Economie et défense
L'ancien "Hôtel de la Marine" place de la Concorde est une adresse très prestigieuse. -
Le nombre de chantiers navals en Italie est au moins 7 fois supérieur au nombre français. Dans les grands paquebots du monde, Fincantieri en produit 50%, les allemands 30% et les français 20%. Pour tenir nos productions civiles et militaires, nous sous traitons une bonne partie à l'étranger. Nous avons réellement a remonter en puissance dans la construction navale pour prétendre êtres commercialement réactifs.
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Bon, une FREMM tout les 9 mois X 17 fremm prévues = 153 mois = 12 ans et trois trimestres.....sur cette durée on peut stabiliser des investissements et des effectifs en visant plus haut pour l'export qui aurait probablement fonctionné avec des prix plus bas dus à l'effet de série..........ce que les italiens semblent en train de réaliser : 10 pour leur marine, 2 pour l'Egypte, 5 pour l'Indonésie et 2 pour le Maroc = 19 FREEM Mais ce qui est difficile a prévoir, c'est le contexte géostratégique qui conditionne la demande. D'autre part, sur une série "longue" il y a une course entre la mise à jour du concept et l'obsolescence. Dans le cas de FINCANTIERI, l'outil industriel s'appuie sur une participation de l'Etat à 76% et une polyvalence militaire-civil ou les creux de cycle d'un secteur sont compensé par l'autre. En France pour la construction des 10 Patrouilleurs Océaniques nous assistons à une maitrise d'oeuvre de Naval Group et un partages de la production entre trois chantiers mixtes civils-militaires. Je suppose que nous assistons à l'élaboration d'un système de production naval en France qui mutualise les deux secteurs pour plus de visibilité sur le court, moyen et long terme.
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Oui, absolument ! Quand l'US NAVY nous aura commandé 350 Rafale M. Pas avant.
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En face de l'outil il faut mettre en évidence une capacité industrielle, humaine et concurrentielle. Nous arrivons a exporter du matériel de premier rang en prélevant "sur chaine" des unités destinées a notre marine qui se voit livré avec décalage. Nous avons pu vendre des BPC à l'Egypte grâce a l'embargo sur les livraisons aux russes. Si aujourd'hui on nous commande 2 FREMM + 5 + 2........ on fait comment pour les produire ? Bien sûr, sur 4 navires vendu, on en produit 1 en France et les 3 autres chez l'acheteur..........pas simple de monter en capacité industrielle avec ce principe.
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Euh......la FREMM en France n'est plus construite.
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FRANCE : 5° puissance économique?
capmat a répondu à un(e) sujet de SPARTAN dans Economie et défense
Désolé pour nos amis suisses : -
Dans la gestion de ses dépendances, l'Europe a abandonné (provisoirement ?) la gestion de sa dépendance majeure, La Défense, sous traitée aux USA. Donc c'est le Portugal qui dépend des USA.
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D'ou l'intérêt de la position des Falklands, sentinelle aux carrefours du détroit de Magellan, de Drake, escale et porte avions vers l'Antarctique.
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C'est disposer de la souveraineté sur la gestion de ses dépendances.
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Il seront intelligemment très chers quelque soit la couleur. Karl Lagerfeld disait que le "tendance" était le stade précédent le "ringard".
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Il était question d'acheter des PC7 pour la phase avant le PC21 et des PC12 pour l'ALAT. Dans les deux cas, ces solutions semblaient aller de soi................mais le contexte a changé. Nous verrons si nous ne sommes ni rancuniers ni masochistes.
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Que la Suisse ait besoin d'assumer sa souveraineté sur son espace aérien c'est la moindre des choses. Mais la suisse a besoin de rester au niveau de pointe pour son armée de l'air, non pour des raisons strictement militaires mais pour rester a même de comprendre et d'évaluer la part de crédible dans les données stratégiques mondiales. Sans cette information et capacité de compréhension, la Suisse serait immédiatement déclassée en tant que territoire "neutre" et refuge confidentiel des affaires et plus précisément des affaires sensibles. Le F35 n'est pas évalué à l'aune de sa capacité militaire instantanée mais en tant qu'orientation architecturale des systèmes de combat à venir. La "direction" désignée par le F35 est encore loin d'être vérifiée et confirmée, non dans ses principes mais surtout au niveau des méthodes appliquées par ses initiateurs. Il est temps de laisser la Suisse assumer le contenu de ses décisions. Nos commentaires n'y changeront rien.
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Dans ce cas d'occurence, j'achète immédiatement Auber et Duval.
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Permets que je précise que le 10X est prévu d'entrer en service en 2025, c'est l'éventuelle version PATMAR issue de la filière 10X qui aboutirait en service en 2032 en version "initiale", avec les versions "enrichies" a venir.
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La Suisse a glissé du côté ou ça penche.......vu de Washington. De l'Ouest vers l'Est touchant la Suisse, il y a l'Autriche touchant : (1) la Slovaquie touchant l'Ukraine, (2) la Hongrie touchant la Roumanie, (3) La Slovénie au Sud touchant la Serbie qui touche la Hongrie par le Nord. Le moins que l'on puisse dire est que cet ensemble dispose d'un montage défensif plutôt mal ficelé. Couloir de pénétration fortifié au beurre chaud. Dans et par la théorie des dominos, j'ai l'impression que Washington n'a pas laissé de marge de manoeuvre a Berne.
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C'est comme pour les photocopieurs, ce qui rapporte c'est l'encre et le papier. En amont des canons il y a des producteurs de munitions.....avec un bémol : on ne fait pas la guerre tout les jours.
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Le choix d'un moteur pour le 10X par Dassault est un choix réfléchi qui consiste a assurer le succès commercial de l'avion dont la cible majeure est l'aviation d'affaires mondiale. Le succès commercial du 10X le rendrait accessible financièrement pour d'autres missions plus spécifiques. Allison appartient à Rolls Royce qui fournit le moteur du 10X.
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a revenir vivant quand il s'agit du domaine de la guerre dans les airs.
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Je te remercie du soin que tu as pris pour me répondre. J'aurais en premier lieu cité les hélicoptères français pour lesquels la suisse a beaucoup contribué pour leur donner leur lettre de noblesse. Ensuite l'aérospatiale est devenue Eurocopter franco-allemand puis Airbus Hélicoptère. Concernant le choix d'un avion de combat pour la Suisse, nous sommes partis de l'idée apparemment fausse que vous cherchiez un intercepteur. Bon, votre choix est votre choix, ça vous regarde. Ma déception vient de l'espoir que nous resserrerions nos liens dans le développements de la formation pour l'Armée de l'Air et les avions de missions pour l'ALAT avec des produits Ruag. Ma déception vient aussi de mon âge qui ne me permettra pas de connaitre la suite du feuilleton (c'est du temps long) J'ai passé une bonne partie de ma vie professionnelle a fréquenter assidûment les aéroports suisses, donc aussi les hôtels, les restaurants, les compagnies de maintenance, les compagnies d'assistance aéroportuaires, les locations de voitures, de limousines à toutes heures, les habitants du bord des lacs et aussi toutes les adresses touchant a des business discrets et variés. J'ai aussi fréquenté la base de Ramstein ( pour le compte d'entreprises suisses), fait tout mes stages de sécurité sauvetages en Suisse et beaucoup de mes récurent training aux USA (et aux émirats) Mon patriotisme est concentré sur chercher a comprendre ce que je ne comprends pas. Voila
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Sans aucuns doute un PATMAR avec une cellule d'A320, un caisson central d'A321......et probablement une aile en carbone (encore dans les cartons) ferait un avion de mission très polyvalent. L'avantage de l'armement en soute se révèle surtout en zone froide et humide ou les risques de givrage ne peuvent êtres contrés sur l'armement sous aile. La possibilité d'accéder sans restriction à des aéroports civils est impérative pour les missions sur longue distance, que la destination soit planifiée ou en déroutement ou pire, en "émergency" (soit pour l'avion, soit pour un ou des membres d'équipage) Il y a une notion très a la mode que l'on désigne "empreinte logistique" : je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de différence sur ce point entre un gros Falcon et un A320. Dans le contexte actuel, il me semble que l'orientation vers un choix plutôt que vers un autre dépend surtout de considérations politiques. Je comprends sans réserve la volonté de Dassault de défendre son périmètre de compétences "avions de combats" duquel le PATMAR est assimilable. Concernant Airbus, l'historique de ses programmes de défense en coopération agirait plutôt en repoussoir, tant pour les coûts finaux que pour les délais. Un succès eclatant a signaler pour Airbus : l'A330MRTT.